Recherche

Armistice. 1918-2018

Extraits

ActuaLitté

Histoire de l'art

Restaurer au XIXe siècle

Ce volume rassemble des travaux nés depuis 2010, qui proposent une relecture des restaurations du monuments au XIXe siècle. Son ambition est de renouveler l'historiographie et d'éclairer les pratiques actuelles. L'ouvrage comprend un premier socle avec des textes issus d'un séminaire organisé en 2010 par J. F. Luneau et B. Phalip (Restaurer au XIXe siècle 1. Presse universitaire Blaise-Pascal. 2012). S'y ajoutent les actes d'une table ronde tenue en 2013 et publiés sous une forme numérique en 2017 (Restaurer au XIXe siècle 2), ayant trait à la seule cathédrale restaurée et aux questions de la destruction, de la production et de la diffusion des oeuvres restaurées. Enfin, deux séances des séminaires organisés à l'institut national d'histoire de l'art dans le cadre du projet Construire, restaurer, détruire : les chantiers du VIIIe au XXe siècle (dir. Arnaud Timbert) sont publiées ici : celle du 6 avril 2018 (dir B. Phalip). une image trompeuse ou l'illusion du temps aboli. Les "fantômes mensongers" du restauré aux XIXe et XXe siècle, et celle du 8 juin 2018 (dir. F. Chevallier et B. Phalip). Les technologies modernes dans les chantiers de restauration du début du XIXe siècle à 1920. Sources, pratiques et théories dans l'environnement européen.

04/2022

ActuaLitté

Première guerre mondiale

Qui a gagné la guerre de 14 ? Enquête sur l'après-guerre de 1918 à nos jours

Un essai historique aussi original que profond Désigner les vainqueurs et les vaincus d'une guerre moderne n'est pas si aisé qu'il y paraît. En effet, sur quels éléments repose la notion même de victoire ? L'occupation du territoire ennemi ? L'asservissement d'une population ? A partir de quand doit-on parler de défaite ? Au moment de la cessation des combats ? Le jour de la signature du traité de paix ? S'il est aujourd'hui communément admis que la Grande Guerre s'est soldée par une victoire des forces de l'Entente sur l'Allemagne, la situation semble en réalité bien plus complexe : dès la signature de l'armistice le 11 novembre 1918, des voix parmi les Alliés expriment le regret que la guerre n'ait pas été portée sur le territoire allemand. Pire, le traité de Versailles est vite considéré par Foch comme " une trêve de 20 ans " et Clemenceau est affublé du sobriquet de " perd la victoire ". Finalement, depuis 1918, des arguments sont avancés, d'un côté comme de l'autre, pour présenter la Première Guerre mondiale comme une victoire allemande. A travers la date symbolique du 11 novembre, cet ouvrage propose une relecture de la " der des der " et, surtout, une formidable enquête politique, économique et sociale sur sa postérité. Du 11 novembre 1919 après la signature du traité de Versailles, au 11 novembre 2018 qui commémore les cent ans du conflit mondial, en passant notamment par le 11 novembre 1938 au lendemain de la nuit de Cristal, Jean-Michel Steg nous montre que, en définitive, c'est bien l'ensemble des belligérants européens qui a perdu la Première Guerre mondiale.

03/2022

ActuaLitté

Sciences historiques

Guerre 14-18 - Combats de Norroy. Témoignage d'un Poilu angevin

Il y a plus de cent ans maintenant, la grande guerre déclarée en 1914 se terminait sur le territoire français par la déclaration d'armistice du 11 novembre 1918. La Lorraine retrouvait tout son territoire en France, après des combats particulièrement meurtriers sur un front défendu, pied à pied, de tranchée en tranchée, pendant toute la durée du conflit. Un poilu angevin du 277ème régiment d'infanterie, Théophile Boussion, a fait le récit de son combat à Norroy, en Meurthe-et-Moselle, les 14 et 15 février 1915, avant d'être grièvement blessé et évacué sur l'hôpital de Nancy. Ce livre reproduit le texte manuscrit de son témoignage conservé par sa famille. Il est accompagné d'une présentation sommaire du conflit et d'extraits du journal de marche et d'opérations de son régiment,pour la période et les opérations considérées.

01/2019

ActuaLitté

Mathématiques

Maths BCPST Concours Agro-Véto, G2E, ENS. Annales corrigées et commentées 2017-2018-2019

Les épreuves corrigées 2017, 2018 & 2019 des concours des grandes écoles scientifiques. Des corrigés enrichis de commentaires comportant : des points méthodes, des rappels de cours, des remarques sur les questions, des conseils de rédaction, des remarques issus des rapports de jurys, etc. D' authentiques copies d'étudiants annotées qui accompagnent certains de ces corrigés commentés.

