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Chirurgie

Traitement des veines superficielles et profondes des membres. Techniques endoveineuses et chirurgicales

La prévalence des maladies veineuses périphériques (MVP) dans la population générale est croissante touchant particulièrement le monde occidental variant de simples télangiectasies à des ulcères invalidants. Ces dernières années l'évolution des techniques d'exploration et de traitement a été majeure particulièrement sous l'impulsion des patient(e)s qui ne comprenaient pas que leurs symptômes longtemps jugés ' non essentiels ' comparés en particulier à la pathologie artérielle ne soient pas mieux pris en compte. Grâce aussi à l'implication de nombreuses équipes qui ont remis en question les théories d'hier et montré la complexité de cette pathologie veineuse avec de multiples connexions et relais ils ont fait évoluer la technologie en mettant à disposition des moyens d'exploration performants au quotidien comme l'échographie Doppler ou pour dénouer des situations plus complexes comme le phlébo-scanner le phlébo-IRM ou l'échographie endoveineuse. Les traitements se sont également progressivement adaptés aux nouvelles règles physio-pathologiques et ont su proposer une technologie moderne efficace et très majoritairement percutanée. Cet ouvrage découpé en cinq grandes parties aborde : les données essentielles communes aux diverses techniques (variations anatomiques choix d'un écho-Döppler modes d'anesthésies...) ; le traitement de l'insuffisance veineuse superficielle des membres inférieurs (laser radiofréquence écho-sclérose colle chirurgie...) ; la pathologie veineuse profonde abdominale et des membres inférieurs (stents ilio-cave inférieure endophlébectomies et pontage veineux réparations valvulaires pièges veineux anévrismes veineux...) ; l'insuffisance veineuse des membres supérieurs (défilé thoraco-brachial syndrome cave supérieur) ; les autres lésions périphériques (tumeurs veineuses dysfonction érectile malformations veineuses traumatismes veineux et prélèvements veineux pour réparation vasculaire...). Ecrit avec l'aide des meilleurs spécialistes francophones cet ouvrage expose les techniques actuellement validées par les Sociétés Savantes et donne les complications et résultats reconnus. Il est particulièrement destiné aux médecins et chirurgiens vasculaires radiologues et cardiologues qui souhaitent approfondir leurs connaissances des techniques d'exploration et de traitement veineux voire débuter une expérience thérapeutique.

03/2023

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Procédure civile

Procédure civile. Edition 2024

Conforme aux programmes de licence et de master, ce manuel donne toutes les clés de compréhension nécessaires. Il est spécialement recommandé aux étudiants qui préparent l'examen national d'avocats et les concours d'entrée à l'école nationale de la magistrature. Alliant la théorie processuelle à la pratique des tribunaux, offrant des moments de réflexion juridique, il facilite l'approche globale de la matière sans rien négliger des détails qui en font la richesse. A jour en juin 2021 avec : - Les récentes normes nationales et internationales : entre autres exemples, l'ordonnance n° 2019-738 du 17 juillet 2019 (qui remplace la "procédure en la forme des référés" par la "procédure accélérée au fond" ; la loi n° 2019-222 du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice et ses nombreuses nouveautés ainsi que les dates d'entrées en vigueur de ces nouveautés et les décrets d'application ; la loi n° 2020-734 du 17 juin 2020 relative à diverses dispositions liées à la crise sanitaire, à d'autres mesures urgentes ainsi qu'au retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne ; la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 d'urgence pour faire face à l'épidémie de covid-19 et les ordonnances qui l'ont accompagnée ; la réforme "pour la confiance dans l'institution judiciaire" , dont le projet de loi a été présenté au Conseil des ministres du 14 avril 2021 par le garde des Sceaux, la fin du projet d'une juridiction unique pour les injonctions de payer ; le report du mécanisme de la prise de date au 1er juillet 2021 ; les nouvelles règles régissant l'aide juridictionnelle depuis le 1er janvier 2021 ; etc. . - Les plus récents arrêts. Par exemple : Cons. constit. , Cons. const. , 19 novembre 2020, n° 2020-866 QPC (validant les procédures sans audience mises en place dans la période de pandémie) ; mais aussi l'intégration d'une sélection d'arrêts importants rendus par la Cour de cassation durant les années 2020 à juin 2021.

