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Beaux arts

Emile Guillaume (1867-1954). Le sculpteur de la 3e République

Sculpteur célèbre et reconnu, titulaire de nombreuses récompenses, souvent encensé par la critique, parfois éreinté par ses adversaires, Emile GUILLAUME participa avec passion à la vie artistique, intellectuelle et politique de la Troisième république. Au travers de son œuvre, il célébra ses artistes, ses poètes, ses grandes figures politiques et ses grands évènements. Il en partagea aussi les heures de gloire, les joies, les épreuves, les illusions et les désillusions jusqu’au naufrage final de 1940. C’est donc à une promenade dans le passé à laquelle vous convie l’auteur, à la rencontre d’évènements ou de personnages souvent oubliés, mais oh combien étonnants ! Au fil des pages, le lecteur verra toute une époque ressusciter. Il partira à la rencontre de Mlle Guilly d’HERMEMONT, créatrice de la Canne blanche, de François MERCIER, l’industriel philanthrope, ou du surprenant marquis de Chaumont-Quitry, héros de deux guerres. Il revivra la fin tragique du poète Catulle MENDES ou des marins du Pluviôse, la vie mouvementée de la statue de la Délivrance, le combat d’Emile GUILLAUME en faveur de la réconciliation européenne. Enfin, le lecteur suivra les pas du sculpteur en Tunisie, en Grande-Bretagne, en Hongrie, et au Brésil où il participa à la décoration du Palacio das Laranreijas à Rio de Janeiro considéré comme le Versailles brésilien. Elève de l’Ecole supérieure des Arts décoratifs puis des Beaux-Arts, Emile GUILLAUME participa à trente-six reprises au Salon des Artistes français dont il reçut la médaille d’Or en 1924. Grand prix de l’Exposition internationale des Arts décoratifs de Paris en 1925, il est considéré comme «le plus grand sculpteur français contemporain» par la presse anglo-saxonne qui lui consacra de nombreux articles. Entre 1890 et 1940, il réalisa plus d’une centaine d’œuvres dont les plus célèbres sont la statue de la Délivrance ainsi que les monuments d’hommage à son ami Aristide BRIAND. Partisan de la réconciliation des nations européennes après l’hécatombe de la Première guerre mondiale, Emile GUILLAUME fut aussi un grand humaniste et un féministe avant l’heure. Aujourd’hui, grâce à cette biographie, son œuvre retrouve toute sa modernité et son actualité.

10/2020

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Nord-Pas-de-Calais

Tout sur le Nord et le Pas-de-Calais

C'est un pari fou, mais réussi, pour Vera Dupuis et Samuel Dhote que cette sélection de trésors patrimoniaux du Nord et du Pas-de-Calais choisis parmi les nombreuses richesses d'une région attachante. Ce guide en présente une cinquantaine, depuis la métropole lilloise jusqu'à la Côte d'Opale, en passant par les monts de Flandre jusqu'au plat pays. Tout comme dans le Calaisis, l'Audomarois, l'Artois, le bassin minier, le Valenciennois, le Cambrésis, l'Avesnois et le Boulonnais, le patrimoine y est bien valorisé et réserve de belles surprises. En plus de la présentation de sites, liés au paysage façonné par le temps, aux rebondissements de l'histoire, à la volonté de l'homme bâtisseur, cet ouvrage propose également des parcours thématiques : monuments incontournables, musées, jardins remarquables, hauts lieux historiques, art contemporain, découverte nature, patrimoine industriel. Vous saurez tout sur : Anneau de la Mémoire (Ablain-Saint-Nazaire) ; Grand'Place, place des Héros, abbaye bénédictine Saint-Vaast (Arras) ; Ecomusées (Avesnois) ; Centre 1415 (Azincourt) ; Site gallo-romain (Bavay) ; Petite ville de Flandre (Bergues) ; Ville haute (Boulogne-sur-Mer) ; Choeur de Lumière Anthony Caro (Bourbourg) ; Vitraux de l'église (Bouvines) ; Les Bourgeois de Calais (Calais) ; Château de Selles, abbaye de Vaucelles (Cambrai) ; Mont Cassel (Cassel) ; Peintres (Côte d'Opale) ; Villa Cavrois (Croix) ; Hôtel de Ville, beffroi, musée de la Chartreuse (Douai) ; Lieu d'Art et d'Action Contemporain (Dunkerque) ; Château (Esquelbecq) ; Jardins remarquables (de Flandre en Artois) ; Ancienne place forte (Gravelines) ; Château (Hardelot) ; Villas Belle Epoque (Lambersart) ; Musée Matisse (Le Cateau-Cambrésis) ; Louvre-Lens (Lens) ; Cité Vauban (Le Quesnoy) ; Centre historique minier (Lewarde) ; Grand'Place, Vieille-Bourse, hospice Comtesse, hôtel de ville, palais des Beaux-Arts, maison natale Charles de Gaulle, institut pour la photographie, citadelle (Lille) ; Abbaye bénédictine (Maroilles) ; Reconstruction par A. Lurçat (Maubeuge) ; Ville fortifiée (Montreuil-sur-Mer) ; Maison Wilfred Owen (Ors) ; Musée de la Piscine, cimetière (Roubaix) ; Mont Noir (Saint-Jans Cappel) ; Musée Sandelin, ruines de Saint-Bertin (Saint-Orner) ; Institut du monde arabe (Tourcoing) ; Château (Trélon) ; Musée (Valenciennes) ; Musée de Plein Air, musée d'Art moderne (Villeneuve d'Ascq) ; Paris-Roubaix (Wallers-Arenberg) ; Villas Belle Epoque (Wimereux) ; Coupole (Wizernes).

05/2021

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Histoire et Philosophiesophie

L'histoire de l'INRA, entre science et politique

Alors que le monde industrialisé pensait en avoir fini avec la question des subsistances, la Seconde Guerre mondiale replace l'agriculture et l'alimentation au coeur des enjeux de la reconstruction. L'Europe de l'Ouest, ravagée et affaiblie, se tourne alors vers les Etats-Unis pour penser une modernisation capable de fonder une nouvelle expansion. En France, l'après-guerre est ainsi le théâtre d'une profonde transformation du monde rural sous l'effet de la diffusion volontariste du "progrès", instrument d'une mise à niveau de la productivité agricole au service de la restauration de la position française dans le monde. Dans ce contexte, la création en 1946 de l'Inra constitue un moment crucial de la rencontre entre science et politique, dans la quête d'une voie de développement qui mobilise les outils des sciences du vivant pour en rationaliser l'exploitation. D'abord conçu comme un institut de recherche et d'expérimentation dévolu à la seule agriculture, l'Inra élargit peu à peu ses missions, déployant des compétences nouvelles sur les industries agroalimentaires, la nutrition, la biologie moléculaire ou encore l'environnement. Serviteur zélé des politiques publiques de modernisation, l'institut s'affirme dans le concert des grands opérateurs de recherche, aux côtés du CNRS, de l'Inserm et de l'Institut Pasteur. Mais confronté à l'essor de la recherche privée, à l'effacement du volontarisme d'Etat et à la montée de la contestation des sciences et des techniques, il se trouve précocement contraint, dans les années 1980 et surtout 1990, à repenser en profondeur son identité et son rôle, dans la prise de conscience croissante de l'interconnexion des questions agricoles, alimentaires et environnementales. Au coeur des enjeux de l'économie de la connaissance du monde contemporain, la trajectoire historique de l'Inra représente une véritable énigme, observatoire privilégié de la genèse d'une gouvernance globale du vivant et de la sécurité alimentaire. Fondé sur une documentation originale et sur un recours à la mémoire des acteurs, le présent ouvrage constitue la première synthèse historique sur cet organisme de recherche.

01/2018

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Poésie

Poésie de l'Art faber. Quand les poètes racontent et façonnent les mondes économiques

L'Art faber réunit les oeuvres ayant pour thèmes le travail, l'entreprise et, plus largement, les mondes économiques. Il forme un corpus en grande partie méconnu, "trop beau et trop puissant pour rester si peu célébré", regrettait Umberto Eco, soutien pionnier de la promotion de l'Art faber. La poésie de l'Art faber n'échappe pas à ce constat. Pis, d'aucuns pensent que les poètes ne se sont jamais inspirés de ces univers d'Homo faber, ce porteur des mondes économiques. De façon inédite, cet ouvrage illustre combien, au contraire, poètes et poétesses ont souvent convoqué ces univers dans leurs oeuvres, â travers des thèmes tels que le paysage agricole ou industriel, l'acteur économique et ses activités, ou encore les produits qu'il fabrique. Parmi les poètes cités : Guillaume Apollinaire - Charles Baudelaire - Bertolt Brecht - Blaise Cendrars - René Char - James Dickey - Rita Dove - Ralph Waldo Emerson - Hans Magnus Enzensberger - Theodor Fontane - Michel Houellebecq - Victor Hugo - Philippe Jaccottet - Mascha Kaléko - Erich Kästner - Günter Kunert - Jean de la Fontaine - Filippo Tommaso Marinetti - Norge - Simon Ortiz - Georges Perec - Francis Ponge - Ezra Pound - Jacques Prévert - Arthur Rimbaud - Theodore Roethke - Eugen Roth - Carl Sandburg - Alfred Tennyson - Paul Valéry - Emile Verhaeren - Paul Verlaine - Boris Vian - Renée Vivien - Walt Whitman - Paul Zech... Poésie de l'Art faber permet de porter un regard nouveau, au prisme de l'Art faber, sur les créations anciennes et contemporaines de poètes célèbres. Il offre aussi l'occasion d'introduire des oeuvres moins connues, voire oubliées, dont l'apport à l'Art faber comme à l'histoire de la poésie n'en est pas moins important. Mais les poètes ne se contentent pas de raconter les mondes d'Homo faber : ils les façonnent aussi, influençant leur évolution, comme en témoignent de nombreux exemples présentés dans ce spicilège. Cet ouvrage présente par ailleurs un recueil de poèmes d'Emile Verhaeren, dont l'apport au patrimoine de l'Art faber est incontournable, et que Stefan Zweig, admiratif, considérait comme"le plus grand de nos lyriques d'Europe", ajoutant que "Toutes les manifestations de l'activité moderne se reflètent dans l'oeuvre de Verhaeren et s'y transmuent en poésie". Pour de plus amples informations : www. artfaber. org

