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Aurore Dumas

Extraits

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Littérature étrangère

Au coeur des grandes solitudes

Des pionniers du Grand Nord canadien arrêtent un soir leur route sur une rive inhabitée du lac Supérieur, en un point où les eaux dessinent cinq doigts harmonieux. L'une des femmes du groupe dira, face à ce paysage enchanteur : "On dirait cinq doigts d'eau descendus vers la terre." Et le nom de Cinq-Doigts restera à ce coin de terre du Wilderness, vaste territoire de la forêt primitive, domaine des animaux sauvages et de ceux qui les chassent. A peine plus au nord, ce sont des immensités où règnent le froid, les aurores boréales, les tempêtes aux cris de légende, les bêtes et les outlaws. Tout un peuple bruit et se bat, se cache et s'entre-dévore sous l'ardente poussée des feuillages, entre les rochers nus ou dans les clairières printanières. Tel est le tableau initial, celui des origines, au sein duquel une petite communauté d'émigrants, animée d'une volonté exceptionnelle, s'installe, s'active, travaille et prospère, au rythme des saisons, à l'abri des tumultes de la civilisation et du progrès. Mais le paradis sur terre est une illusion. C'est là, au coeur des Grandes Solitudes déroutantes du Wilderness que Peter McRae, un adolescent fugitif dont le père est traqué par la police, vient à la fois rompre le charme trompeur qui imprègne Cinq-Doigts et réparer les erreurs des aînés. Car, ici comme ailleurs, la mort, la violence, l'injustice rôdent et corrodent les êtres humains.

05/2018

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Romans policiers

Je t'attends

Sept amis partent dans la forêt. Seulement six en reviennent... Juillet 1983, sud de l'Angleterre. Par une chaude soirée d'été, sept amis se retrouvent pour camper dans la forêt. Une bande de jeunes décontractés, un peu anarchiques, confiants en eux et en leur avenir. Seule Aurora, qui n'a que quatorze ans, peine à croire qu'elle va, pour quelques heures, faire partie de ce groupe tellement cool. Les sept amis passent la nuit à faire la fête mais au petit matin, ils ne sont plus que six. Eté 2013. Les restes d'un corps sont découverts dans le même bois. L'inspecteur en chef Jonah Sheens sait immédiatement qui a été enfin retrouvé après toutes ces années... Les six amis d'alors sont à présent des adultes aux vies bien établies, et tous clament haut et fort leur innocence. Que s'est-il passé pendant cette nuit d'été ? Le meurtrier était-il parmi eux depuis le début ? C'est maintenant à Jonah Sheens de démêler les mensonges, de rattraper les erreurs policières et de faire jaillir des secrets bien enfouis, même si certains menacent de le mettre en danger... " Un conte fascinant où se mêlent désir, rivalité et meurtre. " Sunday Times" Ce roman à suspense délicieusement glaçant nous fait ressentir les frissons et les dangers que comporte l'adolescence à l'aube de l'âge adulte et de l'indépendance. ". . New York Times Traduit de l'anglais par Santiago Artozqui

10/2022

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Romance sexy

Un voisin sexy (mais insupportable !)

On ne joue plus ! Haley en a vraiment marre d'être la bonne poire de service. Alors elle décide de prendre les choses en main. Et ça commence par son voisin envahissant, celui qui possède autant de charme qu'il manque de retenue. Mais elle n'avait pas prévu de se retrouver emportée dans son univers. Heureusement, Haley a une stratégie, et elle est déterminée à ne pas oublier ce dont le mauvais garçon d'à côté est capable. Jason, lui, ne s'attendait pas à ce que sa voisine timide passe en mode Rambo à cause de quelques fleurs abîmées. Intrigué, il décide de la prendre sous son aile. Il ne tarde pas à remarquer qu'elle s'intègre à merveille dans son monde. Reste maintenant à convaincre Haley que tout ce qu'il y a entre eux est bien plus qu'un simple jeu. #RomanceContemporaine #Voisins #Humour "Les personnages sont attachants, l'humour est omniprésent. J'ai passé un excellent moment à lire cet ouvrage. A recommander à ceux qui ont aimé Wallbanger d'Alice Clayton et vice versa. Je vais de ce pas lire le tome 2 de la série". Lectrice Amazon "Ce livre est à mourir de rire ! J'ai ri du début à la fin, quand je n'étais pas en pleurs, ceci dit. J'ai adoré, foncez ! " Bella Aurora, autrice de Raw "Une nouvelle autrice à suivre de près, j'ai adoré ce premier tome ! " Nashoda Rose, autrice de best-sellers

02/2024

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Sciences historiques

Le Marquisat de Cabris

Pierre-Jacques de Castel raconte l'histoire la plus complète du village de Cabris et de son terroir (Peymeinade, Spéracèdes, Le Tignet), pareil travail n'ayant jamais été réalisé. Nous découvrons... l'acte d'habitation de 1496, qui repeupla le village, après les ravages de la "peste noire", avec les paysans de Gênes, d'Olmée, de Saint-Agnès, de Menton... l'époque scandaleuse d'Antoinette "la tragique marquise de Cabris" qui, maîtresse de son intendant, fit assassiner son mari Jean II de Cabris, puis tour à tour ses deux fils qui étaient envoyés à la mort par le précipice au bord duquel était perché le château féodal... l'appel aux femmes pour creuser le port d'Antibes... les passages dévastateurs des troupes pendant les guerres des XVIIème et XVIIIème siècles... Nous rencontrons Louise, la dernière marquise, sœur de Mirabeau, son mari, JeanPaul II de Cabris, "le Fou", pour mieux comprendre les passions de la Révolution et le soulèvement de douze cents hommes contre le château et les moulins du seigneur... c'était la fin de trois siècles de servitudes !... Et, surtout, comme si nous entendions les villageois "en direct", nous suivons les procès-verbaux de l'honorable conseilh, élu annuellement, tenant ses réunions pendant des siècles dans la rue ou en pleine campagne, élaborant les procès retentissants et interminables contre les marquis, les marquises et le clergé... Une histoire turbulente et passionnante, comme la toile de fond d'un roman d'Alexandre Dumas. " Monsieur de Castel a fait s'écrouler des murs derrière lesquels poussiéreux, tant d'éléments nous étaient inconnus et, en historien perspicace, il nous convie à un très intéressant parcours sur deux millénaires ; c'est là un travail remarquable de recherche duquel est né ce document unique. En scrutateur du passé l'auteur a recueilli et rassemblé tant d'indices qui corroborent et témoignent, qu'imaginer pour ce pays ce que fut la vie des ancêtres n'est plus impossible... (Michel Joly, Maire de Cabris.)