08/2021

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Monographies

Claude Gillot. Satire in the Age of Reason

This scholarly publication presents the work of the designer, painter and illustrator Claude Gillot (1673-1722). The first volume on the artist in English, it accompanies a major exhibition at the Morgan Library & Museum that explores Gillot's inventive and highly original draftsmanship and places his work in the context of artistic and intellectual activity in Paris ca. 1700. The history of eighteenth-century French art under the ancien régime is dominated by great names. But the artistic scene in Paris at the dawn of the century was diverse and included artists who forged careers largely outside of the Royal Academy. Among them was Claude Gillot. Known primarily as a draftsman, Gillot specialized in witty scenes taken from the Italian commedia dell'arte plays performed at fairground theaters and vignettes of satyrs enacting rituals that expose human folly. The book will address Gillot's work as a designer, painter, and book illustrator, and advance a chronology for his career. Crafting a timeline for Gillot's life and work will clarify his relationship with his younger collaborators Antoine Watteau and Nicolas Lancret. Through an artistic biography and six chapters, each devoted to an aspect of his oeuvre, Gillot's role in developing quintessential rococo subjects is established. We follow Gillot from his start as the son of a decorative painter in the bishopric of Langres to his arrival in Paris in the 1690s, as the city and its secular entertainments flourished apart from the royal court at Versailles. Myriad opportunities awaited artists outside official channels, and Gillot built his career working in the theater and as a painter and designer long before seeking official academic status. His involvement with writers, playwrights, and printmakers helped define his sphere. Gillot's preference for theatrical subjects brought him critical attention, and also attracted talented assistants such as Watteau and Lancret. Gillot came to prominence around 1712 working at the Paris Opéra and as a printmaker and illustrator of books, lending his droll humor to satires. By 1720, Gillot was enlisted to design costumes for the last royal ballet, one of the final projects of his career. He died nine months after his most celebrated pupil, Watteau. The sale of his estate, which including his designs and many etched copper plates, provided material for printmakers and publishers and ensured Gillot's lasting fame among print connoisseurs. His oeuvre as a draftsman and painter, however, was largely forgotten until drawings and canvases began to emerge in the first half of the twentieth century.

03/2023

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Urbanisme

La ville, matière vivante. Grand Prix de l'urbanisme 2021

Matière vivante, la ville en mouvement ne doit se laisser enfermer ni par les carcans juridiques, réglementaires ou financiers ni par les pensées dominantes d'une époque contemporaine exposée à moult turbulences. Accompagner plutôt qu'imposer l'évolution d'un lieu, s'inspirer de la vitalité de ses habitants et aborder l'architecture par l'observation minutieuse des usages jusqu'à l'échelle de la métropole : autant de constantes pour l'AUC, équipe lauréate du Grand Prix de l'urbanisme 2021. Ceux qui, pour avoir été la plus jeune équipe de la consultation du Grand Paris, pourraient passer pour les "enfants terribles" de l'urbanisme, ont choisi un nom révélateur : Ab urbe condita ("Depuis la fondation de la ville"). Une formule qui claque comme un étendard et affiche l'ambition que partagent François Decoster, Djamel Klouche et Caroline Poulin de s'emparer de la question urbaine de manière exigeante, précise et libre de tout dogme ou héritage pesant. Une locution valant aussi programme, leur action se déploie des projets d'architecture aux projets urbains, voire métropolitains, qu'ils mettent en parole et en dessin d'une façon souvent peu orthodoxe. Cet ouvrage retrace également les parcours des personnalités nominées. L'économiste Laurent Davezies qui, avec son livre au titre provocateur L'Etat a toujours soutenu ses territoires, a stimulé la sphère de l'urbanisme en 2021. Mais aussi le duo TVK (Pierre Alain Trévelo et Antoine Viger-Kohler), dont le talent de jongler avec les infrastructures de la modernité a trouvé un aboutissement dans "La Terre est une architecture" : une installation exposée à la Biennale de Venise 2021, qui explore les modalités d'établissement de médiations fertiles entre sociétés humaines et monde naturel. Cette année encore, le Grand Prix souligne combien, en s'enrichissant constamment d'une diversité d'approches, l'urbanisme contribue à l'invention et à la réalisation d'un futur vivable, et, mieux encore, désirable !

