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Bénélux

Bruxelles mondiale. De Paul Otlet à nos jours

Le Mundaneum, ouvert au public depuis 1998, est un centre d'archives et un espace muséal situé à Mons en Belgique. A l'origine, de 1920 à 1934, il était situé à Bruxelles, sous le nom de Palais mondial et était composé de seize salles didactiques, du Répertoire Bibliographique Universel comprenant douze millions de fiches, d'un musée de la Presse avec 200 000 spécimens de journaux du monde entier, reprenant les collections essentiellement constituées entre 1895 et 1914. Redécouverts après l'explosion d'Internet, le Mundaneum et ses fondateurs, Paul Otlet (1868-1944), Léonie (1857-1949) et son frère Henri La Fontaine (1854-1943), prix Nobel de la Paix en 1913, sont aujourd'hui considérés comme els pionniers du Web et des moteurs de recherche. Le Mundaneum a reçu le Label du patrimoine européen en 2016. Ce livre raconte l'histoire d'une ville, Bruxelles. L'histoire de femmes et d'hommes qui, il y a un siècle, y ont anticipé le monde numérique et donné corps à leur rêve : l'accès pour tous à l'information et au savoir, Paul Otlet, Henri et sa soeur Léonie Lafontaine. L'histoire de ceux qui ont façonné la ville et l'histoire de ceux qui l'ont abimée. Ce livre est un manifeste pour une Bruxelles pleinement émancipée, assumant ses racines et fière de ses identités plurielles. Pour une Bruxelles qui revendique son statut de petite utopie universaliste en marche. Pour une Bruxelles qui prend son destin en main, avec l'ambition d'être une cité-monde qui inspire l'Europe et constitue un tremplin pour n'importe quel être humain.

05/2023

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Littérature érotique et sentim

Players to Men Tome 1 : A bout de souffle

Lorsque le conte de fées auquel on croit s'écroule, il ne reste plus qu'un grand vide... C'est du moins ce que je pensais, jusqu'à ce que Mister Problème, un superbe spécimen au corps très sexy, au sourire ravageur - promesse d'un plaisir charnel indescriptible -, atterrisse sur le pas de ma porte. Bien que mon corps me trahisse et que je sois irrésistiblement attirée par lui, j'ai beaucoup trop souffert pour oser réessayer. D'ailleurs, Max Meade-Sinclair est le meilleur ami de ma petite soeur, et donc, totalement interdit. Les manières froides et dédaigneuses d'Ila Logan m'attirent et sont un défi pour moi dès les premières minutes de notre rencontre. Ce que je veux, je l'obtiens généralement. Alors, un petit détail comme l'âge ne va pas m'arrêter ; ni les hommes qui disparaissent dans cette pièce retirée de son appartement. Toutefois, elle se révèle être un adversaire difficile et me fait craquer un peu plus chaque jour. Cette jeune femme impétueuse est à moi, mais si je veux gagner son coeur, je dois lui révéler qui je suis vraiment et lui montrer que sous ma façade de dragueur bagarreur existe un mec qui irait jusqu'au bout du monde pour la rendre heureuse. Mais survivre à mon lourd passé risque de détruire le lien fragile qui se développe entre nous...

10/2020

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Paranormal, Bit-lit, Science-f

Meya Daeblone. Tome 1, Mise en bouche

La démone de la Gourmandise est une vraie douceur, du moins jusqu'à ce que la moutarde lui monte au nez ! Je me nomme Meya Daeblone et je suis démone de la Gourmandise. Mon arrivée sur Terre il y a deux ans de cela m'a ouvert les portes de la gastronomie, au point que j'oublie souvent d'influencer les humains sur la voie du péché. Un fait que mon supérieur n'apprécie guère. . . Tant pis pour lui ! Entre découvertes gustatives et métier terrestre, ma vie ne pourrait être plus agréable. Je bosse en tant que manager de stars dans une bonne entreprise et entretiens une relation langoureuse avec mon client actuel. En gros, tout allait bien pour moi, jusqu'à ce que mon amant soit assassiné et qu'on essaie de me faire porter le chapeau. . . Hors de question de laisser passer ça ! Armée de mes provisions, de mon sens de la repartie, d'une volonté de fer et avec l'aide de mon chef, de doublons assez flippants et d'un spécimen mâle tout à fait à mon goût, je vais retrouver le coupable et lui faire comprendre qu'il ne fallait pas se frotter à moi ! #Enquête #Romance #MF #Humour #Démone Ce livre a été édité une première fois sous le titre  Helden.

07/2022

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Littérature étrangère

Qui est Martha ?

Roman traduit de l'allemand par : Odile Demange Apprenant qu'il est atteint d'une maladie qui ne lui laisse aucune chance, Luka Lewadski, un ornithologue ukrainien de 96 ans, décide de ne pas se soigner et d'aller finir ses jours dans un palace viennois. Né le jour de la mort de Martha, dernier spécimen de "colombe voyageuse", Luka a vécu à Vienne enfant lorsque sa mère, une ornithologue autrichienne, y était retournée après le suicide de son père, un garde forestier ukrainien. A la fin de la Première Guerre mondiale, ils revinrent en Galicie, devenue polonaise, puis, plus tard, alors que Luka poursuivait ses études, partirent se réfugier dans un village tchétchène pour échapper au déferlement de l'armée allemande, avant d'aboutir dans un kolkhoze russe et de reprendre, au bout de quelques années, le chemin de leur village, redevenu ukrainien. Ainsi, Lewadski revient dans sa ville d'enfance pour y mourir. Après avoir observé les oiseaux toute sa vie, il se met, dans ce palace viennois, à observer les gens, et fait plusieurs rencontres qui adouciront ses derniers jours. Un roman tendre, fin et intelligent qui traite du sujet délicat des derniers jours d'un vieil homme se sachant condamné avec un parfait équilibre entre bienveillance respectueuse et ironie subtile, sans tomber dans le pathos ni dans la moquerie.