08/2019

ActuaLitté

Sciences historiques

Corse, terre d'accueil, terre d'exil. 1914-1918

La déclaration de guerre en août 1914 a généré en Corse une histoire particulière. En effet, île éloignée de plus de 100 km de la terre ferme française, sa situation géographique la destinait tout naturellement à devenir un lieu de détention pour les différentes catégories de prisonniers ennemis. De plus, tout apport de main d'oeuvre, qu'il soit constitué de ressortissants de pays ennemis ou amis, était le bienvenu dans cette île vidée de sa jeunesse, partie au front. Dans une oeuvre précédente, parue en 2014, Simon Giuseppi a présenté le cas d'un millier d'internés civils austro-allemands évacués de la France continentale et détenus dans l'ancien couvent de Corbara. Pour coïncider, cette fois-ci, avec la commémoration de l'Armistice et la fin des hostilités du premier conflit mondial, ce deuxième ouvrage complète et élargit l'histoire de l'internement dans les couvents de Cervione, Oletta, Morsiglia et Luri, puis décrit et analyse la présence dans l'île de milliers de prisonniers de guerre allemands, turcs, bosniaques etc... et autant de réfugiés, pour la plupart serbes et israélites syriens. Parmi ces étrangers venus de tous horizons, un grand nombre a contribué, par leur travail volontaire ou forcé, au fonctionnement voire à la survie de l'administration et de l'économie insulaires. D'autres ont préféré consacrer le temps de leur captivité au développement de leur talent d'artiste ou d'écrivain. Les recherches menées par l'auteur ont fait resurgir la production artistique de prisonniers civils et de réfugiés qui constitue un véritable reportage graphique, venant enrichir et authentifier son récit. La parole est donnée, comme il se doit, aux auteurs allemands qui ont tenu à raconter leur version des conditions de détention, parfois sérieusement différente de celle qui émerge de la lecture des archives françaises. Enfin, les remarquables clichés réalisés en 1916 par l'opérateur-photographe Isidore Aubert lors d'une tournée des différentes communautés étrangères permettent au lecteur de mieux appréhender la réalité de cette période de l'histoire de la Corse, terre d'accueil et terre d'exil, période assez récente et pourtant bien mal connue.

12/2017

ActuaLitté

Histoire de France

Courrier du guerre. La poste aux armées, 1914-1918

Les Français avaient cru que la guerre serait courte ; ils comprennent vite qu'il n'en sera rien. Et, très vite, le moral des soldats dégringole... René Viviani, président du Conseil, prend conscience qu'il faut tout mettre en oeuvre pour que le lien ne soit pas rompu avec les familles, en décrétant par exemple la gratuité de l'affranchissement. Chaque jour, l'homme de troupe et l'officier adressent en moyenne deux ou trois lettres par jour et en reçoivent autant. On écrit à la famille, à la fiancée, y compris aux camarades de la tranchée voisine. Le trafic atteint en quelques semaines 4 millions de lettres, 1, 5 million de colis et 590 000 journaux par jour. Sans compter les télégrammes et cartes postales... Au Conservatoire de Paris, siège du tri postal, les retards s'accumulent. Sous le feu des critiques, Viviani demande au général Alfred Marty de moderniser la poste aux armées, créée pour les besoins de la guerre de 1870. Raphaël Delpard raconte les étapes de cette réorganisation stratégique. A l'aide de documents et de lettres inédits, il rappelle le rôle des vaguemestres et des marraines de guerre, évoque le problème de la censure militaire et s'intéresse aux courriers des prisonniers de guerre et des combattants africains.

10/2014

ActuaLitté

Poésie

Poèmes en guerre. 31 juillet 1914-9 novembre 1918

Des quelque trois cents poèmes écrits par Apollinaire entre la déclaration de guerre le 31 juillet 1914 et sa propre mort le 9 novembre 1918, seul environ un tiers fut publié de son vivant. Le reste n'a été révélé que tardivement, comme les Poèmes à Lou, ou a été dispersé dans des publications posthumes. Il manquait un ouvrage permettant d'appréhender l'ensemble de cette création. En substituant aux rassemblements plus ou moins arbitraires une simple juxtaposition au jour le jour, les Poèmes en guerre déroulent une histoire quotidienne où chaque destinataire reprend sa place et son rôle dans le drame vécu par le poète. Ainsi apparaissent plus clairement, mais souvent entre les lignes et dans le non-dit, la détresse, l'angoisse de mort et les recours sans lesquels le soldat ne pourrait "tenir" : l'amour, les amitiés, la capacité de résilience grâce à l'écriture poétique, toujours prête à cueillir "le mystère en fleurs". Celui qu'on a trop souvent dépeint comme un va-t-en guerre ne manque rien de la terrible réalité. Pontife et araignée, il tisse les liens qui le retiennent en haut et en bas, impuissants cependant à le détourner de son destin tragique. Claude Debon

