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Pavel Hak

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Instruments de musique

Miss Daisy. Le Graal de la Fender Stratocaster

Miss Daisy est une guitare électrique particulièrement exceptionnelle, une Fender Stratocaster extrêmement rare, modèle de préproduction datant du printemps et été 1954. Commercialisée quelques mois plus tard, la Stratocaster allait révolutionner à jamais la guitare électrique, et la musique rock, qui naît au même moment. Objet de convoitise des collectionneurs du monde entier, Miss Daisy a été mise à l'honneur dans plusieurs livres, expositions, articles, documentaires, et voit même son poster et son plexiglas grandeur nature vendus en galerie d'art, notamment celle du Musée du Louvre. Elle fut même reproduite grandeur nature en... chocolat ! Une rose a également été baptisée à son nom. Elle est aussi désormais l'unique Stratocaster à laquelle un livre soit consacré. Estimée à plus de 300 000 euros, cette guitare aux qualités musicales hors-normes a aussi un destin singulier depuis qu'elle a quitté en 2007 le musée japonais où elle était exposée, pour atterrir entre les mains du guitariste français Jean-Pierre Danel, également collectionneur internationalement réputé. Elle l'a suivi sur ses albums disques d'or, dans ses hits en France ou aux Etats-Unis, au mythique Studio 2 d'Abbey Road (où les Beatles enregistraient), sur la scène de L'Olympia ou encore à la télévision. Á l'occasion de duos enregistrés par le musicien français, Miss Daisy s'est aussi trouvée entre les mains de guitaristes aussi prestigieux que Brian May (du groupe Queen), Hank Marvin (The Shadows), Albert Lee ou, en France, Laurent Voulzy ou Michael Jones, qui témoignent tous dans cet ouvrage. Pour la première fois, voici le parcours exhaustif de ce Stradivarius du rock, à travers son histoire racontée par son heureux propriétaire, des dizaines de photos inédites, et les témoignages de ceux qui ont eu la chance de l'avoir entre les mains, comme le luthier de Fender ou le directeur musical de Jean-Pierre Danel. Jamais on n'aura approché un instrument d'exception d'aussi près...

09/2024

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Histoire des techniques

Histoire de l'énergie hydraulique. Moulins, pompes, roues et turbines de l'Antiquité au XXe siècle, 2e édition

La découverte de l'énergie hydraulique a été l'une des plus grandes conquêtes de l'humanité. Dans un monde où les ressources énergétiques vont se raréfiant, cette énergie inépuisable constitue toujours un enjeu d'avenir. Ce livre en présente une fresque historique très illustrée des tout premiers indices de son apparition dans l'Antiquité, jusqu'aux perspectives offertes par l'hydroélectricité en ce début de XXIe siècle. C'est une grande page de l'histoire des machines à eau qui est ici relatée, depuis les premiers moulins pour moudre le blé dans les campagnes gallo-romaines, à Rome, à Athènes, en Orient ou en Afrique du Nord, en passant par les moulins du Moyen-Age, en Occident, en Andalousie et dans le monde arabe ? ; depuis les premiers pilons et soufflets métallurgiques de la Chine ancienne, à l'époque de la dynastie Han, en passant par les forges, les filatures, les papeteries hydrauliques et les roues à eau dans les mines, à l'époque de la révolution industrielle jusqu'aux étapes plus récentes du développement de l'hydroélectricité pour l'électrochimie et l'électrification des villes. Le livre cerne aussi les perspectives de développement de l'hydroélectricité. Ce livre décrit les techniques des roues hydrauliques romaines, les aménagements des rivières au Moyen-Age, les barrages à moulins et comment sont nées les turbines modernes. Il raconte l'histoire des pompes hydrauliques, des anciennes norias à la machine de Damas et à celles, renommées en leur temps, dont le souvenir s'est perpétué? : l'Artificio de Tolède, la pompe de la Samaritaine et celle du London Bridge, ainsi que la machine de Marly du roi Louis XIV. Il décrit aussi les interactions de la technique avec la société? : qui étaient les entrepreneurs et les scientifiques qui ont marqué cette histoire, les travailleurs des centres artisanaux et industriels qui utilisaient cette énergie, quels furent les conflits pour l'usage de l'eau ?? Ouvrage de référence pour l'histoire des techniques, ce livre offre de surcroît au lecteur un voyage passionnant à travers les civilisations.

08/2022

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Histoire de France

Emile Combes

Au centre de la lutte de la IIIe République contre le pouvoir catholique se dresse la figure indomptable d'Emile Combes. Ce n'est pas lui qui déclara la guerre anticléricale, mais il la conduisit avec une telle vigueur qu'elle passa pour une guerre antireligieuse même s'il ne visait qu'à reconcilier l'Eglise avec la République, réconciliation passant selon lui par une rupture de relations vieilles d'un siècle dans les textes et de mille ans dans les esprits. Cette rupture exigeait un courage politique que ses devanciers n'avaient pas eu. S'il prit le pouvoir à reculons, Combes, lui, l'exerça sans faiblesse. Celui qu'on commençait à appeler le " Petit Père Combes " fut longtemps soit encensé, soit haï, mais sa destinée posthume est plus ambiguë. Les enfants de ses laudacteurs oublièrent son bilan, e ceux de ses adversaires n'oublièrent pas les griefs de leurs pères (sans pour autant, d'ailleurs, souhaiter un retour à un quelconque concordat...) Aussi a-t-on peu travaillé et peu écrit sur Emile Combes. Aussi connaît-on mal ce politique qui inventa l'union de la gauche, qui avait prêché la République sous l'Empire, puis, comme sénateur, combattu les " féodalités " et qui avait conçu pour les " indigènes " d'Algérie un projet d'enseignement primaire digne de Jules Ferry, cet humaniste à la carrière multiforme (séminariste thomiste, critique littéraire et journaliste politique, médecin de campagne et paléontologue), ce croyant qui était passé de la foi en Dieu à la foi au progrès. Travailleur acharné et intègre, dédaigneux des honneurs, vif et tendre, homme aux brefs éclats et à la longue mémoire, aux faiblesses rares, il avait ses jardins secrets. C'était aussi un homme de fer, stoïque devant la lassitude, les deuils et la calomnie. Personnalité originale et complexe, destin hors norme, vie droite et digne, acte politique majeur qui, par-delà des péripéties initiales, fonda la paix religieuse d'aujourd'hui : autant de raisons de découvrir Emile Combes et réviser à la hausse son imortance historique.

02/1995

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Histoire de France

Les deux vies du général Foy (1775-1825). Guerrier et législateur

"Guerrier législateur", Maximilien Sébastien Foy (1775-1825) a connu une apothéose avec ses funérailles qui auraient rassemblé 100000 personnes sur le pavé parisien. Partant d'une interrogation sur les raisons de cette affluence, le présent ouvrage propose la biographie d'un personnage dont l'oubli dans la mémoire collective questionne sur sa dimension historique. Le général Foy appartient à une génération qui, optant pour une carrière militaire dès le début de la Révolution française, connaît une rapide ascension sociale. Servant dans les armées révolutionnaires puis napoléoniennes de 1792 à 1815, l'homme a gravi les échelons, mais non sans à-coups. Dénoncé comme " modéré " en 1793, ce partisan des Girondins n'échappe à la guillotine que grâce au 9 Thermidor. Mais sa proximité avec le général Moreau le rend suspect aux yeux de Napoléon Bonaparte, d'autant plus qu'il vote contre le consulat à vie puis contre l'établissement de l'empire. Affecté à des postes secondaires, il est envoyé dans la Péninsule ibérique où il reste de 1808 à 1813, conscient de participer à une "guerre inglorieuse ". L'écroulement de l'Empire et la Restauration l'amènent à se rallier à Louis XVIII, mais son attitude pendant les Cent Jours le rend à nouveau suspect aux yeux du pou-voir. Bifurquant alors vers une carrière politique, élu député de l'Aisne en 1819, le général Foy devient l'un des chefs de l'opposition libérale. Son talent d'orateur lui vaut une popularité immédiate. Personnalité du Tout-Paris, il fréquente les salons, les ateliers des artistes en vue, les théâtres et l'opéra. Ses relations avec le monde de la banque facilitent son élévation sociale et son enrichissement. Jean-Claude Caron donne donc à voir les multiples facettes de l'homme public comme de l'homme privé, défenseur de la liberté et de la propriété, soucieux d'être un " bon mari " et un " bon père ". Luttant pour que les valeurs de 1789 deviennent le socle de la France postrévolutionnaire, le général Foy entend qu'elles garantissent la stabilité sociale et confortent l'hégémonie politique du monde des notables auquel il appartient. Ni " héros " du roman national ni simple protagoniste de l'histoire, cet homme au double talent incarne la transition entre deux époques, quand la France passe de l'Ancien Régime aux débuts du système parlementaire, par le glaive et par le verbe.

