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Guérilla

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Actualité et médias

Une ménagerie était attelée au carosse du Bicentenaire

Il y a maintenant deux ans, la République commémorait solennellement et copieusement l'évènement historique auquel elle doit son existence. Malgré quelques dissonances les choses apparemment se présentent bien. Le 14 juillet 1989, le monde étonné assiste à un défilé où les couleurs des civilisations se mêlent dans un ballet étrange et futuriste. Puis tout recommence comme avant. Mais en dépit de son inflation, ce Bicentenaire ne fut pas convaincant. Jean-Jacques Lubrina, qui en fut un des artisans, nous explique pourquoi. En nous montrant de l'intérieur les rouages de cette machine molle et pourtant agitée, il décrit le microcosme d'une comédie humaine où les Droits de l'Homme en dépit des recommandations du Premier Ministre ne résistent guère à la technocratie culturelle. C'est alors à une véritable guérilla balzacienne que nous assistons dans un décor qui n'a rien à envier à celui de Versailles. Français encore un effort ! Un an de Bicentenaire de plus et vous deveniez tous royalistes ! Pâtissier, pompier, concierge, socialiste, professeur de philosophie, Jean-Jacques Lubrina a réussi à vivre pendant quarante huit ans sans croire à la sécurité de l'emploi. Il a participé au Bicentenaire en tant que conseiller du Président Edgar Faure et chargé de mission pour les Droits de l'Homme. Je crois au talent de Jean-Jacques Lubrina. Il sait prendre de la distance avec les expériences de sa vie, qui sont déjà par elles-mêmes exceptionnelles et bizarres ; il les raconte et les regarde avec humour ; il a souvent des trouvailles que je lui envie. Vladimir Jankelevitch (juin 1983)

06/1991

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Beaux arts

Pornologie vs capitalisme. Le groupe de happening Zero Jigen, Japon 1960-1972

Zero Jigen (dimension zéro), le plus important groupe de happening du courant antiart, opéra de manière intensive de 1960 à 1972 à Tôkyô et dans tout le Japon, au moyen de rituels provocateurs, les gishiki. Sa guérilla contre-culturelle "arterroriste" consistait en une praxis de l'obscénité dans l'espace public d'un pays en surcroissance qui déniait ses réalités sociétales (violente crise politique, pollutions, guerre du Viêt Nam). Malgré cette intensité créative (300 happenings), Zero Jigen, contemporain du butô de Hijikata Tatsumi et de Gutaï, fut méprisé par la critique au Japon et demeure inconnu ailleurs. Occultation durable confirmant la validité de ses actions improductives reniant formes esthétiques, castes artistiques et parasitant la construction de l'image moderniste du capitalisme japonais. Le Refus de Zero Jigen est une pornologie subversive passant par "le corps" qui, à la différence de nos conceptions, est désindividualisé, dépotentialisé, désublimé et radicalement utopique. Basée sur des sources japonaises, cette monographie, la première dans une langue occidentale sur Zero Jigen, donne accès à un contexte historique bousculant les stéréotypes d'harmonie sociale de sérénité esthétique trop souvent attachés à l'objet Japon. "Bibliothèque art action pensée" est construite sur la mémoire de l'actionnisme viennois et plus particulièrement sur celle d'Otto Muehl. Elle donne la parole à ceux qui osent le pari de la concurrence avec l'ordre établi, avec les valeurs saisies dans la tenaille "églises/état". La collection publie les essais vécus et "hétérotopiques", rassemble les arts liés à l'action, au vécu – dérangeant, vital, sexuel, politique…

12/2013

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Science-fiction

L'effroyable secret d'Abraham Lincoln. Aventures fantastiques

Le livre que vous tenez en main revisite un genre oublié : le roman populaire qui fit flores au XIXe siècle avec Eugène Sue ou Fenimore Cooper. Il est parsemé, comme il se doit, de grands moments d'aventure dans des terres lointaines, de fantastique, voire d'horreur, pour nous conter les tribulations au Mexique du soldat confédéré Charles Hopkins, à l'issue de la guerre de Sécession, en avril 1865. Charles est né au Texas, le 22 avril 1837, un an jour pour jour après la victoire de San Jacinto où Sam Houston défit les troupes du général Santa Anna, le boucher de Fort Alamo. Il nous raconte sa participation à l'expédition française au Mexique dans le cadre de la contre-guérilla du colonel Dupin. Puis il poursuit son récit en ne nous cachant rien de ses aventures hoffrnannesques - car comment se fait-il que Davy Crockett et Jim Bowie soient encore de ce monde ?... Que verte soit la couleur du sang qui coule dans les veine de l'armée de Juarez assiégeant Camerone ?...Que l'assassin (présumé ?) d'Abraham Lincoln ait escamoté le cadavre du grand homme et l'ait enseveli les profondeurs d'une pyramide aztèque ? Charles, enfin, nous révèle en quelles circonstances il a mis la main (ce n'est pas peu dire) sur le trésor de Maximilien de Habsbourg que Napoléon III avait hissé sur le trône avant de l'abandonner à son destin tragique. Mais place aux aventures de notre héros dans ce beau pays malheureusement meurtri par des luttes incessantes et des exactions sans nombre.

10/2017

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Histoire de France

La Résistance en Suisse normande. Le maquis de Saint-Clair (1940-1944)

A la fin de janvier 1944, un très jeune lieutenant des services spéciaux britanniques, le Special Operations Executive (SOE), Jean Renaud-Dandicolle, natif de Bordeaux, et, quelques jours plus tard, un opérateurradio, le lieutenant Maurice Larcher, originaire de l'île Maurice, sont parachutés, de nuit, au-dessus de la France occupée. Leur mission s'annonce difficile mais cruciale. Il leur faut armer les groupes de résistance aux confins du Calvados, de l'Orne, de la Manche et de la Mayenne, et les préparer à entrer en action contre l'ennemi, dès les premières heures du Débarquement. Aucun des deux ne connaît la date et le lieu du Jour J. Inlassablement, ils parcourent la Suisse normande, le Bocage virois, le centre Manche et le nord Mayenne et procurent à tous les chefs de secteur, par de nombreux parachutages, des armes en abondance. Opérations dangereuses et épuisantes, mais ô combien exaltantes pour tous ceux qui répondent présents sur le terrain. Simultanément aux premiers assauts alliés sur les côtes normandes, le capitaine Jean et ses compagnons d'armes du maquis de Saint-Clair s'efforcent, courageusement, de réaliser les plans prévus par le haut commandement allié. Bravant un danger omniprésent, les résistants organisent la guérilla, désignent les cibles à l'aviation alliée, cachent les aviateurs abattus, font passer les lignes aux agents de renseignements et aux parachutistes britanniques tombés trop loin de leur objectif. Mais la densité des troupes allemandes s'accroît, de plus en plus forte. Dès lors, la catastrophe pressentie devient inévitable.

