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Cinéma

Les archives Ingmar Bergman

Depuis la sortie du Septième Sceau et des Fraises sauvages, Ingmar Bergman fut l'une des figures de proue du cinéma international. En 60 ans de carrière, il a écrit, produit et réalisé 50 films, dont Persona, Scènes de la vie conjugale ou Fanny et Alexandre, qui révèlent comment on se perçoit et comment on se comporte avec ceux que l'on aime. Avant sa mort, en 2007, Bergman avait accordé aux co-éditeurs TASCHEN et Max Ström un accès illimité à ses archives de la Fondation Bergman, ainsi que l'autorisation de rééditer ses écrits et interviews, dont beaucoup n'avaient jamais été diffusés hors de Suède. L'iconographe Bengt Wanselius, photographe de plateau de Bergman pendant 20 ans, a exploré des archives photographiques dans toute la Suède, découvert des images encore inconnues des films du réalisateur, sélectionné des clichés inédits tirés des archives personnelles de nombreux photographes. Cette réédition remet en avant Les Archives Ingmar Bergman, ouvrage le plus complet jamais paru sur le cinéaste, aujourd'hui épuisé. Pour ce projet déjà récompensé, Paul Duncan, éditeur chez TASCHEN, a rassemblé toute une équipe de spécialistes de Bergman pour collaborer à l'ouvrage. De leurs recherches est né un récit proposant, pour la première fois, une synthèse de l'oeuvre cinématographique de Bergman. La profondeur des écrits de Bergman est telle que la plus grande partie de l'histoire est racontée avec ses propres mots. Cet ouvrage offre également une introduction écrite par Erland Josephson, grand ami de Bergman, dont il fut aussi l'acteur et le collaborateur. Le 24 novembre 2008, les archives Ingmar Bergman et les éditeurs Paul Duncan et Bengt Wanselius se sont vu décerner le prix August 2008 du meilleur essai publié en Suède, récompense littéraire la plus prestigieuse en Suède, attribué par un jury de libraires et de bibliothécaires issus de tout le pays.

06/2018

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Sculpteurs

Daniel Hourdé

Anachronique, hors mode, la très riche oeuvre de Daniel Hourdé, polymorphe et polysémique, tout à la fois tragique et ludique, s'inscrit éthiquement dans le lignage du christianisme, et formellement dans celui du maniérisme. Dessins, installations, sculptures : l'oeuvre est multiple, mais c'est sans nul doute la sculpture qui se situe au coeur de son travail. Anachronique, hors mode, la très riche oeuvre de Daniel Hourdé, polymorphe et polysémique, tout à la fois tragique et ludique, s'inscrit éthiquement dans le lignage du christianisme, et formellement dans celui du maniérisme. Dessins, installations, sculptures : l'oeuvre est multiple, mais c'est sans nul doute la sculpture qui se situe au coeur de son travail. Géants sublimes dont les corps athlétiques et nerveux évoquent la tradition des " écorchés ", motifs récurrents de la Croix et de la couronne d'épines, de la Chute et de la Rédemption, squelettes, tout semble inviter à une méditation sur la Vanité du monde. Pourtant, cette mélancolie qui irrigue l'oeuvre se voit sans cesse remise en cause par l'insertion de motifs ludiques, de titres drolatiques et d'emprunts à la culture Pop. L'orange, couleur fétiche de l'artiste, dynamise une oeuvre complexe qui célèbre tout à la fois le tragique et la farce, l'effondrement et le rire. Et, comme l'art et la vie ne font qu'un chez Daniel Hourdé, c'est dans un vaste atelier éminemment théâtral, tout à la fois cabinet de curiosités, cocon, lieu magique et mortifère, palais baroque, bunker - que vit et oeuvre l'artiste, tel le dandy de Huysmans. " Ma maison, c'est un peu mon laboratoire intime où je garde, un peu prisonniers c'est vrai, tous les égarements de mon imagination ".

09/2021

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Esthétique

Wamulu

Ce volume est le deuxième de la série Gay'wu. Arts et savoirs aborigènes qui a pour objectif de présenter des travaux monographiques portant sur des artistes aborigènes contemporains. Wamulu - titre qui évoque une fleur jaune du désert qui pousse abondamment dans la région d'Alice Springs et qui sert de matériau de base pour les peintures ou les mosaïques au sol - réunit l'oeuvre d'art collaborative du collectif composé de Ted Egan Tjangala, Dinny Nolan Tjampitjinpa, Johnny Possum Tjapaltjarri et Albie Morris Tjampitjinpa. Il s'agit d'un projet artistique exceptionnel qui a pris forme dans le désert d'Australie centrale entre 2002 et 2005. Il visait à rendre permanentes des peintures au sol qui sont impermanentes par essence ou éphémères par nature. Les peintures au sol sont une forme ancienne d'art remontant très probablement à plusieurs milliers d'années, et sont à l'origine réalisées à des fins cérémonielles et détruites une fois le rituel ou la cérémonie terminés. Jamais auparavant des oeuvres d'art durables n'avaient été créées à l'aide des mêmes matériaux et techniques que les peintures au sol traditionnelles. Les thèmes de ces oeuvres correspondent aux principaux Rêves des régions désertiques, tels que le Feu, l'Eau et l'Emeu. Le processus de production implique une interaction coordonnée entre le propriétaire (kirda) de l'histoire du Rêve et le "policier" ou responsable (kurdungurlu) qui l'assiste. Ces peintures contemporaines sont le résultat d'une performance ou d'un événement communautaire. Le chant est fondamental et fait partie intégrante du processus qui se déroule à l'instant présent. Les tableaux sont chantés en même temps qu'ils sont composés avec la matière, soulignant la continuité du lien avec la création ancestrale.

06/2022

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Cinéma

La cinéphilie. Invention d'un regard, histoire d'une culture, 1944-1968

La cinéphilie fut une passion française, dévorante et exigeante. Voir des films par centaines, seul ou en bande, mais aussi en discuter, écrire, rencontrer les réalisateurs, fonder des revues, animer des ciné-clubs, se réunir, se combattre : c'est ainsi qu'à Paris, entre la Libération et 1968, les grands cinéastes du XXe siècle connurent la gloire. La cinéphilie a en effet, pour une bonne part, " fabriqué " Alfred Hitchcock, Howard Hawks, Roberto Rossellini, Jean Renoir et autres cinéastes, les plaçant au rang d'auteurs et d'intellectuels qui, à l'instar d'Aragon, de Picasso ou de John Cage, ont fait la culture du XXe siècle. Mais qui étaient ces cinéphiles ? Antoine de Baecque trace ici les portraits de ces jeunes " mordus du cinéma " devenus critiques, cinéastes eux-mêmes, écrivains et journalistes : André Bazin, Eric Rohmer, Henri Langlois, François Truffaut, Jean-Luc Godard, Jacques Rivette, Claude Chabrol, Serge Daney, notamment. Il saisit ces grandes figures dans leur vie, leurs passions et leurs combats, au-delà même du cinéma et de son histoire : ces cinéphiles, influencés par le surréalisme, l'existentialisme, la littérature, le structuralisme, posent en effet un regard différent sur les idées, les arts et les grands débats des années cinquante et soixante. Fondé sur le dépouillement d'archives privées, de trésors cinématographiques (les fonds Truffaut, Bazin, Sadoul, Langlois), et de revues fondatrices (L'Ecran français, les Cahiers du cinéma, Positif, Les Lettres françaises), cet essai reconstitue l'épaisseur des contextes intellectuels et politiques, et propose, à travers une douzaine de portraits de cinéphiles, de groupes, de revues et d'auteurs, la première synthèse sur la cinéphilie française en son âge d'or. Une manière d'ouvrir et d'illustrer, et avec quel brio, une autre histoire culturelle de notre temps.