04/2014

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Littérature française

Faune parisienne

A Paris sévit la guerre des clans. Bobo-baba en veste The Kooples et t-shirt H&M, chercheur bigleux en attente de relooking, fêtard intempestif et militant écologique se croisent dans les rues et se frittent dans le métro sans toujours se mélanger. à chaque tribu son style de vie et ses méchantes manies. Un peu comme les animaux… Ce petit guide propose une étude pas trop sérieuse des grands stéréotypes parisiens. Relookés aux couleurs de nos animaux fétiches, ils passent sous le bistouri irrésistible de nos crayons. Du bar préféré du hipster à la nouvelle adresse bistronomique du petit bourgeois, des habitudes alimentaires de l'intello aux lubies de l'écolo, vous saurez tout sur les espèces parisiennes. Chaque section animalière se structure sur le même modèle. On commence avec le portrait-robot de l'animal, suivi d'une mini-interview d'un spécimen en chair et en os. Puis, séance de géolocalisation (bar, boutique de fringues, librairie, galerie, musée…), avant de passer à l'étude de mœurs (hygiène, finances, vie en société) et au carnet de recettes. Des zooms thématiques, bons plans et liens vers des sites Internet viennent agrémenter le tout. Sommaire - Le bobo – Labrador - Le hipster – Renard - Le branché – Perroquet - Le geek – Hibou - L'étudiant – Lapin - L'écolo – Chèvre - L'intello – Chat - Le bourgeois – Lévrier - Le touriste – Cheval - L'Anglo-saxon – Oiseau de mer

11/2016

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Littérature étrangère

La Ballade de Jesse

Jesse a vingt ans, d'amers souvenirs familiaux, Kurt Cobain pour héros et la musique comme unique compagne. A la suite de la défection brutale, juste avant le début d'une nouvelle tournée, du bassiste du groupe, Perry, le manager des Anything Goes, engage Jesse en catastrophe. Plus âgés que lui, les autres musiciens tiennent bientôt lieu à Jesse ( le "melungeon", le métis ) de famille d'adoption. Sur la route qui les mène tout au long de la côte est, au fil des concerts donnés dans les bars minables qui sont leur lot, le jeune homme fait l'expérience de la scène, des rivalités sur fond de bourbon et de bière, des chambres de motel pouilleuses, des conquêtes d'un soir, et des rencontres avec des spécimens d'humanité passablement cabossés par l'existence quels que soient leur sexe ou leur âge. Avec ce road-novel dont la "bande-son" fait entendre les standards des grandes années du rock, de la country et du blues ( de Hendrix à Clapton, des Rolling Stones à Nirvana ou de Joni Mitchell à Emmylou Harris, entre autres ), Madison Smartt Bell met en scène un microcosme humain dont l'aventure collective, sur les routes d'un Deep South qui n'en a pas fini avec le racisme et le cynisme ordinaires, permet à un jeune métis au destin fracassé de se réconcilier enfin avec sa vie et le regard des autres à travers la musique. Dans cet émouvant "portrait de groupe" aux accents autobiographiques, Madison Smartt Bell laisse libre cours à une forme de simplicité et de tendresse jusqu'alors inédite dans son œuvre et révèle, pour la première fois, le musicien, le chanteur et l'auteur de chansons qu'il est également.

03/2009

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Histoire et Philosophiesophie

Journal de bord (diary) du voyage du Beagle (1831-1836)

Traduit ici en français pour la première fois, le Journal de bord (Diary) de Charles Darwin est le premier document, demeuré longtemps inédit, qui relate, jour après jour, le voyage du jeune naturaliste autour du monde à bord du trois-mâts barque d’exploration le Beagle. Commencé le lundi 24 octobre 1831 à Plymouth, ce récit s’achèvera, presque cinq ans plus tard, le dimanche 2 octobre 1836 à Falmouth, après un périple au cours duquel le futur réformateur de l’histoire naturelle et auteur de la théorie de la filiation des espèces expliquée par la sélection naturelle aura acquis une provision de spécimens, d’observations, de connaissances positives et de doutes qui constituera le socle et le ferment de sa grande théorie phylogénétique. Matrice du futur Journal de recherches (le fameux Voyage d’un naturaliste autour du monde) qui paraîtra en 1839, le Journal de bord est en premier lieu le récit de cette navigation, tour à tour éprouvante et émerveillée, et de son alternance avec les longues expéditions terrestres (Cap-Vert, Brésil, Uruguay, Argentine, Chili continental et Terre de Feu, Falkland, Chiloé, Galápagos, Tahiti, Nouvelle-Zélande, Australie, Tasmanie, îles Keeling, île Maurice, Cap de Bonne-Espérance, Sainte-Hélène, Ascension, Açores) qui furent pour Darwin l’occasion d’étudier tout ce qui, depuis la géologie, essentielle à ses yeux, jusqu’aux hommes, le conduira à douter de la véridicité de la Bible et du bien-fondé de son autorité sur l’enseignement des sciences de la terre et de la vie. La vibrante condamnation de l’impardonnable barbarie de l’esclavage et du progressif anéantissement des peuples autochtones est l’une des grandes leçons morales du Journal de bord. Dans une longue préface et des annexes soucieuses de compléter et de rectifier parfois les données avancées par les sources anglo-saxonnes.

10/2012

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Histoire naturelle

Alfred Russel Wallace, l'archipel malais. Berceau de l'orang-outan et de l'oiseau de paradis

Découvrez pour la première fois en langue française le fascinant voyage en Asie du Sud-Est d'Alfred Russel Wallace, codécouvreur de la théorie de l'évolution. L' expédition naturaliste de l'homme resté dans l'ombre de Charles Darwin est ici enrichie et magnifiée par les clichés du photographe américain Tim Laman. Quel plus bel hommage pour fêter le bicentenaire du père de la biogéographie que de rendre enfin justice à son travail ? Alfred Russel Wallace (1823-1913), naturaliste britannique, connu pour avoir été le premier à étudier la répartition géographique des espèces asiatiques, joua un rôle majeur dans les avancés de son temps. Grand rival méconnu de Charles Darwin, il découvre pourtant en même temps que son confrère le concept de la sélection naturelle. Poussé par son intuition, il entreprend une expédition de huit années dont il reviendra chargé de milliers de spécimens et avec les ébauches de son oeuvre la plus remarquable : The Malay Archipelago. Traduction de ce récit de voyage étourdissant, L'archipel Malais mêle avec subtilité l'exactitude scientifique et l'élégance littéraire à travers l'oeil curieux et passionné de son auteur. Plus qu'un traité naturaliste, il est aussi la retranscription d'une grande aventure personnelle peuplée de découvertes animales et de rencontres humaines. Les gravures sur bois d'époque et le fonds photographique contemporain apporté par le travail de Tim Laman en font un beau-livre audacieux et éclatant, parfait reflet de ce texte ancré dans son époque, et pourtant d'une grande modernité par les problématiques qu'il soulève : les dérives d'une société matérialiste, les conséquences de l'action humaine sur l'environnement... Une juste réhabilitation d'une figure clef de l'histoire des sciences naturelles et de l'exploration qui demeure un des hommes les plus brillants et visionnaires de son temps.