07/2012

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Renaissance

Toujours à galerne le soleil se couche

Paris, puis Bretagne de fin 1588 à 1598. 8e et dernière Guerre de Religion. Trois jeunes gens (deux garçons et une fille), logés au Collège de Léon, font leurs études au Collège de Boncourt. Pour apprendre le français et faire leurs humanités. Un des jeunes hommes est un sieur (un noble sans fief car cadet - en Bretagne, les fiefs sont indivisibles et réservés aux seuls aînés) ; c'est un fervent catholique qui embrassera bientôt la cause de la sécession bretonne voulue par le duc de Mercoeur. Le second est le fils d'un marchand de crées de Morlaix, dont la mère est Cornouaillaise de Grande-Bretagne, de confession presbytérienne (protestante non anglicane). Son père et lui-même sont donc soupçonnés de sympathie huguenote. La jeune fille est une véritable pennhêrez (dame détentrice d'un fief), issue d'une noble lignée dont l'origine mystérieuse se perd dans la nuit des temps. Suite à l'assassinat du Duc de Guise à Blois en décembre 1588, la 8e et dernière Guerre de Religion éclate. Nos héros, fuyant la dictature dure alors instaurée à Paris par la Ligue et les fanatiques " Docteurs Noirs de la Sorbonne " pour la Bretagne, vont se trouver embarqués dans cette guerre, la seule guerre de religion ayant eu lieu dans cette province, guerre de religion, politique et sociale, guerre civile, guerre nationale et internationale avec les interventions de l'Espagne et de l'Angleterre. Guerre de guérilla enfin marquée par des atrocités sans nom. Nos héros vont se retrouver pris dans cette tempête. Amour, destin, tragédie, mort.

05/2021

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Critique littéraire

Dominique de Roux. Le provocateur (1935-1977)

"Le premier devoir pour un écrivain dans un monde en mutation, c'est la provocation. La provocation, c'est la remise en marche. " Homme de tous les extrêmes, Dominique de Roux reste, vingt-huit ans après sa disparition, l'un des acteurs les plus subversifs et aventureux de la littérature contemporaine. Romancier, pamphlétaire, journaliste, éditeur et directeur de revues, il a suivi de front, en quarante ans de vie, des itinéraires multiples, mêlant engagements publics et activités occultes au nom d'un seul combat: la défense du " parti de l'être " contre celui du " néant ", de l'" esprit vivant " contre la "lettre morte". Créateur en 1961 des Cahiers de l'Herne, il milite pour la reconnaissance d'auteurs proscrits ou ignorés, tels Céline, Ezra Pound ou Ungaretti, et contribue à révéler pleinement Jorge Luis Borges, Henri Michaux, Pierre Jean Jouve et Witold Gombrowicz. Hanté par le déclin de l'Occident et en quête d'un nouvel âge d'or, il se lance, au nom de l'" Internationale gaulliste", dans une aventure politique qui le conduit à s'impliquer dans la révolution portugaise de 1974 et dans la guérilla angolaise, aux côtés de Jonas Savimbi. En s'appuyant sur quantité de documents inédits, notamment les journaux intimes et plus d'un millier de lettres adressées par Dominique de Roux aux femmes qui ont compté dans sa vie, Jean-Luc Barré révèle un écrivain majeur, un témoin singulier de son époque, dont les intuitions trouvent aujourd'hui une surprenante actualité.

03/2005

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Critique littéraire

Laboratoire de catastrophe générale. Journal métaphysique et polémique 2000-2001

" Le post-humain de ce début de XXIe siècle est donc un simple animal doué de raison. Il est le sursinge capable très bientôt d'interconnecter les cellules de son cerveau avec des machines logiques à hautes performances. Bref un chimpanzé jouant avec une machine à écrire. Autant dire que ses probabilités de produire ne serait-ce qu'une ligne de Shakespeare, ou de Baudelaire, résistent à tous les ordres de grandeur. Car avant de produire le post-humain, encore faudrait-il savoir former un homme. Certes, l'humanité est foutue, elle a le choix entre des cultures sans sociétés - donc sans (bio)politique - et des nations sans cultures (donc sans métaphysique) ; entre des individus aux solitudes inutiles, massifiées, et des communautés aux droits et aux rituels absurdes ; entre l'intensification des pouvoirs de surveillance cyberphotonique et de contrôle génétique de la Machine et le retour aux "âges d'or" proto-industriels ; entre le vidéodrome totalitaire et l'émeute hyper-spectaculaire ; entre le simulacre et le néant. Mais ce que le Centre de Commandement métalocal et hyper-corporatif entreprend désormais, c'est l'extension du contrôle dans le théâtre cellulaire et biotopique interne des individus, désormais nœuds coextensifs du réseau des nano-machines, vecteurs fissiles de la communication publicitaire totalisée, micronisée, cybernétique et iconique. Aussi l'individu en quête de liberté créatrice ne pourra faire l'économie d'une méthode de survie de la conscience conçue comme accélérateur de particules, et comme technique d'espionnage biopolitique : évasion, invasion, illusion, simulacre, contre-mesures, localisation, globalisation, virus, anti-virus. Guérilla métacritique. "

