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Maurice Herzog

Extraits

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Poésie

Les poètes du Grand Jeu

Des jeunes gens qui ont le goût de l'absolu, qui proclament ne chercher que l'essentiel, qui jouent de la dérision comme d'un vertige, créent en 1928 une revue dont le titre fait écho aux manoeuvres des arpenteurs, des géographes et des espions d'Orient : Le Grand Jeu. Mais René Daumal, Roger Gilbert-Lecomte, Maurice Henry, Pierre Minet, André Rolland de Renéville, Monny de Boully, André Delons, Hendrik Cramer, Pierre Audard, aussi Desnos, Vitrac, Ribemont-Dessaignes, Sefert ou Nezval, n'entendent pas seulement forcer des zones frontières, des limites terrestres, ils ont en tête les défis plus risqués dont on ne revient pas, ou alors souverainement calciné. Aventure éphémère s'il en est (1928-1932 : trois numéros parus, un quatrième non publié), Le Grand Jeu est, dans le siècle, l'une des expériences décisives qui ne s'éveillent qu'à la lumière de soleils noirs et ne se soucient que d'expéditions vers des Monts inconnus, inaccessibles au-dehors et sans pitié au-dedans. C'est pourquoi, évoquant un "mouvement" qui est bien plus que "littéraire", qui a l'allure foudroyante et contradictoire d'une comète collective, il est impossible de s'en tenir au seul espace des pages publiées dans la revue. C'est d'un parcours d'ensemble qu'il s'agit, d'une trajectoire, d'abord commune, puis dispersée, dilapidée. Après Rimbaud, les poètes du Grand Jeu sont, à l'évidence, ceux qui ont le plus authentiquement, le plus douloureusement parfois, témoigné pour la poésie vécue.

03/2003

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Histoire internationale

Grenade, épices et poudre. Une épopée caraïbe

Une île des Petites Antilles remarquée par Christophe Colomb lors de son troisième voyage au Nouveau Monde, et que des navigateurs andalous baptiseront " Granada " en souvenir de leur cité natale. Un champ de bataille sur lequel les armées britanniques et françaises s'entrechoqueront — car Grenade fut au début possession française — tandis que l'esclave africain continue à se consumer pour produire le sucre qui fait la prospérité de la colonie. Deux destinées remarquables : celle d'Eric Gairy qui, après s'être illustré dans la défense des ouvriers de la canne, instaurera dans le pays une véritable dictature ; et celle de Maurice Bishop qui deviendra l'incarnation de la Révolution grenadienne et qui disparaîtra avec elle. Les témoignages sur cette période (1979-1983) apportent des informations tout à fait inédites sur la révolution au quotidien et sur le fonctionnement de ses organisations. L'ouvrage fournit une étude de cas assez exceptionnelle sur la genèse, la vie et la mort d'une expérience révolutionnaire. Il analyse les difficultés à mettre en oeuvre un processus de développement autocentré dans une société d'économie extravertie dont le modèle est si fréquent dans la Caraïbe. Il situe l'Evénement dans son environnement antillais, d'une part ; à l'intérieur de la relation politique Est-Ouest, d'autre part. Parler de Grenade ne peut cependant s'envisager sans évoquer le formidable déploiement militaire qu'a constitué l'intervention militaire US de 1983. Le livre offre un reportage saisissant sur ces journées d'Octobre où Grenade devint le point de mire de la scène internationale...

06/1998

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Littérature française

Les rochers de Poudre d'Or

Avril 1892, Inde, colonie britannique. Des profondeurs du souscontinent, ils sont poussés vers l'océan. Un exilé volontaire et nostalgique sur les traces de son frère, un paysan meurtri par la misère et la domination des propriétaires terriens, une fascinante veuve au sang royal fuyant le bûcher, un candide joueur de cartes espérant trouver l'eldorado de l'autre côté de " l'Eau noire " Ils rejoignent une centaine d'autres Indiens entassés dans les cales de l'Atlas pour les vertiges mortels d'une traversée de plusieurs semaines vers une île qu'on leur promet merveilleuse et fertile. Tout bas, on leur raconte que sous les rochers de ce pays mystérieux et clément sommeille l'or. Ils ne savent pas qu'ils vont remplacer les esclaves des champs et passer de la soute à la soue, entre le bleu du ciel et le vert de la canne à sucre. Juin 1892, île Maurice, colonie britannique. Le drapeau est anglais mais ce sont les Français, installés ici depuis deux siècles, qui font marcher les affaires. Ce matin-là, ce sont eux qui attendent les Indiens de l'Atlas. Les destinées vont se nouer entre réves et douleurs, haines et désirs, dans le village de Poudre d'Or aux rochers défiant le ciel et la terre et les songes des hommes. Le journal de bord du médecin ivre, la rencontre des Noirs libérés de l'esclavage et des Indiens déportés resteront des moments inoubliables de ce roman historique fondé sur des faits avérés, tant l'auteur a le don de faire voir et d'émouvoir.

12/2002

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Policiers

1983

En mai 1983, à la veille d'élections générales que la Dame de fer et le parti conservateur s'apprêtent à remporter triomphalement, la petite Hazel Atkins est enlevée à Morley où, en 1974, Clare Kemplay avait disparu. Même si la police refuse d'établir un lien entre les deux affaires, d'autres victimes disparues avant Clare refont inévitablement surface : Susan Ridyard et Jeanette Garland. On s'en souvient, c'est sur ces affaires qu'enquêtait le journaliste Edward Dunford. Dans ce dernier volume de sa tétralogie, David Peace dévoile la face cachée de ces années noires. Le récit s'articule autour de trois personnages déjà rencontrés : John Pigg Ott, aujourd'hui chargé de préparer le procès en appel de Michael Myshkin (condamné dans l'affaire des fillettes disparues), s'efforce de reconstituer les événements qui ont bouleversé sa vie, en tant qu'avocat et fils d'un policier qui s'est suicidé ; le superintendant Maurice Jobson, en une longue succession de flash-backs, raconte comment, à partir de la disparition de Jeanette Garland, un groupe de policiers s'est laissé entraîner dans la corruption et la violence ; enfin, BJ, mouchard et éternelle victime, doit se résoudre à accepter la protection des flics véreux, avant de se livrer, en désespoir de cause, à un ange démoniaque qui semble tirer dans l'ombre toutes les ficelles. Chacun est engagé dans une course désespérée qui ne peut se terminer que dans l'apocalypse. 1983 est la digne conclusion d'un cycle criminel sans équivalent dans la littérature anglaise.

