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Roussel Gaelle

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Ouvrages généraux

Contre-Histoire de France. Des dolmens à l'Elysée, la vérité sur notre passé

Pour en finir avec les légendes et les idées fausses Bien des idées reçues et des a priori circulent encore aujourd'hui autour de l'Histoire de France, et jamais il n'a été plus nécessaire de démentir les unes et de contredire les autres. Notre Histoire est en effet redevenue un enjeu majeur du débat politique, sur fond de polémique sur l'identité nationale, de volonté de déconstruction et d'offensive de la cancel culture, un enjeu autour duquel se divise, parfois radicalement, l'opinion. Cet ouvrage, écrit par un historien reconnu, prétend au contraire s'approcher au mieux de la vérité historique, loin des passions excessives et de toutes les légendes, noires ou dorées, en combattant à la fois les simplifications du roman national et les perpétuelles dérives de la repentance. Dans un style vivant, et en puisant aux meilleures sources, Philippe Delorme aborde ici en 45 entrées les grandes questions de l'Histoire de France et démolit avec érudition toutes les contre-vérités admises. De l'image caricaturale des Gaulois barbares et grossiers, au mythe libérateur et égalitaire de la Commune de Paris, en passant par les idées fausses et mille fois répétées concernant les croisades, l'esclavage et le "code noir" ou la colonisation, c'est un panorama complet de notre Histoire que parcourt cet ouvrage. Un panorama dans lequel Vercingétorix, Clovis, Charlemagne, Saint Louis, Jeanne d'Arc, Henri IV, Louis XIV, Marie-Antoinette, Napoléon, Clemenceau, De Gaulle, et bien d'autres, sont convoqués sans caricature ni hagiographie. Pour apaiser les débats et réconcilier les Français avec leur passé, il est indispensable de lire cette Contre-Histoire de France, rédigée par un des historiens actuels les plus compétents, pour l'embrasser tout entière.

10/2022

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Histoire de France

La santé des dirigeants français. De François 1er à nos jours

"Je ne vais pas mal. Mais, rassurez-vous, un jour, je ne manquerai pas de mourir !" C'est ainsi que le général de Gaulle répondit, en 1965, à la question d'un journaliste qui l'interrogeait un an après son opération de la prostate. Toutefois, ce trait d'humour resté célèbre ne doit pas faire illusion : l'exercice du pouvoir génère des fatigues en tout genre et des indispositions plus ou moins graves qu'il vaut mieux dissimuler. Quel que soit le régime politique, il n'est guère d'informations plus sensibles que celles qui touchent à la santé du Prince. Il en va de sa longévité, de son autorité. De la Renaissance à la Ve République, la dimension sanitaire de l'art de gouverner s'est-elle réellement métamorphosée ? Qu'il soit roi, empereur ou président élu au suffrage universel, ce malade pas comme les autres vit sur une scène de théâtre aux contours indéfinis. Une "grippe" mal soignée, une "fièvre" tenace ou un "lumbago" récalcitrant peuvent devenir une affaire d'Etat quand la rumeur enfle et dit la vérité. Le palais déclare pourtant que l'état du malade est "tout à fait satisfaisant". Mais peut-on faire confiance aux médecins de cour, qu'ils exercent à Versailles, aux Tuileries ou à l'Elysée ? De la fausse mort de François ler au "grand secret" de François Mitterrand en passant par l'épisode édifiant de la fistule anale du Roi-Soleil, cet ouvrage explore, du point de vue biohistorique, les arcanes de la gestion politique de ces grands moments de faiblesse qui sont devenus, après coup, de grands moments de vérité. A partir d'exemples célèbres, d'archives et d'une critique de l'impact du pathologique sur le politique, cette enquête consacrée aux fatigues du pouvoir permet de revisiter une partie de l'histoire vivante de l'Etat.

11/2016

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ouvrages généraux

La France en éclats

La débâcle de 1940 constitue l'une des séquences les plus frappantes de l'histoire de France, où le destin du pays bascule en quelques semaines face à l'offensive allemande. Retraite d'une armée, exode d'un peuple, chute d'un régime, morcellement d'un territoire : la séquence est rapide, le sort implacable. Occupant une place paradoxalement discrète dans la mémoire collective, ces événements n'en ont pas moins inspiré un grand nombre d'écrivains, à l'instar d'Aragon, Gracq, Saint-Exupéry, Simon, Sartre, de Gaulle, Némirovsky et tant d'autres. Qu'il s'agisse de romans ou de mémoires, de témoignages ou d'essais, leurs oeuvres révèlent les multiples moyens par lesquels l'écriture saisit le laps de temps restreint où la France sombre dans le chaos. Dressant une passerelle féconde entre géographie et histoire littéraire, cet essai montre à quel point les événements et les récits qui s'y rapportent ont redéfini l'imaginaire de l'espace national. De fait, les auteurs ne font pas que décrire un temps d'exception où les consciences vacillent et les repères s'effondrent ? ; ils recomposent aussi, plume à la main et cartes à l'appui, une France dont nul ne peut plus dire quels sont les contours. Accompagné d'un riche cahier iconographique, cet ouvrage passionnant jette une lumière nouvelle sur un épisode incontournable de notre passé et invite à redécouvrir des oeuvres littéraires à la fois classiques et méconnues. Aurélien d'Avout est ancien élève de l'Ecole normale supérieure et docteur en Littérature française. Ses recherches portent principalement sur la prose narrative du xxe siècle, les écritures de soi et les liens entre littérature et cartographie. La France en éclats est son premier livre.

04/2023

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Résistance

L'arche de Noé. Réseau "Alliance" (1940-1945)

Pour brouiller leurs traces, les membres du réseau Alliance ne se connaissaient que sous des noms d'animaux, Aigle, Hermine, Rossignol, Tigre. Les Allemands les appelaient " l'Arche de Noé ". Trois mille soldats de l'ombre, cent postes émetteurs, une liaison aérienne tous les mois avec Londres, " l'Arche de Noé " a été selon le général de Gaulle " l'un des premiers et plus importants services de renseignement sous l'Occupation ". Fonctionnant sans interruption en France de 1940 à 1945, l'Arche a fourni aux Alliés des renseignements aussi précieux que l'existence des armes secrètes, l'emplacement de leurs rampes de lancement, le mouvement des escadrilles fascistes et des ravitailleurs allemands pendant la bataille du désert, celui des U-Boot dans l'Atlantique, la carte complète des plages du débarquement du 6 juin. Le roi George VI a pu dire que c'était " notre plus grande organisation indépendante de renseignenemt opérant en France ". Marie-Madeleine Fourcade avait trente ans quand elle participa, dès 1940, à la création de l'organisation de résistance qui allait devenir l'Alliance. Elle restera à la tête du réseau jusqu'à la fin des hostilités et a le rare privilège d'être le seul témoin vivant tout au long du " combat des animaux " contre le IIIe Reich. La qualité unique des archives utilisées explique pourquoi L'Arche de Noé donne, malgré le nombre de livres sur la Résistance, une impression de jamais lu. Construite de main de maître avec le riche matériau de faits réels vécus par l'auteur, vouée à l'évocation d'êtres auxquels des événements exceptionnels ont forgé un destin hors série, L'Arche de Noé est une bouleversante aventure qui se compare aux plus grands romans de la littérature contemporaine.