11/2022

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Sciences de la terre et de la

Les Serpents de la Guyane française

Ce travail est une mise à jour de la systématique des ophidiens de Guyane française. 91 formes, toutes récoltées en Guyane française, appartenant à 90 espèces, 49 genres et 7 familles sont décrites. La tête de la plupart de ces espèces . est dessinée ainsi que le maxillaire de bon nombre d'entre elles. Pour chaque forme, il est précisé l'ensemble des caractères confirmant son identification. Les variations morphologiques rencontrées sont signalées, et les particularités proprement guyanaises soulignées. Plus de 20 espèces guyano-amazoniennes, susceptibles d'être rencontrées en Guyane française sont également mentionnées. 25 clés, toutes traduites en anglais, permettent de reconnaître les serpents non seulement de Guyane française, mais aussi des territoires limitrophes. Une étude écologique succincte, essentiellement sous forme de figures et de tableaux synoptiques, rassemble nos connaissances actuelles sur les espèces guyanaises. Un index de 3 pages et une bibliographie de 178 références sélectionnées complètent cette étude. This work is an up to date study on the taxonomy of Ophidians from French Guiana. Ninety one forms, all collected in French Guiana, belonging to 90 species, 49 genera and 7 families are described. The head for most of species has been drawn as well as the jaw for Many of them. For each form, the characters necessary for their identification are given. Morphological variations are noted and those pertaining to specimens from French Guiana listed. More than 20 species from the Amazon basin, which could also be collected in French Guiana, are described. Twenty five keys, both in French and English, enable snakes to be recognized not only from French Guiana but also from neighbouring territories. A brief ecological study, mainly in the form of figures and tables, gather together our knowledge of the guianese species. A 3 pages index and a bibliography with 178 selected references complete this study.

01/1987

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Littérature française

Quand la peine le dispute à la colère

Philippe Randa dont la devise pourrait être : "Je suis un auteur censuré extrêmement diffusé" , comme il l'affirme lui-même. Un clin d'oeil, une boutade, un regret, une frustration ? Non : l'engagement sincère d'un homme libre. De ces hommes libres qui doivent être donc enchaînés ou, comme l'a écrit Guy Béart en substance dans une célèbre chanson : "Celui qui dit la vérité doit être exécuté" . Mais un homme libre en effet extrêmement diffusé : auteur de 119 livres, romans policiers, essais, études historiques, dictionnaires ; mais aussi chroniqueur politique, directeur de trois maisons d'éditions, animateur d'émissions sur Radio Libertés et TVLibertés, pour ne signaler que l'essentiel d'une vie riche en diversité et en expériences. Pour les Chinois, 2018 est l'année du Chien et ce dernier recueil aurait pu s'appeler : "2018, une année de Chien" ! tant les évènements qui se sont succédés ont été surprenants, inattendus, violents, choquants parfois, improbables souvent. La galerie de l'année 2018 de Philippe Randa est variée, de Jeanne d'Arc et son avatar métissé à Johnny Hallyday et sa famille des Atrides, en passant par Bertrand Canta, Michel Onfray ou nos plus beaux spécimens de la vie politique, Gérald Darmanin ou le sacro-saint Nicolas Hulot. Il y en a pour tout le monde ! La colère justement, mais celle des Gilets Jaunes qui ont éclairé notre fin d'année 2018 d'une lumière improbable, mais pleine d'espoir dans la capacité à résister à l'anesthésie de notre doucereuse et terrible démocratie. Le problème avec Philippe Randa, c'est qu'il pose toujours des questions dérangeantes, qu'il apporte des commentaires impertinents et qu'il fournit des analyses à contre-courants. Si cela réjouit les uns, cela indispose beaucoup d'autres.

02/2019

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Récits de voyage

Voyage sur le Rattlesnake

T H Huxley, ami de Charles Darwin, à qui il devra son surnom de " bouledogue de Darwin ", fut aussi le grand-père d'Aldous Huxley. Lorsqu'il passe son diplôme de médecin en 1845, il a vingt ans mais il est trop jeune pour obtenir l'autorisation d'exercer. Sans argent, couvert de dettes, il n'a guère le choix. La Marine de Sa Majesté - célèbre pour la rudesse des conditions de vie à bord - recrute et met un point d'honneur à embaucher de jeunes scientifiques au poste d'aide chirurgien. Le Voyage du Rattlesnake (le Serpent à Sonnettes) qui devait n'être d'abord qu'une expédition hydrographique servant à déterminer des routes sûres pour la navigation et le commerce avec la relativement nouvelle colonie de l'Empire, l'Australie, sous l'impulsion du capitaine Owen Stanley, allait changer de nature. Il emmène ainsi des spécialistes des disciplines dans lesquelles on savait déjà que les tropiques étaient d'une richesse extraordinaire. Il y aura donc à bord un naturaliste confirmé, John MacGillivray, un passionné de botanique et des coquillages, John Thompson, et le jeune Huxley qui allait trouver dans ce voyage en Nouvelle-Guinée et en Australie un champ d'études à sa mesure. En 1849, il enverra à la Royal Society de Londres un rapport circonstancié sur la famille des Méduses dont il restera pour longtemps le meilleur spécialiste. Lorsqu'il revient en Angleterre en 1850, il est reçu comme membre de la Royal Society et est chargé de travailler sur les spécimens collectés et les observations faites durant ce voyage. Sa carrière scientifique et universitaire peut commencer. Préoccupé par ses seules recherches scientifiques, son Journal de Voyage ne sera publié par son fils qu'en 1935, quarante ans après sa mort.

04/2012

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Correspondance

Herbier de prison. (1915-1918)

Quoi de plus iconoclaste qu'un herbier composé entre quatre murs, sans l'étendue de la nature ? Comme une contradiction dans les termes. L'herbier de prison de Rosa Luxemburg est une archive sans équivalent. Troublante et attachante, sa fragilité et son histoire en font un témoignage de résistance et d'évasion, une fabrique de formes et de joie, un document sur le sentiment politique de la nature, fondement de toute écologie. Composé de sept cahiers datés d'avril 1915 à octobre 1918, l'herbier a pu être réalisé par la révolutionnaire emprisonnée grâce à l'amitié sans faille de quelques femmes, ses amies intimes dont la féministe Clara Zetkin. Au-delà des quelques fleurs et mauvaises herbes de la cour de la prison que Rosa glane lorsqu'elle sort sous surveillance, ce sont ses proches qui lui envoyèrent par lettres des spécimens séchés ou des bouquets fleurs fraîches qu'elle-même pressait. Aux planches de l'herbier répondent ainsi tout une correspondance où il est question de botanique, de nature, de romantisme allemand, d'amour de toutes créatures, et cela, "en dépit de l'humanité" . Rosa Luxemburg ne cesse d'encourager ses proches à garder leur joie de vivre et leur gaieté alors que les nuages qu'elle entraperçoit par une fenêtre à barreaux se chargent des couleurs de la guerre et de l'acier. L'Herbier et le rossignol est constitué de 133 planches botaniques accompagnées de la traduction des légendes manuscrites de celles-ci. Cet ouvrage recueille également une soixantaine de lettres, dans lesquelles la révolutionnaire évoque sa passion pour les plantes, ainsi que pour les animaux. Des documents inédits en français complétent le volume, notamment un journal où Rosa Luxemburg consigne les faits et gestes de sa vie d'incarcérée.