06/2024

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Photographie

Compétence Photo N° 79 : Sublimez le Portrait

Le Numéro 79 de Compétence Photo vous invite à photographier autant en intérieur qu'en extérieur. Le premier guide pratique de 22 pages vous accompagne dans la prise de vue en studio pour sublimer le portrait. Cette fois, nous avons pris le parti de considérer indépendamment les modeleurs disponibles sur le marché : grande boîte à lumière, stripboxes, réflecteurs et diffuseurs, bol beauté, bol standard et ses grilles, et enfin petite boîte à lumière. Pour chaque modeleur, plusieurs cas concrets sont proposés et décryptés en détail afin de mieux le maîtriser et d'obtenir la lumière souhaitée et adaptée à la situation. Le second guide pratique de 18 pages vous propose d'appréhender le cadrage en photo de paysage. L'objectif de ce dossier richement illustré n'est pas d'apprendre à cadrer, mais à mieux cadrer afin d'obtenir des images plus originales par la recherche notamment d'un point de vue plus singulier. Pour chacun des vingt situations abordées, nous vous proposons de comparer une prise de vue dite "classique" avec une proposition plus originale. La pratique logicielle est plus que jamais présente dans ce numéro avec pas moins de trois dossiers proposés. Le premier fait la part belle, sur 16 pages, à la calibration de votre moniteur. La première partie vous aide à mieux comprendre pourquoi et comment faire une bonne calibration de l'écran. Dans la seconde partie, quatre solutions de calibrage sont mises en pratique afin de vous accompagner pas à pas. Fort de ses 16 pages, le second dossier logiciel se consacre à la nouvelle mouture de Darktable 3. Une mise à jour majeure d'un point de vue fonctionnel et ergonomique décryptée à travers ses nouveautés. Suit une mise à l'épreuve du logiciel avec deux types d'image : la photo de paysage et le portrait. Enfin, le troisième dossier logiciel s'intéresse aux outils d'automatisation dans Photoshop : les fameux "scripts", récemment rebaptisés par Adobe en "actions". Ce guide se décompose en seize points-clés afin de vous accompagner progressivement dans la maîtrise de ce sujet souvent intimidant. L'objectif est donc de démystifier les actions/scripts et de vous fournir les clés pour tirer un plein bénéfice au quotidien de l'automatisation dans Photoshop. Côté matériel, un grand dossier de 16 pages fait le point sur le choix du modèle de sac photo à privilégier en fonction du type de déplacement et de prise de vue envisagés. Les réponses apportées sont étroitement liées à l'expérience sur le terrain de l'auteur du guide pratique. Egalement au sommaire : la rubrique Droit vous livre dix nouvelles préconisations pour lancer votre activité en tant que photographe. Il s'agit du second volet, consacré au statut d'auteur photographe - le premier volet, publié dans Compétence Photo n°78, se dédiait à l'artisan photographe. Par ailleurs, Compétence Photo présente les lauréats et finalistes des Prix HiP 2020 du livre de photographie francophone. Bonne lecture !

01/2021

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Photographie

Du torrent au courant, des barrages et des hommes en Savoie

Publié à l’occasion du 50e anniversaire du complexe Roselend-La-Bâthie, ce livre nous invite à un autre regard sur cette formidable aventure technique et humaine que sont les barrages hydroélectriques en Savoie. Une invitation, grâce aux photographies de Céline Clanet, à découvrir la beauté surprenante des formes et des machines, de même que la relation intime entre les hommes et leur création. La majesté des cathédrales de béton, les barrages, mais aussi d’autres éléments moins visibles par les non-initiés, les conduites forcées, est magnifiée par le parti pris artistique de la photographe, tout en offrant une lecture documentaire des lieux présentés. Des portraits sensibles de quelques témoins encore vivants de cette grande épopée laissent transparaître l’incroyable attachement des hommes à ce qu’ils ont collectivement réalisé. Très tôt, l’homme a su utiliser les barrages pour réguler un fleuve capricieux ou transformer la puissance de l’eau en force motrice. Mais avec la découverte quasi simultanée de la turbine, de l’alternateur et des lignes électriques, une véritable révolution énergétique émerge dans les dernières années du XIXe siècle : produire de l’électricité à la demande en arrêtant l’eau dévalant des sommets dans un barrage, puis en la turbinant pour entraîner un alternateur. La Savoie fait figure de précurseur dans cette étonnante aventure, dont les acteurs furent d’abord des ingénieurs et des industriels audacieux et, au sortir de la guerre, Electricité de France. Aujourd’hui, les barrages de Savoie sont une rente précieuse laissée par nos aînés. Une installation déjà ancienne, mais qui possède étonnamment tous les atouts que l’on est en droit d’attendre d’une production d’énergie adaptée aux bouleversements énergétiques et climatiques à venir : propre, sans déchets toxiques, sans émissions, stockable, régulable en fonction de la demande, inépuisable à l’échelle humaine, sans prélèvement sur un gisement lointain… Si leur inscription dans le paysage ne s’est pas faite sans difficultés, les barrages de Savoie ont su éviter le gigantisme ou d’irréversibles atteintes à une région entière. Bien au contraire, ancrés dans la roche, ils se sont inscrits dans le territoire jusqu’à en devenir une composante majeure. Accompagnant ces images, une préface d’Hervé Gaymard, écrivain et homme politique qui porte aujourd’hui, en tant qu’élu, les réflexions nécessaires à l’évolution de la Savoie, et un texte de Thierry Salomon nous invitent à réfléchir à ce que représente, pour l’homme et son environnement, cette énergie qui part de l’eau dévalant les sommets jusqu’au flux des électrons, qui s’écoule du torrent au courant.

04/2011

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Intelligence artificielle

Explicabilité des systèmes multi-agents. Journées francophones sur les systèmes multi-agents (JFSMA'23) Strasbourg, Edition 2023

Cet ouvrage contient les contributions sélectionnées et présentées lors de la trente-et-unième édition des Journées Francophones sur les Systèmes Multi-Agents (JFSMA) qui s'est déroulée à Strasbourg, du 5 au 7 ? juillet 2023, dans le cadre de la Plate-Forme Intelligence Artificielle (PFIA 2023). Le paradigme multi-agent, pluridisciplinaire, fournit un cadre conceptuel pour l'analyse et la conception de systèmes dont la dynamique globale est le résultat des interactions entre des entités autonomes - agents - qui interagissent dans un environnement commun. Les travaux de recherche qui sont associés à ce paradigme proposent ainsi des modèles, des méthodologies, des techniques et des outils pour répondre notamment à différentes questions que l'on peut décliner selon quatre aspects ? : - la modélisation informatique de processus complexes simulant une dynamique collective qui est le résultat des comportements individuels et de leurs interactions ? ; - la résolution collective de problèmes pour laquelle il s'agit de résoudre de manière distribuée un problème qui se pose globalement à la collectivité d'agents ? ; - le développement de systèmes informatiques décentralisés où l'approche multi-agents permet l'interopérabilité au niveau sémantique et la coopération d'applicatifs et de services autonomes ? ; - l'étude, la modélisation, la conception et l'évaluation de l'interaction dans les interfaces de dialogue (verbale ou non-verbale) et les systèmes médiatisés où humains et machines coopèrent. Les JFSMA sont le rendez-vous annuel de la communauté des chercheurs francophones travaillant dans les domaines de l'intelligence artificielle distribuée et des Systèmes Multi-Agents (SMA). Ces journées sont un moment privilégié d'échanges scientifiques multidisciplinaires. Elles réunissent des académiques et des industriels qui étudient, manipulent et font évoluer le paradigme multi-agent pour examiner des problématiques issues de domaines liés à l'informatique (intelligence et vie artificielle, génie logiciel, robotique collective, etc.), à l'automatique, aux sciences naturelles (épidémiologie, éthologie, écologie, etc.) et aux sciences humaines et sociales (économie, sociologie, linguistique, etc.). Par tradition, chaque édition des JFSMA met en avant une thématique spécifique que les auteurs sont invités à prendre en compte dans leurs contributions, s'ils le souhaitent. Cette année, le thème des journées est "? l'explicabilité des systèmes multi-agents ? ". Les précédentes journées se sont tenues à Toulouse (1993), Grenoble (1994), Chambéry (1995), Port-Camargue (1996), Nice (1997), Nancy (1998), L'Ile de la Réunion (1999), Saint-Etienne (2000), Montréal (2001), Lille (2002), Hammamet (2003), Paris (2004), Calais (2005), Annecy (2006), Carcassonne (2007), Brest (2008), Lyon (2009), Mahdia (2010), Valenciennes (2011), Honfleur (2012), Lille (PFIA, 2013), Loriol-sur-Drôme (2014), Rennes (PFIA, 2015), Sa

07/2023

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Maintenance

Informatisation de la maintenance GMAO/ERP. L'industrie 3.0 à l'ère de l'industrie 4.0

