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Linsey Hall

Extraits

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Fantasy

Le Choeur des dragons Tome 3 : La Mémoire des âmes

Tant qu'il sera en vie... le danger ne cessera de croître. Les desseins du magicien Relos Var révélés, les démons libérés saccagent l'Empire. Les prophéties semblent sur le point de se réaliser ; et avec elles, la fin du monde. S'il veut accorder un sursis à l'humanité, Kihrin doit convaincre le souverain des vané manols de procéder à un rituel qui privera son peuple de son immortalité. Mais certains vané sont prêts à tout pour l'éviter... et même à assassiner les messagers. Plus grave encore : les liens unissant Kihrin au roi des démons semblent se renforcer de jour en jour... Kihrin peut-il encore sauver le monde, ou doit-il se résigner à devenir son plus redoutable ennemi ? " Lyons réinvente avec brio les notions de prophétie et de lignée, récurrentes en Fantasy épique. Elle sait explorer en profondeur chaque facette de ses personnages et orchestrer des batailles d'envergure. " Booklist " Lyons tisse une tapisserie complexe, riche de suspense et d'enjeux. Ce nouveau volet est un palpitant roman, culminant en une fin surprenante qui laisse pantois. " Library Journal Sur la série : " On ne peut qu'être impressionné par l'ambition de cette oeuvre. Un récit haut en couleur où se croisent voleurs, magiciens, rois et assassins, et où l'on prend plaisir à se plonger. " The New York Times " Jenn Lyons entraîne ses lecteurs dans un voyage qui se déplie comme un magnifique origami. " The Wall Street Journal " Une histoire trépidante et pleine de surprises, entre trahisons, ambitions et intrigues de haut niveau. Jenn Lyons joue de tout cela avec virtuosité pour faire naître une véritable magie des mots. Les fans de Fantasy épique, ceux qui cherchent un livre qu'ils auront le plus grand mal à reposer, seront servis. " Kirkus Reviews " Avec une envergure narrative et une atmosphère rappelant Patrick Rothfuss, et des scènes d'action soigneusement chorégraphiées à la Brandon Sanderson, Jenn Lyons s'élance vers les hautes sphères de la Fantasy épique. " Booklist " Une intrigue sophistiquée. Après avoir découvert son univers et ses personnages inoubliables, on a bien du mal à attendre la suite de cette histoire. " Publishers Weekly

11/2021

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Grands couturiers

House of Gucci

Haute couture, meurtres et jet-set : l'histoire vraie de la famille Gucci 1921, Florence. Guccio Gucci ouvre son premier magasin et fonde un véritable empire familial. Trente ans plus tard, ses trois fils, Aldo, Vasco et Rodolfo, poursuivent son oeuvre en imposant mondialement la marque de mode et de luxe tant sur le plan artistique que commercial. A la troisième génération, cette réussite exemplaire prend des airs de saga romanesque. Opulence, aventures sentimentales, fêtes, défis sportifs, mensonges et trahisons. Tous les ingrédients du mythe sont là, y compris la fin tragique du dernier héritier, Maurizio, assassiné sur ordre de son ex-femme, "la veuve noire" . Une dynastie qui donne souvent à la réalité des allures de fiction. Aujourd'hui, Gucci est une société cotée en Bourse et dirigée par François-Henri Pinault, P-DG du groupe Kering. Si le rêve des origines s'éloigne, l'aura de l'aventure perdure. Depuis plus de cent ans, la maison de l'élégance à l'italienne ne cesse de rayonner et demeure l'incarnation de la dolce vita. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Emmanuelle Farhi. A propos de l'autrice Sara Gay Forden a été pendant plus de quinze ans journaliste de mode en Italie. Elle est spécialiste des marques telles que Gucci, Armani, Versace ou Prada. Elle travaille aujourd'hui pour le groupe de médias Bloomberg News et habite à Washington. " La journaliste Sara Gay Forden signe une enquête fouillée qui se lit comme un thriller. Jalousie, argent, sexe, pouvoir... La saga Gucci n'a rien à envier au feuilleton Dallas ! " Le Parisien " Un livre sur le monde des affaires que vous traverserez comme un roman. [... ] Forden a fait d'un mélange de drame familial et de haute finance un récit savoureux et complexe. " The Economist " Une lecture palpitante. " Cosmopolitan (USA) " Une chronique pénétrante de l'ascension et de la chute d'une entreprise familiale. [... ] Même selon les normes Borgia de l'industrie de la mode, les Gucci étaient spéciaux. Non contents de l'habituel condensé familial d'amour, de jalousie et de cupidité, ils ont ajouté au mélange l'évasion fiscale, la bigamie et, oui, le meurtre. " Wall Street Journal

11/2022

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Acteurs

Michael Douglas. Un acteur au travail

Cela fait maintenant plus de quarante ans que Michael Douglas est un acteur de premier plan. Et pourtant, la partie n'était pas jouée d'avance, loin de là. L'ombre portée de son père, Kirk Douglas, figure légendaire d'Hollywood, star internationale, demeurait extrêmement présente. Mais le jeune Michael a su s'en dégager pour suivre son propre parcours. Héros d'une série télévisée populaire (Les Rues de San Francisco, où il partageait l'écran avec Karl Malden)), puis producteur inspiré du multi-oscarisé Vol au-dessus d'un nid de coucou de Milos Forman, il accède à la notoriété avec des comédies à succès (A la poursuite du Diamant Vert, Le Diamant du Nil). Mais ce sont deux films sortis en 1987 (Liaison Fatale, Wall Street) qui vont faire de lui un acteur incontournable de productions importantes. Avec Black Rain de Ridley Scott, Basic Instinct de Paul Verhoeven, ou encore The Game de David Fincher, Michael Douglas va dominer le box-office, imposant parfois l'image d'un homme de pouvoir aux pieds d'argile (Chute Libre, Harcèlement, Meurtre Parfait), et s'accaparant bien souvent des rôles audacieux et risqués (Traffic, Ma vie avec Liberace, La Méthode Kominsky). Malgré le succès, en dépit des honneurs et des nombreux prix, au-delà des Oscars, Michael Douglas a fait de cette passion transmise par son père un métier qu'il ne cesse d'explorer en artisan doué et valeureux. Dominique Legrand, romancier et déjà auteur de plusieurs ouvrages consacrés à des réalisateurs, parmi lesquels Brian De Palma, David Fincher et Roman Polanski, revisite la carrière riche et profondément originale de cet acteur accompli. Un coup de projecteur et une analyse pertinente sur une des carrières d'acteur parmi les plus stimulantes et captivantes, portée par le travail et la recherche de l'excellence, où le jeu permet de transformer la vie en spectacle. Le portrait d'un comédien inventif aux rôles forts et multiples, toujours un peu en marge, parfois à la limite du politiquement correct, mais au charisme indubitable et au pouvoir de séduction irrésistible.

03/2023

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Littérature sud-américaine

La Tante Julia et le scribouillard

Lorsque la table du déjeuner familial est desservie et que s'annonce un après-midi sans surprise et sans sorties, que faire ? En Amérique latine, des millions d'hommes et surtout de femmes attendent alors le moment de tourner le bouton de la radio pour absorber leur dose quotidienne de rire, de larmes et de rêve. C'est derrière les feux de cette rampe-là, faussement clinquante, que le grand romancier péruvien nous mène : acteurs vieillis dont seule la voix séduit encore, tâcherons de l'écriture dévorés par le halo d'une gloire illusoire, requins de l'audio-visuel artisans de la misère de leurs "créateurs". Pedro Camacho, un as du feuilleton radio, arrive alors à Lima. Il n'a d'autre vie que celle de ses personnages et de leurs intrigues. Enfermé jour et nuit dans la loge de l'immeuble de la radio, il manipule les destinées de ces êtres imaginaires qui font battre le coeur des auditeurs. Mais voilà que, au comble de la gloire, son esprit s'embrume : comme des chevaux fous, ses héros franchissent les barrières, font irruption dans des histoires qui ne sont pas les leurs et engendrent une avalanche de catastrophes : les auditeurs affolés portent plainte... En contrepoint, nous est contée l'histoire de "Varguitas" : à dix-huit ans, il poursuit, mollement, des études de droit, comme l'exige son père. Installé dans un cagibi, il gagne quelques sous en rédigeant les bulletins de nouvelles pour la radio de Lima et rêve de faire publier les nouvelles qu'il écrit à ses (nombreux) moments perdus. Pour la première fois, Mario Vargas Llosa parle ici à la première personne et raconte son histoire : "Varguitas" n'est autre que lui et la tante Julia, fraîchement divorcée, de quinze ans son aînée, a bien existé. Malgré l'opprobre familial et le rocambolesque bureaucratique, il finira par l'épouser. Il est difficile de mieux conjuguer le rétro, le kitsch et le mélo que Mario Vargas Llosa le fait dans ce livre, l'un des plus éblouissants témoignages sur ce qu'est aujourd'hui le vécu, le ressenti, le rêvé de l'homme moyen en Amérique latine.