10/2018

ActuaLitté

Romans de terroir

Ciel rouge. 1914-1918, des Belges réfugiés en Normandie

914, à Beselare, dans la Belgique flamande, à quelques kilomètres de Passchendaele et d'Ypres, la vie d'une famille belge prise dans la tourmente de la Grande Guerre. En quatre années, les uns auront vécu la guerre des tranchées, les autres l'occupation allemande et d'autres encore l'exil à l'étranger. à l'issue du conflit, il leur faudra désormais choisir entre reconstruire leur village anéanti lors des batailles de l'Yser ou s'enraciner dans le pays qui les a accueillis. Ce choix crucial est celui de milliers de Flamands, au début des années vingt, à l'origine d'une migration massive de familles paysannes en Normandie, lesquelles insufflent un élan fructueux dans le monde agricole. L'auteure, à travers ses personnages fictifs issus cependant de témoignages et d'archives historiques, fait revivre la peur, l'horreur et les incertitudes des villageois proches des cités d'Ypres, et traduit les espoirs et les ressources insoupçonnées de l'homme dans les temps difficiles.

09/2020

ActuaLitté

Histoire de France

D'une guerre à l'autre (1914-1918 - 1944)

Publié pour le Centenaire de la Première Guerre mondiale et le 70e anniversaire de la Libération de la France en 1944, ce volume, avec les expositions qui l'accompagnent, revient sur la façon dont ces périodes ont été vécues dans le département de la Seine-Maritime (alors Seine-Inférieure). Il fait aussi une large place à la mémoire collective de ces conflits, en s'appuyant sur les collectes organisées auprès des habitants de Seine-Maritime, qui ont donné lieu à près de 250 contributions et qui ont permis de rassembler plus de 12 000 pages ou images. Si, lors de la Première Guerre mondiale, le territoire seino-marin échappe à la ligne de front, il joue un rôle essentiel de base arrière dans la mise en oeuvre des opérations des Alliés. Les ports du Havre, de Rouen ou de Dieppe bénéficient d'une position stratégique pour le ravitaillement et l'acheminement des troupes britanniques et américaines. La Seine-Inférieure constitue également un refuge pour les alliés belges qui implantent leur gouvernement en exil à Sainte-Adresse. La situation du territoire au cours de la Seconde Guerre mondiale est évidemment bien différente puisqu'il sort en 1944 de quatre années d'occupation et qu'il se trouve directement concerné par les opérations militaires liées au Débarquement. Cette année 1944 est appréhendée à travers le quotidien des populations. Des actions de résistance à l'occupant sont menées sur le territoire tandis que les bombardements occasionnent d'importantes destructions dans les villes, rendant très rudes les conditions de vie. Une ouverture est faite en conclusion sur le devoir de mémoire et la manière dont a été commémorée la Libération pendant ces 70 dernières années.

05/2014

ActuaLitté

Histoire de France

Clermont, une ville de l'Oise. Oise 1914-1918

Pour évoquer le département de l'Oise durant la Grande Guerre, on parle naturellement des combats du début et de fin du conflit. On évoque aussi les quartiers généraux de l'armée française, à Chantilly, Beauvais et Compiègne. En revanche, on ignore souvent que d'autres villes, comme Clermont, ont vécu de nombreuses péripéties de 1914 à 1918 : bombardements, réfugiés, camps de prisonniers. Le bourg a connu l'occupation allemande, puis l'installation d'unités de commandement d'un groupe d'armées, d'armées et de corps d'armée. Les généraux se succèdent comme les Français Foch, Franchet d'Esperey, Humbert, sans oublier le Britannique Haig et l'Américain Pershing.

02/2015

ActuaLitté

Histoire de France

La Première Guerre de Charles de Gaulle. 1914-1918

En 1914, le lieutenant Charles de Gaulle, vingt-trois ans, part en guerre avec enthousiasme à la tête d'une section du 33e régiment d'infanterie. Dans la boue de Champagne, dans le fracas de Verdun, de Gaulle se bat. Le 2 mars 1916, laissé pour mort à Douaumont, Charles de Gaulle est conduit en captivité en Allemagne. Emprisonné, il s'évade à cinq reprises. Du fond des forteresses allemandes, il lit, se documente et réfléchit : l'enfer des tranchées, le courage des soldats, les forces et les faiblesses du commandement français, la stratégie de l'armée ennemie. Désormais, il a un credo : ne jamais cesser le combat. L'homme du 18 juin 1940 est né. Grâce à des archives familiales inédites - lettres, notes, rapports, journaux, carnets - Frédérique Neau-Dufour éclaire cette partie méconnue de la vie de Charles de Gaulle et dessine l'étonnante figure d'un combattant de la Grande Guerre pas tout à fait comme les autres.