05/1991

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Sociologie

Quand la télévision explore le temps. L'histoire au petit écran, 1953-2000

Il est clair que l'imaginaire historique d'un Français de l'an 2000 doit davantage à la télévision des années 50 à 80 qu'au " petit Lavisse " ou au Malet et Isaac. Decaux, Castelot, Lorenzi, Jammot... La caméra explore le temps, Jacquou le Croquant, Holocauste, Les Grandes Batailles, Les Cathares... La plupart des grands noms et des titres phares qui jalonnent dans les mémoires la marche triomphale du nouveau média ont partie liée avec l'histoire. En mettant Alexandre Dumas, Balzac ou Duby en images, en présentant des archives filmées (par exemple celles qui ont révélé la Shoah aux générations nées après guerre), en produisant des dramatiques, en donnant à des chercheurs de métier l'occasion d'apparaître à l'écran et en incitant des journalistes à se tourner vers les temps anciens, en ouvrant des débats sur des événements ou des périodes controversés, voire douloureux, la télévision a éveillé la conscience historique d'une large fraction du public. Mais l'a-t-elle fait durablement ? C'est moins sûr et là gît le paradoxe. Quand à une télévision de l'offre, volontariste, s'est substituée une télévision de la demande, avide d'audience, l'histoire a perdu une part du terrain si glorieusement conquis. Les chaînes ont-elles seulement pris acte d'une désaffection due au recul de la discipline dans l'enseignement et au dépérissement du sentiment national ? Faut-il invoquer la politique des responsables des programmes, ou bien le média est-il par nature incompatible avec l'évocation du passé ? Isabelle Veyrat-Masson, chargée de recherche au CNRS, historienne et sociologue des médias, interroge l'histoire de la télévision sur la longue durée en posant des questions aussi brûlantes que mal résolues. Parmi celles-ci : quel est le rôle de l'histoire et surtout de la télévision dans la société ; quelles sont leurs fonctions et leur influence sur les esprits ? Appuyée sur un large corpus d'archives inédites et sur une ample collecte de témoignages oraux, cette étude propose un certain nombre de réponses éloignées des stéréotypes.

06/2000

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XVIIIe siècle

Morgant

Les véritables sociétés secrètes sont celles dont les membres ne savent pas qu'ils en font partie. Sans lever le secret, la voix de Chantal Talagrand, sous le masque des Compagnons de Jéhu, s'adresse aux conjurés et parle de leurs conjurations. Dans un hommage rendu à Alexandre Dumas, elle revient sur les traces des clandestins, et remonte jusqu'au roman de mésaventure. Elle réécrit, en pensant à certaines révoltes très récentes, un drame de cape et d'épée républicain. Nos rôles d'un soir avaient été bien distribués. Thibaut, en Saint-Just, mit Barras au pied du mur, l'accusa de complaisance, rappela que Fréron avait réprimé la population toulonnaise et fait tirer à mitraille sur le peuple. Henri, dans le costume de Couthon, nous fit entrer dans une cour d'assises transformée en tribunal révolutionnaire, là même où Billaud avait loué la Terreur, prononcé son réquisitoire contre l'Incorruptible, puis oublié que l'accusé s'était désolidarisé des sanguinaires, en leur cachant l'identité de certains suspects qu'ils traquaient. On entendit son¬ner alors, comme si les acteurs s'étaient emparés des trompettes de Jéricho, les noms de Carrier, Fouché, Barras, Fréron, Tallien. Soudain, Philippe, effacé comme avait pu l'être Lebas au temps où il réformait avec Saint-Just l'armée du Rhin, entra en scène pour rappeler la compromission de Cambon dans l'affaire de la Compagnie des Indes et la confiscation des biens des émigrés. Enfin, ce fut à moi, dans le rôle d'un Maximilien digne mais désabusé, de convoquer celui que l'on considéra comme l'Anacréon de la guillotine. C'est en citant Marat (qui tenait que Barère était un "politique habitué à nager entre deux eaux") que je revenais, une fois de plus, à Robespierre, disant de lui-même : "Il sait tout, connaît tout, il est propre à tout, mais il est surtout sans principes".

02/2023

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Droit

Un avocat pour l'Histoire. Mémoires interrompus 1933-2005

C' est le récit d'une vie, celui d'un grand avocat et de sa passion pour le droit, pour la justice imparfaite des hommes, pour ces voix qui s'élèvent dans le prétoire, et défendent, et convainquent, et libèrent. Ce sont aussi, retracées par un témoin et un acteur majeur, cinquante ans de notre histoire judiciaire et politique : où l'on revit les grands procès de l'Algérie " française " - celui du général Challe, du général Salan, des conjurés du Petit-Clamart, du lieutenant Pierre Guillaume plus connu sous le nom de "crabe-tambour" -, mais aussi d'étonnantes affaires de presse où se côtoient Jacques Laurent, François Mauriac, Raoul Girardet, Michel Droit. Ce sont mille anecdotes et portraits en pied, de Tixier-Vignancour à Roland Dumas, en passant par Maurice Garçon, Vladimir Boukovsky, François Léotard et Bob Denart... Enfin, bien sûr, c'est la défense inspirée et obstinée de Maurice Papon, lors d'un procès spectaculaire par sa portée symbolique et qui reste à ce jour le plus long de l'histoire de France. À ce titre, ce livre est aussi une réflexion éclairée sur une société aux prises avec son histoire, sa culpabilité, ses aveuglements, ses obsessions. Toute sa vie, Jean-Marc Varaut aura ainsi combattu les menaces exercées sur ce que doit toujours être un procès équitable. Il n'aura fait, selon la méthode très simple qu'il explique, que " dire l'irréductible valeur, ou saveur, de tout homme ". Sa conviction nous emporte : quelle mission pour l'avocat, sinon d'" être celui qui dit quand il le faut : "on ne passe pas" " ? " Il y a des principes qui sont des conquêtes de la civilisation juridique, ils constituent la charge de la dignité humaine. L'espace où vit l'homme, c'est la petite plage d'ombre et de lumière que dessine et qu'enclôt le droit, opus incertum, que tente d'ajuster le juge. "