11/2023

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Théâtre

L'Avant-scène théâtre N° 1453-1454, décembre 2018 : La guerre des salamandres suivi de RUR

La Guerre des salamandres : Sur une petite île perdue a? l’ouest de Sumatra, le capitaine Van Toch découvre un peuple de salamandres, êtres paisibles un peu étranges, hautes d’environ un mètre. Leur capacité de travail et d’apprentissage, leur intelligence et leur mimétisme en font une main-d’œuvre qualifiée très bon marche?. Le riche homme d’affaires Bondy s’engage dans une exploitation industrielle de ce peuple dans une économie mondialisée… Les salamandres se développent. Asservies, exploitées, elles finiront par se révolter jusqu’a? désirer étendre leur espace vital au détriment des continents, et changer radicalement la géographie de la Terre. L’épopée folle et absurde des salamandres et des hommes les mènera a? leur chute commune. La pièce a été créée en juillet 2018 au Festival Villeneuve-en-Scène et est reprise à partir du 17 octobre 2018 à la Maison des Métallos à Paris dans une mise en scène de Robin Renucci et avec la troupe des Tréteaux de France. R.U.R. : Rossum, un scientifique génial, a inventé un robot à l’apparence humaine, adapté par l’usine Rossum’s Universal Robot pour en faire un parfait travailleur dénué de sensibilité, de sentiments et des prétentions humaines qui nuisent à la productivité. Il est désormais produit en masse et l’usine RUR inonde le monde de ces spécimens, force de travail peu coûteuse remplaçant peu à peu la main d’œuvre humaine, puis les soldats. Cependant les hommes, devenus inutiles, perdent leur capacité à procréer. De leur côté, suite à une légère modification de leur programme censée les rendre plus intelligents et polyvalents, les robots fomentent une révolte pour prendre le contrôle du monde et anéantir l’humanité.

11/2018

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Esotérisme

Les ombres me parlent

Ses yeux couleur écorce de chêne transpercent. A chaque vision, prémonition, flash, ou message de l'au-delà qui traversent cette femme délicate comme un roseau, teint de porcelaine, ils vous fixent. Ses mains rosissent et se creusent, telles celles d'une écorchée. Monique Jorland est un miracle de la nature. Une énigme pour les autres comme pour elle-même, toujours stupéfaite face à ses dons. Aucune vérité scientifique ne pourrait les expliquer. Nouveau-née condamnée, sauvée in-extremis grâce aux soins d'un vieil ermite guérisseur, Monique Jorland découvrira au fil d'une vie - souvent à la dent dure -, et d'insolites rencontres, qu'elle est en mesure de percevoir l'imperceptible. Capable d'extra-voir, d'entendre, de pressentir à travers les êtres qu'elle croise, de les scanner, de voyager dans le temps passé, présent, futur, dans des dimensions inaccessibles au commun des mortels. Madame Soleil, tune des plus célèbres astrologues du XXe siècle n'avait-elle pas dit à ce fascinant spécimen " vous avez le don de clairvoyance et de prémonition. Vous avez le don de soigner et de soulager les douleurs... Au crépuscule de votre vie, vous raconterez votre histoire. " Il est enfin temps pour nous, lecteurs, de découvrir le parcours exceptionnel d'une femme qui ne devait pas vivre et qui a consacré sa vie aux autres, de la plus généreuse, mystérieuse et sublime des façons.

06/2019

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Italie

Le parfait fasciste. Amour, pouvoir et morale dans l'Italie de Mussolini

Lorsque Attilio Teruzzi, officier militaire décoré, épousa une jeune juive américaine à l'orée d'une brillante carrière de chanteuse d'opéra, sa bonne fortune semblait acquise. Le mariage fut couronné par la bénédiction de Mussolini en personne. Pourtant, trois ans plus tard, ce converti de la première heure à la cause fasciste, devenu commandant des Chemises noires, répudia sa femme, l'accusant d'avoir compromis son honneur masculin. C'est avec une autre jeune femme juive et étrangère que Teruzzi se dota d'un semblant de vie familiale, complétée par la naissance d'une enfant. Alors que les nazis s'impatientaient, il se trouvait nanti de deux épouses juives, l'une qu'il ne pouvait épouser légalement, l'autre dont il ne pouvait divorcer. A travers le récit intime d'une cour tapageuse et d'un mariage désastreux – brillamment reconstitué grâce à des lettres de famille et des archives judiciaires –, Le parfait fasciste nous invite au grand spectacle de l'ascension et de la chute de Mussolini. Teruzzi y apparaît comme un spécimen exemplaire de l'homme nouveau fasciste : conformiste, intéressé, sans scrupule, violent et opportuniste, en plus d'être un jouisseur effréné. Dans cette étude historique majeure, Victoria de Grazia nous rappelle que le privé est toujours politique dans la quête fasciste de la virilité et du pouvoir. Un portrait érudit et captivant des deux décennies du régime fasciste porté par deux récits – l'un politique et public, l'autre personnel et privé – savamment entrelacés.

09/2023

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Indépendants

Les trompettes de la mort

Un jeune garçon, aux prises avec un grand-père tyrannique et chasseur, se métamorphose mystérieusement en faon... Suite à la séparation soudaine de ses parents, Antoine est confié par son père à ses grands-parents. Il s'ennuie ferme dans cette grande maison isolée, entre une grand-mère qui l'étouffe et un grand-père colérique. Un beau jour, Antoine est contraint d'accompagner son grand-père à la cueillette aux champignons. Il tombe alors sur un spécimen étrange. A peine l'a-t-il touché qu'il s'évanouit. A son réveil, il n'est plus un enfant de dix ans mais un faon. Condamné à se débrouiller et à grandir seul dans la forêt, il doit apprendre à vivre dans son nouvel environnement et à en éviter les dangers. Son grand-père, chasseur expérimenté, n'en est pas le moindre. Alors que la grand-mère pleure l'enfant disparu, son mari parcourt la forêt fusil au point, à la recherche de son gibier préféré. Cette course-poursuite atteindra son funeste point d'orgue au moment de la rencontre entre le petit-fils et son grand-père, au coeur des paysages qui ont fait l'histoire familiale. Les trompettes de la mort touche plusieurs cordes sensibles de notre époque, de la relation entre générations à notre rapport bouleversé à la nature. Les antagonismes y prennent corps et les tensions qui en découlent revêtent la forme d'une terrible partie de chasse.

10/2022

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Philosophie des sciences de la

Chronique d'une espèce disparue. Le quagga et l'hérédité

L'histoire de la biologie a connu des étapes fondamentales aux XIXe et XXe siècles, discutées entre autres par Darwin. Les concepts autour de l'hérédité ont beaucoup évolué et permettent aujourd'hui de mener des réflexions sur les relations entre l'homme et l'animal, la conservation des espèces et les possibilités offertes par les méthodes de sélection génétique. Forte de sa formation en histoire et sociologie des sciences et en s'appuyant sur de nombreuses anecdotes, Camille Roux-Goupille retrace les formidables découvertes scientifiques réalisées dans ce domaine grâce à un animal méconnu, le quagga. Cette espèce proche du zèbre qui vivait en Afrique du Sud a été découverte en 1758 et s'est éteinte en 1883. Pourtant, elle a fait couler beaucoup d'encre et suscité les théories les plus créatives. A partir de 1821, le quagga entre au coeur des débats scientifiques, avec notamment les théories d'infection de la mère et d'imagination maternelle (la femelle voit une image et la transmet à son petit qui héritera de ses caractéristiques). Disparu dans l'indifférence, il resurgit en 1984 lorsque des fragments de son ADN sont séquencés, à partir d'un spécimen taxidermisé, lançant le champ des études d'ADN fossile et les rêves de clonage d'espèces disparues. Cette saga inédite est racontée avec une mise en contexte scientifique et culturelle qui met en perspective les enjeux de chaque siècle.