02/2003

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Monographies et entretiens

Hergé intime

Paru en 2011 et indisponible depuis plusieurs années, cet ouvrage de référence est enfin réédité dans une version revue et augmentée. Tintin a aujourd'hui atteint une renommée planétaire. Mais connaît-on bien son créateur, le très discret Hergé, né Georges Remi (1907-1983) ? La personnalité de ce pionnier de la bande dessinée francophone n'émerge pas toujours de façon distincte des ouvrages qui lui ont été consacrés jusqu'ici. Sous le masque du jeune reporter, apparu en 1929 dans Tintin au pays des Soviets, se dissimule un tempérament complexe, insaisissable et ambitieux. Les auteurs de ce livre en font un portrait précis et attachant tout en proposant un nouveau décryptage de son travail. Parmi les révélations qu'ils apportent figure notamment l'importance de la mère de l'artiste, une femme fragile, dont Hergé partageait le caractère inquiet. La folie emportera Elisabeth Remi et irradie l'oeuvre de celui qui, depuis son plus jeune âge, se réfugie dans le dessin. Alors que les premiers albums de Tintin, publiés en noir et blanc, faisaient de celui-ci le héraut d'une Europe encore triomphante, le séisme de la seconde guerre mondiale modifie profondément la vision du monde d'Hergé. A partir d'Objectif Lune (1953), l'humoriste intégrera à sa " comédie humaine " ses tourments les plus intimes. Son premier mariage ne sera pas épargné par ce renversement des valeurs. A partir des années 1960, une nouvelle vie s'offre à lui avec Fanny Vlamynck. Auprès d'elle, il trouve la sérénité, se passionne pour le taoïsme, l'art contemporain... Hergé et Tintin finiront alors par se confondre, dérobant aux yeux du public le véritable Georges Remi, que ce livre fait enfin apparaître.

03/2023

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Histoire des idées politiques

Maurice Barrès. Un destin solitaire

Une personnalité sans cesse en action, libre et souvent solitaire, dotée d'une autorité intellectuelle et sociale aujourd'hui méconnue. Ses funérailles nationales le confirment : Maurice Barrès fut une figure majeure de son temps. En France, au xxe siècle, littérature et politique se seront conjuguées. A tous risques et périls. Initiateur de cette voie, Maurice Barrès n'aura pas échappé à cette loi, laissant le souvenir de son vertige nationaliste, de son engagement antidreyfusard, de son inclination antisémite. Tout en restant reconnu, de tous côtés, comme un écrivain de génie. Un siècle après sa mort, voici la biographie décisive qui éclaire cette paradoxale destinée. Romancier, Maurice Barrès écrit sa vie comme un roman. Il veut dominer son temps, se faire voyageur, journaliste, député, polémiste, se montrer passionné pour être passionnant et rassembler en divisant. Incarnation de son époque, il en endosse les ultimes contradictions. Le Lorrain viscéral part à Paris pour conquérir le monde. Le dandy germanopratin conspue le déracinement. Le jeune prince des Lettres tourne à l'idéologue. Le fondateur du culte du moi se veut le prophète du peuple. Le chantre de la terre et des morts se réinvente adepte enthousiaste des lointains. L'élu de Nancy s'abandonne à un antiparlementarisme virulent. Le spiritualiste mélancolique se révèle jusqu'au-boutiste durant la Grande Guerre. L'imprécateur judéophobe finit par célébrer ses compatriotes israélites tombés à Verdun. Et l'académicien vieillissant, couvert d'honneurs, se plaît à jouer au maître de sagesse. Qui fut ce météore détesté par Emile Zola et Romain Rolland, adulé par Léon Blum et François Mitterrand ? En quoi son histoire raconte-t-elle notre histoire ? Il fallait l'indispensable portrait, sans préjugé mais sans concession, que dresse ici Estelle Anglade-Trubert pour nous le dire.

10/2023

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Inde

Le Dernier Maharaja d Indore

Yeshwant Rao Holkar II (1908-1961), dernier maharaja d'Indore, est la figure même du maharaja moderne. Jeune esthète conscient de son absence de pouvoir politique dans une Inde sous domination britannique, ce richissime héritier épris de modernité part dès sa vingtième année à la conquête de l'Europe et des Etats-Unis et se jette à corps perdu dans les années folles. Marié à seize ans à la maharani Sanyogita Devi qui en avait neuf, le jeune prince fait de nombreuses rencontres, dont certaines qui marqueront sa vie entière (Man Ray, Brancusi, Henri-Pierre Roché, notamment). Il se fait grand mécène des artistes occidentaux des années 30 qui raffolent du jeune prince-dandy et de sa très jeune épouse. Le Corbusier, Jacques-Emile Ruhlmann ou encore Eileen Gray décorent l'incroyable palais Art déco qu'il se fait construire au coeur de l'Etat du Madhya Pradesh. Mais derrière cette icône de l'élégance et d'un style de vie devenu modèle pour les autres princes indiens, s'en cache une autre, plus mystérieuse. Fragile et instable, malheureux, mélancolique, déchiré entre les deux mondes irréconciliables qu'il habite - l'Inde et l'Occident -, refusant d'appartenir à aucun, il se retire peu à peu, abandonne son projet d'autobiographie, brûle discrètement ses correspondances et ses papiers, comme pour effacer sa postérité. Une biographie d'un personnage extraordinaire, qui se lit comme un voyage au coeur des années folles mais aussi comme une traversée de l'Inde en voie d'indépendance, tiraillée entre culture coloniale, culture traditionnelle et modernité artistique. Géraldine Lenain est historienne de l'art. Elle a déjà publié Monsieur Loo. Le roman d'un marchand d'art asiatique (Philippe Picquier, 2013).