La maintenance est une fonction vitale car elle touche tous les domaines : industriels, hospitaliers, tertiaires et même résidentiels. De plus, la qualité de ses interventions joue un grand rôle dans la rentabilité globale des entreprises et permet le déploiement d'un système d'amélioration continue. Son informatisation rend la maintenance ainsi que l'entreprise encore plus performantes. Le fonctionnement et la gestion quotidienne des structures industrielles et administratives ont vu leur efficacité s'améliorer considérablement grâce à l'informatisation. Cette ère informatique a permis d'échanger et de sauvegarder instantanément des données, d'éliminer nombres de tâches répétitives et des piles entières de papiers... Cet ouvrage vous permet, après un aperçu sur l'évolution de la maintenance informatisée, de bien percevoir les quatre générations correspondant aux progiciels de GMAO et aux systèmes ERP qui se sont succédé et ensuite propagées de pays en pays. Il est le fruit de plus de vingt ans d'expérience dans le domaine de l'informatisation de la maintenance. Il est aussi le résultat de situations et d'expériences marquées dans le temps et l'espace à l'échelle internationale. Sa lecture vous permettra : de découvrir ce que peut apporter l'informatisation de la maintenance pour l'amélioration des performances et le management des risques qu'on peut avoir avant, en cours ainsi qu'après la mise en oeuvre de l'informatisation. Vous trouverez des propositions de solution pour chaque cas, afin de rencontrer les besoins réels des managers et maîtriser les risques. En effet, combien d'entreprises ont été déçues par une informatisation inadaptée, incomplète ou tout à fait ratée, avec des budgets sous-estimés ou mal planifiés qui explosent ! ; d'avoir une idée sur l'ordre de grandeur des prix des solutions GMAO et ERP ainsi que deux listes contenant les éditeurs et produits correspondants ; de découvrir deux démarches permettant la mise en oeuvre et la réussite des projets d'informatisation de la maintenance (la première pour les projets GMAO et la seconde pour les projets ERP) ainsi qu'une présentation succincte de la méthode de diagnostic MEDIAT. Ce livre donne donc l'ossature d'un projet d'informatisation de la maintenance avec le chemin à suivre pour la réussite d'un projet devenu crucial pour la rentabilité d'une entreprise. La maintenance n'est plus un centre de coûts mais bien un centre de profits, peut-être le dernier où les efforts d'investissement doivent être mis ! Cet ouvrage est destiné aux différents intervenants en maintenance et aux managers d'entreprise (directeurs d'usine ou techniques, responsables, ingénieurs conseils, consultants, etc.), sans oublier les enseignants, les formateurs et les étudiants.

01/2022

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Tourisme France

La vallée de Munster

Sur le versant oriental du massif des Vosges, la vallée de Munster ou vallée de la Fecht se déploie de la grande crête, qui trace la frontière avec les Hautes Vosges lorraines, jusqu'à la plaine d'Alsace pour déboucher à la hauteur de Colmar. Le canton de Munster en occupe la plus grande partie, dont les seize communes sont rassemblées dans la communauté de communes de la vallée de Munster. Trouvant son origine dans l'établissement d'une communauté monastique vers 660, la ville de Munster offre aujourd'hui, à travers son patrimoine, un résumé de l'histoire religieuse et politique de ce territoire de moyenne montagne. De grands bâtiments et les vestiges du cloître de l'abbaye bénédictine Saint-Grégoire voisinent avec les bâtiments du pouvoir de la Communauté du Val et de la Ville de Munster, entité politique singulière qui regroupa dix communes jusqu'à sa dissolution en 1847. Encouragée par les moines dès le Moyen Age, l'exploitation de la montagne par l'élevage, le pastoralisme, la viticulture et l'activité forestière modèle les villages et transforme les paysages par la construction de fermes et de marcairies. La fabrication du fromage de Munster pendant la période de l'estive assure très tôt la réputation de la vallée hors des frontières alsaciennes. Elle constitue aujourd'hui un facteur d'attraction touristique essentiel dans les nombreuses fermes-auberges et auberges qui s'égrènent sur les hautes chaumes. Profitant de la force motrice des eaux de rivières abondantes, l'industrie cotonnière s'établit dans la vallée à la fin du XVIIIe siècle et pour plus d'un siècle et demi. Introduite et dominée par la famille des industriels Hartmann, elle densifie le territoire par l'édification de tissages et de filatures, et par la construction d'habitations d'une grande variété destinées à loger ouvriers, cadres et directeurs. Le paysage se voit également façonné par les exigences de l'activité textile à travers l'endiguement des lacs de montagne, le creusement de canaux hydrauliques alimentant les centrales d'énergie. La vallée trouve enfin un nouveau visage suite aux destructions considérables de la Grande Guerre, qui ruinent Munster et les communes de la Grande et de la Petite Vallée situées sur la ligne de front. Au cours de l'entre-deux-guerres, plusieurs dizaines d'architectes et d'entrepreneurs oeuvrent alors à leur reconstruction intégrale. Des communes nouvelles renaissent ainsi au coeur des paysages les plus pittoresques du massif.

09/2011

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Histoire internationale

John Ninet. 1815-1895, Un disciple de Rousseau au pays des fellahs

Agronome, économiste, ethnologue, conteur à l'orientale... rassurez-vous, il ne s'agit pas d'un baladin à la cour du grand pacha modernisateur Méhémet-Ali, mais d'un citoyen genevois débarqué à l'âge de vingt-quatre ans en Egypte pour se vouer à la culture du coton. Né en 1815 à Saint-Gervais, ce faubourg ardent qui a vu apparaître J.-J. Rousseau un siècle auparavant,, John Ninet grandit dans un milieu de petits industriels. Adolescent, il assiste à l'exaltante montée de la gauche. Le cosmopolitisme ambiant l'incite à regarder au-delà des frontières. Après un séjour en Géorgie, il s'installe dans le delta du Nil et va vivre avec la terre égyptienne une véritable histoire d'amour. Cultiver du coton, c'est partager le labeur du paysan dont les conditions n'ont pas varié depuis des millénaires. Le jeune agronome apprend la langue et s'emploie à former des cadres. Marqué par son éducation libérale, il s'indigne de l'injustice qui accable le peuple fellah et commence à écrire une série d'articles, la plupart anonymes, pour dénoncer la cupidité du vice-roi et de ses comparses indigènes, turcs et européens. A travers son témoignage, nous découvrons la glorieuse époque de Méhémet-Ali jusqu'à la lente dérive de ses cinq successeurs et à l'occupation anglaise. Il va tenter de soutenir le mouvement nationaliste grâce aux principes de démocratie qu'il a connus dans sa patrie. Partisan de ce premier soulèvement en Orient, il est le seul Européen à demeurer jusqu'au bout dans le camp d'Arabi. L'arrogance colonialiste le dépouillera de tout, même d'une reconnaissance posthume. Nous le voilà rendu, ce John Ninet, défenseur des droits de l'homme et précurseur de l'assistance technique. Son destin exemplaire éveille de singulières résonances, à l'heure où les soubresauts sur l'ensemble de l'aire musulmane ne cessent de nous interpeller.de démocratie qu'il a connus dans sa patrie. Partisan de ce premier soulèvement en Orient, il est le seul Européen à demeurer jusqu'au bout dans le camp d'Arabi. L'arrogance colonialiste le dépouillera de tout, même d'une reconnaissance posthume. Nous le voilà rendu, ce John Ninet, défenseur des droits de l'homme et précurseur de l'assistance technique. Son destin exemplaire éveille de singulières résonances, à l'heure où les soubresauts sur l'ensemble de l'aire musulmane ne cessent de nous interpeller.

01/2010

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Sports

L'année du rugby 2015

Enfin, ils ont imposé leur marque noire sur la planète ovale. Jusqu'à cette édition anglaise, la Nouvelle-Zélande, c'était un peu "je t'aime, moi non plus" avec la Coupe du monde, l'éternel favori souvent surpris, la meilleure équipe plus d'une fois déçue. Elle avait bien conquis deux fois le trophée mais c'était chez elle, dans son Eden Park, en 1987 comme en 2011. Cette fois, les All Blacks étaient là où tout le monde les attendait, seuls sur le tôt du monde, dans une compétition qu'ils ont dominée avec éclat, joueurs quand on le leur permet, féroces quand il le faut, impitoyables, toujours. Avec une génération incomparable qui tire là sa révérence internationale des monstres désormais sacrés comme le capitaine Richie McCaw, le cerveau Dan Carter ou le monstrueux Ma'a Nonu, et de riches promesses, avec les jeune ; Aaron Smith, Brodie Retallick ou Nehe Milner-Skudder, voilà la Nouvelle. Zélande seule nation sacrée trois fois championne du monde. Et déjà lancé vers le Mondial 2019, au Japon, avec un temps d'avance sur tout le monde. Ces All Blacks-là ont redéfini le rugby, et, dans leur sillage, on a vu d nombreuses équipes chercher à jouer, à se faire plaisir : l'Australie, bien sûr, la finaliste malheureuse, elle aussi portée vers le grand large, l'Argentine toujours plus vive, mais aussi ce surprenant Japon sans complexes, cette petit Namibie qui ose, cette vaillante Géorgie qui donne tout... A l'opposé, pour la France, cette campagne aura été la pire depuis 1991, avec une sortie en quarts de finale. Elle aura surtout consacré quatre ans d'échecs au cours desquels Philippe Saint-André et son staff ne sont pas parvenus à donner aux Bleus une identité, et souligné que le projet de jeu, établi dans l'urgence quelques mois avant la Coupe du monde – une ode déplacée à h préparation physique, un hymne restrictif à la puissance – était anachronique Avec, en point d'orgue, cette mémorable démission contre la Nouvelle-Zélande où la France, dépassée, s'est laissé marcher dessus. Reste que le rugby français, en cette année noire, possède toujours ses clubs pour retrouver un semblant de sourire. Car, encore une fois – la troisième consécutive –, Toulon a régné en maître sur la Coupe d'Europe. Le RCT et son modèle unique de stars chevronnées, rompues à toutes les victoires mais toujours portées vers l'excellence, ont eux aussi, dans leur genre, créé un nouveau standard. Les Varois n'ont pu réitérer leur doublé de l'année précédente, mais, en enlevant le Top 14, le Stade Français a fait souffler un vent d'air frais sur le Brennus. Les hommes de Gonzalo Quesada ont lutté en phase régulière, pour devenir de plus en plus irrésistibles au fur et à mesure que le rendez-vous du Stade de France se rapprochait. En finale, ils ont fait la même victime que Toulon, Clermont-Ferrand. Des Auvergnats présents sur tous les fronts, mais qui durent se contenter des places d'honneur, rappelant que, si le rugby mondial a consacré cette année un vainqueur charismatique, il peut aussi laisser vivre un perdant magnifique.