08/2014

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Histoire internationale

Au-delà de l'Oural. Un ouvrier américain dans la métropole russe de la sidérurgie

Magnitogorsk, énorme combinat sidérurgique et ville-champignon, fut créé en 1929, au sud de l'Oural, au milieu de la steppe, à des milliers de kilomètres à l'est de Moscou. Cette ville-usine surgie à partir de rien, comme des centaines d'autres construites à la même époque en Union Soviétique, allait abriter ce qui fut longtemps le plus important complexe sidérurgique mondial. Alors que, partout ailleurs dans le monde, la crise de 1929 et ses suites provoquaient la fermeture de nombre d'entreprises en jetant sur le pavé des dizaines de millions d'hommes et de femmes, l'URSS s'industrialisait à grande vitesse. Conçus dans le cadre de la planification d'une économie que la révolution d'octobre 1917 avait collectivisée, des usines géantes, des barrages, des villes industrielles voyaient le jour, en mobilisant des millions de travailleurs. John Scott, jeune Américain sympathisant communiste, devenu ouvrier qualifié pour aider l'URSS, participa de 1933 à 1938 à la construction de Magnitogorsk. Il a décrit ce que fut cette industrialisation, l'enthousiasme qui la rendit possible malgré les conditions les plus pénibles, les espoirs qu'elle souleva, les privations et la gabegie qui l'accompagnait donne aussi à voir l'arriération du pays, les populations paysannes découvrant le monde de l'industrie, les moeurs de la bureaucratie locale, les prélèvements qu'elle opère sur l'économie tandis que frappe la répression stalinienne. L'ouvrage de John Scott, publié aux Etats-Unis durant la Seconde Guerre mondiale, cherchait à convaincre que l'allié soviétique avait su créer une puissante industrie " au-delà de l'Oural ", hors d'atteinte des armées hitlériennes. Le fait que John Scott attribue cela à ce qu'il appelle " le génie de Staline " témoigne de l'aveuglement qui conduisit la majorité des communistes de l'époque à confondre les succès qu'avait permis la révolution d'octobre et la politique de Staline. Une politique qui, loin d'être géniale, accumula les zigzags, les coups de force bureaucratiques, sous fond de dictature policière permanente, qui se soldèrent par des millions de victimes. Ce livre, publié avec une nouvelle traduction, permet de comprendre comment le régime issu de la révolution d'octobre 1917 a pu, malgré le stalinisme, transformer radicalement un sixième de la surface du globe.

07/2010

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Espace

Une histoire de la conquête spatiale. Des fusées nazies aux astrocapitalistes du New Space

L'homme avec un grand "H" est de retour dans l'espace. A la faveur d'une passion renouvelée pour l'occupation des astres et sur fond de conflits entre grandes puissances, la course à la Lune est relancée. Chine et Etats-Unis visent le court terme, avec des programmes colossaux (Chang'e, Artemis), alors que des puissances spatiales plus mineures suivent dans un même esprit (l'Inde, et dans une certaine mesure l'Europe). Consensuel, le traitement médiatique de cette grande vision fait la part belle aux découvertes scientifiques pléthoriques qui en découleront et autres promesses d'une "économie de l'espace" à la croissance infinie. Quant aux astronautes, hérauts historiques de la conquête, ils assurent le service après-vente : faire rêver. Sur le versant critique, c'est le calme plat. Quelques voix émergent pour faire entendre des doutes à l'idée d'habiter Mars mais sont vite noyées dans le flot des déclarations de milliardaires du capitalisme spatial : Elon Musk, Jeff Bezos et les autres. L'idée de conquérir l'espace n'est pas nouvelle. Avant même Apollo, elle émerge dans les faits à l'ère nazie, avec des objectifs militaires. Puis s'étale sur une centaine d'années, constituant un véritable paradigme dont nous ne sommes pas sortis, lequel se décline dans les domaines culturel, militaire et économique, avec une remarquable constance. Tout du long, les projets les plus fous sont amorcés, puisant dans un même répertoire de justifications (la science, le désir d'exploration) qui masque leurs dimensions fondamentalement guerrières et spéculatives. Cet ouvrage opère une plongée dans l'histoire de l'espace qui éclaire les directions prises par l'industrie astronautique à l'ère contemporaine. Il montre que les velléités d'expansion cosmique d'hier ont pavé la route à un "astrocapitalisme" qui se caractérise aujourd'hui par une fuite en avant destructrice. Alors que des budgets pharaoniques sont fléchés vers des astres morts, s'amoncellent dans le ciel des centaines de milliers de débris qui mettent en péril l'usage de l'espace à des fins scientifiques et notamment, de surveillance du climat. Si l'enchantement perdure, c'est bien qu'une vaste fabrique du consentement est à l'oeuvre. Invariablement, elle débouche sur un grand flou qui empêche tout recul critique sur l'espace, et occulte d'autres représentations d'un milieu qui demeure le patrimoine de l'humanité.

02/2024

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Cinéma

Jean-Luc Delarue. Révélations : les dessous de l'affaire...

Adoré, adulé des téléspectatrices (toutes tranches d'âge confondues), ses émissions durant des années, battent tous les records d'audience avec "Ça se discute" ou "C'est mon choix". En plus, il règne sur un véritable empire télévisuel et produit des centaines d'émissions. Perfectionniste, il réussit presque tout ce qu'il entreprend. Il mène sa vie à un train d'enfer, tout va très vite, beaucoup trop vite... Surchargé de travail, débordé, dépassé, il trouve alors refuge dans les paradis artificiels. La cocaïne. Erreur fatale qui lui fera petit à petit perdre pied. Et ce n'est pas la naissance de son fils Jean, en octobre 2006, né de son union avec Élisabeth Bost, ni son mariage avec Anissa Khelfi le 12 mai 2012, alors qu'il se savait condamné, qui changeront la donne. Comment l'homme si intelligent et talentueux qu'il fut, a pu sombrer aussi inexorablement? Serait-ce ses blessures de l'enfance qui ne se sont jamais refermées ?... Le feuilleton que nous offre l'animateur après sa disparition, pourrait être le script d'une de ses émissions posthumes intitulée, par exemple: "Secrets de famille". Quand j'ai pris la plume pour un livre-hommage dédié à ce surdoué de la télé, je me doutais que l'Affaire Delarue allait, insensiblement, supplanter l'Homme Delarue. Jean-Luc Delarue a scénarisé sa disparition comme le "pro" qu'il était. Cela a commencé par son mariage, alors qu'il se savait perdu : un moyen infaillible de "couper la poire en deux", au nez et à la barbe de son ex et de ses parents. Ensuite, dans le secret de son isoloir - sa chambre d'hôpital - il a "en toute lucidité, nous disent ses médecins" - et ce, malgré des doses magistrales de morphine pour atténuer ses douleurs - organisé méthodiquement sa succession. Un testament qui, il le savait, allait opposer sa famille de coeur et sa famille de sang. Un pavé dans la mare qui, depuis sa disparition, fait jour après jour, des ricochets. Un enterrement à la sauvette. Une pierre tombale mystérieuse. Des comptes vidés de leur substance. Des mails posthumes infamants. Une enfant cachée. Un livre perdu qui reparaît à point nommé. Et, en ligne de mire, une exhumation probable à la Montand... L'enjeu de tout ce déballage médiatique: un magot de 30 millions d'euros. L'arbre qui cache la forêt. Une forêt de haine, de misères intimes et de concupiscence exacerbée.

