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Crénom, Baudelaire !

Extraits

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Littérature érotique et sentim

Montana et autres nouvelles

Considéré par les Anglo-Saxons comme "le roi du thriller érotique", Maxim Jakubowski signe avec Montana, un de ses meilleurs livres. Composé de trois nouvelles : Montana, "Dans l'infini de Bourbon street" et "Baise à l'hôtel", le recueil a été très remarqué à sa sortie aux États-Unis et a valu à son auteur les louanges de l'Observer : "Le côté le plus hard d'Henri Miller allié à la douleur rédemptrice de Jack Kerouac". Montana, Adrienne de son vrai prénom, n'est jamais allée dans le Montana. Elle s'est choisi ce pseudonyme pour communiquer sur Internet et recruter ses amants qu'elle rencontre à l'hôtel afin de se distraire de sa morne vie maritale. Dans l'univers du cyber-sexe, Montana rencontre toutes sortes de types, des paumés en mal d'amour, des fous furieux, des romantiques pervers, des frustrés et des amants exceptionnels. Entraînée durant une année dans une spirale sexuelle, elle sortira plus forte, mais transformée. "Dans l'infini de Bourbon street", Jakubowski s'intéresse aux changements qui interviennent dans un couple lorsque celui-ci est confronté à des situations érotiques qui exorcisent ses démons. Dans une boîte de strip-tease de La Nouvelle-Orléans, Kathryn et son mari vont franchir en une nuit ce qu'ils n'auraient peut-être imaginé en une vie. Baise à l'hôtel est l'histoire fougueuse d'une rencontre éphémère où tout est possible. Ils se sont connus sur le net. Elle vit à Bruxelles et lui à New York. Ils vont faire connaissance dans un hôtel de Newark. Montana, à l'instar de Ma vie chez les femmes est une étonnante galerie de personnages qui permet à Maxim Jakubowski de se livrer à sa passion : l'observation des comportements humains dans la sexualité.

02/2001

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Musique, danse

Label Angèle

Il y a fort à parier qu'en 2020, de nombreuses petites "Angèle" voient le jour. A l'image d'une Brigitte Bardot dont le prénom fut donné à de nombreux bébés dans les années 60, la chanteuse Angèle Van Laeken connaît un début de carrière fulgurant. En trois ans, elle est passée d'Instagrameuse à phénomène de mode, puis icône. Ses clips en forme de courts métrages sont admirés par des millions de fans, son dernier album, "Brol", s'est vendu à 750 000 exemplaires (plus grosse vente de disques en France en 2019 ! ) et sa tournée "Brol Tour" a fait le plein jusqu'à l'AccorHotels Arena en février. On l'a vue se produire sur scène avec MC Solaar, elle apparaît sur l'album de Damso et participe à de grands festivals d'été. Sauf en cette année 2020 où, pour cause de confinement, elle a dû se contenter de faire de la musique de chez elle, comme lors du concert Together at home organisé par Lady Gaga où elle a été la seule chanteuse à se produire uniquement en français. Fille et soeur de chanteurs et musiciens (ses parents Laurent Bibot et Marka, son frère Roméo Elvis), la jeune Belge née en 1995 connaît même un succès phénoménal outre-Atlantique. Pianiste émérite, elle sait tout faire. La preuve puisqu'on parle déjà d'elle au cinéma dans le prochain film de Leos Carax, Annette, aux côtés de Marion Cotillard et Adam Driver. Et ce n'est pas tout, puisque Angèle est aussi une auteure-compositrice-interprète complète, douée, libre et engagée... et pas que sur Instagram (bientôt 3 millions d'abonnés), grâce notamment à sa chanson Balance ton quoi considérée comme un hymne féministe pour toute la jeune génération. Parallèlement, elle est également la marraine particulièrement impliquée d'une association luttant contre le cancer pédiatrique.

07/2020

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Poches Littérature internation

Baguettes chinoises

« Je vais leur montrer, moi, à tous ces villageois, qui est une baguette et qui est une poutre ! ». C’est ce cri qui a donné envie à Xinran d’écrire cette histoire. Celle, lumineuse, chaleureuse, émouvante, de trois soeurs qui décident de fuir leur campagne et le mépris des autres, pour chercher fortune dans la grande ville. Soeurs Trois, Cinq et Six n’ont guère fait d’études, mais il y a une chose qu’on leur a apprise : leur mère est une ratée car elle n’a pas enfanté de fils, et elles-mêmes ne méritent qu’un numéro pour prénom. Les femmes, leur répète leur père, sont comme des baguettes : utilitaires et jetables. Les hommes, eux, sont les poutres solides qui soutiennent le toit d’une maison. Mais quand les trois soeurs quittent leur foyer pour chercher du travail à Nankin, leurs yeux s’ouvrent sur un monde totalement nouveau : les buildings et les livres, le trafic automobile, la liberté de moeurs et la sophistication des habitants…Trois, Cinq et Six vont faire la preuve de leur détermination et de leurs talents, et quand l’argent va arriver au village, leur père sera bien obligé de réviser sa vision du monde. C’est du coeur de la Chine que nous parle Xinran. De ces femmes qui luttent pour conquérir une place au soleil. De Nankin, sa ville natale, dont elle nous fait voir les vieilles douves ombragées de saules, savourer les plaisirs culinaires et la langue truculente de ses habitants. Et d’un pays, une Chine que nous découvrons par les yeux vifs et ingénus des trois soeurs, et qui nous étonne et nous passionne car nous ne l’avions jamais vue ainsi.

12/2010

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Histoire de France

Jean Ramadier. Gouverneur de la décolonisation

La décolonisation dont il s'agit ici est celle - a posteriori - de l'Indochine (1941-1944), puis celle de l'Afrique au Sud du Sahara (1958-1960). Elle ne concerne pas les territoires où Jean Ramadier n'a pas servi. Le héros de cet ouvrage porte un nom célèbre : c'est le fils du Président Paul Ramadier. Mais les auteurs ont pour ambition de lui donner, comme on dit, un prénom. Car Jean Ramadier a été, lui aussi, à sa manière, un personnage historique. Ce gouverneur de la France d'Outre-Mer, l'un des derniers, a été amené à exercer sa mission à la charnière de deux mondes et de deux époques, et à préparer les territoires coloniaux à des indépendances difficiles. Il a souffert personnellement de la dureté des temps et des choses. En Indochine, ayant participé à la résistance contre l'occupation japonaise, il a été torturé dans les trop célèbres " cages de bambou " de la kempetaï, la Gestapo japonaise. Au Cameroun, il a sacrifié définitivement une carrière prometteuse à ses convictions. Précurseur en nombre de choses, il a eu le tort impardonnable d'avoir raison trop tôt. Homme de contrastes apparents, il était gai et généreux dans ses rapports, alliant l'action la plus directe à une profondeur de pensée étonnante quand on constate la masse de travail qu'il a réalisée. Etre de ses amis n'était certes pas de tout repos, mais il a suscité parmi ses administrés, ses collègues, ses proches, des amitiés si profondes et si dévouées que, selon les auteurs, " à leur connaissance aucun n'a regretté le choix qu'en Afrique ou ailleurs ils ont fait d'être auprès de lui ".