11/2015

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Compositeurs

Luciano Berio. Coro

Coro de Luciano Berio est l'une des oeuvres magistrales de la musique récente, une oeuvre qui marque l'aboutissement du travail que le compositeur a effectué sur la voix. Composée entre 1974 et 1976 pour une formation insolite de 40 chanteurs et 40 instrumentistes disposés sous forme d'autant de duos voix et instrument, l'oeuvre fut créée en 1976 à Donaueschingen sous la direction du compositeur, puis augmentée d'une partie supplémentaire, à Graz en 1977 sous la direction de Leif Segerstam. Dans sa forme, elle présente une alternance entre des parties solistes et des parties chorales : les premières croissent jusqu'à rejoindre les secondes, les duos s'additionnant les uns aux autres, les secondes décroissant jusqu'à devenir des parties solistes. Berio croise également des textes de provenance diverses : d'une part des poésies pour la plupart anonymes, qui glorifient l'amour, d'autre part, un poème de Pablo Neruda qui renvoie à la répression d'une manifestation populaire et au sang qui coule dans les rues. La musique elle-même est faite d'emprunts à différentes musiques populaires, y compris celle des Pygmées révélée par l'ethnomusicologue Simha Arom, qui joue un rôle important ; ces différentes sources sont absorbées par le langage personnel de Berio. Cette fresque d'une heure environ est donc plus qu'une oeuvre de musique destinée au concert : comme Sinfonia composée quelques années plus tôt, elle pose des questions éthiques, politiques et esthétiques, exprimant à travers la musique l'utopie d'une assemblée humaine faisant fi des différences de culture et d'identité. En ce sens, Coro pourrait être perçu dans le sillage de la Neuvième Symphonie de Beethoven, comme un hymne à la fraternité et à la liberté. L'oeuvre offre des perspectives constamment changeantes, tantôt à partir des individus, qui se multiplient, tantôt à partir de la masse, qui se divise et emporte l'auditeur dans son flux ininterrompu, d'une expressivité et d'une vitalité irrésistibles. Alain Poirier donne un grand nombre de clés pour mieux pénétrer le sens de cette oeuvre. Il offre d'abord une remarquable synthèse de la musique et de la pensée de Berio, puis aborde sa manière de traiter les relations entre texte et musique, qui constituent un aspect essentiel de son style. Etudiant les diverses facettes de Coro, il s'attarde tout particulièrement sur la manière dont Berio a construit le soubassement harmonique de l'oeuvre, qui lui confère son unité, sa cohérence profonde. C'est la partie la plus analytique de cette étude par ailleurs tout à fait abordable par les profanes. Dans un chapitre conclusif, il s'attache à l'impact de l'oeuvre et à sa réception. Curieusement, cette oeuvre majeure du répertoire contemporain n'avait pas fait jusque-là l'objet d'une étude approfondie. Sa diffusion a sans doute été freinée par un dispositif vocal et instrumental particulier, non standard. Mais Coro n'en demeure pas moins une des réussites les plus éclatantes de la musique récente, une oeuvre d'une immense générosité, et qui ne peut laisser indifférent.

03/2023

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BD tout public

La revue dessinée N° 29, automne 2020

CHAIR A CARTON : Une enquête de Jean-Baptiste Malet et Benjamin Adam. Sous la contrainte. C'est ainsi que les six entrepôts français d'Amazon ont temporairement fermé leurs portes, le 16 avril dernier. Condamné par la justice pour avoir "méconnu son obligation de sécurité et de prévention de la santé des salariés", le géant américain du commerce en ligne a suspendu son activité en France alors que l'épidémie de Covid-19 battait son plein depuis plus d'un mois. Cet épisode signait le dénouement d'une saga qui dure depuis plusieurs semaines. Des semaines à ignorer les craintes des salariés et les plaintes des syndicats. Des semaines à répondre aux mises en demeure de l'Inspection du travail par des mesures tardives et un déluge de communication. Des semaines, surtout, à redoubler d'activité pour engranger des recettes mirifiques. Retour sur le mois où le géant du commerce en ligne a profité de la pandémie. LE FUTUR EST DANS LE PRE : Une enquête de Marion Touboul et Léo Quiévreux. Tracteurs intelligents, drones pulvérisateurs, robot de désherbage... Des machines toujours plus high tech envahissent les champs. Moderniser l'agriculture, telle est la volonté du gouvernement qui multiplie les appels du pied aux industriels afin qu'ils soutiennent les start-up de l'agroéquipement. "La France doit devenir un des pays leader de la robotique agricole", a annoncé le ministre de l'Agriculture. Il veut aussi une accélération du passage à la Big Data. Fermes et paysans doivent désormais être "connectés". Une révolution dans l'histoire de l'agriculture. Mais alors, la place de l'agriculteur est-elle encore dans les champs ? SAGES SUR ORDONNANCE : Une enquête de Julien Brygo et Singeon. Niels fait partie des quelque 62 000 enfants de moins de 20 ans en France qui ont consommé du méthylphénidate en 2016. Comme la plupart de ses camarades " hyperactifs ", il prend ses cachets uniquement les jours d'école. Le but ? Le faire tenir en place de 8 heures à 16 heures exactement. En France, la prescription de méthylphénidate a explosé : on en consomme trente fois plus aujourd'hui qu'en 1996, année de sa mise sur le marché. En 2017, il s'en est vendu quatre fois plus qu'en 2005. La pilule magique porte le nom de Ritaline et est, pour de nombreux parents, synonyme de calme et de réussite scolaire. Mais quels dangers se cachent derrière ces belles promesses ? Qu'est-ce que l'usage de plus en plus répandu de ce produit "miracle" raconte des sociétés dans lesquelles nous vivons ? LES CHRONIQUES : Sans oublier les traditionnelles chroniques avec un mélange de cinéma, d'humour, de musique, de sciences et d'anecdotes historiques. Avec, fidèle au rendez-vous, la drolatique "sémantique c'est élastique".

09/2020

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Bâtiments et travaux publics

L'analyse du cycle de vie dans le bâtiment. Comprendre et réaliser une ACV

L'analyse du cycle de vie (ACV) est un outil pour concevoir et optimiser les bâtiments, en permettant aux équipes d'évaluer de manière globale leurs choix architecturaux puis, plus en aval, le choix des équipements, des vecteurs énergétiques, des produits de construction, etc. Les labels, les certifications environnementales et la réglementation intègrent de plus en plus souvent cet outil de mesure de la performance environnementale qu'est l'ACV : elle est par exemple aujourd'hui utilisée pour calculer le volet carbone de la réglementation environnementale RE 2020. Ce guide propose d'accompagner chaque acteur dans la compréhension de l'ACV. Il aborde l'ensemble du sujet depuis la description de la méthode jusqu'à son application à un bâtiment. Par des exemples, des recommandations, des approfondissements sur des sujets techniques, il allie théorie et description de la pratique actuelle. L'ACV y est présentée en détails dans la première partie : principes, histoire récente du secteur, notions indispensables pour la comprendre. Puis, le guide explicite un à un les indicateurs environnementaux (eutrophisation, ozone, changement climatique, etc.). Dans la deuxième partie, l'ACV est déclinée à l'échelle des produits, matériaux et équipements. La réalisation des FDES y est décryptée. De nombreux exemples basés sur l'expérience des auteurs sont donnés. La troisième partie est consacrée à la réalisation des ACV à l'échelle des bâtiments. Pour chaque étape d'un projet (programmation, APS, APD, etc.), ce guide apporte des conseils pour la réalisation d'une ACV ou la lecture de ses résultats. C'est un guide indispensable à tout professionnel du secteur qui s'intéresse au développement durable et à l'impact de son activité sur l'environnement : maîtres d'ouvrage publics et privés, entreprises de construction, architectes, bureaux d'études, AMO, gestionnaires de patrimoine, industriels du bâtiment, formateurs, etc. Son approche est très méthodique et constitue une aide très précieuse pour ces professionnels. Il a été rédigé par Alexandra LEBERT, Directrice de domaine d'action stratégique recherche au CSTB et pilote de deux programmes de recherche : "Bâtiments et villes face au changement climatique" et "Economie circulaire et ressources pour le bâtiment" . Avant de rejoindre la Direction de Recherche du CSTB, elle a contribué pendant plus de 10 ans à faire émerger et à fi abiliser la méthode d'analyse du cycle de vie pour l'échelle du bâtiment, qui constitue à présent le socle de la RE 2020. Jean-Luc CHEVALIER, docteur - ingénieur en physique, ancien responsable maintenant retraité de l'équipe Environnement du CSTB a aussi contribué à ce guide. Marine VESSON, ingénieure, qui a accompagné les pouvoirs publics dans la conception de la réglementation environnementale depuis la mise en place de l'expérimentation E+C- jusqu'à l'entrée en vigueur de la RE 2020, en a assuré la mise à jour.