01/1980

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Botanique

Une Orchidée qu'on appela Vanille

Ce livre s'adresse aux passionnés de la botanique comme aux curieux de l'Histoire, aux cuisiniers en herbe comme aux simples gourmets. Nicolas Bouvier est le grand écrivain du voyage, ou plutôt, comme il aimait à le préciser, de "l'état nomade" . Ici, il nous emmène sur la route des épices, l'or des voyageurs, objet de convoitise et même, on le sait, monnaie d'échange multimillénaire. Liée à l'histoire du café comme à celle du chocolat, ces "drogues" qui ont changé l'Europe, celle de la vanille a quelque chose de romanesque : d'un obscur aromate mexicain mentionné pour la première fois au XVème siècle, elle finira par devenir, après moult pérégrinations et autres péripéties que l'auteur suit à la manière d'un enquêteur, un incontournable de nos livres de recettes. Nicolas Bouvier (1929-1998), écrivain, poète, essayiste, photographe, iconographe et voyageur, est né à Genève. Il a publié une dizaine d'ouvrages, dont L'Usage du monde, Le Poisson-Scorpion, Chronique japonaise, Journal d'Aran et d'autres lieux, et aux éditions Metropolis, Routes et Déroutes (entretiens avec Irène Lichtenstein-Fall) en 1992, L'Echappée belle en 1996 et La Chambre rouge en 1998. La première édition de Une Orchidée qu'on appela Vanille date de 1998. Nous la reproduisons ici dans son intégralité au format poche. Elle comprend ledit texte sur la vanille - qui était initialement destiné à un chocolatier de la Suisse centrale (qui, ruiné, n'a finalement rien pu en faire...), - enrichi de longs prolégomènes intitulés "Petite histoire de la vanille et quelques réflexions d'un cancre amoureux des plantes" et d'une iconographie où l'on reconnaît l'homme de métier. Nicolas Bouvier avait aussi tenu à inclure à cet ouvrage des recettes de Jules Gouffé, pâtissier célèbre de la fin du XIXème siècle. Michèle Stroun, éditrice, y adjoignit également la reproduction d'un "mot écrit à l'encre rouge pour Eliane, sa femme, petit mot intime, d'amour et de vanille" ainsi que de "six pages de manuscrits, arabesques noires tailladées de rouge" , comme elle l'explique dans une très belle postface relatant l'émouvante rencontre qui donna naissance à notre livre.

11/2023

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Documentaires jeunesse

9 de coeur N° 3 : L'art brut

Les artistes de l'art brut ont écrit, peint, dessiné, sculpté, créé des palais. Pourtant, aucun d'eux n'a jamais été à l'école des arts. L'Art Brut est donc un art en marge, longtemps ignoré et rejeté par l'art officiel. Au XXe siècle, des psychiatres, des artistes, des écrivains s'y intéressent, s'interrogent sur cette forme de créativité, la protègent, collectionnent les œuvres jusqu'à ce que Jean Dubuffet en invente le vocable en 1945. Passionné par ces créations multiples et libres, il les collecte, amasse des documents. Après de nombreuses péripéties, cet ensemble magnifique se retrouve à Lausanne, en 1976. La Collection de l'Art Brut est née. Elle connaît depuis un succès international. Dans ce numéro, ce n'est pas un mouvement qui est donné à découvrir, mais bien un ensemble de destins singuliers : celui d'Aloïse et de son fabuleux amour pour l'empereur Guillaume II, ou encore celui de Maisonneuve, ce brocanteur à l'idéal libertaire, dont les masques de coquillages ne sont pas sans rappeler les portraits peints d'Arcimboldo... Bill Traylor, fils d'esclave, vient du sud des États-Unis ; Kunizo Matsumoto, fou d'écriture et de théâtre kabuki, est né à Osaka. Certains créent des environnements, celui du Facteur Cheval ou le Jardin de pierres de Nek Chand en Inde. D'autres écrivent et (ou) mêlent écriture et image. Ces écrits qui jaillissent du fond d'eux-mêmes ont donné lieu à une exposition : "Écriture en délire", d'abord présentée à Lausanne et maintenant visible à la Halle Saint-Pierre à Paris. Chacun invente sa propre planète. Chacun est libre et se libère, loin de la société policée. Créateurs d'images nouvelles, ces artistes construisent des œuvres différentes, musicales, poétiques. Hors normes. Art du non-savoir de l'art, art des révoltés de la société, des malades mentaux, des prisonniers, des mystiques, expression des pulsions extrêmes, l'Art Brut présente l'activité créatrice intense de ces hommes et de ces femmes qui trouvent là un port, une halte, nécessaires à leur survie. Héliane Bernard et Alexandre Faure.

03/2005

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Sciences historiques

Les vieux. De Montaigne aux premières retraites

Un chirurgien parisien du XVIIe siècle imaginait qu'on pourrait prolonger indéfiniment l'existence des vieillards en injectant dans leurs veines le sang d'un homme jeune. Mais l'espoir fut de courte durée et dans l'Europe classique il resta difficile de vieillir. En société, tout vieillard est alors " un Huron ". Molière ironise sur les duègnes et les barbons tandis que Corneille déplore cette " vieillesse ennemie ", dont Rembrandt et Frans Hals donnent une vision bien pessimiste. Au XVIIIe siècle, tout bascule. Greuze, Diderot et les préromantiques s'attendrissent sur les bons vieillards. Mieux soignés _ l'élixir de longue vie de Cagliostro n'y fut sans doute pas pour grand-chose _ ils sont aussi plus nombreux. Les catalogues de centenaires fleurissent. Finie l'époque des vieux repoussants. Les rôles sont maintenant inversés : les grands-mères racontent les sorcières aux enfants, les grands-pères deviennent des patriarches " sages et frais ". La Révolution, qui célèbre les vieillards dévoués à la patrie, élabore de beaux projets de pensions de retraite, mais ils n'aboutissent pas. Au même moment, le médecin du roi de Prusse s'intéresse à La Macrobiotique ou l'art de prolonger la vie de l'homme. Et en effet, l'espérance de vie commence à s'allonger, sans que Malthus en devine les conséquences. Car au XIXe siècle, la vieillesse part à la conquête de l'Europe. Les têtes grises triomphent à la tête des Etats : Louis-Philippe, Victoria, Metternich, François-Joseph, les présidents de la IIIe République... Charcot fonde une véritable médecine de la vieillesse. En France, comme en Angleterre ou en Allemagne, se met enfin en place une politique sociale en faveur des vieux. Certes l'éclatement de la famille entraîne pour beaucoup une nouvelle solitude, mais ils acquièrent un petit revenu en même temps qu'un statut social. Et le plus célèbre d'entre eux, Hugo, " le grand-père sans mesure ", donne à la vieillesse sa plus belle dimension symbolique. Jean-Pierre Bois, né en 1945, est ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure de l'Enseignement Technique, agrégé d'Histoire et docteur ès Lettres. Il est actuellement professeur à l'Université de Nantes.

02/1989

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Gestion

Pourquoi j'ai quitté Goldman Sachs

Le 14 mars 2012, plus de trois millions de personnes lisent Pourquoi je quitte Goldman Sachs, l'éditorial de Greg Smith paru dans le New York Times. L'article se propage, devient un sujet récurrent sur Twitter, et suscite des réponses enflammées de la part de Paul Volcker, ancien président de la Réserve Fédérale, de Jack Welch, mythique P-DG de General Electric, et de Mike Bloomberg, maire de New York. Mais surtout, il touche un point sensible de l'opinion publique qui s'interrogeait déjà sur le rôle de Wall Street au sein de la société et sur l'impitoyable mentalité du « Prends l'argent et tire-toi » qui a ébranlé l'économie mondiale ces dernières années. Aujourd'hui, Greg Smith reprend là où il en était resté dans son éditorial. Depuis les combines de son stage d'été pendant la bulle internet jusqu'au drame du 11 septembre, depuis les abîmes du marché baissier jusqu'aux jacuzzis de Las Vegas, les excès du boom immobilier, et le jour où Warren Buffet sauve Goldman Sachs de la faillite, Greg Smith retrace son parcours et nous emmène pour la première fois au cour de la banque la plus puissante et secrète au monde. À travers des détails passionnants, Greg Smith décrit comment la banque qui réalisa l'introduction en bourse d'entreprises comme Ford, Sears et Microsoft, est devenue la « grande pieuvre vampire enserrant le visage de l'humanité » qui traite ses clients de « muppets » et a dû verser un demi-milliard de dollars au gouvernement pour mettre fin aux poursuites pour le plus grand délit d'initié de tous les temps. Après de nombreux entretiens au cours de douze mois avec neuf associés qui s'avérèrent insatisfaisants, Greg Smith a fini par estimer que le seul moyen pour tenter de sauver le système est que quelqu'un de l'intérieur révèle au grand jour l'évolution très périlleuse et égoïste des mentalités et des comportements de nos financiers. Il abandonne sa carrière et décide de prendre les choses en mains. Voici son histoire. Traduit de l'anglais par Johan Frederik Hel Guedj