03/2000

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Histoire internationale

Non Nou. Le livre des noms de familles martiniquaises

Avant 1848, près de 60% des Martiniquais n'avaient pas de nom de famille. Un prénom, un surnom et un matricule (à partir de 1839) étaient leur seule identité. Difficile dans ces conditions de fonder une famille, une lignée... Ce "privilège" fut pendant 213 ans celui d'une petite minorité de Blancs puis d'"hommes de couleur" libres. Seuls ces derniers étaient inscrits sur les registres d'état civil, dans les catégories naissances, mariages et décès. Eux seuls avaient le statut d'Homme. En l'an 1848, année de l'abolition de l'esclavage, des officiers d'état civil, parfois anciens maîtres, mandatés par la commission dirigée par Victor Schoelcher, nommèrent les quelque 68 000 "sans-nom" de la Martinique. Ce sont ces noms de famille (le plus souvent des matronymes) que la plupart d'entre nous portons aujourd'hui. Ce sont nos noms de famille. Durant trois ans, des dizaines de Martiniquais et de Guadeloupéens de tous âges ont passé leurs journées et leurs nuits à photocopier et à recopier les "registres d'actes d'invidualité" sur lesquels avaient été notés les prénoms et matricules de femmes, d'hommes et d'enfants nominés après l'abolition de 1848. Ces militants de la mémoire, membres du CM98, sont allés à la rencontre de dizaines de milliers d'aïeux dont nous n'avions pas trace de vie. A la loupe, ils ont déchiffré les lettres des prénoms et les chiffres des matricules de ceux qui étaient nés "marchandises". Ils ont rencontré nos parents, vos parents ! Parce qu'ils ne méritaient pas l'oubli, parce que la meilleure sépulture des disparus est le coeur de leurs descendants, voici les prénoms et matricules de vos aïeux, de ceux que nous avons pu retrouver. Voici donc le livre des Noms qui ranime le souvenir de ceux dont l'oubli était le destin.

05/2012

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Faits de société

Histoire commune

Même nom, même prénom, même famille. Et même destin : Daniel Legrand père et Daniel Legrand fils sont arrêtés le 14 novembre 2001. Soupçonnés de pédophilie dans l'affaire d'Outreau, ils passent trois ans en prison. En attendant leur procès, ils vivent les mêmes tourments : angoisse, désespoir, humiliations, stupeur face à ce qui leur arrive. Et inquiétude permanente de l'un pour l'autre. Histoire commune est leur récit. Un récit à deux voix, sans haine ni pathos, où le père, ouvrier du Nord au caractère entier et pudique, raconte comment les épreuves traversées n'ont pas suffi à le faire plier face aux pressions d'un juge convaincu de sa culpabilité. Où le fils, vingt ans à l'époque, nous fait partager avec sensibilité les raisons qui l'ont poussé, lui, à courber l'échine : à bout de nerfs, séparé de sa famille, totalement perdu, le jeune homme décide de faire de faux aveux. Avant de se rétracter, il va jusqu'à inventer le meurtre d'une petite fille, mensonge qui fera définitivement basculer le dossier dans une hystérie médiatique et judiciaire. Aujourd'hui l'histoire n'est pas terminée. Après l'acquittement, la reconstruction ne se fait pas sans mal. Médicaments, angoisse, et même drogue pendant quelque temps : le fils ne va pas toujours bien. Alors le père s'inquiète. Histoire commune en devenir, donc. Avec, en filigrane de ces témoignages, les sentiments profonds qui unissent les deux Daniel Legrand et qui, sans mots ni grandes déclarations, les ont maintenus à flot pendant le voyage. Sans oublier le soutien sans faille de leur famille qui a permis de garder la lumière au fond des cachots. L'affaire d'Outreau est aussi, pour eux, une histoire d'amour.

10/2008

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Musique, danse

Les Échos du silence. partition pour soprano ou ténor solo

Il faut envisager cette oeuvre comme la scène d'un opéra où le protagoniste se parlerait à lui-même, devant son reflet dans un miroir. Ce peut être son propre prénom qu'il scande tout au long de l'oeuvre car son double l'inter­pelle. A défaut, je suggère Ludka pour une femme et Ludwig pour un homme. Cette courte oeuvre, de caractère très intérieur, joue sur les divers niveaux de lecture du texte de Sylvie Germain qui peut être interprété selon les quatre sens de l'écriture ? : littéral, allégorique, moral et anagogique. Ce dernier sens est particulièrement souligné par la musique. De nombreuses ressources expressives de la voix sont ici sollicitées ? : mélodique, parlé-chanté, parlé (déclamé, scandé...), détimbré, souffle... Une mezzo peut interpréter l'oeuvre en la transposant plus grave. Les crotales devront l'être aussi. L'argument Une femme (ou un homme) se tourne vers la fenêtre du compartiment du train dans lequel elle (il) effectue un voyage sans espoir de retour. Elle (il) croise dans la vitre le regard de son propre reflet. Ce regard est à la fois le sien et celui d'une femme (ou d'un homme) lui ressemblant étrangement, aperçu(e) quelques instants auparavant lors d'un arrêt dans une petite gare. Dans ce regard, comme dans celui de l'inconnu(e), la même gravité un peu douloureuse, une égale expression d'attente, de patience. Elle (il) ne sait pas s'il s'agit d'elle (lui) ou de l'autre. Elle (il) ne se reconnaît pas dans la flagrance de sa propre image. Elle (il) avance la main vers la vitre et effleure du bout des doigts les lèvres closes de son reflet. Alors la bouche s'entrouvre et se met à lui parler d'une voix assourdie et ténue.