04/2022

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Critique littéraire

Pierre Herbart, l'orgueil du dépouillement

Voici la première biographie de Pierre Herbart (1903-1974), un homme engagé, un styliste, un dandy, un homosexuel qui ne se cachait pas de l'être, et une figure de la littérature française du XXe siècle. Né dans une famille de notables de Dunkerque, Herbart voit son père devenir volontairement clochard. Il en tire une aversion profonde pour l'ordre social. Elle ne fait que se renforcer une fois que, devenu reporter, il constate les excès de la colonisation française en Indochine. Il en revient communiste. Ami de Cocteau, puis de Gide, il devient écrivain. Herbart sera toujours contre les rôles imposés par la société. Déçu par le communisme, il le sera aussi par la Résistance, dans laquelle il s'est engagé avec courage (il a été le libérateur de la ville de Rennes), et pour la même raison : la trahison de l'idéal par les gens de pouvoir. De même dans la presse, qu'il quitte après avoir été appelé à Combat par Camus, fondé et dirigé l'hebdomadaire Terre des hommes. L'engagé s'est désengagé, jusqu'au dépouillement. Mort dans la solitude et la pauvreté, il a été enterré dans la fosse commune. Il est vrai que l'argent de ses funérailles avait été détourné par le dernier jeune homme qu'il avait aimé. Herbart a toujours gardé un public restreint mais enthousiaste de sa grâce, de la souplesse de son style. Amour des garçons, métaphorisation de sa propre existence, tels sont ses grands thèmes. Plusieurs de ses livres sont des chefs-d'oeuvre, comme son récit L'Age d'or ou son livre de mémoires La Ligne de force. Cette première biographie a bénéficié de nombreuses sources inédites. Les cahiers rouges rééditent concomitamment les histoires confidentielles de pierre Herbart.

02/2014

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Cinéma

Jean Renoir

Unanimement admirés, les films de Jean Renoir s'accordent mal au portrait jusqu'à présent dessiné de leur auteur, contrastés et divers quand l'homme est présenté d'un seul tenant. Le projet est né de ce constat, du désir de retracer l'histoire d'un des grands acteurs de son siècle, et d'une question jusqu'alors sans réponse : comment un même cinéaste a-t-il pu mettre en scène des classiques aussi dissemblables que Le Crime de M. Lange, La Grande Illusion et La Règle du jeu ou Le Fleuve ? A Renoir, ses admirateurs ont donné toujours raison. Enfant d'un immense peintre, combattant et mutilé de la Première Guerre, dandy fortuné dans les années vingt, proche des communistes dix ans plus tard, puis exilé volontaire à Hollywood, "inventeur" du cinéma aux Indes, "patron" de la Nouvelle Vague, écrivain enfin, tout cela est vrai, mais pourquoi alors refuser d'apprendre qu'au lendemain de la défaite de 1940 il s'habilla en pétainiste, ce après avoir revêtu une panoplie de mussolinien ? Comment refuser d'entendre qu'il livrait à chaque interlocuteur les mots que celui-ci espérait, aussi contraires fussent-ils à ceux prononcés quelques instants avant ? Que la méthode de cinéaste censément inventée par lui répondait à cette vérité qui établit que les théories naissent de la pratique, pas le contraire. Entre autres talents, Jean Renoir possédait celui, remarquable tout autant peut-être, de la communication. Epousant au plus près les soubresauts de son temps, il a inscrit son cinéma dans les pas de l'histoire, avant d'écrire lui-même sa légende et de devenir alors l'acteur d'un seul rôle, le sien. Si sa légende est belle, l'histoire l'est plus encore, qui offre de comprendre mieux un siècle, une personnalité et une oeuvre, qui ainsi trouvent à s'accorder enfin.

10/2012

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Littérature française

Daniel

Daniel Emilfork, acteur incomparable au visage reconnaissable entre tous, jouissait d'une mystérieuse aura. Au cinéma dans Casanova ou La Cité des enfants perdus, à la télévision dans Chéri Bibi, au théâtre dans Dommage qu'elle soit une putain monté par Visconti ou dans Richard Il de Chéreau, ou encore au détour de l'un de ses innombrables seconds rôles, il savait rendre inoubliables ses apparitions. Lors de la dernière année de sa vie, cet homme solitaire, qui vivait reclus dans son appartement du haut de la butte Montmartre, s'est lié d'amitié avec François Jonquet. Au cours de visites et de conversations téléphoniques, il lui a ouvert son cœur, raconté sa vie, romanesque, débordante, rythmée de grandes scènes et de portes claquées, de rencontres artistiques fabuleuses et de sanglantes ruptures. Pauvre mais fastueux, orgueilleux et frondeur, dragueur toujours vert, ce dandy amoureux de l'excès s'accommodait mal d'une existence qui s'amenuisait lentement. Mais il savait faire basculer la vie dans le cocasse et l'absurde. II avait le pouvoir fabuleux de soudain l'enchanter. Dans ce livre bref et dense, écrit d'une traite tout de suite après la mort du comédien, en octobre 2006, François Jonquet a restitué le personnage au plus près de sa vérité. II a donné à entendre sa voix. Entre ces deux êtres que tout séparait, l'âge, le parcours, les origines, s'est nouée une relation tendre et profonde, que la fuite du temps accélérait. Le fragile vieil homme donnait à son cadet, qui à cette époque traversait un moment de faiblesse, de sa force et de sa bravoure. Daniel est un hommage tragique et drôle à un homme qui aura théâtralisé toute sa vie.

04/2008

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Histoire de France

Morny. Le vice-Empereur

Auguste de Morny (1811-1865) était l'enfant gâté de la fortune. Quand " Morny est dans l'affaire ", ce dandy courtois et raffiné devient un redoutable gagneur : chemins de fer, mines, sucreries, papeteries, journaux, œuvres d'art, coups de bourse, tout lui réussit. Un jour, il se découvre demi-frère de Louis-Napoléon Bonaparte. Leur mère, la reine Hortense, a aimé le beau Flahaut, général d'empire, fils naturel de Talleyrand. Parfait homme du monde, Morny a de qui tenir et possède au suprême degré, comme son grand-père Talleyrand, la pratique des hommes, le scepticisme et le sang-froid, qui vont lui permettre de faire de Louis-Napoléon un empereur : Napoléon III. Le coup d'État du 2 décembre 1851, c'est lui. Ce grand seigneur distingué, membre du jockey Club et amateur de jolies femmes, a (autrefois) combattu en Algérie et ne craint pas d'avoir du sang sur les mains. Victor Hugo le flétrit, qu'importe. Il est ministre de l'Intérieur, ambassadeur extraordinaire en Russie, président de l'Assemblée nationale ; il parraine Longchamp et crée Deauville. Conservateur avisé, il pousse aux réformes et légalise les syndicats. L'homme d'État est aussi un touche-à-tout de talent. Dévoré par le démon du théâtre, il écrit des petites pièces légères et drôles qu'Offenbach met en musique. Financièrement intéressé par l'aventure mexicaine, Morny est devant le véritable empereur des Français sous Napoléon III. A-t-il rêvé d'être un jour chef d'État à part entière, empereur du Mexique par exemple C'est l'un des mystères d'une vie passionnée et haletante, où argent amour et politique se côtoient et s'entrelacent en un détonant mélange de panache et de cynisme.