04/1998

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Troisième République

Lieux de mémoire des deux sièges 1870-1871. Guide de la ville de Paris

Le 11 novembre 1920, l'entrée du coeur de Léon Gambetta au Panthéon marque symboliquement la fin mémorielle de la guerre franco-allemande de 1870-1871. Alors que pendant plus de quarante-cinq années, la République a entouré de ferveur les combattants morts pour la patrie lors d'une défaite " victorieuse ", la vraie victoire de la Grande Guerre clôt ce temps de la mémoire. Progressivement, l'histoire de 1870-1871 est oubliée, ne laissant en lumière que l'épisode de la Commune. Cet oubli est si fort qu'en 1941 le général de Gaulle à Londres, souhaitant mobiliser les Français dans la bataille contre l'Allemagne, évoque une " guerre de trente ans " commencée en 1914 et qui s'achèverait – exceptionnelle prémonition – en 1944-1945. Or c'est d'une " guerre de soixante-quinze ans " donc qu'il fallait alors parler. Oublier la guerre de 1870-1871, c'est en effet s'interdire de comprendre ce formidable temps de l'opposition franco-allemande marquée par trois guerres qui se sont enchâssées entre 1870 et 1945. Cent-cinquante ans ont passé. Il nous a semblé nécessaire de remettre en lumière ce temps où les deux pays se combattent afin de mieux faire apparaître les soixante-quinze années de paix qui se sont ouvertes depuis 1945 grâce à la construction européenne. La mise en lumière de la guerre de 1870-1871 consiste d'abord à réintroduire dans l'oeil des citoyens du monde, et en particulier des citoyens français et allemands, le patrimoine né de ce conflit. Un patrimoine exceptionnellement riche fait de monuments, de stèles, de plaques, de cimetières et de sépultures. Ce guide des lieux de mémoire du Siège de Paris (1870-1871) en Ile-de-France (Paris) est une réponse du temps présent à un passé qu'il nous apparaît nécessaire de connaître.

10/2022

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Empire

Caracalla. Père de la citoyenneté universelle ?

Dressé par des biographes résolument hostiles à cet Auguste syro-africain, le portrait de Caracalla (188-217), fils aîné de l'empereur Septime-Sévère, ressemble à s'y méprendre à celui d'un Néron ou d'un Commode. L'historiographie, en effet, le dépeint comme un tyran et un soudard irascible et violent, un gnome meurtrier de son frère cadet, persuadé d'être habité par l'âme d'Alexandre le Grand. S'il est vrai que ce prince honni, fils aîné de l'empereur Septime-Sévère, est loin d'être un agneau sans taches, il promulgua pourtant une loi fondamentale, l'Edit de Caracalla, accordant à tous les hommes libres de l'Empire le droit de citoyenneté romaine. Comment expliquer qu'un être si détestable ait pu élaborer une loi si généreuse ? L'auteur s'emploie, dans cette biographie consacrée entièrement au bâtisseur des célèbres thermes qui portent son nom, à dresser un portrait nuancé du jeune prince devenu empereur au début du IIIe siècle après J. -C. Avec un regard original et un ton résolument épique, il présente les ressorts intimes d'une personnalité hors normes, offrant aux lecteurs le visage singulier d'un homme passionné par les arts et la guerre, attentif au sort de ses soldats et des plus humbles. Tout en circonvolutions, il reconstitue avec un soin minutieux les réseaux d'influence, les querelles de famille et de pouvoir, l'environnement politique, religieux et social d'un Empire menacé de toutes parts. Mais Caracalla garde heureusement une part de mystère et de noirceur sur laquelle l'auteur parvient à lever un coin du voile. De saint Augustin à Régis Debray en passant par Chateaubriand et Charles de Gaulle, il montre comment le célèbre Edit de Caracalla continue de fasciner et d'alimenter le débat public.

05/2021

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Littérature française

Trois Alexandrines

" Rosette, Claire, Claude. Mon arrière-grand-mère, ma grand-mère, ma tante. Toutes trois descendent des barons de Menasce, illustre famille de l'aristocratie juive d'Alexandrie. Longtemps, j'ai regardé cette famille, son histoire, comme n'étant pas la mienne. Jusqu'au jour où j'ai eu envie de faire connaissance. Rosette est la baronne Félix de Menasce. Une Franco-Espagnole sortie on ne sait comment de la pauvreté à la fin du XIXe siècle. Aux yeux de la "bonne société" d'Alexandrie où elle prend soudain place, cette belle catholique convertie reste un corps étranger. Elle amuse les hommes, les femmes un peu moins. Claire sa fille, c'est une autre affaire. Si elle s'est coupé les cheveux dès les années 1920, ce n'est sans doute pas un hasard. Spirituelle et brillante, elle voit le siècle changer, l'Egypte colonisée s'agiter. Pendant la Seconde guerre mondiale, elle aide les Forces françaises libres et serait devenue la maîtresse du général Catroux, l'un des premiers soutiens de De Gaulle. Claude enfin, dont la beauté et le talent n'empêchent pas la vie tragique. Elle épouse l'écrivain britannique Lawrence Durrell, fort buveur et futur auteur du Quatuor d'Alexandrie. Du fait que Claude écrive elle aussi, je n'avais jamais entendu parler dans mon enfance. La grand-mère, la fille et la petite-fille tissent notre légende d'Alexandrie : un monde laissé en arrière dont les échos des rires, des bals et des guerres résonnent encore dans les albums photo. Trois Alexandrines pour retrouver le fil de cette légende, traverser le siècle d'Alexandrie la cosmopolite, son ascension, son apogée, son déclin. Je retrace leur histoire et dans ces retrouvailles une évidence s'impose. J'étais d'Alexandrie et je ne le savais pas. "

05/2022

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Littérature française

Ainsi parlait Paul Valéry. Dits et maximes de vie

Le 25 juillet 1945, sur l'esplanade du Trocadéro étaient célébrées les obsèques nationales de Paul Valéry. Deux projecteurs placés au pied de la tour Eiffel dessinaient un gigantesque V dans le ciel, unissant dans un même hommage l'initiale du nom de l'écrivain et la victoire sur l'Allemagne nazie. C'est De Gaulle lui-même qui avait ordonné ces obsèques nationales : les dernières avaient eu lieu en 1885 pour Victor Hugo, qui était aussi homme politique. " Valéry, soulignait Georges Duhamel dans son discours prononcé ce soir-là au nom de l'Académie française, n'a cessé de nous rendre sensibles les prestiges de l'intelligence souveraine, pour l'honneur et pour le salut de nos sociétés en péril. " Nos sociétés sont aujourd'hui tout autant en péril et nous avons plus que jamais besoin de l'héritage que nous a laissé Valéry. Mais qui lit encore l'oeuvre immense de Valéry : essais, dialogues, aphorismes, poèmes, lettres. Sans compter les 28000 pages de ses extraordinaires Cahiers... " L'humanité, écrivait-il, s'en tirera comme elle pourra. L'inhumanité a peut-être un bel avenir... " L'inhumanité étend de jour en jour son emprise sur nos vies et Valéry mieux que quiconque peut nous aider à y résister. " La plus grande liberté, écrit-il, naît de la plus grande rigueur. " En notre temps où la vérité semble devenir indémêlable du mensonge, la leçon de Valéry nous est essentielle : " J'ai ressenti et entretenu, note-t-il, à partir de 1892 une haine et un mépris pour les Choses Vagues, et leur ai fait une guerre impitoyable en moi durant toute ma vie. " Est-il plus belle, plus simple leçon de liberté ?