08/2018

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Littérature étrangère

Dans la tête d'Andrew

Dans ce qu'on imagine être le cabinet d'un psychanalyste, un homme évoque l'un de ses amis, un chercheur en sciences cognitives répondant au prénom d'Andrew, qui n'est autre que... lui-même. Victime d'un délitement mental peut-être lié aux recherches requises par sa discipline, Andrew s'est convaincu que le cerveau n'était qu'une machine à mentir et à feindre qui fait de lui un prisonnier à vie. Imperméable à la culpabilité, au chagrin comme au bonheur, il est persuadé que chacun de ses actes nuit aux êtres qu'il aime, qu'un désastre va se produire quoi qu'il fasse, alors que lui-même sort indemne de toutes les épreuves de la vie. Tandis que l'étrange narrateur se confesse, le lecteur s'interroge : ledit Andrew a-t-il bien, lorsqu'il était enfant, provoqué un accident de voiture ? A-t-il, de fait, empoisonné par mégarde son propre bébé ? Une femme a-t-elle vraiment disparu à cause de lui un certain 9 septembre ? A-t-il pour de bon bu des cocktails avec des nains ? Et est-il exact que le président ait été son camarade de chambre pendant ses études à Yale ? Véritable tempête sous un crâne, ce texte survolté, pétri de malice virtuose et de clins d'oeil littéraires et cinématographiques convoquant aussi bien Mark Twain et Lewis Carroll que Le Magicien d'Oz ou L'Ange bleu, ouvre des mondes vertigineux. C'est le roman d'une Amérique pieds et poings liés à l'inconscient collectif et à son imaginaire artistique, le point d'orgue d'une oeuvre magistrale en forme d'invitation réitérée à voyager sans entraves au pays des expériences-limites.

11/2016

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Egypte

Champollion et le mystère des hiéroglyphes

Ce "P'tit doc +" retrace la vie de Champollion, le savant français qui a déchiffré les hiéroglyphes, l'écriture des Egyptiens de l'Antiquité. Dans l'Antiquité, la civilisation égyptienne était l'une des plus puissantes. Alors que l'Egypte est sous la domination de l'Empire romain, la religion polythéiste devient interdite vers l'an 400, les temples ferment... et les hiéroglyphes tombent dans l'oubli. Il faudra attendre 1 400 ans avant qu'un jeune savant français réussisse à déchiffrer cette écriture à partir de la pierre de Rosette : Jean-François Champollion. Cet ouvrage retrace sa vie : sa naissance à Figeac (où un musée lui est dédié aujourd'hui), sa passion pour les langues anciennes, sa grande découverte, son premier voyage en Egypte en 1828 (après avoir déchiffré les hiéroglyphes ! )... Un livre passionnant sur le pionnier de l'égyptologie. Pour les férus d'Egypte ancienne La civilisation de l'Egypte ancienne fascine les enfants avec ses pyramides, ses pharaons, ses dieux et déesses... et ses hiéroglyphes ! Ce documentaire propose d'aborder cette thématique sous un angle différent tout en découvrant un personnage historique, Jean-François Champollion. Il devient le premier conservateur du département des antiquités égyptiennes du Louvre. A la fin de sa vie, il écrit un dictionnaire et une grammaire des hiéroglyphes, mais meurt à Figeac avant de terminer son oeuvre. Aujourd'hui, les spécialistes se servent toujours de ses travaux. Les "P'tits doc +", des docs pour les + grands Après "Mes p'tits docs", cette collection est destinée aux enfants qui commencent à lire en autonomie. Plus d'informations, plus de pages, un livre plus grand... mais un documentaire qui se lit toujours comme une histoire. A la fin de l'ouvrage, apprends à traduire ton prénom grâce à un alphabet égyptien !

03/2023

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Littérature française

Belle de blé noir. Ou La revanche de Robby

Dans un milieu rural déshérité, une enfant, engendrée par un commis-voyageur de passage, affublée d'un prénom et d'un physique aussi laids l'un que l'autre, devient l'exutoire de la contrée. Pour fuir le cul des vaches, sa seule ligne d'horizon, elle se présente au concours de " La Poste " et monte donc à Paris. Au centre des chèques postaux sa vie n'est guère différente de celle qu'elle a quittée, sauf le mal du pays en plus... jusqu'au jour où son sort bascule sur le pavé de Paris. Elle tombe sur un " Prof " au talent nocturne, " un suspect aux empreintes digitales imprimables, un locataire contraint à la surface corrigée du rêve, un obsédé de la liturgie de Gutenberg " qui a la conviction : " qu'écrire c'est se venger... mais de qui ? de quoi ? " Or, la Revanche de Robby a sonné. Prof, le luthier de l'inutile va donner corps à cette destinée hors du commun, passée de l'extrême pauvreté où seul le rêve enrichit, à la grande aisance où ce dernier " se dissimule sous la plaie recousue par l'apparence ". L'union entre l'ex-paumée et le Prof aboutit à une œuvre pleine d'émotion " cette intelligence sans Q.I. " manifestant une " volonté de vivre en sursis de sottise " et au-delà, de se libérer de toute entrave : " Comment fait-on l'amour quand on ne le fait plus ?.... et ne pas se jeter dans l'abîme du plaisir qui n'est rien d'autre que l'opium du ventre ". Aussi saisissante que puisse être la réalité, Jacques-Hubert Frougier a réussi " à faire admettre que l'art doit être plus léger que l'air " afin que l'on s'en enivre sans modération.

11/2005

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Littérature française

Issa, l'enfant prophète

En cette période trouble que vit une partie du monde en proie à la montée de l'islamisme radical, certaines régions de France isolées semblent épargnées du danger. Dans son village, Issa, enfant de la DASS, est aimé de tous. Ne porte-t-il pas pourtant une prénom bizarre (Jésus en arabe) qui l'intrigue au point de se poser en permanence la question de ses origines. Pourquoi sa mère, morte le jour de sa naissance, son père, fils de harki tué dans un accident de la route, son grand-père harki disparu sans laisser d'adresse, lui ont-ils légué ce petit nom énigmatique ? Il demandera à un ami chrétien, très proche, de l'initier aux rudiments de cette religion dont il porte l'emblème. Marqué pronfondément par cet enseignement, il n'en restera pas moins un agnostique convaincu. Contraint d'intégrer la pension en ville pour continuer ses études, il sera confronté à de jeunes radicaux qui lui mènent la vie dure. Ecartelé entre son pacifisme viscéral et le fondamentaliste qui l'environne, il fait la connaissance d'une étudiante de dernière année de médecine. Ce sera le grand amour quand les deux sont l'objet d'un attentat sanglant. Leur disparition consterne la région. Après un long coma et un état de mort clinique avéré, Issa réapparaître en compagnie du chirurgien qui l'a tiré d'affaire. Affecté de visions stupéfiantes concernant notamment Jésus et Mahomet, qui laissent tout le monde pantois, celui-ci accepte de seconder le professeur dans ses recherches sur le cerveau. Ce livre creuse en profondeur les origines et les conséquences des fondamentalismes qui affectent toutes les religions et qui en dénaturent le message.