03/2007

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Critique littéraire

George Sand à Nohant. Une maison d'artiste

" Il est difficile de parler de Nohant sans dire quelque chose qui ait rapport à ma vie présente ou passée ", écrivait George Sand. C'est par Nohant, par sa maison, que je l'ai rencontrée. A vrai dire, elle ne fut pas un modèle de ma jeunesse. Pour " la bonne dame", je n'éprouvais pas d'attirance. Ses romans, La Petite Fadette, etc., que la grand-mère de Marcel Proust tenait en si haute estime, me paraissaient bons pour les distributions de prix. Je participais à la dépréciation dont Sand a été victime après sa mort. Je la trouvais d'un âge qui n'avait plus grand-chose à dire aux filles de Simone de Beauvoir, dont je me revendiquais. Ma découverte fut en partie fortuite. La demeure de l'Indre, héritée de sa grand-mère, représente ses racines, mais aussi un refuge contre Paris, qui fit sa renommée et qu'elle n'aimait pas, une " oasis " propice au travail : elle y écrivit l'essentiel de son oeuvre, comme Chopin y composa la majeure partie de la sienne. Nohant, elle en rêvait comme d'un phalanstère d'artistes, une communauté égalitaire, un endroit de création et d'échanges par la musique (Liszt, Chopin, Pauline Viardot), la peinture (Delacroix, Rousseau), l'écriture (Flaubert, Dumas, Fromentin, Renan, Tourgueniev...), le théâtre, la conversation. Ce lieu, Sand l'a investi. L'art y établit la communion des coeurs et des esprits. C'est aussi une cellule politique, inspirée par le socialisme de Pierre Leroux, noyau républicain support de journaux et ferment subversif des manières de vivre et de penser. Nohant est le creuset d'une utopie, pénétrée par le désir de changer le monde. Pas plus que personne, Sand n'a réalisé son rêve. Aujourd'hui, il nous reste ce lieu, de pierre et de papier, témoin d'une histoire d'amour aux accents infinis. Michelle Perrot

08/2018

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Archéologie

Gallia N° 78-2, 2021

Une cave à amphores, une statue en pierre et une tête coupée de la fin de l'âge du Fer à Châteaumeillant (Cher) Sous la direction de Sophie Krausz, Caroline Millereux, Marion Bouchet et Fabienne Olmer avec Florent Comte, Olivier Buchsenschutz, Mathieu Gaultier, Benjamin Girard, Guillaume Gouzon, Hitomi Fujii et Dominique Jagu 1 De l'agglomération antique de Cassinomagus au village de Chassenon (Charente) : un bilan des connaissances Sous la direction de Lucie Carpentier et Sandra Sicard avec la collaboration de Christelle Belingard, Isabelle Bertrand, Sophie Bujard, Arnaud Coutelas, Cécile Doulan, Chloé Genies, Morgan Grall, Stéphanie Guédon, Jean-François Guéguen, David Hourcade, Joachim Le Bomin, Christophe Loiseau, Gabriel Rocque, Florian Sarreste, Sylvie Soulas, Graziella Tendron et Carole Vissac 57 Les broyeurs en pierre en forme de doigt dans le sud-est de la Gaule romaine Yves Manniez et Vincent Lauras 95 Dépôts et pratiques symboliques dans l'établissement aristocratique gaulois de Varennes-sur-Seine, la Justice (Seine-et-Marne) Jean-Marc Séguier, Ginette Auxiette et Fabien Pilon 123 A propos des foyers protohistoriques à pierres chauffantes en Provence-Alpes-Côte d'Azur Denis Dubesset 153 Nécropoles multipolaires et élaboration d'un nouveau modèle socio-politique au premier âge du Fer : réflexions à partir des sites du Camp de l'Eglise Sud à Flaujac-Poujols (Lot) et du Camp d'Alba à Réalville (Tarn-et-Garonne) Antoine Dumas 175 Une inscription méconnue de Cos/Cosa dans la cité des Cadurques Sabine Armani 205 Un plomb inscrit de Saint-Couat-d'Aude (Aude) : des pérégrins sur le territoire de Narbonne Julien Aliquot et Michel Feugère 219 Les fours " à pain " dans les Gaules et les Germanies (ve s. av. J. -C. -ve s. apr. J. -C.), un regard technique Nicolas Monteix et Camille Noûs 227 Contribution à l'histoire de la boulangerie romaine : étude de " pains/galettes " découverts en Gaule Andreas G. Heiss, Véronique Matterne, Nicolas Monteix, Margaux Tillier et Camille Noûs 261

03/2022

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Philosophie

Le désir, Prépas commerciales ECE/ECS/ECT. 50 oeuvres en fiches pour réussir sa dissertation de culture générale, Edition 2020

Aux concours d'entrée des grandes écoles de commerce, les candidats doivent rédiger une dissertation sur un thème imposé — pour la session 2020, ce thème est Le désir— qui n'est ni une dissertation littéraire ni une dissertation philosophique mais une dissertation de culture générale. Pour ce faire, ils sont invités à puiser dans une culture littéraire et philosophique se rapportant au thème, acquise au cours de l'année. Mais afin de singulariser leur copie, ils peuvent faire appel à leur culture cinématographique, musicale, artistique, scientifique, politique. Cet ouvrage en fiches a précisément pour objectif de seconder les candidats dans cette tâche exigeante et d'analyser le thème au programme à travers : Des oeuvres philosophiques : Le Banquet de Platon, La Phénoménologie de l'esprit de Hegel, Les Passions de l'âme de Descartes... Des oeuvres littéraires : Le Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux, Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire, Moderato Cantabile de Marguerite Duras... Des oeuvres cinématographiques : Vertigo d'Alfred Hitchcock, Mort à Venise de Luchino Visconti, Eyes Wide Shut de Stanley Kubrick... Des oeuvres artistiques : Le verrou de Fragonard, L'origine du monde de Gustave Courbet... Pour aller plus loin et savoir comment réinvestir ce contenu, l'ouvrage propose également des sujets de dissertation corrigés à partir d'exemples tirés de ces fiches.