04/2024

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Animaux, nature

Passion papillons. De leur cycle de vie étonnant et de l'incroyable diversité des Lépidoptères…

Ce "livre-coup-de-coeur" explore les papillons diurnes et nocturnes et quelques chenilles souvent insolites, étranges ou extravagants. Il s'adresse aux novices mais également aux adeptes, aux passionnés ainsi qu'aux enfants pour lesquels il demeure abordable et didactique. Cet ouvrage vous invite à poser un regard nouveau sur notre environnement. Laissez-vous charmer, appréciez la magie des instants de grâce ainsi volés à ces joyaux. Savourez le bonheur que nous avons d'appartenir à ce monde incroyable pourtant si proche. Délectez-vous de cet hymne à la nature, de ce florilège de portraits brièvement commentés avec curiosité ou espièglerie ... Même s'il reste la démonstration des espèces régionales, il représente tout de mêmela majeure partie du territoire national dans lequel, somme toute, les spécimens décrits sont largement présents. Il peut ainsi agrémenter avantageusement les vacances vertes de tout un chacun quelle que soit, "in fine" , sa destination. L'auteure naturaliste autodidacte, vous propose de partager sa passion. Elle accompagne le processus de découverte d'un microcosme séduisant dans un voyage initiatique au coeur de notre nature. Elle explore la richesse et la splendeur du monde des papillons. Forte de deux décennies d'observations, d'attention et d'approfondissement en matière de biodiversité, elle vous plonge dans la rétrospective de son propre cheminement. Laissez-vous envahir par les émotions suscitées par ce périple auquel elle vous associe. Vous pourrez aussi apprécier les quelques mini reportages photo qu'elle vous présente chaque fois que possible. Quelques spécialistes bienveillants, dont Jean HAXAIRE, Entomologiste, Attaché au Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris et à l'Insectarium de Montréal, Pierre-Yves GOURVIL, Naturaliste spécialisé Chargé de Mission pour Conservatoire des Espaces Naturels (C. E. N) Nouvelle Aquitaine et Terence HOLLINGWORTH, Naturaliste spécialisé en microlépidoptères, Administrateur du C. E. N. Occitanie, se sont associés à cette démarche de publication visant un auditoire élargi. Ils cautionnent ainsi le sérieux et l'authenticité des contenus. Nous leur en sommes très reconnaissants.

12/2020

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Fantastique

Les Montagnes hallucinées illustrée - L'intégrale

" Corona Mundi... Toit du Monde... " Toutes sortes de formules fantastiques nous vinrent aux lèvres tandis que nous contemplions, depuis notre point d'observation vertigineux, l'incroyable spectacle. Arkham, 1933. Le professeur Dyer, éminent géologue, apprend qu'une expédition scientifique partira bientôt pour l'Antarctique avec pour ambition de suivre les traces de celle qu'il avait lui-même dirigée en 1931. Dans l'espoir de dissuader cette tentative, Dyer décide de faire un récit complet des tragiques événements auxquels il survécut, cette fois sans omettre les passages qu'il avait écartés à son retour, de peur d'être pris pour un fou. Deux ans plus tôt, les navires affrétés par l'université Miskatonic avaient accosté le continent glacé au début de l'été austral, et le contingent de quatre professeurs et seize étudiants s'était mis aussitôt au travail. Les premiers résultats ne s'étaient pas fait attendre et le biologiste de l'expédition, le professeur Lake, était parti de son côté avec plusieurs membres de l'équipe afin de suivre une piste fossilifère prometteuse. Au bout de quelques jours à peine, il avait annoncé par radio avoir découvert de stupéfiants spécimens d'une espèce inconnue, extraordinairement ancienne, avant de cesser toute communication après une terrible tempête. Pressentant le pire, Dyer s'était porté à leur secours le jour suivant. Ce qu'il avait découvert sur place dépassait ses craintes les plus folles... Paysages déserts glacés, créatures innommables vieilles de plusieurs millions d'années découvertes dans un état de conservation anormal, étranges structures géométriques au sommet de montagnes noires, plus hautes que l'Everest... Cette nouvelle de Lovecraft a inspiré des générations d'auteurs et de réalisateurs, de John Carpenter, lorsqu'il réalise The Thing, à Guillermo del Toro qui rêve de la porter à l'écran. Fasciné depuis toujours par l'univers de H. P. Lovecraft, François Baranger, illustrateur reconnu dans le monde pour ses talents de concept artist pour le cinéma et le jeu vidéo, s'est attelé à la tâche " cyclopéenne " de mettre en images ses principaux récits.

10/2023

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Photographes

Anna Atkins. Cyanotypes

A l'aube de l'ère victorienne, dans son laboratoire à ciel ouvert de Halstead, dans le Kent, Anna Atkins se lança dans une expérimentation radicale pour créer une plus fidèle représentation des espèces botaniques grâce à une discipline artistique totalement nouvelle. Ses recueils d'inimitables photogrammes en cyanotype d'algues et de fougères sont les premiers ouvrages illustrés d'images photographiques jamais publiés. Aussi saisissants qu'éthérés, ils constituent une synthèse parfaite entre art et science. Bien que la technique du cyanotype ait été découverte par son ami John Herschel, Atkins a été la première à en exploiter les applications pratiques, au service de son intérêt pour la botanique et la taxonomie, mais aussi pour son intrigant potentiel artistique. Le procédé consiste à placer un objet sur un papier sensibilisé exposé à la lumière directe du soleil pour révéler le pigment bleu cyan ou de Prusse qui forme l'arrière-plan si reconnaissable de ces oeuvres. Les herbiers d'Atkins British Algae (1843-1853) et Cyanotypes of British and Foreign Ferns (1853, conçu en collaboration avec son amie Anne Dixon), sont des ouvrages d'une remarquable rareté. Réimprimés ici dans leur intégralité pour la première fois, ils dévoilent sa maîtrise de multiples disciplines : si le cyanotype permet à Atkins de relever le défi de la représentation fidèle, les contours délicats des spécimens qui se détachent sur le fond bleu intense confèrent aux images un attrait esthétique intemporel. Pour cette édition, qui s'appuie principalement sur les exemplaires conservés à la New York Public Library et au Musée J. Paul Getty, nous avons compilé des cyanotypes issus de différentes sources afin de réimprimer les oeuvres majeures d'Atkins dans leur intégralité. Plus de 550 impressions de cyanotypes sont accompagnées d'une série d'essais introductifs de Peter Walther, qui replacent le travail d'Atkins dans son contexte scientifique et artistique et rend un hommage mérité à une pionnière peu connue.