04/2015

ActuaLitté

Histoire littéraire

La guerre, le livre et l'enfant (1914-1918)

Enfants du front ou de l'arrière, les jeunes ont été témoins et acteurs de la Grande Guerre. L'abondante littérature qui leur était destinée (cahiers d'écoliers, correspondance, cartes postales, livres d'or des morts, carnets de guerre, affiches, manuels scolaires, romans, albums, périodiques) permet de faire revivre, cent ans plus tard, cette période troublée. La Première Guerre mondiale intervient à l'issue d'un long XIXe siècle qui a modifié la place de l'enfant dans la société française. Plus rare, l'enfant devient le centre et le capital affectif et social d'une famille de plus en plus nucléaire. Sa scolarisation tend à devenir primordiale. La République y pourvoit et l'école permet à la fois d'inventer la petite enfance et de repousser la limite de l'entrée dans le monde du travail. Cependant, loin d'être préservés du conflit par les adultes, les enfants deviennent "un enjeu caché de la guerre, " pour reprendre Stéphane Audoin-Rouzeau. Cette époque est également marquée par l'avènement, à partir de la décennie 1860, d'une première culture de masse, fondée sur une culture de l'imprimé. Conjuguée à l'intérêt nouveau porté à l'enfant, la diffusion massive du support imprimé encourage l'éclosion d'une littérature de jeunesse qui sera mobilisée dans une guerre qu'un certain nombre d'historiens décrivent comme "totale" . 14-18 est donc le moment par excellence où le livre peut servir de passeur entre un événement factuel dans sa brutalité, "la guerre" , et une catégorie culturelle en pleine mutation, "l'enfance" .

09/2021

ActuaLitté

Histoire de France

Mémoires de guerre. La vie malgré tout (1914-1918)

Le 6 août 1914, le 6e Hussards, régiment de cavalerie dans lequel Fernand Thomas effectue son service militaire lors de la déclaration de guerre, quitte Marseille. C'est le début d'un long chemin de souffrances, combats, nuits sans sommeil, épuisement. L'auteur affronte l'ennemi sur les différents fronts, Lorraine, Champagne, Belgique, et surtout Verdun, où il revient encore et toujours, comme si cette ville en ruines et les tranchées qui l'entourent étaient désormais, avec leurs promesses de mort, le lieu obligé de toute vie. A côté des mouvements d'un front à l'autre qui donnent à voir les mêmes horreurs, les mêmes paysages dévastés, l'auteur raconte le voyage libérateur, celui qui se fait d'âme à âme, à travers l'amitié, la bienveillance, la camaraderie, la musique. Le chemin entrepris se termine en Allemagne où l'auteur est interprète jusqu'à sa démobilisation en août 1919.

01/2015

ActuaLitté

Histoire de France

Des moines dans la Grande Guerre. Solesmes, 1914-1918

En août 1914, à la déclaration de guerre, les moines de Solesmes étaient réfugiés dans l'île de Wight, à Quarr Abbey. Leur état était celui d'expulsés d'un pays qui les ignorait depuis près de quatorze ans, mais voilà tout à coup suspendues par le ministère de l'Intérieur les lois qui pesaient jusqu'ici sur eux... Ces religieux devenaient soudain tenus de répondre comme tout un chacun à la mobilisation générale. Devant cet état de fait, les positions furent diverses dans la communauté. La première partie du livre expose les cas de conscience qui surgirent alors au monastère, les démêlés avec le Consulat de Southampton, les protestations des familles de moines au nom du patriotisme. La deuxième partie reproduit la correspondance avec leur abbé de sept moines partis à la guerre. Certaines lettres écrites sur le front, très touchantes, déchirantes parfois, témoignent toujours de l'influence bienfaisante qu'eurent ces frères sur leurs compagnons d'infortune. On y voit également une fidélité exemplaire à leur état monastique ou sacerdotal, ainsi que de la bravoure, et même de l'héroïsme. Deux frères ne revinrent pas à l'abbaye, morts de leurs blessures, l'un tombé lors de la bataille de la Somme et l'autre, près de Verdun. Quant à l'abbaye désertée de Saint-Pierre de Solesmes, en Sarthe, elle fut vite réquisitionnée et transformée en hôpital qui, avec celui de Sainte-Cécile, formèrent la plus grosse ambulance de tout l'Ouest. C'est l'objet de la dernière partie de l'ouvrage.