05/2021

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Droit

Empreintes d'histoire, 50 chroniques historiques, judiciaires, drôles et tragiques. Tome 1

Tel est le message de l'ancien Bâtonnier de l'Ordre des avocats de Paris reçu en 2018 par le rédacteur en chef du Journal Spécial des Sociétés, qui publie régulièrement les chroniques de l'auteur. Celui-ci, avocat, ancien magistrat, qui a longtemps enseigné, qui a dirigé une administration centrale et présidé des associations nationales et des institutions internationales, voyage beaucoup et prend des milliers de photos dans les lieux historiques qu'il aime faire découvrir dans ses ouvrages ou lors de ses nombreuses conférences. Devant les innombrables témoignages enthousiastes des lecteurs de ce journal, il a été décidé, sur plusieurs dizaines de textes déjà parus, d'en regrouper 50 dans le présent ouvrage. Vous y découvrirez des anecdotes inconnues, y apprendrez qu'un général célèbre a offert un arbuste à une prison lors de son incarcération, qu'il y a une tortue au Palais de la Cité à Paris, que Madame de Gaulle a changé de confesseur, que des avocats ont brûlé publiquement la robe de l'un de leurs confrères devenu ministre, que les frères Lumière ont failli figurer sur un billet de banque, que la coupe du monde de football a été volée et retrouvée par un chien. Qu'un ministre est représenté en peinture sous la forme du diable dans une église aveyronnaise et que le zouave du Pont de l'Alma doit sa présence à Paris à un enfumeur. Et que Prosper Mérimée, incarcéré à la Conciergerie pour outrage à magistrat, s'est finalement plu dans la célèbre prison. Ou encore qu'un procureur de Paris, ayant inspiré L'Avare de Molière, a été assassiné, et qu'un fromage porte le nom d'un magistrat, Brillat-Savarin. Des histoires multiples, parfois incroyables, mais vraies, à déguster, un livre à savourer !

10/2018

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Sciences historiques

Un historien engagé. Mémoires

Il est plusieurs façons de servir l'histoire. La première consiste à pousser des recherches sur des domaines jusque-là mal éclaircis, à résoudre des questions imparfaitement posées, ou même à inventer de nouveaux thèmes d'étude. En travaillant par exemple sur " La France bourgeoise " (1946) - un véritable classique -, ou en se mettant en quête des " Origines sacrées des sciences modernes " (1986) - un ouvrage puissant et d'une étonnante fécondité -, Charles Morazé (1913-2003) a laissé une œuvre dont chaque jour qui passe montre la valeur et que les nouvelles générations d'historiens doivent découvrir. Mais Charles Morazé fut bien plus que cela. Aussi doué pour les sciences - notamment les mathématiques et la physique - que pour l'histoire, une discipline relevant normalement des humanités il fut aussi un homme d'action : très proche des historiens des Annales (Febvre, Braudel...), fondateur - avec d'autres - de l'École des hautes études en sciences sociales, professeur à l'École polytechnique et à Sciences-po, il occupa aussi, à cette époque de grands commencements que fut l'après-guerre, de hautes fonctions à l'Unesco. Membre ensuite des cabinets de Christian Fouchet et de Pierre Mendès France sous la IVe République, sous la Ve de celui du général de Gaulle (avec qui il garda toujours de confiantes relations), il fut bien un honnête homme à tous les sens de ce terme. Intellectuel de haute volée, connu à ce titre dans le monde entier (une chaire de l'université de Brasilia porte son nom), il s'engagea constamment et avec passion en faveur de sa discipline et de son pays. Retrouvés récemment par son épouse, ces passionnants Mémoires éclairent d'un incomparable éclat la renaissance des sciences sociales et de l'histoire en France depuis 1945, et la genèse de nombreuses institutions savantes d'aujourd'hui.

05/2007

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Indépendants

Cellule dormante

L'ouvrage honoré du prix Le roman des romands 2021 revient avec une adaptation en roman graphique. Entre la banlieue parisienne, l'Algérie, la Suisse et le sud de la France, cette fiction qui retranscrit les paroles d'un jeune homme trahi par son impulsivité et les mauvaises fréquentations s'achève sur une note d'espoir, car quand la conscience émerge enfin rien n'est perdu. " Mon vrai nom est Nissam mais j'ai commencé à le perdre quand maman a sauté par la fenêtre de notre tour parce que j'avais tué par accident un chrétien roumi de Montreuil. Je suis monté dans un bateau et j'ai traversé en clandestin l'océan algérien. J'ai vécu dans le zoo abandonné du Hamma d'Alger avec le vieux Baba saha qui est muet et l'ours Natacha qui est aveugle. Au Djebel Koukou, je suis devenu un enfant terroriste et les moudjahidines m'ont appelé Tom algéri parce que je lisais des Tom et Jerry. Ensuite j'ai été une cellule dormante et j'ai eu d'autres noms comme Tomi Botezariu, Pessoa et Tom Mathieu. J'ai habité dans une ambassade de Suisse, aux Pâquis de Genève, sous un pont, dans un wagon, une résidence pour le grand âge, un couvent, une maison déchirée au bout de la piste de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle et puis dans une grotte de la préhistoire. J'ai trahi le djihad islamique parce que j'ai sauvé des gens pendant les attentats. Alors je me suis caché dans les yeux de Livia. Elle vit dans un fauteuil roulant et elle chante comme Edith Piaf. C'est une étoile. " Ce roman graphique est adapté de la fiction du même nom qui a reçu le Prix Roman des Romands et 2021.

06/2024

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Actualité et médias

Antipathies

Antipathies est un livre d'humeur de Gérard Miller, un ouvrage de parti-pris, vif et polémique, sur les sujets qui l'agacent, l'inquiètent, voire l'indignent. Constatant qu'il existe dans la société française un vaste ensemble d'opinions marécageuses, de mensonges, d'approximations, de niaiseries et de méchancetés, l'auteur s'amuse à démonter quelques unes de ces idées reçues qui ne consacrent souvent qu'un seul dieu, le bon sens, et qu'encouragent comme de bien entendu les pouvoirs en place. Dans une succession de petits chapitres enlevés, Antipathies met en scène avec humour les exaspérations, les allergies et autres répulsions d'un psychanalyste que sa propre cure a apaisé, mais pas assagi, et qui continue d'être agité par les deux sentiments qui, depuis l'enfance, ne l'ont pas quitté : l'indignation et la colère. Gérard Miller envoie ses flèches sur pas moins de 123 cibles, parmi lesquelles : Eric Zemmour, la Française des jeux, Charles de Gaulle, les hommes au volant, les perroquets de Le Pen, le culte de l'évaluation, les discours anti-Roms, le crédit, Jean-Jacques Bourdin, la pérennité des proverbes, le réalisme patronal, Brice Hortefeux, les tatouages, le grand public, le travail le dimanche, les ennemis de la psychanalyse, Frédéric Taddéi, la médecine américaine, Valeurs actuelles ou Laurent Gerra. Antipathies est suivi de L'homme qui excita l'antipathie de Freud, un récit étonnant de la haine tenace que le fondateur de la psychanalyse vouait au président américain Wilson, à qui il consacra le moins connu et donc le moins lu de ses livres, Portrait psychologique d'un président. Comme quoi il n'y a aucune raison d'imaginer que les psychanalystes, pour exercer leur métier, doivent être des poissons froids, cachant leurs opinions et dissimulant leurs aversions !