03/2005

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Economie

Les ingénieurs des Mines : cultures, pouvoirs, pratiques. Colloque des 7 et 8 octobre 2010

Les grands corps de l'État n'ont pas toujours bonne presse, mais, en même Colloque temps, ils fascinent. Créé au XVIIIe siècle, le corps des Mines n'a cessé de contribuer à la construction économique du pays. Passés par l'École polytechnique et l'École des mines, les ingénieurs du corps ont surveillé et, souvent, directement encadré les secteurs de l'industrie et de l'énergie. Ils ont également joué un rôle éminent dans le domaine scientifique, leurs contributions allant des sciences « dures » (mathématiques et physique, avec Henri Poincaré, chimie avec Henry Le Chatelier) à l'économie, avec Maurice Allais, le seul Français ayant reçu le prix Nobel d'économie, et aussi la sociologie, avec Frédéric Le Play, considéré comme l'un des précurseurs de cette discipline. Industriel dans son essence, industrialiste dans son esprit, ce corps de fonctionnaires a souvent adopté des approches libérales, mais, a contrario, il a souvent impulsé un patriotisme économique de bon aloi dans le cadre de « grands programmes » d'État. Il restait à la richesse de cette expérience, à la fois technique, scientifique et administrative, à se constituer en histoire, à se « conscientiser ». Telle était l'ambition du colloque dont les actes sont présentés dans ce volume. Organisé dans le cadre de la célébration du deux centième anniversaire du décret du 18 novembre 1810 qui a organisé le « Corps impérial des Ingénieurs des Mines », ce colloque historique s'est attaché à mettre en lumière le rôle joué au service de la France par ces hauts fonctionnaires à formation scientifique et technique.

01/2013

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Critique littéraire

Naissance littéraire du fascisme

Fin 1897 l'innocence du capitaine Dreyfus éclate au grand jour. S'opère alors un étonnant chassé-croisé. Bernard Lazare, le premier à avoir réfuté publiquement la thèse d'un Dreyfus coupable, se retire de la scène médiatique. Alors que Maurice Barrès, jusqu'ici silencieux, s'engage dans le déni de l'évidence : l'injustice commise à l'égard du capitaine juif. Le livre d'Uri Eisenzweig se penche sur ce moment paradoxal. Il en propose une interprétation touchant aux positions de fond de ces deux penseurs majeurs du dreyfusisme et de l'antidreyfusisme. Marqués par une même sensibilité littéraire fin de siècle, tous deux rejettent le récit comme forme privilégiée du vrai. C'est ce rejet qui, après avoir guidé son geste pionnier de démystification, écarte l'anarchiste Lazare du combat centré sur l'effort de raconter la vérité - dont le "J'accuse !" de Zola est le modèle. En même temps, la fascination pour une vérité échappant au récit génère chez Barrès une imagination romanesque qui, transposée au domaine politique, annonce le fascisme : une conception de la Nation comme entité organique enracinée, fatalement menacée par toute altérité, tout récit. A cette vision du monde correspondent un refus des valeurs universelles et un déterminisme racial. Le livre se termine sur une lecture du superbe journal d'une femme de chambre (1900) d'Octave Mirbeau. Inversant le rapport barrésien entre récit et vérité, ce roman est le premier à souligner que l'imaginaire fasciste naissant est indissociable d'un nouveau statut littéraire pour l'Autre - ici, le juif, tel que le représente l'antisémitisme.

10/2013

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Littérature étrangère

Le bruit de nos pas

« Nous étions trois dans la baraque : mon grand frère, ma grande soeur et moi, "el bint", l'enfant, la fille, éternelle troisième personne du singulier. » Une famille, une maison au milieu du désert israélien. La mère : une femme d'origine égyptienne qui parle un mélange d'arabe et de français et veut tenir sa « baraque » coûte que coûte. « L'enfant », qui n'a pas de prénom. Elle est cet être qui erre dans la baraque, dont la mère n'a peut-être jamais désiré l'existence. La Nonna - la grand-mère - l'aime et la couve comme sa propre fille. Presque trop. Surtout quand la mère part à l'aube pour aller faire le ménage dans de grandes maisons bourgeoises et ne revient que tard le soir. Il y a la soeur, Corinne, grande coquette qui se marie trop tôt et passe son temps perchée sur des talons aiguilles à ébaucher des projets farfelus. Le frère, Sammy, menuisier, qui déteste les beaux vêtements et aime boire des litres de coca. Et le père, Maurice, l'éternel absent, le révolutionnaire idéaliste, qui va et vient dans la famille comme une ombre.Et « l'enfant » qui voit tout, se souvient et reconstruit pour nous le puzzle familial. Ronit Matalon nous offre avec Le bruit de nos pas un texte d'une sensibilité et d'une poésie inouïes sur une famille immigrée, démantelée. En décortiquant la structure familiale et la place centrale qu'y occupe la mère, elle interroge la fragilité du vivre ensemble, malgré l'amour et les liens du sang.

08/2012

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Sciences de la terre et de la

Souvenirs entomologiques. Etudes sur l'instinct et les moeurs des insectes Tome 1

Traduits en treize langues, modèle pédagogique diffusé à plusieurs millions d'exemplaires au Japon, en Russie, les Souvenirs entomologiques constituent une oeuvre exceptionnelle, à la fois sur les plans littéraire et scientifique. Né en 1823, J.-H. Fabre ne fut pas seulement un génial entomologiste et un scientifique rigoureux, mais aussi un humaniste, poète, artiste, philosophe et félibre : ces qualités apparaissent dans tous les chapitres de ces Souvenirs. Sa démarche a suscité l'admiration enthousiaste d'hommes parmi lesquels figurent les noms de Henri Bergson, Charles Darwin, Maurice Maeterlinck, Romain Rolland et, plus près de nous, Jean Rostand, Pierre Paul Grassé, Gerald Durrell, Ernst Jünger. Parfois contestées naguère, tant elles dépassaient la perception habituelle des naturalistes, les observations de Fabre sont reconnues aujourd'hui exactes et fondamentales. Il aura fallu parfois des contrôles scientifiques faisant appel aux techniques les plus perfectionnées pour en voir confirmée la valeur. Lauréat de l'Académie française et d'un nombre considérable de prix, ayant reçu en France et à l'étranger les meilleures distinctions, Fabre nous offre ici des pages écrites pour être lues dans les sphères les plus diverses et à tous les âges. La présente édition comporte une présentation détaillée de l'homme et de son oeuvre. Elle est complétée par un répertoire général analytique, une bibliographie, des notes. Cet ouvrage, enfin, nous introduit à l'Harmas de Sérignan-du-Comtat (Vaucluse), laboratoire vivant de la nature, créé par Fabre, où celui-ci écrivit la presque totalité de ces Souvenirs entomologiques. Yves Delange (Maître de conférences au Muséum national d'histoire naturelle)

