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Charline Collette

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Littérature française

Les heures longues. 1914-1917

Du même auteur chez Fayard : Chéri, roman Julie de Carneilhan, roman Mitsou, roman Chambre d'hôtel, nouvelles Le képi, nouvelles La paix chez les bêtes Journal à rebours

06/1984

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Littérature française

La Seconde

La Seconde reste le plus méconnu des grands romans de Colette. Pourtant les thèmes sont bien caractéristiques de l'écrivain : l'amour et son faire-valoir, la jalousie ; l'alliance, au-delà, justement, de la jalousie, et renouvelée ici, de deux femmes qui se savent solidaires face à l'homme qu'elles aiment ; un adolescent torturé et maladroit ; le théâtre, perçu, cette fois, du point de vue de l'auteur... " Lorsqu'il suffit à un écrivain de se montrer, d'être lui-même pour émouvoir et faire œuvre d'art à la fois, pour enchanter nos sens, notre cœur, notre goût, dans une approbation sans réserve de notre intelligence, on peut, sans crainte de se tromper, parler de génie " (Henry de Montherlant, à propos de La Seconde).

05/2004

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Pléiades

Oeuvres. Tome 3, La femme cachée ; Aventures quotidiennes ; L'enfant et les sortilèges ; La fin de Chéri ; La naissance du jour ; La seconde ; Sido ; Le pur et l'impur ; Prisons et paradis ; La chatte ; Duo ; Mes apprentissages ; Discours de réception à l

Ce tome IV et dernier rassemble les textes publiés par Colette entre 1940 et 1954. À la parution de Gigi (1945), un critique écrit : «Colette, c'est un petit morceau de la France.» L'écrivain devient un trésor national. Pour autant, que ce soit dans les recueils de nouvelles et les brefs romans qu'on lira ici ou dans les livres de souvenirs ou de chroniques, elle n'a rien perdu de l'acuité du regard ou de l'enchantement du style qui permettent de la classer parmi les plus grands.«Je ne possède plus, en toute propriété, qu'une bête vivante, qui est le feu. Je sais (...) que lui gratter le ventre par en dessous lui plaît comme à toutes les autres bêtes.» En cette compagnie, cloîtrée par la douleur sur son «lit-radeau» du Palais-Royal, elle ne cesse, dans son tête-à-tête avec la mort, de goûter les mots et de faire mijoter ses phrases : «Avec humilité, je vais écrire encore. Il n'y a pas d'autre sort pour moi. Mais quand s'arrête-t-on d'écrire ? Quel est l'avertissement ? Un trébuchement de la main ? J'ai cru autrefois qu'il en était de la tâche écrite comme des autres besognes ; déposé l'outil, on s'écrie avec joie : "Fini !" et on tape dans ses mains, d'où pleuvent les grains d'un sable qu'on a cru précieux... C'est alors que dans les figures qu'écrivent les grains de sable on lit les mots : "À suivre..." ».

05/2005

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Littérature française (poches)

Trois... Six... Neuf

Colette était à la fois casanière et vagabonde, et comment mieux concilier ces penchants contradictoires qu'en déménageant ? Les jours de déménagement commençaient par un véritable tam-tam de guerre et donnaient lieu à une débauche de travaux manuels. Colette et Pauline, sa gouvernante, se tenaient à quatre pour ne pas charrier elles-mêmes les meubles sur leur dos. A cinq heures du soir, le nouvel appartement ressemblait à un chantier où s'amoncelaient les paniers, où boitaient les meubles éprouvés par la migration, où traînait dans tous les coins une paille tenace. Un courant d'air persistant soulevait une poussière qui faisait s'ébrouer bêtes et gens ; ainsi le vent balaie les champs de bataille, un soir de désastre... Colette parle dans Trois... Six... Neuf.. de ses déménagements, prétendant ne pas les favoriser et les attribuant à la fatalité.

