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William Beckford

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Littérature étrangère

Essais, discours et lettres ouvertes

Ces textes - récits, discours, articles de journaux, lettres ouvertes, essais - furent écrits entre 1950 et 1962 ; ils sont cependant, pour la plupart, de la plus brûlante actualité. Faulkner s'y montre le plus généreux, le plus intrépide avocat de la paix dans le monde et de l'intégration des Noirs dans la société américaine. A partir de 1950 et jusqu'à sa mort, cet ennemi farouche de la publicité et des journalistes se départit de sa réserve. Animé par son tempérament de lutteur, par une soif ancestrale d'indépendance et de justice, et par son amour de la paix, ses discours, ses lettres aux journaux sont le plus souvent de pathétiques appels à la raison, à la tolérance, à la compréhension mutuelle, à l'amitié. Par ailleurs, les essais et les discours rassemblés dans le présent volume complètent la connaissance que nous avons de l'oeuvre de Faulkner. Nous y trouvons des évocations de paysages d'une grande poésie, et en particulier le récit épique et admirable de l'inondation du Mississippi. Ces récits, enfin, contribuent à nous faire mieux connaître l'homme, le citoyen américain du Sud. Faulkner y révèle de façon saisissante son caractère entier, son humeur farouchement indépendante, son tempérament d'éternel protestataire, sa passion des sports, mais plus que tout son humanité foncière.

03/1969

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Littérature étrangère

La pyramide

Trois récits sont groupés dans La Pyramide. Ils sont liés entre eux par la personnalité du narrateur et par l'unité de lieu : un petit village, Stillbourne, où le narrateur a vécu jeune homme. C'est l'évocation de la vie provinciale anglaise avec ses tabous sociaux, son " cant ", ses ridicules, ses drames. Ils illustrent les aspects de cette vie étriquée et dramatiquement comique ou grave.

05/1970

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Littérature étrangère

Les pionniers du Texas

Ce nouveau récit de William Hemphrey a pour cadre une petite ville du Texas située au point de rencontre de deux mythes, celui du Sud et celui de l'Ouest. En suivant l'histoire de la famille Ordway à travers quatre générations, William Hemphrey montre l'importance des lieux dans la formation du caractère et du code moral des membres de ce clan. Le livre s'ouvre, vers 1930, sur un " jour de nettoyage du cimetière " ; cette réunion traditionnelle offre l'occasion d'établir les rapports familiaux grâce auxquels l'auteur introduit ses thèmes particuliers : le passage du temps, le poids du passé, l'orgueil têtu de l'homme du Sud, les liens du sang. Les divers modes qu'emprunte le récit en font un roman aussi vigoureux et varié que le Texas lui-même.

10/1968

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Littérature étrangère

D'un temps et d'un lieu

Ces dix courtes nouvelles ont pour cadre l'Oklahoma et le Texas. Le temps est celui de l'enfance et de l'adolescence de l'auteur, le lieu l'Amérique des puits de pétrole. On trouve dans plusieurs de ces récits des rappels de vieilles ballades, des portraits de types régionaux, des drames et des comédies, vestiges d'une Amérique à laquelle l'auteur reste fidèlement attaché.

01/1972

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Littérature étrangère

Plus loin du ciel

Pendant les quelques jours où son père, victime d'un accident de voiture, est mourant à l'hôpital, un garçon de treize ans évoque les moments glorieux ou douloureux de sa courte vie. C'est l'instant du passage à l'adolescence, l'adieu à une enfance traversée de misères physiques et de chagrins familiaux, mais illuminée aussi par des aventures glorieuses aux côtés d'un père en désaccord total avec le monde des hommes, en profonde communion avec celui des bêtes et des bois. Les lecteurs des précédents ouvrages de William Humphrey retrouveront avec plaisir un univers déjà familier : celui de la petite ville du Texas qui a subi plus de changements pendant les trente dernièress années que durant le siècle précédant la naissance de l'auteur ; les grands champs de coton et la peine des hommes qui servaient de toile de fond aux Liens du sang ; les solitudes quasi impénétrables de ce Fond du Soufre qui joue un si grand rôle dans L'Adieu du chasseur et qui est ici le théâtre de plusieurs poursuites non moins romanesques.