11/1996

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Beaux arts

La cathédrale incendiée. Reims, septembre 1914

Le bombardement de la cathédrale de Reims par les Allemands en septembre 1914 a été, à tous égards, un grand événement qui a marqué les débats de la guerre : pour les Français, c'est le signe de la barbarie allemande et de la déchristianisation germanique, un crime de guerre contre la ville du sacre des rois, le symbole de Jeanne d'Arc. L'incendie est la vraie déclaration de guerre de la Kultur à l'allemande contre la civilisation à la française. Mais il y a beaucoup plus : cet incendie est le point d'orgue d'une grande polémique sur l'invention du gothique qui court en France depuis le XIXe siècle et dont les enjeux sont l'identité des deux pays. Une polémique qu'illustrent en particulier Huysmans dans son roman La Cathédrale, Emile Mâle, surtout, qui voit dans cette exaltation du gothique l'âme de la nation et du Renouveau catholique, Proust lui-même avec "La mort des cathédrales", Rodin et Maurice Barrès. A quoi les Allemands avaient opposé la cathédrale de Cologne, symbole de la germanité et du Reich de Guillaume II, et l'identification du gothique à la race germanique. En dépit de la fracture qui semblait ouverte à jamais entre la France deux fois envahie et l'Allemagne deux fois vaincue en ce XXe siècle, Reims et sa cathédrale ont fini par devenir, avec la rencontre de Charles de Gaulle et de Konrad Adenauer en 1962, le lieu par excellence de la réconciliation et de l'unification de l'Europe.

10/2018

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Dictionnaire français

Dictionnaire de l'Académie française. Tome 3 Maq-Quo, 9e édition

« La confection d’un dictionnaire est une marche de longue haleine, où chaque pas rencontre une embûche, une rigole, un caillou. La langue comme la mer, toujours recommencée… » Le premier volume de la neuvième édition du Dictionnaire de l’Académie française – de A à Enzyme – parut à la fin de 1992, à la veille du troisième centenaire de la première édition. Le deuxième volume – de Eocène à Mappemonde – parut en 2000. Les trois cinquièmes du vocabulaire français d’usage général étaient présentés. Voici l’avant-dernier volume – de Maquereau à Quotité – conçu par la Commission du Dictionnaire, qui rassemble douze membres élus par leurs pairs. Si la méfiance des Académiciens vis-à-vis des modes éphémères et des néologismes disgracieux s’est accrue, ils ont accueilli en nombre les termes des sciences et des techniques, pour peu qu’ils traduisent des notions accessibles à l’homme cultivé. Il y a les nouveautés et il y a les permanences. Le vocabulaire peut se modifier ; la syntaxe pas, parce qu’elle est l’armature de l’expression de la pensée. Par la variété des exemples de construction des phrases, et par l’accent mis sur la richesse sémantique des termes, le lecteur pourra également connaître, grâce à ce Dictionnaire, les lois essentielles de la grammaire. Maurice Druon avait écrit que l’Académie Française ne refusait jamais la modernité mais ce qui pouvait menacer la pérennité de la langue. Un combat donc pour restituer la richesse du français et son évolution, y compris dans son rapport à la « féminisation » de certains mots.

11/2011

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Religion

Mémoires. Tome 1

Jean Daujat (1906 - 1998) ancien élève de l'Ecole normale supérieure en section sciences, disciple du philosophe Jacques Maritain, fonde très tôt le Centre d'Etudes religieuses destiné à la formation intellectuelle et spirituelle catholique. Des milliers d'hommes d'affaires, de pères et mères de famille, de chefs d'entreprise pourront grâce à lui structurer leur intelligence et leur foi à la lumière de la philosophie thomiste: rendre raison de sa foi, orienter sa vie chrétienne à la lumière de la Vérité révélée, comprendre qui est l'homme et quelles sont ses exigences spirituelles, morales et intellectuelles, acquérir les outils intellectuels pour penser vrai, agir bien... Tel a été le charisme de Jean Daujat. A travers la publication de cette autobiographie posthume, c'est l'homme que l'on découvre, des premières années de sa vie jusqu'à ses fiançailles avec l'artiste peintre danoise Sonia Hansen en 1930. Au fil des pages le lecteur côtoie les figures qui ont joué au XXe siècle un rôle prédominant, notamment dans les domaines religieux, philosophique, scientifique, littéraire, artistique, social, politique ou militaire: tels les comédiens Paul Mounet, Julia Bartet, Sarah Bernhardt, Dullin, Jouvet, les Pitoëff; des normaliens comme Maurice de Gandillac, Chevalley, André et Simone Weil, Cartan, Merleau-Ponty, Étienne Borne, Henri-Irénée Marrou, Sartre et Simone de Beauvoir, Raymond Aron, Bardèche, Brasillach, Thierry Maulnier, Jean Guitton... L'authenticité et la richesse des émotions, les nombreux détails et anecdotes qui émaillent ce récit font de ces mémoires un apport non négligeable pour l'histoire du XXe siècle.