10/2001

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Actualité et médias

Va où l'humanité te porte. Un médecin dans la guerre

" Septembre 2012. Dans ma voiture pour me rendre à la polyclinique de Nancy où j'exerce, je tourne le bouton de l'autoradio et je n'imagine pas que ce geste va changer ma vie. Sur France Culture, un médecin franco-syrien raconte avec émotion les bombardements, les combats de rue, la guérilla entre les différentes factions et les tortures exercées par le régime de Bachar el-Assad sur les civils syriens et les professionnels de santé. Je ressens au fond de ma chair chacun de ses mots et j'entends son appel à l'aide. J'ai été médecin militaire sur des zones de combat. Aller soigner là-bas s'impose comme une évidence. Soigner mais aussi témoigner, dénoncer ce qui me révolte : voilà ce qui me porte depuis toujours. C'est surtout une manière de dire non à l'indifférence, à la cécité ambiante devant le malheur des autres, à l'inertie face à la tragédie. Seule l'action vaut engagement, même si cela s'accompagne d'une prise de risque. Et me voici embarqué pour un étonnant voyage... " Raphaël Pitti raconte l'urgence qui le porte à soigner et à s'engager auprès de ses confrères en Syrie. Au fil des pages, il évoque son enfance à Oran pendant la guerre d'Algérie, sa vocation, ses missions en Afrique ou chez lui à Metz, porté par sa foi qui le pousse vers le soulagement de la souffrance de l'autre. Un témoignage inspirant, un éloge de l'espérance.

03/2018

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Western

Jesse James

Le bandit bien-aimé. Missouri, 1863. En pleine guerre de Sécession, la ferme des James est saccagée par une patrouille nordiste. Leur brutalité marque au fer rouge le jeune Jesse, qui n'aspire plus qu'à se venger ! Fervent partisan de la cause du Sud, il rejoint les Bushwackers de " Bloody Bill " Anderson dans leur guérilla meurtrière, apprenant à piller, voler et tuer sous couvert d'une morale viciée par le traumatisme de la guerre civile. Au rétablissement de la paix, la rancoeur, le sentiment d'injustice et l'humiliation de la défaite le précipitent dans une carrière criminelle. Dans une surenchère de la violence, les quinze années qui suivent voient s'enchaîner les braquages de banques, les attaques de trains et de diligences, les règlements de comptes et les chevauchées sauvages... Jesse, son frère Frank et leur gang sont devenus les ennemis publics numéro un d'un pays qui peine à panser ses blessures, une partie de l'opinion sudiste voyant en lui un héros populaire, une sorte de justicier au grand coeur s'en prenant aux nantis pour venger l'honneur des vaincus. Christophe Regnault et Dobbs reprennent habilement les codes classiques du genre pour nous offrir un western dense et violent servi par une mise en scène puissante à l'atmosphère crépusculaire. Accompagné par l'historien Farid Ameur, spécialiste de la conquête de l'Ouest américain, ils nous entraînent, dans un fracas de sabots, sur les pas d'une figure légendaire qui n'a pas fini de fasciner les esprits.

05/2022

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Guerre d'Indochine

Dien Bien Phu. Un coin d'Enfer

Le samedi 8 mai 1954, l'avion de commandement capte le tout dernier message expédié par les Français de Dien Bien Phu : "Sortie manquée stop ne puis plus communiquer avec vous stop et fin." La sortie d'"Isabelle" vient d'échouer et c'est bien la fin. La fin de la guerre d'Indochine et de la puissance coloniale française. Pour la première fois dans l'histoire, une guérilla a défait l'un des grands sur un champ de bataille. La perte de Dien Bien Phu en 1954, dont le siège aura duré 167 jours, aura des conséquences comparables à celles qui suivirent Waterloo, la Marne et Stalingrad. Comment en est-on arrivé à cette situation désespérée à la veille de la conférence de Genève ? Minutieusement, Bernard Fall,après avoir recueilli les témoignages des survivants des deux camps, interrogé les acteurs essentiels de ce drame comme Hô Chi Minh et Giap à Hanoi, et obtenu du ministre français des armées l'autorisation de consulter des documents de première importance encore tenus secrets, reconstitue la bataille. Il décrit l'assaut puis l'asphyxie de Dien Bien Phu par une guerre de tranchée qui rappelle Verdun, et nous conduit dans l'enfer du camp retranché où les blessés sont terrés avec la vermine dans d'obscurs boyaux. Il montre comment les 13 000 hommes de la garnison française, composée à 70 % de légionnaires, de Nord-Africains et de Vietnamiens, s'opposèrent aux 50 000 combattants Vietminh et aux 55 000 requis sans armes - hommes, femmes, vieillards.

03/2024

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Autres

Du Traité de savoir-vivre à l'usage des jeunes générations à la nouvelle insurrection mondiale

Raoul Vaneigem fait de nouveau entendre sa voix singulière, celle d'une conscience humaine, celle d'une " insurrection du coeur ". Rédigé de 1963 à 1965 et publié en 1967, le Traité de savoir-vivre à l'usage des jeunes générations doit sa pertinence à une constante réécriture où les mots issus de la réalité vécue opposaient leur acuité au langage dominant. A dater de mai 1968, son auteur a mené, du Livre des plaisirs au Retour à la vie, la lutte contre la déshumanisation propagée par le capitalisme et trop souvent relayée par un anticapitalisme ayant plus d'une fois asservi le prolétariat sous couvert de l'émanciper. Une insurrection de la vie quotidienne propage, en France et dans le monde, une guérilla qui ne tue pas mais est résolue à éradiquer la machinerie qui détruit le vivant. A ruiner les entreprises du Profit. La lutte des femmes contre le patriarcat est devenue exemplaire. L'individu s'émancipe de l'individualisme. L'Etat s'effondre. L'autodéfense du vivant s'en prend à l'empoisonnement généralisé. L'exercice du Pouvoir sombre dans le ridicule. Les mots cessent de travailler pour jouer et découvrir que l'entraide est la source de l'amour qui sans cesse renaît en nous et dans l'univers. Ce glossaire est une invitation à se promener distraitement dans le jardin de la terre jusqu'à ce que surgisse la passion d'en jouir et de le cultiver. La vie n'a pas besoin de maître, elle a besoin d'une conscience humaine.