12/2023

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Bâtiment

NF DTU 23.4 Planchers à prédalles industrialisées en béton

La norme NF DTU 23. 4 de juillet 2021 a été homologuée par décision du Directeur Général d'AFNOR en juin 2021. La partie P1-1 propose les clauses types de spécifications de mise en oeuvre pour les travaux d'exécution des planchers à prédalles industrialisées qui peuvent être suspendues ou reposer sur deux, trois ou quatre bords, voir un bord dans le cas de porte à faux ou sur appuis ponctuels (planchers-dalles avec ou sans chapiteaux). Il couvre le cas des ouvrages courants, tels que ceux destinés aux logements, bâtiments scolaires et hospitaliers, immeubles de bureaux, bâtiments industriels, commerces et parkings, pour des conditions normales d'utilisation. Les prédalles industrialisées sont des prédalles préfabriquées en usine fixe de manière industrielle. Elles sont appelées "prédalles" dans la suite du document et elles relèvent de la NF EN 13747. La présente partie vise les planchers constitués de prédalles précontraintes dont l'épaisseur est comprise entre 50 mm et 180 mm (bornes incluses) ou de prédalles en béton armé dont l'épaisseur est comprise entre 40 mm et 180 mm (bornes incluses) ; ou encore à dalle pleine constitués de prédalles pouvant comprendre des treillis raidisseurs ou des nervures de raidissement en béton, ainsi que les planchers constitués de prédalles formant seulement coffrage du plancher pendant la construction. Par contre elle ne vise pas les planchers constitués de prédalles comportant des alvéoles ; les zones de travées comportant des rupteurs de ponts thermiques ; les zones de travées comportant des goujons ; les planchers réalisés avec du béton de fibres. Les solutions de planchers avec rupteurs de ponts thermiques, avec goujons ou réalisés avec du béton de fibres relèvent de la procédure d'Avis Technique. Le présent document est applicable dans toutes les zones climatiques ou naturelles françaises, y compris les Départements et Territoires d'Outre-Mer. La partie P1-2 a pour objet de fixer les critères généraux de choix des matériaux utilisés pour l'exécution des ouvrages de bâtiment et de génie civil, dans le champ d'application du NF DTU 23. 4 P1-1 (CCT). La partie P2 a pour objet de donner les clauses administratives spéciales aux marchés de travaux de planchers à prédalles industrialisées en béton, dans le domaine d'application défini à l'article 1 du NF DTU 23. 4 P1-1. Compte tenu du caractère traditionnel des planchers à prédalles industrialisées en béton, la CCFAT a décidé de sortir, dans le domaine traditionnel, les ouvrages dont les Avis Techniques étaient couverts par le Cahier des Prescriptions Techniques du CSTB n° 2892-V2. Les trois parties du NF DTU 23. 4 (P1-1, P1-2, P2), ainsi que la norme NF P19-206 remplacent les Avis Techniques de la famille : plancher à prédalles en béton armé avec treillis, relevant du cahier CSTB précité.

07/2021

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Beaux arts

Vers une agritecture. Architecture des constructions agricoles (1789-1950)

En France, à la période contemporaine, les constructions érigées dans le monde rural, en premier lieu celles destinées à l'exercice de l'agriculture, constituent un domaine disputé entre des traditions locales et une ambition de réforme issue du monde urbain. De la Révolution à la Seconde Guerre mondiale, de nombreux auteurs, architectes, ingénieurs, concourent à produire toute une littérature qui ambitionne de réinventer les bâtiments de la ferme par l'emploi de matériaux, de techniques et de modèles nouveaux. Economie, rendement, hygiène, morale, sont les maîtres-mots ; et la plupart de ceux qui s'expriment sur le sujet dénoncent les " mauvais maçons de village ", responsables d'"amas de bâtisses insalubres et informes", se proposant, sinon de réduire l'altérité ville-campagne, du moins d'annexer le monde rural à la civilisation urbaine. Des bêtes et des hommes Penser les constructions agricoles, c'est penser aussi bien le logement des animaux que celui des hommes, pour produire un environnement plus sain, plus fécond et, plus rentable. Les réflexions sur les deux thèmes se croisent. Si les bêtes suscitent des questions plus techniques concernant l'optimisation de leurs abris, l'amélioration de l'habitat humain est un impératif destiné à moraliser les comportements et à lutter contre une désaffection de la main-d'oeuvre ouvrière attirée vers les villes. Esthétique et démocratisation Les nombreuses publications qui témoignent de cette volonté d'extension de l'architecture aux territoires agricoles ont également une ambition culturelle et esthétique. Des folies rustiques de l'aristocratie (comme le "Hameau de la Reine" de Marie-Antoinette), aux établissements agricoles industriels, s'y dessine la dialectique universelle de l'utile et du futile, du nécessaire et du superflu. Les manuels d'architecture rurale, comme les traités d'architecture classiques, s'efforcent de couvrir toutes les questions qui se posent aux constructeurs : choix du site et des matériaux, conception des plans, etc. Ces publications témoignent aussi d'une démocratisation de l'architecture en s'adressant à de nouvelles classes de propriétaires et en traitant de programmes modestes : clapier, bergerie, toit à porcs ou chenil. Une question actuelle Les théories d'architecture rurales reflètent l'opposition d'un monde rural et d'un monde urbain. L'exemple de François Cointeraux (1740-1830) qui se présentait, vers 1800, comme le seul architecte ayant pratiqué l'agriculture est une exception. La nouvelle science qu'il propose, l'"agritecture", conjuguant logique architecturale et logique agricole, fait écho aux questions d'aujourd'hui : celles d'une architecture durable respectant au mieux le territoire où elle s'inscrit, celles aussi d'une urbanisation s'étendant progressivement à l'ensemble des territoires habités, qui efface l'ancienne opposition ville-campagne et l'ancienne coupure entre citadins et paysans.

09/2014

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Actualité et médias

Juger les multinationales. Droits humains bafoués, ressources naturelles pillées, impunité organisée

Qu'en est-il de la responsabilité civile des multinationales complices (directes ou indirectes) de violations des droits de l'homme ou de crimes écologiques ? A l'heure du débat autour d'un traité transatlantique qui accorderait encore plus de pouvoir aux multinationales, ce livre tombe à pic. De lourds passés Souvent citées dans le cadre d'enquêtes sur les paradis fiscaux, les sociétés transnationales traînent parfois un lourd passé. On se souvient de l'agent Orange de Monsanto (guerre du Vietnam), d'Union Carbide, responsable de la catastrophe de Bhopal, du delta du Niger ravagé par Shell, des syndicalistes colombiens assassinés sur ordre de Coca-Cola, du drame du Rana Plaza au Bangladesh... Des crimes contre la santé, l'environnement, l'agriculture... Dans cet ouvrage, les auteurs examinent les crimes de certaines entreprises-mastodontes, aussi bien du point de vue économique que sanitaire, écologique ou industriel. Des crimes qui ont fait l'objet de poursuites judiciaires, que ce soit sur un plan national ou international. Ils expliquent également comment, au cours du XXe siècle, ces entreprises ont conquis de vastes marchés, étendant leurs tentacules dans le monde entier. Une montée en puissance - et en impunité - grâce au soutien des pouvoirs publics, notamment des Etats-Unis, et ce malgré la création d'instances de régulation (Banque mondiale, Organisation mondiale du commerce). Ils analysent aussi l'échec des mécanismes d'autorégulation, la formidable émergence de la société civile et enfin les possibilités de justice internationale qui se dessinent aujourd'hui. Car pourquoi ne pas créer une Cour pénale internationale bis, dont la mission consisterait à juger les crimes du secteur privé ? Traité transatlantique et sentiment de toute-puissance de certaines entreprises Ce livre offre des arguments pour contrer l'esprit du projet de traité transatlantique, un traité qui offrirait un pouvoir sans précédent aux grandes entreprises : celui de choisir les lois qui leur conviennent... Un cas concret : l'action en justice de Philip Morris contre l'Etat uruguayen pour sa politique anti-tabac. Ce cas est à étudier de près car il est une sorte de cas d'école de ce qui attendrait les pays européens si, demain, l'Europe ratifiait le traité transatlantique. Les entreprises pourraient alors poursuivre un pays si elles estiment que leur activité commerciale est malmenée par sa législation.

11/2015

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Gestion

Le guide de la transformation digitale. 2e édition

Comment le numérique va disrupter votre industrie et votre entreprise ? Comment les grandes entreprises conduisent leur transformation ? Comment organiser et piloter la transformation digitale de votre organisation ? Comment limiter les risques et adopter les bonnes pratiques pour réussir ? Face à la disruption causée par le numérique, la transformation digitale est devenue un sujet majeur de préoccupation et un enjeu stratégique pour toutes les organisations quelle que soit leur taille : business, marketing, ressources humaines, processus de production, système d'informations, datas... C'est pour répondre à ce défi que Vincent Ducrey et Emmanuel Vivier ont écrit Le Guide de la transformation digitale. Après plus de dix-huit ans à accompagner les grandes entreprises et organisations dans le numérique, ils présentent une méthode pédagogique et solide en six chantiers et cinq étapes pour penser et réussir la transformation digitale de votre organisation. Que vous soyez un dirigeant, un directeur marketing, un DRH, un DSI, un directeur digital, un manager ou un collaborateur qui veut comprendre et maîtriser les enjeux stratégiques à venir, cet ouvrage a été pensé pour vous. L'ouvrage de référence pour : 1. Comprendre les causes de la disruption liée au digital (techno, start-ups, GAFA...) ; 2. Découvrir les 14 tendances technologiques qui changent le monde ; 3. Maîtriser les 6 chantiers clés de la transformation digitale : management, RH, technologie, data, marketing, mesure de la performance ; 4. Définir et établir une feuille de route en 5 étapes pour votre transformation ; 5. Identifier les grandes erreurs à éviter ; 6. Découvrir les questions clés à vous poser à chaque étape de votre transformation ; 7. Comprendre les recettes du succès d'une vingtaine de grands décideurs ; 8. Apprendre concrètement ce qui se cache derrière le jargon du digital ; 9. Rendre votre structure et vos équipes plus agiles ; 10. Savoir mesurer la performance de vos actions et campagnes. Inclus : 11. 4 grandes ruptures et 14 tendances technologiques qui changent le monde ; 12. 100 start-ups qui vont disrupter les industries traditionnelles ; 13. 6 chantiers clés pour réussir votre transformation digitale ; 14. 5 étapes pour définir votre feuille de route ; 15. 30 questions à vous poser pour appliquer ces conseils à votre organisation ; 16. 20 témoignages de décideurs du digital et avis d'experts ; 17. 101 mots pour tout comprendre ; 18. 1 accès aux bonus (interviews, schémas, bonnes pratiques) sur le site du livre.