03/2012

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Récits de voyage

Les sirènes du large

Attirée par le large, Emmanuelle Grün part pour un tour du monde de 112 jours sur un paquebot de croisière qui emmènera ses 3?000 passagers dans l'hémisphère austral. Tous les jours, grâce à des échanges de mails, elle va entretenir une correspondance avec son compagnon qui n'a pas pu être du voyage. Au fil de cette correspondance chargée d'émotions et non dénuée d'humour, se révéleront les particularités d'un voyage qui conduiront l'auteur à improviser ses sorties, échappant régulièrement au confort et à l'organisation sécurisante d'une vie à bord. Les risques qu'elle va prendre lui feront, une fois, attraper de justesse le bateau. Une autre fois, elle se servira d'un mensonge pour être emmenée à plus de 4?000 mètres d'altitude. Elle ira aussi nager au milieu des raies et des requins, se rendra également dans un township sud-africain, à la nuit tombée, et s'introduira encore dans l'enclos d'un lion pour aller caresser le félin… L'opportunité d'un tel périple sera aussi l'occasion d'approcher des lieux et des paysages d'exception?: le cap Horn, les fjords et glaciers de la Patagonie, la mystérieuse île de Pâques, la légendaire île Pitcairn marquée par le souvenir des Révoltés du Bounty ou encore la très isolée île Sainte-Hélène… Pays d'escale?: Espagne, Maroc, Cap-Vert, Brésil, Argentine, Uruguay, Chili, Tahiti, Royaume des Tonga, Nouvelle-Zélande, Australie, île Maurice, île de la Réunion, Afrique du Sud, Namibie, Sainte-Hélène, Les Canaries.

11/2016

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Cinéma

Toscan, papa et moi

Qui mieux que la fille de Daniel Toscan du Plantier, Ariane, née de son premier mariage avec la comédienne Marie-Christine Barrault, pour démêler les fils de ce père qui aurait pu être un personnage de film ou de roman ? Figure majeure du cinéma français pendant trente ans, des années 1970 à 2000, Daniel Toscan du Plantier a produit Robert Bresson, Joseph Losey, Federico Fellini, Peter Greenaway, et les plus grands films de Maurice Pialat. Son nom rime aussi avec Gérard Depardieu, Isabelle Huppert ou Isabella Rossellini. Charismatique en diable, séducteur, il faisait partie de la race, aujourd'hui disparue, de ces seigneurs qui pouvaient dépenser sans compter au service de l'art et des créateurs, quitte à faire trembler les comptables. Amoureux des femmes, marié à plusieurs reprises, et père de cinq enfants, ce grand homme public reste, pourtant, un mystère. Alors qui mieux que sa fille, Ariane, née de son premier mariage avec la comédienne Marie-Christine Barrault, pour démêler les fils de ce père qui aurait pu être un personnage de film ou de roman ? Ariane, devenue, au fil du temps, et par sa seule volonté, une femme de cinéma influente, et attachée, aujourd'hui, à entretenir et promouvoir le patrimoine Gaumont, dont les grandes productions de... Daniel. Une fille qui a papa dans son " catalogue " autant, sinon plus, que dans ses albums de photos de famille. En racontant son " Toscan " à la première personne, et leurs rapports filiaux, Ariane sort de l'ombre et ranime l'héritage de son père.

05/2019

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BD tout public

Bella Ciao Tome 1

"Bella ciao, c'est un chant de révolte, devenu un hymne à la résistance dans le monde entier... En s'appropriant le titre de ce chant pour en faire celui de son récit, en mêlant saga familiale et fiction, réalité factuelle et historique, tragédie et comédie, Baru nous raconte une histoire populaire de l'immigration italienne. Bella ciao, c'est pour lui une tentative de répondre à la question brûlante de notre temps : celle du prix que doit payer un étranger pour cesser de l'être, et devenir transparent dans la société française. L'étranger, ici, est italien. Mais peut-on douter de l'universalité de la question ? "Teodoro Martini, le narrateur, reconstruit son histoire familiale, au gré des fluctuations de sa mémoire, en convoquant le souvenir de la trentaine de personnes qui se trouvaient, quarante ans plus tôt, au repas de sa communion. Le récit se développe comme la mémoire de Teodoro, tout en discontinuité chronologique. Il y est question d'un massacre à Aigues-Mortes en 1893, de la résistance aux nazis, du retour au pays, de Mussolini, de Claudio Villa, des Chaussettes noires, et de Maurice Thorez... Des soupes populaires et de la mort des hauts-fourneaux... En tout, du prix à payer pour devenir transparent. Avec Quéquette Blues, publié dans les années 80, et les Années Spoutnik, publié au tournant du siècle, Bella ciao peut être vu comme le dernier volet d'une trilogie, pensée comme la colonne vertébrale de l'univers narratif de Baru.

09/2020

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Sociologie

Notre Bibliothèque Verte (vol.2)

40 notices (en deux volumes) associées deux par deux ; des philosophes, des écrivains, des peintres, des cinéastes qui, de l'Antiquité à nos jours, d'Epicure à Gébé, défendent la nature et la liberté. La tradition théorique, littéraire et artistique des écologistes radicaux, anti-industriels, naturiens, etc. Ce que l'on désigne du mot d'écologie, forgé ; au XIXe siècle par Ernst Haeckel, est à la fois notre façon native d'être au monde, un sentiment et une pensée, illustrés depuis Hésiode et Epicure par une infinie chaîne d'auteurs et d'artistes ; et la seule idée neuve apparue en politique depuis plus d'un demi-siècle - en France, grâce à Pierre Fournier et Alexandre Grothendieck parmi tant d'autres. Cette défense indissociable de la nature et de la liberté est le bien commun de tous ceux qu'anime l'instinct de vie ; écologistes radicaux, anti-industriels et anti-autoritaires, luddites, "décroissants" , primitivistes, naturiens, etc. Pour renverser l'actuel déferlement de biophobie chez les hommes-machines, il nous faut d'abord restaurer notre histoire, notre culture, notre corpus théorique, littéraire et artistique : les vies et les oeuvres de tous les vieux amis de la Terre. Et l'on verra alors que nous disposons d'un héritage d'une richesse et d'une ancienneté merveilleuses au regard des misérables courants industrialistes et saint- simoniens. Notices du volume 2 : George Orwell & Terry Gilliam Pierre Fournier & Gébé Karel Capek & Saint Exupéry Günther Anders & Hannah Arendt Walt Whitman & les Amérindiens Alexandre Grothendieck & Survivre et vivre Maurice Genevoix & René Barjavel François d'Assise & les poètes de la reverdie