01/1979

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Littérature étrangère

Le Dieu scorpion

William Golding a choisi de transporter le lecteur dans un passé légendaire où son imagination joue en toute liberté : il se sert de la relativité historique pour montrer la pérennité du cour humain. Un Pharaon arrive au bout de son destin (Le Dieu scorpion). Un homme préhistorique, Crac-Crac, ainsi surnommé parce qu'il a une cheville déboîtée qui produit un double claquement, retrouve sa dignité grâce à une femme. Un empereur romain récompense un génial inventeur, l'envoyé extraordinaire, qui lui propose plusieurs inventions dont celle de la machine à vapeur et de l'imprimerie. L'empereur lui préfère celle de la cocotte-minute...

09/1974

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Littérature étrangère

Cette paisible poussière

Première oeuvre non romanesque de William Styron, Cette paisible poussière rassemble quarante et un textes, essais ou critiques, parus dans la presse entre 1953 et 1982. Sélectionnés par l'auteur pour la permanence de «leur intégrité et leur résistance à l'usure du temps», ces «écrits», en apparence disparates, reflètent avec cohérence les préoccupations majeures qui, de Un lit de ténèbres au dernier en date des romans, Le choix de Sophie, marquent chacune des étapes de l'oeuvre : la vie du Sud, la vie carcérale et la vie militaire, les trois thèmes fusionnant en une lancinante réflexion sur l'irréductibilité du Mal. Cette méditation sur l'Histoire, prétexte à une méditation sur l'Homme teintée de pessimisme, se double d'une méditation littéraire, sous la forme de brillants portraits des «grands ancêtres» - Thomas Wolfe, F Scott Fitzgerald, Faulkner - ou d'hommages à des proches, dont certains disparus - Malcolm Cowley, Robert Penn Warren, Peter Matthiessen, Philip Rahv, James Jones - : autant de clefs sur les influences, affinités et convergences qui placent l'auteur et son ouvre au carrefour de la littérature américaine d'aujourd'hui. Toujours présent en filigrane dans ses romans, Styron est ici omniprésent : la trame personnelle, partout apparente, donne à l'ensemble l'authenticité d'une tranche de vie ; les réminiscences et confidences qui émaillent les diverses rubriques culminent en une évocation nostalgique des années de jeunesse et de la genèse de l'ouvre : ardent et passionné, lucide et angoissé, foncièrement honnête envers soi-même et autrui, débordant d'amour pour la vie et pénétré du sens de la mort, William Styron affirme sa stature de moraliste et d'idéaliste, mû par ce qu'il considère comme son devoir d'homme et d'écrivain - comprendre le phénomène dominant de notre temps : le Mal protéiforme. Cette obsession fait de lui, au sens le plus noble, un auteur engagé dans la défense de causes indissociables de la vocation, souvent proclamée et parfois trahie, de l'Amérique : liberté, justice, humanité. Dans un genre ardu, parfois ingrat et austère, le style demeure vibrant de ferveur, la prose ample et soutenue, riche en images et métaphores où se retrouvent de multiples échos de la somptuosité et de la luxuriance des romans.

03/1985

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Littérature étrangère

Otages du destin

Les lecteurs du dernier ouvrage de William Humphrey publié en France, La course amoureuse, risqueraient de penser : «Encore une histoire de pêche» - s'ils ne comprenaient très vite que le climat, ici, est bien différent de celui des précédentes expériences de l'auteur. L'homme que nous voyons passer une longue journée au bord de la rivière (et voici, en un sens, le plus «classique» des romans de Humphrey : un seul lieu, un seul jour, une seule action qui se joue tout entière dans la tête de Ben Curtis), s'il essaye de retrouver les émotions passées, ne peut plus être tout entier dans la lutte subtile entre lui et sa prise. D'abord, il n'est plus vraiment celui pour qui les lieux, le club de pêche, la rivière, représentaient autrefois un des aspects du paradis : il a maigri, ses cheveux ont blanchi au point que ses anciens compagnons le reconnaissent avec peine, et surtout il est seul - sa femme l'a quitté, son ami le plus cher, le plus admiré, est mort, la fille de celui-ci s'est jetée d'un cinquantième étage, et son propre fils s'est pendu, à Princeton, alors qu'il venait d'aborder des études qui comblaient ses voeux. Ben Curtis lui-même, le pêcheur solitaire, a tenté de se suicider, incapable de supporter la hantise des souvenirs et de trouver une réponse à l'obsession interminable du «pourquoi ?». La quête torturante d'une réponse amène le malheureux père à repasser dans son esprit les années heureuses, les promesses que son enfant paraissait si soucieux de tenir - avant tout à se demander quelle est sa faute personnelle, à quel moment, par quelle négligence, quel égoïsme, il a manqué à ses obligations. En un temps où les suicides d'êtres jeunes se multiplient, et avec la clairvoyance d'un enquêteur lui-même désintéressé mais passionné, William Humphrey nous propose l'exploration la plus poussée d'un phénomène qui nous touche tous. Il le fait avec une honnêteté sans faiblesse, et aussi avec la sûreté de style et l'émotion contrôlée qui sont depuis longtemps familiers à ses lecteurs.