05/2019

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Guides de France

Lot-et-Garonne. Edition 2021

Si le Lot-et-Garonne est un département au patrimoine historique exceptionnel, Il faut aussi mentionner sa nature vallonnée et ses nombreux sentiers de randonnée à emprunter à pied ou à vélo. A Agen, on déambule dans les vieux quartiers et on passe voir les lieux incontournables que sont le musée des Beaux-Arts et la cathédrale Saint-Caprais. De nombreuses communes offrent un véritable voyage à travers l'histoire, Laroque-Timbaut, Villeneuve-sur-Lot, Pujols, Monflanquin et Fumel et le château de Bonaguil sont autant d'étapes à ajouter à son programme de visites pour en découvrir les ruelles escarpées et des monuments de l'époque médiévale. Et pour allier architecture et nature, rien de mieux que de rejoindre la table d'orientation située près de la basilique de Penne-d'Agenais pour bénéficier d'un panorama à couper le souffle sur la Vallée du Lot. Dans le Lot, tout est propice à la pratique d'un tourisme vert. Le long du canal de la Garonne à vélo ou directement sur l'eau à bord d'un bateau pour une balade fluviale, il y a de multiples façons d'admirer la beauté des paysages. Dans l'assiette, le Lot-et-Garonne dispose d'une agriculture bio très développée et enchante les papilles avec ses produits de qualité : tomates, melons, pruneaux, vins des Côtes de Duras ou de Buzet.

01/2021

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Poésie

Le chant de Cuba. Poèmes 1930-1972

Nicolás Guillén est non seulement considéré comme le " poète national " de Cuba mais comme l'une des principales voix de l'Amérique latine. Populaire avant la révolution cubaine, il est revenu dans la grande île après la chute du dictateur Batista et a épousé la révolution dont il est devenu une figure poétique majeure. Dans les années trente, sous l'influence notamment de Langston Hughes et à peu près au même moment que le mouvement de la négritude dans la poésie française (Césaire, Senghor, Damas) il a introduit dans la poésie de langue espagnole les thèmes et les rythmes de l'Afrique et de ce qu'on a appelé le " negrismo ". Mais, au-delà de ce mouvement qu'on peut aussi apparenter à l'irruption du jazz ou à l'influence de l'art nègre sur la peinture moderne, Nicolás Guillén a su développer une poésie métisse, profondément populaire, à la fois combative et d'une grande fraîcheur, d'une grande délicatesse, enracinée dans les réalités et les rythmes de Cuba, notamment à travers ses " motivos de son ". Son oeuvre à cet égard est comparable à ce qu'a fait Federico García Lorca pour la poésie espagnole avec le Romancero gitano. Il est traduit ici par le poète Claude Couffon qui fut son ami et son introducteur en France.

03/2016

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Littérature française

L'amitié

Ce recueil de Maurice Blanchot contient un choix d'essais critiques très variés. La naissance de l'art, son rôle historique, son universalité et l'illusoire pérennité que les musées assureraient aux "chefs-d'oeuvre" ont inspiré à Maurice Blanchot des essais sur les grottes de Lascaux, la psychologie de l'art de Malraux, les écrits de Georges Bataille et de Georges Duthuit. Claude Lévi-Strauss, Henri Lefebvre, Dionys Masolo, Karl Marx, Trotski entraînent l'auteur vers les problèmes de l'ethnographie, du marxisme, de la littérature et de la politique. De nombreux essais sont consacrés à des oeuvres de "fiction" (Louis-René des Forêts, Pierre Klossowski, Roger Laporte, Marguerite Duras), à des autobiographies ou à des témoignages (Michel Leiris, Robert Antelme, André Gorz), à des auteurs plus que jamais contemporains (Jean Paulhan, Albert Camus). On retrouve également une des préoccupations dominantes de Blanchot, le judaïsme, par une réflexion sur des oeuvres d'Edmond Jabès, d'Emmanuel Levinas, de Martin Buber et de Franz Kafka. L'Amitié s'achève sur le souvenir, l'oubli, de la mort de Georges Bataille. L'un des centres de ce livre qui n'a pas de centre : la mise en cause de la culture et la "transgression" que ne précède, au moins dans l'espace de l'écriture, nul interdit. Ici, il faudrait prononcer encore le nom de René Char.

10/1971

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Romans historiques

Urbi et orbi. Philippe et Barnabé ; Antioche ; Paul ; Agrippa Ier ; Le compromis de Jérusalem ; Le conflit d'Antioche ; Paul, dernier voyage à Jérusalem ; La mort de Jacques le Juste

Ce roman, basé sur les plus récents travaux des chercheurs, raconte l'histoire mouvementée de la première génération de chrétiens après la crucifixion de Jésus. Il s'agit d'une période charnière où les chrétiens sont encore des Juifs. Ils sont circoncis, suivent la Loi de Moïse, respectent les interdits alimentaires et les règles de pureté. C'est un paradoxe mais, sans cette poignée de Juifs déterminés, il n'y aurait pas eu de religion chrétienne. Paul est le personnage emblématique de cette époque. Il cristallise autour de sa personne les débats et les questions fondamentales auxquels ces premiers chrétiens sont confrontés. D'abord opposant farouche, revendiquant haut et fort "la religion de ses pères" contre les partisans du Christ, il se convertit soudain à Damas. Il se rend alors à Jérusalem pour rencontrer Pierre mais aussi Jacques, le chef de l'Eglise primitive, avant de gagner la grande communauté chrétienne d'Antioche et d'entamer une série de voyages missionnaires. Paul se veut l'apôtre des païens et entreprend de les convertir. Très vite, la question devient centrale pour ces premiers chrétiens. Peut-on accepter des païens au sein des communautés chrétiennes sans exiger d'eux une conversion totale au judaïsme ? Paul, adepte d'une position libérale, va se heurter aux traditionalistes. De l'issue de cette querelle dépend l'avenir du christianisme.

