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Tif et Tondu - Nouvelle Intégrale - Tome 6 - 1968-1972

Extraits

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Comics Super-héros

The Defenders L'intégrale Tome 5 : 1976

Les Défenseurs doivent affronter l'un des leurs. Face au Docteur Strange, Valkyrie et Hulk, Nighthawk n'a plus toutes ses facultés mentales. Quel terrible secret va-t-il découvrir sur ses origines ? Ces héros inattendus vont aussi devoir affronter la menace de Nagan et de Nébulon. De nouveaux membres vont-ils rejoindre l'équipe ? La plus atypique des équipes Marvel est de retour, avec de nombreuses guest-stars, à commencer par Luke Cage et Howard le Canard ! Un album qui contient des épisodes jamais réédités depuis les années 70, ainsi que deux longs épisodes totalement inédits en France.

10/2021

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Comics

Captain America L'intégrale Tome 8 : 1974

Steve Rogers est un vrai patriote qui veut défendre son pays et le reste du monde contre les troupes nazies. Servant de cobaye pour le programme "Opération Renaissance", le frêle Rogers se transforme en un homme aux capacités physiques exceptionnelles. Sous le costume de Captain America, il incarne la liberté depuis la Deuxième Guerre mondiale et est aujourd'hui le chef des Avengers.

02/2018

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Comics

Fantastic Four l'Intégrale Tome 14 : 1975

Le Silver Surfer est de retour mais cette fois il est sous la coupe du Docteur Fatalis ! Les Quatre Fantastiques font aussi équipe avec les Inhumains pour contrer Xemu.

08/2018

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Littérature française

Mes années... devant moi Tome 1 : 1958-1968

1958 - 1968 deux dates importantes dans l'Histoire de France, mais deux passages importants pour moi. De l'enfant surprotégé par ses parents à l'étudiant lambda spectateur intéressé du mouvement qui fit trembler la France. Du rire surement, des larmes peut-être, de l'émotion sans aucun doute.

09/2019

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Histoire internationale

1948-1972 le Liban au tournant

Travaillant sur l'évolution du développement libanais entre le lendemain de l'indépendance (1943) et la veille de la guerre qui a disloqué ce pays (1975-1990), nous avons été renforcés par cette étude dans l'idée de la fragilité d'un processus historique. Celle-ci nous a renvoyé à un "mythe libanais", né entre la Montagne et la Mer, entre les mondes grec, phénicien, égyptien. La métaphore du développement libanais pendant cette période serait peut-être celle de la fleur d'Adonis. L'épanouissement prometteur, récurrent et éphémère de l'anémone s'est nourri d'un dynamisme, d'une volonté et d'une réflexion poussés et convergents. Sa pourpre n'a pu échapper aux contraintes du temps, celles du court terme et du passé. Il s'agit d'une histoire du Liban, d'une période où le pays pouvait encore hésiter entre ce qu'un de ses pères fondateurs, Michel Chiha, a appelé sa vocation libérale et le choix d'un régime plus structuré et d'une économie plus diversifiée, incarné par la présidence de Fouad Chéhab (1958-1964). Pour éclairer ce débat, toujours crucial dans l'évolution du pays, cette étude a associé l'économie, la géographie ou encore les histoires sociale et politique à l'histoire culturelle. Cela permet de confronter des concepts - comme le développement et l'émergence - et des acteurs - comme les hommes politiques et les intellectuels - à la toile des faits. C'est une façon de tisser l'histoire en dégageant des spécificités multiples, celles d'un pays souvent prisonnier des lieux communs (comme le "miracle libanais" ou "l'âge d'or du Liban"). C'est une façon de rendre hommage aux Libanais en proposant une lecture de leur complexité.

09/2011

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Littérature française

Rue de Rivoli. Journal (1966-1972)

"A trois ans, je me savais un écrivain. Je l'étais avant de naître". Des pages ardentes et vivaces de ce journal jaillit un véritable récit, celui d'années captivantes dans la vie de Viviane Forrester. Rue de Rivoli vibre la ruche où travaillent, se révèrent, se combattent Viviane et le peintre John Forrester, si liés, seuls ensemble parmi les autres. Heures amoureuses, affres de la rupture. Rue de Rivoli - ou comment se vit jour après jour la passion d'écrire, de "faire tout parler, même les virgules" . Comment se publie un premier livre. Comment résonnent des lectures et des lectures commentées avec une acuité surprenante. Comment tant d'enjeux émouvants, tant de voix, de silhouettes, tant d'autres destins viennent s'inscrire dans une seule destinée.