04/1986

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Littérature étrangère

Une neige toute fraîche

Il arrive que les nouvelles d'un romancier soient écrites comme en marge de ses romans ; elles les prolongent et les préfigurent. Dans ce recueil où William Humphrey a rassemblé ses premiers essais dans l'art de la narration, et qui fut, sous le titre The Last Husband, sa première ouvre publiée, il est tentant de déceler les thèmes des romans à venir. Certains de ces thèmes seront peu exploités par la suite, notamment ceux du Fauve et du Dernier mari, le monde artificiel de la création artistique ou de la vie new-yorkaise, que l'auteur abandonnera vite pour créer son univers si personnel de petites gens de la Nouvelle-Angleterre et du Texas. On n'aura pas de peine à reconnaître, dans les adolescents d'Une neige toute fraîche ou de La cartouche, de jeunes frères du Theron de L'adieu du chasseur et du narrateur de Plus loin du ciel - voire du jeune suicidé d'Otages du destin. Ces nouvelles sont des ouvres accomplies dans leur brièveté. Chacune d'elles, quelle que soit son ampleur, crée au moyen de touches précises et vivantes un petit monde autonome que dominent parfois la méchanceté ou l'ennui, mais plus souvent la compassion et la fidélité nostalgique à un passé sur le point de disparaître ou déjà disparu. Compassion, chez Humphrey, ne signifie pas attendrissement, mais reconnaissance lucide d'une fatalité qui frappe les plus démunies de ses créatures. On verra aussi que l'auteur est un des grands narrateurs de l'Amérique d'aujourd'hui.

03/1988

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Littérature française

Croquis de la Nouvelle-Orléans

Le nombre et la variété des écrits de jeunesse de Faulkner n'ont pas fini d'étonner. Après Elmer et Le père Abraham, deux débuts de romans très différents datant des années 1925-1927, voici Croquis de La Nouvelle-Orléans et Mayday, qui montrent deux directions dans lesquelles travaillait l'écrivain alors qu'approchait pour lui la trentaine. L'une est celle qu'il expérimente dans les Croquis : il s'agit tantôt de vignettes de la vie dans cette ville (laquelle, à l'époque où il y vivait en compagnie du peintre William Spratling et de Sherwood Anderson, était une petite capitale culturelle très active), tantôt de véritables nouvelles, dont certaines connurent des développements importants dans les grands romans : le personnage du raconteur dans "Le menteur", par exemple, préfigure le grand Ratliff de la trilogie des Snopes. L'autre direction, plus surprenante, ne paraîtra étrange qu'à ceux qui n'ont jamais lu le conte de fées intitulé L'Arbre aux souhaits, dont Maurice Edgar Coindreau publia une version française en 1969. Mayday date de la même année 1927 : il s'agit cette fois d'une allégorie (non dénuée d'humour, ni même d'ironie) à la manière des récits de chevalerie du Moyen Age, fortement influencée par les romans alors célèbres de James Branch Cabell, et où, dans son introduction, Carvel Collins n'a aucun mal à montrer que s'annonce Le Bruit et la Fureur. Mais la surprise de maint lecteur sera de trouver dans Mayday la preuve que Faulkner rêvait du livre complet : manuscrit, relié et illustré (non sans talent) par lui-même, pour quelques lecteurs privilégiés.

11/1988

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Littérature française

Coup de semonce

Edmund Talbot, jeune aristocrate anglais, vogue vers l'Australie où il doit remplir de hautes fonctions administratives. Au cours d'une traversée fertile en rebondissements, il perd quelques illusions mais gagne en maturité et en sagesse, sans que l'abandonne pour autant son sens de l'humour et de l'observation. Sur le navire prisonnier d'une mer immobile, se déroule un chassé-croisé amoureux. Voici qu'en habits de bal, telles les marionnetes d'une comédie de moeurs, les personnages dansent et médisent, tandis qu'à leur insu une fange d'algues vertes, enserre le navire. Dans Coup de semonce, deuxième volet de la Trilogie maritime, William Golding tient en haleine le lecteur qui s'interroge sur le destin des personnages attachants et énigmatiques, dans le pur style des grands romans anglais du XVIIIe siècle.