01/2019

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Sociologie

LE VAGABOND ET LA MACHINE. Essai sur l'automatisme ambulatoire, Médecine, Technique et société 1880-1910

Fidèle à son principal objet, ce livre est une (longue) errance, un vagabondage assez spécial, hasardeux et répétitif à la fois, qui ne se réclame d'aucune perspective systématique mais croise au contraire les regards, les disciplines : histoire, droit, sociologie, psychologie, biologie et médecine, technologie... Sans doute le vagabondage est-il un thème mythique, aussi ancien que l'Homme lui-même et qui trouve, dans notre histoire, de multiples expressions. Pourtant, malgré l'ambiguïté des valeurs que maintient en particulier la tradition franciscaine, il est une époque (1880-1910) où le vagabond devient, sur le fond d'une politique rigoureuse des populations ouvrières urbaines, un enjeu passionné. Il désigne la forme ultime d'un pathologique social qui gouverne d'autres catégories d'exclus (mendiants, clochards, prostituées, chômeurs, mauvais pauvres...) et dont on prévoit alors la suppression définitive : c'est, de fait, le premier " génocide scientifique " des temps modernes, dérisoire et banal peut-être mais qui prélude à d'autres, moins " bénins ". En même temps, le vagabond devient un objet privilégié de la médecine mentale en plein développement : Charcot crée pour le qualifier, en 1888, la notion d'Automate ambulatoire. On peut s'interroger alors sur la cohérence profonde de ce monde industriel puisque la même image, l'Automate, sert à désigner de manière " scientifique " à la fois le déchet humain, le résidu insupportable et l'idéal du nouvel " homme technique " vissé à sa fonction productive, assimilé à la Machine, normalisé dans son travail, sa vie et sa pensée. Au-delà de cette époque cruciale, l'ambivalence en question nous renvoie à des doctrines aussi fondamentales que le Mécanisme " cartésien " revu et corrigé dans le nouveau contexte, le Darwinisme (et ses applications sociales), également certaines conceptions de la dégénérescence, de l'hérédité qui n'ont pas dit aujourd'hui leur dernier mot. Finalement c'est la question philosophique de l'Individu qui peut sans doute servir de boussole dans ce voyage au bout de la nuit des vagabonds. La fin de l'individu qui se réfracte dans le miroir brisé du vagabondage (où tremble encore le souvenir rêvé de quelque enfance de l'humanité) s'inscrit dans une nouvelle logique : celle d'une nature devenue vraiment mauvaise ; celle surtout d'un nouveau personnage qui prend force dans l'histoire du XIXe siècle et n'a cessé depuis lors de hanter nos nuits comme un vieux fantôme vagabond : la Mort.

08/1983

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Littérature étrangère

Les plus belles mains de Delhi

Göran Borg, cinquante-deux ans, est en pleine crise identitaire. Divorcé, il n'a que très peu de rapports avec ses enfants, et s'ennuie fermement au boulot. Si bien que, lorsqu'il se fait congédier du poste qu'il occupait depuis vingt-cinq ans, il considère qu'il n'a plus rien à perdre. C'est alors que son ami Erik lui propose de quitter un temps son Malmö gris et pluvieux pour le suivre dans le voyage organisé qu'il anime en Inde. Ayant toujours passivement subi les maigres événements de sa vie, une fois de plus, Göran cède et accepte. Là-bas, il découvre un tout nouvel environnement. La foule, le bruit, l'odeur, la cuisine, la valeur de l'argent : le choc est tel qu'il tombe malade. Erik, qui doit poursuivre le circuit touristique, est contraint de le confier à son ami indien Yogi à Delhi. Très vite, Göran se lie d'amitié avec ce dernier, et décide de prolonger son séjour. Chose commune en Inde, Yogi lui propose de se rendre dans un institut pour se faire faire un soin des mains. L'institut étant sur le point de fermer, Yogi prétend que son ami est une personnalité importante du journalisme culturel suédois. Göran tombe immédiatement sous le charme de la manucure. Elle s'appelle Preeti, et est mariée à un puissant industriel ce qui n'empêche pas Göran de chercher à la séduire. Il frime en prétendant être venu interviewer l'un des plus grands acteurs de Bollywood, Shah Rukh Khan. Et cela fonctionne : ils se revoient plusieurs fois, s'amourachent l'un de l'autre. Göran, jusque-là hébergé chez Yogi, décide de prendre un appartement à Delhi et de se réinventer en correspondant freelance. Ainsi se retrouve-t-il sur la piste de l'exploitation d'enfants dans des filatures qui travaillent pour de grands distributeurs. Au cours de ses recherches, Göran découvre que l'un des plus gros clients de la filature n'est autre que l'une des entreprises appartenant à l'époux de Preeti. Fort de son nouvel état d'esprit, Göran acquiert une conscience sociale et politique. Transformé par son expérience en Inde, Göran est désormais un homme qui croit à nouveau en l'amour, en l'amitié, et en lui-même.

03/2014

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Histoire internationale

Seul contre Hitler

Hjalmar Schacht (22 janvier 1877-3 juin 1970) passe une partie de sa jeunesse avec son père aux Etats-Unis. En 1903, il entre à la Dresdner Bank, dont il sera l'administrateur de 1908 à 1915. Au cours de la Ire Guerre mondiale, il a l'occasion de s'initier au maniement des finances d'un Etat, en qualité d'administrateur financier du "gouvernement général de Bruxelles" , en Belgique occupée par l'armée allemande. Conseiller de la Monnaie en 1923, il surveille l'émission du Rentenmark, qui permet de surmonter la crise et l'inflation. Président de la Reichsbank de 1924 à 1929, il contribue à l'élaboration du plan Dawes et réussit à enrayer l'inflation galopante et à stabiliser les finances de la République de Weimar. En contrepartie, il obtient pour son pays une réduction considérable des dettes de guerre. Après sa démission en 1930, provoquée par le plan Young, il se rapproche du mouvement national-socialiste et met Hitler en relation avec les mi­lieux de banque et d'affaires. Ce sont eux qui financent le Parti qui leur promet la "? paix sociale ? " par disparition de toute revendication. Schacht est considéré comme l'auteur du spectaculaire redressement de l'Allemagne hitlérienne. Lorsque Hitler prend le pouvoir le 30 janvier 1933, il demande à Schacht de reprendre la direction de la Reichsbank, puis, en 1934, il le nomme ministre de l'Economie. Schacht rétablit la balance commerciale par le blocage en Allemagne des capitaux étrangers, puis l'équilibre des importations et des exportations grâce au développement des industries de synthèse. Il va enfin stimuler l'industrie par l'émis­sion de bons à court terme. En désaccord avec Hitler et Goering, il quitte son poste de ministre en 1937 et abandonne la Reichsbank deux ans plus tard. Mais il demeure ministre sans portefeuille jusqu'en janvier 1943. Plus ou moins lié avec certains conjurés opposés à Hitler, il est interné dans un camp de concentration en juin 1944. Libéré par les Américains, il est cependant traduit devant le tribunal militaire international de Nuremberg. Il est l'un des trois acquittés du procès de Nuremberg en octobre 1946. Il n'a cessé de susciter tout au long du XXe siècle d'impor­tan­tes polémiques.

03/2016

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Littérature française

On attend Robert

La Belle Epine n'a pas toujours été le plus grand centre commercial d'Europe. Au voisinage de l'aéroport d'Orly et de l'usine Técalémit, dans les Années Cinquante, c'est un simple carrefour avec une gendarmerie en meulière et un stade dont le grand père de l'auteure a la garde. C'est là que l'été 1944, la Quatrième Division d'Infanterie américaine du Général Barton a cantonné la veille d'entrer par la porte d'Italie pour libérer Paris. Mais si les vainqueurs sont parvenus à imposer un armistice quelques jours après la naissance de la narratrice, dans ce biotope industriel, légal et sportif, le tohu-bohu demeure. Le père - propagandiste de la réconciliation entre les peuples, saint simonien qui s'ignore, adepte du mot juste, de la rationalité et de la géométrie - tente sans ménager sa peine, de mettre de l'ordre. Mais en proie à des forces qui n'en relèvent pas, cette bataille-là est loin d'être gagnée. Ainsi en dépit du vouloir paternel, la narratrice enfant peine-t-elle à prendre pied au milieu du pugilat où collant au terrain, elle n'a d'autre ressource que d'emboîter le pas aux animaux et aux végétaux tout en préparant une évasion aussi difficile qu'indispensable... Cette fuite émancipatrice commence par l'élaboration d'une représentation du monde qui bien que s'appuyant sur elle, dame le pion à celle des pères fondateurs. C'est qu'ayant dû s'y dérober pour sauver sa vie, la narratrice enfant sait qu'est partout à l'oeuvre la dévoration de la matière vivante par elle-même, pour elle-même et contre elle-même. Sous le vernis, le chaos généralisé est la nature même de "L'Etant". Il ne s'agit ni d'une exception marginale qui pourrait être laissée de côté, ni d'un maelström incompréhensible que pourrait durablement juguler la logique car sans arrêt contesté par les dominés, l'ordre des dominants est toujours provisoire. C'est sur cette deuxième moitié de la raison encore insuffisamment explorée que Jeanne Hyvrard écrit depuis bientôt quarante ans. Notamment dans ses ouvrages théoriques aux Editions des Femmes Canal de la Toussaint (1986) et La Pensée Corps (1989) ou plus récemment chez l'Harmattan dans La négation de la mère (2011).