10/2017

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Pléiades

Oeuvres. Tome 4, Chambre d'hôtel ; Journal à rebours ; Julie de Carneilhan ; Le képi ; Nudité ; Gigi ; Paris de ma fenêtre ; Trois, six, neuf ; Florie ; L'étoile Vesper ; Pour un herbier ; Trait pour trait ; Le fanal bleu

Ce tome IV et dernier rassemble les textes publiés par Colette entre 1940 et 1954. À la parution de Gigi (1945), un critique écrit : « Colette, c'est un petit morceau de la France. » L'écrivain devient un trésor national. Pour autant, que ce soit dans les recueils de nouvelles et les brefs romans qu'on lira ici ou dans les livres de souvenirs ou de chroniques, elle n'a rien perdu de l'acuité du regard ou de l'enchantement du style qui permettent de la classer parmi les plus grands. « Je ne possède plus, en toute propriété, qu'une bête vivante, qui est le feu. Je sais (...) que lui gratter le ventre par en dessous lui plaît comme à toutes les autres bêtes. » En cette compagnie, cloîtrée par la douleur sur son « lit-radeau » du Palais-Royal, elle ne cesse, dans son tête-à-tête avec la mort, de goûter les mots et de faire mijoter ses phrases : « Avec humilité, je vais écrire encore. Il n'y a pas d'autre sort pour moi. Mais quand s'arrête-t-on d'écrire ? Quel est l'avertissement ? Un trébuchement de la main ? J'ai cru autrefois qu'il en était de la tâche écrite comme des autres besognes ; déposé l'outil, on s'écrie avec joie : Fini ! et on tape dans ses mains, d'où pleuvent les grains d'un sable qu'on a cru précieux... C'est alors que dans les figures qu'écrivent les grains de sable on lit les mots : À suivre... »

11/2001

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Littérature française (poches)

Prisons et paradis

Les textes qui composent Prisons et paradis s'articulent autour de trois éléments essentiels de la vie de Colette : les bêtes, libres ou enfermées ; le Midi de la France, que Colette a découvert tardivement et où elle aménage avec soin sa maison, " La Treille muscate", et son jardin " O lumière ! Le mur, au voisinage de tant de feux rougit comme une joue. Je sais maintenant ce qu'est le jardin provençal : c'est le jardin qui n'a besoin, pour surpasser tous les autres, que de fleurir en Provence " ; enfin l'Afrique du Nord, dans des récits où elle exalte la beauté des êtres et des paysages. On trouve en outre dans ce recueil diverses chroniques ainsi que des portraits d'amis, de connaissances ou de célébrités : Mistinguett, Coco Chanel, Landru...

04/2004

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Littérature française (poches)

L'ingénue libertine

Des yeux noirs superbes, des cheveux si blonds qu'ils paraissent argentés, élancée, Minne est une ravissante personnes adorée par sa maman. Elle suit les cours des demoiselles Souhait pour y rencontrer des jeunes filles bien élevées et s'y instruire à l'occasion... Tout a été arrangé pour que Minne ait une vie des plus douillettes. Mais Minne rêve d'autre chose, elle veut connaître ce qu'elle appelle l'Aventure. Mariée, déçue, humiliée mais maintenant renseignée et ayant compris que l'Aventure, c'est l'Amour, Minne va alors chercher avec détermination l'homme qui lui donnera ce bonheur merveilleux dont toutes les femmes qu'elle connaît parlent et tous les livres aussi.

10/1994

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Littérature française

Claudine en ménage

L'édition critique du troisième roman de Colette, établie par Paul d'Hollander, la première de l'une des œuvres de la femme de lettres la plus célébrée du précédent demi-siècle, parce que, les manuscrits des deux romans antérieurs — Claudine à l'école (1900) et Claudine à Paris (1901) — ayant disparu, celui de Claudine en ménage (1902) reste le plus proche des débuts de la romancière, celui qui peut fournir les indications les plus précises sur la formation de ce talent vanté à l'égal de peu d'autres. Mais ce talent ne s'épanouit ni spontanément ni librement : tout permet de penser que Colette n'aurait jamais écrit une ligne si, peu d'années après son mariage avec un journaliste alors célèbre, il ne l'avait instamment priée de consigner ses souvenirs d'écolière, puis ses expériences parisiennes et amoureuses. Si Willy (Henry Gauthier-Villars) signait, il participait à la rédaction. Cette collaboration a suscité maintes controverses et accrédité des attributions parfois contradictoires. Seule l'édition critique peut rendre à chacun des partenaires ce qui lui est dû et, plus que toute autre, celle de Claudine en ménage dont le manuscrit contient à la fois les ébauches les plus probantes et les traces de collaboration les plus nombreuses.