04/2005

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Développement personnel

Guerre et paix chez les psys. Comprendre, choisir

Mais de qui se moque-t-on avec cette " guerre des psys ", cette " invasion des psys ", ce " pouvoir des psys " ? Des gens, tout simplement. C'est donc à tout le monde que ce livre s'adresse. " Guerre des psys ", tout d'abord, avec un conflit qui va crescendo, chaque belligérant défendant sa propre méthode avec violence. Or, un " psy guerrier ", c'est comme une diététicienne obèse ou un policier cambrioleur, cela n'a aucun sens ! " Invasion des psys ", ensuite : le " tout psy " s'empare de notre vie privée comme de notre vie sociale ; rien ne nous est épargné, de Super Nanny aux cellules psychologiques tous azimuts, en passant par les lapsus de chacun interprétés sauvagement par tous. " Pouvoir des psys ", enfin, avec ces nouveaux prédicateurs dont la puissance s'exerce aussi bien dans les médias, dans lesquels ils frisent le charlatanisme ou cautionnent des manipulations honteuses, qu'auprès de leurs patients, à qui ils imposent leur protocole unique, strict et rigide, à l'exclusion de tout autre. Mépris des individus, donc, mais aussi mépris des psys " normaux " (heureusement les plus nombreux), en paix avec eux-mêmes et avec les autres, qui exercent leur métier avec éthique, déontologie et efficacité... quel que soit le courant auquel ils appartiennent. Dans un langage clair, imagé et pédagogique, Hélène Vecchiali nous démontre l'incongruité de cette bataille, de cette invasion, de ce pouvoir. Elle nous éclaire avec pragmatisme et équité sur les différents courants psys. Enfin, répondant à de nombreuses questions recueillies auprès d'un panel de gens pertinents, curieux, souvent drôles, elle nous révèle " tout ce que nous avons toujours voulu savoir sur les thérapies et les thérapeutes sans jamais oser le demander " !

04/2006

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Cinéma

Passages à vide. Ellipses, éclipses, exils du cinéma

Que le cinéma reste irréductiblement affaire de plans et non d'images, malgré la pente générale du tout-à-l'image contemporain, semble une cause entendue même des plus rétifs à la logique toujours paradoxale de cet art, bien à part, du présent. Mais que cette affaire se noue également entre les plans, dans leurs interstices et leurs intermittences, autant que dans l'expérience faussement rassurante de leur enregistrement, et comme à contre-image, pour y souffler des puissances insoupçonnées d'absence ou simplement y faire scintiller un peu de temps à l'état pur, voilà qui méritait sans doute, au-delà des seules questions de montage, d'aller y voir de plus près, jusque dans les détails de prime abord les plus insignifiants des films. Ces derniers ne sont jamais indifférents, surtout quand, par-delà les genres et les époques, ils ont comme auteurs des voyageurs de l'intervalle aussi attentifs aux choses que, mettons, Murnau ou Vigo, Ford ou Walsh, Hitchcock, Lang ou Tourneur, pour revenir aux Anciens, Antonioni ou Godard, Wenders ou Douglas, Snow ou Mekas, pour s'en tenir aux Modernes, et qu'on les parcourt à l'aide de boussoles aussi diverses et sensibles que les pensées de Benjamin, Agee ou Daney. Et peut-être s'apercevra-t-on alors que s'il n'y a littéralement rien à voir dans chacun des moments, pris séparément, d'ellipse du récit, d'éclipse de la représentation et d'exil du sujet où paraît vaciller le sens des films, tous ces passages à vide dessinent ensemble, en filigrane des ouvres, l'articulation première qui fait inlassablement tourner la roue des plans. Ils sont, à leur manière, l'Orient du cinéma.

03/2002

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Littérature française

Sans domicile fixe

Déhanché par le sac trop bourré qu'il porte à l'épaule, le vagabond au masque de Pierrot lunaire avance en titubant sur le trottoir. Son nom : Bébert. Son âge : trente-cinq, quarante ? Voici que dans sa poitrine soudain trop étroite le coeur s'emballe. Encore une crise ? La brume de novembre étouffe la petite ville de l'Est où l'a conduit, en fraude, un wagon de marchandises parti à l'aube de Paris. Avant de devenir un sans-domicile-fixe, Bébert a été Gilbert, un garçon doux, sensible et fin, grandi entre un père, Luc, et une mère, Cécile, attentifs et aimants. Luc d'abord, Cécile ensuite sont morts, peut-être un peu trop tôt, surtout pour un jeune homme qui semblait porter en lui la rupture et l'échec. Des illusions au chômage, de la boisson à la rue, Bébert l'a emporté sur Gilbert. Il va, pour la première fois depuis des années, grâce à la générosité d'un passant de la ville inconnue, coucher cette nuit dans une vraie chambre et un vrai lit, à l'hôtel de la Gare. Par un sursaut que rien ne laissait prévoir, il ne boira pas de vin ce soir. Défilent dans sa tête, entre deux crises qui lui tordent le coeur, les images de l'enfant amoureux de poésie et de fables, celles de Fanny, la jeune fille en casquette sous les marronniers en fleur, leurs vacances au bord de l'Océan, avant la rupture et l'échec. Comme les précédents romans de Marilène Clément, dont l'un a reçu le prix Charles Veillon et deux ont été adaptés à la télévision, celui-ci reflète un problème familial et social actuel, raconté avec une sobriété et une gravité qui ne vont pas sans humour, poésie et tendresse.

04/1988

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Philosophie

Le classicisme de Nietzsche ou Nietzsche post-moderne

La pensée nietzschéenne et ses traces stimulent bon nombre de penseurs issus de la réflexion des années 60, que ce soit outre Atlantique ou en France, tels que Jean-François Lyotard, Jacques Derrida ou Jean-Luc Nancy pour ne citer qu'eux. Les écrits de Nietzsche ont été enfouis, sous l'effet des manigances de sa soeur, Elisabeth Foster Nietzsche, dans le registre fasciste voire nazi, notamment autour de la volonté de puissance. Puis, ses aphorismes ont été réappropriés par plusieurs mouvances anarchistes, pour, finalement, les retrouver sur nos tee-shirts partout dans le monde ! Donc, qu'en est-il en réalité ? Comment l'associer à des mouvements aussi antinomiques ? Et surtout comment cela est-il possible !? C'est, justement, pour son affection particulière pour le corps et ses zones d'ombre comme "l'inorganique", composante essentielle de sa fameuse volonté de puissance, qu'il bouscule l'ordre métaphysique imposant, depuis des siècles, toutes ses lois d'évidence et de certitude rationnelle. C'est en inoculant un virus énorme par la reconnaissance du corps ! Par sa réflexion sur la créativité du corps et non de Dame Nature, il fait basculer aussi bien le rationalisme des Lumières que le romantisme protéiforme. Ne l'oublions pas "Dieu est mort", nous avons récupéré notre corps ! Alors, comment comprendre qu'il octroie sa préférence au classicisme tout en insinuant une forme "d'inconscient", du moins de jaillissement non maîtrisable ? Comment faut-il entendre son terme de "classique" autrement que sous la forme d'une nouvelle facétie aphoristique ? Alors, ne serait-il qu'un dandy versatile, attiré, dans son fond, par l'altérité joyeuse ? Un polymorphe ! ? Les dés sont jetés, un nouveau jeu peut commencer.