02/2022

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Thrillers

Memories

A l'aube, une jeune femme, vêtue d'une simple chemise de nuit, est découverte gravement blessée au fond d'un fossé le long d'une route de campagne. Elle ne se souvient de rien, sauf d'un prénom : EMILIE. Aucun signalement de disparition, aucun témoin. Son identité est un mystère. Cependant, la découverte d'un objet tranchant à ses côtés et de traces d'ADN relevés sur ses vêtements la plonge au coeur d'une affaire criminelle. En attendant son procès, Emilie est détenue à l'hôpital psychiatrique, et confiée au renommé Professeur Berthier. Malgré les éléments incriminants, le psychiatre refuse de croire en la culpabilité de sa patiente. Il implore alors l'aide d'Adam, un ami thérapeute prêt à braver l'interdit pour contribuer à prouver son innocence. La thérapie devient ainsi un périple vers l'inconnu, où chaque révélation est une pièce du puzzle psychologique qui compose Emilie, compliquant davantage l'affaire. Quelle est la véritable nature de la jeune femme, et quels sont les événements qui l'ont conduite à cet état ? Adam, en lutte permanente contre ses propres démons, se laisse peu à peu séduire par le charme énigmatique d'Emilie, dont l'apparente fragilité dissimule une dualité troublante. Au fil des heures, la frontière entre réalité et illusion s'estompe, mettant à l'épreuve la confiance d'Adam envers la jeune femme et en lui-même. Pourtant, tous les détails ont une importance... Ils n'ont qu'une journée. Parviendront-ils à dévoiler le passé, ou sont-ils déjà tous prisonniers des secrets qu'il renferme ? Plongez dans ce roman psychologique intense où la frontière entre innocence et culpabilité s'efface dans l'obscurité des souvenirs retrouvés. Une intrigue envoûtante qui vous captivera jusqu'à la dernière révélation...

04/2024

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Poésie

Infiniment proche et Le désespoir n'existe pas

Né à Paris le 28 juillet 1950, Zéno Bianu est poète, dramaturge, essayiste, traducteur et auteur d'anthologies. Revendiquant une oeuvre multiforme qui ne craint pas de tout interroger, il peut ainsi être lu tout au long de cette anthologie comme celui qui a créé une sorte de poème-randonnée, dont l'architecture d'ensemble, en modulations et variations constantes, invite à reconsidérer la poésie comme une forme ultime d'engagement existentiel. " De la Grammaire des étoiles au Prénom du visage, du Val des merveilles à l'Ile du dedans, entre Invocation et Féerie, entre Virgules du vide et Méditations sur le blanc, avec Artaud, Coltrane et Pollock, avec Roger Gilbert-Lecomte, Brian Jones et Zoran Music, les poèmes recueillis dans Infiniment proche composent une sorte de mandala vivant. Lignes de vie, lignes de coeur, lignes de faille - ils transmettent un horizon. "Dans l'affection et le bruit neufs", définitivement. " écrivait Zéno Bianu dès la publication d'Infiniment proche. Dix ans plus tard, avec Le désespoir n'existe pas, toujours intensément en prise avec le balancier de la vie, il amplifie le pari farouche qui l'engage à transformer le pire en force d'ascension, à tenir parole sans cesser de reprendre souffle. Dans une époque vouée à la déréliction et à un renoncement hypnotique, la poésie de Zéno Bianu s'impose comme une ardente rupture, une submersion féérique. Il est le seul qui ose donner à entendre un Credo où se conjuguent le jazz, la beat generation, le Grand Jeu et l'Orient. Le seul à explorer un espace aimanté par delà le chaos des temps, puisqu'il est, selon Charles Dobzynski : " le saxophoniste couleur blues d'une poésie toujours ouverte sur le large ".

01/2016

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Biographies

May Ziadé. La Passion d'écrire

Ayant grandi entre la Palestine et le Liban, Marie Ziadé immigre finalement au Caire avec sa famille. C'est là qu'elle choisit, avec la complicité de sa mère, son nouveau prénom, May. Née dans une famille d'intellectuels, elle déploie son écriture dans la presse nationale et rédige des biographies pour mettre en lumière des personnalités féminines de talent. La finesse de son style et sa force imaginative la dirigent également vers la poésie et le roman. Figure majeure de la vie culturelle de l'époque, elle se lie d'amitié avec nombre de ses contemporains, et développe une relation amoureuse épistolaire avec le poète Gibran Khalil Gibran. Adorée par ses pairs puis reléguée vers l'oubli, May a subi la misogynie de ses cousins qui ont voulu la spolier de son héritage jusqu'à la faire interner en hôpital psychiatrique dont elle est finalement sortie, à jamais brisée par les deuils et la souffrance. C'est avec une précision d'orfèvre que Carmen Boustani a rédigé cette biographie. Le portrait extrêmement fourni de May Ziadé, considérée comme l'une des premières féministes du Moyen-Orient, dévoile une femme au caractère affirmé et à la sensibilité sans pareille. On y découvre également une fresque vivante et passionnante de la vie culturelle de Beyrouth et du Caire aux XIXe et XXe siècles. "May Ziadé casse l'idée qu'une femme créatrice appartient à la gent masculine. Cette femme sans enfants engendre des générations de femmes qui lui ont succédé, et qui, tout en innovant, lui restent liées par une parenté de pensée. C'est ce qu'on pourrait appeler une "fonction maternelle" dans le champ du symbolique. Sa vie est un roman, au coeur des choses, toujours ouvert, qui ne connaît pas de fin et ne prend sens que revisité par la littérature". C. B.

06/2024

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Sports

Du football, en diverses foothèses...

Edson Arantes do Nascimento, dit Pelé - pour nommer une part d'imaginaire du football. La première fois que je l'ai vu c'était à la télé, en noir et blanc. C'était à l'occasion d'un match amical France-Brésil, un match retransmis du Stade Olympique Yves-du-Manoir à Colombes et joué le 28 avril 1963. J'avais donc un peu plus de six ans. Et le football n'était pas encore ce qu'il est devenu. Il n'était encore qu'un spectacle sportif somme toute modeste, parmi d'autres offres de spectacles de cette époque. Mais il y avait déjà la réputation de l'équipe brésilienne de football et l'extraordinaire renommée de Pelé dont j'avais donc entendu parler. A la fin 3-2 pour le Brésil. Trois buts de Pelé comme il allait de soi. Trois beaux buts, dont un pénalty, un pénalty étonnant, dont l'exécution m'a impressionné, une course avec une sorte de leurre en retard de jambe, - car c'est très exactement cela qui m'a beaucoup marqué, que je n'ai jamais oublié, qui a suffi à ce moment-là à me convaincre, qui a confirmé le meilleur joueur du monde, qui a assuré son renom, c'est ce pénalty qui s'est gravé en moi et qui est resté comme une image flottant au-dessus d'autres, et dont j'ai souvent reparlé à mes amis, simplement ce pénalty imparable de Pelé, avec ce leurre fluide en retard de jambe, cette contre-mesure de rythme, cet appât de jambe, tel quel planté en puissance brossée dans le bas coin droit de Georges Carnus...