10/2012

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Littérature étrangère

Oeuvres complètes. Tome 1, Moins que zéro, Les Lois de l'attraction, American Psycho, Zombies

Salué comme un Attrape-coeurs moderne, le premier livre de Bret Easton Ellis, Moins que zéro, lui a valu, à vingt ans, une consécration immédiate. Il est devenu le roman emblématique des années 1980, déclinant déjà tous les thèmes qui continueraient d'inspirer cette Comédie inhumaine, selon la formule de Cécile Guilbert : le règne des apparences, l'hypocrisie, le nihilisme d'une époque consumériste, l'incommunicabilité entre les êtres. Portrait acide et cru d'une jeunesse désenchantée, Moins que zéro raconte les errances d'un étudiant de la côte Est qui tente de dissiper son mal-être dans une recherche incessante de tous les plaisirs, mais auquel ni le sexe, ni l'alcool, ni l'argent n'apportent le bonheur et la puissance escomptés. Les Lois de l'attraction gravitent autour de trois garçons appartenant à cette même jeunesse dorée, dont l'existence tragique se consume de rage et de désespoir. American Psycho fit scandale aux Etats-Unis par son tableau implacable d'une société déshumanisée, incarnée par un jeune golden boy de Wall Street obsédé par l'argent et la réussite, par ailleurs serial killer performant. Zombies, évocation satirique d'un monde gangrené par le vice et la superficialité, Glamorama, qui reprend la peinture désabusée de la faune branchée new-yorkaise, Lunar Park, texte plus autobiographique mais où l'on retrouve les paradis artificiels et l'atmosphère violente et sulfureuse des précédents livres, et enfin Suite(s) impériale(s), prolongement de Moins que zéro qui marque aussi la fin d'un cycle, illustrent le génie romanesque d'un écrivain hors norme, au style précis, glacé et incisif. Son sens de l'observation, de la dérision, de la formule qui bouscule et son humour au vitriol font de Bret Easton Ellis l'un des romanciers les plus importants et les plus originaux de la littérature américaine. Les deux volumes des Oeuvres complètes contiennent : Tome 1 : Moins que zéro, Les Lois de l'attraction, American Psycho, Zombies. Tome 2 : Glamorama, Lunar Park, Suite(s) impériale(s). Cette édition, préfacée par Cécile Guilbert, comprend aussi un entretien avec l'auteur réalisé pour Paris Review par Jon-Jon Goulian.

02/2016

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Critique littéraire

Contours du poème amoureux. Formes de l'expression amoureuse dans la poésie française du XXe siècle

L'amour en poésie a suscité nombre d'investigations thématiques et historiques, déployées dans des champs culturels variés, mais peu de recherches sur les structures de l'expression. Comment la poésie dit-elle l'amour, et qu'en dit-elle ? Comment l'être aimé se trouve-t-il évoqué, appelé, célébré et relié à l'énonciateur aimant ? Cet ouvrage descriptif, dans lequel l'examen de l'organisation des énoncés guide l'interprétation des textes, se propose de repérer les formes, figures et procès constitutifs du caractère "amoureux" du verbe poétique. De l'inscription du prénom dans le poème aux recréations modernes de la louange, les principales modalités d'évocation de l'être aimé sont considérées, sans éluder les questions qui forment aujourd'hui le nébuleux halo du simple mot " image ". Si la paronomase, l'analogie et l'hyperbole exercent toujours leur plein empire sur les poètes amoureux du XXe siècle, les mises en oeuvre attestent une évolution dans le traitement des images. La célébration, sujet classique des études littéraires, n'est pas le seul mobile du poème. L'aspiration poétique à neutraliser l'incompatibilité du réel et de l'imaginaire, rejoint l'aspiration amoureuse à "sortir de soi" pour accéder à autrui, ce qui détermine des procès communicants spécifiques, structures ouvertes de la représentation et de l'énonciation. La teneur sentimentale de cette parole destinée, orientée, est aussi envisagée, dans une réflexion sur la déclaration d'amour. S'affirme ainsi, d'étude en étude, la vocation relationnelle d'un type de discours fondé sur une dépendance allocentrée. L'énonciateur tend à établir un lien à tu et à toi, qu'il lui faut sans cesse renouer. Un aperçu des différentes configurations de la liaison interpersonnelle rend compte de la formation de ce couple verbal. L'approche formelle introduit au coeur de discours encore peu explorés. Car même circonscrit à une langue et un siècle, le domaine reste immense, la poésie française du XXe siècle constituant une matière littéraire foisonnante, hautement hétérogène. Au-delà de son prime enjeu — dégager et décrire des structures significatives communes à des textes d'une extrême diversité —, ce livre fait entendre ou découvrir quantité de voix amoureuses de notre poésie.

02/2019

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BD tout public

Les chroniques de Player One

Il y a 20 ans naissait Player One, le premier magazine européen dédié aux consoles de jeux vidéo. A cette époque héroïque, les jeux vidéo étaient considérés comme - au mieux - des jouets douteux ou - au pire - des outils dangereux pour décérébrer les enfants. En ces années obscures, les bandes dessinées et les dessins animés japonais étaient méprisés, voire ignorés de tous. Tous ? Non. La rédaction de MSE, le jeune éditeur qui publiait le magazine Amstrad CPC, avait pressenti que le jeu vidéo deviendrait un jour un divertissement universel. Cette coalition de "nerds" et de "geeks" avait aussi parié que les mangas et les animés seraient un jour reconnus à leur juste valeur, et que Miyazaki, Toriyama et Otomo deviendraient les héros de toute une génération. MSE lance Player One, en septembre 1990. Dès son premier numéro, le magazine intègre le jeu vidéo dans une vision panoramique de l'entertainment où se bousculent films, bandes dessinées, séries TV et mangas. Le succès est instantané. Les lecteurs se reconnaissent dans la rédaction du magazine. Ils viennent de rejoindre une équipe qui assistera à la naissance de nouvelles légendes, celles de Super Mario, Dragon Ball, Street Fighter II, Final Fantasy, Lara Croft, GTO, etc. En 1994, Player One prépublie le manga Ranma 1/2. L'année suivante, apparaît le mensuel Manga Player, qui propose des mangas inédits en France comme Ghost in The Shell. Il est suivi, en 1996, par les premiers livres de MSE, dont Magic Knight Rayearth et Card Captor Sakura du studio CLAMP. Vingt ans après la naissance de Player One, le jeu vidéo pèse plus lourd que les industries du cinéma et de la musique réunies. Des millions d'enfants et d'adolescents ont renoué avec la lecture pour lire les milliers de mangas traduits chaque année. Les auteurs des Chroniques de Player One ont rencontré les principaux acteurs de ces vingt années passionnantes : professionnels du jeu vidéo (Nintendo, Sega, Sony, Cryo, Atari, Ubisoft...) et du manga (Glénat, Tonkam, Delcourt, Kana...) bien sûr, mais aussi toute une foule de journalistes spécialisés, de créatifs et de passionnés, connus ou pas, qui ont participé à l'avènement de cette culture contemporaine et universelle.

02/2010

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Religion

Etre l'Eglise là où c'est difficile. Comment l'Eglise locale est une source de vie pour les pauvres et les démunis

Il est impossible de soulager la pauvreté, à son sens large, en dehors de l'Eglise locale. Depuis quelques années, les chrétiens évangéliques semblent s'engager de plus en plus dans la lutte contre la pauvreté. Toutefois, cet intérêt renouvelé pour le soulagement de la pauvreté est voué à l'échec s'il n'est pas fondé sur l'Eglise locale, le moyen établi par Dieu pour attirer les opprimés dans une relation transformatrice avec lui. Accentuant la priorité de l'Evangile, Mez McConnell et Mike McKinley, deux pasteurs oeuvrant dans des ministères fructueux auprès des pauvres, offrent des conseils bibliques et des stratégies pratiques pour l'implantation, la revitalisation et la croissance des Eglises là où c'est difficile, que cela soit dans nos propres communautés ou ailleurs dans le monde. "Je prie que ce livre inspirant et convaincant encourage les autres à oeuvrer pour l'avancement de l'Evangile dans les endroits où il n'y a à ce jour aucun témoin". MARK DEVER, pasteur principal de Capitol Hill Baptist Church, Washington, DC ; président de 9Marks "Etre l'Eglise là où c'est difficile arrive à point et enseignera la nouvelle génération à prendre au sérieux l'avancement de l'Evangile et l'implan- tation d'Eglises dans les milieux et les contextes difficiles". J. LIGON DUNCAN III, président et PDG du Reformed Theological Seminary, Jackson, Mississippi "Enfin ! Un livre qui aborde l'aspect crucial de la mission de l'Evangile et qui est saturé des Ecritures, centré sur l'Evangile et axé sur l'Eglise. Etre l'Eglise là où c'est difficile est un cadeau pour l'Eglise". JARED C. WILSON, directeur marketing stratégique au Midwestern Baptist Theological Seminary AUTEURS MEZ MCCONNELL (B. A. , Moorlands College) est le pasteur principal de Niddrie Community Church à Edimbourg, en Ecosse. Il est le fondateur de 20Schemes, un ministère dévoué à l'implantation d'Eglises centrées sur l'Evangile dans les quartiers de logements sociaux d'Ecosse. MIKE MCKINLEY (M. Div. , Westminster Theological Seminary) est le pasteur principal de Sterling Park Baptist Church à Sterling, en Virginie.