01/2022

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Littérature française

Seule, la vie... Tome 2 : Joyeux, fais ton fourbi

Joyeux, c'est le surnom donné aux damnés qu'on laisse pourrir dans les bataillons disciplinaires d'Afrique. Joyeux, quelle ironie... Julien Blanc revient sur l'épisode le plus tragique de sa jeunesse : les années passées dans ces fameux Bat' d'Af ', réservés aux fortes têtes et aux délinquants. Julien Blanc est un écrivain d'une rare honnêteté, qui raconte cette expérience terrible sans misérabilisme, sans pathos et surtout sans fausse pudeur. Il raconte tout : les brimades dont il dénonce l'absurdité, les bizutages, la misère morale et sexuelle de ces hommes, qui les pousse vers une homosexualité souvent subie. Il se souvient de la mesquinerie et de la bassesse de certains gradés, ne valant parfois pas mieux que ceux qu'ils gardent, dans ce lieu où la loi du plus fort prime toujours. C'est un terrible réquisitoire contre la bêtise humaine. Dans un univers concentrationnaire, Julien Blanc le sait mieux que quiconque, celui qui est traité comme une bête se conduira comme une bête. Rien n'a changé depuis le Biribi de Georges Darien. Mais Blanc n'est jamais dans la démonstration, il ne fait pas oeuvre sociale ni politique. Il est acteur et témoin, aussi intransigeant envers lui-même qu'envers les autres. S'il dénonce, c'est par l'exemple, cherchant toujours à être au plus prêt de ce que sont les hommes ; il guette la plus petite parcelle d'humanité, même chez les pires de ses congénères. Et il sait garder espoir, cet espoir qu'il va chercher dans l'estime compréhensive d'un médecin militaire, dans son amour des livres, ou auprès d'amitiés indéfectibles... Joyeux, fais ton fourbi (publié pour la première fois en 1947) est le second volet de Seule la vie... la trilogie autobiographique de Julien Blanc, dont nous avons publié le premier volume, Confusion des peines, en janvier 2011. Le troisième volume, Le temps des hommes, paraîtra en janvier 2012.

01/2012

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Beaux arts

Tauromachie. De l'arène à la toile

Entrer dans l'arène, affronter la toile, c'est combattre, tant il est vrai que la création a partie liée avec la mort... Barcelo, Botero, Dalí, Gustave Doré, Goya, Manet, Masson, Picasso, Solana, Viallat, Zuloaga, tous ont exploré leur fascination pour la corrida et les valeurs qu'elle partage avec l'art authentique. Alors même qu'un Picasso confesse son impuissance à transposer le spectacle sur la toile, au risque pour certains de sombrer dans l'espagnolade, la couleur locale ou le kitsch, nombreux sont les artistes à s'y aventurer. De la radicalité des eaux-fortes de Goya aux formes immémoriales des couvercles en métal de Viallat, dramaturgie, érotisme, violence, sacrifice, sacralité, intemporalité sont convoqués dans une inlassable remise en jeu du métier. Aucune étude ne s'est encore proposée d'envisager sur un temps long les échanges féconds entre art et tauromachie, ni d'en interroger les principaux enjeux. Pourquoi les artistes s'acharnent-ils à peindre la corrida, avec quelle passion, sur quelles terres secrètes ? Interrogations d'autant plus vives qu'elles se posent à une époque où la culture taurine divise les aficionados et leurs adversaires, en France et jusqu'en Espagne, où les uns demandent à la loi d'abroger cette pratique décrétée cruelle et barbare, quand les autres aspirent à en obtenir le classement au patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'UNESCO. Variant les lectures, à la fois iconographique, historique et poétique, ce livre pionnier perce à jour l'acharnement des artistes à fondre la tauromachie dans leur pratique. Ozvan Bottois analyse la représentation de la corrida en soi - le toro, le torero, la corrida et son rituel -, mais également la façon dont elle s'articule avec les différents contextes culturels, identitaires et politiques. Il étudie aussi le mythe et la poétique de l'arène, dégageant ainsi la portée universelle que les artistes assignent au choc du taureau et de l'homme sous le regard de la foule, véritable choeur antique. Un même désir anime artistes et toreros, celui du duende, cette grâce ou cette confirmation que la corrida peut être affaire de peinture, un art dans l'art, une nécessité dans la création.