01/1975

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Critique littéraire

Lettres au petit corsaire

Les Lettres au petit corsaire, dont la destinataire était Renée Hamon, furent publiées en 1963. Elles furent précédées, en 1958, par les Lettres à Hélène Picard et, en 1959, par les Lettres à Marguerite Moreno, Trois femmes, trois amies, trois interlocutrices privilégiées à qui Colette adressa au cours des années des missives d'une spontanéité, d'une fraîcheur et d'une liberté sans égales. On verra dans ce recueil quelle tendresse, quelle constance et aussi quelle efficacité l'auteur de La Vagabonde savait mettre à la disposition de ses amis. Par tout ce qu'elles nous livrent d'attendu et d'inattendu sur la personnalité de Colette, ces lettres sont devenues indispensables à la connaissance de la vie, à la compréhension de l'oeuvre d'un des plus grands écrivains du XXe siècle.

04/1994

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Littérature française (poches)

Les vrilles de la vigne

Autrefois, le rossignol ne chantait pas la nuit. C'est pour avoir manqué de périr, prisonnier de la vigne enroulée autour de lui tandis qu'il dormait, qu'il écoute désormais sa voix afin de rester en éveil... Lorsqu'en 1908 Colette publie ce recueil de textes brefs - dialogues de bêtes, évocations de la nature, méditations sur l'amour, la solitude, le passage du temps... -, elle s'est séparée de Willy, son premier mari, définitivement résolue à imposer son indépendance d'artiste et de femme. " Je ne connais plus le somme heureux, mais je ne crains plus les vrilles de la vigne ", dit-elle. Et c'est bien en effet la voix libre et singulière d'un écrivain qui se fait entendre dans ces pages bouleversantes de poésie, de tendresse, de hardiesse aussi, où la romancière de Chéri et de La Vagabonde a réuni en bouquet les thèmes de toute son œuvre.

09/2004

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Littérature française

Journal à rebours

Journal à rebours, paru en 1941, n'a, en fait, rien d'un journal. Le volume réunit des textes publiés dans des journaux ou des magazines de 1934 à 1940. Qu'y trouve t-on ? Une évocation de l'exode de juin 1940 par celle qui sait avant tout peindre ce qu'elle a vu et vécu; une série de textes sur la Provence ; des souvenirs sur Maurice Ravel, le compositeur de L'Enfant et les Sortilèges, dont Colette a écrit le livret ; des textes animaliers, dont un des plus beaux qui soient nés de la plume de l'écrivain: " Le cœur des bêtes " ; un nouvel hommage à la mémoire de Sido ; et un aveu, " La chaufferette", qui tient de la proclamation : " Non, je ne voulais pas écrire. Quand on peut pénétrer dans le royaume enchanté de la lecture, pourquoi écrire ? [...] II est un peu tard pour que je m'interroge là-dessus. Ce qui est fait est fait. "

01/2004

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Littérature française (poches)

La femme cachée

Son mouvement libéra le mari inquiet, qui, rendu à une jalousie active et normale, recommença de penser et se leva sans précipitation pour suivre sa femme. Elle est ici pour quelqu'un, avec quelqu'un. Dans moins d'une heure, je saurai tout. Cent cagoules, violettes ou vertes, lui garantissaient qu'il ne serait ni remarqué, ni reconnu.

09/1974

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Littérature française (poches)

Gigi

Petite-fille et nièce adorée de deux demi-mondaines, Gigi s'applique à manger délicatement du homard à l'américaine, à distinguer une topaze d'un diamant jonquille et surtout à ne pas fréquenter " les gens ordinaires ". On lui apprend son futur métier de grande cocotte. Mais Gigi et Gaston Lachaille, le riche héritier des sucres du même nom, en décident autrement... Gigi, un des rares romans d'amour heureux de Colette, donne son titre à ce recueil qui réunit trois autres nouvelles : " L'enfant malade ", " La dame du photographe " et " Flore et Pomone ".