04/2019

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Ouvrages généraux

La Horde. Comment les mongols ont changé le monde

" Un livre captivant... Les Mongols étaient un peuple sophistiqué, doté d'une maîtrise impressionnante de l'art de gouverner et capable d'instaurer un rapport plein de sensibilité avec le monde naturel... Voilà un livre remarquablement documenté et intelligemment pensé. " The Times Les conquêtes initiées par Gengis Khan au XIIIe siècle permirent aux Mongols d'intégrer à leur empire le monde qui les entourait. Ce livre se concentre sur la Horde : un modèle social et économique inédit qui allait s'imposer et évoluer durant trois siècles pour unifier sous son égide un espace divisé aujourd'hui entre le Kazakhstan, l'Ukraine, la Russie et l'Europe de l'Est. Dans cet espace, le " peuple des steppes " créa des institutions qui transformèrent les rapports de force entre les hiérarchies locales et stimulèrent l'essor des villes. Ils oeuvrèrent à l'épanouissement de l'économie et, grâce à leur diplomatie orientée vers le commerce, leur influence s'étendit le long des routes du nord bien au-delà de ses frontières. Leurs khans dominèrent les princes russes et les begs turcs, résistèrent à la grande peste et s'adaptèrent à la géopolitique mouvante du XVe siècle. Ce grand livre met en lumière le rôle historique des nomades longtemps réduit au cliché de l'envahisseur pillant les richesses et saccageant les récoltes. En rupture avec la vision conventionnelle de l'Empire mongol, l'auteur montre que la Horde sut mettre en place une administration mobile et sophistiquée, capable de faire cohabiter les communautés religieuses dans leur diversité. Les Mongols remodelèrent en profondeur l'espace slave, contribuèrent à l'épanouissement de l'Islam et forgèrent de nouvelles alliances avec les Mamluks, les Lituaniens, les Polonais, les Italiens et les Allemands. Ils sont à l'origine de l'une des premières mondialisations. Une fresque d'envergure portée de bout en bout par une plume fluide. " Les Mongols ont été desservis par l'Histoire, victimes d'un mélange malheureux de préjugés et de perplexités... Si la Horde a pu prospérer, selon l'histoire-récit neuve et convaincante que nous en propose Marie Favereau, c'est précisément parce qu'elle n'avait rien de la meute monomaniaque et meurtrière de la légende. " The Wall Street Journal.

02/2023

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Acteurs

Mes mille et une vies

Dans cette autobiographie, Bud s'entretient avec Carlo et raconte sa bande originale. Carlo Pedersoli et Bud Spencer : deux personnages et une vie commune à plusieurs facettes. Carlo, c'est l'enfance, la jeunesse et le sport. Il s'est d'abord distingué en tant que nageur professionnel. Carlo Pedersoli a représenté l'Italie aux Jeux olympiques de 1952 à Helsinki, où il a participé aux épreuves de natation. Par la suite, il a également concouru aux Jeux olympiques de 1956 à Melbourne, poursuivant sa carrière dans la natation à un niveau international. Sa carrière sportive en natation a été marquée par participations aux compétitions olympiques. Son engagement et ses performances sportives ont posé les bases de sa renommée et de son endurance physique, des atouts qui ont été plus tard mis en valeur dans sa carrière d'acteur, notamment dans ses rôles de personnages forts et robustes à l'écran. Bud Spencer a entamé sa carrière d'acteur dans les années 1960, souvent dans des rôles de personnages forts, bruts et souvent comiques, ce qui l'a rapidement propulsé vers le succès. Il a joué dans de nombreux films à succès, en particulier les "spaghetti westerns" (westerns italiens) avec Terence Hill. Leur duo a connu un grand succès notamment avec des films tels que "Dieu pardonne... moi pas ! " en 1967, "On l'appelle Trinita" en 1970, et "Le Cogneur" en 1974, parmi d'autres. Carlo comme Bud ne sont pas pour autant des "touche à tout" . La vie est une pyramide d'opportunités. Par leurs qualités physiques extraordinaires, exploits sportifs et démesures cinématographiques en réponse. Et c'est ainsi que les deux personnages ont évolué en même temps au grès de ce que leur offrait la vie. Par exemple, parce que Carlo était un pilote accompli, alors il a créé une entreprise de transport aérien compagnie aérienne, aujourd'hui filiale de la Poste italienne. Bud Spencer était apprécié pour son apparence imposante, sa personnalité charismatique, et son sens de l'humour. Après sa carrière d'acteur, il s'est également investi dans des oeuvres de charité et est resté une figure emblématique du cinéma italien. Sa vie a été marquée par ses succès dans le cinéma, son amour pour la natation.

03/2024

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Tourisme étranger

Moroccan tracks Volume 11. The sagho djebel

The Sagho djebel is the eastern extension of the Anti-Atlas, a volcanic mountain with granitic mamelons, basaltic organs, chaos of black shales, pink sandstones... at the gates of the Sahara. As far as the eye can see, large wild, arid spaces. A desolate land made for the lonely DPM. And for a thousand miles around, silence is the only companion. Absolute plenitude and the desire to take to the track. From flat expanses to rolling hills, from sharp relief to steep canyons : pure, original nature. The character is strong, rustic but the heart is soft. The colours are soft and gentle. Ochre, pink, brown, violet, the colour chart stretches in a gradation of shimmering pastels, sometimes accompanied by an overwhelming heat. Eldorado in the heart of the desert, rare are the oases ; modest green spots in the infinitely large, they are the reminders that we are on African soil. The wild charm of the Sagho is due to its exceptional geology : high cliffs and steep peaks, tabular escarpments and deep canyons in the middle of which caravans of camels and mules circulate. When you arrive on these immense plateaus, the lunar horizon is so vast that you want to go everywhere at once to see if it is really as beautiful elsewhere ! The Sagho also surprises by the richness of its lights : limpid like those of the nearby Sahara, or sometimes in half-tone, as in the neighbouring Dades valley. The Sagho is also the Morocco of the last Berber nomads, descendants of the ancient lords Aït Atta. In autumn, after leaving the snows of the High Atlas, they set up their dark wool tents on the slopes of the jebel until spring. They can neither read nor write, but they are sure of their way through the Atlas Mountains and the Moroccan desert. In the Sagho, they have built houses of unbaked stone, dug wells, planted almond trees, grown wheat, barley and various vegetables. Others built herds of goats and sheep, and caravans of camels. Most of them are now sedentary, semi-nomadic or nomadic...

08/2022

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Littérature étrangère

Granny webster

Caroline Blackwood affirmait que la majorité de ses écrits n’étaient pas particulièrement autobiographiques, à l’exception de Granny Webster, dans lequel elle s’inspire de sa famille. Ce livre, publié en 1977, a été sélectionné pour le prestigieux Booker Prize. La jeune narratrice orpheline de père s’installe chez son arrière-grand-mère, l’avare et glaciale Granny Webster, dans une grande demeure sombre de la banlieue de Brighton, à Hove. Son regard impitoyable d’adolescente révèle la folie noire qui se dissimule derrière les décors des grandes demeures de l’aristocratie. Le personnage de Granny Webster est inspiré par l’arrière-grand-mère de Caroline Blackwood, une héritière écossaise pingre nommée Woodhouse. Le portrait qu’en dresse l’auteur est à la fois drôle et effrayant. La seule chose qui intéresse Granny Webster, c’est son coeur. Elle ménage ce dernier autant qu’elle le peut, jusqu’à l’absurde. De fait, la vieille dame évite toute émotion, toute parole inutile et toute nourriture qui pourrait être appétissante. Granny Webster n’a jamais tenté de nouer des liens avec d’autres personnes, préférant vivre seule dans sa demeure glaciale. Granny Webster a été le premier livre de Caroline Blackwood dans lequel elle condamna l’égoïsme absolu d’une matriarche riche et mesquine, d’une sorcière diabolique qui observe sans bouger la ruine de son enfant. Car, la narratrice s’interroge sur sa grand-mère, la fille de Granny Webster, que son arrière-grand-mère n’évoque jamais. C’est Tommy Redcliffe, un ami de la famille, qui dévoile à la jeune fille l’histoire de sa grand-mère. On apprend que, une fois mariée, cette femme frêle était incapable de tenir la maison, qu’elle passait ses journées cachée dans sa chambre, et ses nuits à errer aux abords de la demeure familiale de Dunmartin Hall. Elle ne semblait même plus reconnaître les membres de sa famille. Puis, elle donna libre cours à sa passion pour les fées sans se soucier de personne et se mit à apprendre leur langage. La folie de la grand-mère allant grandissante, la maisonnée tomba dans la décadence. Granny Webster finit par agir, uniquement pour ne pas salir le nom de la famille, et se déplaça pour faire interner sa fille, laissant son beau-fils nourrir une tristesse sans égale. D’autres personnages, tout aussi truculents et affligeants, complètent cette galerie de portraits. Tante Lavinia est un personnage inoubliable. Blackwood s’est inspirée de sa propre tante, Veronica Blackwood. Lavinia est une « jolie-laide » qui raconte des histoires scandaleuses, qui vit au-dessus de ses moyens et est connue pour ses nombreux mariages. Piégée dans l’inexorable vie de plaisirs de la haute société délurée de Londres, elle tente de se suicider dans sa baignoire de marbre. Cette scène devient comique sous la plume de Blackwood, de même que le devient la tentative de viol par le psychiatre à l’hôpital où on emmène Lavinia après qu’elle se soit taillé les veines. Le livre se clôt sur les funérailles de Granny Webster. Les seules pleureuses qui y assistent sont la narratrice (qui revient à Hove pour la première fois depuis quinze ans) et l’ancienne domestique borgne de son arrière-grand-mère, Richards. Le coup de grâce, à la fois comique et horrible, vient lorsqu’un flocon de cendre, tout ce qui reste de la vieille dame , s’engouffre dans l’oeil valide de sa servante dévouée.