03/2011

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Pléiades

Romans et nouvelles (1959-1977)

Vivement controversé à ses débuts, Philip Roth s'est peu à peu imposé aux Etats-Unis comme l'un des plus grands auteurs de sa génération. Les cinq livres réunis ici témoignent déjà de ce qui deviendra sa marque de fabrique : richesse de l'imagination, verdeur, vigueur de l'ironie, selon un alliage très particulier d'oralité et d'élégance, d'exubérance et de délicatesse. Cest à cette époque-là, et avec ces ouvrages, que Roth devient Roth. Goodbye, Columbus (1959), l'extraordinaire recueil de nouvelles qu'il publie à vingt-six ans, et bien plus encore la très iconoclaste Plainte de Portnoy (Portnoy et son complexe, 1969) ont fait scandale, l'un au sein de la communauté juive, que les décapants récits de Roth se soucient peu de flatter, l'autre bien au-delà : la chronique familiale, psychologique et sociale dessinée au vitriol par Portnoy va de pair avec un langage où rivalisent le loufoque, la gouaille et une outrancière crudité. Le roman, qualifié de magistrale "orchestration de voix" et d'allègre "festival linguistique" , est un véritable jalon culturel des années 1960. Tel un ventriloque, le protagoniste fait dialoguer sur le divan de son analyste les voix contradictoires qui l'habitent. Dans un torrent d'imprécations et de lamentations sont données à entendre la voix de l'enfant, celle de l'adolescent, celle de l'adulte torturé. Le plus souvent aux prises avec sa yiddishe mame grotesquement castratrice, Portnoy dialogue aussi avec son père humble et soumis, et avec ses maîtresses, de séduisantes shikses (jeunes filles non juives, en principe interdites), en qui il voit les incarnations de l'Amérique qu'il entend conquérir. Multipliant les identités et les masques comme un acteur multiplie les rôles, c'est ensuite David Kepesh que Roth introduit sur la scène de son oeuvre. Ce professeur de littérature se voit transformé en une gigantesque glande mammaire dans Le Sein (1972), fable kafkaïenne à la fois fantastique et burlesque, tandis que Professeur de désir (1977) retrace son enfance en famille, son exploration effrénée de la liberté sexuelle pendant ses études, puis les expériences féminines contrastées de sa maturité. Malgré l'apparence "sage" de ce schéma biographique, la pratique de la fiction est toujours aussi affranchie et ludique - en témoigne, entre autres, l'épisode désopilant de la visite faite en rêve à la "putain de Kafka" . Enfin apparaît Nathan Zuckerman, qui accompagnera Roth jusqu'en 2007. Dans Ma vie d'homme (1974), il essaie de se libérer d'un mariage désastreux. La structure narrative, emboîtée et miroitante, du récit se complexifie, au point que Milan Kundera qualifia le livre de "chef-d'oeuvre de baroque" . On a dit de Nathan qu'il était le travesti littéraire de Philip. Mais comme le souligne Philippe Jaworski dans sa préface, "la présence de "l'auteur" dans ses écrits de fiction ressortira toujours à une réalité de fiction" . Au reste, "la réalité de l'écrivain pourrait tout aussi bien dériver de l'existence de son personnage" .

10/2017

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Philosophie

Notes des cours au Collège de France (1958-1959 et 1960-1961)

Poursuivant les éditions posthumes des manuscrits de Maurice Merleau-Ponty commencées en 1964, nous publions les notes de préparation aux cours du Collège de France de 1959 et 1961. Chacun de ces cours interroge d'une manière différente l'exercice philosophique. Comment la philosophie est-elle possible aujourd'hui après l'entreprise phénoménologique ? Dans le cours de 1959, Merleau-Ponty présente une étude de Husserl et de Heidegger. Il en montre les apports mais aussi les limites. En outre, il a recours à l'interprétation de la philosophie qu'élaborent Hegel et Marx, et son geste se donne aussi comme un travail d'auto-interprétation. La lecture qu'il propose de Descartes rend sensible les différents niveaux de sa démarche. Il nous a semblé intéressant d'associer à ses notes de cours la première rédaction du chapitre "Interrogation et intuition" du Visible et l'invisible qui est en grande affinité avec les problèmes abordés dans ces cours. Ce brouillon du Visible et l'invisible, abandonné par Merleau-Ponty, permet de marquer la différence de style d'avec les notes de préparation qui, comme l'écrit Claude Lefort, "ne constituent pas exactement un écrit" . Elles offrent bien plutôt des éléments de réflexion pour continuer de questionner la pensée du philosophe.