10/2016

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Petits classiques parascolaire

Le père Goriot. Et autres textes sur le thème de l'argent

Le roman fondateur du réalisme balzacien, suivi d'une anthologie sur le thème de l'argent. Edition annotée, avec un dossier pour les lycéens. Le roman de Balzac : Dans une pension de famille vétuste vit un vieil homme, qu'on surnomme le père Goriot. Celui-ci aime tellement ses deux filles qu'il finit par leur sacrifier sa fortune et sa vie. Dans ce roman clé de la Comédie humaine, Balzac peint, avec un réalisme inédit, le Paris du début du XIXe siècle à travers une galerie de personnages qui peupleront durablement son univers romanesque suivi d'une anthologie sur le thème de l'argent. L'anthologie proposée dans ce volume illustre, de Molière à Marguerite Duras, la place accordée en littérature au thème de l'argent, reflet d'une préoccupation morale et sociale. Avec un dossier critique : Comprenant toutes les ressources utiles au lycéen pour étudier l'ouvre : des repères historiques et biographiques ; des fiches sur les principaux axes de lecture de l'oeuvre ; deux groupements de textes thématiques ;- des documents iconographiques en couleurs et des lectures d'images ; des sujets de type bac pour l'écrit et pour l'oral. Un guide pédagogique sur le site, en accès gratuit pour les enseignants, qui propose une séquence de cours sur l'oeuvre et les corrigés des sujets de type bac.

08/2013

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Critique littéraire

Le grand roman de l'écriture

L'écriture, en dépit de son apparente simplicité, nécessite une certaine maîtrise avant de donner des résultats probants. Mieux vaut donc s'armer d'un guide pour affronter la page blanche. Bien qu'il n'existe pas de recette miracle pour atteindre les sommets de la littérature, quelques tours permettent de s'améliorer notablement. A travers les écrits et les témoignages de romanciers, d'éditeurs, d'essayistes ou de critiques, cet ouvrage propose une plongée dans les coulisses de la création littéraire, de l'idée originelle à la publication. Au-delà des éléments utiles à tout auteur en devenir, cette promenade libre et divertissante offrira aux curieux un aperçu singulier des arrière-cuisines de la littérature. Loin de la légende du génie inspiré par sa muse, les affres de la conception et les secrets des écrivains s'y révèlent dans toute leur ampleur. D'aveux en anecdotes et d'analyses en archives, le lecteur découvrira les méthodes employées par Balzac, Hugo, Flaubert, les terribles frères Goncourt, Marguerite Yourcenar ou Marguerite Duras, mais aussi nos contemporains. Antonin Baudry, François Bégaudeau, Charles Dantzig, Marie Darrieussecq, François-Henri Désérable, David Foenkinos, Jérôme Garcin, Alexis Jenni, Maylis de Herangal, Lola Lafon, Olivia de Lamberterie, Hervé Le Corre, Nicolas Mathieu, Amélie Nothomb, Camille Pascal, Eric Reinhardt, Tatiana de Rosnay et bien d'autres ont accepté de livrer leurs conseils.

01/2021

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Non classé

Le totem d’Imyriacht. 252 portraits oniriques (2016-2023)

Depuis 2016, Patrick Lowie a écrit 252 portraits oniriques avec le consentement et la participation des portraituré?e?s : 118 femmes, 131 hommes et 3 autres genres. Ce recueil est le 7e épisode des Chroniques de Mapuetos. "Ces portraits n'ont rien de commun avec ceux qui se publient généralement dans la presse ni même en littérature : des personnalités connues ou inconnues relatent à l'écrivain un rêve marquant qu'il introduit dans sa prose par bribes substantielles ou, exceptionnellement qu'il reproduit au mot près. Le texte commencé s'en trouve métempsychosé, l'âme capturée remise en liberté, telle qu'en elle-même, telle qu'on ne la voit jamais dans le monde ordinaire. Si les portraits ainsi écrits par Patrick Lowie n'étaient que cela — des révélateurs d'âme — ce serait déjà beaucoup. Mais quand il les réunit en volume, il y ajoute une esquisse de lui-même en glaneur de rêves. Mais surtout il nous entraîne dans un voyage toujours recommencé, renouvelé vers Mapuetos, "cette immense terre de nulle part", sans jamais la découvrir. Sur ce chemin infini, et plus loin encore, comme la mendiante vagabonde du Vice-Consul de Marguerite Duras, il cherche des indications pour se perdre. Des indications pour que jamais ne s'interrompe le rêve de Mapuetos et au-delà de lui, son écriture."

06/2023

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Compositeurs

Olivier Messiaen

Compositeur, organiste et pianiste français, l'avignonais Olivier Messiaen (1908-1992) étudie au Conservatoire de Paris avec Maurice Emmanuel, Marcel Dupré (orgue), Charles-Marie Widor et Paul Dukas. Organiste à l'église de la Trinité à Paris à 22 ans, il enseigne aussi à l'Ecole normale de musique de Paris et à la Schola Cantorum, et participe à la fondation du groupe Jeune France. Prisonnier au Stalag VIII-A à Görlitz durant la Seconde Guerre mondiale, il y compose son Quatuor pour la fin du Temps. Professeur d'harmonie au Conservatoire de Paris, il y rencontre Yvonne Loriod, qui deviendra sa seconde épouse et son interprète au piano. On retrouve dans ses oeuvres sa passion pour les rythmes indiens, les oiseaux, la synesthésie (concordance des sons et des couleurs) et la religion catholique. Parmi son large catalogue, on se rappellera son Catalogue d'oiseaux et les Vingt Regards sur l'Enfant-Jésus pour piano, La Nativité du Seigneur pour orgue, Poèmes pour Mi et Harawi pour soprano, la Turangalîla-Symphonie, Des Canyons aux étoiles... ou encore son opéra aux dimensions wagnériennes Saint-François d'Assise. Ce nouveau volume de la collection horizons vous invite à rencontrer une figure majeure de la musique française de la seconde moitié du XXe siècle dans un livre illustré inédit aux annexes pratiques.