10/2023

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Sciences historiques

La guerre et les femmes

On a longtemps considéré que la guerre n'était qu'une affaire d'hommes, car, jusqu'à peu, la force musculaire était essentielle à la victoire. Ce partage fondamental a pesé de manière exclusive sur le dimorphisme social entre les genres. Si les femmes ont rarement joué un rôle direct dans les guerres, elles en ont été en revanche les victimes et les auxiliaires. Le rapt, le viol et l'esclavage étaient — et sont encore — leur lot commun, et le deuil des mères, des épouses, des soeurs et des filles est une souffrance universelle. Par le passé, des cantinières, des vivandières et des infirmières, mais aussi des prostituées, ont été plus directement mêlées aux opérations militaires ; seules quelques rares femmes, telle Jeanne d'Arc, ont pris une part active, voire prépondérante à la guerre, lors de sièges de ville, d'opérations de résistance, de guérillas ou de terrorisme. Ce n'est qu'au XXe siècle, où la mutation technique a aboli le privilège de la force masculine, qu'on a vu l'incorporation de femmes jusque dans les unités combattantes. Ainsi, de l'Antiquité à l'époque contemporaine, quels sont donc la place, le rôle et le sort des femmes en cas de conflit armé ?

08/2018

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Cinéma

Le Plus Beau des Cadeaux - DVD

Un nouveau docu fiction sur le réalisateur de Terre de Marie . La part fictionnelle est toujours décalée et appuie la partie documentaire. Juan Manuel en a assez des fins stéréotypées des films de western basées sur la vengeance. Pour son film, il décide d'interrompre la production et parcourt le monde à la recherche de nouvelles idées sur la façon de terminer son western. Il trouve des victimes d'attaques terroristes, de génocides, des blessées de la vie mais qui vont renaitre grâce à la force du pardon. Serait-ce le chemin d'une potentielle fin pour son film ? Un film tourné dans le monde entier (France, Colombie, Espagne, Rwanda, etc...) Durée : 1h45 La bande annonce : Avec des témoignages extraordinaires ! Tim Guénard auteur du livre coup de poing "Plus fort que la haine" L'auteure Irene Villa González, une femme qui a perdu ses 2 jambes dans un attentat de l'ETA quand elle était encore enfant ainsi que le témoignage d'un ancien poseur de bombe de l'IRA Gaby y Francisco Santoscoy, un couple bouleversant qui s'est retrouvé après 5 années de rupture. Plusieurs victimes des guérillas colombiennes et leurs bourreaux Plusieurs rescapés du génocide rwandais qui côtoient au quotidien les meurtriers de leur famille

05/2021

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Histoire internationale

Femmes en armes. Itinéraires de combattantes au Pérou (1980-2010)

Le monde combattant est-il exclusivement masculin ? L'émancipation féminine peut-elle s'obtenir par les armes ? A l'instar d'autres groupes armés du 20ème siècle, les guérillas péruviennes ont pu compter sur une importante contribution féminine. Mais la participation des femmes au dernier conflit armé a souvent été analysée au seul prisme de leur engagement au sein du parti maoïste Sentier Lumineux. Elles s'y sont en effet distinguées comme par leur présence au sein de la haute hiérarchie du parti. Converties en véritables objets d'opprobre public, les militantes " sendéristes " ont dès lors cristallisé l'attention accordée aux femmes combattantes, éclipsant les autres formes de participation des femmes au conflit. Proposant de dépasser l'effet de cristallisation qu'inspire l'image de la militante sendériste, cet ouvrage rend compte des multiples facettes de l'expérience combattante féminine. En retraçant différents itinéraires de vie de femmes ayant pris les armes pendant le conflit armé, il illustre les grands bouleversements ayant marqué la société péruvienne et offre un nouvel éclairage sur les moteurs de la violence politique. L'analyse de l'expérience combattante féminine ainsi présentée rompt avec les approches classiques sur la violence et les conflits armés, en situant les rapports de genre au coeur de sa problématique.

04/2019

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Littérature française

Le jour de votre nom

Hiver 1939. Contraint à l'exil suite à un guet-apens tendu par son beau-père, Alvaro Diaz quitte l'Espagne fasciste pour la France, abandonnant son épouse et ses deux enfants. Il emporte avec lui un carnet écrit par sa soeur Esther, où il apprend que son père, mort au début de la guerre d'Espagne en héros, a vécu sous un faux nom et l'a transmis à ses descendants. Hanté par cette révélation, Alvaro traverse à pied les Pyrénées, seul, sans vivres ni argent. Malade et épuisé, il est arrêté à la frontière française et interné au camp de concentration de Gurs. Il y passe dix mois dans des conditions effroyables, sous la coupe du lieutenant Davers et du sadique Buisart, le directeur du camp. Gars, c'est aussi le lieu des révélations tragiques Alvaro y retrouve Paco, un ami qui lui apprend la mort de son fils Victor. Avec Paco et un autre détenu. Alvaro parvient finalement à s'évader. Tous trois sont recueillis près de Toulouse par un prêtre qui leur propose de rejoindre un réseau de résistance. Alvaro aide ainsi des enfants juifs à passer en Espagne sous de fausses identités. Sabotages, guérilla contre l'occupant... il est à la fois témoin et acteur d'opérations héroïques et de plus en plus désespérées. A travers l'odyssée tragique d'Alvaro Diaz, l'auteur excelle à nous montrer des scènes fortes, qui témoignent d'une maîtrise et d'un sens du romanesque impressionnants. La trame historique, riche et passionnante, ouvre aussi à une réflexion très personnelle sur la trahison, l'exil et le secret.

08/2009

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Histoire de France

Les maquis de l'Ain : 11 novembre 1943. Défilé à Oyonnax

11 novembre 1943... la France, frappée de stupeur apprend, malgré la faiblesse des moyens de communication, que les Maquisards sont une armée de patriotes disciplinés, commandée par des militaires de métier, et non une cohorte de terroristes va-nu-pieds décrite par la propagande vichyste. Ce défilé militaire, exécuté au nez et à la barbe de l'occupant nazi, est un immense succès dans la guerre psychologique. Il pousse la population réticente vers une sympathie agissante envers le Maquis. Les Alliés sont fortement impressionnés par ce coup d'éclat et considèrent avec plus de respect cette armée de l'ombre qui vient de prendre la lumière. Consacré aux exploits des maquis de l'Ain, Henri Romans-Petit ne se limite pas, dans ce livre, à la guerre. Il s'étend à la Libération, à la fin des maquis, et fait entrevoir les problèmes que leur "? démobilisation ? " a pu soulever étant donné les circonstances et la nature des hommes. Les maquis de l'Ain furent créés dès l'occupation de la zone Sud, fin 1942. Ils ont tenu en combattant jusqu'à la Libération et sont donc l'oeuvre d'hommes qui ont fait leurs preuves. Dans ce récit volontairement anecdotique, l'auteur fait revivre l'histoire et nous aide à comprendre les difficultés de cette forme révolutionnaire de guerre que l'Armée (et pour cause) n'avait pu concevoir avant 1939 et que les maquisards durent mener en forgeant eux-mêmes la doctrine au fur et à mesure de leurs combats, heureux ou malheureux. Il raconte ce que furent la vie et les luttes de ces fameux "? terroristes ? ". Son livre pourrait s'appeler Victoire de la guérilla.