11/1988

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Littérature étrangère

La piste des larmes

Un arrière-petit-fils, qu'on sent assez proche de l'auteur, a transcrit le récit de la lamentable odyssée des tribus indiennes expulsées de leurs terres dans les Etats du Sud par l'arrivée des colons blancs : Noquisi, un jeune Cherokee formé dans une des écoles fondées par les Blancs - et qui partage les connaissances de ceux-ci par l'entremise de son père, médecin -, a tenu à être baptisé au sortir des épreuves de l'initiation ancestrale. Il participe ainsi aux deux cultures, ce qui est pour lui source d'un pénible conflit. Nous sommes en 1830, au moment où les Indiens, qui s'étaient montrés le plus accessibles à l'influence occidentale, se voient chassés de leur sol par les colons avides et contraints à tout abandonner pour gagner une hypothétique terre promise. Ceux qui parviennent jusque-là établissent un Etat où les multiples tribus vont enfin vivre en paix. Mais le Texas, où ils se sont installés, se sépare du Mexique pour devenir une république et les chasse vers un nouvel exil. Le combat final, superbement décrit, marquera la disparition des derniers résistants. Tout est respecté : les faits historiques, les sentiments divers entre Indiens, l'internement de ceux qui refusent jusqu'au bout de partir, leur destruction graduelle sous l'effet de l'épuisement, du froid, des maladies le long de ce qu'on connaît aujourd'hui comme «la Piste des Larmes». Mais ce qui vivifie ces pages et les sauve de la simple érudition, c'est la présence et l'activité infatigable du jeune Cherokee, son courage, sa gentillesse, sa compassion pour les misères qui l'entourent. Autant qu'une étude très poussée des oscillations entre le monde de l'envahisseur et la tradition séculaire, le lecteur s'attachera au portrait d'un garçon à la sensibilité virile qui fait de lui une jeune frère du héros de L'adieu du chasseur, une des créations les plus inoubliables de William Humphrey.

02/1991

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Littérature française

La cuirasse de feu

Edmund Talbot, jeune aristocrate anglais, poursuit son voyage vers les antipodes, une épopée maritime longue et éprouvante. Les péripéties comiques et tragiques qui se succèdent, décantent et révèlent les caractères : Mr Prettiman, qui semblait un pantin grotesque, apparaît être un humaniste, Miss Granham, la sévère institutrice, doit affronter la tempête... Edmund se languit de l'objet aimé. Le sceptique qu'il était rencontre l'amitié et l'admiration. Il découvre qu'il est capable de sensibilité et d'humanité. La cuirasse de feu, dernier volet de la Trilogie maritime, est l'aboutissement d'un long et difficile voyage dans le temps, l'espace et le coeur humain. William Golding, à la manière des romanciers anglais du XVIIIe siècle, nous fait partager son amour de la mer.

11/1991

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Littérature étrangère

Chanson d'automne

Ces vingt nouvelles de William Humphrey forment un recueil d'une parfaite unité évoquant des thèmes qui tous tournent autour du crépuscule de la vie. La mort est là, à peine dissimulée, la maladie, le vieillissement et sa cohorte de petites misères, de frustrations et de ridicules. Mais ces thèmes sont traités avec un humour sombre, une salubre ironie qui se situent au plus loin d'un plat réalisme ou d'une sentimentalité facile.
Dans "Portrait de l'artiste en vieil homme", un vieil écrivain s'invente une existence de pure fantaisie pour répondre aux questions de la jeune journaliste dont il a compris qu'elle vient préparer sa notice nécrologique. "Chanson d'automne", la nouvelle titre, raconte l'attente bouleversante d'un coup de téléphone : Virginia, qui s'est laissée mourir à petit feu aux côtés d'un homme qu'elle n'aime pas, espère un appel de son amant perdu de vue depuis vingt ans.
Le téléphone sonne enfin, mais il est trop tard : peut-on quitter un homme bon et généreux, lorsqu'il est âgé, solitaire et dépendant ? ... A l'écart des modes et des scandales, reclus lucide dans sa maison au bord des bois, William Humphrey - dont c'est le quatrième recueil de nouvelles paru en France - regarde le monde, c'est-à-dire son univers le plus proche, d'un oeil à la fois critique, plein d'humour et de compassion.