04/2017

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Autres

Pistes N° 1/2021 : Ethique, politique, philosophie des techniques

Que peut-on attendre de la philosophie face aux réalités technologiques ? Si elle n'a jamais été insensible à l'agir technique, plus que jamais la pensée philosophique se trouve requise du fait de la puissance de transformation du monde manifestée aujourd'hui par la technologie. Ce volume se donne pour premier objectif minimal de reconstituer la faculté de juger mise à mal ou brouillée par les évolutions contemporaines. Il est également possible que les nouveaux champs technologiques émergents, de par l'originalité et la capacité de reconfiguration des inventions qu'ils connaissent, conduisent bientôt la philosophie à proposer des nouvelles sous-disciplines, en l'obligeant à travailler sur elle-même. Semblent, en ce moment même, susceptible de provoquer ce genre d'évolutions, la combinaison de l'informatique et du numérique ou l'Intelligence Artificielle, ses déclinaisons potentiellement variées à l'infini mais déjà sensibles dans la robotique, la transformation de la production par exemple sous l'effet de l'impression 3D, l'interaction avec des êtres artificiels ou synthétiques de tous ordres et de toutes tailles, qu'il s'agisse des agents conversationnels, des drones ou des smart cities. De telles évolutions en cours font qu'un des attendus de la démarche philosophique peut concerner une vaste ambition, à savoir celle de dessiner les cadres d'un environnement désirable non seulement pour les humains, mais pour toutes les êtres vivants et existants, qu'ils soient naturels ou artificiels. En ce cas, la philosophie appliquée à la technique d'aujourd'hui se donne une ambition normative de très haut niveau en accompagnant le déploiement des nouvelles formes de conscience sensibles à la nature et aux vivants ou agissants non-humains. Les contributions comprises dans ce dossier portent sur l'éthique et la philosophie politique appliquée aux activités humaines telles qu'elles sont aujourd'hui assistées et transformées par la technique faisant système et valant déjà comme vision du monde. En confrontant la philosophie au terrain des innovations et en observant les pratiques, les autrices et les auteurs de ce dossier s'emploient à déterminer les modalités de l'éthique et de la politique appliquée à l'activité humaine telle qu'elle est indissociablement assistée et régie par la technologie.

09/2021

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Comics

Avengers : Etat de siège

Né en 1950, Roger Stern est, dans les années 70-80, l'un des piliers de Marvel. Il écrit alors certaines des séries les plus prestigieuses de la maison d'édition, d'Amazing Spider-Man à Captain America, en passant par Avengers et Doctor Strange. Stern débute dans l'univers des fanzines. Au début des années 70, il publie, avec Bob Layton (qui va lui aussi se faire un nom dans le monde des comics), la revue amateur CPL, où apparaissent, entre autres, les premiers travaux de John Byrne, son ami et collaborateur en maintes entreprises. Après quelques années passées chez DC Comics, Stern revient chez Marvel en 1997 pour raconter la véritable origine de son lutin malveillant dans Hobgoblin Lives ! Cette mini-série est suivie par une autre, tout aussi fondamentale, centrée cette fois sur Norman Osborn : Revenge of the Green Goblin. En 2010, il fait un autre bref retour à la Maison des Idées. Il aide d'abord Kurt Busiek à compléter le sequel de Marvels, Eye Of The Camera, puis il s'illustre sur Amazing Spider-Man et sur la mini-série Captain America : Forever Allies. En plus de travailler pour la bande dessinée, Roger Stern a aussi écrit trois romans best-sellers sur Superman. D'origine italienne, le regretté dessinateur John Buscema est né à New York le 11 décembre 1927. Passionné de peinture dès l'enfance, il s'inscrit au Pratt Institute of Arts pour mieux approfondir sa passion. Mais il se rend vite compte de la difficulté pour un peintre à percer dans le domaine de l'art pur et il tente la carte de sa version commerciale, la bande dessinée, non sans garder une certaine frustration pour l'occasion manquée. Sa première production dans le domaine des comics a lieu en 1948 pour Atlas/Timely (l'actuelle Marvel), pour qui il travaille de façon presque ininterrompue à partir de 1966 jusqu'à sa disparition, en 2002. Buscema a dessiné tous les plus célèbres personnages de Marvel, mais aussi Superman et Wonder Woman de DC Comics et, naturellement, le héros de fantasy Conan le Barbare pendant presque trente ans. Né en 1942, Tom Palmer est l'un des encreurs les plus estimés et les plus célèbres de l'univers des comics. Il commence son activité professionelle le chez Marvel en encrant Doctor Strange. Au cours de ses cinquante ans de carrière, il se distingue surtout comme encreur de Neal Adams, John Buscema, Gene Colan et John Byrne avec lesquels il signe les cycles légendaires des super-héros Marvel dans les années 60 à 90 sur des revues comme X-Men, Daredevil, Tomb of Dracula, Star Wars, Avengers et Doctor Strange. Désormais en semi-retraite, il a aussi collaboré, ces dernières années, avec DC Comics, Valiant Comics et IDW Publishing. Il est également peintre et illustrateur publicitaire.