05/2011

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Cinéma

Charlie Chaplin, portrait inédit d'un poète vagabond

Charlot, le mythe, vu avec les yeux d'un ami et collaborateur de longue date : un portrait affectueux et insolite illustré par de nombreuses photos inédites. Ce livre rend hommage à un mythe du cinéma de tous les temps : Charles Chaplin. Le personnage du Vagabond, qu'il a créé et interprété dans de nombreux films à succès, est et restera une des figures les plus célèbres du spectacle, connue dans le monde entier. Mais de l'homme, de Chaplin tel qu'il était dans le privé, nous ne connaissions que très peu de choses. Cet ouvrage est le récit direct des dernières années, tumultueuses que Chaplin a passé à Hollywood et de sa vie en Suisse après qu'on lui ait refusé l'autorisation de rentrer aux États-Unis. Jerry Epstein fut le témoin direct de nombreux événements de cette époque-là, grâce à l'amitié qui le liait à Chaplin et leur collaboration artistique ; il a, en effet, travaillé pendant au moins treize ans, d'abord à Hollywood au Circle Theatre, théâtre d'avant-garde créé par Epstein, puis sur les trois derniers films de Chaplin : Les Feux de la rampe, Un roi à New York et La Comtesse de Hong-Kong. L'abondance des détails et anecdotes inédits révélés par Epstein nous font pénétrer dans les recoins de la vie de Chaplin et nous révèlent des aspects inconnus de son activité artistique : par exemple, on peut lire pour la première fois une description détaillée du travail (tenu secret pour le public) qu'il effectuait pour le Circle Theatre, où Chaplin faisait répéter les jeunes acteurs très tard dans la nuit : « Ma rétribution, plaisantait-il toujours, est de trente-cinq centimes et une tasse de café noir. » En feuilletant les pages de ce livre, on voit Chaplin créer avec une attention minutieuse les séquences comiques de ses films, y compris le fameux numéro de music-hall avec Buster Keaton dans Les Feux de la rampe. Epstein y décrit également la persécution par le FBI et la Commission des Activités anti-américaines dont Chaplin fut victime, la paix et la sérénité qu'il retrouvera finalement en Suisse, aux côtés de sa femme et de sa famille de plus en plus nombreuse. Errol Flynn, Sophia Loren, Kay Kendall, Buster Keaton, Marlon Brando et même Sylvester Stallone ne sont que quelques-uns des personnages que nous rencontrons au cours de ce voyage dans le monde du spectacle, mais la plus grande surprise de ce livre est sans aucun doute l'extraordinaire et inattendue publication de photographies absolument uniques – nombreuses d'entre elles étant même inédites – appartenant à la collection privée de Jerry Epstein, photographies qui feront la joie de tous les lecteurs et différencient cet ouvrage des traditionnelles biographies. Ceux qui pensent avoir entre les mains une biographie classique devront changer d'avis : à la lecture de ces pages de Epstein, où se succèdent les scènes d'un comique irrésistible et les grands moments d'émotion, Charlie Chaplin nous semble, l'espace d'un instant, encore vivant parmi nous. Jerry Epstein a été metteur en scène de théâtre, producteur de cinéma et scénariste. Pendant plus de dix ans, il a collaboré avec Chaplin dans le milieu du théâtre et du cinéma.

08/2012

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Cinéma

Souvenirs

" C'est la légèreté, la grâce, la bonne humeur, la gentillesse, et cette espèce d'insouciance frôlant parfois la coquetterie, qui me semblent caractériser le recueil de ces quelques souvenirs d'un enfant du siècle et de la balle. " C'est ainsi que Marcel Ophuls présente dans sa préface les souvenirs de son père, Max Ophuls. Exilé à Hollywood en 1941, Max Ophuls a écrit ce livre à l'attention de l'attaché de presse du studio de Preston Sturges et Howard Hughes pour lequel il travaille, en réponse à la commande d'une note biographique destinée à le présenter au milieu du cinéma. " Dear Steve... " : par ces mots débute la rédaction de ces quelques feuillets promis, qui vont devenir une véritable autobiographie en même temps qu'une traversée du monde et du siècle depuis la Sarre où Ophuls est né en 1902, jusqu'à Berlin, Vienne, Paris, Zurich, et Hollywood. Max Ophuls fut tout d'abord un homme de théâtre. C'est en tant qu'acteur qu'il fit ses premières armes sur les planches. Rapidement, il devient un metteur en scène de renom au Burgtheater de Vienne où il rencontre l'actrice Hilde Wall qui deviendra son épouse. Sa carrière l'amène à Berlin où il rentre en contact avec les milieux cinématographiques aux tout débuts du parlant. Vient alors le récit d'une carrière cinématographique exceptionnelle qui débute en Allemagne avec La Fiancée vendue et Liebelei, se poursuit en France, où Max Ophuls s'est exilé devant la menace nazie, avec La Tendre Ennemie, Werther, De Mayerling à Sarajevo. Dans les années 40, à Hollywood où il a fui la France occupée, il tente de monter des projets de films et se penche sur une vie déjà bien remplie. Marcel Ophuls, né à Francfort en 1927, apporte un double éclairage à ces souvenirs. Par ses annotations, il confronte au récit de son père sa propre mémoire de témoin privilégié, ainsi que le finit des recherches récentes des historiographes de Max Ophuls. Les souvenirs de Max Ophuls sont augmentés de l'entretien donné en 1957 à Jacques Rivette et François Truffaut, qui permet de visiter, toujours en compagnie du cinéaste, la dernière partie de sa carrière, des films américains de la fin des années 40 et à son retour en France dans les années 50, avec les quatre chefs-d'œuvre : La Ronde, Le Plaisir, Madame de, Lola Montès.

04/2002

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Grandes réalisations

La cathédrale Notre-Dame de Chartres

Notre-Dame de Chartres est une cathédrale gothique emblématique dont les restaurations récentes révèlent de nouvelles merveilles, ici dévoilés. Avec l'ouverture au public de son trésor en 2022, ce guide fera événement. Notre-Dame de Chartres, cathédrale gothique emblématique, est élevée à partir de 1194, sur les bases d'un édifice dont d'insignes éléments romans ont été conservés : la crypte, dont le millénaire se prépare pour 2024, le Portail royal et les trois lancettes de sa façade ouest, et les panneaux de Notre-Dame de la Belle-Verrière. Outre les découvertes qui enrichissent son histoire, cet ouvrage décrit les soins spectaculaires dont ce monument colossal est l'objet, bien après la structure métallique alors totalement novatrice qui a remplacé la charpente de la nef, détruite par les flammes en 1836. Depuis la restauration récente de son décor intérieur polychrome et de ses quelques 150 baies fermées par des vitraux de couleur, il flamboie à nouveau dans une clarté approchant son état primitif. Le lien étroit entre architecture, vitrail et polychromie est d'ailleurs confirmé par les vitraux peints en trompe-l'oeil mis au jour dans les travées ouest. La splendeur d'une référence majeure dans l'histoire de la sculpture religieuse française vient également d'être restituée : il s'agit des quarante scènes insérées dans la dentelle de pierre du " tour de choeur ", une des rares clôtures subsistantes en France, sculptées entre 1529 et 1716 par les meilleurs artistes. Elles enchâssent le choeur mis au goût du xviiie siècle par l'architecte Victor Louis dont le stuc et les draperies bleues ont retrouvé leur éclat. Outre le mobilier liturgique conçu par l'orfèvre Goudji pour la croisée du transept, le designer contemporain Hubert Le Gall a réalisé un écrin en bronze doré pour le Voile de la Vierge, relique, considérée comme la Sainte Chemise de Marie, qui fait la fierté des Chartrains. Le présent ouvrage présente le clou de ces chantiers : la réouverture en 2022 de la chapelle Saint-Piat, fermée depuis plus de 20 ans où seront accueillis sur deux niveaux les plus beaux morceaux de sculpture gothique en France et le trésor de la cathédrale. Quatre verrières créées par l'artiste coréenne Bang Ai Ja y font pendant à quatre décors historiés d'un ensemble peint de grande qualité (seconde moitié du xive siècle) récemment révélées.