11/1995

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Littérature étrangère

Un livre de Jésus

La rédaction de cette " courte et radicale vie de Jésus " ne fut pas une partie facile. Commencée en avril 1971 et achevée début 1972, elle mit William Goyen face à ses anges autant qu'à ses démons, alors qu'il renouait miraculeusement avec l'écriture et travaillait parfois douze à quatorze heures par jour. "Ecrire ce livre, confie-t-il dans une lettre, a représenté une aventure extraordinaire qui m'a permis de faire des découvertes passionnantes, très intimes, et de me sentir parfois transporté dans des états d'extase comme j'en ai rarement connu. Je ne me suis jamais senti plus charnel que pendant tout ce temps. " Un livre de Jésus marque un tournant dans la vie et la manière de William Goyen qui désormais écrira plus librement pour chasser les hantises les plus tenaces et s'en aller en paix, délivré.

06/2008

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Développement durable-Ecologie

Le casino climatique. Risques, incertitudes et solutions économiques face à un monde en réchauffement

Le changement climatique est en train de modifier notre monde en profondeur, et ce, de diverses façons qui entraînent des risques dantesques pour les sociétés humaines et les systèmes naturels. Nous sommes entrés dans le Casino climatique et avons lancé les dés du réchauffement, avertit William Nordhaus. Mais nous avons encore le temps de tourner les talons et de sortir de ce casino. Dans cet ouvrage essentiel, l'auteur explique comment. Convoquant toutes les problématiques importantes qui s'articulent autour du débat sur le climat, Nordhaus décrit les aspects scientifiques, économiques et politiques en jeu... ainsi que les mesures nécessaires pour réduire les dangers du réchauffement climatique. Dans des termes accessibles à tout citoyen engagé et en prenant soin de présenter avec objectivité différents points de vue, il expose le problème de bout en bout : du début, le réchauffement trouvant son origine dans notre utilisation individuelle de l'énergie, à la fin, les sociétés employant les réglementations, taxes ou subventions pour réduire les émissions de gaz responsables du changement climatique. Nordhaus propose une analyse nouvelle des raisons pour lesquelles les premières politiques, telles que le protocole de Kyoto, ont échoué à diminuer les émissions de dioxyde de carbone et autres gaz à effet de serre. Il démontre en quoi des approches neuves peuvent s'avérer fructueuses et quels outils politiques réduiront le plus efficacement les émissions. En résumé, il clarifie un problème central de notre époque et indique les prochaines mesures cruciales à prendre pour ralentir le réchauffement planétaire.

06/2019

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Théâtre

Le tombeau d'Oedipe. Pour une tragédie sans tragique

Il faut sauver la tragédie grecque de toute la gnose philosophique et tragique qui l'accable depuis près de trois siècles. Il faut la sauver de notre conception moderne de la littérature et du théâtre. Il faut la sauver de nous-mêmes pour la retrouver ailleurs, très loin, dans les lieux les plus improbables : le nô japonais, la messe catholique, la psychanalyse freudienne... A moins qu'elle ne soit déjà plus nulle part. Car la tragédie est aussi introuvable que le tombeau d'Œdipe, ce tombeau que Sophocle prit pour thème de sa pièce ultime, laquelle est également la dernière tragédie grecque connue. Avec Oedipe à Colone pour fil conducteur, ce livre raconte l'histoire édifiante d'une incompréhension à laquelle nous sommes voués. Il révèle les incroyables trahisons et mutilations dont ces chefs-d'œuvre furent les victimes et propose en retour quelques thèses - ou hérésies - susceptibles de bouleverser non seulement notre vision de la tragédie, mais notre conception même de la littérature et de ses pouvoirs - sur les lieux, les corps et les dieux. Nul détour n'est aujourd'hui si troublant ni si salutaire.

02/2012

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Poches Littérature internation

Tanger

Dans une ville trouble et sensuelle d'Afrique du Nord, des Européens décadents rivalisent de conquêtes sexuelles pour prendre le pouvoir au sein de la haute société. Leurs manigances et leurs passions fascinent un jeune inspecteur de police marocain.

05/2013

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Poésie

Poèmes. Edition bilingue

""De tous les grands poètes que nous a donnés l'Angleterre, William Wordsworth a toujours été mon favori. Peut-être ai-je cru reconnaître d'emblée, dans son oeuvre, le genre d'accomplissement vers lequel, en vain, moi-même je tendais : l'harmonie égale du vers épousant - dans l'élégie, le récit ou la romance - le rythme et la douceur ou la force de l'émotion ; la sereine vérité d'un accord avec la nature ; la note de haute et grave sentimentalité lyrique qui, jusque dans les poèmes les plus délicats, fait résonner sans le moindre effet une profondeur métaphysique". C'est ainsi que débute la relation, par Jacques Réda, d'une visite à "la région natale de ce poète, celle-là même où ensuite il a vécu, écrit la plus grande partie de son oeuvre en osmose avec un paysage dont il n'a pas été le seul ni le premier à vanter la beauté, mais qui lui doit d'appartenir aux espaces les plus attirants de notre géographie poétique". "François-René Daillie.