03/2014

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Littérature française

Xenia

Xenia, c'est l'histoire de deux femmes, de deux héroïnes invisibles, de celles que l'on croise tous les jours sans les voir, des femmes de ménage, des caissières, des vendeuses. C'est un face-à-face avec la précarité, un combat salutaire dans le monde du travail mené par des Thelma et Louise, ici et maintenant. Xenia (en grec "l'étrangère") a vingt-trois ans et un bébé de cinq mois. Pour survivre, elle enchaîne les ménages dans une entreprise de nettoyage industriel. Sa situation se détériore lorsque son compagnon la quitte en emportant toutes ses affaires et leurs économies. N'ayant personne pour garder son fils, elle n'a plus d'autre choix que de l'emmener avec elle durant ses ménages. Avec la complicité de ses collègues, elle parvient à le dissimuler jusqu'au jour elle se fait surprendre avec l'enfant. Elle sera renvoyée sur le champ. Heureusement, Xenia peut compter sur la solidarité de certains de ses voisins, notamment Blandine qui lui trouve un emploi de caissière dans l'hypermarché du coin. Entre rires et larmes, entre amours et bagarres, entre espoir et révolte, Xenia et Blandine partagent désormais le même quotidien, le même travail, le même appartement, la même rage de s'en sortir pour connaître une vie meilleure. Tout se brise le jour où Blandine est menacée de licenciement pour avoir récupéré des fruits comestibles dans les poubelles de l'hypermarché. Mais le sort réservé à Blandine est un détonateur. La population de la cité se soulève contre cette injustice, Xenia en tête. A deux cents à l'heure, l'histoire de Xenia et Blandine est traversée par leurs élans du coeur ; par les hauts et les bas des jours sans cesse recommencés ; par les luttes qu'elles mènent dans des emplois qui les asservissent faute de les faire vivre. On y croise des personnages profondément humains, témoins parfois silencieux d'une mal-être général mais soucieux de garder dignité et sourire : un banquier en rupture avec son employeur qui fera chavirer le coeur de Xenia, une vieille Algérienne affectueuse et son fils épicier, un garagiste tout amour pour elle, un jeune métis en quête de lui-même, dans un monde qui est le nôtre, un monde où la solidarité n'est pas un mot creux ; un monde que Xenia et Blandine ne renoncent pas à transformer quitte à l'embraser.

01/2014

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Littérature étrangère

Rabere ou comment mourir de rage ?

Au coeur de la forêt équatoriale, Balobé est une ville d'ordinaire paisible et gaie. Mais tout bascule le jour où une mystérieuse maladie s'y installe, instaurant une véritable psychose. Les spécialistes soupçonnent la rage, encore faudrait-il qu'ils le démontrent. Ainsi, ils vont tout au long du roman, explorer jusqu'au plus petit indice capable d'étayer leurs affirmations afin que soit mise en place une stratégie de défense proportionnelle à la menace. Ngapreya est un père de famille tranquille. Parieur invétéré, il partage son temps entre sa porcherie et le kiosque du "Pari sportif" installé au Quartier A. Un jour, alors qu'il ramasse des déchets alimentaires pour ses porcs dans un bac à ordures, il est mordu par un chien. Il soigne ses plaies jusqu'à guérison. Mais hélas, il meurt quelques semaines plus tard en laissant un ticket gagnant de quinze millions. A un jet de pierres de là, le médecin est appelé en urgence au chevet de Benji qui fait une forte fièvre. Le garçonnet de quatre ans s'en remet rapidement et retrouve le chemin de l'école. Mais pas pour longtemps, puisqu'il va chuter de nouveau. Et cette fois-là, les choses vont s'accélérer et l'enfant va décéder après d'atroces souffrances, sous les regards impuissants de sa famille et du médecin qui s'interrogent sur cette mystérieuse maladie. De quoi est donc mort le fils du premier adjoint au Maire de Balobé ? La question est au menu de toutes les conversations. Dans sa quête de vérité sur le décès de son enfant, le magistrat municipal va bénéficier du précieux concours de la pédiatre Dr Agnès Lipenda et de son fiancé vétérinaire, Dr Alan. Pour résoudre cette énigme, les deux médecins vont associer connaissances scientifiques, esprit de synthèse, intuition et simple bon sens. Ils vont plonger au coeur du brouillard si épais qui enveloppe le système de santé d'une part, et la gestion de la population canine d'autre part afin de mettre à nu les mauvaises pratiques qui y ont cours. Né à Yaoundé, Serge Alain CIEWE CIAKE est titulaire d'un doctorat en médecine vétéri-naire. Il a écrit et mis en scène plusieurs say¬nètes de sensibilisa¬tion sur les zoonoses. Il est actuellement en service au Ministère de l'Elevage, des Pê¬ches et des Industries Animales au Came¬roun.

09/2012

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Sciences historiques

Domaine Chavat, un siècle d'histoire

Au coeur du patrimoine girondin, le Domaine Chavat, surplombant la Garonne dans la commune de Podensac, est considéré par les Monuments Historiques comme l'un des plus beaux parcs d'Aquitaine. Cet ancien domaine viticole doit sa renaissance, au début du XXe siècle, à un industriel bordelais, François Thévenot. Le jardin, aux lignes harmonieuses, aux proportions équilibrées, a été conçu en 1916 par le célèbre paysagiste parisien Charles Bouhana. Reprenant la tradition des jardins italiens, François Thévenot ponctue les différentes scènes paysagères de sculptures antiques, chacune exprimant les traits de sa personnalité. De composition à l'anglaise, mais aussi à la française, doté d'un miroir d'eau coloré par la grâce d'une magnifique roseraie, ce jardin nous raconte ainsi une histoire plus intime. Celle d'un entrepreneur, créateur de génie surmené, qui a cherché, au coeur de cet écrin de verdure, un refuge, un havre de paix. Ernesto Gazzeri a donné aux parterres, pelouses et allées du parc paysager et du jardin à la française, l'ensemble du décor statuaire commandé par le propriétaire. Il a crée surtout une composition originale qui est l'une des oeuvres majeures de l'artiste : "Le Mystère de la vie". Tout jeune centenaire, Chavat a une histoire passionnante : ses allées ont vu déambuler Colette, Léontine Zanta, ou encore l'aviateur Charles Nungesser. A la vente du domaine, en 1934, la ville offre ce lieu de quiétude, jusqu'à l'aube du XXIe siècle, aux pensionnaires de la maison de retraite. Tourné vers l'avenir, le Domaine Chavat est aujourd'hui animé par un ambitieux projet de restauration destiné à lui rendre son lustre d'antan et en faire un haut-lieu du patrimoine régional, unique en son genre : oeuvre d'art totale, Chavat, au-delà de son jardin remarquable, a en effet préservé intact son château, ses exceptionnels décors de verrière et une partie de son mobilier des années 1920-1930. Cette édition est l'occasion pour Jean-Marc Depuydt, historien du Domaine, de dresser un inventaire des connaissances actuelles et de partager dix années de recherches historiques et de restauration du site. Cette découverte du château Chavat et de son parc, illustrée de nombreux clichés inédits, témoigne du riche passé du lieu, de la singularité de sa composition et de l'originalité de son commanditaire dans l'immédiat après-guerre. Ce livre est à la fois un ouvrage de référence et une magnifique invitation à la découverte.

12/2018

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Histoire d'entreprises

Elon Musk

Dans ce livre captivant, l'auteur de la biographie de Steve Jobs, Isaacson, nous plonge dans l'univers complexe d'Elon Musk, l'entrepreneur qui a révolutionné plusieurs industries, de l'automobile électrique à l'exploration spatiale, en passant par l'intelligence artificielle. Et comme si cela ne suffisait pas, il a également acquis Twitter. Le livre explore non seulement les réalisations professionnelles de Musk, mais aussi ses origines et les défis personnels qu'il a dû surmonter.

Né en Afrique du Sud, Musk a été victime de violences physiques et émotionnelles dès son plus jeune âge. Une expérience marquante a été celle où il a été poussé dans un escalier et battu par ses camarades, ce qui l'a conduit à l'hôpital. Mais les cicatrices émotionnelles laissées par son père, un ingénieur à la fois charismatique et manipulateur, ont eu un impact encore plus profond sur lui. Ces expériences ont façonné Musk en un individu à la fois résilient et vulnérable, avec une tolérance élevée au risque et un penchant pour le scandale.

L'année 2022 a été particulièrement significative pour Musk. SpaceX a lancé 31 satellites, Tesla a vendu un million de véhicules et il a été couronné l'homme le plus riche du monde. Cependant, il a également exprimé des regrets quant à sa propension à créer des controverses. Dans le même temps, il a discrètement acquis des parts de Twitter, devenant ainsi le propriétaire de l'une des plateformes les plus influentes du monde, une sorte de revanche personnelle pour les violences qu'il a subies dans son enfance.

Isaacson a suivi Musk pendant deux ans, assisté à ses réunions, visité ses installations et l'a interviewé pendant des heures, ainsi que ses proches et ses rivaux. Le résultat est un livre riche en détails, alternant entre les échecs et les succès de Musk, et posant une question cruciale : les mêmes forces qui poussent Musk à l'extrême sont-elles également les moteurs du progrès ?

Ce livre ne se contente pas de raconter l'histoire d'un homme, mais explore les nuances d'une personnalité complexe dans un monde en constante évolution. Il offre une perspective unique sur les motivations, les ambitions et les contradictions de l'un des entrepreneurs les plus influents de notre époque.