10/2020

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Histoire de France

Leipzig, 16-19 octobre 1813. La revanche de l'Europe des souverains sur Napoléon

Du 16 au 19 octobre 1813, se déroule à Leipzig la « bataille des nations ». Elle est le tournant qui initiera la chute de Napoléon. La coalition ne se limite plus à repousser l’Empereur au-delà du Rhin, mais est désormais décidée à l’écraser définitivement, ce qui aura lieu deux ans plus tard. Les coalisés, rassemblant Britanniques, Russes, Espagnols, Prusses, Autichiens et Suèdois, forts de 300 000 hommes, et les troupes de Napoléon de 130 000 hommes s’affrontent dans cette bataille qui fut la plus grande de l’histoire européenne jusqu’aux affrontements de la Première Guerre mondiale. Ce combat est « moderne » par la masse des troupes engagées et par la cristallisation du sentiment nationaliste qui se fait jour en Allemagne à cette occasion. Pour la première fois, toute l’Europe est en arme contre la France. L’ennemi compte le double d’hommes, les Français font face. Mais la défection des mercenaires saxons, la décision des coalisés d’adopter les stratégies créées par Napoléon dans ses combats précédents et d’attaquer ses maréchaux plutôt que l’Empereur ; tout cela mène à la défaite. Elle s’organise par une retraite en bon ordre avec une guérilla au cœur de la ville et le passage de la rivière Elster dont la perte du pont construit par les Français bloquera une partie de la Grande Armée. Dans ce conflit, dont les pertes furent évaluées pour les coalisés à 60 000 hommes et pour les Français à 30 000 hommes, la France aura perdu son espace allemand. Les coalisés auront acquis la conviction qu’il était possible de vaincre l’Empereur.

03/2013

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Littérature étrangère

Le Troisième Acte

Il suffit parfois d'une seule journée pour que le patient échafaudage d'une vie vacille sur ses bases, d'un changement de décor pour que le sens d'une existence tranquille passe à la question. D'un dernier verre de trop pour que l'équilibre du monde bascule. En voyage d'affaires à Hiroshima, un Nord-Irlandais de Belfast rencontre un "compatriote" écrivain, icône en perte de vitesse, de passage pour un séminaire littéraire. Se noue alors, en vingt-quatre heures, une amitié ouvertement récalcitrante, mélange de solidarité réflexe et de franche antipathie, de curiosité mutuelle et de déplaisir partagé. Hiroshima, à l'ombre du musée de la Bombe, où le voyage intérieur est renvoyé au pied de la tragédie universelle. Où la société de consommation et l'art de transformer l'histoire en produit de tourisme mettent en perspective les étourdissements de la conscience. Où le commerce de la mémoire se heurte au besoin de silence. Où se tutoient aussi les expériences intimes de la violence (guérilla civile contre conflit mondial, bombes artisanales contre sabres séculaires), toujours à deux doigts de l'étincelle. Plongeant le lecteur comme il cueille ses personnages dans ce no man's land temporel et géographique qui sépare la fin du séjour légitime du départ, dans la fugitive familiarité d'une ville étrangère à peine arpentée, Glenn Patterson nous entraîne, comme un barman soûlerait un client solitaire, au coeur du fameux choc des cultures ici démystifié par l'ironie du sort. Son Troisième Acte, version noire et implacable d'un Lost in Translation sans filtre, est la chronique mélancolique et drôle d'une chute libre. Tranquillement vertigineux.

01/2010

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Récits de voyage

La chevauchée des steppes. 3000 kilomètres à cheval à travers l'Asie centrale

Partis du Kazakhstan sur les routes de la soie, avec un étalon et deux hongres, Priscilla Telmon et Sylvain Tesson, à vingt-trois et vingt-sept ans, ont affronté, durant six mois, trois mille kilomètres de steppes, de montagnes et de désert : vallées arides du Tadjikistan, oasis de Samarcande et de Boukhara, sables rouges d'Ouzbékistan, marais de la Karakalpakie... Une cavalcade qui n'est pas de tout repos. Il faut échapper aux voleurs de chevaux, faire le gros dos quand un orage vous surprend à quatre mille mètres d'altitude, sortir du marais un cheval qui se noie, passer entre les mailles d'une guérilla islamique, dénicher chaque jour l'alpage ou le fourrage goûteux pour leurs compagnons, et négocier aux frontières avec des fonctionnaires bornés tout droit sortis d'un album d'Hergé... Ils ont de bons guides, heureusement : les récits de grands voyageurs, comme Guillaume de Rubrouck ou Ella Maillart - lesquels à leurs époques ont subi les mêmes avanies -, et par chance tous ces peuples cavaliers, descendants des hordes qui derrière Gengis Khan faisaient trembler la steppe, sont merveilleux d'hospitalité. Même s'ils vous gavent de lait fermenté agrémenté de vodka. Et même si sous toutes les yourtes de laine et dans toutes les maisons de terre on regrette le bon vieux temps de Brejnev... la bolchevita ! C'est au seuil de l'hiver que la caravane atteint la mer d'Aral, pauvre flaque épuisée par les pompages agricoles. Et là que " La petite fleur " et " L'homme que l'on pleure quand il part " lèguent, le cœur serré, Ouroz, Boris et Bucéphale, leurs meilleurs compagnons d'aventures.

02/2001

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Psychologie, psychanalyse

Comment se faire aimer de son psychanalyste ?