02/2022

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Beaux arts

Drawn to Life. Master Drawings from the Age of Rembrandt in the Peck Collection at the Ackland Art Museum

This beautifully illustrated catalogue presents a selection of exceptional seventeenth-century Dutch drawings from the Peck Collection in the Ackland Art Museum at the University of North Carolina at Chapel Hill. Featuring many previously unpublished and rarely exhibited works, the catalogue brings together examples by some of the best-known artists of the era such as Rembrandt, Jacques de Gheyn II, Samuel van Hoogstraten, and Frans van Mieris. The collection was donated to the museum in 2017 by the late Drs. Sheldon and Leena Peck. The transformative gift is comprised of over 130 largely seventeenth- and eighteenth-century Dutch and Flemish drawings, establishing the Ackland as one of a handful of university art museums in the United States where northern European drawings can be studied in depth. Drawn to Life presents around 70 works from this exceptional and diverse group of drawings amassed by the Pecks over four decades. Featuring new research and fresh insights into seventeenth-century drawing practice, the catalogue and accompanying exhibition celebrates the creativity and technical skills of Dutch artists who explored the beauty of the natural world and the multifaceted aspects of humanity. The catalogue features a broad selection of scenes of everyday life, landscapes, biblical and historical scenes, portraits, and preparatory studies, forming a dynamic and representative group of Dutch drawings made by some of the most outstanding artists of the period, including Abraham Bloemaert, Jacob van Ruisdael, Esaias van de Velde, Bartholomeus Breenbergh, Pieter Molijn, Aelbert Cuyp, Adriaen van Ostade, Ferdinand Bol, Nicolaes Maes, Jan Lievens, Gerard ter Borch, Adriaen van de Velde, Nicolaes Berchem, and Cornelis Dusart. Key sheets of remarkable quality by lesserknown artists such as Guillam Dubois, Herman Naiwincx, Willem Romeyn, and Jacob van der Ulft, also comprise a core strength of the collection, and serve as a testament to the visual acuity of the Pecks as collectors. At the heart of the Peck Collection are several sheets by Rembrandt, including the sublime Noli me Tangere ; a beautifully rendered late landscape, Canal and Boats with a Distant View of Amsterdam ; and the superbly charming Studies of Women and Children, which was the last of Rembrandt's seventeen known drawings with an inscription in his own hand to reach a public collection. Meticulously researched and written by Robert Fucci, Ph. D. , Drawn to Life introduces both scholars and drawings enthusiasts to the depth and beauty of the Peck Collection at the Ackland Art Museum.

10/2022

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XXe siècle

Ecumes amères . Marins pêcheur, la découverte d'un monde

Ecumes amères est le récit de personnages fréquentant une pension maritime de Boulogne, dans la seconde moitié du 20e siècle. Un lieu qui semble fictif, ouvert à tous vents et en même temps très fermé. "Ecumes amères" est la traduction d'une mer omniprésente. Ce sont aussi les écumes de la colère, de l'indignation, de la rancoeur, de la tristesse, de la mélancolie des différents personnages de ce livre dont le lecteur découvre la plus profonde intimité. A partir des souvenirs de Louisette, fille cadette des tenanciers du Lieu Charles et Simone, se croisent Fatty, un Anglais borgne et râleur, marin à mi-temps, Colly l'Africain, le Sage de la bande, enrôlé dans la Marchande, Le Gall, jeune Breton impétueux, débarqué à Boulogne au terme d'une nuit d'escale agitée, Paulo, un chasse-marée éclopé et alcoolique, qui vit avec d'autres gars désoeuvrés dans un bunker, Roland, pêcheur artisanal, en provenance du port voisin d'Etaples, qui est le point d'ancrage pour décrire, avec sa famille, la communauté maritime dont il est issu. Le lecteur découvre les secrets de chacun en entrant dans leur intimité, avec pour toile de fond la beauté et la rudesse de la mer. L'occasion d'évoquer la religion, le blasphème, le racisme, la famille, la bâtardise, la misère, la sexualité, l'injustice, la précarité, le courage... La personnalité des uns et des autres donne le relief à cette histoire, qui veille à proposer des rebondissements et des liens inattendus. L'amertume demeure au-delà du vécu. Dominique Dachicourt est né et a grandi à Etaples, dans une maison traditionnelle du quartier de la marine. Fils de pêcheurs, il ne prend pas le relais de ses aïeuls installés dans la cité portuaire depuis trois siècles. Après une dizaine d'années dans la fonction publique territoriale, il devient professeur des écoles, en France et en école européenne à Bruxelles. Il collaborera également, durant une vingtaine d'années, à la rédaction de nombreux articles dans la Voix du Nord en qualité de correspondant de presse. Il est l'auteur d'un recueil pour enfants "Histoires pour 1m20 et plus" . Poète, nouvelliste. Il est également lauréat de quelques concours de nouvelles, dont celui de la Société littéraire et culturelle Musanostra.

07/2023

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Histoire internationale

Fils de conquérants. Le monde türk et son essor

Le monde türk compte désormais dans son ensemble quelque 140 millions de personnes ; les langues turciques sont parlées par les populations anciennes de la Sibérie et de Chine de même que dans six Etats qui forment un véritable arc en Eurasie et jusqu'en Europe occidentale et en Amérique du Nord. Et pourtant, tous ces peuples, malgré une histoire spectaculaire et malgré l'avenir prometteur qui est le leur, restent parmi les moins étudiés. Pour la plupart musulmans, ils sont prêts à travailler avec l'Occident, disposent des ressources pétrolières de la mer Caspienne et offrent une option laïque au reste du monde islamique lui-même pris en étau entre les forces qui veulent le transformer et la menace du fondamentalisme réactionnaire. L'Etat türk le plus puissant et le plus ancien, la Turquie, s'est longtemps défini par son rôle d'avant-poste de l'OTAN, mais il s'agit désormais du plus démocratique des pays musulmans et Ankara frappe maintenant aux portes de l'Union européenne. Après des débuts chancelants, les cinq Etats türks du Caucase et d'Asie centrale émancipés par la fin de la guerre froide, l'Azerbaïdjan, le Turkménistan, l'Ouzbékistan, le Kazakhstan et la République kirghize, ont fait leur entrée sur la scène mondiale avec un caractère qui leur est propre. Dans cette importante analyse, Hugh Pope, ancien correspondant du Wall Street Journal, trace un portrait saisissant des descendants des armées nomades qui ont autrefois conquis la Chine et l'Empire byzantin. Il montre la multitude des liens qui unissent les Türks du Xinjian en Chine (l'un des derniers bastions de la révolte dans ce pays), des Etats d'Asie centrale, d'Iran, d'Irak, des Pays-Bas et d'Allemagne, là où dans la capitale on entend parler turc à chaque coin de rue, et même des Appalaches, aux Etats-Unis. Au cours de ce périple, il nous offre une étude inédite de territoires musulmans autrefois gouvernés par les dynasties türkes avant que leur puissance ne soit écrasée par l'essor de l'Europe, de la Russie et de la Chine, qu'il s'agisse des Moghols qui ont conquis l'Inde, des Safavides qui ont jeté les bases de l'Iran moderne ou encore des Ottomans dont l'empire cinq fois séculaire comprenait la Turquie, les Balkans et le Moyen-Orient.