04/2023

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Revues de cinéma

Cahiers du cinéma N° 799, juin 2023

La ressortie en salle de tous les films de Jean Eustache est, littéralement, un événement : au-delà du mythique La Maman et la Putain, ressorti l'été dernier, la richesse de cette oeuvre restait jusqu'à présent à la fois objet de culte et relativement secrète, rare sur grand écran. Les Films du Losange exaucent un rêve de cinéphile, et les Cahiers sont au rendez-vous : peu de cinéastes auront été si proches de la revue, biographiquement mais surtout dans l'histoire de ses textes, de ses inquiétudes, de ses approches du cinéma. Nous reparcourons toute sa filmographie, film par film, des Mauvaises Fréquentations aux Photos d'Alix. Asteroid City de Wes Anderson, à qui nous consacrons notre couverture, a beaucoup divisé à Cannes (festival sur lequel nous revenons sous la forme d'un texte collectif, coup de sonde sur les films majeurs de la saison cinéma à venir). La sortie en salle de ce film avec Scarlett Johansson, Tom Hanks et Jason Schwarzman permettra aux spectateurs d'apprécier sa beauté et sa mélancolie à leur juste mesure. Dans notre entretien exclusif, le cinéaste parle à la fois du sujet du film ("se transplanter soi-même ailleurs") et des arcanes de sa minutieuse fabrication, documents à l'appui. Aux côtés de rencontres plus brèves avec des cinéastes aussi variés que Masao Adachi, Telmo Churro et Jean-Pierre Gorin, l'autre entretien du numéro permet de prendre des nouvelles d'un habitué de la revue : Nanni Moretti. Vers un avenir radieux réussit l'improbable pari de regarder le présent sans l'édulcorer, en revisitant un passé : celui du Parti Communiste Italien des années 1950. Autre âge d'or, cinématographique celui-là : celui du film noir mexicain, dont cinq spécimens brillants font l'objet de restaurations qui sortiront en salle, alliant classicisme formel et critique incisive du Mexique de l'après-guerre. L'actualité des films, des ressorties, festivals et DVD, ainsi que des hommages à Kenneth Anger et Jean-Claude Biette complètent ce numéro de juin défricheur et voyageur.

06/2023

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Histoire naturelle

Albertus Seba. Cabinet de curiosités naturelles, 22 planches détachables en couleurs

Publié au XVIIIe siècle, le catalogue du cabinet de curiosités d'Albertus Seba est l'un des ouvrages d'histoire naturelle les plus précieux de son temps, à la frontière entre l'art et la science. 22 planches de mammifères, oiseaux, serpents, insectes, coraux, ou encore coquillages, habilement disposés de manière à former de splendides motifs décoratifs... Le cabinet des curiosités naturelles d'Albertus Seba Albertus Seba (1665-1736) est un pharmacien hollandais installé à Amsterdam dont la fortune lui permet de constituer une imposante collection de spécimens naturels qu'il décide d'immortaliser à travers une série d'ouvrages, le Locupletissimi Rerum Naturalium Thesaurus, publié entre 1734 et 1765. Le Thesaurus comporte quatre volumes riches de 446 planches illustrées à la main, représentant l'ensemble des objets naturels de la collection de Seba. Sa publication est le reflet de l'engouement de l'époque pour les sciences de la nature et du goût pour l'exotique et les objets curieux - la première collection de Seba sera d'ailleurs acquise par le tsar Pierre de Russie ! Sorte d'inventaire de la nature, hommage à la diversité du vivant, le Thesaurus est un exemple impressionnant de l'illustration naturaliste. Ici les animaux et les plantes sont ordonnés avec art. Si, dans les premiers volumes, les objets de la nature sont souvent disposés en petites scènes, les planches des volumes deux à quatre correspondent plus à une présentation scientifique caractéristique de l'époque. Les animaux y sont présentés sur fond neutre, soigneusement séparés par genre. Dans son Thesaurus, Seba mélange à la fois instruction scientifique et plaisir esthétique en créant de véritables tableaux de la nature. Grâce aux 22 planches détachables de ce livre-posters, une partie de sa merveilleuse collection aujourd'hui dispersée peut être reconstituée et s'afficher : tortues, serpents, papillons, scarabées, oursins, étoiles de mer, pieuvres, coquillages, habilement mis en scène pour former de splendides motifs décoratifs.

04/2021

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Littérature française

Le dernier des siens

1835. Gus, un jeune zoologiste, est envoyé par le musée d'histoire naturelle de Lille pour étudier la faune du nord de l'Europe. Lors d'une traversée, il assiste au massacre d'une colonie de grands pingouins et sauve l'un d'eux. Il le ramène chez lui aux Orcades et le nomme Prosp. Sans le savoir, Gus vient de récupérer le dernier spécimen sur terre de l'oiseau. Une relation bouleversante s'instaure entre l'homme et l'animal. La curiosité du chercheur et la méfiance du pingouin vont bientôt se muer en un attachement profond et réciproque. Au cours des quinze années suivantes, Gus et Prosp vont voyager des îles Féroé vers le Danemark. Gus prend progressivement conscience qu'il est peut-être le témoin d'une chose inconcevable à l'époque : l'extinction d'une espèce. Alors qu'il a fondé une famille, il devient obsédé par le destin de son ami à plumes, au détriment de tout le reste. Mais il vit une expérience unique, à la portée métaphysique troublante : qu'est-ce que veut dire aimer ce qui ne sera plus jamais ? A l'heure de la sixième extinction, Sibylle Grimbert interroge la relation homme-animal en convoquant un duo inoubliable. Elle réussit le tour de force de créer un personnage animal crédible, de nous faire sentir son intériorité, ses émotions, son intelligence, sans jamais verser dans l'anthropomorphisme ou la fable. Le Dernier des siens est un grand roman d'aventures autant qu'un bouleversant plaidoyer dans un des débats les plus essentiels de notre époque.

08/2022

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Livres 3 ans et +

Mort au loup !

Voilà des siècles que les loups mangent les cochons, c'en est trop ! L'heure de la revanche a sonné : aux cochons de s'occuper du loup ! Un vieux chien de chasse décide de prendre les choses en main : c'est terminé, le loup n'aura plus de petits cochons pour le dîner ! Mais s'il est résolu à faire un bon professeur, ses élèves ne sont pas à la hauteur de ses espérances. En effet, les cochons n'ont ni avion pour bombarder la tanière du loup, ni argent pour engager des mercenaires. Sans compter leur manque de jugeote... Puis le piège, enfin, prend forme : pour se débarrasser du loup, les cochons l'attireront chez eux et l'attaqueront à trois contre un. Problème : le spécimen qu'ils rencontrent semble peu féroce et tient de grand discours sur l'amitié entre cochons et loups. Quand il découvre le piège, il feint même d'être prêt à se laisser dévorer par les cochons... avant de leur donner quelques recommandations : mieux vaut éviter de manger ses pattes (qui ont marché n'importe où), son ventre (qui a mangé n'importe quoi), ses yeux, ses oreilles... Seule la bouche devrait convenir. Mais alors qu'il s'apprête à manger les crédules cochons qui, convaincus, s'approchent de sa gueule, la situation s'inverse. Ces derniers rentrent dans une colère noire et le renvoient aussitôt... Cette fois-ci, pour gagner, il aurait mieux fallu que le loup se lave les dents !