12/2012

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Musique, danse

Mouvement contraire. Souvenirs d'un musicien

D. -E. Inghelbrecht (1880-1965) fut le plus grand chef d'orchestre français de sa génération. Nous rééditons aujourd'hui ses mémoires, publiés en 1947 et depuis longtemps introuvables, qui sont non seulement un document de premier plan sur la vie artistique en France durant la première moitié du vingtième siècle, mais un texte d'une grande qualité d'écriture et d'un très haut niveau de réflexion. Le titre, Mouvement contraire, en désigne d'emblée l'originalité formelle : le musicien raconte sa vie à rebours, en partant du présent et en remontant vers sa jeunesse. Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, celle-ci lui apparaît comme ayant coïncidé avec un âge d'or de la musique française. Ami intime de Claude Debussy, familier d'autres grands compositeurs comme Maurice Ravel, Inghelbrecht offre un témoignage humain essentiel sur cette période où sa carrière le conduisit à participer à la renaissance de la salle Pleyel, à l'aventure du Théâtre des Champs Elysées (il fut le premier titulaire du pupitre à l'ouverture de celui-ci en 1913), aux vicissitudes de l'Opéra-Comique, au renouveau ou à la création de grands orchestres français (c'est à D. -E. Inghelbrecht qu'est par exemple due la fondation de l'orchestre de la radiodiffusion française, aujourd'hui Orchestre National de France). Toutes ces institutions, tous ces lieux encore aujourd'hui bien vivants ont été marqués par son action. C'est un pan essentiel de leur histoire que ces mémoires nous restituent. La vie personnelle d'Inghelbrecht a aussi fait de lui le témoin privilégié de toute la vie artistique de son temps : il fut notamment le gendre du grand peintre et affichiste Steinlen (1859-1923, universellement connu comme le peintre des chats), et l'époux de la danseuse-étoile et chorégraphe suédoise Carina Ari (1897-1970). Les mémoires d'Inghelbrecht révèlent un véritable écrivain plein d'humour, capable de brosser des portraits tour à tour tendres ou cruelsdes différents acteurs de la vie culturelle de son temps, ainsi que de certains responsables politiques qu'il a côtoyés. Mais avant tout, en homme désireux de transmettre aux futurs musiciens et aux mélomanes l'essentiel de son expérience, le grand musicien a fait de son livre une leçon d'énergie et d'intégrité artistique qui n'a rien perdu de son actualité. Comme nous l'avons fait précédemment pour notre édition de "L'Art du théâtre" de Sarah Bernhardt, nous accompagnons ce volume d'un ensemble de documents iconographiques donnant à voir les principaux personnages du récit, permettant ainsi au lecteur de goûter la saveur d'une époque disparue, mais pleine encore d'enseignements pour aujourd'hui.

04/2019

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Revues de droit

Revue Droit & Littérature N° 6/2022

Sommaire - Droit & Littérature - Numéro 6-2022 Actualités In Memoriam Jean-Denis Bredin par Matthieu De Boisséson - In Memoriam Jean-Denis Bredin par Yann Delbrel - Le Mot du droit : Rural par Jean-François Sagaut - L'adresse littéraire par Jean-Michel Delacomptée - Le Portrait de Marie-Hélène Lafon - Le Questionnaire de Proust par Christophe Jamin Le thème : A travers champs - Entretien avec l'Association des Ecrivains et Artistes Paysans - René Bazin : scènes de la vie de province à la fin du XIXe siècle par Jacques Foyer - Une aventureuse histoire littéraire du droit rural par Hubert Bosse-Platière - Les rapports agriculture-nature dans le champ littéraire par Benoît Grimonprez - Des paysans face au droit : "Qui terre a, guerre a" Les Paysans (Balzac), L'homme-frère et La Malchimie (Gisèle Bienne), Pleine terre (Corinne Royer) par Colette Camelin - Le statut de la coopération agricole à l'époque d'Emile Guillaumin par Christine Lebel - L'agriculture intensive en procès : une colère littéraire contemporaine par Fabien gris - Féminisation, service public et investigation participante : vers un nouveau paradigme de l'enquête dans le Country noir français et étasunien contemporain par Alice Jacquelin - Réenchanter la terre malgré l'Affaire : Fécondité d'Emile Zola par Sophie Delbrel - Harmonie sociale et ruralité poétique chez Charles-Louis Philippe, romancier du Bourbonnais par Gil Charbonnier - Au coeur des contradictions de Tolstoï : la propriété de la terre par Raymond Legeais - Ode ou code ? Poétique du droit naturel "sur la coustume de Jersey" par Emmanuel Araguas - Libres considérations sur la campagne par Didier Guével Variétés - L'opportunisme juridique - Bel-Ami ou le droit au service de Georges Duroy par Thibault de Ravel d'Esclapon - L'Architecture ou le roman de l'anthropologie dogmatique ? par Baptiste Rappin - Proust et la hiérarchie des normes : un système circulaire par Luc Grynbaum - Recherche de la vérité et élaboration du deuil : un parcours entre le droit et la littérature par Anna Sansa. Flatland : la dictature géométrique ou les sciences exactes au service de l'inégalité entre les êtres par Franck Laffaille - Enquête, délibération et réhabilitation dans oedipe Roi et Odipe à Colone par Malcolm Harvey - Les lumières inquiètes de Sciascia par Maria Chiara Vitucci et Silvia Vitucci Un texte Commentaire de la citation tirée de L'après littérature, d'Alain Finkielkraut par Mathilde Havet L'entretien "La littérature n'est pas un pansement sur les plaies d'une société. Elle constate, elle enquête, elle accompagne notre relation au droit et même plus généralement notre condition d'êtres juridiques" , entretien avec Christine Baron Chroniques : Création littéraire et droit - Champs croisés, par Michel Vivant - Les oeuvres littéraires, par Jean-Marie Bruguière - Le Théâtre du Soleil d'Ariane Mnouchkine, un théâtre humaniste utopique sous les auspices de la devise républicaine par Emmanuelle Saulnier-Cassia

06/2022

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Romans policiers

Double assassinat dans la rue Morgue. Une nouvelle d'Edgar Allan Poe

Double Assassinat dans la rue Morgue met en scène le détective Dupin et l'un de ses amis, qui joue le rôle de narrateur. L'histoire se déroule à Paris, au xixe siècle. Cependant, la plupart des lieux cités dans la nouvelle, dont la rue Morgue, n'existent pas2. Le début de la nouvelle est une réflexion sur l'importance qu'on donne à l'analyse dans l'esprit humain. La suite est un exemple qui décrit l'incroyable capacité d'analyse de Dupin, qui devine à quoi pense son ami juste en observant ses mouvements en marchant dans la rue. Dupin et le narrateur apprennent alors qu'un meurtre déroute les policiers français : on a retrouvé les cadavres de deux femmes de la famille Lespanaye, une mère et sa fille, qui vivaient comme des vieilles filles dans un immeuble de la rue Morgue. Le corps de la fille, présentant des marques de strangulation, était violemment encastré dans le conduit de cheminée. Celui de la mère, la gorge tranchée net, a été trouvé à moitié décapité sur les pavés de la cour derrière l'immeuble. Or, il n'y a ni mobile pour le crime, ni même une explication plausible. Les fenêtres sont fermées et bloquées de l'intérieur et personne n'a pu s'enfuir par la porte puisque des gens, entendant les cris, s'y sont précipités. Tous les témoins (les voisins ayant entendu une partie de la scène) s'accordent à dire qu'il y avait deux voix, bien distinctes, dont une grave, parlant français. Cependant, personne ne peut s'accorder sur la deuxième qui paraît étrangère à tous les témoins. Ceux-ci sont pourtant de plusieurs nationalités. Dupin décide de résoudre l'affaire. Grâce à ses contacts dans la police, il peut fouiller le lieu du crime, et grâce aux indices, parvient à la conclusion sans que le lecteur ne le sache à ce moment-là. Avec le sens de la mise en scène qui lui est propre, Dupin décide de mettre une annonce dans le journal signalant qu'il a retrouvé... un orang-outan. Le soir même, un marin ayant signalé la disparition de son orang-outang vient le chercher chez Dupin. Ce dernier lui explique alors sa théorie. Confondu par les conclusions de Dupin, le maître avoue : son primate est effectivement le coupable, et la première voix entendue est la sienne (il l'avait poursuivi pour le rattraper et l'empêcher de faire une bêtise). La force du primate lui a permis de coincer le corps d'une victime dans le conduit de la cheminée, tête vers le bas, semble-t-il pour cacher sa faute ; la seconde personne ayant été poussée vers l'extérieur, où elle s'est désarticulée.