07/2021

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Beaux arts

L'origine du monde. Histoire d'un tableau de Gustave Courbet, 5e édition revue et augmentée

Fruit de plusieurs années de recherche, ce livre retrace toute l'histoire de L'Origine du monde, des arcanes de sa création en 1866 jusqu'à son entrée au musée d'Orsay en 1995, sans oublier les plus récentes controverses qui continuent à l'entourer. Conçu à l'origine pour Khalil-Bey, collectionneur ottoman résidant à Paris, le tableau de Gustave Courbet a connu un itinéraire des plus extraordinaires que Thierry Savatier éclaire d'un jour nouveau. L'ouvrage s'appuie sur de nombreuses archives publiques et privées françaises, anglaises, hongroises et américaines, et dévoile un pan secret à ce jour : le transfert du tableau en 1945 de Hongrie vers l'Union soviétique, où, après bien des drames, son propriétaire le baron Hatvany parviendra à le récupérer. Au début des années 1950, L'Origine du monde revient en France, acquis par Jacques Lacan, avant d'être livré au public. De nombreuses personnalités des XIXe et XXe siècles ont croisé le chemin du tableau : Théophile Gautier, Sainte-Beuve, Edmond Goncourt, Sylvia Bataille, Alain Cuny, Marguerite Duras, Claude Lévi-Strauss, Dora Maar, René Magritte... Scandale majeur de l'histoire de l'art, objet de fascination et de répulsion, cette oeuvre, offerte à toutes les interprétations, marque une date de rupture dans l'aventure de la peinture occidentale, qui justifie pleinement cette " biographie " à part entière.

04/2019

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Littérature française

Les paysannes. Portraits littéraires

"Les plus silencieuses d'entre les femmes" , dit d'elles l'historienne Michelle Perrot ; cette anthologie les montre dans leur grandeur et leurs servitudes, leur force et leur détermination, l'âpreté et les joies de leur existence de paysannes. Josiane Gonthier est fille de paysans savoyards ; ses études de lettres et son engagement féministe l'ont conduite à s'intéresser aux représentations que la littérature donne des femmes de la terre. Ce recueil rassemble trente-huit textes choisis dans des oeuvres françaises et étrangères, rédigées par des autrices et auteurs tantôt illustres, tantôt méconnus ou inconnus du grand public. Un cahier de photographies sur les paysannes de Savoie et de l'Ain complète l'ouvrage. Sont aussi fournies des données chiffrées concernant les agricultrices en France et dans le monde. De l'Antiquité au XXIe siècle, les paysannes - qui ne constituent pas moins du quart de la population mondiale - ont inspiré des portraits parfois cruels, tendres ou drôles, rêveurs ou révoltés. Mais d'une vérité toujours saisissante, voire inquiétante. Avec Marguerite de Navarre, Victor Hugo, George Sand, Gustave Flaubert, Amélie Gex, Marcel Proust, Colette, William Faulkner, Nazim Hikmet, Marguerite Duras, Agota Kristof, Aki Shimazaki et les autres, c'est un univers rural, à la fois familier et campé sur ses secrets, qui révèle sa part invisible : les femmes.

11/2021

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Période mai 68

L'entre-deux-mai. La crise d'où nous venon 1968-1981

La Crise qui domine notre nouveau siècle a une origine précise, qui se situe au milieu des années 1970. Plus le temps a passé, plus il a fallu reconnaître qu'elle n'était ni économique, ni même politique, mais bien culturelle. Publié en 1983, L'Entre-deux-Mai le montrait déjà, à partir du seul exemple français. Rempli de faits et de statistiques, cet ouvrage pionnier de Pascal Ory était le premier essai d'une vraie "histoire culturelle" de la France, entre Mai 1968 et Mai 1981. Le voici réédité aujourd'hui, remis en perspective par son auteur. Contemporains ou cadets de toute cette histoire, les lecteurs y entendront parler de Marguerite Duras ou de Philippe Sollers, oui, mais aussi de Pif Gadget ou du premier Marathon de Paris. Ils liront avec surprise la liste des nouveaux mots qui entrèrent dans le dictionnaire entre 1968 et 1981. Ils découvriront, même, ce moment étonnant où, en 1977, Paul Bocuse se métamorphosa en Michel Foucault. Sur la durée ils mesureront l'ampleur de l'échec politique de 68, comme celle de sa réussite anthropologique. Ils y verront, surtout, au final, s'inverser les tendances "progressistes" des Trente glorieuses : "La pièce par quoi le scandale arrive en 1968, s'appelle Paradise now, le film qu'on va voir en foule en 1979, Apocalypse now.

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Essais

Cinema roussel. Pour un cinéma roussellien

L'univers singulier d'un écrivain rencontre parfois des échos inattendus dans des films qui lui sont a priori étrangers. C'est la thèse paradoxale de ce livre, inspiré par l'oeuvre énigmatique de Raymond Roussel, admiré des surréalistes. Révélés de façon posthume, ses procédés d'écriture, basés sur la stricte permutation des lettres, favorisent curieusement un imaginaire visuel féerique et fabuleux. Si ses livres ne connurent pas d'adaptations au cinéma, leur influence secrète et latente transparaît en revanche, à la manière d'un fil rouge, dans de nombreux films. Il suffit pour l'observer de prêter attention à l'affleurement de figures poétiques chez des cinéastes qui opèrent des courts-circuits entre les mots et les images sous les motifs de la permutation (Bunuel, Greenaway, Ruiz), du rébus (Frampton, Smith, Snow), du double (Chaudouët, Duras, Fitoussi, Rivette) ou de la métamorphose (Maddin, Ottinger, Quay, Svankmajer). D'où l'hypothèse d'un cinéma roussellien, à la croisée de l'expérimentation plastique et de l'invention narrative, caractérisé par une certaine dissipation figurative, quasi pyrotechnique. "Et je me réfugie, faute de mieux, dans l'espoir que j'aurai peut-être un peu d'épanouissement posthume à l'endroit de mes livres" , écrivit Roussel, ingénu, en guise de consolation. Cinéma Roussel se propose d'offrir à l'écrivain un peu d'épanouissement posthume à l'endroit de ses films virtuels