Quel patient n'a rêvé d'être un jour le chouchou de son psychanalyste ? Ne vous est-il jamais arrivé de vous demander comment s'y prennent ces veinards qui font les analysants mémorables, ceux pour qui les honoraires n'augmentent jamais, qui ont leur séance à des heures décentes et qui reçoivent un accueil chaleureux, même sur le répondeur ? Tout neutre et bienveillant qu'il soit, votre psy n'en est pas pour autant immunisé contre les émotions de type courant. Comme la mère qui préfère l'un de ses enfants, il ne peut s'empêcher de favoriser les patients qui le méritent vraiment, ceux qui lui font passer une " bonne séance " et qui le laissent dans un meilleur état en sortant qu'ils ne l'ont trouvé en entrant. Chaque psychanalyste est à la recherche de l'âme sœur. Si vous traitez le vôtre avec le tact et la sensibilité nécessaires à son ego fragile, très vite il vous demandera d'être son partenaire au tennis le dimanche matin. Ce livre a pour ambition de vous aider à tourner à votre avantage vos tristes misères et vos mornes détresses en vous révélant la manière de vous fabriquer un inconscient plus gracieux, des symptômes cocasses et séduisants et une névrose distinguée que votre analyste ne manquera pas d'apprécier. Parmi les thèmes abordés : faire bonne impression dès le premier contact téléphonique ; précis de guérilla à l'usage de la salle d'attente ; les traumatismes infantiles les plus poignants ; la famille du psychanalyste (comment vous comporter si vous lui rappelez son ex ?) ; et surtout, comment en finir sans lui briser le cœur ?

05/2001

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Littérature française

La source du Nil

Longtemps happé par le tourbillon des crises humanitaires, Mathieu Bertaux, délaissant bistouris et certitudes, arrive au Burundi en 2008. Il assiste à la dégradation des fragiles équilibres du pays, une nouvelle fois au bord du bain de sang. Il raconte ce qu'il vit à ses amis, en des lettres où l'humour masque mal un pessimisme croissant. Il écrit aussi à Pablo Miranda, un ami colombien avec qui il a travaillé auparavant dans la cordillère des Andes. Fils de colonel, il vient d'être pris en otage par la guérilla. On n'a pas de nouvelles de lui. Les lettres sont envoyées à sa cousine, Julia, à Carthagène des Indes. Mathieu y mêle son angoisse pour le sort de Pablo au récit trompeur de ses déboires amoureux au Burundi. En écho, " une sorte de journal, mal fichu et sans dates " jette de brusques éclairs sur le passé de Mathieu, né en Indochine et élevé par ses grands-parents dans les Ardennes. Les questions sans réponse de son enfance, les tourments dus à sa maladresse et sa sensibilité, son amour brisé pour Inès, les sortilèges de la violence et du désir forment le kaléidoscope de ce cahier retrouvé par Noélia, la fille de Mathieu. L'évocation récurrente de la source la plus méridionale du Nil, dans le sud du Burundi, unifie sans les confondre les trois plans de ce roman enraciné dans les tourments de la guerre et de la violence, les meurtrissures du temps, les coups du destin, la faiblesse des hommes, l'amour qui s'éteint et veut renaître. Et les mensonges de la fiction.

04/2022

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Histoire militaire

Mémoires de guerre

Ecrits de sa main et terminés quelques semaines avant sa mort, les Mémoires de Douglas MacArthur couvrent un demi-siècle d'histoire au cours duquel il brilla par son génie du commandement et ses dons de stratège. Devenu après la Première Guerre mondiale le plus jeune membre de l'état-major général, il engagea une lutte acharnée pour le maintien d'une force armée aux Etats-Unis, provoquant l'inimitié des isolationnistes et des pacifistes qui voulaient croire que l'Amérique n'avait rien à craindre. Après Pearl Harbor et l'invasion des Philippines, il organisa et livra à l'ennemi une action de guérilla qui contribua à retarder les conquêtes japonaises et à permettre aux Etats-Unis de se ressaisir. Nommé Chef Suprême des Opérations dans le Pacifique Sud-Ouest, MacArthur réduisit peu à peu les conquêtes japonaises en reprenant l'offensive avec des moyens réduits. Il reconquit la Nouvelle-Guinée et les Philippines, et reçut la reddition de l'Empire japonais. Cet ouvrage nous livre le récit de cette campagne, ponctué de réflexions sur Roosevelt, Churchill, Staline, ainsi que sur les amiraux Nimitz, Halsey et d'autres personnalités de premier plan. MacArthur y exprime son opinion sur l'action communiste dans le monde et ne cache pas son désaccord avec le général Marshall quant à la politique suivie vis-à-vis de la Chine populaire, au moment de la guerre de Corée. Ses Mémoires constituent ainsi l'un des témoignages les plus précieux sur la Seconde Guerre mondiale et la politique militaire des Etats-Unis au xxe siècle. Douglas MacArthur (1880-1964) est un général américain et field marshal philippin.

06/2022

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Histoire de France

Mémoires du colonel Cavalier sur la guerre des camisards. Manuscrit original de La Haye

Jean Cavalier est né au mas Roux, dans la paroisse de Ribaute près d'Anduze, en 1681, d'une famille de paysans protestants aisés. Il est mort en exil à Chelsea en Angleterre en 1740, lieutenant-gouverneur de Jersey et major général de Sa Majesté britannique George II. Comment a été possible, à l'époque de Louis XIV, une telle ascension sociale ? De 1702 à 1704, Jean Cavalier fut l'un des plus remarquables chefs de la guerre des camisards - une " guérilla d'inspirés ", suivant l'expression de Philippe Joutard -, qui mobilisa contre elle, en Cévennes et dans le Bas-Languedoc, deux maréchaux de France, Montrevel et Villars, et plus de 25000 hommes de troupe. Les Mémoires inédits de Jean Cavalier que nous publions aujourd'hui, dits " du Manuscrit de la Haye ", sont, en fait, la version originale des Mémoires traduits et publiés en anglais en 1726, puis retraduits en français par Frank Puaux et publiés en 1919. Le style en est beaucoup plus enlevé, laissant percer la saveur du parler occitan général en Languedoc à cette époque. Le récit de ses exploits militaires est relativement exact, même si l'ordre chronologique y est parfois bouleversé. La volonté de Cavalier de se mettre en valeur et d'effacer toutes les manifestations du prophétisme est moins marquée que dans le texte anglais. Le plaidoyer, pour expliquer ce que beaucoup ont considéré comme une trahison, est habile, mais pas absolument convaincant. Ce récit met en évidence l'intelligence et le réalisme politique de son auteur qui restera, dans l'Histoire, comme le David protestant du petit peuple des campagnes qui tint tête avec succès au Goliath catholique de la royauté.