06/2004

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Littérature française

Le Fanal bleu

Immobilisée par l'arthrite devant sa table-bureau, éclairée de jour comme de nuit par la lampe qu'elle a juponnée avec une feuille de son célèbre papier bleu - d'où le titre du recueil -, Colette est condamnée à la méditation. Quelques voyages hors de Paris (Genève, le Beaujolais, la Côte), la rencontre d'un chat " porté par une esclave qui se disait sa maîtresse ", les réunions de l'Académie Goncourt dont elle est la présidente, la mort de Marguerite Moreno, son amie des premières années de vie parisienne, la visite de jeunes filles, graves ou futiles, ces événements quotidiens sont, parmi d'autres, des occasions à évocations, à retours sur soi, à envolées vers les autres, à réflexions. Livre de sagesse, livre d'un sage, livre d'une stoïcienne, la dernière œuvre de Colette est un livre d'espoir : " J'ai cru autrefois qu'il en était de la tâche écrite comme des autres besognes ; déposé l'outil, on s'écrie avec joie : "Fini !" et on tape dans ses mains, d'où pleuvent les grains d'un sable qu'on a cru précieux... C'est alors que dans les figures qu'écrivent les grains de sable on lit les mots : "A suivre..." "

01/2004

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Littérature française

Sido

Sido est d'abord un volume qui réunit les souvenirs d'enfance de Colette. L'hommage à la mère de l'écrivain occupe la première partie, les deux autres sont dédiées au père : le Capitaine, et l'autre aux frères et sœurs : les sauvages. Pourtant ce titre est révélateur, il marque bien la place essentielle qu'occupait la mère dans la " maison de Claudine ", dans le cœur du père, dans la vie des enfants, et, ici, dans le souvenir de la benjamine, l'écrivain. Sido fut accueilli en 1930 comme " le plus pieux monument qu'on éleva jamais à une mère " (Pierre Scie).

01/2004

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Littérature française (poches)

La Maison de Claudine

Colette se propose, d'abord, au lecteur comme la souveraine d'un royaume sensible, la reine des choses prochaines, un écrivain de la nature. Pourtant (elle) n'est pas orientée vers la campagne à la manière des romanciers paysans. La campagne de Colette est une campagne pour citadines, une campagne dont les baumes cicatrisent les plaies du coeur. Rien ne viendra à bout d'une certitude solidement appuyée sur la terre, d'une confiance animale dans la vie qui assurera toujours en fin de compte, le ressaisissement et la reconquête de soi. Colette connaît la souffrance, et la fin inexorable de toutes choses heureuses ; elle les accepte l'une et l'autre, sûre d'une complicité secrète du monde, du chat qui dort près du feu, les pattes en manchon, de l'acidité des fruits sauvages dans les souvenirs d'enfance. Accepter est déjà la source d'une satisfaction mystérieuse. Thierry Maulnier.

05/2006

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Petits classiques

Fiche de lecture Le Blé en herbe (Étude intégrale)

Décryptez Le Blé en herbe avec l'analyse de Paideia éducation ! Que faut-il retenir de ce roman de Colette ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir de ce chef-d'oeuvre de la littérature française dans une analyse de référence pour comprendre rapidement le sens de l'oeuvre. Rédigée de manière claire et accessible par un enseignant, cette fiche de lecture propose notamment un résumé, une étude des thèmes principaux, des clés de lecture et des pistes de réflexion. Une analyse littéraire complète et détaillée pour mieux lire et comprendre le livre ! Paideia éducation en deux mots : Plébiscité aussi bien par les passionnés de littérature que par les lycéens, Paideia éducation est considéré comme une référence en matière d'analyses d'oeuvres littéraires. Celles-ci ont été conçues pour guider les lecteurs à travers la littérature. Nos auteurs appartiennent aux milieux universitaire et de l'éducation, gage de sérieux pour vous faire découvrir les plus grandes oeuvres de la littérature mondiale.