05/2015

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BD tout public

Lignes de front Tome 5 : Bir Hakeim

L'histoire 1936, les J O de Berlin. Quatre hommes et deux femmes de nationalités diverses scellent leur amitié sur l'air d'une chanson qui deviendra célèbre, Lili Marlene. Une chanson qui raconte l'histoire du peuple allemand. Une chanson qui, à l'image des six héros, traversera les frontières, comme cette guerre qui va bouleverser leurs destins. C'est le point de départ d'une série de chassés-croisés où se mêlent amour, amitié et combats. Les héros L'Allemand : Joachim Klein-Combourd, le dandy sportif et homosexuel qui pense qu'Hitler n'est qu'un mauvais moment à passer. L'Anglais : Tim Page, le jeune homme timide qui n'aspire qu'à voler. Le Français : Emile Soubise, dit «Milou», le titi parisien qui compte bien revenir avec une médaille des J O de Berlin. L'Australien : Peter Yates, la tête brûlée qui ne pense qu'à s'amuser. L'Allemande : Magdalena Kopps, la communiste qui espère encore que l'Allemagne se réveillera de son cauchemar national socialiste. L'Américaine : Cheryl Matthew, la journaliste ambitieuse qui cherche à se faire un nom dans le milieu de la presse californienne. L'Album 26 mai 1942, Bir Hakeim, un point d'eau désaffecté au milieu du désert de Libye. Seize jours durant, la première brigade française libre du général Koenig résiste aux attaques des armées italiennes et allemandes dirigées par le général Rommel. Milou, en première ligne de la bataille, participe à ce répit gagné pour les Britanniques, leur permettant de se replier puis de triompher à El Alamein. En Allemagne, Magda entre dans un réseau de résistance antinazi tandis que la chanson de Lili Marleen est interdite par le régime.

04/2015

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Littérature française

Le cabinet noir

Ce roman à tiroirs se déroule sur le rythme du suspense de la préparation de l'élection présidentielle de 2022 dans la cellule d'experts la plus réputée et qui a déjà gagné trois présidentielles. C'est l'opportunité, grâce à l'auteur, très informé, de comprendre le fonctionnement de ces gourous mystérieux qui participent à la fabrication de ceux qui briguent les suffrages. Des Gilets jaunes au mouvement Woke, toutes les tendances d'opinion sont brassées devant nos yeux par les analyses de ces spécialistes de la communication politique. Cela donne la sensation d'un rendez-vous à grand risque qu'ils décrivent eux-mêmes : "On n'a pas le choix. C'est une campagne pour nos gosses, pour ce qui nous a toujours animés. C'est, peut-être, tout autant, se retourner sur nous-mêmes, nos certitudes, nos arrogances et le bordel qu'on a semé. On se croyait 'dandy' de la révolution, ne finissons pas Gandhi de notre incurie. Il faudra sortir par le haut". On croise aussi, dans un récit quasi autobiographique, les évocations de 68, ses enthousiasmes, ses excès et, surtout, ses conséquences. Pour cette raison, le livre commence de manière énigmatique : "Le soleil brûle l'asphalte d'idéaux. C'étaient aussi les miens. Ceux d'une génération exaspérante d'avoir tant espéré". Ce texte en appelle à l'humour parfois corrosif, aux descriptions très soutenues et aux émotions de personnages plein d'aspérités - des politiques qui concourent à la Présidence de la République ou des faiseurs d'opinion aussi puissants que discrets. De toute manière, on referme le livre avec un regard plus acéré, des signes d'excitation intellectuelle et la gaîté d'instants de dérision salutaire. Manuscrit relu et corrigé par staka. fr

03/2023

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Ecrits sur l'art

Le génie et les ténèbres. Léonard de Vinci et Michel-Ange

Léonard de Vinci et Michel-Ange sont nés pour être rivaux. Rien ne les a opposés davantage que leurs tempéraments. Au point qu'ils figurent deux pôles artistiques extrêmes, deux façons radicalement différentes de vivre, à cette époque fabuleuse de la Renaissance qui marqua l'histoire de la civilisation occidentale comme une charnière. Avec brio et rigueur, Le génie et les ténèbres nous plonge au coeur de leur rivalité légendaire en ces temps obscurs, exaltants et tragiques. Quand ils se rencontrent, à Florence, au tout début du XVIe siècle, Michel-Ange a vingt-six ans et Léonard quarante-neuf. Michel-Ange est capricieux, perfectionniste, aussi pieux qu'il est négligé dans ses manières, mais déterminé à se frayer un chemin à coups de burin. Léonard de Vinci est un hédoniste aux contours plus nuancés, aussi élégant qu'un dandy, mais qui ne respecte aucune échéance, s'intéresse autant aux sciences qu'aux arts, et devient même, parmi les multiples métiers qu'il exerce pour gagner sa vie, musicien de cour. Avec son talent de conteur d'exception, Roberto Mercadini redonne vie aux hommes plus encore qu'aux artistes et ressuscite à merveille leur monde disparu : les troubles et les splendeurs de cités légendaires, quantité d'oeuvres sublimes, une foule de personnages historiques hauts en couleur, peintres, sculpteurs, architectes, papes, condottieres, comtesses guerrières et moines rebelles. A la Renaissance, comme dans les vies de Léonard et de Michel-Ange, rien ne sépare la lumière des ombres : le génie solaire des gestes parfaits de l'artiste cohabite toujours avec les ténèbres de ses obsessions. Au fil de leur somptueux et inquiétant récit, ces vies extraordinaires dressent en creux le portrait d'une époque qui ne l'est pas moins.