05/2001

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Littérature étrangère

De Gaulle: scénario

Juillet 1942 : à Burbank, en Californie, Faulkner, au plus bas de sa réputation, se voit confier un scénario sur de Gaulle par la Warner Bros. De Gaulle et Faulkner : l'affiche est alléchante, quoique la rencontre n'ait jamais eu lieu. Depuis Sartoris, Faulkner s'est fait plusieurs fois le chantre des faits d'armes et du combat pour l'honneur : après la guerre de Sécession et la guerre de 14-18, le sursaut des Français Libres. Il y a en outre la fascination qu'exerce sur lui tout rebelle : ainsi, son de Gaulle se superpose à certains de ses personnages, sa Bretagne est sudiste, et l'occupant allemand ressemble fort à l'occupant nordiste. On trouvera d'ailleurs ici un de Gaulle assez étrange. Au héros d'une épopée s'ajoute en effet un personnage quasi christique, surtout lorsqu'il est vu par les yeux d'un adorateur, l'un des deux frères Mornet. L'autre frère, lui, est privé de héros : officier, pétainiste et bientôt collaborateur, il est séparé du premier par un tragique malentendu dans lequel est schématisé le drame de la France. Sans doute ne trouvera-t-on pas ici, sauf de façon fugitive, la grande fantasmatique faulknérienne des années trente : mais on y trouvera l'idéologie des années quarante - celle que Faulkner allait développer de Descends, Moïse à Parabole. Il le dit : de Gaulle, c'est «l'idée abstraite» de la France médiatisée par la Cause (la Résistance). Dans l'imaginaire du romancier devenu pour un temps scénariste à Hollywood, les personnages, au lieu d'échanger des répliques, échangent de véritables arias. Que le lecteur prenne garde : la symétrie quelque peu convenue du comportement des deux frères par rapport à la notion de devoir, le portrait de De Gaulle en chef spirituel, les personnages de composition que sont le maire, le curé, Coupe-tête le paysan républicain, les femmes, etc., tout cela renvoie moins à la réalité française de 1940 qu'à une création autonome. On pourrait dire de celle-ci qu'elle est l'enfant bâtard de la rencontre du kitsch hollywoodien et de la thématique faulknérienne. Ce qui fait du De Gaulle de Faulkner une véritable curiosité littéraire.

12/1989

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Théâtre

L'Avant-scène théâtre N° 1365-1366 : Henry VI

Thomas Jolly, jeune metteur en scène de 31 ans, s'attaque à un monument, Henry VI de Shakespeare, cycle de trois pièces indissociables et jamais représentées dans leur intégralité. Il ressuscite l'aspect épique et grand guignolesque aussi de ce véritable feuilleton historique, au suspense haletant et aux personnages foisonnants. Dix sept heures de représentation sont nécessaires pour la totalité du cycle : c'est ce théâtre ancien et pourtant résolument vivant, qui ne va pas sans rappeler le format des séries d'aujourd'hui, que Thomas Jolly fait revivre avec un talent indéniable.

08/2014

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Littérature étrangère

Elmer le père Abraham

Quoique très différents (l'un tout entier tourné vers un "moi" à la croisée des chemins, l'autre vers les autres, ces paysans du Mississippi qu'il rendra célèbres), les deux inédits que contient ce volume ont plusieurs caractères communs : ce sont deux débuts de romans, ils sont tous deux restés inachevés, et ils datent de la même période (les années 1925 -1927) qui vit Faulkner, la trentaine approchant, entrer dans une phase d'activité littéraire intense et décisive pour son avenir de romancier. Trente ans plus tard, il déclara qu'il avait abandonné Elmer parce que "c'était drôle, mais pas assez". Il faut croire qu'il confondait avec ce "Portrait d'Elmer" qu'il tira en 1935 de son roman avorté ("Portrait" qu'on peut lire dans Idylle au désert et autres nouvelles). Car Elmer est diablement sérieux, puisque la question posée n'est rien de moins que celle-ci : comment devient-on artiste ? Le protagoniste veut être peintre, et même peintre parisien : Elmer, au fond, c'est, en termes à peine voilés, le Bildungsroman de Faulkner lui-même pendant son bref séjour à Paris, à l'automne de 1925. Avec Le Père Abraham, en revanche, nous sommes bel et bien dans le Mississippi, le plus vrai, le plus paysan et le plus reculé, celui de la future trilogie des Snopes, dont voici le texte fondateur. Et quel texte ! On a eu raison de dire que, de toute sa jeunesse, Faulkner n'a rien écrit de mieux. Il n'en fallait pas moins de métier pour achever l'épopée rustique (et burlesque) des Snopes : Le hameau, ce chef-d'oeuvre d'humour américain, devra attendre 1940, et La ville et Le domaine respectivement 1957 et 1959.