09/2014

ActuaLitté

Histoire de France

La presse clandestine dans le Nord occupé (1914-1918)

La Première Guerre Mondiale engendre un essor extraordinaire de la propagande dans les territoires occupés de France et de Belgique. Les autorités allemandes entendent ainsi faire adhérer la population à ses buts de guerre. En réaction, un groupe de jeunes enseignants des Facultés Catholiques de Lille et de l'Institut Technique roubaisien créent et développent une presse clandestine diffusée de janvier 1915 à décembre 1916 sous des titres divers, de La Patience à l'Oiseau de France. Ce journal connaît une audience certaine avant de voir ses protagonistes arrêtés et déportés. Cet acte de résistance, restitué ici pour la première fois, nous éclaire sur un aspect souvent évoqué mais jamais véritablement analysé de la Grande Guerre. Il dessine aussi, en creux, les craintes et les espérances d'une population opprimée sous le joug de l'ennemi.

03/2014

ActuaLitté

Histoire de France

Le Havre 1914-1918. Les carnets d'Edmond Derome

Imprimeur, bibliophile et fin lettré, le havrais Edmond Derome (1881-1976), a rédigé, durant la Grande Guerre, un journal quotidien jusqu'alors resté inédit. Quoiqu'écrit, suivant ses propres termes, sans "aucune prétention littéraire" et dans l'unique but "de conserver fidèlement, pour [lui] seul, des souvenirs précieux autant que douloureux" , la lecture de ce journal fait entrer Edmond Derome dans le cercle des écrivains havrais. S'il existe d'autres témoignages situant Le Havre dans la première guerre mondiale, Edmond Derome est un des rares à avoir raconté au quotidien, de 1914 à 1919, la vie de la cité portuaire, base arrière des troupes alliées, partagée entre nouvelles et rumeurs du front et interrogations autour d'une guerre qui semble n'en pas finir. Ce témoignage vivant et angoissant, initiatique même, apporte un éclairage sur la vie locale dans un Havre bouleversé par l'afflux des troupes et les effets de la guerre, quoique situé à plusieurs centaines de kilomètres du front. Transcrit et annoté, agrémenté de plus de cent cinquante illustrations, cet ouvrage reproduit en outre pour la première fois l'intégralité des aquarelles de l'artiste havrais Jean Biette qui, durant la Grande Guerre, peignit avec finesse des scènes de la vie havraise. Cette collection d'une quarantaine de vues, conservée à la Chambre de Commerce du Havre, rend leurs couleurs aux scènes brossées par Edmond Derome.

10/2014

ActuaLitté

Sciences historiques

La Charente-Maritime dans la Grande Guerre 1914-1918

En août 1914, le département de la Charente-Maritime – appelée alors Charente-Inférieure – paraît bien éloigné de la ligne de front. Et pourtant, dès les premiers mois, il s'avère tout proche du théâtre des opérations, car la guerre ne se joue pas que dans les tranchées ; elle se joue aussi sur mer. La Charente-Maritime, avec son littoral et ses ports (Rochefort, La Rochelle-La Pallice), ainsi que son arrière-pays agricole et industriel, tient un rôle stratégique de premier plan. Pendant plus de quatre ans, elle participe à l'approvisionnement des troupes en vivres, en munitions, en matériel militaire. Elle prend part à la guerre maritime. Ses ports servent de plate-formes de débarquement pour des vagues ininterrompues de combattants et de victimes : réfugiés, blessés, prisonniers, soldats en transit – Français mais aussi étrangers de toute l'Europe, d'Afrique, d'Extrême-Orient et d'Amérique. Ils contribuent également à l'approvisionnement du territoire français en matières premières, en produits manufacturés et en denrées alimentaires. Mais ce sont aussi les communes de l'intérieur qui sont affectées en accueillant sinistrés des zones de conflit, militaires en convalescence ou prisonniers de guerre assignés à des tâches d'intérêt collectif. La société traditionnelle est bouleversée par la durée et la violence du conflit, les réquisitions, les privations, la présence massive d'étrangers, l'absence des mobilisés que remplacent épouses, prisonniers et travailleurs étrangers. L'économie est orientée vers l'effort de guerre : la production agricole est destinée aux combattants ; les usines sont reconverties pour la livraison d'équipements militaires, les hôtels transformés en hôpitaux. Dès 1917, le département accueille des bases américaines qui contribuent à sécuriser le littoral face aux sous-marins allemands... et à faire connaître le jazz en France.

12/2018

ActuaLitté

Sciences historiques

En guerres. Nantes & Saint-Nazaire 1914-1918 / 1939-1945

Traumatismes majeurs, Première et Deuxième guerre mondiale constituent les marqueurs du XXe siècle. A l'heure des commémorations du centenaire de la Grande Guerre et du soixante-dixième anniversaire des bombardements de 1943, l'ouvrage raconte, à travers ces deux conflits fondamentalement différents, ce que la guerre est aux civils. Les objets qui ont traversé le siècle jusqu'à nous en témoignent : artisanat des tranchées, photographies du front et de l'arrière, correspondances de poilus, puis objets évoquant la présence de l'occupant, la Résistance, la collaboration, les bombardements, chacun contient un morceau de guerre - autant d'histoires d'hommes et de femmes, qui nous disent la séparation, la peur, le deuil, l'incompréhension, le courage, la solidarité, l'exemplarité, la lâcheté, l'abandon, la trahison... A la fois singuliers et emblématiques, plus forts que des discours, ils dressent un tableau contrasté et terriblement humain de ce que vécurent alors au quotidien Nantais et Nazairiens.