04/2020

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Beaux arts

Technologies de dévotion dans les arts de l'Islam. Pèlerins, reliques et copies

Les questionnements relatifs aux nouvelles techniques de reproduction et de représentation nourrissent aujourd'hui bien des débats dans le domaine de la muséographie et de la conservation du patrimoine. Spécialiste de l'histoire et de l'historiographie de l'art islamique, particulièrement dans ses dimensions interculturelles, Finbarr Barry Flood nous convie dans cet ouvrage à interroger les pratiques dévotionnelles et rituelles de l'islam - qu'il s'agisse de la culture matérielle du pèlerinage, de l'efficacité des reliques ou de la production des copies - selon une nouvelle perspective. Ces pratiques rejoignent nos préoccupations les plus actuelles et nous incitent à repenser un certain nombre de notions que nous étions accoutumés à tenir pour intangibles, comme l'intégrité, l'originalité, l'origine ou la paternité de l'ouvre d'art. Finbarr Barry Flood apporte un nouvel éclairage sur ces notions et sur ces débats et, avec beaucoup d'originalité dans son approche et par la convocation d'objets peu étudiés, permet de reposer la question de la dimension religieuse dans l'art islamique et du statut de l'oeuvre d'art dans ce domaine. La Chaire du Louvre : le musée du Louvre propose un rendez-vous annuel consacré a la recherche en archéologie, en histoire des arts et de la culture. Chaque année, un historien de renom présente a l'Auditorium une synthèse inédite sur un sujet original, qui permet des rapprochements transdisciplinaires entre des oeuvres du monde entier. La Chaire du Louvre entend ainsi favoriser un moment de créativité et de transmission qui nourrisse une réflexion sur les oeuvres d'art et leur signification dans les sociétés actuelles.

09/2019

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Littérature étrangère

Toutes ces vies jamais vécues

Mychkine, paysagiste indien de renom, coule une retraite paisible dans sa maison natale. Mais sa quiétude se voit troublée par un colis inattendu en provenance du Canada : des lettres envoyées par sa mère, Gayatri, à une ancienne voisine. Elles ont été écrites entre juillet 1937 — moment où Gayatri est partie pour Bali, abandonnant les siens, dont son fils de neuf ans — et octobre 1941, date à laquelle cette correspondance s'interrompt mystérieusement. A l'époque, tout le voisinage, prompt à s'enflammer, a accusé la jeune femme d'avoir quitté son mari pour un Anglais. L'homme en question était en fait un peintre allemand, Walter Spies, résidant à Bali, de passage en Inde. Quand il est reparti, Gayatri l'a suivi, guidée non par l'amour mais par le désir éperdu de briser son carcan d'épouse et de mère pour retrouver sa liberté d'artiste. Marquant ainsi au fer rouge, dans la mémoire de son fils, ce jour terrible où elle a choisi de le laisser. A mesure qu'il découvre les raisons profondes du départ de sa mère et des épisodes insoupçonnés de sa vie balinaise, Mychkine revisite ses propres souvenirs et se risque à réinterpréter le drame familial. Un drame qu'il passe aussi au prisme de l'histoire nationale et internationale : mobilisation pour l'indépendance de l'Inde, montée du nazisme, implication des Indes britanniques et néerlandaises dans la Seconde Guerre mondiale. Tressant, avec une délicatesse toute poétique, convulsions historiques et déchirements intimes, l'auteur retrace, à travers le regard aimant d'un fils meurtri, la trajectoire heurtée d'une femme libre.

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Animaux, nature

Les routes du miel. 2e édition

Partout dans le monde, l'abeille accompagne l'homme depuis des millénaires. Cueilleur, éleveur ou voleur, celui-ci s'ingénie partout à l'apprivoiser pour lui soustraire son divin élixir. Et si l'on découvre aujourd'hui son rôle déterminant dans la propagation de la vie, l'approche des us et coutumes qui l'entourent devient aussi le plus passionnant des voyages. A la cime des arbres géants d'Indonésie, sur les falaises du peuple Irula en Inde, dans la vallée de l'Orno, en Turquie, au Brésil ou dans le bush australien auprès des étonnantes fourmis à miel, Eric Tourneret nous invite à parcourir les plus fascinantes "routes du miel", aujourd'hui menacées par l'uniformisation mondiale. Baroudeur assumé, "le photographe des abeilles" livre ici ses impressions de voyages, recueillies par Sylla de Saint Pierre, et ses plus étonnants clichés, réalisés dans vingt-trois pays depuis une dizaine d'années. Passionné par la biologie et le devenir de ces exceptionnels passeurs de vie que sont les abeilles, il sollicite l'éclairage d'une dizaine de scientifiques de renom sur des aspects méconnus du génie des abeilles tout autant que sur les dangers qu'elles encourent. De l'amour des fleurs aux miels rares et précieux du monde, en passant par les abeilles sans dard, les abeilles voyageuses, la nouvelle mode de l'apiculture urbaine ou l'impressionnant frelon asiatique, on côtoie ici, avec le meilleur des guides, la folie du miel ou les plus archaïques traditions apicoles. La fascinante beauté des images et l'imminence des disparitions annoncées font de cet ouvrage le plus saisissant des témoignages jamais produit sur les "filles du soleil ".