04/2017

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Animaux, nature

La chasse, virus de toute une vie. Afrique, Amérique, Europe de l'Est, Océanie

Les récits de chasse d'un passionné qui a chassé tous les gibiers dans le monde entier (Afrique, Amérique, Europe de l'Est, Ecosse, Océanie) : bécassine, buffle, cobe, éland de Derby, éléphant, phacochère, grand koudou, gnou, léopard, lion, jaguar, cerf, scrub bull, éland, chevreuil, bongo, sitatunga, etc. Illustré de nombreuses photos en couleurs. "Nous progressons par habitude, sans parler, sans bruit ; le buffle ne soupçonne rien. 40m nous séparent, il n'y a rien entre lui et moi. En revanche, il a quasiment le nez dans le bako très touffu devant lui. J'ai en main une 300 Weatherby, Alex une 375hm ; nous échangeons. Notre buffle broute tranquillement, il avance au gré de l'herbe tendre. Le voici de trois quarts arrière, je vois nettement la corne droite, épaisse, longue, qui dépasse largement l'oreille. "C'est un très gros spécimen, entre 800 kg et 900kg. Le voilà maintenant de profil. J'ai le choix : balle de coeur ou d'épaule. Je choisis la deuxième solution, la puissance de la lourde balle 375 peut le laisser sur place. J'ai peur, avec une balle de coeur qui peut être un peu haute ou basse, d'être obligé d'aller le chercher dans cette végétation très épaisse. J'appuie doucement sur la détente, il fait un bond énorme et plonge dans le bako. Plus rien. Pas un bruit. "Concertation, "ne pas bouger". Seul, j'avance tout doucement. Par une trouée, je le vois, couché face à nous qui me regarde. Apparemment il ne peut plus bouger, il faut donc l'achever."

03/2019

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Encyclopédies de poche

Musée du quai Branly. Là où dialoguent les cultures

Le 23 juin 2006, le musée du quai Branly, à Paris, ouvrait ses portes au public. Très largement relayée par les médias, l’inauguration a constitué un événement majeur sur la scène culturelle nationale et internationale: les arts d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques, longtemps considérés comme des curiosités exotiques ou de seuls spécimens ethnographiques, entraient définitivement dans le patrimoine universel des formes, et trouvaient d’emblée l’adhésion enthousiaste du public. C’est toute l’aventure de la création de cette institution entièrement dédiée aux arts des civilisations non occidentales que retrace cet ouvrage, du projet voulu par Jacques Chirac, tout juste élu président de la République, à la mise en place d’une programmation novatrice. En passant par l’amitié de Chirac avec Jacques Kerchache, marchand d'art primitif et auteur du fameux manifeste « Pour que les chefs-d’oeuvre du monde entier naissent libres et égaux », les polémiques qui ont entouré la gestation du projet, l’inauguration en avril 2000 du pavillon des Sessions au Louvre, préfiguration du musée lui-même, l’originalité du bâtiment signé Jean Nouvel et de son « amphithéâtre de verdure » conçu par Gilles Clément. Et bien sûr toute la réflexion menée par l’institution, qui se veut avant tout le lieu d’un dialogue entre les cultures. Le musée du quai Branly, c’est : un site exceptionnel sur les rives de la Seine, au pied de la tour Eiffel…à quelques minutes des Grand et Petit Palais, du Palais de Tokyo et du musée d’Art moderne de la Ville de Paris; un établissement culturel novateur, à la fois musée, centre d’enseignement et de recherche et espace à vivre pour les publics; 300 000 objets, issus en majorité du musée de l’Homme de Paris et du musée national des Arts d’Afrique et d’Océanie, et d’une politique ambitieuse d’acquisitions menée dès 1997; un plateau des collections présentant plus de 3500 objets des quatre continents ; un exceptionnel fonds photographique. Le musée du quai Branly, c’est 1 million de visiteurs l’année qui a suivi son ouverture et, quatre ans plus tard, la première place du podium dans le classement 2010 des musées français !

06/2011

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Animaux, nature

Muséum Genève. 200 ans d'histoire naturelle

Un splendide ouvrage illustré qui revient sur l'histoire du MHN et met en lumières les joyaux de ses collections. Au début du XIXe siècle, quelques savants genevois se regroupent pour mettre en commun différents cabinets de curiosités et créer ainsi le Musée académique... institution exclusivement destinée à l'enseignement des sciences, de l'histoire et des arts. Mais ces érudits sont de mauvais gestionnaires. La Ville de Genève, appelée au secours, rachète le Musée en 1820 et l'ouvre au public... C'est le début d'une grande aventure. Autour du Musée, établi dans un hôtel particulier de la Vieille-Ville, se regroupent ceux qui font l'excellence et la réputation de la science genevoise, notamment le professeur Henri Boissier, le botaniste Augustin-Pyrame de Candolle, le chirurgien Louis Jurine, le physicien Marc-Auguste Pictet, le biochimiste Nicolas-Théodore de Saussure, le pharmacien Pierre-François Tingry. Plus tard, le naturaliste François-Jules Pictet de la Rive métamorphose le vieux Musée académique en un véritable Musée d'histoire naturelle. Il transforme une accumulation d'objets divers en un conservatoire raisonné et organisé. Ce nouveau Musée s'installe en 1872 dans un bâtiment dédié du parc des Bastions... Les dons affluent, les achats se multiplient : aux collections locale d'oiseaux et de mammifères naturalisés s'ajoutent des fossiles d'Amérique du Sud, des tuniciers de Méditerranée, des échinodermes de toutes les mers, des coquillages des Antilles et tant d'autres. Dès l'entrée dans le XXe siècle, il est évident que la place manque aux Bastions. Les scientifiques et les édiles de la Ville cherchent un emplacement pour construire un Muséum repensé... Il faudra attendre 1966 pour assister à l'inauguration du bâtiment blanc de Malagnou. Aujourd'hui, le Muséum d'histoire naturelle de Genève s'exprime en deux chiffres : 5 millions de spécimens - ; de l'éléphant à la fourmi - ; , 350 000 visiteurs pas an. Au moment de célébrer son bicentenaire, le Muséum se réinvente : le monde change, la biodiversité est menacée, les sciences naturelles évoluent et posent les questions fondamentales. L'urgence de la Terre entre au Muséum...