03/2013

ActuaLitté

Histoire et Philosophiesophie

Marie Curie. Portrait d'une femme engagée 1914-1918

Marie Curie était une femme insaisissable, cadenassée. Le récit de ses activités, parfois clandestines, durant la Première Guerre mondiale, éclaire d'un jour nouveau la face méconnue de ce personnage célèbre : son engagement et son humanité. En août 1914, Marie Curie est une femme seule. Ses découvertes, ses deux prix Nobel sont derrière elle, et son époux Pierre est mort depuis huit ans. Ce qu'elle va entreprendre durant ces quatre années de guerre, sur les lignes de front, au plus près des blessés, la rappelle à la vie. Elle fait acheminer vers l'avant, malgré le risque et contre les autorités, le matériel et les techniques des rayons X qui vont permettre la localisation, et donc l'extraction, des éclats d'obus. Mais pour y parvenir, il lui faut tricher, défier les règles, se battre, et oser emmener sa fille Irène, dix-sept ans, sur les routes en guerre, puis la lâcher, seule, dans des hôpitaux de l'avant. Bilan de cette guerre de Marie Curie : vingt voitures radiologiques sur le front, plus de deux cents postes fixes dans les hôpitaux, cent quatre-vingts manipulatrices radio formées dans son école. Plus d'un million de soldats furent secourus par ses installations, mille d'entre eux de ses propres mains. Elle révèle dans un texte inédit ce que ces faits de guerre lui ont apportés : "une grande douceur". Bien des archives consultées par Marie-Noëlle Himbert n'avaient jamais été exploitées ; certaines, issues des documents personnels de la famille du Pr Claudius Regaud, étant même jusqu'ici inconnues. Cent ans après, Marie Curie, sa fougue, son insolence, son génie viennent encore nous toucher.

11/2014

ActuaLitté

Romans historiques

Le cahier de l'absence. 08/1914-11/1918

"La guerre tue les hommes et révèle les femmes" dernière phrase de ce roman construit autour de deux témoignages, ceux de Georges et de Rose, son épouse. Georges a été, à sa demande, mobilisé en août 1914 en tant que spécialiste des réseaux téléphoniques et télégraphiques. Il travaille à l'arrière et dans les zones de combats. Dans ses lettres à son épouse il raconte son quotidien, une correspondance très personnelle qui livre le témoignage pertinent, critique, à la fois dramatique et plein d'humour, d'un civil au milieu des militaires dans une guerre devenue peu à peu ordinaire. Rose tient depuis longtemps un carnet de notes personnelles. Le départ de son époux transforme son quotidien. Son carnet de notes en devient le témoin. Les récits de ces deux êtres attachants et généreux se complètent et se croisent sans nécessairement s'interpeller.

04/2018

ActuaLitté

Histoire de France

Lettres d'un syndicaliste sous l'uniforme, 1915-1918

Personnalité importante du syndicalisme révolutionnaire en France, fondateur des revues La vie ouvrière (1909) et La Révolution prolétarienne (1925), Pierre Monade (1881-1960) est un antimilitariste et internationaliste convaincu. En décembre 1914, écoeuré par la guerre et le ralliement des organisations révolutionnaires à l'Union sacrée, il démissionne du Comité confédéral de la CGT et opte pour l'organisation et le regroupement des militants et militantes engagés contre la guerre. Début 1915, il est contraint de rejoindre le 252e régiment d'infanterie à Montélimar. Il y reste un an avant de partir pour le front, où il sera aux premières lignes. Les lettres qu'il y écrit nous plongent au cour de l'agitation syndicaliste et socialiste de l'époque. S'y lisent les incertitudes causées par le conflit mondial mais, également, la détermination d'une partie du mouvement ouvrier à organiser l'action révolutionnaire de l'après-guerre, en dépit de la censure et de la répression. Ces lettres manifestent à la fois l'horreur de la guerre et le combat à mener pour s'y opposer.

09/2018

ActuaLitté

Histoire de France

1914-1918 les marins pêcheurs sous le feu ennemi

Nous sommes en 1914, la guerre est déclarée. Les marins pécheurs sont pour la plupart mobilisés et les ports de pêche sont désertés. Qui sont ces hommes qui, au risque d'une rencontre souvent fatale avec une mine dérivante ou un sous-marin ennemi, vont porter sur leurs épaules la responsabilité de faire fonctionner une industrie indispensable au ravitaillement alimentaire du pays ? Alors que le conflit s'éternise, quelles mesures les autorités maritimes, militaires et civiles, vont-elles prendre pour protéger ces pécheurs et concilier les intérêts de la défense avec ceux d'une activité économique devenue essentielle pour nourrir la population ? Combien de drames vont se dérouler avec leurs conséquences sur les plans économique et humain ? Autant de questions auxquelles l'auteure tente de répondre dans cet ouvrage.