09/2023

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Littérature française

La guerre amoureuse

Le narrateur est un écrivain sans oeuvre. A plus de cinquante ans il anime une revue d’art confidentielle soutenue par une riche mécène, Mme Delachenal. Invité par une université finlandaise, il se rend à Helsinki pour participer à un colloque sur la critique littéraire. Là-bas, il retrouve une ancienne connaissance suédoise, Birgitt Bollstrom-Borjom, laquelle est mariée à un puissant industriel, qui est aussi le mécène du fameux peintre Gustav Molnar (le premier mari de Birgitt). Malgré l’accueil chaleureux qui lui est réservé et la beauté sauvage des paysages nordiques, le narrateur s’ennuie et ne peut s’empêcher de maudire cette nation protestante austère et rigoriste. Mais une rencontre imprévue va adoucir ce premier jugement sévère. Elle s’appelle Helena, elle est blonde, jolie, elle est étudiante en Lettres et termine une thèse sur l’oeuvre de l’écrivain français Fromentin. C’est le coup de foudre. Le narrateur rentre à Paris la mort dans l’âme. Quelques mois après, il reçoit un coup de téléphone d’Helena lui annonçant qu’elle débarque à Paris pour terminer son mémoire de doctorat. Dès lors commence entre eux une relation orageuse, passionnelle, où chacun des amants cherche à prendre l’ascendant sur l’autre. Helena voudrait convaincre le narrateur de l’épouser, tandis que ce dernier vit dans la hantise que l’étudiante ne le quitte pour un homme plus jeune. Afin de faire céder le narrateur, Helena va s’employer à le rendre jaloux. A l’occasion d’une grande exposition consacrée à l’oeuvre de Molnar, l’artiste est présenté à Helena, qui se laisse ostensiblement charmer par le vieux séducteur. Elle va ensuite habilement entretenir une relation ambiguë avec Molnar afin de pousser le narrateur dans ses derniers retranchements… Un livre mordant, qui assume pleinement la dynamique romanesque et le genre du « roman d’amour ». L’écriture brillante, rapide, entraîne le lecteur dans le tourbillon sentimental du narrateur. Car au rythme où se déroule sa passion, il s’agit bien d’une guerre, avec ses attaques, ses blessures et ses stratégies de conquête. En dépit de la violence des sentiments, le narrateur ne se départit jamais de son sens de l’humour, faisant de ses maladresses des moments désopilants. Mais en mettant son coeur à nu, il prend aussi le parti d’émouvoir et de parler sans fausse pudeur de ses blessures. Un splendide roman d’amour contemporain.

01/2011

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Spécialités médicales

Le chant sacré Une histoire du sang contaminé. Tome 1, 1955-1983

En 1973, année du premier choc pétrolier, La Grande Bouffe de Marco Ferreri prédisait à l'homme qu'il périrait de ses excès. Dix ans plus tard, le XXe siècle amorçait sa fin avec le drame planétaire de la contamination des hommes par les virus des hépatites et du sida, stigmate d'échanges frénétiques de sperme et de sang monnayés comme des biens de consommation. Chez les homosexuels, l'industrie du sexe libérait des années de répression et de frustration. Chez les hémophiles, l'industrie du sang leur fournissait des traitements curatifs puis préventifs pour éviter la survenue des hémorragies, sources de graves handicaps articulaires. Ces consommations abondantes favorisaient la libération de ces deux groupes longtemps marginaux et en lutte permanente pour leur survie dans une société grisée par l'illusion scientiste, convaincue de sa capacité à tout guérir, tout maîtriser sur le modèle du progrès nord-américain. "Avancer ou disparaître" déclarait, en 1980, le président de l'Association française des hémophiles (décédé depuis du sida) pour justifier sa demande de traitements de plus en plus sophistiqués. "Résister ou disparaître", écrivait à son tour, en 1993, Franck Arnal, écrivain gay (décédé lui aussi du sida), pour résumer l'enjeu de la lutte homosexuelle. Ces deux combats, de dimension mondiale, induisaient, de part et d'autre, un tribut à la liberté jugé comme acceptable : flambée de maladies sexuellement transmissibles chez les homosexuels et hépatites virales chroniques chez les hémophiles. Le premier volume du Chant sacré raconte cette double conquête de la santé et de la liberté, des années 1950 à son apogée en 1983, alors que, sur fond d'épidémie naissante du sida, se noue le drame du sang contaminé. Il relate les victoires successives des uns et des autres, puis leur forte résistance face au nouveau danger, leur difficulté à renoncer aux libertés acquises et aussi le cynisme des différentes industries (du sang et du sexe), vecteurs de la dissémination mondiale des virus. Il éclaire le sort cruel réservé aux premiers malades du sida et ébranle le mythe de la pureté du sang national glorifié par La Marseillaise, "chant sacré" des Français. Enfin, il annonce le thème du second volume : la chute, amorcée en 1984-1985, de ces mêmes homosexuels et hémophiles rejoints, dans leur sort fatal, par les malades transfusés.

09/2008

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Sociologie

L'origine des systèmes familiaux. Tome 1 : l'Eurasie

On connaît les apports décisifs d’Emmanuel Todd à l’anthropologie, particulièrement au rôle des types familiaux dans le temps. Au commencement, il y eut la volonté de montrer que la diversité des structures familiales traditionnelles explique les trajectoires de modernisation. Ainsi, la carte du communisme recouvrait-elle celle de la famille communautaire, associant l’autorité du père à l’égalité des frères ; la famille nucléaire absolue anglaise, libérale pour ce qui concerne les rapports entre parents et enfants mais indifférente à l’idée d’égalité, fut le substrat nécessaire aux développements de l’individualisme et du libéralisme politique anglo-saxons ; la famille nucléaire égalitaire du Bassin parisien, structurée par les valeurs de liberté des enfants et d’égalité des frères, légitimait l’idée a priori d’une équivalence des hommes et des peuples ; la famille souche, système fondé sur l’autorité du père et l’inégalité des frères, fut en Allemagne et au Japon le socle d’idéologies ethnocentriques dans le contexte de la transition vers la modernité. Pour autant, comment expliquer cette fragmentation de l’espèce humaine, sinon en remontant à l’unicité originaire, si elle avait jamais existé ? Au terme d’une enquête menée depuis plus de vingt ans, impliquant l’examen et la mise en fiche des organisations familiales de centaines de groupes humains préindustriels, Emmanuel Todd identifie et définit une forme originelle, commune à toute l’humanité : la famille nucléaire. Il reconstitue le processus de différenciation qui a mené aux émergences, successives ou simultanées, des divers types anthropologiques observables à la veille du déracinement urbain et industriel. Pour cela, il recourt à une anthropologie diffusionniste et non plus structuraliste et il emprunte à la linguistique le principe du conservatisme des zones périphériques. Il apparaît alors que l’Europe, placée sur la périphérie de l’Ancien monde, est sur le plan familial un conservatoire de formes archaïques ; nous sommes restés, pour ce qui concerne l’organisation anthropologique, assez proche de la forme originelle. Pour avoir ignoré des évolutions familiales paralysantes pour le développement technologique et économique, l’Europe a été, durant une brève période, « en tête » de la course au développement, bien que l’Occident n’ait inventé ni l’agriculture, ni la ville, ni le commerce, ni l’élevage, ni l’écriture, ni l’arithmétique.

09/2011

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Economie

Migrants et travail en Europe. Compte-rendu du colloque organisé par le Centre européen «Travail et Société» (ECWS), Maastricht, 3-5 décembre 1987

Cet ouvrage est le compte-rendu d'une rencontre organisée par le Centre européen "Travail et Societé" (ECWS) sur le thème "Migrants et travail en Europe". La première partie, "les données de cadrage", précise le contexte dans lequel se pose actuellement la question du statut des migrants en Europe. La période actuelle voit coexister deux phénomènes antagonistes. Le premier, c'est la résurgence de la notion de souveraineté nationale et l'application de mesures protectionnistes sur le marché du travail. Il coïncide avec le déclin des industries de main-d'oeuvre et la sédentarisation des populations issues de la migration. Le second, c'est le renouveau du projet d'Union européenne privilégiant la mobilité intra-communautaire et conférant à l'acte migratoire une signification nouvelle et des perspectives d'avenir. La deuxième partie rassemble et expose une multitude de problèmes particuliers (de circulation, d'insertion économique ou d'insertion sociale) qui présentent un point commun : ils sont, pour chacun d'entre eux, une expression particulière de la discrimination qui s'exerce à l'encontre des migrants et notamment, des migrants non communautaires. Nous avons choisi de ne pas traiter le problème du droit statutaire des migrants dans un chapitre autonome. En effet, le droit des migrants relève d'abord de réglementations nationales distinctes et complexes et, dans une moindre mesure, du droit international. Il était important de s'abstraire des contextes nationaux particuliers (sauf pour s'y référer à titre d'exemple) et d'aborder cette question à travers les conséquences, sur un plan plus général, des dispositifs mis en place par les Etats membres. La dernière partie intitulée "les migrants et l'espace communautaire" procède à l'examen des dispositions de l'Acte unique, qui concernent la migration des personnes. Elle montre en particulier qu'il existe deux interprétations possibles de ce texte. Une interprétation minimaliste qui se limite aux dispositions techniques nécessaires pour assurer la libre circulation des personnes d'ici 1992. L'autre interprétation, plus audacieuse, présente l'Acte unique, ou plus exactement son corollaire : le marché intérieur, comme une première étape vers la définition d'un nouveau statut des migrants en Europe. Le colloque "Travail et Migrants en Europe" s'inscrit dans le programme quadriennal du ECWS intitulé "Migrants et egalité des chances", financé par la Fondation Reine Juliana (Pays-Bas).

08/1993