01/2023

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Musicologie

Revue de musicologie Tome 107 N° 1 (2021)

Un grand amour de Beethoven. Parcours de Brigitte et Jean Massin Esteban Buch Pratiques de l'écoute en disposition de salon. Une enquête historique et empirique Emmanuel Reibel et Benoît Haug Notes et documents Le fonds de manuscrits musicaux de Maurice Ravel des Archives du Palais princier de Monaco Manuel Cornejo Nécrologie En souvenir d'Yves Gérard (1932-2020) Jean-Michel Nectoux, Achille Davy-Rigaux et Catherine Massip Daniel Heartz (1928-2019) Michel Noiray Comptes rendus Du bruit à la musique. Devenir organiste, M. Balthazar Lucille Lisack The Cambridge History of Music Criticism, dir. Chr. Dingle Katherine Ellis Bourdieu et la musique. Enjeux et perspectives, dir. P. Kaelblen, I. Kirchberg et A. Robert Isabelle Mayaud Les "bandes" de violons en Europe. Cinq siècles de transferts culturels. Des anciens ménétriers aux Tsiganes d'Europe centrale, L. Charles-Dominique Forence Gétreau London Voices, 1820-1840. Vocal performers, practices, histories, dir. R. Parker et S. Rutherford Edward Gillin Discordant Notes. Marginality and Social Control in Madrid, 1850-1930, S. Llano Aimée Boutin Une pluralité audible ? Mondes de musique en contact, dir. Talia Bachir-Loopuyt et A. Damon-Guillot Luc Charles-Dominique The Powers of Sound ans Song in Early Modern Paris, N. Hammond Leendert van der Miesen Sex, Death & Minuets. Anna Magdalena Bach and Her Musical Notebooks, N. Hammond W. Dean Sutcliffe The Cambridge History of Sixteenth-Century Music, dir. I. fenlon et R. Wistreich Richard Freedman The Cambridge Encyclopedia of Historical Performance in Music, dir. C. Lawson et R. Stowell Benoît Haug Operatic Geographies. The Place of Opera and the Opera House, dir. S. Aspden Mark Everist El músico como intellectual. Adolfo Salazar y la creación del discurso de la banguardia musical espanola (1914-1936), Fr. Parralejo Masa Stefan Etcharry Coquettes, Wives, and Widows. Gender Politics in French Baroque Opera and Theater, M. Ray Lola Salem Kunst, Spiel, Arbeit. Musikerleben in Deutschland, 1850 bis 1960, M. Rempe Alexander K. Rothe La création musicale à Montréal de 1996 à 2006 vue par ses institutions, A. Couture Gilles Demonet Sense and Sadness. Syriac chant in Aleppo, T. Jarjour Estelle Amy de la Bretèque Analytical Essays on Music by Women Composers. Secular and Sacred Music to 1900, dir. L. Parsons et B. Ravenscroft Susan Wollenberg Paul Dukas. Legacies of a French Musician, dir. H. J. Minors et L. Watson Cécile Quesney Decomposed. The Political Ecology of Music, K. Devine Gavin Williams Ruinas sonoras de la modernidad. La canción popular sefardí en la era post-tradicional, E. Seroussi, trad. et éd. S. Asensio Llamas Susana Weich-Shahak Journal d'un critique musical lyonnais (1907-1940), L. Vallas, intro. Ph. Roger et J. Dorival, éd. J. Dorival Yves Balmer La ricerca musicologica in Italia. Stato e prospettive, dir. A. Caroccia Giulia Gio

04/2021

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Histoire internationale

Cessez-le-feu, cesser les combats ?. De l'époque moderne à nos jours

Loin d'être réductible à une somme de violences illimitées, la guerre est aussi une relation, certes brutale entre belligérants. Le moment où les armes se taisent en témoigne. Le temps de la sortie du combat est caractérisé par des interactions entre adversaires. Vainqueurs et vaincus accomplissent des gestes, des rites de reddition par le truchement de médiateurs, d'émissaires, voire d'otages. Ils échangent promesses, serments et autres engagements toujours susceptibles d'être transgressés tant l'instant est fragile. Autant d'éléments qui constituent un ordinaire du champ de bataille et suggèrent que le combat est aussi une pratique transactionnelle. Cet ouvrage qui interroge la longue durée dans une perspective d'anthropologie historique propose d'inscrire la fin des hostilités au coeur même de l'expérience combattante. La manière dont cessent les combats dit la guerre qui est pensée et menée.

09/2022

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Actualité et médias

Dire nous. Contre les peurs et les haines, nos causes communes

Dire nous, c'est inventer tous ensemble le "oui" qui nous manque, celui d'un peuple réuni dans sa diversité et sa pluralité autour de l'urgence de l'essentiel : la dignité de l'homme, le souci du monde, la survie de la terre. Le "nous" de l'égalité, sans distinction d'origine, de condition, d'apparence, d'appartenance ou de croyance. Le "nous" des causes communes où s'invente concrètement l'espérance, là où nous vivons, là où nous travaillons, dans tous ces lieux où nous faisons déjà route ensemble. Le "nous" des audaces démocratiques, sociales et écologiques sans lesquelles il n'est pas de confiance retrouvée dans un avenir partagé. Ce "nous", seul capable d'enrayer la machine infernale qui met la France en guerre contre elle-même, en inventant des boucs émissaires. Ce "nous" qui fera enfin barrière aux divisions où, par la haine, le rejet et la peur, se perpétue la domination d'une minorité et la dépossession de la majorité. Ce "nous" où s'inventera un espoir commun, dans la délibération collective, plutôt qu'une aventure personnelle, avec son cortège de déceptions et d'amertumes, tant le "je" présidentiel ruine la confiance démocratique en confisquant la volonté du peuple. Dire nous fait suite à Dire non, paru en 2014. L'alarme qui l'animait alors est, hélas, encore plus justifiée aujourd'hui. Les tenants du repli identitaire, du racisme banalisé, de la xénophobie assumée tiennent le haut du pavé médiatique tandis que nos gouvernants leur cèdent du terrain en nourrissant le terreau des peurs et des haines. Leurs renoncements sociaux et leurs régressions démocratiques, leur manque de hauteur et leur absence de vision, leur soumission aux intérêts minoritaires de l'oligarchie financière sèment le désespoir et la colère. Prisonniers du court terme et obsédés par leur survie, ils ne mènent pas la bataille des idées. Pis, par frilosité, conformisme ou aveuglement, ils ne cessent de reculer face aux idéologies renaissantes de l'inégalité et de l'identité, destructrices de la promesse concrète d'une République démocratique et sociale. Eux-mêmes gagnés par la peur devant l'inconnu et l'incertain, ils s'avèrent incapables de proposer un imaginaire rassembleur, réduisant la politique à l'économisme, sa vitalité à une statistique, son ambition à la gestion. Il est temps de dire "nous", et de tracer une autre route, celle d'une civilisation du partage et de l'échange, de la délibération et de la relation, de l'égalité et de la solidarité.

03/2016

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Littérature française

Le cure de tours

" Au commencement de l'automne de l'année 1826, l'abbé Birotteau, principal personnage de cette histoire, fut surpris par une averse en revenant de la maison où il était allé passer la soirée. Il traversait donc aussi promptement que son embonpoint pouvait le lui permettre, la petite place déserte nommée le Cloître, qui se trouve derrière le chevet de Saint-Gatien, à Tours. L'abbé Birotteau, petit homme court, de constitution apoplectique, âgé d'environ soixante ans, avait déjà subi plusieurs attaques de goutte. Or, entre toutes les petites misères de la vie humaine, celle pour laquelle le bon prêtre éprouvait le plus d'aversion, était le subit arrosement de ses souliers à larges agrafes d'argent et l'immersion de leurs semelles. En effet, malgré les chaussons de flanelle dans les- quels il s'empaquetait en tout temps les pieds avec le soin que les ecclésiastiques prennent d'eux-mêmes, il y gagnait toujours un peu d'humidité ; puis, le lendemain, la goutte lui donnait infailliblement quelques preuves de sa constance. Néanmoins, comme le pavé du Cloître est toujours sec, que l'abbé Birotteau avait gagné trois livres dix sous au wisth chez madame de Listomère, il endura la pluie avec résignation depuis le milieu de la place de l'Archevêché, où elle avait commencé à tomber en abondance. En ce moment, il caressait d'ailleurs sa chimère, un désir déjà vieux de douze ans, un désir de prêtre ! un désir qui, formé tous les soirs, paraissait alors près de s'accomplir ; enfin, il s'enveloppait trop bien dans l'aumusse d'un canonicat vacant pour sentir les intempéries de l'air : pendant la soi- rée, les personnes habituellement réunies chez madame de Listomère avaient presque garanti sa nomination à la place de chanoine, alors vacante au Chapitre métropolitain de Saint- Gatien, en lui prouvant que personne ne la méritait mieux que lui, dont les droits long temps méconnus étaient incontestables. S'il eût perdu au jeu, s'il eût appris que l'abbé Poirel, son concurrent, passait chanoine, le bonhomme eût alors trouvé la pluie bien froide. Peut-être eût-il médit de l'existence. Mais il se trouvait dans une de ces rares circonstances de la vie où d'heureuses sensations font tout oublier. En hâtant le pas, il obéissait à un mouvement machinal, et la vérité, si essentielle dans une histoire des moeurs, oblige à dire qu'il ne pensait ni à l'averse, ni à la goutte... ".