11/2018

ActuaLitté

Histoire internationale

Les exilés belges en France, 1914-1918. Histoires oubliées

Durant la Grande Guerre, 350 000 Belges se sont exilés en France. Après avoir traversé cette épreuve loin de leur terre natale, ces "Belges du Dehors" ont été accusés d'avoir échappé aux terribles souffrances de l'occupation brutale subie par les "Belges du Dedans". En France pourtant, certains, dont les membres du gouvernement en exil, ont activement participé à la logistique de leur armée en guerre. D'autres ont permis aussi le maintien de l'activité économique de leurs régions d'accueil, privées des hommes mobilisés au front. La plupart ont fait preuve, entre eux, d'une solidarité exceptionnelle. A l'heure où la figure du réfugié questionne plus que jamais, ce livre met en lumière l'inventivité et le courage des exilés belges de 14-18.

03/2017

ActuaLitté

Histoire de France

Vivre à l'arrière du front. Vosges 1914-1918

Jusqu'à présent encore fortement absents l'historiographie vosgienne, les civils retrouvent enfin dans cette imposante étude d'Anne Peroz la place centrale correspondant à leur rôle fondament tout au long de la guerre 1914-1918. Dans ce monde en guerre, à l'intérêt général repensé pour elle, les Vosgiens sont pris en tenaille entre un patriotisme assumé et des contraintes innobrables, absolues, justifiées par un péril national porté sur son sol même,

12/2015

ActuaLitté

Philosophie

Le pacifisme et la révolution. Ecrits politiques 1914-1918

Monsieur, mon projet - considérablement plus économique et plus humain que la présente manière de conduire la guerre - est le suivant : que les grandes puissances de l'Europe s'accordent pour que les garçons, sitôt atteint l'âge de dix-huit ans, soient répartis par tirage au sort en trois classes, la première incluant la moitié d'entre eux, les deux autres un quart chacune. La classe incluant une moitié sera exécutée sans douleur dans une salle d'exécution. Quant aux deux autres classes, les garçons de la première seront privés d'un bras, d'une jambe ou d'un oeil, à la discrétion du chirurgien ; ceux de la seconde seront exposés jour et nuit à des bruits assourdissants jusqu'à être affligés d'une détresse nerveuse : folie, aphasie, cécité mentale ou surdité ; après quoi ils seront libérés pour former l'humanité future de leur pays (Lettre au Times, 20 avril 1916).

04/2014

ActuaLitté

Première guerre mondiale

Les exécutions sommaires 1914-1918. Un non-dit historique ?

Longtemps, les soldats français fusillés pour l'exemple restèrent dans l'oubli. Les quelques procès en réhabilitation comme ceux des fusillés de Souain et Vingré laissèrent dans l'ombre la majorité des soldats exécutés. Le sujet des exécutions sommaires fut méconnu et largement occulté après la Première Guerre mondiale. Pendant toute la guerre, le régime politique de la France resta une République démocratique reposant sur des principes fondamentaux des droits du citoyen et du droit à un procès équitable en cas d'infraction militaire. Or, une exécution sommaire par ordre ou par emportement est par définition une procédure extra judiciaire contraire à ces valeurs. Malgré une impitoyable censure militaire pendant et juste après la guerre, quelques exécutions sommaires filtrèrent dans la presse écrite et aboutirent grâce à l'action des familles et de la Ligue des droits de l'Homme à des procès en réhabilitation. Nous avons dénombré 116 exécutions sommaires durant la guerre.

06/2021

ActuaLitté

Romans historiques (poches)

Morts pour la France Intégrale : Tome 1, Le chaudron des sorcières (1913-1915) ; Tome 2, Le feu de l'enfer (1916-1917) ; Tome 3, La marche noire (1917-1944)

John Christopher Finlay, reporter pour le Washington Times, vient s'installer à Montparnasse. Avec passion et avidité, il découvre la France qui s'apprête à basculer dans l'horreur d'un conflit mondial. A partir de 1914, Finlay voyage dans cette Europe embrasée et témoigne, dans ses chroniques, de la folie des hommes. Entre mondanités et monstruosités, le vieux continent s'est métamorphosé en un géant bipolaire qu'il ne comprend plus. 11 novembre 1918 : la guerre est finie ! Mais Finlay sait que cette paix fragile n'arrêtera pas la marche noire qui s'annonce dans toute l'Europe. D'ailleurs, il continuera à rendre compte de la violence des soulèvements qui mèneront ,à l'horreur fasciste et nazie. Il quitte la France pour les Etats-Unis en décembre 1923. Mais une terrible révélation va bouleverser le destin du journaliste et, en 1944, après des années d'errance, il revient en France... Le récit épique d'une vie hors du commun.