10/2014

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Histoire de France

Les ennemis complémentaire. Guerre d'Algérie

1954-1962 : la guerre d'Algérie blesse en profondeur deux populations, la française et l'algérienne. Germaine Tillion, ethnologue spécialiste de l'Algérie mais aussi ancienne résistante, ne peut rester indifférente à tant de souffrances et à un tel gâchis. Mais, à la différence de ce qui s'était produit en 1940, ses sympathies vont maintenant aux deux côtés, or elle ne veut renoncer ni à son amour de la patrie ni à son amour de la justice. Ce ne sont pas le bien et le mal qui s'affrontent, mais deux ennemis complémentaires : le terrorisme des uns justifie la torture des autres, la torture et les exécutions capitales rendent licites les attentats. Que faire ? Tenter d'arrêter cet engrenage infernal en s'efforçant de comprendre l'origine du mal, en intervenant de toutes ses (faibles) forces pour sauver des vies humaines. Publié pour la première fois en 1960, alors que la guerre n'est pas encore terminée, cet ouvrage est considérablement enrichi dans sa nouvelle édition : il a plus que doublé de volume. A la suite d'une histoire succincte de la guerre, où se rejoignent l'enquête érudite et le témoignage personnel haletant, vient un ensemble bouleversant de documents de l'époque : récit des rencontres avec le responsable des attentats d'Alger, dénonciations virulentes de la torture, plaidoyers contre la peine de mort, réponse cinglante à une attaque de Simone de Beauvoir, correspondance abondante avec le général de Gaulle, interventions pour faire libérer de prison aussi bien les anciens " porteurs de valise " du FLN que les anciens factieux de l'OAS - car Germaine Tillion sait rester " impitoyable pour le crime, pitoyable pour le criminel ". Un livre d'une actualité brûlante à notre époque où d'autres terrorismes se trouvent engagés dans un mortel face à face.

04/2005

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Sciences historiques

Histoire militaire de la France. Volume 2, De 1870 à nos jours

Que la guerre ait contribué à la construction institutionnelle et sociale de la France relève de l'évidence, d'autant que l'armée représente un élément fondateur de l'Etat-nation. Pour mieux comprendre la nature des liens unissant les Français à leur armée comme la guerre à l'Etat, il fallait rendre compte de 1 500 ans d'histoire. Dans sa globalité. Car le fait militaire dépasse les grands cadres d'organisation, le matériel ou les structures de l'armée ainsi que sa composition... Il oblige à penser le rapport au politique ainsi qu'à la société dans son ensemble et incite à revenir sur les engagements, en réfléchissant sur la stratégie et la tactique, en décrivant les grands conflits, en s'attardant, enfin, sur la réalité du combat, l'armement, la violence de guerre et son imposition aux civils. Ce second volume explore les années 1870 à nos jours. La guerre devient alors totale et globale. Elle engage des millions de soldats, en 1914 comme en 1939 ; elle implique les civils, désormais amenés à fournir au front les montagnes d'obus et les milliers de chars que les conflits réclament ; elle les frappe tout autant lors de bombardements. L'armée, par ailleurs, joue un rôle politique éminent. Une partie de ses cadres a soutenu, pendant la Seconde Guerre mondiale, les idéaux pétainistes. Plus tard, des généraux tentèrent de renverser Charles de Gaulle pour contrer sa politique algérienne. Ces positions, toutefois, ne firent pas l'unanimité et un insigne conflit opposa le Maréchal au Général. C'est dire si l'histoire militaire de la France de 1870 à nos jours ne saurait s'écrire dans les teintes monochromes du noir et du blanc. Alternant victoires et défaites, aveuglement et lucidité, grandeur et servitude, elle impose, durant ce très long siècle, de récuser simplisme et manichéisme.

09/2018

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Ouvrages généraux

Histoire intime de la Vᵉ République. Tome 1, Le sursaut

Si je me suis attelé à ce vaste projet - une histoire intime de la V ? République en trois époques -, c'était pour essayer de comprendre comment notre cher et vieux pays a pu, en quelques décennies, s'affaisser à ce point, dans un mélange de déni, masochisme et contentement de soi, sur fond de crise existentielle. La décadence n'est jamais écrite. Quand le général de Gaulle a pris le pouvoir en 1958, la France était quasiment par terre, à cause, entre autres, de la guerre d'Algérie et de l'effondrement des "élites" . Prophétique, machiavélique et prosaïque, il l'a remise debout en à peine un an, sans négliger les plus infimes détails, ni lésiner sur les roueries et les mensonges. Le personnage que je dépeins est bien plus complexe que celui de la légende. Pourquoi une histoire "intime" ? Parce que l'histoire est toujours écrite par ceux qui l'ont faite ou vécue, et que j'ai voulu ajouter, en m'appuyant sur mes notes de l'époque, mon regard d'alors en le confrontant à celui d'aujourd'hui, dans un va-et-vient permanent. "Intime" encore parce que ce retour sur un passé récent entend inclure aussi le regard que portaient naguère les contemporains sur l'odyssée gaulliste qu'ils étaient en train de vivre : je cherche à décrire un monde et une manière d'être français dont le souvenir commence à s'éteindre. Dans ce premier tome, c'est le stupéfiant redressement du pays par le Général que je raconte, jusqu'à la chute du grand homme, après onze ans de pouvoir. Puisse ce récit personnel permettre de tirer, pour aujourd'hui, les leçons d'une résurrection française qui, sur le moment, semblait impossible. F. -O. G.

11/2021

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Ouvrages généraux

La France libérée par son Empire ? Combattants coloniaux dans la Seconde Guerre mondiale

Après une exposition consacrée aux graffitis de la chapelle (2019) puis une exposition consacrée à la construction d'une mémoire nationale au Mont-Valérien (2021), l'exposition présentée à partir de juin 2023 sera consacrée aux troupes coloniales. Elle évoquera ces soldats des Régiments venus d'Afrique principalement, soldats combattants dans les unités militaires ou dans la résistance, et qui pour certains ont été fusillés au Mont-Valérien. Leur parcours, met en relief plus largement l'implication des soldats de l'Empire dans la défense et la libération du territoire français. Les nombreuses photos, documents et objets de l'exposition, racontent à la fois comment la France a mobilisé son Empire en 1940, le sort réservé aux Troupes coloniales pendant la défaite de mai-juin 40, la dissolution des régiments et l'implication de certains soldats dans la résistance, et enfin la Libération d'une grande partie du territoire national par la 1re Armée française après le débarquement de Provence. Dès 1944, le général DE GAULLE lance une souscription nationale pour ériger - au Mont-Valérien - un monument qui sera dédié "aux Français et Françaises de la métropole et des territoires d'outre-mer au cours de la guerre 1939-1945" . La réalisation de l'exposition sera accompagnée de ce livre pour proposer, au travers d'articles fouillés et documentés, un complément à la visite. Selon un plan chronologique, les auteurs - historiens et historiennes spécialistes de ces questions - abordent en détails la place des combattants coloniaux et des résistants d'outremer, depuis la campagne de 1940 et la mobilisation de l'Empire jusqu'aux campagnes de libérations et la place de ces engagements dans les mémoires de la Seconde Guerre mondiale.