11/2011

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Livres 0-3 ans

The discovery of magic

Queen Vispa and King Dungammei are the beloved rulers of their respective kingdoms. The two territories live in harmony, sharing a temple that crosses their mutual border, but they pray to different gods and have little in common outside of geography. The monarchs seem an unlikely pair, but when each violates the rules of the temple - one by entering the temple as a woman, and the other by praying to the other kingdom's god - both find themselves abandoned by their people, deciding soon after to declare the approval and presence of both gods in their hearts, as well as their love for each other. The King and Queen's subjects also abandon the shared temple, leaving it to the disobedient pair and building separate temples in their own territories. The monarchs' happy life together is, however, short-lived, as Queen Vispa dies upon giving birth to their child Delarai. The King is urged to repent and return to his kingdom. He complies, leaving princess Delarai with Magi, a nurse from a remote village, to raise her. Delarai rows up in near isolation, far from other people, spending most of her time among flowers and animals of the beautiful temple garden. Meanwhile, battles rage between the two kingdoms following the King's return. Delaware, a son begotten to the King and his next wife, gets badly wounded some years later in an attempt to stop the fighting. On his deathbed, the Prince insists on being taken to the forbidden temple to be buried there. The King, though ill himself, agrees to fulfill his son's dying wish. It is there where Delarai, having become quite an expert at herbal remedies, comes to their aid, preparing a special potion while praying to the temple's two gods in her nurse Magi's native language. As Delarai completes the life-saving act of curing the Prince, she tries to call for Magi, but the word that leaves her lips is "magic". Those who witness the event soon spread the word, and Delarai becomes recognized across both kingdoms as the creator of magic. The King, however, succumbs to old age, imparting his last kernel of wisdom unto his daughter : the two temple gods are one and the same. With this knowledge and their newfound inner strength, Delarai and Delaware unify the two kingdoms, and live happily ever after.

09/2021

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Architecture

Faire tenir. Structure et architecture

Ne requérant aucune connaissance préalable, l'ouvrage de l'ingénieur et l'architecte Marc Leyral vise à instruire tout lecteur sur les principes simples qui sous-tendent les structures les plus complexes. L'ouvrage prend forme d'un dialogue socratique entre un jeune élève et son maître qui l'introduit pas à pas aux notions fondamentales de l'art de bâtir. Les objets qui nous entourent, depuis le simple nid d'une hirondelle jusqu'à la halle d'un marché couvert, ne cessent de nous interroger sur les liens étroits et parfois mystérieux qui unissent formes, forces et matières. Mais la science des structures, indispensable à l'architecte qui les dessine tout comme à l'amateur qui cherche à les comprendre, peut s'avérer d'un abord intimidant. Ne requérant aucune connaissance préalable (outre les quatre opérations mathématiques de base), l'ouvrage de l'ingénieur et l'architecte Marc Leyral vise à instruire tout lecteur sur les principes simples qui sous-tendent les structures les plus complexes. Guidé par une volonté didactique affichée, l'ouvrage prend forme d'un dialogue socratique entre un jeune élève et son maître qui l'introduit pas à pas aux notions fondamentales de l'art de bâtir : Qu'est-ce qu'une force ? Comment les charges se répartissent dans les éléments d'une structure ? A quelles conditions celle-ci est-elle à l'équilibre ? Comment se comportent les matériaux soumis à différents types d'efforts ? Jusqu'à quel point résistent-ils ? Qu'est-ce qu'un arc, une voûte, un porte-à-faux ou une membrane sous-tendue ? Toutes ces questions sont systématiquement associées à l'analyse d'exemples précis, anciens ou contemporains, monumentaux ou ordinaires : du Centre Georges Pompidou à Paris aux abris vernaculaires en terre crue au Cameroun, du Panthéon de Rome à la grande toiture en béton de l'hippodrome de la Zarzuela à Madrid, des ponts de singe des Indiens des Andes au dôme géodésique de l'exposition universelle de Montréal en 1967. Accompagnés d'une riche iconographie, incluant près de 400 illustrations didactiques réalisées spécialement pour l'ouvrage, tous les chapitres se terminent par une fiche synthétique et une application pratique. La leçon apprise, il ne reste qu'un pas entre comprendre " pourquoi ça tient " et pouvoir imaginer de nouvelles structures.

11/2021

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Beaux arts

Le portrait de groupe hollandais

Etude critique des conditions d'apparition du portrait de groupe dans la Hollande du XVIIe siècle : une société de corporations marchandes ; Une extraordinaire leçon d'histoire de l'art par un des représentants les plus brillants de l'école de Vienne au début du XXe siècle. L'ouvrage de l'historien d'art autrichien Aloïs Riegl (1858-1905), Le Portrait de groupe dans la peinture hollandaise, est le dernier ouvrage publié de son vivant. Paru en 1902, il marque paradoxalement à la fois un point d'orgue dans sa carrière et un tournant. Sa traduction fournira donc au lecteur français une pièce maîtresse de son oeuvre mais aussi un élément décisif pour qui tente de reconstituer ce que fut l'Ecole de Vienne dont Riegl est un des fleurons. Point d'orgue et tournant mais aussi chef d'oeuvre parce qu'il contient une réorientation qui fait nouveauté dans l'oeuvre de Riegl et parce que de ce fait il anticipe sur les axes de la recherche en histoire (l'histoire des mentalités), en histoire de l'art (arts du Nord - arts du Sud, formalisme, historicisme) et en esthétique (esthétique de la création versus esthétique de la réception), cet ouvrage en tous points essentiel méritait sa traduction intégrale. Dans la méthode de l'analyse des oeuvres et la définition des critères opératoires qui conduisent à définir groupes, périodes et évolution, c'est en même temps une éblouissante leçon d'histoire de l'art. En particulier son approche du critère de représentation de l'attention (cette dimension psychique "désintéressée") dont il fait l'identité de la peinture hollandaise, à l'inverse de l'action prédominante dans la peinture italienne, s'enrichit de considérations d'une grande finesse qui empruntent à la sociologie, à l'histoire culturelle. Rien de plus lumineux, par exemple, que sa manière de formuler exactement ce qui sépare, dans le degré de représentation du sentiment repris aux Italiens, un hédoniste comme Franz Hals d'un peintre du silence et de l'émotion contenue comme Ter Borch. Les pages sur les enjeux du clair-obscur, à propos de Rembrandt, comptent parmi les études les plus poussées sur les raisons qui ont conduit les peintres hollandais à "rendre perceptibles aux sens l'espace indéfini dans le tableau à côté des figures et distinct d'elles" .

10/2008

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Musique, danse

Please Kill Me. L'histoire non censurée du punk racontée par ses acteurs

Please Kill Me est le fruit (vénéneux) de centaines d'heures d'entretiens avec ceux qui ont animé l'un des mouvements culturels et musicaux les plus détonants de la fin du vingtième siècle : le punk-rock américain. Réalisé sous forme de montage nerveux, extrêmement vivant et souvent impitoyablement drôle ou tragique, ce livre dans lequel les voix se répondent rarement pour s'accorder nous offre une plongée incroyable dans la vie quotidienne pleine de bruit et de fureur, de drogues, de catastrophes, de sexe et de poésie (parfois) du Velvet Underground, des Stooges d'Iggy Pop, du mC9, des New York Dolls et des Heartbreakers de Johnny Thunders, de Richard Hell, de Patti Smith, de Television, des Ramones, de Blondie et de dizaines d'autres. Avec leur gouaille et leur verve redoutables ou bien leur humour pince-sans-rire, les acteurs ressuscitent pour nous les anecdotes les plus délirantes des différentes époques de leur vie, font revivre ces personnages attachants et/ou détestables (avec des scènes d'anthologie à tous les chapitres), à tel point qu'on a l'impression de partager avec eux ce quotidien insensé de galères en tout genre, qu'on étouffe de rire à l'évocation des frasques d'Iggy Pop déchaîné ou d'un impayable Dee Dee Ramone ; ou qu'on ravale ses larmes à celle de la fin calamiteuse d'un Johnny Thunders, d'un Stiv Bators ou d'un Jerry Nolan. L'enchaînement irrévérencieux des points de vue provoque des effets comiques souvent irrésistibles, puisque ici, comme l'indique le sous-titre, aucune censure n'a cours : les amitiés indéfectibles côtoient les antipathies persistantes et les amours explosives (Connie et Dee Dee, Sid et Nancy). Personne ne semble pourtant avoir la moindre honte à dévoiler ce qui fut bien souvent un mode de vie extrême, disons extrêmement rock'n'roll, moins centré sur l'image que le punk anglais et dédié avant tout à une certaine forme d'innocence paradoxale, refusant aussi bien les idéaux peace and love éculés des années 60 que la culture de l'argent roi qui se profilait avec l'arrivée des années 80. Mais cette innocence verse un lourd tribut à ses excès (overdoses, coups de couteau, prostitution) et manipule la dérision comme une arme de destruction massive. Please Kill Me se lit comme un roman à plusieurs voix, rapide à couper le souffle comme une chanson des Ramones.