10/2020

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Histoire de l'art

Wednesdays at A's 300 Broome St. NY 1979-1981

A la fin des années 1970, le loft new-yorkais de l'artiste Arleen Schloss fut un lieu d'expression hors normes. Elle y accueillit concerts ou expositions, lors des soirées Wednesdays at A's. Présentés dans l'ouvrage, les flyers qui annonçaient l'événement racontent au plus près ce que furent ces rencontres, jusqu'aux prémices de nouvelles pratiques artistiques. Les flyers égrènent une longue liste hétéroclite d'artistes plus ou moins connus du mythique underground new-yorkais. Au 330 Broome Street, on croise ainsi (liste non exhaustive) : Glenn Branca, Alan Vega, Kim Gordon et Thurston Moore avant qu'ils ne montent Sonic Youth, Richard McGuire, John Zorn, Liquid Liquid, Jean-Michel Basquiat (19 ans en pyjamas) et son complice Al Diaz, mais aussi Ai Weiwei... Cette tribu improbable, post-punk, post-rock, post-jazz, ne se réclamant d'aucune wave (" No wave "), expérimente chez Arleen Schloss toutes sortes de bricolages : concerts de guitares électriques et murs acoustiques, performances, sampling, hacking, poésie sonore... Traces fragiles et éphémères d'événements non enregistrés, les flyers sont aussi des spécimens exceptionnels de graphisme, emblématiques du Xerox art, cet art de la dégradation du motif détournant l'usage de la photocopieuse. A la périphérie de SoHo, au moment où les légendaires La Factory, The Kitchen ou CBGB entrent en voie de patrimonialisation, les Wednesdays at A's sont animés par une radicalité et une exigence festive, drôle et mélancolique. La réponse de Arleen Schloss au courrier du BMI (équivalent de la Sacem) le dit (couverture du livre) : A's est un laboratoire et n'entre dans aucune catégorie. Trente ans plus tard, Baptiste Brévart et Guillaume Ettlinger ont rencontré Arleen Schloss à l'occasion d'un voyage à New York en 2011. Performeuse se situant elle-même dans la tradition de Fluxus et aux avant-gardes des arts numériques, elle les a invités à entamer un travail archéologique sur cette mémoire évanescente. Ils ont rassemblé un grand nombre de documents, de témoignages et d'informations exceptionnels et absolument inédits. Avec la précieuse contribution de Pauline Chevalier et Guillaume Loizillon, ils retracent ainsi une histoire des arts parallèle du légendaire underground new-yorkais.

10/2021

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Littérature française

Mamies Blues

Allison Michel alias Allilalu a débuté sa collection de vieilles dames juste après la mort de sa grand-mère. Elle s'est mise à les observer dans la rue, guettait en elles, dans leur forme voûtée et leur démarche incertaine, la silhouette de celle qu'elle avait perdue. Fantôme chéri, évaporé du tangible, elle fantasmait son retour dans chaque femme ronde, lente et chenue. Parfois, le miracle opérait un bref instant. Pendant quelques secondes, son esprit était trompé. Puis l'illusion s'évaporait et révélait la douloureuse méprise. A partir des photographies qu'elle a rassemblées, elle a sélectionné une vingtaine de spécimens pour sa collection et en a fait des aquarelles, à la manière d'une botaniste amoureuse de plantes exotiques et rares. Elle souhaitait que les autres voient ce qu'elle avait vu, amener de nouveaux visiteurs dans ce jardin d'automne, délicat et fragile. Ces dessins ont rencontré une curieuse résonance chez ceux qui les découvraient. Ils semblaient réveiller des souvenirs enfouis, suscitaient des confidences. Des proches se mirent à lui raconter des histoires de famille. Ils lui parlaient de leur grand-mère, de la façon dont elle les avait construits, impressionnés, inspirés ; la manière dont elles avaient aussi pu transgresser l'image de respectabilité qu'on associe si souvent aux vieilles dames. Les ombres de la rue prenaient vie, une histoire s'attachait à leurs pas menus et prudents, elles s'incarnaient soudain dans des existences tangibles. Sa collection s'est élargie : les êtres de papier ont été rejoints par des êtres de parole. Elle a découvert des femmes qui, toutes à leur façon, résistaient au moule de la vieillesse dans lequel on cherchait à les enfermer, uniformément. Les aquarelles et les histoires sont deux facettes d'un même sujet. Ils peuvent exister indépendamment les uns des autres mais, associés, ils s'entremêlent, se croisent et se répondent en une étrange harmonie. Peut-être retrouverez-vous un peu de votre grand-mère dans le détail d'une silhouette dessinée, dans une attitude ou un fragment des récits recueillis. Peut-être, ce livre suscitera-t-il des vocations d'apprentis botanistes qui donneront à ces vieilles dames l'attention que trop longtemps nous leur avons refusée.

03/2023

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Design

De Natura Rerum. Edition bilingue français-anglais

Cette première monographie offre une immersion visuelle et savante dans l'univers singulier de l'artiste. Designer et sculpteur, Erwan Boulloud explore, à travers ses créations, les multiples possibles qu'offre la matière, qu'elle soit minérale ou végétale - pierre, métal, verre, bois, béton... - polie ou brute. Fortement inspiré par les sciences naturelles, l'artiste imagine des pièces aux lignes sculpturales, des objets précieux qui trouveraient aisément leur place au sein des mystérieux cabinets de curiosités inventés par les curieux et savants de la Renaissance. Car tout est métamorphose chez Boulloud : " Au-delà de sa réussite esthétique, une oeuvre me paraît réussie dans sa capacité à générer de la descendance, pour moi, c'est le témoin de sa profondeur. " Prolifération cellulaire, sens du sacré et mécanique céleste sont au coeur de son travail où le mouvement, perceptible à l'oeil et retranscrit sur les surfaces, donne à voir des oeuvres en pleine mutation. S'inspirant des images de la mission spatiale Rosetta révélant la présence de dunes sédimentaires en mouvement sur la comète Tchouri pour ses Fractures cosmiques, ou encore de la théorie de la cristallisation pour ses Miroirs intralucides, Erwan Boulloud crée des oeuvres uniques ou déclinées en petites séries numérotées, dans lesquelles il capte la fugacité d'une histoire en évolution. Pour cette première monographie, les multiples facettes créatives de l'artiste se déploient au fil d'un thesaurus qui se feuillète par résonances : sciences mathématiques, géographiques, physiques mais aussi sens du poétique dessinent le territoire artistique d'un artiste qui joue en permanence avec les concepts d'hybridation, de disparition, de sédimentation ou encore avec notre perception du sacré... Alliant fonctionnalité et esthétique, les oeuvres d'Erwan Boulloud sont autant de spécimens vivants en constante évolution, leurs lignes, matières, dimensions se diffusent tel un rhizome merveilleux. Conçu comme un album rare, ponctué d'inserts thématiques imprimés sur des papiers de création, introduit par un long entretien avec l'artiste et d'un essai qui inscrit l'oeuvre dans l'histoire des arts et des sciences, cette première monographie offre une immersion visuelle et savante dans l'univers singulier de l'artiste.

07/2023