10/2021

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Théâtre

Le nouveau théâtre 1947-1968. Un combat au jour le jour

"Le critique dramatique, sans faire le moins du inonde abstraction de ses goûts personnels, se doit de comprendre qu'il existe deux sortes de théâtre que 1'on peut appeler, un peu simplement, théâtre de pensée et théâtre de distraction. Il doit admettre, quels que soient ses goûts, qu'il y a des gens pour qui le théâtre est un élément de la vie spirituelle, et d'autres qui ne veulent y trouver qu'un divertissement et que les uns et les autres sont respectables. Tout son soin consiste à aider ces gens à distinguer une pensée authentique d'une pensée tricheuse, un art vrai d'un art menteur, un divertissement de qualité d'un divertissement ignoble" (Jacques Lemarchand, Spectateur, 19 novembre 1946). Au lendemain de la Libération et jusqu'à la veille de mai 1968, Jacques Lemarchand (1908-1974) affirme, par ses chroniques dans Combat, La NRF puis Le Figaro littéraire, son rôle de veilleur attentif accompagnant l'émergence d'un théâtre nouveau (Adamov, Audiberti, Beckett, Duras, Genet, Ionesco, Vauthier, Vinaver...), d'observateur lucide de la scène théâtrale et d'éditeur consciencieux des textes d'auteurs dramatiques, dans la collection "Le Manteau d'Arlequin" qu'il dirige aux Editions Gallimard. Son oeuvre critique et son style personnel sont la marque d'une éthique rigoureuse et d'une grande richesse intellectuelle, que ce recueil permet de redécouvrir.

12/2009

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Sciences historiques

Et Dieu créa les femmes. Brigitte, Françoise, Annabel et les autres

Après-guerre dans le sillage de Colette ou de Simone de Beauvoir, des femmes vont élargir l’horizon d’un monde en mutation, bousculant le conformisme et la morale étriquée de l’époque. Sagan et Bardot sont les figures de proue de ces années-là. Le premier roman d’un « charmant monstre » (selon Mauriac), et l’apparition au cinéma d’une « créature diabolique » inventée par Roger Vadim, mettent le feu aux poudres. Bonjour tristesse et Et Dieu créa la femme, symbolisent l’esprit d’indépendance qui a fait évoluer la société des « Trente glorieuses ». A l’avant-garde, les trois muses de Saint-Germain-des-Prés : Juliette Gréco, Anne-Marie Cazalis, Annabel, future épouse de Bernard Buffet. Leur liberté d’allure et de moeurs sont les signes de ce renouveau que le petit port de Saint-Tropez met en scène dans une atmosphère de fête. Hélène Gordon-Lazareff, fondatrice de Elle, Françoise Giroud, Madeleine Chapsal apportent leur contribution à ce changement des mentalités. Coco Chanel les met au parfum N°5, Pauline Réage (Histoire d’O), Régine Deforges, Nelly Kaplan sont de drôles de numéros. Violette Leduc, Louise de Vilmorin, Marguerite Duras, Christiane Rochefort, Edmonde Charles-Roux se distinguent. L’avocate Gisèle Halimi, Simone Veil, Benoîte Groult, Marguerite Yourcenar tiennent le haut du pavé. Celles de Mai 68 donneront naissance au MLF. Les femmes en liberté ont rendu leur tablier.

05/2011

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Littérature française

Correspondance générale. Tome 4

De Berlin, où, au début de l'année 1821, il a été relégué dans une sorte d'exil doré, avec le titre de ministre de France auprès du roi de Prusse, Chateaubriand multiplie avertissements et mises en garde, tant à l'adresse de ses amis politiques que du gouvernement lui-même. Il se permet d'envoyer des conseils à son ministre, le baron Pasquier, qui note avec irritation : "C'est Gros-Jean qui remontre à son curé." Au bout de trois mois, pensant avoir assimilé toutes les finesses de la diplomatie, Chateaubriand se fait mettre en congé. A Paris, il tombe en pleine crise ministérielle, démissionne par solidarité avec les ministres ultraroyalistes Villèle et Corbière. Ses lettres à Mme de Duras font revivre cette crise politique, son dépit de ne pas être du nouveau cabinet, sa joie d'être nommé à l'ambassade de Londres. Les lettres à Mme Récamier font cruellement défaut, car Juliette les a fait disparaître. Les seconds rôles féminins sont tenus par les habituelles correspondantes : Mme de Custine, Mme de Pisieux, Mme d'Orglandes, Mme de Montcalm... Nouvelles venues : une princesse de sang presque royal, la duchesse de Cumberland, et encore la mystérieuse inconnue à laquelle Chateaubriand écrivait, le 16 août 1821 : "J'ai attendu ; vous ne me donnez pas signe de vie. Est-ce fini entre nous ? Je ne puis le croire".

11/1983

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Poches Littérature internation

ROMAN DE BAIBARS TOME 2 : FLEUR DES TRUANDS

(Le transmetteur a dit : ) Sachez, nobles seigneurs, que Baïbars voulait surtout faire peur à Otmân et l'intimider ; c'est pourquoi il retenait ses coups et ne lui faisait pas si mal que cela. Mais alors, il se saisit de son lett de Damas et poussa un grand cri, prenant un visage terrible et faisant mine de frapper. " Pitié, soldat, s'écria Otmân. Fais-moi grâce, j'irai avec toi, mais ne me frappe pas avec cette boulette, que Dieu maudisse celui qui l'a boulettée. Par le Secret de la Dame, si tu ne l'avais pas avec toi, je ne te suivrais pas, même si tu me crevais un œil. Que Dieu maudisse ton pays ! - Allez, marche et ne parle pas tant ", fit Baïbars. Otmân se leva et se mit en route en traînant les pieds. Au bout de quelques pas, il s'arrêta net. - Et bien, qu'est-ce que tu as à t'arrêter, osta Otmân ? - Ben, soldat, tu veux vraiment me faire entrer au Caire ligoté comme un poulet ? Est-ce que le Bon Dieu permet ça ? Tel que tu me vois, les gens du Caire me connaissent, ils savent que je suis le chef de tous les truands. Si tu étais juste, tu me délivrerais et j'irais avec toi.