02/2022

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Religion

Anthropologie et missiologie XIXe-XXe siècles. Entre connivence et rivalité

Peuples et cultures se sont toujours rencontrés, plus ou moins bien. De cette rencontres réfléchie, aux XIXe et XXe siècles, naissent deux disciplines : la missiologie chrétienne et l'anthropologie culturelle. Pour des raisons différentes, missionnaires et anthropologues veulent comprendre les cultures des autres et apparaissent comme ayant un grand nombre de buts et de méthodes communs - connivence - mais sans toujours s'en rendre compte ou vouloir le reconnaître - rivalité. La richesse de l'ouvrage ici présenté - fruit d'un colloque du CREDIC et de l'AFOM à Doorn aux Pays-Bas - vient de ce que la problématique générale est illustrée par une longue série d'exemples historiques traités par des représentants (25 auteurs) de tous les champs scientifiques concernés : anthropologues, missiologues, philosophes, historiens. Quelques grandes figures de missionnaires-anthropologues sont présentées, chacune dans son lieu. Nous allons de la Mongolie et du Tibet des lazaristes Gabet et Hue à l'Océanie du pasteur Maurice Leenhardt ; des jésuites en Chine au pallotin allemand Hermann Nekes au Cameroun ; du spiritain Alexandre Le Roy en Afrique orientale aux pasteurs néerlandais Kruyt et Adriani aux Célèbes ; des Beti du Sud-Cameroun aux Inuits du grand nord canadien ; des missionnaires MEP (Missions Étrangères de Paris) passionnés par les " croyances et pratiques des Vietnamiens " aux franciscains des premières missions en Californie... La dernière partie de l'ouvrage présente deux exemples contemporains d'application de l'anthropologie permettant de comprendre des phénomènes auxquels est confronté aujourd'hui le missionnaire, ainsi qu'un hommage au pasteur Ype Schaaf, missiologue, artisan du colloque de Doorn au cours duquel il est décédé.

08/2004

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 2, Cycle chinois, Cycle archéologique et sinologique

En 1912, Victor Segalen (1878-1919) publie Stèles, son chef d'oeuvre poétique, luxueusement imprimé à Pékin, orné d'épigraphes en calligraphie archaïque ou classique. Il s'agit, avec Alcools, paru l'année suivante, de l'un des recueils majeurs de la poésie du XXe siècle. Il ouvre le cycle chinois des oeuvres de Segalen, qui fait suite au cycle polynésien (Les Immemoriaux, Gauguin), au cycle musical et orphique (Entretien avec Debussy, Orphée-Roi) et au cycle des ailleurs (Imaginaires, Briques et Tuiles). Segalen est de tous les auteurs européens celui qui a le plus profondément pénétré la culture chinoise. Il ne se contente pas d'admirer les paysages et les monuments; il parle la langue, est capable de déchiffrer textes et inscriptions. Certaines de ses oeuvres sont publiées ici pour la première fois intégralement, ainsi Sites et Annales secrètes d'après Maurice Roy. Segalen ne sacrifie pas à l'exotisme mis à la mode par les écrivains fin de siècle comme Loti. Il est pénétré de l'imaginaire chinois. Equipée, "voyage au pays du réel", est une odyssée superposant souvenirs et désirs, pour mieux atteindre une immatérielle réalité. René Leys se présente comme les confidences d'un français sinisé qui se prétend l'amant de l'Impératrice. Les textes de Segalen sont autant d'initiations pour atteindre la "cité violette interdite". Pour lui, l'imaginaire est le prolongement, le parachèvement du réel. C'est par l'imaginaire que nous accédons à la connaissance du monde. ROBERT KOPP.

10/1995

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Beaux arts

Philippe Lejeune, grandeur de l'imperceptible

Philippe Lejeune (1924-2014) fut l'une des figures majeures de la peinture de la seconde moitié du XXe siècle. Après avoir rencontré Maurice Denis en 1941, il intégra les Ateliers d'art sacré, créés dans le voisinage immédiat du musée Delacroix par le théoricien nabi et George Desvallières. Jean Souverbie, qui avait succédé à Denis après sa mort tragique en 1943, devint son nouveau maitre et l'encouragea dans son goût pour Picasso. Cette formation à l'ombre du dernier atelier de Delacroix dura six ans, pour se clôturer par un voyage à Tahiti où, en 1948, il effectua le portrait du fils de Paul Gauguin. Si ses premières compositions convergeaient vers une ambition proche de celle recherchée par Balthus avant guerre, en 1954, Lejeune découvrit Ischia, carrefour cosmopolite où, au large de Naples, se mêlaient les différents courants de l'après-guerre. Il rejoignait alors Leonardo Cremonini, installé sur l'île, dont l'influence favorisa sa transition avec la peinture probabiliste, et avec qui il partageait une préoccupation pour lui essentielle : le tableau possède en lui-même un pouvoir créateur qui reste à organiser. Un an avant son exposition à la galerie Durand-Ruel en 1970, la découverte des bidonvilles de Calcutta et sa rencontre avec le père Laborde le bouleversa profondément. A mesure que son inspiration se fera de plus en plus mystique, sa peinture poussera à son paroxysme ce que Delacroix appelait "la musique du tableau", expression qui, après avoir marqué Gauguin, inspira Denis.

02/2019

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Littérature française

SOUVENIRS ENTOMOLOGIQUES Livre 3

Traduits en treize langues, modèle pédagogique diffusé à plusieurs millions d'exemplaires au Japon, en Russie, les Souvenirs entomologiques constituent une oeuvre exceptionnelle, à la fois sur les plans littéraire et scientifique. Né en 1823, J. -H. Fabre ne fut pas seulement un génial entomologiste et un scientifique rigoureux, mais aussi un humaniste, poète, artiste, philosophe et félibre : ces qualités apparaissent dans tous les chapitres de ces Souvenirs. Sa démarche a suscité l'admiration enthousiaste d'hommes parmi lesquels figurent les noms de Henri Bergson, Charles Darwin, Maurice Maeterlinck, Romain Rolland et, plus près de nous, Jean Rostand, Pierre Paul Grassé, Gerald Durrell, Ernst Jünger. Parfois contestées naguère, tant elles dépassaient la perception habituelle des naturalistes, les observations de Fabre sont reconnues aujourd'hui exactes et fondamentales. Il aura fallu parfois des contrôles scientifiques faisant appel aux techniques les plus perfectionnées pour en voir confirmée la valeur. Lauréat de l'Académie française et d'un nombre considérable de prix, ayant reçu en France et à l'étranger les meilleures distinctions, Fabre nous offre ici des pages écrites pour être lues dans les sphères les plus diverses et à tous les âges. La présente édition comporte une présentation détaillée de l'homme et de son oeuvre. Elle est complétée par un répertoire général analytique, une bibliographie, des notes. Cet ouvrage, enfin, nous introduit à l'Harmas de Sérignan-du-Comtat (Vaucluse), laboratoire vivant de la nature, créé par Fabre, où celui-ci écrivit la presque totalité de ces Souvenirs entomologiques.