06/2023

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Thèmes picturaux

Jean-Jacques Henner (1829-1905). La chair et l'idéal

Connu essentiellement pour ses nus féminins diaphanes aux longs cheveux roux, le peintre Jean-Jacques Henner (1829-1905) fait l'objet d'une grande rétrospective au musée des Beaux-Arts de Strasbourg. A cette occasion est publiée la première monographie de cet artiste inclassable à l'oeuvre éminemment poétique. Le musée des Beaux-Arts de Strasbourg rend hommage au peintre alsacien Jean-Jacques Henner à travers une rétrospective ambitieuse, riche d'environ 90 tableaux et 40 oeuvres graphiques, réalisée en partenariat avec le musée national Jean-Jacques Henner (Paris). D'origine alsacienne et très marqué par ses séjours en Italie, Jean-Jacques Henner (1829-1905) fait l'essentiel de sa carrière à Paris où il est notamment réputé en tant que portraitiste. Peintre inclassable, il fréquente pourtant nombre des artistes de son époque - tant les partisans d'un certain académisme que ceux en quête d'avant-garde - tels que Puvis de Chavanne, Manet ou encore Degas. Reconnu et apprécié de son vivant, il expose régulièrement au Salon dans les dernières décennies du XIXe siècle. Après avoir été quelque peu délaissé par l'histoire de l'art, il a été récemment redécouvert par le grand public, notamment grâce à l'exposition " Roux ! De Jean-Jacques Henner à Sonia Rykiel ", qui s'est tenue au musée Henner à Paris en 2019. En effet, Henner a peint de façon récurrente des nus féminins diaphanes arborant de longues chevelures rousses et s'il est aujourd'hui davantage connu pour ce motif de prédilection, il s'est aussi intéressé de près à la peinture religieuse, au paysage et surtout à l'art du portrait. L'ouvrage qui accompagne cette rétrospective est la première monographie d'envergure consacrée à cet artiste. A destination d'un public large et abondamment illustrée, elle comporte une quinzaine d'essais rédigés par des spécialistes du peintre et de la période, permettant ainsi d'englober de nombreux aspects : remise en contexte et éléments biographiques, choix des sujets peints, liens avec les différents mouvements artistiques et la vie culturelle parisienne de l'époque, ainsi que des détails sur sa technique ou encore ses modèles. Ces articles seront complétés par des notices portant sur des oeuvres spécifiques, offrant ainsi plusieurs niveaux de lecture et donc plusieurs portes d'entrée dans le sujet. Le lectorat déjà familier de l'époque trouvera de quoi enrichir ses connaissances tandis que les novices disposeront de divers niveaux de textes en fonction de leurs intérêts pour découvrir l'oeuvre de Henner.

10/2021

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Critique littéraire

Comment devient-on écrivain ? Sartre, Aragon, Perec et Modiano

Comment devient-on écrivain ? Partir de la question de Sartre, dans Les Mots, c'est interroger le rapport que quatre écrivains de générations différentes entretiennent avec l'Histoire du XXe siècle, en ce qu'il rend possible (Je n'ai jamais appris à écrire ou les incipit d'Aragon) impossible (W ou le souvenir d'enfance de Perec, Dora Bruder et Un pedigree de Modiano) de raconter ses débuts d'écrivain. Les rares et douteux souvenirs de la prime enfance n'ouvrent plus, chez Perec ou chez Modiano, aucun récit des commencements de soi, aucune esquisse de vocation, voulue par soi ou par les siens. L'enfance est fondatrice dans Les Mots comme Les incipit. Mais le livre de Sartre a été conçu pendant la guerre froide, Je n'ai jamais appris à écrire après l'écrasement du Printemps de Prague. Les Mots témoigne de la possibilité de se changer et de changer le monde, ce n'est plus le cas des Incipit. Pas de reniement de soi, ni de l'engagement communiste pourtant dans le livre d'Aragon. Il appartient aux images de dire la noirceur des temps et d'en revenir à A.B. : André Breton par qui, dans ce nouveau roman de la création aragonienne, tout a commencé. Alors que Je n'ai jamais appris à écrire ou Les incipit est un livre tout en B, W ou le souvenir d'enfance est un livre tout en V. Perec y explore deux " déportations " : celle des siens dans la fable olympique, la sienne propre, enfant, " déporté " à Villard de Lens pendant l'Occupation. Sur l'île règne un " sport" inspiré de celui que David Rousset a analysé dans L'Univers concentrationnaire, à Villard la " vie sans repère " qui a tant frappé le jeune Perec à la lecture du livre de L'Espèce humaine de Robert Antelme. Mais Perec fait disparaître le nom d'Antelme qui n'apparaît que dans les avant-textes de l'oeuvre. C'est autour d'un autre " pauvre et précieux secret " que se construit Dora Bruder : c'est la fugue qui relie Dora et le jeune Patrick, elle encore qui détache, en partie, l'histoire de Dora de celle des siens. W relie deux " déportations ", Dora Bruder délie deux disparitions. Chacun des livres retenus dans ce parcours relie, à sa manière propre, histoire de soi et histoire des siens. Mais des Mots à Un pedigree s'esquisse peut-être aussi un dénouement, une déliaison de l'intime et du collectif.

11/2012

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Critique littéraire

Journal. Mémoires de la vie littéraire Tome 3, 1887-1896

Le 16 juillet 1896, à Champrosay, chez ses amis Daudet, Edmond de Goncourt, âgé de soixante-quatorze ans, succombe à une congestion pulmonaire. Douze jours plus tard, il avait évoqué dans son Journal son dernier dîner avec Robert de Montesquiou, le chef des odeurs suaves, l'ami de Mallarmé, de Verlaine, de Gallé, de Proust. Selon les termes de son testament, les cahiers manuscrits de ses Mémoires de la vie littéraire devaient être scellés pour vingt ans, puis déposés à la Bibliothèque nationale pour être "consultés et livrés à l'impression". Pourquoi cette prudence ? Edmond n'avait-il pas lui-même tiré de son Journal neuf volumes d'extraits, publiés de 1887 à 1896 ? Des extraits soigneusement triés, car "dans un Journal comme celui que je publie, la vérité absolue sur les hommes et les femmes rencontrés le long de mon existence, se compose d'une vérité agréable - dont on veut bien ; mais presque toujours tempérée par une vérité désagréable - dont on ne veut absolument pas". C'est la crainte de cette vérité désagréable qui poussa l'Académie des Goncourt - malgré de nombreuses protestations - à demander à différents ministres l'interdiction de communiquer le manuscrit du Journal jusqu'à une date récente, et ce n'est qu'en 1956 que fut publié le texte intégral, à l'exception de "quelques précisions, suppressions imposées par les nécessités légales", que nous avons pu rétablir dans la présente édition. Plus d'un siècle après la mort d'Edmond, certains portraits que nous livrent les Goncourt des hommes politiques de leur temps, certains jugements portés sur les moeurs de leur siècle gardent leur pouvoir de provocation, voire de scandale.

02/2014

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Beaux arts

Emile André. Art nouveau et modernités

A l’aube du siècle naissant, la Lorraine constitue le coeur battant de l’Art nouveau. Connue sous le nom d’Ecole de Nancy, « l’Alliance provinciale des industries d’art » regroupe des architectes, des industriels d’art et des artistes décorateurs comme Emile Gallé, Victor Prouvé, Louis Majorelle, Antonin Daum ou encore Eugène Vallin… A leurs côtés, Emile André (1871-1933) est peut-être l’un des artistes de cette école dont la renommée est aujourd’hui la plus discrète : certaines de ses réalisations comptent pourtant parmi les oeuvres fondatrices de l’architecture Art nouveau. Après des études à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, Emile André entreprend de nombreux voyages qui le conduisent jusqu’en Perse : ils sont à l’origine de sa passion pour l’archéologie et la culture musulmane. En 1900, il s’installe à Nancy en tant qu’architecte. Il y construit des villas luxueuses et excelle dans la création de pièces de mobilier, participant ainsi à la quête d’un art total. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, l’architecte se tourne vers le régionalisme, courant majeur de la modernité de la première moitié du XXe siècle. Sa contribution aux travaux de la reconstruction des villages lorrains permet de mettre en pratique les réflexions menées sur l’architecture produite en série. L'ouvrage Emile André, art nouveau et modernités rassemble pour la première fois de nombreux documents, parmi lesquels les magnifiques carnets de voyages. Il retrace la vie et l’oeuvre de cet architecte et artiste qui a su traverser le siècle en interrogeant avec courage les évolutions de son métier.

10/2011

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Ecrits sur l'art

Les mots du regard. Promenades en art (1974-2015...)