02/2020

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Jeux et pédagogie

16 escape games pour apprendre en s'amusant

Boite à outils théoriques et pratiques pour acquérir des compétences ludopédagogiques et motiver les apprenants par la création de jeux sérieux immersifs. Le jeu est un outil d'apprentissage de plus en plus utilisé dans les méthodes d'immersion pédagogique. Rendre l'apprenant acteur de sa formation démultiplie les possibilités d'exercices. L'entrée par compétences et capacités favorise les techniques alternatives, à l'instar du jeu. Au-delà du simple intérêt que trouve tout élève à jouer, les escape games (jeux d'évasion) offrent une diversité de situations d'apprentissage qui s'inscrivent dans une démarche complexe, conjuguant réflexion et analyse de problèmes. Le concept des escape games est simple : entrant dans un lieu réel ou virtuel, le joueur découvre une énigme à résoudre pour pouvoir en sortir. Il doit investiguer son environnement à la recherche d'indices et les assembler en respectant un scénario d'apprentissage contextualisé. Le plus souvent, les escape games se réalisent en groupe et dans une pièce, mais des versions individuelles, numériques et ne nécessitant pas plus qu'une table existent. L'erreur est au coeur de cette démarche, centrée sur la déconstruction des outils pour mieux les appréhender. Cette méthode ludopédagogique sollicite des capacités qui se consolident sur un temps variant de l'immédiateté à un horizon de quelques mois. Cet ouvrage est destiné à tout enseignant et éducateur qui souhaite répondre aux besoins des nouvelles générations (Y et Z) et changer sa posture, en évitant des pédagogies descendantes, magistrales, dialoguées, tout en prenant en compte les aptitudes des élèves et leurs expériences. Il se compose d'une première partie théorique qui vise à étudier le champ des possibles des escape games et à outiller l'enseignant pour concevoir ses propres escape games pédagogiques. La deuxième partie propose 16 escape games clés en main, réalisés en classe, allant de la 4e au BTS, basés principalement sur les référentiels de l'enseignement agricole. Ces fiches sont utilisables dans d'autres environnements éducatifs grâce aux ponts existants entre les référentiels des enseignements professionnels, technologiques et généraux. Points forts : - Des escape games variés clés en main pour les enseignants - Des exemples basés sur référentiel de l'enseignement agricoles et utilisables dans d'autres domaines pédagogiques - Une application de ludopédagogie qui motive les élèves et prend en compte leurs spécificités - Des outils pour construire soi-même des escape games adaptés à sa matière et à ses élèves