01/2023

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Littérature française

SOUVENIRS ENTOMOLOGIQUES Livre 4

Traduits en treize langues, modèle pédagogique diffusé à plusieurs millions d'exemplaires au Japon, en Russie, les Souvenirs entomologiques constituent une oeuvre exceptionnelle, à la fois sur les plans littéraire et scientifique. Né en 1823, J. -H. Fabre ne fut pas seulement un génial entomologiste et un scientifique rigoureux, mais aussi un humaniste, poète, artiste, philosophe et félibre : ces qualités apparaissent dans tous les chapitres de ces Souvenirs. Sa démarche a suscité l'admiration enthousiaste d'hommes parmi lesquels figurent les noms de Henri Bergson, Charles Darwin, Maurice Maeterlinck, Romain Rolland et, plus près de nous, Jean Rostand, Pierre Paul Grassé, Gerald Durrell, Ernst Jünger. Parfois contestées naguère, tant elles dépassaient la perception habituelle des naturalistes, les observations de Fabre sont reconnues aujourd'hui exactes et fondamentales. Il aura fallu parfois des contrôles scientifiques faisant appel aux techniques les plus perfectionnées pour en voir confirmée la valeur. Lauréat de l'Académie française et d'un nombre considérable de prix, ayant reçu en France et à l'étranger les meilleures distinctions, Fabre nous offre ici des pages écrites pour être lues dans les sphères les plus diverses et à tous les âges. La présente édition comporte une présentation détaillée de l'homme et de son oeuvre. Elle est complétée par un répertoire général analytique, une bibliographie, des notes. Cet ouvrage, enfin, nous introduit à l'Harmas de Sérignan-du-Comtat (Vaucluse), laboratoire vivant de la nature, créé par Fabre, où celui-ci écrivit la presque totalité de ces Souvenirs entomologiques.

01/2023

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Littérature française

SOUVENIRS ENTOMOLOGIQUES Livre 10

Traduits en treize langues, modèle pédagogique diffusé à plusieurs millions d'exemplaires au Japon, en Russie, les Souvenirs entomologiques constituent une oeuvre exceptionnelle, à la fois sur les plans littéraire et scientifique. Né en 1823, J. -H. Fabre ne fut pas seulement un génial entomologiste et un scientifique rigoureux, mais aussi un humaniste, poète, artiste, philosophe et félibre : ces qualités apparaissent dans tous les chapitres de ces Souvenirs. Sa démarche a suscité l'admiration enthousiaste d'hommes parmi lesquels figurent les noms de Henri Bergson, Charles Darwin, Maurice Maeterlinck, Romain Rolland et, plus près de nous, Jean Rostand, Pierre Paul Grassé, Gerald Durrell, Ernst Jünger. Parfois contestées naguère, tant elles dépassaient la perception habituelle des naturalistes, les observations de Fabre sont reconnues aujourd'hui exactes et fondamentales. Il aura fallu parfois des contrôles scientifiques faisant appel aux techniques les plus perfectionnées pour en voir confirmée la valeur. Lauréat de l'Académie française et d'un nombre considérable de prix, ayant reçu en France et à l'étranger les meilleures distinctions, Fabre nous offre ici des pages écrites pour être lues dans les sphères les plus diverses et à tous les âges. La présente édition comporte une présentation détaillée de l'homme et de son oeuvre. Elle est complétée par un répertoire général analytique, une bibliographie, des notes. Cet ouvrage, enfin, nous introduit à l'Harmas de Sérignan-du-Comtat (Vaucluse), laboratoire vivant de la nature, créé par Fabre, où celui-ci écrivit la presque totalité de ces Souvenirs entomologiques.

01/2023

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occupation

Carnets d'une étudiante dans Paris occupé. 1940-1943

Jacqueline Loriod a 18 ans quand elle s'inscrit à la Sorbonne en cet été 1940, celui de la défaite et de l'Occupation. Elle y passe une année, en lettres, avant d'intégrer pour deux ans une école d'élèves infirmières. Jacqueline Loriod est une jeune fille pleine d'espoirs, d'indignations, d'enthousiasme, comme tant d'autres de son temps. Mais Jacqueline Loriod note sur des carnets ce qu'elle fait, ses souffrances, ses pensées, les fondements de ses engagements. Elle commente ses lectures, l'actualité, ses cours. Dans ces récits, on rencontre Georges Duhamel, on croise Maurice Bardèche, dont l'antisémitisme, ainsi que celui de certains professeurs, indigne la jeune étudiante. Elle est de ces étudiants et lycéens qui défient la police française autant que l'occupant, le 11 ? novembre 1940 sur la place de l'Etoile, premier acte de résistance. Tenus de 1940 à 1943, ses carnets ont été découverts au décès de Jacqueline Loriod par ses enfants et mêlent l'histoire familiale à celle de la guerre et de la Résistance. L'écriture de ces carnets est similaire à celle du tract manuscrit - conservé aux archives de bibliothèque La Contemporaine de l'université de Nanterre - qui est la dernière trace matérielle de l'appel au 11 ? novembre 1940, et qui donnait une consigne ? : "Recopie ces lignes et diffuse-les". Ce livre constitue un témoignage précieux, présenté et annoté par Alain Monchablon et Robi Morder, avec une postaface de Catherine Oguise-Boileau. Il est illustré par des photographies et documents familiaux ou issus des archives.