11/2022

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Littérature française

Lettres à Missy

Elles se sont tant aimées : Missy, marquise de Morny, qui se fait appeler oncle Max et scandalise la Belle Époque par ses amours féminines et ses tenues d'homme ; et Colette, son " enfant insupportable ", résolue à vivre au grand jour une liaison qui défraie la chronique. Les succès de scène, les longues tournées en province, les moments de découragement, l'inimitié grandissante avec Willy - le mari de Colette -, les scandales, les difficultés d'argent : pendant six ans, leur amour leur permet de tout vivre, tout affronter, tout partager. De cette intimité, de cet abandon si singulier dans la vie de Colette, leur extraordinaire correspondance, publiée ici pour la première fois, se fait l'écho, montrant une Colette inquiète et rieuse, vulnérable et tendre, corps et âme attachée à celle dont elle disait : " Quand on a rencontré une amie comme la mienne, on a atteint le bout de sa vie, le bout d'une impasse bienheureuse et fermée, où l'on se couche posée jusqu'à la mort. "

05/2009

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Littérature française (poches)

La vagabonde

Renée Néré, double transparent de Colette, confie ses souffrances et son courage, sa passion pour son jeu de mime, de danseuse et de comédienne, qu'elle exécute avec un sens aigu de sa beauté, de son extraordinaire pourvoir de fascination et de sa supériorité de femme. Colette, libérée de la contrainte de Willy réapprend à vivre et retrouve les fils qui tissent son identité : ceux qui la ramènent à l'enfant de Saint-Sauveur avec ses " royales tresses et sa silencieuse humeur de nymphe des bois ", ceux qui la rendent aux " merveilles de la terre " et à la féerie du printemps, ceux qui la conduisent jusqu'aux rives de la solitude et de la liberté. Les pages de La Vagabonde, qui voient se fermer les chemins de la soumission et s'ouvrir ceux de la liberté, portent le signe de la première métamorphose de Colette et chantent sa " première victoire ". Œuvre de la maturité, paraissant lorsque Colette a trente-sept ans et qu'elle est essentiellement connue comme l'écrivain des Claudine, La Vagabonde rompt avec ce que ces premiers livres avaient pu contenir de frivolité, d'immoralité ou d'amoralité. Préface de Nicole Ferrier-Caverivière.

11/1994

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Littérature française (poches)

Le pur et l'impur

Colette, dans sa jeunesse, a fréquenté ces fumeries d'opium dont l'adresse se transmet de bouche à oreille entre initiés, mais en gardant ses distances vis-à-vis de la drogue donneuse d'oublie ; ce sont surtout les personnages qu'elle y a rencontrés qui l'ont captivée. Que cache cette énigmatique Charlotte ? Quel sentiment réel anime ce don juan haïsseur de ses conquêtes ? quelle vérité se cache dans le mensonge des travestis qu'arborent l'un et l'autre sexe ?... Ces chercheurs de plaisirs interdits, de ceux que l'on dit impurs : plaisir factice de l'opium et de l'alcool, plaisir clandestin des amours admises ou défendues... Colette nous les évoque magistralement dans Le Pur et l'Impur dont elle a dit : " On s'apercevra peut-être un jour que c'est là mon meilleur livre. "

11/2003

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Littérature française

La Naissance du jour

En juillet 1927, Colette quitte Paris pour Saint-Tropez le temps d'un été. Tout en relisant les lettres de sa mère Sido dont elle extrait "quelques joyaux", elle s'émerveille de la végétation méditerranéenne luxuriante et repense avec mélancolie à sa vie passée. C'est le temps de la réflexion, mais aussi celui des amitiés estivales et de la dernière exaltation amoureuse. Mi-songe mi-récit, La Naissance du jour (1928) célèbre la métamorphose de l'écrivain Colette qui renonce à l'amour pour embrasser le monde et naviguer en eaux profondes, au plus près d'elle-même.