02/2023

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Littérature française

Le regard retrouvé. Récit et photographies

"Il arrive qu'un enfant s'émerveille d'une chose que personne d'autre que lui ne peut voir. Avec ses mots d'enfant, il tente de la décrire, mais personne ne l'écoute : les grands, c'est bien connu, ne croient que ce qu'ils voient. On l'accuse même de mentir. Alors l'enfant se tait et finit par douter de son regard. Ce doute peut persister longtemps, parfois une vie entière, sauf si l'enfant devenu grand découvre qu'il a vu vrai. Il se passe alors quelque chose d'étrange : son regard redevient aussitôt celui de l'enfant qu'il était". Le récit commence dans les rues d'une ville où marche la narratrice. Son appareil photo dans la poche, elle est partie glaner des images. Il fait gris, il commence à pleuvoir, mais quelque chose la pousse malgré elle à poursuivre jusqu'à ce qu'elle tombe sur une image banale qui n'arrête personne, sauf son regard. Le regard, c'est le vrai héros de ce récit. Il apparaît d'emblée, comme un personnage - que l'on pourrait appeler Regard avec un R majuscule. Il rebondit d'image en image, de question en question : Qu'est-ce qu'un regard ? Qui est ce compagnon de route, invisible, muet et pourtant omniprésent ? Comment est-il né ? Quelle est a été son enfance ? Les premières images qu'il a aimées comptent-elles encore maintenant qu'il a grandi ? Au fil des images qu'elle croise ou retrouve - quelques ombres sur un store, une photo de famille, une série de chromos ou les premiers clichés d'un négatif photographique - la narratrice cherche à retrouver l'origine de ce compagnon de route invisible et muet : le regard qu'elle porte sur le monde. La photographie occupe une place centrale, y compris dans ce pari fou de classer/archiver le monde des images, travail de Sisyphe dont on ne sait plus trop si c'est son projet à elle ou celui de son regard, frappé enfant par un curieux traumatisme. C'est à une enquête personnelle que nous invite l'auteure, également ethnographe, une recherche dans nos images familières pour retrouver les débuts du regard qui nous anime. Si le récit recoupe des réflexions philosophiques ou esthétiques sur le regard, il se lit surtout comme une fable incarnée ouvrant sur une leçon de vie : dans un monde saturé d'images, il reste une place pour un regard d'enfant qui nous relie à un "quotidien pavé de merveilles" selon l'expression de l'ethnologue Michel de Certeau.

04/2024

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Paramédical

Handi'taf

Bien plus qu'un livre consacré au handicap, Handi'taf est un outil pédagogique, par les photographies, les témoignages, les informations, les portraits de vie qu'il offre. Destiné à tous, et pas seulement aux entreprises, il propose une réflexion sur le travail, les parcours, des difficultés d'accès à une vie professionnelle. En situation de handicap ou non, chacun est, peu ou prou, concerné par les questions qu'il aborde. Précieux est donc ce nouvel opus de l'oeuvre de Jean-Baptiste Laissard. Depuis 10 ans, photographe inlassable, il s'applique à ouvrir, au-travers de ses livres et expositions, des voies renouvelées de compréhension, bien au-delà du seul handicap. Ses photographies nous parlent. Elles façonnent positivement notre regard, les témoignages qui les accompagnent donnant à voir une autre image de la diversité humaine. Elles révèlent en même temps la dimension profonde du mouvement inclusif, en montrant que l'égal accès à l'ensemble des droits ne prendra chair que concrètement traduit par la participation de tous à l'ensemble des domaines qui composent la société : l'éducation, l'habitat, les transports, les espaces publics, les lieux d'art, de culture, de sport, de tourisme, de loisirs... Les lieux professionnels n'y font pas exception. Or, reconnaissent-ils, de façon effective, que tout membre de la Cité doit bénéficier de la liberté de "faire oeuvre", à sa mesure ? Au nom de l'équité, veillent-ils à s'adapter à la diversité des besoins : accompagnement vers l'emploi, professionnalisation, adaptation de poste, maintien dans l'emploi, passerelles entre les milieux de travail ordinaires et protégés... ? Car "la première égalité, c'est l'équité", comme le proclamait justement Victor Hugo. L'équité : telle est bien la visée primordiale, la condition impérative d'une société plus vivable, plus juste. Plus digne. C'est cette préoccupation qui infiltre ce livre de Jean-Baptiste Laissard, attentif à redonner un visage humanisé au monde du travail, dont on peut espérer beaucoup s'il permet à chacun d'apporter sa contribution aux évolutions d'une société, dont il se sent ainsi partie prenante. vi4 9 uAOAPT Prix France 20 € TTC resTOLLIOnCe ® . ; 9 ® HAN i_,Ì.=,1 c.,) une OAP1C11 FBNPAlft

10/2019

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Histoire internationale

White Power ! George Lincoln Rockwell, le Führer américain

Dans la culture populaire américaine, il existe deux Rockwell. Le " gentil " : Norman Rockwell, le peintre adulé de la vie quotidienne des classes moyennes, l'illustràteur hyperréaliste des couvertures du Saturday Evening Post pendant plus de quarante ans. le " peintre préféré de l'Amérique ". Et puis il y a le (très) " méchant " : George Lincoln Rockwell, le fondateur de l'American Nazi Party (ANP), le champion de la provocation et de l'exubérance assumées, le créateur et le promoteur indomptable du " White Power ", le supposé " homme le plus haï d'Amérique ", celui dont l'une des biographies a tout simplement été intitulée : Hate ! Tout un programme, à première vue. Comment expliquer celte notoriété qui perdure encore, cinquante ans après sa disparition ? Certes, bien que l'American Nazi Party n'ait jamais revendiqué plus de 300 adhérents " actifs " (les fameux Stormtroopers) sur tout le territoire américain, chacune de leurs " prestations " était amplement commentée dans les journaux de l'époque. Et la personnalité même de Rockwell avait quelque chose de fascinant : décoré lors de deux guerres à de multiples reprises, très intelligent, cultivé, séducteur, excellent communicateur, il sut par ailleurs se montrer extrêmement courageux lors des affrontements " physiques ". En outre, son passé de publiciste lui permit de connaître toutes les ficelles pour embraser et provoquer inlassablement les médias, pendant les neuf ans que dura sa " croisade " antisystème. Mais cela ne suffit pas à expliquer pourquoi l'homme que " l'Amérique aimait haïr " n'est pas encore, à l'instar de tous ces innombrables fondateurs de groupuscules, tombé dans les oubliettes de l'Histoire du XXe siècle. La véritable raison de cette pérennité ne serait-elle pas que George Lincoln Rockwell clamait bien haut ce que beaucoup de ses compatriotes pensaient let pour certains, continuent à penser) tout bas ? Et qu'à contrario du " bon " Rockwell, il peignait l'Amérique telle qu'elle était vraiment : violente, inégalitaire, phagocytée, décadente, corrompue ? Franchement, l'Amérique a-t-elle beaucoup changé depuis le 25 août 1967, jour de son assassinat à Arlington, en Virginie ? Le spectre du " méchant " Rockwell n'est pas prêt de finir de hanter l'Amérique idéale de son " gentil " homonyme.

09/2019

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Beaux arts

Capturing the British Landscape. Alfred Augustus Glendening (1840–1921)

This book presents the life and work of the Victorian landscape painter Alfred Augustus Glendening (1840-1921). With beautiful illustrations of his pictures, showing a timeless countryside, it explores Glendening's rapid rise from railway clerk to acclaimed artist. Whilst critics often reviewed his exhibited works, very little has been written about the artist himself. Here, new and extensive research removes layers of mystery and misinformation about his life, family and career, accurately placing him in the midst of the British art world during much of the nineteenth and into the twentieth century. Glendening was a man from humble origins, working fulltime as a railway clerk, yet was able to make his London exhibition debut at the age of twenty. This would have been almost impossible before the Victorian era, an extraordinary period when social mobility was a real possibility. Although his paintings show a tranquil and unspoiled landscape, his environment was rapidly being transformed by social, scientific and industrial developments, while advances in transport, photography and other technical discoveries undoubtedly influenced him and his fellow painters. Celebrating his uniquely Victorian story, the book places Glendening within his historical context. Running alongside the main text is a timeline outlining significant landmarks, from political and social events to artistic and technical innovations. Thoroughly researched over many years, the narrative explores why and for whom he painted, his artistic training and inspirations. Painting at Hampton and Greenwich, beside the River Thames, Glendening soon discovered the Welsh hills and became a member of the Bettws-y-Coed Artists' Colony, founded by David Cox. His masterful landscapes also include views of the Scottish Highlands, the Lake District, the Norfolk Broads, the South Downs and the Isle of Wight. The book uncovers new information about the Victorian art world and embraces such aspects as Royal Academy prejudices, the popularity of Glendening's work at home and abroad, especially Australia and America, his use of photography, and the sourcing of his art materials. Family trees are included, and other artistic family members discussed, notably his son and pupil Alfred Illman Glendening (1861-1907). There is a comprehensive list of their exhibited works at the Royal Academy and other major institutions, and details of their paintings in public collections.