09/2020

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Policiers historiques

Le mystère des origines Tome 1 : Une mort de trop

France, Lyon : Nicolas Hengen est un journaliste lyonnais célèbre et reconnu. De mystérieux commanditaires l’ont engagé à prix d’or pour réaliser des reportages sur un mouvement politique en pleine ascension : le MEFE. Ce tout nouveau parti aux puissants moyens, prône l’instauration d’une Europe Fédérale des Ethnies, et dénonce les dérives mafieuses et l’institutionnalisation de la magouille, de l’affairisme et de la corruption qui dévorent la France et l’Europe. Région lyonnaise, col du Pilon : Nicolas assiste, bien involontairement, au meurtre d’un très étrange prêtre. Flairant le scoop, Hengen tente de découvrir son passé. Mais il est victime, à son tour, d’un attentat au siège de son journal, à Meyzieu. Il en réchappe par miracle. Dans le Beaujolais : Des hommes puissants et influents réunis autour du Député-Maire Édouard Guillot, pour certains au- dessus des lois, s’intéressent tout à coup à lui, lui proposant des ponts d’or en échange de... Mais de quoi au juste ? Qu’est-ce que ce prêtre pouvait bien détenir, ou connaître, de si extraordinaire, qui justifie un tel déploiement de moyens financiers et mobilise autant de gens si importants et terriblement déterminés à le récupérer ? États-Unis siège de la CIA : Quels liens unissent la CIA et le Vatican ? Quel pacte lie étroitement le MEFE, les Templiers, et la si mystérieuse Confrérie de Saint-Gall, société secrète millénaire ? Quel rapport a-t-elle avec Godefroy de Bouillon et les Croisades ? Jésus et le mystère de sa mort ? La dynastie des Habsbourg et Clovis ? Pourquoi des phénomènes inexpliqués apparaissent-ils à ce moment précis ? Est-ce en rapport avec la déliquescence aggravée qui mine la civilisation Occidentale ? Et, surtout, qu’est-ce qui relie la Palestine de Jésus et de l’époque romaine avec Rennes-le-Château ? Lyon, Hôtel Sofitel : Invité par un mystérieux personnage qui semble tout savoir, Nicolas va enfin comprendre qu’il est au cœur d’une lutte souterraine, implacable, dans laquelle tous les coups sont permis. De France, en passant par l’Italie, la Suisse et les USA, Hengen se voit alors entraîné dans une aventure qui va l’emmener jusqu’aux origines mêmes de l’Homme ! Mais n’y aurait-il pas quelque chose de plus terrifiant encore ?

09/2023

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Littérature française

Au diable vos totems !

DEDICACE A : Clément Dieng, Aloyse Diouf, Amath Diallo, Modou Fall Au diable, vos totems ! retrace la vie d'un ancien combattant de l'armée coloniale française qui voue une admiration quasi pathologique à la France et au Général de Gaulle. De retour en Afrique plus démuni que jamais, Farah consacre le reste de son existence à l'affirmation de la foi chrétienne et à la vulgarisation du mode de vie occidental. Le soldat de Toulon vit si obstinément son sacerdoce que les cris de détresse de sa propre famille ne font aucun écho dans son âme chrétienne, surtout ceux de son épouse, courageuse battante tenaillée par la maladie, les privations et son dilemme spirituel. Or, il subsiste d'énormes quiproquos jamais élucidés entre Farah et Père Bonnet, le missionnaire catholique dont les récurrentes colères noires constituent une véritable hantise pour toute sa congrégation. La première victime du prêtre blanc, Jean-Paul, n'est personne d'autre que le fils aîné de Farah, qui s'est vu contraint de fuir le village à cause de ses cuisants échecs en langue française. Voyant que le symbole et l'inamovible Judas Iscariote représentent un danger permanent, le jeune élève quitte sa famille et emporte avec lui un singulier trophée de guerre, mais ironiquement, l'objet en question se transmue en une ombre mystérieuse qui ne lui laissera aucun répit dans son refuge " édénique ". Au bout d'une quête effrénée de liberté loin des geôles de l'école de Père Bonnet, Jean-Paul se retrouve nez à nez avec les totems de ses ancêtres longtemps exaspérés par les volte-face spirituelles de Farah et de son épouse, mais également par les multiples agressions du prélat et de son église. Au passage, l'auteur titille le monde de l'éducation en décrivant la quasi-hibernation de fonctionnaires en poste dans des hameaux africains où la simple survie dépend fortement des capacités à dompter la peur de mourir de faim ou de maladie. Si des esprits iconoclastes tels que Mbaye Cabral succombent aux contraintes inhérentes à leur sacerdoce, d'autres combattants du savoir comme Monsieur Diouf réussissent le pari de semer les graines de la connaissance dans un sol aride où ils sont constamment guettés par les dysenteries, les crises d'anémies, les difficultés financières et ... des poissons aux yeux glauques.

09/2020

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Feuchtwanger and Remigration

This volume contains a selection from the proceedings of a conference organised by the International Feuchtwanger Society titled ‘To Stay or not to Stay ? German-speaking Exiles in Southern California after 1945'. The conference, held in September 2011 at the University of Southern California in Los Angeles and at Villa Aurora in Pacific Palisades, explored the decision faced by all German-speaking exiles in Southern California at the end of World War II whether to return to Europe or stay in the United States. The volume opens with an analysis of the experiences of post-1945 remigrants as reflected in a major exile publication, Der Aufbau. Six chapters focus on the particular case of Lion Feuchtwanger, illuminating the circumstances which led him to remain in California after 1945. Subsequent chapters throw fresh light on other members of the German-speaking literary community in California. Studies focusing on remigration from the UK and the Soviet Union widen the discussion, as do chapters on the problems faced by professional musicians exiled in East Asia and in Palestine. The volume concludes with the experience of remigrants in the media and film industry during the early post-war years. Der vorliegende Band enthält ausgewählte Vorträge, die auf der von der Internationalen Feuchtwanger Gesellschaft organisierten Konferenz "Bleiben oder Zurückkehren ? Deutschsprachige Exilanten in Südkalifornien nach 1945" gehalten wurden. Die Konferenz, die im September 2011 an der Universität von Südkalifornien in Los Angeles und in der Villa Aurora in Pacific Palisades stattfand, beschäftigte sich mit der weitreichenden Entscheidung, die die deutschsprachigen Exilanten in Südkalifornien nach Ende des zweiten Weltkrieges treffen mussten : Sollten sie nach Europa zurückkehren oder in den Vereinigten Staaten bleiben ? Der Band beginnt mit einer Analyse der in der wichtigen Exil-Publikation Der Aufbau beschriebenen Erfahrungen von Remigranten nach 1945. Sechs Kapitel haben den speziellen Fall Lion Feuchtwangers zum Thema und untersuchen die Umstände, welche zu seiner Entscheidung führten, nach 1945 in Kalifornien zu bleiben. Die darauffolgenden Kapitel erörtern neue Erkenntnisse über andere Mitglieder des deutschsprachigen Literatenkreises in Kalifornien. Untersuchungen zur Remigration aus England und aus der Sowjetunion sowie zu den Problemen exilierter Musiker in Ostasien und Palästina erweitern und ergänzen die Diskussion. Der Band schliesst mit Beiträgen zu den Erfahrungen der Remigranten in den Bereichen Medien und Film im Deutschland der frühen Nachkriegszeit.

05/2013

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Religion

La famille. Enjeux pour l'Eglise

Je veux souligner l'importance centrale de la famille" , clame haut et fort le pape François (Laudato Si' 213). Certes, les milieux éducatifs potentiels sont divers. Aucun d'eux ne saurait toutefois remplacer "le lieu de la culture de la vie" (Jean-Paul II) qu'est la famille. Par suite, point de véritable culture de la vie sans authentique culture de la famille. Or, cette dernière "aujourd'hui est dépréciée, elle est maltraitée, et ce qui nous est demandé, c'est de reconnaître combien il est beau, vrai et bon de former une famille (...) de mettre en évidence le lumineux plan de Dieu sur la famille (...) avec une pastorale intelligente, courageuse et pleine d'amour" (François, Adresse aux cardinaux, 20 février 2014). A l'évidence, la réflexion des deux Synodes des Evêques successifs sur la famille s'inscrit pleinement au coeur de l'écologie humaine intégrale que le successeur de Pierre appelle de ses voeux. Manifester le lumineux plan divin sur la famille, tel est l'objectif que vise à servir, humblement mais résolument, le présent volume, préfacé par S. Exc. Mgr Robert Le Gall, archevêque de Toulouse. Dans leur diversité, les apports de ce livre s'inscrivent dans le souffle de la réflexion chrétienne sur la famille. Avons-nous conscience que l'union de l'homme et de la femme est le plus beau chef-d'oeuvre de la Création ? Si un tel chef-d'oeuvre est fragile, nous ne le savons que trop, cela ne saurait lui enlever sa qualité de chef-d'oeuvre : "Homme et femme, Il les créa" (Gn 1, 27). La beauté et la fragilité de ce don engagent d'autant plus notre responsabilité. Puissent les Actes de la Session interdisciplinaire La Famille : enjeux pour l'Eglise qui s'est tenue les 5 et 6 janvier 2015 à l'Institut catholique de Toulouse honorée des contributions hautement qualifiées du Secrétaire du Conseil pontifical pour la Famille, Mgr Jean Laffitte, ainsi que de Mgr Tony Anatrella, expert au Synode d'octobre 2014, et de Mgr Olivier de Germay, évêque d'Ajaccio, offrir un apport solide aux lecteurs désireux de cultiver le sens de la vérité sur le don mutuel de l'homme et la femme dans l'amour, et sur la famille. P. Etienne Richer

09/2015