10/1996

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Critique littéraire

Clarice Lispector : une pensée en écriture pour notre temps

Clarice Lispector (Tchechelnik 1920 - Rio de Janeiro 1977) est une figure féminine légendaire de la littérature et de la culture brésiliennes du XXe siècle. Elle naît au moment où sa famille quitte l'Ukraine pour se rendre au Brésil. Elle commence à écrire très jeune : ses premières nouvelles paraissent en 1940, son premier roman, Près du coeur sauvage (1944), est immédiatement salué par la critique. Elle part en Europe et aux Etats-Unis pendant seize ans. Au cours de cette période, elle publie Le lustre (1946), La ville assiégée (1949), La pomme dans le noir (1961). Après son retour à Rio de Janeiro, elle mène en parallèle un travail d'écrivaine et de journaliste. Entre 1964 et 1977 paraissent les textes qui font sa notoriété : La passion selon G.H. (1964), Agua viva (1973), L'heure de l'étoile (1977), et plusieurs recueils de nouvelles. Un souffle de vie est publié en 1978, après sa mort. Clarice Lispector a été traduite et publiée dans son intégralité par les Editions des femmes à partir de 1978 ; Hélène Cixous la fit connaître par ses multiples lectures en France et à l'étranger. Notre volume réunit plusieurs écrivains, universitaires, philosophes et chercheurs autour de cette oeuvre exceptionnelle, toujours actuelle et urgente, en résonance avec des moments et des lieux cruciaux de la littérature, avec les questions incontournables de l'être, de la vie et de la mort, de l'amour, du besoin et du désir. Chacun pourra y découvrir les miracles petits et grands de la pensée et de l'existence selon CL...

04/2014

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Monographies

Bissière. La part de l'Autre. Journal en images 1962-1964

Au cours des deux dernières années de sa vie, entre 1962 et 1964, Roger Bissière a peint ce qu'il appelait son "Journal en images" , composé de plus de 150 petits tableaux datés du jour de leur réalisation, et dédiés à la mémoire sa femme. Cette dernière avait d'abord été son modèle, puis le sujet de sa peinture. Dès le milieu des années quarante, elle participera en outre activement à la "fabrique" de l'oeuvre, en cousant et brodant des tentures faites de tissus appliqués. Quand elle meurt brutalement en octobre 1962, celle qui a été surnommée "Mousse" devient alors l'objet et la raison d'être de ce questionnement quotidien. La disparition de son épouse laisse en effet Bissière dévasté. Toutefois, il reprend vite le chemin de l'atelier. Et "comme un pommier fait des pommes" , le peintre crée, à l'aide de ses pinceaux et de quelques feutres, une imposante série de tableaux dans lesquels il livre jour après jour une chronique intime. Il ne cherche pas ici à recréer le monde mais à restituer, par les couleurs et les rythmes de son pinceau, la fraîcheur des bois, l'incandescence du feu, la légèreté d'une journée de printemps. Plongé dans la nature de ce pays qu'il affectionne, la campagne du Lot, il en redit la vie germinative et la perpétuelle renaissance. Ces images sont ainsi une projection de lui-même en quête d'une communion spirituelle avec celui qui contemple ses images, peignant "pour être moins seul en ce monde misérable" et pour tendre la main par-delà l'espace et le temps aux autres hommes. Cette publication, accompagnée de trois essais d'Isabelle Bissière, d'Alain Madeleine-Perdrillat et de Florian Rodari, est éditée à l'occasion de l'exposition présentée sous le même titre de septembre 2023 à janvier 2024 à la Chapelle des Pénitents du Musée Granet d'Aix-en-Provence, où la collection de Jean Planque - qui fut l'ami de l'artiste et son soutien auprès de la galerie Beyeler de Bâle - est déposée