10/2022

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Professions médico-sociales

Le grand guide du management des activités sociales et médico-sociales et de la performance globale. Vers un management 3.0

L'actuelle crise sanitaire interpelle fortement la gouvernance de nombre de structures des domaines sanitaires, sociaux et médico-sociaux. Le secteur fête en 2020 ses 45 ans : c'est l'âge de la maturité. En 2002, il a été rénové : le bénéficiaire devenant enfin un citoyen – membre à part entière de la République sociale et solidaire - certes à besoins particuliers. Pour y répondre, il convient de développer une ingénierie médico-sociale dominée par l'éthique. A partir d'une analyse approfondie des exigences légales, réglementaires et celles de la HAS et de l'ANAP - qui connaissent de fortes et constantes évolutions - les auteurs ont présenté, dans un premier temps, les méthodes et outils managériaux issus des approches les plus actuelles des sciences de gestion, dénommées " 2.0 ". Elles apportent des réponses dont la conformité aux exigences précitées n'est pas discutable et garantissent – par conséquent - la pérennité des structures. Pour les auteurs, cette approche – dont ils ne contestent ni l'intérêt, ni l'influence positive sur les pratiques et la situation du bénéficiaire – est partielle. Elle ne garantit pas suffisamment un accompagnement personnalisé s'inscrivant dans la promotion de ses droits grâce à un management global de la performance intégrant et réconciliant qualité et éthique. Dans un deuxième temps – en réponse à ce constat – les auteurs présentent le système Ethique-Qualité-Performance, constitué d'un ensemble de principes, de méthodologies et d'outils concrets, correspondant à une ingénierie médico-sociale globale, non pas simplement adaptée par rapport aux approches de l'entreprise mais totalement reconfigurée à partir des valeurs et des missions sociales et médico-sociales. Pour eux, cette approche s'intègre non seulement dans la lettre de la Loi, mais dans son esprit. Il s'agit alors d'un système de management de la performance de type " 3.0 " dont la finalité est de garantir la qualité et l'éthique des pratiques, dans une recherche de bientraitance généralisée. Cela veut dire alors : diriger, dans une visée humaniste au profit de toutes et tous. Voilà le grand guide du management du secteur social et médicosocial qui va s'imposer comme le livre de référence !

05/2021

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Poésie

Ciel sans prise

Entre suspension et recueillement, Ciel sans prise s'ouvre sur le repli d'une humanité réduite à ses chambres, persiennes et portes fermées, rues vides. Une humanité qui a "trop vu et trop ri à la face des dieux" , et surtout, "trop haï" . Du fond de cette solitude, de cette geôle de silence, surgit l'absence de l'autre, et l'immense mélancolie d'une histoire personnelle et collective qui serait arrivée à son terme. Face à ce pressentiment hanté, face à cette parole tue et à ce monde arrêté, Esther Tellermann plonge l'absence dans une forme d'attente, dans un bain de souvenirs, parlant dit-elle, "depuis le seuil d'où je te veille" , et d'ajouter que nous n'avons que deux langues, "l'une apprise, l'autre nocturne" - alors ce sera la nocturne. Une longue prière, un accompagnement dans l'adieu. Livre écrit d'une voix "d'où parvient la terre" , livre de veillée, livre de mémoire et de rêves interrompus, plongé dans la solitude de la chambre où l'on réinvente l'autre, sa lumière, en forme "d'île lointaine" dans la nuit. Réinventer l'autre et le monde quand il se fige, Esther Tellermann convoque contre l'effacement ses "contes de papier" , le grand jardin familier de ses poèmes : plein de jasmins, de safran, de sauge, d'amandiers et d'églantiers, souhaitant par là-même retrouver un espace ouvert et intime. Jardin doublé d'un verger de souvenirs, lieu de l'ami disparu, des rencontres, et d'un temps où l'on pouvait se toucher, se parler, être en vie. Avec paumes, tempes et paupières former des gestes contre la disparition. Ciel sans prise est un "long ensevelissement à travers les saisons du souvenir" , Esther Tellermann traverse les ombres dans un dernier accompagnement, ouvre un tombeau qu'elle peuple de paroles contre l'aphonie humaine, qu'elle plante de bouquets d'arbres et de parfums, pour déposer le compagnon dans ce lieu de la mémoire, refusant de perdre l'infini du coeur du monde dans les "fracas du souvenir" .

04/2023

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Roman d'amour, roman sentiment

Curves Rock Tome 2 : Somewhere in the middle of nowhere

Si elle apprenait à lâcher prise, jusqu'où oserait-elle aller ? Après la trahison de Dan et de Jax, Stones pense ne jamais pouvoir les pardonner et fuit dans un pays lointain avec son meilleur ami Jake. Alors qu'elle ne veut plus y penser, Jake tente de la faire parler pour l'aider. Mais si en parler la faisait revenir en arrière et remettre en question tout ce qu'elle a toujours haï ? De leur côté, Dan et Jax prennent conscience à quel point Stones est importante pour eux. Ils décident alors de tout faire pour la retrouver Toutefois, la retrouver est la partie facile, la reconquérir un peu moins. Qu'adviendra-t-il lorsqu'ils la reverront ? Leur pardonnera-t-elle ? Comment feront-ils lorsqu'elle sera face à un choix ? Retrouvez Jax, Dan, Stones et Jake dans ce deuxième tome encore plus hot et addictif. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE "OK j'ai adoré et je vais dévorer le tome 2. La plume de l'auteur est accessible et très addictive, je ne voyais absolument pas le temps passer en le lisant, " - labookiste, Instagram "J'ai aimé cet univers rock, la musique, le style vestimentaire des personnages, clairement j'étais dans mon monde". - sandy8000, Intagram "Du rock, du peps et un triangle amoureux ! J'ai beaucoup aimé l'univers musical dans lequel nous plonge l'auteure. Les personnages sont touchants avec leurs caractères bien trempés". - lectureencours, Instagram A PROPOS DE L'AUTEURE Après avoir exploré une partie du monde, Amy Nightbird a décidé de se poser dans une petite ville de Belgique quand elle a trouvé quelqu'un d'aussi singulier et original qu'elle. Elle a fait de sa passion pour le voyage un métier. Habitante de la planète rock, elle aime passer des heures à écouter Biffy Clyro, Metallica, Fall out Boy et tant d'autres artistes, parfois avec son petit rockeur de presque trois ans. Amy prend plaisir à raconter l'histoire de personnages cultivant leurs différences et failles, toujours avec une part d'ombre et une touche d'humour.

09/2021

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Ecrits sur l'art

Conversations avec Sam Szafran. Récits et souvenirs d'une amitié

Vincent Bebert, jeune peintre français, s'était lié d'une profonde amitié avec le célèbre peintre Sam Szafran (1934-2019). Durant des années le jeune artiste et son " mentor " se vont vus dans un café de Malakoff, ont discuté à bâtons rompus, bu, refait le monde ... et parlé très librement de la vie, d'eux-mêmes, de la peinture, de ceux qui la font. Cet ouvrage de confidences et de réflexions reprend le meilleur des milliers de notes heureusement conservées par Vincent Bebert. Vincent Bebert est né en 1980 à l'Hay-les-roses dans une famille d'artistes peintres. Après une formation aux Beaux-Arts du Mans en 2000, il obtient son diplôme en 2003 puis une maîtrise d'arts plastiques à Paris I Panthéon-Sorbonne en 2007. Mais ce sont les rencontres qui ont plus que tout orienté son travail de peintre, et celle avec Sam Szafran fut particulièrement marquante. Une relation d'amitié s'est rapidement instaurée entre les deux peintres qui ont pris l'habitude de se retrouver dans un café, à Malakoff, où ils discutaient d'art mais durant ces rencontres le " maître " s'est souvent confié à l'élève sur ses expériences de vie, livrant confidences pleines de sel, de vie, avec parfois rudesse, avec tendresse également et lucidité sur le monde. Au cours de ses conversations, ou immédiatement ensuite, Vincent Bebert a pris des notes, a parfois dessiné ; en voulant rendre publiques ses notes, il entend rendre hommage à un maître et à un ami, donner à voir aussi bien qu'à lire. Sam Szafran est un peintre français qui a appris la peinture seul pendant qu'il échappait au régime nazi. Une fois la guerre terminée, il entre à l'académie de la Grande Chaumière à Paris et rencontre les grands artistes de la deuxième moitié du XXe siècle. Après des périodes de misère, de difficultés et de doute, il est lui-même reconnu comme un des plus grands peintres français, et certainement l'un des meilleurs dessinateurs du XXe siècle. Il meurt en 2019, à Malakoff.