04/2014

ActuaLitté

Droit

Relations internationales. Cours et QCM 2017-18, Edition 2017-2018

Destiné en particulier aux personnes qui préparent les concours administratifs ou d'entrée dans les grandes écoles, une licence ou un master en droit, en sciences politiques ou en sciences économiques, cet ouvrage s'adresse également à tous ceux qui s'intéressent à la politique internationale et au droit international. Effectuant une synthèse théorique des concepts et des grands principes applicables aux relations internationales, ce manuel traite aussi de l'actualité la plus récente. 21 fiches présentent les grands enjeux des relations internationales (mondialisation, nationalismes, développement durable, justice pénale internationale...) et les enjeux de chaque région (Amérique latine, Afrique sub-saharienne, Asie méridionale, Asie du Sud-Est...). Pour chacune de ces fiches, un bref rappel historique, un exposé des connaissances de base, un bilan de l'actualité et les perspectives posées permettront au lecteur de disposer des connaissances nécessaires pour analyser les évènements d'actualité dans une perspective pluriannuelle. Sont également proposés des bibliographies d'ouvrages récents et plusieurs exemples de sujet. En outre, le lecteur désireux d'évaluer son niveau de connaissance disposera en fin d'ouvrage d'un questionnaire à choix multiples (QCM) composé de plus de 400 questions. Organisées de façon à optimiser le temps employé, ces questions sont toutes basées sur des données tirées des relations internationales actuelles ou passées qui méritent d'être retenues.

08/2016

ActuaLitté

Histoire de France

Le deuil inachevé. La commémoration de l'Armistice du 11 Novembre 1918 en France dans l'entre-deux-guerres

Fête à la fois nationale, locale, familiale, de la victoire et de la paix, le 11 Novembre occupe une place centrale dans l'univers commémoratif de l'entre-deux-guerres. Outre la force émotionnelle des lieux du souvenir et des symboles qui lui sont attachés, le caractère exceptionnel du n Novembre s'explique également par le fait que la commémoration de la guerre est liée la transmission d'une dette envers les morts, d'une tâche morale en forme d'héritage et de promesse qui implique la réalisation d'un projet, socialement et historiquement défini, concernant l'avenir de la communauté nationale. Ce livre retrace l'évolution de la fête de l'Armistice, de ses origines controversées jusqu'au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, en interrogeant les continuités et les ruptures avec les structures culturelles précédentes, les fonctions du rituel et de ses symboles, les affrontements idéologiques, parfois violents, entre agents du souvenir, enfin les composants du discours commémoratif. L'auteure propose de voir dans l'anniversaire de l'Armistice un heu de mémoire et d'espoir à la fois, marqué par les grands débats sociaux et idéologiques de la France de l'entre-deux-guerres et qui cristallise la cite de confiance d'une société sortie en vainqueur de l'une des plus extraordinaires épreuves de son histoire mais aussi profondément mutilée. L'histoire du n Novembre est ici présentée cotte une histoire de dettes et d'attentes, en somme d'un deuil inachevé.

11/2018

ActuaLitté

Histoire de France

1918. L'ultime combat

En 1918, la Russie, en proie à la guerre civile, se retire du conflit en signant le 3 mars un traité de paix avec l'Allemagne. Dès lors, Ludendorff rapatrie ses divisions du front est au front ouest. Début 1918, l'Allemagne dispose donc de 200 divisions auxquelles les Alliés ne peuvent opposer que 170 divisions. Le 21 mars, l'armée allemande peut jeter des forces décuplées dans la bataille... La guerre de mouvement reprend comme en 1914. Les offensives victorieuses s'enchaînent d'abord pour l'armée allemande. Durant des mois, sans relâche, les combats vont faire rage, jusqu'à la reconquête et la victoire finale aux côtés des troupes américaines. Gilles Vauclair, spécialiste de la première guerre mondiale, est l'auteur de plusieurs ouvrages sur le conflit. Depuis 2014, il revient année après année surie déroulement de la Grande Guerre. Il agrémente ses ouvrages de documents souvent inédits présentant les différents belligérants. Les moments clés de l'année 1918 : l'offensive de printemps, les batailles de la Lys et du mont Kemmel, Le Chemin des Dames, l'assaut sur Compiègne, le Friedenstrum, la deuxième victoire de la Marne, la bataille de Picardie, prise de Saint-Mihiel, l'attaque de la ligne Hindenburg, l'armistice.

02/2018