06/2021

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Littérature étrangère

Les immortalistes

A quoi ressemblerait votre vie si vous connaissiez la date de votre mort ? New York, été 1969. Pour tromper l'ennui, les enfants Gold ne trouvent rien de mieux à faire que d'aller consulter une voyante capable de prédire avec exactitude la date de leur mort. Si Varya, Daniel, Klara et Simon veulent tous savoir de quoi demain sera fait, ils sont loin de se douter de ce qui les attend. Des années plus tard, hantés par la prophétie, ils vont faire des choix de vie radicalement opposés. Simon, le petit dernier censé reprendre l'entreprise de confection familiale, s'enfuit sur la côte ouest, en quête d'amour à San Francisco. Klara, la rêveuse, devient magicienne à Las Vegas, obsédée par l'idée de brouiller les pistes entre la réalité et l'imagination. Epris de justice, Daniel s'engage comme médecin dans l'armée après les attentats du 11 septembre. Quant à la studieuse Varya, elle se jette dans des travaux de recherche liés à la longévité, tentant désespérément de percer le secret de l'immortalité. Lorsque le premier d'entre eux trouve la mort à la date annoncée par la voyante, les trois autres craignent le pire. Doivent-ils prendre au sérieux cette prémonition ? N'est-ce la puissance de l'autosuggestion qui pousse les Gold à faire des choix qui les conduisent irrémédiablement vers leur mort ? Fresque de grande envergure, à l'ambition et à la profondeur remarquables, Les Immortalistes se situe entre le destin et le libre arbitre, le réel et l'illusion, l'ici-bas et l'au-delà. Une ode magnifique à ce qui nous échappe et à la force implacable des liens familiaux. "LE roman de l'année". Entertainment Weekly Extrait : "- Sans elle, je ne serais jamais venu à San Francisco. Je n'aurais pas rencontré Robert. Je n'aurais pas appris à danser. Je serais probablement encore à la maison, à attendre que ma vie commence. Il est en colère contre sa maladie. Il est en rage contre ce mal qui le ronge. Et jusque-là, il détestait aussi la femme de Hester Street. Comment, se demandait-il, avait-elle pu annoncer un destin aussi tragique à un enfant ? Mais maintenant, il la considère différemment, comme une mère ou une déesse, celle qui lui a montré la porte et lui a dit : "Vas-y !" Klara semble paralysée. Simon se remémore l'expression de son visage après leur emménagement à San Francisco, un mélange sinistre d'irritation et d'indulgence, et il s'était rendu compte pourquoi cela le perturbait. Elle lui rappelait la femme : elle l'observait, guettant le compte à rebours. A cet instant éclot en lui un sentiment qui ressemble à de l'amour. Il revoit Klara sur la terrasse du toit, la façon dont elle se tenait sur le rebord sans le regarder. "Donne-moi une seule bonne raison qui t'empêcherait de vivre ta vie". - Cela ne te surprend pas que ce soit dimanche, constate Simon. Tu sais depuis le début ? - Ta date, murmure Klara, tu avais dit que tu mourrais jeune. Je voulais t'offrir tout ce que tu désirais. Simon étreint la main de sa soeur. Sa paume est charnue, d'un rose sain. - Et tu as réussi, dit-il".

04/2018

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Littérature étrangère

Gourrama

Rédigé en 1928-1929, Gourrama accompagna en fait Friedrich Glauser tout au long de sa vie : la hardiesse de ses thèmes effrayant les éditeurs de l'époque et lui valant refus sur refus, l'écrivain ne cessa de retravailler son manuscrit, qui fut publié, dans une version censurée, l'année de sa mort. Il fallut attendre 1980 pour voir enfin paraître le texte dans son intégralité. L'histoire difficile de ce livre - qui n'est pas sans refléter la destinée même de Glauser - est à la fois compréhensible et inexplicable, car si certains sujets abordés avec une absence de préjugés étonnante (l'homosexualité, le suicide) ont certainement choqué, la beauté et l'intensité du roman en font sans contexte un chef d'œuvre - sans doute l'ouvrage le plus marquant d'un auteur essentiellement connu pour ses romans policiers, d'ailleurs eux aussi tout à fait hors norme. Il est aisé de retrouver dans Lös, le héros du récit, des aspects de Glauser lui-même. L'expérience relatée va cependant bien au-delà du rappel, si frappant soit-il, d'un épisode autobiographique : le passage de Glauser dans la Légion étrangère. Le lecteur qui chercherait une évocation des murs brutales et exotiques de ce mythique corps d'armée ne sera certes pas déçu, car le réalisme est poussé très loin dans ces pages. La vie militaire - comme toute ,te humaine ? - est ici hantée par l'ennui, qui apporte le désespoir, la révolte, la destruction des autres et de soi-même. Pour la seule raison, semble penser Glauser, que la tendresse n'y a pas droit de cité. L'ordre de la Légion n'est que le revers d'un désordre, car il oblige les hommes non seulement à renoncer à leur nom - nul hasard à ce qu'un des personnages choisisse de s'appeler Tod, la mort, et perde la vie - mais aussi, et surtout, à méconnaître une nostalgie essentielle. La garnison de Gourrama se transmue ainsi avec le recul du temps et sous le filtre de la mémoire en un lieu symbolique, un monde extrême où les soldats grossiers et bagarreurs tirent peureusement dans la nuit leurs matelas dehors, et les rapprochent, afin d'échapper au sentiment d'une solitude où leur sommeil ressemble à la mort.