02/2011

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Géopolitique

Atlas des conflits de haute intensité

La crise sanitaire et les confinements ont fermé nos yeux sur l'état stratégique et géopolitique du monde. Or, un nouveau concept de guerre a émergé ces dernières années et ces derniers mois. Le " conflit de haute intensité " qui va engendrer des bouleversements majeurs dans les rapports entre les états et leurs forces armées. La fin de la Guerre froide (fin 80- début 90) a été remplacée par des guerres asymétriques, conflits opposants des armées régulières à des guérillas ponctuelles. Le 11 septembre 2001 fut à la fois une accélération de l'histoire et une redistributions des enjeux et priorités militaires. Le terrorisme qui pesait sur les démocraties s'est accompagné d'un interventionnisme d'états forts non démocratiques comme la Russie qui dispose d'armements puissants, qu'elle n'hésite plus à employer en Syrie ou en Ukraine. Le conflit de haute intensité est un conflit qui engage massivement des armées et donc des moyens militaires, des guerres dures, qui nécessitent des moyens militaires et humains considérables. Comment répondre à ces conflits alors que nos effectifs et moyens ont diminué ? L'originalité de cet atlas et de réunir à la fois des militaires de haut niveau à l'expérience affûtée et des journalistes spécialisées dans la géopolitique et de confronter leurs points de vue. Cet atlas riche d'informations sensibles sera destiné à un large public.

10/2023

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Histoire internationale

Fidel Castro. Une vie

"Le pouvoir ne m'intéresse pas", assurait début 1959 le jeune avocat Fidel Castro, 33 ans, tombeur du tyran Batista. Le Lider maximo aura pourtant exercé sa férule sur Cuba pendant un demi-siècle, avant de transmettre le flambeau à son "jeune" frère Raúl, de quatre ans son cadet. Au fil du temps, il aura affronté les États-Unis, attisé les guérillas d'Amérique latine avec l'aide de son compañero "Che" Guevara, joué Pékin contre Moscou, tenté d'imposer La Havane comme troisième pôle de la Révolution mondiale et remodelé le Sud de l'Afrique, avec l'aide du protecteur soviétique. Il a laissé aux Cubains la Sécurité sociale et l'éducation gratuite, mais leur salaire moyen est aujourd'hui de 18 euros par mois, l'un des plus faibles de la planète.De quel poids pèse encore, de sa retraite médicalisée, le vieillard qui fut longtemps « la » voix de Cuba, un phare pour les opprimés d'Amérique latine et, un temps, l'idole de la jeunesse passionnée des cinq continents ? De l'enfance paysanne à sa sortie de scène, en passant par l'éducation jésuite et la jeunesse baroudeuse, l'auteur accompagne la trajectoire d'un révolutionnaire qui aura durablement marqué notre époque. Et redessine la carte de Cuba en 2013 : dictature militaire, oui ; socialiste, pourquoi pas ; en transition vers une économie moins administrée, sans doute.

01/2013

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Histoire de France

L'affaire Guingouin

On a souvent écrit à propos de Georges Guingouin qu'il a été le "premier maquisard de France". Figure majeure de la Résistance, il a en effet, dès la première heure, donné bien du fil à retordre à l'occupant et au pouvoir de Vichy. Personnage hors normes, communiste lucide qui n'a pas obéi aux diktats de son parti, ce rebelle du 18 juin 1940 a tout de suite envisagé la guérilla alors que le PCF tentait de pactiser avec l'ennemi. Et plus tard, en juin 1944, lorsque la hiérarchie lui intima l'ordre d'attaquer la garnison de Limoges, une fois encore, Georges Guingouin refusa pour éviter à la ville un sort dramatique. À plusieurs reprises et avec un singulier acharnement, le parti communiste tenta de lui faire payer le prix de cette indépendance d'esprit et d'action. Pendant la guerre, on essaya de l'exécuter. Devenu, à la Libération, maire de Limoges, Guingouin demeurait un insoumis et, en 1952, il fut exclu du Parti selon les procédés les plus bas de la tradition stalinienne. Curieusement, on déterra à cette époque une sordide affaire de droit commun, dont on s'efforça de lui faire endosser la responsabilité. On l'emprisonna et, le 23 février 1954, dans une cellule de la prison de Brive, on tenta de l'assassiner et de faire croire à son suicide. Après avoir frôlé la mort en prison et connu l'univers psychiatrique, Georges Guingouin fut totalement innocenté en 1959 par la Chambre des mises en accusation de Lyon. Il restait à élucider ce qui fut bien, dans l'encre et le sang mêlés, "l'affaire Guingouin". Michel Taubmann s'y est appliqué au terme d'une enquête scrupuleuse de sept années. Il livre ainsi ici « la véritable histoire du premier maquisard de France ».

11/2015

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Littérature française

Tout est bien qui finit mal

L'histoire se déroule à l'époque lointaine où le Premier ministre Manuvalse et son ministre des Finances Manu Micron traumatisent la France à grands coups de "49-3" . Marcelin Martin est écrivain, journaliste (et il fait du vélo). Travailler à L'Info ne lui apporte pas que des satisfactions. Primo, on ne lui publie pas ses articles, pourtant excellents. Secundo, l'équipe passe son temps à s'étriper : alors que le rédacteur en chef et son adjoint rêvent d'une Saint Barthélémy des laïcs, d'autres vouent aux gémonies la montée en puissance des barbus, de la burqa et de la Shari'a dans les banlieues. Amoureux de Samia, la Kabyle téléphonique, Marcelin a, en ce qui le concerne, une ou deux idées bien à lui sur la question. Mais il doit également compter avec Débarah, sa régulière, qui commence à lui courir sérieusement sur l'haricot. Si l'on rajoute à ça que les Editions du Pilon ne font aucun effort pour diffuser ses livres, pourtant excellents, on comprendra que Marcelin finit par déprimer sérieux. Comment sortir de l'anonymat quand on a un tel talent ? Marcelin a peut-être trouvé la solution. Si, lors d'un reportage en Colombie, il se faisait enlever par la guérilla des FRAC, il deviendrait aussi célèbre qu'Ingrid Barbancourt, tous les médias s'intéresseraient à lui. Il n'y aurait plus, ensuite, qu'à écrire un best-seller que les foules s'arracheraient... C'est donc dans ce pays sauvage et exotique qu'on retrouve notre grand reporter. Et même dans une île ténébreuse de la Caraïbe où il va mettre à jour une très baroque "banana war" . Le scoop du siècle, mes amis !