10/2021

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Littérature française

Ce sera ma vie parfaite

La dernière journée d’une vie peut-elle en changer le sens ? En ce matin de printemps, Victor des Ulmières pressent sa mort, alors qu’autour de son domaine rôde Serge, son jeune protégé avec lequel il s’est battu au couteau la veille. Serge, menaçant, veut en découdre, une fois pour toutes. L’imminence de sa propre fin force Victor à une relecture lucide de sa vie, oscillant entre passé et présent. Une famille d’abord trop pesante pour lui avoir permis de vivre librement : sa mère tôt disparue ; son père qui l’a méprisé injustement après une supposée trahison pendant la guerre ; sa soeur, Aimée la bien nommée, véritable passion de sa vie, à côté de laquelle ont été bien insuffisantes les nombreuses femmes qu’il aura ensuite connues ; Vivien, le jeune frère haï dont après la mort il a osé piller le travail… Plusieurs lieux, ensuite : le Liban de la guerre, New York, qui vit la consécration de sa carrière de photographe, les plages de la Méditerranée, abris d’un inouï bonheur sensuel. Mais Victor est toujours revenu au château familial, proche de Sancerre qu’il peut admirer de ses fenêtres, bâtisse qui est à la fois son fardeau et sa chance. A proximité aussi du cimetière où est enterrée sa lignée depuis des générations, au fond d’un caveau qu’il pense rejoindre bientôt. Dans sa longue rumination intérieure, cet homme qui se croit impuissant, raté, cherche les êtres aimés, se remémore les signes et les gestes d’affection vraie. En cette dernière journée, Victor héberge une troupe de danseurs et de musiciens, dont il partage les activités : un concert, une baignade où il mêle avec jubilation son vieux corps aux leurs, éclatants de jeunesse. Cette proximité révèle en lui une vitalité toujours présente, un amour de la beauté que les tragédies de son existence n'ont pas entamé. Et c’est en cette compagnie que Victor décide d’un événement qui lui donnera la possibilité de traverser déceptions et fantasmes, de faire l'expérience d'une joie totale. De parachever ainsi sa vie "parfaite"…

08/2013

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Livres 0-3 ans

Le Voyage de Betsalel - L'Art en fête - (tome 4) Chabbat et Roch 'Hodech

Le quatrième tome de L'Art en fête, du Voyage de Betsalel, sur Chabbat et la néoménie, clôt la série sur l'Art en fête au fil du calendrier dans les communautés juives du monde. Betsalel, Oholiab et Abigael vous font découvrir l'art de deux fêtes qui scandent le temps juif au fil des semaines et des mois. L'Art en fête, tome 4, sur Chabbat et la néoménie. As-tu déjà préparé Chabbat tout seul ? Les parents d'Abigaël, d'Oholiab et de Betsalel ont dû partir précipitamment et seront absents vendredi et samedi. Les enfants font une liste de tout ce qu'il leur faut pour préparer les trois repas de Chabbat. Pour dresser la table ils choisissent des bougeoirs d'Afghanistan, une coupe de Kidouch d'Irak, un plat d'Italie pour les 'Hallot, un Sidour allemand et une boîte à aromates des Etats-unis pour Motsé Chabbat. Puis ils s'en vont allègrement à la synagogue. Samedi matin, l'officiant ouvre l'arche d'Alliance et sort avec précaution les rouleaux de la Torah. Abigaël se dresse sur la pointe des pieds pour voir tous les objets destinés à embellir le Sefer Torah. C'est déjà Roch 'Hodech, les parents sont de retour. Nos trois amis se posent toutes sortes de questions : vont-ils recevoir un cadeau ? Un livre ? Une série de livres dont ils seraient eux-memes les héros ? Ou bien les parents d'Abigaël, d'Oholiab et de Betsalel leur ont fait la surprise de mettre en ligne un site, qui s'appellerait... voyons... disons : levoyagedebetsalel. org, dans lequel trouverait des puzzles, des quiz, plein d'activités ? Mais ne rêvons pas, c'est impossible en si peu de jours... Et pourtant... ! ___________________________________________________________________________________ La collection '' L'Art en fête'' est composée de 4 tomes sur les fêtes juives au miroir de l'art. Auteurs : Florence Soulam et Michèle Fingher. 1. De Roch ha-Chana à Sim'hat Torah - ISBN : 9789659197002 (publié en 2013) 2. De 'Hanoukka à Pourim - ISBN : 9789659197026 (publié en 2013) 3. De Pessa'h à Tou be-Av - ISBN : 9789659197033 (publié en 2015) 4. Chabbat et Roch 'Hodech - ISBN : 9789659197002 (publié en 2016) Les quatre livres sont proposés dans un coffret.

11/2012

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Géographie

La situation démographique en 2001. Mouvement de la population, avec 1 CD-ROM

En 2001, les naissances se maintiennent au niveau élevé atteint en 2000. La fécondité progresse légèrement. Les mariages retrouvent leur niveau d'avant l'an 2000. Le nombre de divorces diminue, comme en 2000. La mortalité recule encore cette année, faisant progresser l'espérance de vie à la naissance de deux mois pour les hommes et d'un mois pour les femmes. Le solde migratoire augmente tout en étant, par rapport à la population, le plus faible de l'Union européenne. La Situation démographique en 2001 permet de cerner en détail la situation actuelle et les évolutions de la population, des naissances, des mariages, des divorces, des décès et des reconnaissances d'enfants. Elle comporte également des éléments d'information sur les interruptions volontaires de grossesse, les Pacs, les mouvements migratoires et la situation des autres pays européens. Le cédérom remplace désormais la publication traditionnelle réalisée jusqu'à l'année 1999. II fournit les mêmes informations que celle-ci et de nombreuses données supplémentaires. Cette édition fournit les résultats détaillés jusqu'en 2001 ainsi que les estimations provisoires des principaux indicateurs démographiques pour 2002 et la population au 1er janvier 2003. De nombreuses données rétrospectives permettent d'étudier les évolutions démographiques sur l'ensemble du vingtième siècle. The French demographic situation - population changes publication is one of thé principal information sources on the movements of the French population. This document, produced annually by Insee (the French National Institute of Economic and Statistical Information), lists the définitive results of the civil status system, as well as population estimates and numerous demographic rates. It provides a very precise assessment of the current situation, as well as population changes, births, recognitions of children, marriages, divorces and deaths in France. It also includes information on legally induced abortions, the PA CS, migratory movements and the situation in other European countries. This edition is based on the detailed results of 2001, and includes provisional estimations for 2002. There is a great deal of information listed over 50 years or more. The French demographic situation has been translated for English speakers most charts and texts of the CD-ROM are available in English.

08/2003

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Poésie

Dictionnaire de la poésie

De la Cantilène de sainte Eulalie à nos jours, en plus de mille ans, notre poésie constitue un trésor considérable dont ce dictionnaire présente tous les aspects dans ses 564 rubriques et ses 137 renvois - plus de 700 entrées, illustrées par de nombreux poèmes. Il témoigne de la coexistence, aujourd'hui, de la tradition ancienne à la stricte versification et de la tradition plus récente, celle du vers libre, depuis, tout de même, plus d'un siècle : le mètre, la rime, les coupes, la typographie, la mesure, les accents, etc., toutes les subtilités de la technique des vers sont analysées. Et la stylistique, de l'antithèse à la litote. On y retrouve les formes anciennes ou plus récentes (la ballade, la sextine, le haï-kaï ; le poème en prose, etc.) et les genres, de l'églogue à la science-fiction, de la poésie pastorale au cadavre exquis, de la fable à la poésie révolutionnaire, etc. - avec tous les jeux ou procédés, acrostiche ou lipogramme, rimes babebines ou vers holorimes, etc. L'histoire littéraire y tient sa place, avec des rubriques rappelant les moments privilégiés de notre poésie, Pléiade, Classicisme, Romantisme, Parnasse, Symbolisme, Surréalisme, Ecole de Rochefort, etc. Certaines rubriques paraîtront peut-être inattendues, sur l'argot ou le n'importe-quoi, sur l'inspiration ou l'art de la dédicace. La poésie correspond à l'époque, aux mœurs du moment, comme le montrent les blasons, la poésie érotique ou le toujours fuyant lecteur de poésie. D'autres réalités sont de tous les temps, comme le détaille la rubrique compte d'auteur. Une caractéristique essentielle du Dictionnaire de la poésie, c'est sa lecture agréable : il est sérieux par l'importance considérable des informations et références ; mais il reste facile à lire par son ton et la richesse de ses exemples. Il n'est jamais jargonneur, même lorsqu'il explique des termes apparemment rébarbatifs. Il est, bien sûr, particulièrement plaisant en évoquant certains sujets, le calembour ou le pastiche, la contrepèterie ou la supercherie, par exemple ; l'épigramme, évidemment. Le savoir y voisine avec l'humour. L'auteur n'hésite pas à prendre parti, à l'occasion, se plaçant ainsi dans la lignée des dictionnaires constituant une œuvre personnelle signée, aux choix assumés.