01/2023

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Littérature française (poches)

Dialogues de bêtes

Dans Folioplus classiques, le texte intégral, enrichi d'une lecture d'image, écho pictural de l'œuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points : Vie littéraire : Dialogues de bêtes : de Colette Willy à Colette ; L'écrivain à sa table de travail : Dans la paix des bêtes ; Groupement de textes thématique : Paroles de bêtes ; Groupement de textes stylistique : le dialogue dans tous ses états ; Chronologie : Devenir Colette ; Fiche : Des pistes pour rendre compte de sa lecture.

01/2005

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Littérature française

Le Blé en herbe et autres écrits

Claudine à l'école est le grand succès de mars 1900. Le livre est signé Willy. On sait généralement qu'il s'agit du pseudonyme d'Henry Gauthier-Villars, qui l'utilise pour signer les productions de l'atelier qui lui écrit ses ouvrages. Cette fois, pourtant, le texte sort du lot. Il ne ressemble à rien de connu, la langue est nouvelle, le ton insolent, le propos scandaleux. C'est qu'il n'est pas de la plume d'un des scribes habituels de Willy : il est de sa jeune femme, Sidonie-Gabrielle, née Colette. Colette : il faudra attendre 1923 et Le Blé en herbe pour que ce nom apparaisse seul sur la couverture d'un livre. Avant cela, il y aura eu d'autres "Willy" , des "Colette Willy" et même des "Colette (Colette Willy)" . Mais on a vite compris. Catulle Mendès écrit à Colette : "vous avez créé un type" . Claudine en effet est un type, et elle deviendra un mythe. Colette en créera d'autres : celui de Sido, sa mère, "le personnage principal de toute [s]a vie" ; celui de Gigi, jeune fille élevée pour devenir une femme entretenue et qui échappe à ce destin ; et celui de Colette elle-même, qui se construit au fil de plusieurs vies - elle fut danseuse, mime, actrice, journaliste, directrice d'un institut de beauté, publicitaire... comme si la littérature ne pouvait suffire à lui assurer l'indépendance et la liberté qui sont, avec l'aptitude au plaisir, ses valeurs les plus hautes. Des tenues succinctes portées sur la scène du Moulin Rouge à la croix de grand-officier de la Légion d'honneur reçue en 1953, la ligne droite n'est pas le chemin le plus court. Mais l'oeuvre de Colette s'est nourrie de ce sinueux parcours. Colette appelle "littérature" tout ce qu'elle n'ai me pas : l'emphase, la "ciselure" et les idées générales, qui lui vont aussi mal, dit-elle, que les chapeaux empanachés. L'année du Blé en herbe, elle déclare à Simenon : "Supprimez toute la littérature, et ça ira". "C'est le conseil qui m'a le plus servi dans ma vie" , dira le romancier. C'est aussi ce qui préserve l'oeuvre de Colette du vieillissement. L'ouverture de Chéri, en 1920, a époustouflé les lecteurs. Cent ans plus tard, on l'admire toujours. Mais le style ne serait rien s'il n'était au service d'un regard d'une extraordinaire sensibilité. Colette, nous dit Antoine Compagnon, rend présents "le monde de l'enfance, l'étoffe de la sensation, l'émotion de la mémoire" . On la crédite aussi d'avoir été "la première femme qui ait vraiment écrit en femme" (A. Maurois), la première à explorer ainsi les amours adolescentes (Le Blé en herbe), à entretenir une réelle connivence avec la nature et "les bêtes" , à poser ce qu'on appellera la question du "genre" (dans Le Pur et l'Impur, en 1941), etc. Mais ce sont ces trois domaines - l'enfance, la sensation, la mémoire - qu'il faut retenir si l'on veut lui rendre justice. Elle les partage avec Proust, dont elle admira

02/2023

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Littérature française (poches)

Mistou. Ou comment l'esprit vient aux filles

Un mois de mai de la guerre. Mitsou, petite danseuse de l'Empyrée-Montmartre, s'apprête à entrer en scène quand surgit dans sa loge son amie Petite-Chose, accompagnée de deux jeunes sous-lieutenants, un kaki et un bleu horizon. Mitsou se montre froide et réservée. Mais elle est bien jolie et le Lieutenant Bleu, avant de retourner au front, lui adresse une lettre. Une correspondance s'établit. Malgré les fautes d'orthographe, des tournures quelque peu populaires, les lettres de Mitsou enchantent le jeune homme; elle s'y révèle d'une grande pureté de cœur. Chacune des lettres les rapproche et ils finissent par oublier tout ce qui les sépare, jusqu'au jour où le Lieutenant Bleu arrive en permission... On ne quitte pas le théâtre : En camarades, la pièce que Colette écrivit et créa elle-même sur scène en 1909, complète le volume.