09/2020

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Animaux, nature

Comportement et bien-être du chien. Une approche interdisciplinaire

Cet ouvrage, écrit par un collectif d'auteurs, s'adresse à toutes celles et tous ceux qui s'intéressent au comportement du chien, qu'ils soient professionnels (vétérinaires, éleveurs, responsables de refuges, agents cynophiles de sécurité, promeneurs, utilisateurs en disciplines sportives ou de loisirs, agents de médiation animale...), cynophiles ou simples passionnés. Il fait suite au premier ouvrage intitulé Comportement et éducation du chien (Bedossa T. & Deputte B.L. (dir.), 2010) et a pour objectif de porterà la connaissance de ces publics les savoirs les plus récents et les plus critiques, de nature scientifique et technique, sur les sujets si divers du comportement du chien. Nous avons eu la chance de bénéficier de l'apport de chercheurs hexagonaux, mais aussi de scientifiques de renom sur le plan international. Notre approche est interdisciplinaire ; nous avons réuni des professionnels de tous horizons en relation avec les chiens : des acteurs de terrain éducateurs-comportementalistes, des cliniciens vétérinaires et psychologues, des journalistes, des scientifiques et des enseignants-chercheurs en anthropologie, en sociologie, en éthologie, et en génétique. Il est volontairement hétérogène sur le fond et sur la forme car nous avons voulu respecter le style de chacun des contributeurs à la manière d'une table ronde où chacun vient partager son expérience. Vous y trouverez des réflexions, des témoignages, des méta-analyses de la littérature scientifique mettant en avant des résultats de recherches, ainsi que des conseils et des applications pratiques. Public : Stagiaires en formation animalerie, éleveurs et éducateurs canins, techniciens en animalerie, enseignants et étudiante en école vétérinaire, et plus généralement tous les propriétaires et passionnés de chiens.

06/2020

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Littérature française

Autour d'Albert Cohen

Ce livre, composé par un témoin privilégié, ne prétend pas apporter de jugement définitif sur Albert Cohen. Il n'entend pas davantage redresser tel point de vue critique, nourrir un débat ou un autre. C'est affaire de littérature. Il est seulement apparu, à l'auteur de ces pages comme à de nombreux lecteurs de l'oeuvre, que, faute d'une information détaillée et vérifiée, la situation d'Albert Cohen de 1920 à la fin des années quarante et de celles qu'il nommait "les femmes de ma vie" avait donné lieu à des affirmations hâtives, voire, dans certains cas, à une occultation aussi grave qu'injuste. C'est donc, textes et documents à l'appui , que Madame Albert Cohen propose ce dossier où, pour la première fois, apparaissent les figures de celles qui ont accompagné l'écrivain de Paroles juives à Mangeclous, le directeur de La Revue juive ou le juriste au service de la cause des Réfugiés. On y verra trois femmes, qui eurent en commun une fin tragique, dans la relation qu'elles entretinrent avec l'homme et avec le créateur : Elisabeth Brocher, sa première épouse, Yvonne Imer, "La mère de Solal", et sa deuxième épouse, Marianne Goss ; ainsi que, à la fin des années trente, le rôle joué par une adolescente complice, Myriam Champigny, la fille unique d'Albert Cohen. Lui-même demeure un méconnu de renom tant on ignore son oeuvre humanitaire ou, pour des raisons qui n'appellent pas de commentaires, l'importance des quelques compagnes qui, modèles ou non de son oeuvre, lui ont d'abord permis d'être lui-même.

01/1990

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Littérature étrangère

Bayoun ou le voyage en Chine

Huit individus - sept hommes et une femme -, tous de nationalité suisse, sont invités officiellement à un voyage à travers la Chine par une organisation culturelle. La délégation comprend un écrivain célèbre, Samuel Rütter, un ancien directeur de l'industrie chimique, deux spécialistes des relations avec le Tiers-Monde, l'épouse fortement névrosée d'un homme d'affaires, un libraire qui souffre de son insignifiance, un psychologue à l'esprit subtil jusqu'à la perversité, qui est aussi le narrateur. Mais on ne saurait oublier le chef de la délégation, Hugo Stappung, agronome de renom, auteur d'ouvrages qui font autorité sur l'agriculture chinoise, personnage remuant et insupportable. N'a-t-il pas eu l'audace de pénétrer, en dépit de toutes les mises en garde, dans une zone interdite ?... Une enquête s'ouvre. Mais un matin, le chef de la délégation est trouvé mort dans sa chambre d'hôtel. De ce moment la suspicion règne au sein du groupe, de même que chez les Chinois. Qui est responsable de cette mort que rien ne laissait prévoir, que rien n'explique ? La thèse du suicide arrangerait tout le monde mais elle ne peut être retenue. Le mystère ne s'éclaircira qu'après une série de confrontations, qui mettront en lumière la personnalité profonde des protagonistes. Adolf Muschg fait preuve dans ce roman de sa virtuosité habituelle dans le récit et l'analyse psychologique. Il nous montre la Chine d'après Mao et la Révolution culturelle. Derrière elle se dessine une civilisation plurimillénaire, sur laquelle les événements passent comme des nuées. Tel est le sens du mot chinois bayoun, nuage blanc.

12/1984

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Gestion

LUXE ET DIGITAL

Les marques de luxe ont-elles vraiment peur du digital ? Le digital bashing subi par l'univers du luxe est-il justifié ? L'univers du luxe et le monde digital sont-ils vraiment incompatibles ? Pour l'auteur, le constat est sans appel, le luxe de demain sera postdigital. Tous les indicateurs semblent déjà annoncer cette prévision : 83 % de la croissance du secteur du luxe en 2014 provient de l'e-commerce. Bien décidé à combattre le complexe numérique qui gangrène le secteur du luxe, ce livre se propose de partir à la conquête du luxe de demain, en bâtissant les premières fondations d'une stratégie de digitalisation en phase avec les exigences d'unicité et d'excellence du luxe. Puisque l'ouvrage se veut pionnier sur le fond comme dans la forme, c'est à travers un hackathon de papier autour de 14 grandes questions (influence, expérience, big data, image digitale, parcours client, e-publicité, Chine, commerce digitalisé, retail, développement durable, transformation digitale, formation, product content, entrepreneuriat) que l'auteur a souhaité réunir une équipe de spécialistes de grand renom. Le résultat est une pensée sans silo, collective et libre qui donne le cap et permet d'imaginer le luxe de demain et de rendre possible la prédiction de Patrick Albaladejo : " S'ouvriront grandes les portes de l'épanouissement persônnel et la voie vers un monde post-digital où le pouvoir ira à l'humain plutôt qu'à l'algorithme. Civiliser le digital, telle est peut-être la mission du luxe pour créer de la valeur en respectant les valeurs." Alors en route vers le luxe Postdigital !