11/2022

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Chanson française

Jacques Tavernier chansonnier d'après guerre. Caviar ou lentilles

Jacques Tavernier... Ce nom ne dit rien au public. Et pourtant il aurait pu faire partie de ces têtes d'affiches qui ont brillé en lettres de néon sur le devant de l'Olympia dans cette période exaltée d'après-guerre. Il s'en est fallu de peu... L'aléatoire, la malchance. Un très grave accident au " 24h du Mans " en 1955 ; et la publicité qui entoure le radio-crochet de portée nationale " les Etoiles de la Kermesse ", de la Kermesse aux Etoiles, via Radio-Luxembourg et la presse, s'est focalisée sur cet événement dramatique en lieu et place d'un tremplin bien mérité. Seule Marie-Josée Neuville a pu tirer son épingle du jeu. Notre père était pourtant sorti co-finaliste ! Alors qu'il avait reçu de vrais encouragements de la part de Maurice Chevalier, d'Henri Salvador ou encore d'Annie Cordy. Des poésies, des chansons, des essais et des contes pour enfants jalonnent aussi une carrière assez courte dans des cabarets parisiens et azuréens. Courte mais suffisante pour avoir laissé une trace indélébile dans sa famille et dans son entourage. Il sera ici développé sa vie artistique, ne faisant allusion que discrètement à sa vie privée, ne la laissant parfois transpirer que lorsqu'elle s'invite dans ses oeuvres et dans ses choix. A travers c voyage, on pourra s'imprégner de ce que fut cette époque explosant de joie et de bonheur après cinq années d'occupation. L'amitié fraternelle, l'amour, le rêve d'une vie exaltante faite de petits riens contribuant à un renouveau revitalisant.

03/2023

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Romans historiques

Le secret de Chantilly

"Dans mon histoire, justement, il y avait un prince. Et jamais dans mon imagination la plus folle je n'aurais prédit que je viendrais vivre avec lui dans son château". PARIS, 1792. Abandonné et livré à lui-même dans les rues de la capitale, Marie-Antoine Carême n'a que huit ans. Il s'aventure dans le monde de la restauration et au cours des années se distingue en pâtisserie. Lorsqu'il rencontre le mystérieux Boucher, maître d'hôtel du ministre Charles Maurice de Talleyrand-Périgord, celui-ci lui promet de lui révéler le secret de Chantilly. La magie opère. Devenu chef de cuisine au château de Valençay, Carême tombe sous le charme de l'énigmatique Talleyrand. Il se plonge dans un conte de fées - un tourbillon vertigineux de princes, de princesses, de sortilèges et de châteaux où pâtisserie et scandale sont au rendez-vous. Mais vient la chute de Napoléon et tout bascule. Devrait-il encore se fier à Talleyrand, cet homme insaisissable, ce diable boiteux pour qui personne ne paraît compter ? Orphelin de la Terreur, génie assailli par le doute, il faudra à Carême des années avant de découvrir enfin le secret de Chantilly. Un roman touchant qui dévoile l'amitié inimaginable entre deux êtres appartenant à deux mondes entièrement différents. De Paris à Valençay, du congrès de Vienne à Londres, Carême nous fait voyager à travers ses aventures parfois piquantes, souvent pleines d'humour, mais qui incarnent la France - son histoire, son patrimoine et son grand art culinaire.

07/2021

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Histoire de France

Les soldats inconnus de la Grande Guerre : la mort, le deuil, la mémoire

Après les terribles combats de la Grande Guerre, émerge, dans plusieurs pays qui ont participé au conflit, l'idée de rendre hommage aux soldats dont les corps n'ont pas pu être identifiés. La démarche révèle le poids de la mort de masse, caractéristique de cette guerre, mais également une évolution du sens de l'hommage rendu. Ce ne sont plus les chefs célèbres qui sont honorés mais bien les humbles inconnus. En France l'idée émane de Francis Simon, dirigeant du Souvenir français, et du député Maurice Maunoury, mais reprend une proposition faite par le Prince de Joinville après la guerre de 1870. La décision, prise en 1920, d'inhumer un Soldat inconnu soulève des débats politiques à propos du lieu du dépôt du corps. L'Arc de Triomphe l'emporte sur le Panthéon, au début de l'année 1921. La Grande-Bretagne, les Etats-Unis ou la Belgique font des choix similaires au cours de la même année, suivis en 1922 par d'autres pays (Grèce, Tchécoslovaquie, Yougoslavie, Pologne). L'ouvrage recense la quasi-totalité des cas de figure nationaux et donne la parole aux meilleurs spécialistes pour analyser les attitudes de chacun des Etats ayant retenu l'idée d'un monument au Soldat inconnu. Le caractère incontournable de la Grande Guerre dans l'histoire du XXe siècle est ainsi réaffirmé près de cent ans après les événements et son actualité s'en trouve renforcée. L'ouvrage, actes d'un colloque tenu en 2010, s'impose comme une référence.

08/2012

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Littérature française

SOUVENIRS ENTOMOLOGIQUES Livre 9

Traduits en treize langues, modèle pédagogique diffusé à plusieurs millions d'exemplaires au Japon, en Russie, les Souvenirs entomologiques constituent une oeuvre exceptionnelle, à la fois sur les plans littéraire et scientifique. Né en 1823, J. -H. Fabre ne fut pas seulement un génial entomologiste et un scientifique rigoureux, mais aussi un humaniste, poète, artiste, philosophe et félibre : ces qualités apparaissent dans tous les chapitres de ces Souvenirs. Sa démarche a suscité l'admiration enthousiaste d'hommes parmi lesquels figurent les noms de Henri Bergson, Charles Darwin, Maurice Maeterlinck, Romain Rolland et, plus près de nous, Jean Rostand, Pierre Paul Grassé, Gerald Durrell, Ernst Jünger. Parfois contestées naguère, tant elles dépassaient la perception habituelle des naturalistes, les observations de Fabre sont reconnues aujourd'hui exactes et fondamentales. Il aura fallu parfois des contrôles scientifiques faisant appel aux techniques les plus perfectionnées pour en voir confirmée la valeur. Lauréat de l'Académie française et d'un nombre considérable de prix, ayant reçu en France et à l'étranger les meilleures distinctions, Fabre nous offre ici des pages écrites pour être lues dans les sphères les plus diverses et à tous les âges. La présente édition comporte une présentation détaillée de l'homme et de son oeuvre. Elle est complétée par un répertoire général analytique, une bibliographie, des notes. Cet ouvrage, enfin, nous introduit à l'Harmas de Sérignan-du-Comtat (Vaucluse), laboratoire vivant de la nature, créé par Fabre, où celui-ci écrivit la presque totalité de ces Souvenirs entomologiques.