05/1998

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Littérature française

Une sorte de nitescence langoureuse

"Une sorte de nitescence langoureuse", ou quand Sylvie Bérard, forte de ses expériences littéraires et universitaires, nous offre un habile mélange d'autofiction et d'(im)pertinentes réflexions sur le monde littéraire d'aujourd'hui, l'ensemble magnifiquement illustré par Bernard Duchesne. L'une, forte de sa longue expérience dans le domaine de la rédaction scientifique, vient de publier un premier roman intitulé "Une sorte de nitescence langoureuse" ; l'autre, qui n'en est pas à sa première expérience littéraire, a lancé "Rendez-vous sur Apocalypse", son nouveau roman de science-fiction. Pour l'une, la critique institutionnelle remarquera, au fil des semaines, "l'écriture qui transcende la trivialité des représentations", "la noirceur éclatante de son propos" et "sa grande maturité". Certains iront jusqu'à la comparer à "Boris Vian pour sa façon fantaisiste de décrire la réalité", voire à "Marguerite Duras pour son style s'égarant sur les choses". Sans oublier, bien sûr, de recommander le titre à "quiconque aime s'immerger dans les livres et en ressortir complètement dépaysé". Pour l'autre, il y aura l'habituelle attente, heureusement compensée par l'enthousiasme communicateur des amateurs de science-fiction, qui aiment se réunir et discuter de leur genre préféré, mais aussi par les pertinentes analyses de certains blogues spécialisés. Or, voici que l'une et l'autre ont été invitées à la même émission littéraire...

09/2018

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Littérature française

La folie Elisa

Elles cherchent la chair de la perte, la chair du vide, la chair de l'abandon, elles l'ouvrent comme un fruit, elles y plantent leurs dents. Mourir est un art, comme tout le reste : elles le savent aussi. Elles contrarient leur chute par la vitesse. Elles se quittent avec passion. Elles ont en commun un art de la fugue intérieure, de multiples tangentes. Elles sont mortes plusieurs fois (je les regarde tomber). Elles vont finir par se relever (je les vois qui se battent). Elles sont construites sur des sols instables, glissants, poinçonnés. Leur volume intérieur est impressionnant, du dehors on ne pourrait le soupçonner. Janvier 2015-janvier 2016. Quatre femmes quittent la scène, prennent la fuite : Emy Manifold, une rock star anglaise, Irini Santoni, une sculptrice grecque, Sarah Zygalski, une danseuse berlinoise, Ariane Sile, une actrice française. Grandes amoureuses, "petites folles" , comme Duras le disait de Lol V. Stein, elles ne se connaissent pas mais sont reliées par un graffiti énigmatique, SMA. Une maison les accueille, des chambres claires où recomposer les figures de leur vie, une chambre noire où résonne la fureur du monde. Que faire quand on porte en soi des ruines et des gravats et que la terre se couvre de murs et de barbelés ? Où est l'asile ? Comment construire l'hacienda ?

08/2018

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Littérature française

La mélancolie de l'iguane - Roman

Dans la solitude des champs de béton. Un aérolithe tombé d'on ne sait quelle planète noire. Duras trash ? Koltès après trois pastis, sept bières et deux cafés ? Iggy & The Straub ? Genet sous overdose death metal ? L'Iguane de Filip Forgeau, c'est un peu tout ça à la fois, et autre chose qui ne serait pas réductible à la somme de ces influences. Tout le prix de L'Iguane est de convoquer les poncifs pour aussitôt les éclater, de ne jamais ressembler aux a priori qu'il déclenche, de toujours apparaître ici quand on l'attend là. A l'image de son anti-héros Frag, carcasse de gros dur qui cache une âme solitaire et meurtrie, voyou tendre sorti de l'univers de Genet, L'Iguane déjoue toutes les apparences. L'Iguane prend acte d'une fin de siècle - 20è - qui s'enfonce lentement mais sûrement dans l'abîme, de la déchéance finale d'une civilisation qui ne fonctionne plus et laisse de plus en plus de cadavres sur le bas-côté. L'Iguane réussit à construire un territoire physique et mental cohérent, à imposer un langage et un univers personnels. Filip Forgeau invente là une dérive poétique à la fois triviale et littéraire, une ronde obsessionnelle déjantée et durassienne qui prend acte de l'impasse de notre civilisation postindustrielle. Serge Kaganski - Les Inrockuptibles.

10/2018

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Littérature française

Lucie ou le retour au pays

Lucie, la petite adolescente aperçue dans une gargote de Yaoundé par le jeune et fringant bachelier Solo, devenu plus tard un brillant avocat d'affaires au prestigieux barreau de Paris, est un véritable «chemin de Damas» pour cet éminent membre de la diaspora qui, depuis dix ans, traîne sa dégaine de jeune premier entre Montmartre et les boutiques chic de la Madeleine à Paris. Lucie est la petite voix lancinante qui semble murmurer avec une insistante douleur à l'avocat camerounais de revenir au pays pour prendre part au noble combat du développement de sa terre natale. Comme l'affirme Solo, Lucie est vraiment, ainsi que le suggère l'étymologie de son nom (Lux, Lucis, du latin «lumière»), la lumière qui éclaire sur le chemin du retour au pays : «Tu t'appelles Lucie, tu es l'étoile du matin qui m'a guidé et sorti d'une vie de luxe insolent, arrogant, sans vrai but : celui de se mettre au service des autres, des miens.» Ce roman est un hymne à l'engagement pour l'Afrique par ceux qui sont allés chercher les armes de la connaissance en Occident et qui, au lieu de considérer celui-ci comme un Eldorado, rêve auquel on s'accroche avec indolence, doivent revenir chez eux bâtir le futur de l'Afrique.

06/2015