03/2016

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Faits de société

Éloge de la force. Renverser l'Histoire

Que faire ? Telle est la question de ceux qui n'ont pas renoncé. Ultraviolence, crise économique, chaos social, trahison des élites... Face à l'effondrement qui vient, le Français lucide n'est plus qu'impuissance. Dans l'angle mort du dressage médiatique, son avis ne compte pas, son opinion n'existe plus. Nié dans sa souveraineté, criminalisé dans ses pensées, il n'a plus aucun moyen de se faire entendre. Résigné, vaincu, digéré par la matrice, il s'en remet à l'Etat, aux politiciens, à sa colère, à un miracle... Espérant sans trop y croire que d'autres vont le tirer de cette impasse. Il existe pourtant des solutions. Concrètes, immédiates, individuelles. A la portée de chacun. Changer le monde. Ce livre est là pour ça. Changer le monde, en commençant par soi. Dix règles. Dix simples lois pour ne plus subir, ne plus servir. Cesser de renoncer. Sortir de la servilité. Dix commandements pour exister, survivre et gagner. Retrouver enfin la vue, le pouvoir et la grandeur. Tordre le probable. Incarner l'impossible. Renverser l'histoire. Voilà l'Eloge de la force. Voilà l'Evangile selon Obertone. Essayiste à succès et romancier de renom international, Laurent Obertone réserve cet ovni incandescent à ceux qui refusent d'abdiquer : le guide de développement personnel le plus féroce et puissant jamais publié. Dix lois pour reprendre le pouvoir. Deux-cent-trente pages pour saboter la servitude. Un manuel de guerre à l'efficacité diabolique. Une mobilisation générale pour sauver les derniers esprits libres. Bienvenue dans le champ de force. Bienvenue dans le camp des forts.

11/2022

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Criminalité

La disparition de Maddie. Fabrication d'un mythe

Rares sont les pays qui ont ignoré la disparition soudaine de Madeleine MC au sud du Portugal en mai 2007. Les pouvoirs publics britanniques envisagèrent l'enlèvement de l'enfant comme un fait avéré alors qu'il était seulement l'hypothèse des parents. Malgré l'absence d'indices matériels, la PJ portugaise finit par se ranger à cette hypothèse. D'emblée les enquêteurs se trouvèrent en butte aux témoignages souvent inconciliables des compagnons de voyage des parents MC (anxieux de se protéger d'une accusation de négligence et solidaires des victimes) et aux pressions diplomatiques et médiatiques. Lorsque deux spécialistes britanniques de renom préconisèrent de suivre la piste parentale en raison de témoignages divergents et de faire venir deux chiens "spéciaux", l'enquête connut une nouvelle orientation. Les parents, devenus témoins assistés, se sentirent offensés et firent appel à un spin doctor et à une batterie d'avocats. Le Ministère public tenta une reconstitution judiciaire avec la participation de tous les protagonistes ; ceux-ci s'y refusèrent tout en sachant qu'il ne restait plus à l'enquête qu'à s'éteindre. Une ordonnance de classement, faute de détermination de la nature du crime, soumit la reprise de l'investigation à l'apparition d'un élément nouveau et pertinent, non sans susciter un malentendu médiatique : l'ordonnance résultait d'une insuffisance de charges, elle n'était pas un gage d'innocence. Mon enquête s'efforce de faire droit à tous les points de vue, questionne les forces et les mécanismes à l'oeuvre et tente d'éclairer ce qui a empêché l'investigation d'aboutir.

08/2023

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Espagne

Défense du statut de Tolède

Depuis leur apparition en Espagne au milieu du XVe siècle, les statuts de "pureté de sang" ne cessèrent de susciter d'âpres controverses entre partisans vieux-chrétiens et adversaires, judéo-convers le plus souvent, de ces mesures discriminatoires décidées localement et destinées à exclure ces derniers de certains offices publics, de charges honorifiques ou à leur interdire l'entrée dans certains groupes et corporations prestigieux. Ecrite au début des années 1570, la Defensio statuti toletani de Diego de Simancas, atteste la prégnance et la longévité des crispations autour du plus retentissant de tous les statuts, celui imposé par le cardinal Siliceo au chapitre de la cathédrale de Tolède, plus de vingt ans auparavant. En réponse à la prédication, à Rome, d'un franciscain espagnol de renom, Simancas déploie avec mordant dans ce "petit livre d'or" — selon le jugement de Baltasar Porreno — l'arsenal d'arguments divers élaboré durant plus d'un siècle pour justifier l'exclusion des descendants des juifs. Ce texte, expression radicale de l'antisémitisme officiel, est une bonne illustration de cet esprit de fanatisme et d'exclusion, qui prévalut dans la monarchie de l'Escurial et de l'Inquisition, dénoncé par la légende noire antiespagnole. Traduit pour la première fois et accompagné d'un appareil de notes complet, il est précédé d'une présentation de la question de la "pureté de sang" afin de le saisir dans toute sa complexité. Fabrice Quero est professeur de littérature de l'Espagne moderne a l'université Paul-Valéry Montpellier 3. Raphaël Carrasco est professeur émérite d'histoire et de civilisation de l'Espagne moderne de l'université Paul-Valéry Montpellier 3.

06/2021

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Arts premiers

Breath of life. La vie n'est qu'un souffle

Le yidaki, plus connu sous le nom de didgeridoo, est un instrument de musique emblématique de l'Australie aborigène. Se diffusant jusque dans les rues des villes européennes, le yidaki a acquis une telle popularité internationale qu'il est presque devenu synonyme de la culture aborigène. Malgré cet intérêt, le yidaki reste très largement méconnu dans ses significations culturelles profondes. Cette exposition et ce catalogue ont pour ambition de familiariser le public européen avec ce fascinant instrument de musique, ainsi qu'avec le peuple, la culture et la terre dont il est issu. Car le yidaki n'est pas seulement un instrument emblématique, c'est aussi un marqueur culturel et spirituel. Il s'agit de toute l'histoire d'une région et d'un peuple ; et il s'agit aussi de guérison. Les Yolngu du nord-est de la Terre d'Arnhem sont depuis des temps immémoriaux les gardiens du yidaki. Djalu Gurruwiwi, l'une des plus grandes figures d'autorité en la matière, possède un lien étroit avec cet instrument sacré dont il nous livre un aperçu immersif. A partir de ce "son originaire" , pour reprendre les termes de Reiner Maria Rilke, le regard se tourne vers d'autres exemples de l'art et de la culture yolngu. Gunybi Ganambarr, Malaluba Gumana et Bulthirrirri Wunungmurra sont des artistes yolngu de renom, tous trois issus de la communauté isolée de Gangan. Leurs oeuvres nous font voyager à travers plusieurs lieux ancestraux ainsi qu'à travers les histoires qui leur sont associées, dont celles des esprits mokuy ou de Wititj, le Serpent Arc-en-ciel. Ancrées dans un riche savoir culturel, ces oeuvres vivantes et novatrices connectent passé et présent.