04/2002

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Littérature française

Les Hospitaliers

Ce récit choral et intimiste s'inscrit dans une actualité brûlante et met en voix la réalité des personnels qui oeuvrent au sein de l'hôpital : un quotidien caractérisé par la nécessité de pallier une pénurie chronique de moyens matériels et humains. Une situation au bord de l'implosion mise en lumière et exacerbée par la pandémie de covid. Depuis quinze ans, Caroline Girard intervient dans plusieurs hôpitaux parisiens avec La Liseuse, compagnie de lecture à voix haute qu'elle dirige. A la demande d'une soignante, elle a recueilli la parole de nombreux personnels hospitaliers ébranlés physiquement et psychiquement par cette crise larvée et cette pandémie sans précédent. Elle s'est associée à l'écrivain Franck Magloire pour qu'ensemble ils donnent à entendre ces voix dans toute leur diversité et leur complexité. De ce geste à la fois littéraire et politique, est née l'écriture de ce livre. L'hôpital ne se réduit pas au monde des soignant. es ; il incorpore aussi des métiers méconnus et des travailleurs de l'ombre : logisticien, agent de traitement des déchets, agente de la chambre mortuaire... C'est à partir de 35 témoignages, de 70h d'enregistrement audio, et sans jamais trahir la parole recueillie que les deux auteurs ont composé cette fresque polyphonique, réalisant un travail de réécriture, de montage et d'assemblage pour aboutir à un récit sensible, fluide et littéraire. Récit qui se présente comme une mosaïque de voix, portées par un flux unique évoquant la justesse du choeur antique. Variant les rythmes et les tonalités, les auteurs sont parvenus à restituer toute une palette d'émotions et de sentiments, le rythme haletant et oppressant des journées de travail qui n'en finissent pas, l'urgence des gestes à réaliser qui ne laisse plus de place à la réflexion, la crainte de ne pouvoir faire face, mais aussi et surtout la passion de soigner. L'évocation de tranches de vie plus intimes offre au récit des respirations inattendues. En outre, il n'exclut ni l'humour, ni le rocambolesque. Le lecteur découvre des portraits sensibles et vivants de femmes et d'hommes mus par un engagement sans faille. Les gens ont toujours l'impression que l'hôpital tient, mais en fait l'hôpital ne tient pas. Qu'est-ce qui faisait qu'avant on criait déjà ? s'interroge un soignant. L'hôpital public est depuis trop longtemps en sursis, sa mission ne perdure qu'au prix du sacrifice de ses agent. es. Les hospitaliers est un hommage à leur combat quotidien.