Dans les labyrinthes qui conduisent du chaos à l'éternité, un long fleuve coule vers un rêve infini que l'on nomme la création. Créer, c'est regarder le miroir du temps et oser y inscrire un reflet. Les Mots du regard, ce sont des promenades en art - ces heures où le critique ose entendre une parole, accompagne une intimité visible par l'écriture et tente d'étreindre certains moments qu'il ne pourra jamais complètement embrasser. TABLE DES MATIERES Avant-propos : Hommage liminaire - Fernand Leduc (1916-2014). 1. PAROLES : Vladimir Velickovic ; Valerio Adami ; Sebastián ; Miljenko Horvat ; Lorraine Palardy. 2. REGARDS : Pierre Gauvreau ; Sean Rudman ; Paul Cloutier ; Françoise Galle ; Le corps humain ou Le tombeau des dieux ; La sensibilité fragmentée de Xylon-Québec ; La gravure est-elle mémoire des songes ? ; Deux : un doux vertige d'espérance ; Montréal Est au/at the Centre ; Les ensorcellements de l'ordinateur ; Grande fête graphique à l'UQAM ; Reflets ou visions partielles de l'Art au XXe siècle ; L'art populaire au Canada ; La caricature anglaise de 1620 à nos jours ; Mémoire du temps... ; Joyaux des collections particulières de Québec ; Fragments de vie - Ouvres choisies ; Aux arts déco ; Art africain ; Le siège a-t-il une âme ? ; L'Homme au repos ; figure sublime de l'interrogation ; Nouvelles perspectives - Identités interculturelles. 3. PROMENADES EN ART : Documenta 6 ; La Villa Arson à Nice, Centre national d'art contemporain ; Genève : de l'Islam au postmodernisme ; Imaginaires mexicains ; Le monde selon Graff ; Les textures éternelles de la mort ; Artisan ou artiste ? ; Le corps s'écrit-il ? ; Les splendeurs de l'estampe japonaise ; L'Estampe japonaise ; L'érotisme, fut-il japonais...

10/2022

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Pédagogie

Mettre l'expérience en mots. Les savoirs narratifs

Depuis les années 1990, une démarche dite "clinique-dialogique" (Jean Piaget - Edgar Morin) est apparue et s'est développée en Sciences de l'éducation, notamment à l'université de Nantes. Au fil des enseignements, recherches et travaux de thèse, et malgré leur marginalité, ces orientations se sont avérées productrices de savoirs à partir de la mise en mots de l'expérience. Contribuant à constituer ce que Roland Gori appelle "savoirs narratifs", elles ont peu à peu montré leur intérêt dans différents domaines, allant des situations ordinaires d'apprentissage tout au long de la vie, aux parcours événementiels accidentes voire traumatiques. Après avoir posé la problématique générale, nous évoquerons ici cinq grandes lignées des chantiers, tant internationaux (Brésil, Pologne, Maroc, Angleterre) qu'interdisciplinaires (de la scolarité à la formation tout au long de la vie ; en santé ; en situations extrêmes ; jusqu'au bout de la vie ; mémoire et transmission), croisant leurs avancées aux réflexions et travaux de spécialistes du domaine. Cet ouvrage s'adresse ainsi à tout chercheur en Sciences humaines, comme à tout professionnel des "métiers de l'humain" (Mireille Cifali), soucieux de qualité réflexive et de qualité de vie. Avec les contributions de : Roland Gori et Carole Baeza, Manuela Braud, Hervé Breton, Loïc Chalmel, Corinne Chaput-Le Bars, Henrique De Castro, Zineb El Manssouri, Nadine Esnault, Patricia Ferreira Karla, Caroline Gallé-Gaudin, Nathalie Garric, Emilie Ghyssens-Marandas, Luciane Goldberg, François Goupy, Bruno Hubert, Martine Janner-Raimondi, Miguel Jean, Raphaëlle Lavenant, Christian Leray, Charlie Mansfield, Mohammed Melyani, Grégory Munoz, Frédéric Pugnière-Saavedra, Michel Rival, Jean-Yves Robin, Sonia Rodriguez, Aneta Slowik, Yann Strauss, Sueleide Suassuna, Emmanuel Sylvestre, Leônia Teixeira, Sandra Vasconcelos, Simon Zingaretti.

08/2019

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Jardinage

Terrasses. Un art de vivre en plein ciel

Cultiver son jardin dans le ciel de Paris ? Se baigner dans sa piscine en terrasse au cœur de la ville ? Dîner dans l'ombre des camélias à un battement d'ailes de Saint-Germain-des-Prés ? Ce rêve est pour certains une réalité quotidienne. Ces jardins cachés, ces salons de verdure, on les devine de la rue en apercevant sur le toit d'un immeuble le feuillage d'un érable ou l'éclatante floraison d'un rosier soustrait à sa campagne. Alexandra d'Arnoux et Bruno de Laubadère nous offrent le privilège d'entrer à leur suite dans ces appartements que prolongent de surprenantes coursives fleuries de glycines ou qui s'ouvrent par un escalier dérobé sur le vaste espace d'un toit transformé en potager. Souvent confiées à des paysagistes de renom, ces terrasses parmi les plus belles témoignent aussi d'une vraie capacité de métamorphose, qu'elles soient conçues selon l'esprit d'une déambulation à l'italienne ou offertes au génie d'un grand créateur. Sur de superbes photographies de Deidi von Schaewen, c'est un visage inconnu de la capitale qu'il nous est donné d'admirer. Les unes ressemblent à des ateliers d'artistes à ciel ouvert, les autres réservent de vastes espaces propices à la méditation, toutes offrent des points de vue étonnants sur la capitale. Chacun a pu découvrir un Paris différent lors des spectaculaires visites e la Tour Eiffel, de l'Arche de la Défense du Centre Pompidou, rien qui puisse cependant se comparer aux escales poétiques qu'offrent ces secrètes terrasses où la ville se met autrement en scène. Elles appartiennent à des personnalités connues telles que Christian Duc, Andrée Putman, Jean-Pierre Raynaud, Yves de la Tour d'Auvergne ou Maurice Rheims, elles sont confiées à des paysagistes renommés : Alain-Charles, Robert Bazelaire, Louis Benech, Pascal Cribier, Camille Muller, Russel Page, Olivia Putman, Alain Richert, Christiane Rivault, elles illustrent chacune à sa manière la fantaisie et l'ingéniosité qui permettent de hisser au sommet d'un toit l'arbre dont on disputera les fruits aux oiseaux, ou d'installer dans un coin d'ombre une jungle paisible où rien ne trouble le repos. Alexandra d'Arnoux et Bruno de Laubadère nous avaient ouvert dans un précédent livre les jardins secrets de Paris. Avec Deidi von Schaewen, ils nous convient ici à un véritable voyage dans l'étonnant monde suspendu des terrasses, les unes jouant les ponts de navires, les autres abritant une cabane dans leur nacelle, toutes protégeant jalousement leurs charmes.