04/2019

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Histoire internationale

Israël / Palestine. Les combattants de l'ombre

Mossad, Shin Beth et Aman contre fedayin palestiniens, Septembre noir et autres... Durant plus d'un quart de siècle, le conflit israélo-palestinien a connu les péripéties les plus sanglantes derrière lesquelles se cachent les opérations les plus secrètes. L'essentiel de ce récit repose sur le témoignage de " spécialistes " israéliens et palestiniens de ce monde à part. Personnages passionnants, issus de deux peuples en lutte pour leur vie ou leur survie, les anciens combattants de l'ombre sont d'excellents intermédiaires pour nous permettre de comprendre ce qui se passe aujourd'hui au Moyen-Orient et d'éclairer l'avenir à la lumière de quelques décennies passées. Ce livre raconte les sabotages et les traques, les raids des sections spéciales et la guérilla, les prises d'otages et les éliminations ciblées, les lettres piégées et les bombes dans les valises. II fait revivre les espions et les agents doubles, les terroristes et les contre-terroristes, retrace les manipulations d'alliés et les soulèvements spontanés ou organisés. II relate la diplomatie secrète, qui a toujours précédé la diplomatie officielle. L'enquête de François Rabaté éclaire plus d'un quart de siècle de ce conflit depuis l'angle original des confessions d'agents des services spéciaux des deux camps, des arrièrecours, des souterrains, des planques, des filatures, des coups de main et des éliminations. Le récit révèle une histoire particulière du conflit israélo-palestinien, la part la plus importante de la guerre qui oppose les organisations palestiniennes et l'Etat d'Israël depuis la partition de la Palestine en 1948. C'est la guerre secrète, qui a véritablement commencé à la fin des années soixante, après la guerre des Six-Jours.

09/2003

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Sciences historiques

Un guerrier non conventionnel. Mémoires du fondateur du SEAL Team 6

A l'origine, rien ne laissait présager que Richard Marcinko, un fils de mineur d'origine tchèque, révolutionnerait le concept même des forces spéciales en créant l'unité d'élite américaine la plus célèbre au monde : le SEAL Team 6. Pour Dick Marcinko, ce jeune homme bagarreur, grande gueule, doté d'une volonté hors du commun, tout commence par un engagement comme simple matelot dans la marine américaine en tant que transmetteur, jusqu'à ce qu'il découvre l'existence des SEAL, les forces spéciales de la Navy, et qu'il fasse le nécessaire pour intégrer l'un des deux seuls "teams" existant à l'époque. Déployé à deux reprises au Vietnam, sa personnalité hors du commun le pousse à user de stratégies de contre-guérilla particulièrement agressives à l'égard du Viet-cong, quitte à enfreindre les ordres d'un état-major réticent à l'idée de prendre des risques. Nommé conseiller militaire au Cambodge à l'issue de la guerre du Vietnam, il continue à passer plus de temps sur le terrain que dans son bureau... Détesté par certains officiers d'état-major, adulé par d'autres, Marcinko va ensuite prendre le commandement du SEAL Team 2, mais l'échec de l'opération Eagle Claw- menée par la Delta Force pour libérer des otages américains retenus en Iran — signe la réorganisation du commandement des opérations spéciales. Dick Marcinko se voit alors confier la mission de créer une nouvelle unité spéciale capable d'intervenir partout dans le monde, à n'importe quel moment, dans n'importe quel environnement. Il va désormais consacrer toute son énergie à façonner à sa manière cette unité d'exception qu'est devenu le SEAL Team 6. Un nom qui est, depuis, entré dans l'Histoire.

11/2018

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Littérature étrangère

Eva Luna

Elle s'appelle Eva, qui veut dire vie, sa mère ayant voulu qu'elle y morde à belles dents; Eva Luna, parce qu'elle fut conçue par un Indien de la tribu des Fils de la Lune piqué par un aspic, que sa mère arracha à l'agonie en lui faisant l'amour. Petite bonniche rebelle et émerveillée, écoutant aux portes et abreuvée de feuilletons radiophoniques, elle a le don d'inventer des histoires rocambolesques, improbables, renversantes, drôles et dramatiques comme la vie même, ce qui lui vaudra plus tard de sortir de la misère, de la servitude et de l'anonymat. Entre-temps, son destin aura croisé celui de dizaines de personnages plus hauts en couleur les uns que les autres -sa marraine, qui donnera le jour à un monstre à deux têtes, l'une blanche et l'autre noire; grand-mère Elvira, qui couche dans son cercueil et sera sauvée par cette arche de fortune lors d'une inondation catastrophique; la Madame, puissante maquerelle de la capitale, et Mimi, travesti promu star de la télévision nationale; Huberto Naranjo, gosse de la rue qui grandira dans les maquis de la guérilla; oncle Rupert et tante Burgel, aubergistes et fabricants de pendules à coucous dans un village danubien au coeur des montagnes tropicales; leurs filles dodues à ravir et voluptueuses à souhait; et un didacteur, un tortionnaire au gardénia à la boutonnière, un commerçant moyen-oriental au coeur tendre et aux caresses savantes, sa femme Zulema, vaincue par la fatigue de vivre, un gros journaliste sagace et épicurien, un ministre déféquant sur une chaise percée tendue de velours épiscopal...-, sans oublier Rolf en qui Eva reconnaîtra l'homme de sa vie, puisque à en vivre une, il lui faut bien concevoir que certaines histoires finissent bien.

09/1995