11/2023

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Histoire de France

Lettres, notes et carnets. Tome 2, 1942 - mai 1958

Les Lettres, notes et carnets révèlent tout un pan de l'oeuvre littéraire de Charles de Gaulle, très différent dans l'esprit et dans la forme de ses ouvrages de réflexion et de souvenirs. Présentés pour la première fois dans l'ordre chronologique et enrichis de nombreux inédits, ces documents, réunis et publiés après sa mort par son fils, l'amiral de Gaulle, relèvent d'une démarche plus immédiate et spontanée. L'épistolier ou le diariste laisse apparaître ici un de Gaulle que le mémorialiste s'interdit de montrer: l'homme privé, le personnage en quelque sorte officieux, capable de s'abandonner à un élan de tendresse comme d'exprimer sans fioritures le fond de sa pensée. Hormis ses écrits de jeunesse, les textes de ses conférences d'histoire prononcées en captivité puis à Saint-Cyr et à l'Ecole de guerre, ceux de ses allocutions devant les officiers de son bataillon, quelques études sur les questions de défense nationale et des résumés d'entretiens, l'essentiel des Lettres, notes et carnets émane ainsi de plus de soixante années de correspondance et de notations personnelles. De 1907 au 9 novembre 1970, Charles de Gaulle a entretenu avec ses proches ainsi qu'avec la plupart de ses interlocuteurs politiques, français et étrangers, et quantité d'intellectuels, d'artistes et d'écrivains une relation épistolaire d'une ampleur et d'une richesse considérables. Ses carnets, tenus depuis l'adolescence, constituent l'autre volet de ses écrits intimes. Ils montrent comment l'homme, à travers le temps, s'est construit, a forgé ses idées et inventé son univers. " Pardonnez-moi ! Je n'aime que la France ", y écrit de Gaulle au lendemain de la Libération. Cet aveu suffirait à résumer l'histoire de toute sa vie.

06/2010

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Serres

Les cahiers de formation : 1960-1974. version integrale. Volume 1 des oeuvres complètes. Version intégrale

En 1960, Michel Serres a 30 ans. Il n'a encore publié aucun livre (le premier paraîtra en 1968) et se prépare. Ces 18 cahiers manuscrits, formant ici le premier volume des oeuvres complètes, constituent une sorte de "journal philosophique" , où le futur auteur de Petite Poucette note ses intuitions et ses trouvailles qui seront la matière de l'oeuvre à venir. Esquisses de thèse, brouillons d'articles et notes de lecture se mêlent à des réflexions sur l'époque, sur le monde et sur soi-même. Une pensée chemine, inspirée par le souci de jeter des ponts entre le monde des sciences et celui des lettres et de la philosophie. Dès ces années, fort de sa double culture, Michel Serres aspire en effet à restaurer l'esprit de l'Encyclopédie, plus précisément à "tracer des routes transversales" dans l'océan des savoirs. Le lecteur y découvre un homme qui passe du bonheur de la pensée lumineuse à l'angoisse du vide, et traverse des moments de crise et de grande solitude, qu'il surmonte par le travail d'écriture. On y perçoit les relations complexes qu'il entretient à l'époque avec Gaston Bachelard, Georges Canguilhem, Michel Foucault et autres contemporains. Souvent sévère à l'égard du monde universitaire, terriblement exigeant envers lui-même comme envers les autres, Michel Serres nous livre dans ces Cahiers un monde d'intelligence, d'invention et d'humanité.