04/2004

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Littérature française

Romans, récits, souvenirs - Tome 1

" Quand j'étais petite, une grande sagesse précoce m'envoya, au plus beau de mes joies, plusieurs avertissements mélancoliques, d'une amertume savoureuse au-dessus de mon âge. Elle me dit... Vous pensez à une belle dame en blanc avec un diadème, qui m'apparut parmi l'obscur feuillage du vieux noyer ? Pas du tout ! C'était simplement, banalement, la " voix secrète ", une immobilisation presque douloureuse de ma pensée, de tout mon petit animal bien portant, excité et repu, une porte entrouverte qui pour les enfants de mon âge demeure d'habitude fermée... Elle me disait : " Vois, arrête-toi, cet instant est beau ! Y a-t-il ailleurs, dans toute ta vie qui se précipite, un soleil aussi blond, un lilas aussi bleu à force d'être mauve, un livre aussi passionnant, un fruit aussi ruisselant de parfums sucrés, un lit aussi frais de draps rudes et blancs ? Reverras-tu plus belle la forme de ces collines ? Combien de temps seras-tu encore cette enfant ivre de sa seule vie, du seul battement de ses heureuses artères ? Tout est si frais en toi que tu ne songes pas que tu as des membres, des dents, des yeux, une bouche douce et périssable. Où ressentiras-tu la première piqûre, la première déchéance ? ... Oh ! souhaite d'arrêter le temps, souhaite de demeurer encore un peu pareille à toi-même : ne grandis pas, ne pense pas, ne souffre pas ! Souhaite cela si fort qu'un dieu, quelque part, s'en émeuve et t'exauce ! ... " Colette, La Retraite sentimentale (1907) Cette édition des oeuvres de Colette comprend trois volumes de Bouquins " La collection ". Le tome 2, Romans, récits, souvenirs (1900-1919), contient : Chéri - La Chambre éclairée - Le Voyage égoïste - La Maison de Claudine - Le Blé en herbe - La Femme cachée - Aventures quotidiennes - La Fin de Chéri - La Naissance du jour - La Seconde - Sido - Douze dialogues de bêtes - Le Pur et l'Impur - Prisons et Paradis - La Chatte - Duo - Mes apprentissages - Bella-Vista - Le Toutounier - Chambre d'hôtel. Le tome 3, Romans, récits, souvenirs (1941-1949). Critique dramatique (1934-1938), contient : Journal à rebours - Julie de Carneilhan - De ma fenêtre - Le Képi - Trois... six... neuf... - Gigi - Belles saisons - L'Etoile Vesper - Pour un herbier - Le Fanal bleu - Autres bêtes - En pays connu - La Jumelle noire.

04/2023

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Littérature française

Bella-vista

" C'est folie de croire que les périodes vides d'amour sont les " blancs " d'une existence de femme. Bien au contraire. Que demeure-t-il, à le raconter, d'un attachement passionné? L'amour parfait se raconte en trois lignes : Il m'aima, je L'aima, Sa présence supprima toutes les autres présences ; nous fûmes heureux, puis Il cessa de m'aimer et je souffris... " Honnêtement, le reste est éloquence, ou verbiage. L'amour parti, vient une bonace qui ressuscite des amis, des passants, autant d'épisodes qu'en comporte un songe bien peuplé, des sentiments normaux comme la peur, la gaieté, l'ennui, la conscience du temps et de sa fuite. Ces " blancs " qui se chargèrent de me fournir l'anecdote, les personnages émus, égarés, illisibles ou simples qui me saisissaient par la manche, me prenaient à témoin puis me laissaient aller, je ne savais pas, autrefois, que j'aurais dû justement les compter pour intermèdes plus romanesques que le drame intime. Je ne finirai pas ma tâche d'écrivain sans essayer, comme je veux le faire ici, de les tirer d'une ombre où les relégua l'impudique devoir de parler de l'amour en mon nom personnel. ".