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Acteurs

Daniel Auteuil sous le masque

Chabrol, Berri, Leconte, Téchiné, Jacquot, Nicola Garcia, Chéreau... Nombreux sont les réalisateurs avec lesquels Daniel Auteuil, en véritable caméléon, a collaboré. Cette première biographie nous fait pénétrer dans l'univers de cet acteur qui aime rester discret. Portrait d'un acteur secret Pudique et discret, Daniel Auteuil est pourtant l'un des rares comédiens à se produire à la fois au théâtre, au cinéma et à la télévision. En 2021, ce fils unique de chanteurs lyriques a même sorti un premier album, Si vous m'aviez connu. Né à Alger en 1950, il fait ses premiers pas sur scène à 4 ans à peine dans Madame Butterfly. Puis à 16 ans, il endosse le rôle principal de La Demande en mariage de Tchekhov à Avignon. Des débuts prometteurs pour une ascension qui fera de lui l'un des acteurs les plus populaires du paysage français. Ancien compagnon d'Emmanuelle Béart, rencontrée sur le tournage de L'Amour en douce de Claude Sautet, cet autodidacte privilégie sa vie de famille (il est père de trois enfants), mais ne saurait vivre sans travailler. Cette première biographie lève le voile sur son enfance choyée suivie d'un parcours semé d'embûches... S'il a connu tardivement la célébrité, en campant un " sous-doué " pour Claude Zidi, son rôle dans Manon des Sources, de Claude Berri, lui vaudra un César en 1987. Depuis, il a tourné sous la direction de réalisateurs comme Patrice Leconte, André Téchiné, Benoît Jacquot, Nicole Garcia ou Patrice Chéreau. Il est même passé derrière la caméra pour adapter, avec brio, Marius et Fanny de Marcel Pagnol - son auteur fétiche avec Molière, qu'il a joué, puis monté au théâtre avec sa fille Aurore. Désormais chanteur (il vient de sortir son premier album), Daniel Auteuil aime surprendre !

10/2022

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Architectes

Antoni Gaudi. L'architecte de Dieu

L'architecte Antoni Gaudí est mondialement connu et sa production d'une originalité inégalée. Son oeuvre, unique en son genre, constitue l'un des pôles d'attraction de Barcelone. Il est vrai que son art ne se comprend qu'au regard de la foi, lui qui a conçu la Sagrada Familia, son chef-d'oeuvre, comme une bible de pierre, une "forêt de symboles" pour élever l'âme vers Dieu. L'Église a d'ailleurs initié son procès de béatification, ce qui ferait de lui le premier architecte laïc reconnu bienheureux. Si tous ont entendu parler de l'architecte, qui connaît l'homme ? Cette biographie en français, parmi les toutes premières, sonde le mystère de ce génie, incompréhensible sans le cheminement intérieur de celui qui fut d'abord un jeune dandy avant de renoncer au tourbillon barcelonais.  Les péripéties et rebondissements sont absents de la vie sociale de Gaudí. L'architecte catalan n'est pas un héros, mais un aventurier de Dieu, à tel point qu'il finira sa vie dans la solitude et la pauvreté. Son parcours de marginalité et d'humilité n'est pas sans soulever beaucoup de questions abordées ici : était-ce un génie ou un fou ? A-t-il été influencé par la franc-maçonnerie ? Quels sont ses liens avec la terre et la culture catalanes ? À quoi ressemblait le quotidien de ce moine architecte ? À l'ombre de la cathédrale se dessine alors le portrait d'un homme à la dimension de son oeuvre ! Patrick Sbalchiero est docteur en histoire (EPHE), journaliste, et auteur d'une vingtaine d'ouvrages dont certains traduits en plusieurs langues. Il est l'un des spécialistes reconnus de l'histoire des expériences mystiques et des faits non élucidés.

05/2022

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Littérature française

La jeune fille et la nuit (Edition TV)

Un campus prestigieux figé sous la neige Trois amis liés par un secret tragique Une jeune fille emportée par la nuit Côte d'Azur - Hiver 1992 Une nuit glaciale, alors que le campus de son lycée est paralysé par une tempête de neige, Vinca Rockwell, 19 ans, s'enfuit avec son professeur de philo avec qui elle entretenait une relation secrète. Personne ne la reverra jamais. Côte d'Azur - Printemps 2017 Autrefois inséparables, Fanny, Thomas et Maxime - les meilleurs amis de Vinca - ne se sont plus parlé depuis la fin de leurs études. Ils se retrouvent lors d'une réunion d'anciens élèves. Vingt-cinq ans plus tôt, ils ont emmuré un cadavre dans le gymnase du lycée. Celui que l'on doit entièrement détruire aujourd'hui pour construire un autre bâtiment. Dès lors, plus rien ne s'oppose à ce qu'éclate la vérité... Dérangeante, Douloureuse, Démoniaque... "Un thriller stupéfiant digne de Twin Peaks". Riccardo De Palo, Il Messaggero "Magistralement construit ! Jamais Guillaume Musso n'a creusé aussi bien ses personnages, ne leur a donné autant de profondeur psychologique". Bernard Lehut, RTL "Un "campus novel " au pays de Pagnol". Marianne Payot, L'Express "L'écriture est toujours aussi fluide, incisive, haletante. L'histoire nous emporte en sortant des sentiers balisés de la morale à travers un personnage central ambigu". Bernard Thomasson, France Info "Un "cold case" vengeur [... ] un polar divertissant et habilement mené". Sophie Pujas, Le Point "Un suspense en béton. [Guillaume Musso] se recentre sur une forme plus classique et proche des maîtres du polar qui l'ont nourri, Patricia Highsmith en tête". Pierre Vavasseur, Le Parisien "Ouvrir le nouveau Musso, c'est l'assurance de ne pas fermer l'oeil de la nuit". Amélie Cordonnier, Femme actuelle "C'est un événement. Un livre formidable". Patrick Simonin, TV5 Monde

10/2022

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Littérature française

Guerre et fêtes. Mémoires

28 octobre 1949. Le fracas d'un quadrimoteur à hélices déchire le ciel des Açores. Quelques instants plus tard, une explosion retentit : le vol Paris-New York vient de s'écraser sur une petite île de l'archipel. A son bord, deux légendes au faîte de leur gloire : le boxeur Marcel Cerdan et le peintre Bernard Boutet de Monvel. Cruelle ironie pour l'artiste qui, aviateur pendant la Première Guerre mondiale, avait bravé des ciels autrement plus hostiles... L'ultime coup de théâtre d'une vie d'audace et d'aventures. Car peintre, militaire et français, Bernard Boutet de Monvel fut aussi écrivain, mondain et cosmopolite. Mobilisé en 1914, il abandonne crayons et pinceaux pour courir vers le front. Blessé lors de la bataille de la Marne, il intègre ensuite le Groupe de bombardement d'Orient : des campagnes françaises jusqu'aux rives de la mer Egée, il survole les champs de bataille de l'Europe en conflit, entre raids aériens et agapes mémorables. A la fin des années 1920, après un long séjour au Maroc, il part pour les Etats-Unis. Dans le New York du Jazz Age, la vie est une fête permanente : on le voit dans toutes les cérémonies, aux côtés d'invités aussi prestigieux que George Gershwin et Charlie Chaplin, et il devient le portraitiste adulé de la Café Society qui s'arrache ses tableaux. La guerre, les fêtes, ce dandy au goût irréprochable les raconte comme il les a vécues : en esthète. Ses Mémoires, ici publiés pour la première fois, révèlent un moraliste plein d'esprit, à l'humour lucide : dans ses écrits comme dans ses toiles, Bernard Boutet de Monvel n'a pas son pareil pour dépeindre ses contemporains. Ouvrage établi, préfacé et annoté par Stéphane-Jacques Addade.