05/2005

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Apocryphes

La Didachè ou l'enseignement des douze Apôtres. Suivi de l'Epître de Barnabé, livre apocryphe du nouveau Testament décrivant la vie de Jésus de Nazareth

La Didachè est un petit livre qui fut écrit en langue grecque, sans doute en Syrie, vers la fin du premier siècle ou au début du deuxième siècle de notre ère. Le terme Didachè, ou Didakhè, signifie Enseignement, ou Doctrine. La Didachè ou Didakè (traduit en français Enseignement des douze Apôtres ou Doctrine des Apôtres) est un document du christianisme primitif, écrit vers la fin du Ier siècle ou au début du IIe siècle, ce qui en fait l'un des plus anciens témoignages écrits. Le manuscrit retrouvé est intitulé "Doctrine du Seigneur transmise aux nations par les douze apôtres" . L'Epître de Barnabé est une oeuvre chrétienne composée entre la fin du ier siècle et le début du iie siècle. Composée de 21 chapitres, elle est écrite en langue grecque. Dans le Codex Sinaiticus (ive siècle), elle figure immédiatement après le Nouveau Testament et avant le Pasteur d'Hermas. Cette épître est attribuée par Clément d'Alexandrie (Stromates, II, 31, 2 ; II, 35, 5 ; etc.) au compagnon de Paul, Barnabé, qui est mentionné dans les Actes des Apôtres ; et Origène l'appelle l'épître catholique de Barnabé (Contre Celse I, 63). Le Codex Alexandrinus aussi l'attribue à Barnabé, sans spécifier s'il s'agit de l'apôtre ou d'un autre Barnabé. Mais depuis le xviie siècle prédomine chez les savants l'opinion que, pour des raisons du contenu et de la chronologie, l'auteur n'est pas le Barnabé des Actes des Apôtres. Le verset 16, 4 de l'épître, qui déclare : "par suite de la guerre, le Temple fut détruit par leurs ennemis, et maintenant les serviteurs de ces ennemis le rebâtiront" , donne lieu à la conviction que l'oeuvre fut écrite après la destruction du Temple de Jérusalem en 70, et avant la révolte de Bar Kochba en 132, dont l'épître ne fait pas état. Cette épître constitue l'un des premiers traités de polémique antijuive. On distingue deux parties dans l'épître. Selon la première partie (chapitres 1-17), les prophéties, que les Juifs n'ont jamais comprises, ont annoncé Jésus le Messie, son oeuvre salvatrice et sa crucifixion. Les prescriptions relatives au jour de jeûne, au bouc émissaire et au sacrifice de la vache rousse pour la purification des péchés étaient des prophéties de la Passion du Sauveur. La circoncision demandée par le Seigneur est celle du coeur, pas celle de la chair. Les normes alimentaires n'ont qu'une signification morale.

07/2022

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Policiers

Les condors de Montfaucon . Ou Lili dans le noir

Fine lame. Ogre. Maniaque. Disparitions. Nymphomane méduse. Caniches servis en civets. Snuff-movies. Sectes. Industrie du sexe virtuel. Culte du sang. Reptiles. Trafics d'organes. Mort de la fiction. Cinémas fantômes. Armes lourdes. Drogues de substitution. Combats clandestins de chiens. Mort spectacle. Ados olvidados. Bolides métallisés, vitrés de noir. Squats. Fantômes. Et un méchant, patibulaire, que l'on n'est pas prêt d'oublier... Mais si le mal était pour tout le monde... Virus informatiques. Intérêts immobiliers. Règlements de comptes politiques. Mafias étrangères. Laboratoires occultes. Contrats. Paranoïa. Perditions dans le Grand Néant. Chutes dans la spirale du temps. Ténèbres. Folie organisée ? L'homme est un outil, comme un autre. Il sert à accroître le rendement. Il entend vivre toujours mieux. C'est le décor, en filigrane, sous fond de rap, de techno, de tags, d'agitation, de vacarme, et de mouvement perpétuel, des Condors de Montfaucon, sous-titré Lili dans le noir. Une jeune femme enquête sur la mort de son ami, que l'enquête judiciaire n'a pu ou n'a pas voulu éclaircir. Lili, la rousse, venue de l'Est, est la lumière douce des Condors de Montfaucon. Elle traverse, après Marianne Lamour vingt ans plus tôt, un nouveau paysage où le " commerce de la mort " profite à ceux qui ont intérêt à le faire durer. Après le glacial Maryan Lamour dans le béton, à la construction hélicoïdale, et dichotomique, dessinant un premier portrait de femme au trait précis, Alexandre Mathis, avec Les Condors de Montfaucon, force la noirceur autour de Lili. Si l'amour vit toujours, le rêve est mort, en l'absence du regard de l'autre. L'auteur plonge le lecteur dans un monde cruel et crépusculaire, à travers un récit une nouvelle fois éclaté, brossant une peinture incroyablement actuelle, située sous le signe pictural du roman populaire. Mondes souterrains, parallèles surgissent en plein soleil estival, dans un Paris méconnu, défiguré, peuplé de terrains en friche, devenus de véritables champs de bataille, brûlés par le soleil. Ruines du passé, où la vie disparue est toujours là, pour qui sait ouvrir les yeux. Une exploration détaillée de Paris, sous l'égide des oiseaux, et des reflets de la lumière, où les genres se mélangent, avec les couleurs. Un voyage au cœur de l'humain et de l'étrange, à travers le temps... où la mort omniprésente (programmée ? soigneusement cachée de tous) plane, à l'abri des regards, avec, au bout de la nuit, les spectres des gibets de Montfaucon, apparemment toujours là.

11/2004

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Critique littéraire

Oeuvres. Tome 3, Fragments, Edition bilingue français-grec ancien

L'édition complète des Ouvres de Favorinos d'Arles dans la collection Budé, prévue en trois volumes, s'enrichit d'un deuxième volume, qui recueille tous les fragments ou témoignages connus relatifs à cet auteur. Rappelons que Favorinos est né à Arles et qu'il a fait très tôt le choix de s'exprimer en grec plutôt qu'en latin (c'est aussi le cas, très rare, de Marc Aurèle et d'Elien) et qu'il a été en relation avec ceux qui comptaient dans le monde intellectuel de l'époque (Plutarque, Dion Chrysostome, Aulu Gelle ou Lucien). Néanmoins, de son ouvre, il ne nous est virtuellement rien parvenu : deux discours conservés dans la collection de Dion (publiés au vol. I de cette édition), une Consolatio à l'occasion de son exil, retrouvée sur un papyrus au XXe siècle (ce texte, le " Sur son exil " sera publié au vol. II). Dans ce volume, sont rassemblés tous les textes où apparaît le nom de Favorinos, sans faire de distinction entre testimonium ou fragmentum. On aboutit ainsi à un ensemble de 163 fragments. Ils sont classés, à leur tour, en deux ensembles : fragments assignables à un ouvrage déterminé (96 fragments) ; fragments non assignables (67 fragments). On reconstitue ainsi, avec plus ou moins de précision, vingt-et-un ouvrages, où l'on reconnaît sans peine la plupart des sujets abordés par les sophistes de la seconde sophistique. Tous ces fragments sont accompagnés non seulement d'une traduction, mais aussi d'un riche commentaire. Pour tous les titres d'ouvrages, on trouvera une notice générale, qui s'efforce de replacer le texte dans le contexte de la création intellectuelle du IIe siècle, et confirme la place de Favorinos dans ce vaste mouvement littéraire et philosophique.