06/1986

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CD K7 Littérature

Sido. Suivi de Les Vrilles de la vigne, 1 CD audio MP3

Sido et Les Vrilles de la vigne sont deux textes distincts de l'oeuvre de Colette, tous deux d'inspiration autobiographique. Dans Sido (1930), Colette évoque le souvenir de sa mère tant aimée, puis son père, l'amour qui unissait ses parents et raconte son enfance heureuse au sein d'une campagne bourguignonne idyllique. Cette éducation harmonieuse a profondément marqué sa manière de vivre. Sous le personnage de l'écrivaine parisienne affleure la jeune fille qui apprit à vivre au rythme des saisons et à goûter la sensualité de la vie. Les Vrilles de la vigne (1908) rassemblent confidences, dialogues, textes courts, scénettes, poèmes en prose. Ils témoignent de son désir d'émancipation, de son indépendance d'esprit et de moeurs. Encore une fois, l'amour de la nature innerve sa plume et répond à ses tressaillements de l'âme. Avec virtuosité, Elsa Lepoivre, de la Comédie-Française, donne couleur à chacun de ces textes, faisant revivre l'intimité de Colette, dont la modernité ne se dément pas. Cet enregistrement est une magnifique porte d'entrée dans l'oeuvre d'une des plus grandes écrivaines du 20e siècle. Au programme du Baccalauréat 2023 et 2024. Avec le soutien du Centre National du Livre.

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Littérature française

Chambre d'hôtel

Du même auteur chez Fayard : Chéri, roman Julie de Carneilhan, roman Mitsou, roman Le képi, nouvelles La paix chez les bêtes Les heures longues, 1914-1917 Journal à rebours

06/1984

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Littérature française (poches)

La retraite sentimentale

Très jeune... non, je ne suis plus très jeune. J'ai gardé ma taille, ma liberté de mouvements ; j'ai toujours mon vêtement de chair étroite qui m'habille sans un pli... j'ai changé tout de même. Je me connais si bien ! Mes cheveux couleur de châtaigne étoffent toujours, nombreux, pressés en boucles rondes, l'angle un peu trop aigu d'un menton qu'on s'accorde à trouver spirituel. La bouche a perdu de sa gaîté et, au-dessous de l'orbite plus voluptueuse mais aussi plus creusée, la joue s'effile, longue, moins veloutée, moins remplie : le jour frisant y indique déjà le sillon -fossette encore, ou rire déjà ?- qu'y modèle patiemment le sourire...

06/1972

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Critique littéraire

Mes vérités

Colette (1873-1944) a porté sur le monde un nouveau regard de femme, assez fort pour imposer un style à la fois classique et singulier, que Cocteau se plaisait à comparer à celui de La Fontaine. Ses romans, de la série des Claudine aux oeuvres autobiographiques en passant par le sulfureux Blé en herbe, ont séduit un public toujours plus nombreux, pour lequel elle est restée la veilleuse solitaire du Palais-Royal et de la Treille Muscate, la Madone aux chats et la librettiste de Maurice Ravel. Colette aura mené une bataille quotidienne, durant son existence, avec un élan qui fit d'elle "la femme la plus libre du monde", selon Mac Orlan. En 1949, André Parinaud réalise une série de trente-cinq entretiens radiophoniques avec Colette. A cette époque, alors au zénith de sa célébrité, l'auteur de La Chatte n'écrit plus guère, préférant diriger l'édition de ses oeuvres complètes. De nouveaux personnages, Sido, Julie de Carneilhan, ont remplacé Claudine, Chéri, "la vagabonde" et "l'ingénue libertine". Elle évoque tout cela, et ses rencontres littéraires, mais aussi l'amour "un sentiment qui n'est pas honorable" , son pays natal, la Bourgogne, et son amour de la nature, l'une des clés de son oeuvre.