11/2023

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Freud

Les patients de Freud. Destins, Edition revue et augmentée

Edition revue et augmentée du petit livre noir de Freud. Tout le monde connaît les personnages décrits par Freud dans ses récits de cas : " Emmy von N. ", " Elisabeth von R. ", " Dora ", le " petit Hans ", l'" Homme aux rats ", l'" Homme aux loups ", la " Jeune Homosexuelle ". Mais connaît-on les personnes réelles qui se cachaient derrière ces pseudonymes illustres : Fanny Moser, Ilona Weiss, Ida Bauer, Herbert Graf, Ernst Lanzer , Margarethe Csonka ? Connaît-on, plus généralement, tous ces multiples patients sur lesquels Freud n'a jamais rien écrit, du moins directement : Pauline Silberstein (qui se suicida en se jetant du haut de l'immeuble de son analyste), Olga Hönig (la mère du " petit Hans "), Bruno Veneziani (le beau-frère d'Italo Svevo), le psychotique Carl Liebmann, tant d'autres encore ? Sait-on que Bruno Walter, le grand chef d'orchestre, comptait parmi les patients de Freud, tout comme Adele Jeiteles, la mère d'Arthur Koestler ? Et que Freud hypnotisa sa propre femme, Martha Bernays, avant d'analyser sa fille Anna ? Paru une première fois il y a déjà dix ans, le présent recueil a été considérablement augmenté et mis à jour par l'auteur. Erreurs et omissions ont été rectifiées, l'abondante iconographie a été complètement renouvelée, un certain nombre de vignettes biographiques ont été étoffées sur la base d'éléments apparus entre-temps, et sept patients nouvellement identifiés ont été ajoutés aux trente et un qui figuraient dans la première édition. Ces ajouts et rectifications ne changent toutefois pas grand-chose à la conclusion générale que l'on peut tirer de ces informelles études de suivi : à quelques exceptions près, les cures de Freud ont été au mieux inefficaces, quand elles n'ont pas été carrément destructrices.

06/2022

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Alpinisme, escalade

Dolomites . 150 ans d'escalade

Découvrez l'histoire de l'escalade dans les Dolomites Les Dolomites Existe-t-il sur la planète un massif aussi fascinant dégageant une telle impression d'harmonie entre la nature intacte les lacs turquoise tout droit sortis d'une carte postale entre la flore le vert des alpages et la majesté des cimes la raideur des parois qui jaillissent des pierriers dans une insolente géométrie Un endroit où après avoir marché au-dessus du vide pendant des heures voire des jours on retrouve aussi vite la douceur de vivre Comme l'écrit Pietro dal Pra "Sur ces parois s'est formée une culture de l'escalade pure qui n'a pas eu d'égale dans l'histoire de l'alpinisme Ici se sont écrit les chapitres les plus intenses de l'escalade alpine de la fin du XIXe siècle à aujourd'hui" Qui n'a pas rêvé devant les réalisations de Preuss Dibona Vinatzer Cassin Messner et aujourd'hui Bole Huber ou Dal Pra De cette harmonie liée à la sensation de jouir d'un patrimoine exceptionnel au respect du rocher et de l'histoire découle un plaisir intense à suivre les pas de ces pionniers et pourquoi pas d'innover Dans ce paradis de l'escalade tout passionné trouvera chausson à son pied une aventure à sa mesure qu'il appartienne à l'ordre des quartogradistes ou au clan des mutants

04/2024

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Littérature française

L'abattoir

C'est un matin, oui. Un matin de juin. Un franc soleil a percé le brouillard qui les autres jours s'attarde jusqu'à midi. La chaleur vient alors caresser le fleuve. Des oiseaux gobent les moustiques. On entend de grands flocs creuser le silence. Les hommes restent cloîtrés. Personne ne marche sur le chemin de halage. Le réveil a été agité. De mauvais rêves, une transpiration abondante après que le corps a fléchi sous le guéridon tard dans la nuit. Le livre est enfoui dans les draps près du corps. Sans doute la jambe l'a-t-elle rencontré, l'a-t-elle heurté comme si le livre était un autre corps. D'ailleurs c'est vrai, un livre est un autre corps. Du moins c'est la trace d'un corps, du corps d'un autre qui est mort ou absent. Le livre est une voix aussi, celle qu'on entend d'abord en soi avant qu'elle retentisse dans l'air de la chambre. C'est pareil quand on pense ou qu'on désire : la voix se forme avant de se formuler, avant de rien dire par la bouche. La bouche ne dit presque jamais rien. Elle sert à dire ce qui ne peut être dans le livre, des choses convenues, des réponses à des questions qu'on a posées dehors, au-dehors de la tête. Ces mots-là sont un jeu de boules : des choses sont là et excitent la bouche, la boule trace un chemin et se perd souvent. Cela ne gêne personne. Ce qu'on dit trace un territoire de jeu, sans plus. On l'oublie.

10/2019

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Non classé

Anthropologie des rires noirs. La drôle d’histoire d’un monde où les uns prennent (le) soin des autres

L'histoire commence une journée d'août 1995 dans le village de Goundi, tout au sud du Tchad. C'est le début de l'après-midi. Après une matinée de travail, les infirmiers du dispensaire se retrouvent pour partager la boule de mil sous l'ombre du manguier. Voilà venu le dernier jour de stage d'un jeune français étudiant en médecine. Kar, le responsable de l'équipe soignante fait un discours d'adieu. Il témoigne au jeune homme son affection. Mais il lui lance une conclusion inattendue : "Un médecin blanc qui vient soigner les noirs, ici... Quand on voit ce que fait ton pays, là. C'est quand même pas bon ! " Il s'interrompt d'un énorme éclat de rire, et tous autour de la table le rejoignent, dans un tonnerre qui donne l'impression angoissante qu'il ne s'arrêtera jamais. Depuis cet instant, une question va hanter le jeune devenu médecin et auteur de ce livre, pendant bien des années : mais pourquoi rient-ils donc ? Alors il se lance dans une quête à travers le monde, de Goundi à Lyon, de Jérusalem au sommet du mont Everest. Il voyage avec toi lecteur, en anthropélihydrochronocyclette, un tandem anthropographique assez singulier. Par la visite de l'Afrique et de sa situation sanitaire, par celle de l'organisation globale du monde, de l'idée humanitaire et de l'association Médecins du Monde, par l'examen de l'oeuvre de Hannah Arendt, il se révèle au fil des pages, entre biologie, social, culture et politique, la drôle d'histoire d'un monde, où les uns prennent (le) soin des autres. C'est l'anthropologie des rires noirs.