01/1988

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Poches Littérature internation

Face aux ténèbres. Chronique d'une folie

Nous ne croyons pas à l'Enfer, nous sommes incapables de l'imaginer, et pourtant il existe, on peut s'y retrouver brusquement au-delà de toute expression. Telle est la leçon de ce petit livre magnifique et terrible. Récit d'une dépression grave, avec son cortège "d'angoisses, d'insomnies, de rafales dévastatrices, de tentations de suicide", il nous montre pour la première fois ce qu'est réellement cette " tempête des ténèbres " intérieure qui peut frapper n'importe qui à chaque instant, mais peut-être plus particulièrement certains écrivains, ou artistes. Hemingway, Virginia Woolf, Romain Gary, Primo Levi, Van Gogh : la liste de ces proies désignées de l'ombre serait longue. Enfer, donc, comme celui de Dante, douleur sans autre issue que celle de l'autodestruction, état de transe incommunicable que ne soupçonnent pas les autres, pas même les psychiatres. Pourtant, la guérison est possible, on peut en tirer une connaissance nouvelle. Avec précision et courage, le grand romancier qu'est William Styron plaide ici à la fois pour une meilleure compréhension de notre prochain abîme dans l'horreur, et contre le goût du néant qui nous guette tous.

10/1993

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Histoire internationale

Le retour d'un roi. La bataille d'Afghanistan

Le Retour d'un Roi est l'histoire magistrale de la première guerre d'Afghanistan. Au printemps de 1839, les Britanniques ont envahi l'Afghanistan pour la première fois. En pénétrant dans le pays, les Britanniques n'ont rencontré que peu de résistance en face. Mais après deux ans d'occupation, le peuple afghan s'est montré plus farouche : lançant l'appel au djihad, il a précipité le pays dans une rébellion violente. La première guerre anglo-afghane s'est achevée sur la plus grande humiliation militaire que la Grande-Bretagne ait connue au XIXe siècle : toute une armée de la nation qui est alors la plus puissante du monde se voit mettre en déroute par des tribus mal équipées. William Dalrymple nous raconte cette guerre à travers la vie d'inoubliables personnages de chaque camp, et révélant pour la première fois des comptes rendus afghans du conflit, datant de l'époque. A travers cette retentissante déconfiture de l'Empire britannique, voici une parabole puissante du choc des cultures, de la folie et de l'orgueil des puissances coloniales.

05/2014

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Policiers

L'homme marqué. Une enquête de Victor Carl

La vie de Victor Cari part à vau-l'eau. Il couche avec un agent immobilier, dragouille une journaliste, est lâché par son associée qui aurait pu, un temps, lui faire changer de vie, boit beaucoup trop, souvent seul, et délaisse un appart devenu une poubelle. Serein dans la tourmente, il n'oublie pas pour autant que les choses peuvent toujours empirer. C'est ce dont il tente de se convaincre en se levant ce jour-là la tête de travers, son costume en lambeaux et la mémoire aussi vide que sa salle d'attente. Enfin, pas si vide, puisque s'impose le vague souvenir d'une femme rencontrée la veille dans un bar... Dommage. Car s'il a l'impression au réveil d'avoir mâché des ampoules électriques, ce n'est rien à côté de la douleur qu'il ressent à la poitrine. Un coeur flambant neuf lui a été tatoué à même la peau, un coeur portant le nom d'une certaine Chantal Adair : le prénom d'une enfant disparue des années plus tôt sans laisser la moindre trace...

09/2009

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Techniques artistiques

Les grands classiques Disney. Tome 7

Aladdin ou Hercule ? Robin des bois ou Le livre de la jungle ? La Belle et la Bête ou La Belle et le Clochard ? Découvrez dans ce septième tome des Grands Classiques Disney les personnages des chefs-d'oeuvre Disney ! Grâce aux codes couleurs, appliquez chaque nuance dans la zone correspondante et révélez vos scènes préférées des films d'animation Disney ! Détendez-vous et retrouvez votre âme d'enfant.