01/2023

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Sociologie

Sensibilités N° 12 : Race, l'ombre portée

Si les sciences sociales ont montré comment la race est un fait non pas biologique mais social, construit par des logiques d'infériorisation, Sensibilités s'attaque précisément ici aux pratiques et aux expériences incarnées. Variant dans le temps et d'un lieu à l'autre, la race se construit et se déconstruit au plus près des corps et des affects. Les travaux critiques de la race s'efforcent de montrer la différence qui existe entre race et marqueurs corporels racialisés. Ils découplent ainsi la race de la couleur de la peau et plus largement d'autres caractéristiques corporelles, comme les cheveux, les traits du visage ou même la forme du corps, pour montrer comment ce sont les logiques de racialisation à l'oeuvre dans tel ou tel contexte historique, politique et social qui vont donner un sens racialisant à tel ou tel aspect. Ces logiques peuvent aller jusqu'à inventer des différences phénotypiques (le teint censément basané des Suédois dans les colonies britanniques d'Amérique du Nord ; certains traits du visage qui seraient caractéristiques des Coréens et Coréennes au Japon ou encore l'idée d'un type juif inventée par l'antisémitisme). Travailler de manière critique sur la race, c'est donc montrer que la race est un rapport de pouvoir abstrait qui sert à catégoriser et hiérarchiser des groupes humains au nom de leur origine géographique, culturelle ou religieuse, créant ainsi une condition sociale. C'est, de ce fait, montrer également que ce sont les logiques de racialisation qui viennent justement produire concrètement ces catégorisations et hiérarchisations en s'appuyant à chaque fois de manière différente selon les lieux et les époques sur le corps. Les caractéristiques physiques sont alors utilisées comme la manifestation de l'altérité prétendue radicale qui existerait entre groupes infériorisés racialement ou racisés et groupes qui infériorisent racialement. Dit autrement, la race ne préexiste pas aux logiques de racialisation qui s'en réclament ; elle en découle. Ce numéro de Sensibilités met ainsi en évidence le jeu complexe entre race et corps en soulignant leurs articulations mouvantes, variées, labiles et toujours situationnelles, de la Grèce Antique aux fêtes en banlieue, de l'Inde à la Tunisie, en passant par les pieds de danseurs, la fierté d'un penseur, le sang, les gènes et les sens. Ce faisant, analyser la dimension corporelle de la race, loin de la naturaliser, sert bien plutôt à réaffirmer son caractère construit historiquement et socialement - tout en rendant explicite, en nommant et en questionnant les rapports de pouvoir ainsi produits.

01/2024

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Monographies

Gaston Boyer, l'africain

Cet ouvrage présente les oeuvres de Gaston Boyer exposées, en avril-mai 2014, à la Mairie du VIe arrondissement de Paris puis, en mai-juin 2014, à l'Ecole nationale d'administration. Gaston Boyer (1922-2012) était l'un de ces hommes de passion à l'insatiable curiosité, féru d'ethnographie qui, parallèlement à une carrière d'administrateur de la France d'outre-mer puis de diplomate, a choisi de s'engager dans une quête artistique. Doué de multiples talents : peintre et dessinateur, mais aussi graveur, ethnographe, architecte et caricaturiste, il a souhaité saisir l'intimité des êtres qu'il côtoyait et interroger la vie plus silencieuse des formes. L'Afrique lui fournit l'occasion d'une longue et féconde rencontre. Peintures et dessins s'offrent dans la diversité des portraits et des scènes de genre sans jamais verser dans la tentation de l'exotisme. Du chasseur Bambara à la marchande de poisson, des maternités aux portraits de chefs de tribus, c'est le respect du sujet qui s'impose, l'évocation vive et colorée, souvent sensuelle des postures qui le séduisent. Le réalisme d'une attitude, lui sert souvent à isoler un motif pour exécuter "des séries" qu'il travaille en variant alors techniques, couleurs et supports. La fascination de la terre d'Afrique n'exclut pas chez Gaston Boyer d'autres quêtes : celles des formes abstraites. Si l'influence des peintres modernes y transparaît, elle est chez lui l'enjeu d'autres défis et révèle des compositions inédites où se dégage avant tout un attrait pour l'art du visuel. Grands aplats de couleurs, objets en volume et en plan au sein d'un espace idéal. Mais l'artiste se réfère aussi à l'exercice obligé et délicat des nus et des natures mortes, car il s'agit pour lui d'explorer tous les genres de peinture. Il témoigne alors d'une parfaite maîtrise des formes, des dégradés et du sens de la couleur. Les sardines aux figues et l'Odalisque en sont d'éloquentes illustrations. Le talent de caricaturiste qui ponctue l'ensemble de sa carrière, constitue une facette plus discrète de l'artiste. Les nombreuses satires humoristiques qu'il réalise des personnages historiques côtoyés, témoignent de l'acuité de son regard sur ses contemporains, mais elles dévoilent surtout une aisance dans la vivacité du dessin au trait, une maîtrise des valeurs de contrastes, procédés qu'il réutilise amplement dans l'expression des corps et des visages de ses innombrables dessins. La quête des formes, la détermination à saisir l'Autre dans son épaisseur et son mystère font de Gaston Boyer un artiste à part entière et un humaniste dont les oeuvres suscitent autant une vision stimulante et rafraîchissante du monde qu'une subtile émotion.

01/2024