01/2023

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Vichy

Ombre invaincue. La survie de la Collaboration dans la France de l'après-guerre 1944-1954

Heurs et malheurs de la " génération de la Collaboration " dans la France de l'après-guerre. Après la Seconde Guerre mondiale, en dépit de l'Epuration, certains anciens collaborationnistes parviennent à se recycler et à faire vivre leurs idées. Trois mouvances spécifiques, très actives dans les années 1930-1945, perdurent : le Parti populaire français de Jacques Doriot, le Rassemblement national populaire de Marcel Déat, la nébuleuse " cagoularde " d'Eugène Deloncle. Si, en 1945, leurs chefs tutélaires ont disparu, une nouvelle génération leur succède : Georges Albertini, Guy Lemonnier, Georges Soulès, Maurice Bardèche, René Binet... Ce qui caractérise ces hommes âgé de vingt à quarante ans, c'est la souplesse, voire la plasticité. Il ne s'agit pas pour eux de renier leurs idées, mais bien au contraire de les adapter au règne des vainqueurs, de se glisser dans l'époque nouvelle en l'infléchissant. Dans ce monde bouillonnant de perpectives, on croise François Mitterrand et ses liens avec la Cagoule, des Français formés au camp de jeunesse à Auschwitz (1944), des commandos de miliciens parachutés en France à l'hiver 1945, des collaborationnistes sensibles au fédéralisme européen... Le bilan de cette génération formée de personnalités peu connues du grand public n'est pas négligeable : elle a jeté les bases de l'extrême droite moderne française, avec comme débouchés politiques le populisme poujadiste, puis la création du Front national ; elle a contribué à imbriquer l'anticommunisme et le processus de construction européenne. Au total, elle a vu ses voeux en partie exhaussés.

09/2021

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Historique

Bella Ciao Tome 2

Bella ciao, c'est un chant de révolte, devenu un hymne à la résistance dans le monde entier... En s'appropriant le titre de ce chant pour en faire celui de son récit, en mêlant saga familiale et fiction, réalité factuelle et historique, tragédie et comédie, Baru nous raconte une histoire populaire de l'immigration italienne. Bella ciao, c'est pour lui une tentative de répondre à la question brûlante de notre temps : celle du prix que doit payer un étranger pour cesser de l'être, et devenir transparent dans la société française. L'étranger, ici, est italien. Mais peut-on douter de l'universalité de la question ? Teodoro Martini, le narrateur, reconstruit son histoire familiale, au gré des fluctuations de sa mémoire, en convoquant le souvenir de la trentaine de personnes qui se trouvaient, quarante ans plus tôt, au repas de sa communion. Le récit se développe comme la mémoire de Teodoro, tout en discontinuité chronologique. Il y est question d'un massacre à Aigues-Mortes en 1893, de la résistance aux nazis, du retour au pays, de Mussolini, de Claudio Villa, des Chaussettes noires, et de Maurice Thorez... Des soupes populaires et de la mort des hauts-fourneaux... En tout, du prix à payer pour devenir transparent. Avec Quéquette Blues, publié dans les années 80, et les Années Spoutnik, publié au tournant du siècle, Bella ciao peut être vu comme le dernier volet d'une trilogie, pensée comme la colonne vertébrale de l'univers narratif de Baru.

11/2021

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Mythologie

Moi, Psyché

Des dieux, des héros et des mythes... Les figures légendaires ont la parole. Psyché est une jeune fille en âge de se marier. Elle a pour atout d'être belle, si belle qu'elle fait peur aux hommes et qu'aucun prétendant n'ose se déclarer... Ses parents, désolés, vont consulter un oracle dont le verdict est le suivant : pour apaiser la colère de Vénus, qui est jalouse de sa beauté, elle devra accepter pour époux une créature affreuse - monstre, démon ou dragon ? - qui viendra la chercher le jour de ses noces. La cérémonie s'accomplit, et Psyché se retrouve dans la chambre d'un palais où son mari la rejoint pendant la nuit, lui ordonnant de ne pas allumer la lumière et, à l'avenir, de ne jamais chercher à le voir. La jeune mariée reçoit dès lors chaque nuit son époux invisible dont, à sa grande surprise, elle est tombée amoureuse. Jusqu'au moment où, emportée par la curiosité, elle allume une lampe. Et c'est alors que ses malheurs commencent... L'histoire de Psyché, contée au II° siècle après J. -C. par l'écrivain latin Apulée, peut être lue comme une fable initiatique sur les épreuves que doit traverser le désir pour dépasser les apparences illusoires du corps et devenir amour. Le mythe a traversé les siècles, inspirant des écrivains tels que La Fontaine et Molière ainsi que de nombreux artistes, de Canova à Rodin et de Rubens à Maurice Denis en passant par les préraphaélites anglais.

04/2023

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Récits de montagne

La montagne est mon domaine

Remarquable conteur, Gaston Rébuffat continue à incarner l'image même de l'alpinisme dont il a su mieux que tout autre transmettre l'esprit. Faisant passer avec simplicité et bonheur, à l'aide d'une formule étincelante ou d'une demi-confidence, I'essentiel du "sentiment de la montagne" , il a ainsi permis à tous d'accéder à l'univers des sommets "entre ciel et terre" . Les textes de cet écrivain de l'altitude étant devenus pour la plupart introuvables, Françoise Rébuffat, son épouse, eut l'idée d'en réunir la quintessence. C'est aujourd'hui chose faite et c'est une surprise : cet homme au caractère secret se raconte pourtant ici, autant au moins qu'il raconte "sa montagne" , et c'est toute la vie d'un des grands alpinistes du siècle que l'on découvre, depuis la jeunesse passée à arpenter les calanques de Marseille jusqu'aux "grandes courses alpines" et à l'expédition de l'Annapurna. Une vie consacrée aussi à l'amitié. Amitié des hommes, lorsqu'il raconte des ascensions avec Maurice Baquet ou Haroun Tazieff ; amitié des montagnes, lorsqu'il décrit de prestigieux sommets, mont Blanc ou Cervin ; amitié pour la nature tout entière, et l'on découvre alors un autre Rébuffat, celui qui s'inquiète des agressions subies par l'environnement... Cette vision profondément humaniste de l'altitude lui appartenait en propre. Elle est pourtant devenue, grâce à son talent d'auteur, le lieu commun de tous ceux qui aiment la montagne.

11/2021