04/2006

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Littérature étrangère

Treize

"La disparition soudaine, complète, totale, de tout son propre poids, accompagnée et même immédiatement suivie, c'est logique, de la conscience aiguë d'avoir perdu ledit poids de manière si subite. S'éloigner rapidement, de plus en plus rapidement, d'un très bref instant de suspension. Mais nous n'avons pas le temps de spéculer sur cela : d'innombrables souvenirs occupent tout notre être. Ils ne se succèdent ni en ordre chronologique ni par ordre d'importance, ils viennent à notre rencontre depuis toutes les directions, en vrac, eux aussi à une vitesse croissante, épisodes significatifs, futiles, très futiles et très significatifs ; femmes, hommes, enfants, animaux, plantes, fleurs, parfums, autres odeurs, saveurs, une vue d'arbres, l'image d'une vipère qui dévore un crapaud, notre père qui rit, notre mère qui rit, pleure, rit de nouveau puis pleure de nouveau ; les yeux d'un homme que nous avons haï et le pourquoi de cette haine ; les mains d'une femme : la droite qui saisit les doigts de la gauche et les courbe vers le haut, regarde comme j'arrive à les courber, fait sa voix, les femmes arrivent toujours à courber leurs doigts d'une façon incroyable, songeons-nous, ce que nous n'avons jamais su et ne saurons jamais faire, nous, car il n'est plus rien que nous saurons faire : nous nous hâtons de quitter tout et tous, toutes les choses et tous les gens ; tout ce qui n'est pas à nous est déjà derrière nous. Tout est suspendu. Nous tombons. Précisément aujourd'hui, précisément maintenant et par surprise. Et, de fait, nous n'avons pas peur : nous sommes surpris. Nous pensions être prêts et nous avons été pris au dépourvu. Nous étions distraits. Nous devions vivre. Jamais été prêts, songeons-nous en tombant, mais jamais eu ni argent ni peur non plus. Et tandis que la simplicité de notre vie, que nous croyions si compliquée, n'en finit pas de nous surprendre, voici que tout notre poids nous est rendu". Treize rassemble pour la première fois toutes les nouvelles de Vitaliano Trevisan. Réunies, elles forment un ouvrage singulier, d'une puissance littéraire exceptionnelle, signé par un des auteurs italiens les plus importants aujourd'hui.

04/2013

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Histoire et Philosophiesophie

Thinking about Physics

Physical scientists are problem solvers. They are comfortable "doing" science: they find problems, solve them, and explain their solutions. Roger Newton believes that his fellow physicists might be too comfortable with their roles as solvers of problems. He argues that physicists should spend more time thinking about physics. If they did, he believes, they would become even more skilled at solving problems and "doing" science. As Newton points out in this thought-provoking book, problem solving is always influenced by the theoretical assumptions of the problem solver. Too often, though, he believes, physicists haven't subjected their assumptions to thorough scrutiny. Newton's goal is to provide a framework within which the fundamental theories of modem physics can be explored, interpreted, and understood. "Surely physics is more than a collection of experimental results, assembled to satisfy the curiosity of appreciative experts," Newton writes. Physics, according to Newton, has moved beyond the describing and naming of curious phenomena, which is the goal of some other branches of science. Physicists have spent a great part of the twentieth century searching for explanations of experimental findings. Newton agrees that experimental facts are vital to the study of physics, but only because they lead to the development of a theory that can explain them. Facts, he argues, should undergird theory. Newton's explanatory sweep is both broad and deep. He covers such topics as quantum mechanics, classical mechanics, field theory, thermodynamics, the role of mathematics in physics, and the concepts of probability and causality. For Newton the fundamental entity in quantum theory is the field, from which physicists can explain the particle-like and wave-like properties that are observed in experiments. He grounds his explanations in the quantum field. Although this is not designed as a standalone textbook, it is essential reading for advanced undergraduate students, graduate students, professors, and researchers. This is a clear, concise, up-to-date book about the concepts and theories that underlie the study of contemporary physics. Readers will find that they will become better-informed physicists and, therefore, better thinkers and problem solvers, too.

01/2000

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Ethnologie

Des taurins et des hommes. Cameroun, Nigeria

Au Cameroun et au Nigeria, les taurins - petits bovins sans bosse - sont très minoritaires par rapport aux zébus. ils présentent pourtant l'avantage D'être mieux adaptés au milieu : résistants à la mouche tsé-tsé, ils pourraient aider à la mise en valeur des zones infestées et ils apparaissent dans certaines régions humides comme les seuls bovins aptes à favoriser l'inter-pénétration de l'agriculture et de l'élevage. Mais la relance de ces élevages, tant au Cameroun qu'au Nigeria, a toujours posé problème : l'imbrication du social, du religieux et du politique dont ils sont porteurs en fait des élevages archaïques. difficilement récupérables par les Sociétés villaGeoises contemporaines, et donc en voie d'extinction. La " laïcisation " du taurin et son introduction dans une économie de marché restent à faire. Cet ouvrage réunit des géographes, ethnologues, anthropologues, vétérinaires-zootechniciens. Il contribue à une meilleure compréhension du fonctionnement social des élevages, et apporte une description précise de ces animaux et de leur comportement : deux préalables nécessaires à l'identification de " nouveaux types d'éleveurs " et à la mise en œuvre de nouvelles pratiques zootechniques et sociales. In Cameroon and Nigerina, taurines - small humpless cattle -form a minority in comparison with zebu. Nevertheless, they are better suited to the environment. Taurines (Bos taurus) are resistant to tsetse fly and could help in the farming of infested zones and are the only cattle that can be reared it in combination with arable farming in certain wet regions However, relaunching taurine rearing in both Cameroon and Nigeria has always been a problem. The overlapping of the social religious and political spheres in which they are involved means that rearing is archaic, difficult to adopt by contemporary village societies and is therefore disappearing, The taurine remains to be rendered "secular" and incorporated in a market economy. Geographers, ethnologies, anthropologists and veterinary/zootechny specialists have contributed to this book. It provides better understanding of the social functioning of taurine rearing and a precise description of the cattle and their behaviour. The latter features are prerequisites for the identification of new types of animal farmers and the implementation of new zootechnical and social practices.

05/1998

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Histoire et Philosophiesophie

SCIENCE AND TECHNOLOGY IN WORLD HISTORY. An introduction

In modern industrial society, the tic between science and technology seems clear, even inevitable. But historically, as James E. McClellan III and Harold Dorn remind us, the connection was far less apparent. For much of human history, technology depended more on the innovation of skilled artisans than it did on the speculation of scientists. Technology as "applied science," the authors argue, emerged relatively recently, as industry and governments began funding scientific research that would lead directly to new or improved technologies. In Science and Technology in World History, McClellan and Dorn offer an introduction to this changing relationship. McClellan and Dorn review the historical record beginning with the thinking and tool making of prehistoric humans. Neolithic people, for example, developed metallurgy of a sort, using naturally occurring raw copper, and kept systematic records of the moon's phases. Neolithic craftsmen possessed practical knowledge of the behavior of clay, fire, and other elements of their environment, but though they may have had explanations for the phenomena of their crafts, they toiled without any systematic science of materials or the self-conscious application of theory to practice. Without neglecting important figures of Western science such as Newton and Einstein, the authors demonstrate the great achievements of non-Western cultures. They remind us that scientific traditions took root in China, India, and Central and South America, as well as in a series of Near Eastern empires, during late antiquity and the Middle Ages, including the vast region that formed the Islamic conquest. From this comparative perspective, the authors explore the emergence of Europe as a scientific and technological power. Continuing their narrative through the Manhattan Project, NASA, and modern medical research, the authors weave the converging histories of science and technology into an integrated, perceptive, and highly readable narrative. "Professors McClellan and Dorn have written a survey that does not present the historical development of science simply as a Western phenomenon but as the result of wide-ranging human curiosity about nature and attempts to harness its powers in order to serve human needs. This is an impressive amount of material to organize in a single textbook." - Paula Findlen, Stanford University

01/1999