07/2021

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Musique, danse

Voyage musical dans l'Europe des Lumières

Le présent volume réunit la traduction de deux livres publiés à Londres, en 1771 et 1773, sous le titre de L'Etat présent de la musique en France et en Italie et L'Etat présent de la musique en Allemagne, aux Pays-Bas et dans les Provinces-Unies. Leur auteur, qui n'était qu'un musicien sans renom particulier avant de s'embarquer pour le continent, en revenait tout auréolé de ses rencontres avec Grétry, Voltaire, Galuppi, Diderot, Rousseau, Gluck, Métastase et CRE. Bach, sans compter diverses têtes couronnées. Même s'il avait conçu ses voyages comme une étape préparatoire à la rédaction de son Histoire générale de la musique, Burney voua la plus scrupuleuse attention à la vie musicale de son propre temps, dans ses aspects matériels (salles de spectacle, enseignement, statut des musiciens) aussi bien qu'artistiques (théorie, styles de composition et d'exécution). Inlassablement, Burney nous fait revivre ses expériences d'auditeur et de spectateur, avec la précision d'un homme de l'art et avec la pédagogie souriante d'un esprit nourri des philosophes de son siècle. Aux fausses certitudes de nos histoires de la musique, la lecture de Burney oppose le kaléidoscope d'une description éclatée, nous livrant en vrac les mille composantes hétérogènes qui font la musique de son époque, du plain-chant aux quatuors de Haydn, des carillons flamands à l'Iphigénie de Gluck. Véritable pionnier de la vulgarisation musicale, Burney semble avoir trouvé d'emblée le ton juste, puisque Diderot le remerciait ainsi de son premier livre : " J'ai voyagé avec vous, et c'est voyager en bonne compagnie ".

03/2010

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Science-fiction

Poor Many

Jacques Bonaventure, data scientiste canadien de renom, arrive en France pour élucider une série de morts inexplicables. Des hommes en noir l'emmènent sur une base militaire où experts et médecins se cassent les dents. Ce qui ressemble à une nouvelle maladie dépasse leur entendement. Rien ne semble pouvoir enrayer cette épidémie planétaire. Notre héros va faire des rencontres étonnantes au cours de la semaine la plus déterminante de sa vie. Un général trois étoiles, des gendarmes immobiles, des barbouzes, une séduisante biologiste, des hackers, un directeur de cabinet. La plus intrigante n'est pas celle d'un être humain, mais d'un ordinateur quantique et de son non moins mystérieux concepteur. Trois jours s'écoulent sans avancée significative. Ses rêves pour une fois ne lui apprennent rien. Des visions futuristes d'une tour attaquée par des pirates de l'air, qui reviennent le hanter nuit après nuit. Et soudain son ami et associé tombe malade, le contraignant à retourner au Canada pour affronter son ex-femme et un passé qu'il cherche à fuir inconsciemment. Au fil de ses intuitions, il comprend qu'il affronte la plus grande vague de crimes en série jamais orchestrée. La tension monte jour après jour tandis que les signes d'un complot se multiplient. Quelqu'un ou quelque chose s'ingénie à le contrer, introduit des virus dans ce Datacenter hyper sécurisé. On le soupçonne bientôt d'être lui-même impliqué. Une partie très serrée s'engage alors que les pics de mortalité se succèdent. Les rêves et la réalité convergent vers une conclusion inéluctable. Qui seront les survivants de cette terrible hécatombe ? Le moment approche de choisir son camp.

01/2019

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Edition

Les éditeurs. Chronique du monde de l'édition (1970-2021)

Tableau de moeurs, cette chronique restitue de façon réaliste et parfaitement documenté le monde de l'édition, mais en privilégiant moins les hommes que les situations ou les phénomènes qui les façonnent. Tel éditeur, modèle de vertu et de bonhomie durant les années fastes de l'éden éditorial, deviendra un loup dans les années d'apocalypse. Ce n'est ni une autobiographie ni une chronique littéraire ni un roman, sinon un roman vrai jusque dans les moindres détails, une réflexion libre et sans concession sur la création littéraire et son environnement éditorial. A travers deux visions d'un même monde, l'une, sociologique perçue de l'extérieur, l'autre, existentielle, vue de l'intérieur, prennent corps 45 ans d'une vie d'auteur riche en rebondissements et dominée par la lumière d'un sourire, le chant d'une flûte, une mystérieuse histoire d'amour... Comme dans le kaléidoscope de la vie, on y passe du rire aux larmes, de la réflexion au lyrisme, de l'amour à la haine, du succès à l'échec, des humanistes aux escrocs... D'un éditeur l'autre, nous voilà entraînés, du sous-sol au grenier, dans les secrets d'un monde resté inconnu, où certains personnages et maisons d'édition sont désignés sous des pseudonymes, ce qui n'altère en rien l'authenticité du témoignage. Se croisent ici une galerie d'hommes et de femmes hauts en couleur et des situations tour à tour et pittoresques, picaresques ou ténébreuses mais toujours plongés dans cette atmosphère à l'épaisseur balzacienne qu'aucun auteur en renom, enfermé dans sa thébaïde, ne verra ni ne dira jamais.

10/2021

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Actualité et médias

La gloire des imposteurs. Lettres sur le Mali et l'Afrique

L’intervention massive de l’armée française au Mali en janvier 2013 a suscité en Afrique un fort sentiment de reconnaissance à l’égard de la France : une véritable lame de fond, expliquant à la fois ces milliers de drapeaux français brandis par des jeunes Maliens dans les rues et l’invitation de François Hollande au récent sommet de l’Union africaine. Des intellectuels africains de grand renom n’ayant jamais été suspects de la moindre complaisance à l’égard de la Françafrique ont approuvé, après moult contorsions mentales il est vrai, l’opération Serval. Ce n’est pas le cas des deux auteurs de cet ouvrage, Aminata Traoré et Boubacar Boris Diop. La brillante sociologue et essayiste malienne échange des lettres avec le romancier sénégalais, connu pour sa rigueur intellectuelle et engagé avec elle, depuis des décennies et en parfaite complicité, dans les mêmes combats politiques. Ils évoquent en premier lieu la crise actuelle au Mali, véritable cas d’école, annonçant davantage une ferme reprise en main néoimpériale de l’Afrique subsaharienne que sa seconde indépendance. Ce dialogue permet aux auteurs de partager leurs réflexions sur les guerres actuelles de l’Occident hors de ses frontières, ainsi que sur la Côte d’Ivoire, la Libye ou l’énigmatique printemps arabe. La forme de l’échange de lettres donne au lecteur l’impression d’une discussion de vive voix entre deux penseurs africains qui lui semblent alors familiers. En ce sens, il ne s’agit pas ici d’un essai classique à quatre mains mais plutôt d’un livre à lire et à écouter.

01/2014