01/2021

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Religion

Lecture de la Bible et engagement politique en République démocratique du Congo. Le paradigme de l'histoire biblique d'Israël à l'heure de la Covid-19

"Et si l'Afrique refusait le développement ? ", tel était le titre de l'ouvrage d'Axelle Kabou en 1991. Joseph Ki-Zerbo, lui, s'est demandé, en 2004 : "A quand l'Afrique ? " suivant pour ainsi dire, J.-M. Ela qui n'hésita pas à parler du "Le Cri de l'homme africain" (1993) ou les théologiens africains, auteurs de : "Les prêtres noirs s'interrogent" (1956/2006). La question d'Axelle Kabou resurgit en sourdine dans cet ouvrage dont la question de fond est : "Et si le Congo — et avec lui, l'Afrique et le tiers/quart monde — repoussait enfin la multiséculaire infructueuse et suicidaire coopération bi/multilatérale avec les continents ouest-européen et nord-américain pour un modèle de collaboration et de partenariat adapté à son histoire et à sa vocation dans le monde ? " Une telle décision sera, certes, pénible pour tout le monde. Mais cela paraît être le prix à payer pour qu'enfin "renaisse", sur les cendres et les ruines de "Sodome et Gomorrhe africain", le "berceau de l'humanité". Cette espérance est fondée sur le constat de l'inattendu déséquilibre actuel, dû à la mystérieuse échappée de la Covid-19, laquelle continue de menacer nos assurances du passé et du présent et l'avenir de notre "maison commune". D'où le recours inconditionnel au paradigme de l'histoire biblique d'Israël que l'auteur aborde à partir d'une approche exégétique dite "interculturelle" (cf Prof. André Kabasele Mukenge). Ses conclusions, plus originales, bien que discutables, ouvertes à la perspective d'un monde conçu comme une "boule de chou pommé ou d'oignon", méritent d'être visitées. En cela apparaît l'originalité de ce livre.

11/2020

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Théâtre

Clouée au sol

Une femme en combinaison de vol de l'US Air Force s'adresse à nous. Une rencontre de hasard qui se passe plutôt bien, une grossesse accidentelle mais acceptée avec joie, elle lâche les commandes le temps de faire son enfant. Les mois passent, puis un an puis deux, et l'appel du ciel se fait de plus en plus irrésistible. Mais quand elle se présente pour reprendre le service, c'est un nouvel appareil qu'on lui confie. Plus de ciel, plus de bleu, fini l'ivresse de la vitesse, la sensation de toute-puissance... désormais c'est un drone qu'elle doit piloter. Envoyée faire la guerre au Moyen-Orient depuis une caravane climatisée près de Las Vegas, douze heures par jour elle sera un oeil tout-puissant, quasi divin, surveillant le désert, prête à exécuter sur-le-champ les mortels estampillés coupables. Le soir elle pourra rentrer chez elle et voir sa fille dormir en paix. Plongée dans le gris de l'écran à longueur de journée, ce gris qui efface la réalité, elle en vient néanmoins à retrouver les sensations fortes. Mais peu à peu la frontière entre les deux vies – famille la nuit, guerre le jour – devient poreuse. L'avantage apparent qu'il y a à aller à la guerre comme on va au bureau et rentrer à la maison le soir devient lourd à payer. Sans les rituels de camaraderie et les sas de décompression liés à la vie de combat sur le terrain, les frontières se brouillent de façon malsaine... La pièce est créée au Festival d'Avignon Off du7 au 28 juillet 2017 au Nouveau Ring avec Pauline Bayle.

07/2017

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Critique littéraire

Nature et Société chez Stendhal. La révolte romantique

En vérité, ce livre constitue un préalable à toute lecture des oeuvres de Stendhal ; à toute lecture des travaux relatifs à Stendhal. Michel Crouzet installe son lecteur dans le temps d'Henri Beyle, multipliant les citations et les appréciations de tous ceux qu'il a lus ; de tous ceux ou presque tous ceux qui ont accompagné la formation de sa pensée. Simultanément, il nous installe dans notre temps à nous, dans les pensées qui nous accompagnent, nous, dans l'élaboration de notre esprit. Cette double focalité, cette dualité des références, cette double actualité (celle de Stendhal, la nôtre) font le relief de ce livre indispensable. Jamais la science, inépuisable, de Michel Crouzet n'est gratuite, c'est-à-dire n'est là pour elle-même, comme une érudition décorative. Chaque référence, une fois analysée ou dans la continuité implacable du texte, possède une triple vérité : en elle-même et par rapport à son auteur, à sa famille spirituelle ; par rapport à Stendhal et, enfin, par rapport à Michel Crouzet, c'est-à-dire à quelqu'un d'aujourd'hui – à vous, à moi. Ce livre, qui nous apporte tant, qui nous apprend tant de choses, nous apporte aussi mille interrogations. A chaque page, l'auteur me prend à la gorge et, sans rien en dire, me contraint à penser, c'est-à-dire à me poser des questions. Non pas les questions banales de la science quotidienne, mais ces cinq ou six grandes questions profondément enfouies qui font de ce livre savant une sorte de livre d'art, de livre de chevet inépuisable... (Pierre Reboul)

10/2019

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Thrillers

Mystères à Lacetown Tome 1 : Le plus beau des meurtres

Un tueur lors de la foire aux livres d'une petite ville. Des dealers de drogue débutants. Un chat kidnappé. Et par-dessus tout, le début d'une nouvelle histoire d'amour. Quand Michael Fleishman se rend à la Fête du Livre de Lacetown pour y rencontrer son auteur préféré, Russel Withingham, il ne s'attend ni à tomber sur Jasper "Jazz" Dilworth, le coiffeur le plus sexy de la ville, ni à se retrouver au beau milieu d'une véritable intrigue policière. Seul croque-mort du coin, Michael est appelé sur sa première scène de crime et y découvre, choqué, la victime : le jeune amant de Russel. Jazz voulait juste confronter son ex, Russel, à cause de son infidélité. A la place, il croise non seulement l'adorable et maladroit Michael, mais, surtout, il se retrouve suspecté de meurtre. Très vite, Jazz va faire équipe avec Michael pour prouver son innocence. En cours de route, ils seront aidés (ou gênés) par la sarcastique assistante de Michael, un shérif bougon, l'attaché de presse sinistre de Russell, ainsi que le grand-père coureur de jupons de Michael, qui aime les Manhattan corsés et les femmes en corset ! Et bien entendu, par M. Cornichon Boule de Poils, troisième du nom. #MM #enquête #thriller #Mystère --- " Ce roman est tout simplement très amusant. Avec un solide mystère et une douce romance, il n'y a vraiment rien à redire ici. L'histoire est tout simplement délicieuse et j'en ai apprécié chaque instant". - Joyfully Jay - Goodreads " Un excellent début pour ce qui semble être une grande série. Un très bon livre". - Becca - Goodreads

11/2022