08/2019

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Littérature étrangère

Rites de passage

Edmund Talbot, jeune aristocrate anglais, vogue vers l'Australie. Tout au long de la traversée, il tient un journal où il raconte, d'une plume alerte et réaliste, les menus incidents du microcosme où évoluent passagers, officiers et équipage : Mr. Brocklebank, artiste peintre et sa «fille» Zenobia, aux moeurs faciles, Miss Granham et Mr Prettiman, couple inattendu, le capitaine Anderson, farouchement attaché à ses prérogatives... En contrepoint de ce journal, une lettre du révérend Colley à sa sour éclaire d'un jour différent les événements et les personnages. Dans Rites de passage, premier volet de la Trilogie maritime, William Golding choisit de faire vivre son lecteur à bord d'un grand voilier en présentant une vision des êtres et des faits à la fois comique et sévère, frivole et puritaine.

10/1983

ActuaLitté

Littérature étrangère

Roméo et Juliette avant Shakespeare

Deux jeunes amants prisonniers de la rivalité qui oppose leurs familles. Un mari jaloux piégé par les ruses de sa femme et de son amant. Un capitaine sur le point de mourir qui tue sa femme afin que personne ne puisse jouir de sa beauté après sa mort. Une épouse délaissée qui réussit à coucher avec son mari en se faisant passer pour sa maîtresse. Une soeur qui achète la vie de son frère au prix de sa virginité. Une femme qui se déguise en homme pour suivre celui qu'elle aime et qui, accusée d'avoir mis une dame enceinte, doit révéler sa supercherie. Alternant le tragique et le grivois, ces six histoires pleines de rebondissements évoqueront au lecteur des personnages connus. Rien d'étonnant, car Roméo et Juliette, ainsi qu'Othello et bien d'autres, existaient avant Shakespeare. Nés dans l'Italie de la Renaissance, ils arrivent pour la première fois en Angleterre dans les récits rassemblés dans ce volume. Traductions et réinventions des histoires d'origine, c'est à partir de ces textes que Shakespeare a conçu et écrit certaines de ses oeuvres les plus importantes.

02/2014

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Gestion

Les outsiders. Qu'est-ce qu'un grand dirigeant d'entreprise ?

Bien des gens se représentent un grand dirigeant d'entreprise comme "un manager d'exception qui connait à fond son secteur économique". Ils s'imaginent quelqu'un de charismatique, un grand communicant sûr de lui et de sa stratégie. Mais dans la réalité quels sont les facteurs qui font un grand dirigeant d'entreprise ? Il suffit simplement de générer le meilleur rendement à long terme pour ses actionnaires. Dans ce livre rafraîchissant, William Thorndike, pour répondre à la question initiale, se fonde sur sa propre expérience qui repose sur l'observation attentive des meilleures performances en termes d'entreprises et de leadership. Il choisit de se limiter pour cette étude à huit super-patrons qui ont délivré des résultats exceptionnels, en l'occurrence des rendements vingt fois supérieurs à ceux du S&P 500 (faisant qu'un investissement de 10 000 $ ait rapporté en vingt-cinq ans un million et demi de dollars, en moyenne). Peut-être que leurs noms ne vous disent pas grand-chose mais vous connaissez probablement leurs entreprises. Il s'agit de General Cinema, Ralston Purina, le Washington Post, Berkshire Hathaway, General Dynamics, Capital Cities, TCI et Teledyne. Vous découvrirez dans cet ouvrage les dispositions mentales de ces individus d'exception et les méthodes qui les ont aidés à enregistrer de telles performances. A partir de ses longues années d'expérience et de recherche, Thorndike a compilé des études de cas éclairantes lui permettant d'extraire de précieuses leçons révélant un modèle alternatif convaincant pour tous ceux qui tiennent les rênes de grandes entreprises ou ceux qui désirent y investir en tant qu'actionnaire et en tirer des performances extraordinaires.

08/2019

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Anglais apprentissage

L'arbre aux souhaits : The wishing tree

Ce texte fut écrit par Faulkner en 1967 comme cadeau d'anniversaire pour les huit ans de sa belle-fille. La veille de son anniversaire, si on monte dans son lit en mettant le pied gauche le premier, et si on retourne son oreiller sens dessus dessous avant de s'endormir, on peut s'attendre à toutes sortes d'aventures merveilleuses. On peut, par exemple, comme Dulcie, découvrir à son réveil un étrange garçon nommé Maurice, qui tire à volonté de son sac des échelles, des poneys tout harnachés, et entraîne la fillette à la recherche de l'Arbre aux Souhaits qui exauce tous les voeux, même les plus extravagants...

09/2003