06/2010

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Critique littéraire

Lettres à Lucilius. Tome 4, Livres 14 à 18, Edition bilingue français-latin

A ceux qui ont pratiqué les autres écrits de Sénèque les Lettres à Lucilius n'offriront guère autre chose, pour le fond, que les traités sur la consolation, la brièveté de la vie, la colère, la clémence, la fermeté du sage, la tranquillité de l'âme, les bienfaits. Mais comme elles sont une conversation, poursuivie au jour le jour, avec un ami, elles ont souvent quelque chose de plus intime, bien que l'auteur s'adresse plus d'une fois, par-delà l'ami, au public et à la postérité. Comme elles furent écrites vers la fin de sa vie par un homme qui avait connu de bonne heure les succès mondains, les succès littéraires et les honneurs, puis l'exil, - ensuite les honneurs encore, la cour, l'opulence, le pouvoir, enfin la disgrâce et qu'elles allaient à un fonctionnaire distingué qui, lui-même, avait déjà une grande expérience des hommes et demeurait en contact avec eux, elles fourmillent d'observations morales et d'enseignements qui n'ont pas vieilli, en particulier sur la vraie manière d'envisager les vexations subies, la retraite, la pauvreté, la maladie, la mort. Comme d'ailleurs elles furent lues et méditées par les païens du temps de Quintilien, de Juvénal et de Tacite, qui en aimaient le style sentencieux et même les pointes, par les chrétiens qu'elles édifiaient et charmaient, puis par les nobles esprits du Moyen Age, par les humanistes de la Renaissance, puis par ceux du grand siècle et du XVIIIe, elles arrivent à nous du fond de la nuit des temps imprégnées de ferveur spirituelle, et l'intérêt qu'elles présentent pour nous n'en est que plus certain. 124 lettres nous sont parvenues, mais il y en eut davantage. Nous donnons à la fin de notre dernier volume les fragments qu'Aulu-Gelle nous a conservés.

01/1999

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Critique littéraire

Lettres à Lucilius. Tome 2, Livres 5 à 7, Edition bilingue français-latin

A ceux qui ont pratiqué les autres écrits de Sénèque les Lettres à Lucilius n'offriront guère autre chose, pour le fond, que les traités sur la consolation, la brièveté de la vie, la colère, la clémence, la fermeté du sage, la tranquillité de l'âme, les bienfaits. Mais comme elles sont une conversation, poursuivie au jour le jour, avec un ami, elles ont souvent quelque chose de plus intime, bien que l'auteur s'adresse plus d'une fois, par-delà l'ami, au public et à la postérité. Comme elles furent écrites vers la fin de sa vie par un homme qui avait connu de bonne heure les succès mondains, les succès littéraires et les honneurs, puis l'exil, - ensuite les honneurs encore, la cour, l'opulence, le pouvoir, enfin la disgrâce et qu'elles allaient à un fonctionnaire distingué qui, lui-même, avait déjà une grande expérience des hommes et demeurait en contact avec eux, elles fourmillent d'observations morales et d'enseignements qui n'ont pas vieilli, en particulier sur la vraie manière d'envisager les vexations subies, la retraite, la pauvreté, la maladie, la mort. Comme d'ailleurs elles furent lues et méditées par les païens du temps de Quintilien, de Juvénal et de Tacite, qui en aimaient le style sentencieux et même les pointes, par les chrétiens qu'elles édifiaient et charmaient, puis par les nobles esprits du Moyen Age, par les humanistes de la Renaissance, puis par ceux du grand siècle et du XVIIIe, elles arrivent à nous du fond de la nuit des temps imprégnées de ferveur spirituelle, et l'intérêt qu'elles présentent pour nous n'en est que plus certain. 124 lettres nous sont parvenues, mais il y en eut davantage. Nous donnons à la fin de notre dernier volume les fragments qu'Aulu-Gelle nous a conservés.

01/1969

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Verre, dinanderie, céramique

Dictionnaire des maîtres verriers. Marques et signatures de l'Art nouveau à l'Art déco

Cet ouvrage, à visée encyclopédique, se présente sous la forme d'un dictionnaire des artistes verriers et des manufactures, de l'Art nouveau à l'Art déco. Chaque entrée du dictionnaire propose la biographie d'un artiste verrier ou l'histoire d'une verrerie, et reproduit de façon exhaustive les marques et signatures utilisées, classées par période. Une sélection d'oeuvres, pour chaque chapitre, apporte un éclairage sur l'art, les techniques et la production des artistes et des verreries. Pour la première fois, un ouvrage recense de manière quasi exhaustive toutes les marques employées dans la verrerie dans la période de l'Art nouveau à l'Art déco. De ce recensement patiemment élaboré, on peut tirer des observations significatives : par exemple, l'immense diversité des signatures d'un Emile Gallé, soucieux de renouveler constamment la signature apposée sur ses modèles, est un nouvel indice de la créativité de cet artiste. L'ambition de ce livre est d'offrir un répertoire complet de toutes les signatures existantes des maîtres verriers et des manufactures verrières de l'Art nouveau à l'Art déco. La recherche est possible par les entrées du dictionnaire, mais aussi par un index : grâce à une transcription minutieuse des marques et des signatures, le lecteur peut immédiatement identifier une marque et l'assimiler aisément à un verrier, à une manufacture et à une période. Avec 115 artistes et verreries recensés, 2 000 signatures et marques et près de 1 000 reproductions d'oeuvres, ce dictionnaire apporte un éclairage original et nouveau sur l'histoire de la verrerie à cette époque. L'ouvrage de Philippe Olland raconte, à travers l'histoire des manufactures et les parcours individuels des artistes, toute l'histoire de la création verrière, les courants, les décors et les techniques de fabrication, dans une période incroyablement féconde.

07/2023

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Littérature française

Un long voyage ou l'empreinte d'une vie Tome 21 : Retour au bercail

UN LONG VOYAGE ou L'empreinte d'une vie est le parcours d'un homme, Louis Bienvenu, qui naît avec le siècle (le 20e) et meurt avec lui. Cet homme n'a jamais attiré l'attention publique sur lui, ni réalisé aucun exploit susceptible de lui valoir la manchette des journaux. Et pourtant ce voyage, tant vers les autres qu'au bout de lui-même, est plus long et plus riche que celui accompli par la plupart de ses contemporains. La soif de ressentir et de comprendre, l'élan vers la poésie et la beauté sous toutes ses formes, et la quête de l'Amour avec un grand A, le filial d'abord, puis celui de l'autre sexe, en sont les fils conducteurs. Les six femmes qu'il a aimées, à commencer par Germaine, sa mère, ponctuent justement les six Epoques chronologiques de cette vaste fresque. Louis a réalisé son rêve : réunir Nadine et Armel à Saint-Valat, un village proche du chef-lieu, dans une vieille maison à peine entrevue trois ans auparavant. Au prix d'un gros mensonge à Henriette, à qui on a fait croire qu'Armel serait à la garde de Germaine. Armel, sept ans, que Mme Rousset, son autre grand-mère de Dompierre, a tenu à rendre à ses parents : elle ne peut rien en faire et, décalcifié, il souffre d'une jambe depuis des mois. Louis s'est enfin décidé, il va le reprendre en main. Sa position de guide-courrier novice affermie par son second tour d'Espagne, et dernier de l'année 1949, Louis les rejoint. Douceur des retrouvailles ! Enthousiasme au récit de ses prouesses espagnoles ! Dès le lendemain, c'est la gymnastique matinale, que Louis force son fils à exécuter avec lui. Effet immédiat : pleurs en début de séance, rires à la fin. A midi, Armel mange sa viande avec entrain, mais refuse les pommes de terre. Inflexibilité de Louis : il les mangera toutes jusqu'à la dernière ! On lui explique les bienfaits d'une nourriture variée. Les jours, les semaines, passent, trop paisibles, dans ce village retiré. A l'école communale, Armel ânonne toujours en lecture, et fait en dictée des fautes d'orthographe plus grosses que lui, un comble pour le fils d'un orfèvre des mots ; Yvette, la soeur de Nadine, amène son fils cadet, Jeannot, presque dix ans, pour le confier à un orphelinat religieux où il va recevoir une éducation à la hauteur ; Henriette, de retour d'Amérique, verse enfin une pension pour son fils : cinq mille francs par mois et une bouffée d'oxygène pour Louis, qui voit son trésor de guerre, accumulé durant l'été, fondre comme neige au soleil...

03/2020