10/2022

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Histoire de France

Lettres, notes et portraits. 1928-1974

Ces écrits, inédits, de Georges Pompidou témoignent de manière intime de la façon dont il a vécu sa carrière politique, et donc un morceau d’histoire de France. Rien de lui n’a été publié depuis trente ans. Son itinéraire est singulier car il ne l’avait pas prévu. « Je suis tellement flemmard, dit-il, je serai un professeur moyen ou un secrétaire d’État moyen ». Ce que l’on découvre ici, c’est d’abord la construction d’une personnalité : une intelligence hors du commun, une capacité d’assimilation et une mémoire extraordinaires ; une affectation de peu travailler étant donné sa rapidité ; une passion pour la poésie, la littérature, les arts en général. Fou de musée, de théâtre et de cinéma, il est entouré d’amis, d’artistes et d’écrivains. Jeune, c’est un ardent socialiste. En 1944, professeur débutant, il rencontre le général de Gaulle : c’est un choc définitif pour lui, pour de Gaulle une découverte. Pompidou est ébloui mais cet intellectuel est lucide. Son admiration est immense et le ton est et sera libre ; il est le contraire d’un godillot. Ses notes montrent qu’il s’interroge sur l’intransigeance ou le mode d’action du Général. cet homme, entièrement dévoué, est néanmoins indépendant. L’élaboration d’un destin : ces écrits - en dehors des événements connus - apportent une foule de faits, de détails, d’anecdotes et d’impressions qui permettent de mieux comprendre les relations entre le Président et son Premier ministre dans la conduite des affaires de l’État. On saisit parfaitement, par exemple, pourquoi, après mai 68, une sorte de fatalité les pousse à s’éloigner l’un de l’autre. En 1969, il devient chef de l’État. La fidélité à l’héritage politique demeure, la continuité est évidente. Mais le gaullisme prend sans doute une dimension plus humaine. Pompidou n’a ni le même passé ni le même caractère que son prédécesseur. On voit clairement une personnalité complexe et secrète. Le contraste apparaît entre l’homme de culture sans la moindre exclusive et le grand politique, âpre au combat, n’admettant aucune compromission avec ce qu’il considère comme la vérité. Ce qui se dessine : un homme d’État et un homme tout court avec ses hésitations, ses doutes, ses blessures et ses souffrances. Des écrits passionnants pour le grand public, indispensables à ceux qui aiment l’histoire, d’un homme dont Henry Kissinger, dans ses Mémoires, soulignait « l’étendue de sa culture, la force de son caractère, la vigueur de sa personnalité ».

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1969 à 1981

Lettres, notes et portraits. 1928-1974

Un demi-siècle de la vie intime, amoureuse, familiale et politique du successeur de De Gaulle. Tout au long de sa vie, Georges Pompidou a observé une extrême pudeur, s'attachant à ne jamais extérioriser ses états d'âme. Régulièrement, cet homme de l'écrit s'est pourtant confié à divers correspondants, a pris des notes en forme de " choses vues ", brossé enfin, à la fin de sa vie, des portraits des principaux acteurs de la vie publique, en particulier le général de Gaulle, François Mitterrand et Jacques Chaban-Delmas. L'ensemble de ces écrits, réunis par son fils, le professeur Alain Pompidou, compose un document exceptionnel, unique, passionnant, qui éclaire une personnalité complexe et secrète. A travers ses lettres à son ami Robert Pujol, on suit par exemple l'évolution intellectuelle et politique du jeune agrégé normalien, du socialisme au gaullisme. D'autres documents mettent en lumière son rôle dans les négociations secrètes avec le FLN algérien, l'évolution de ses relations avec le Général, les conditions dans lesquelles il lui succède un an après les événements de Mai 68. En contrepoint apparaît aussi son courage face à la maladie qui l'emporta en 1974, après cinq ans à la tête de l'Etat. Se dévoile enfin un homme d'une finesse d'esprit incomparable, conscient de ses responsabilités et des bouleversements de notre société.

04/2024

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Littérature française

Adhomo Tome 7 : "Mes boulots 1972-1974". La jeunesse homosexuelle

Une consécration brève et dangereuse. Des ruptures douloureuses mais volontaires. Une progression dans le domaine professionnel. Une vie de Robinson. Des gens qui disparaissent. Des copains, pas les meilleurs, mais c'est une expérience qui sert d'épreuve. De l'homosexualité à tous les coins de rue.

11/2018

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Religion

La nouvelle messe, cinquante ans après. Chronique de l'après-Concile (1968-1974)

Avec une clairvoyance sans égale, un esprit critique nourri seulement de vérité, Louis Salleron donna une chronique sur les travaux de l'Eglise à un grand hebdomadaire parisien. Témoin, il l'a été avec une étonnante perspicacité. Il étudie les textes et constate les conclusions qu'on peut en tirer. Le sujet est grave mais cet ouvrage ne manque ni d'humour ni d'une douce ironie. L'auteur prévient. Il serait regrettable d'inquiéter trop tard, et quand on voit sa mère malade ou bafouée, on ne la griffe pas davantage. On l'aime comme elle est, mais on souhaite sa guérison. C'est I'état d'esprit de Louis Salleron, auteur d'une intelligence remarquable, qui ne veut pas ajouter de la peine à la peine. Aussi traite-t-il des aberrations, des désirs de nouveauté, des innovations postconciliaires, des chemins qui mènent à l'hérésie ou au dégoût de la religion. Il le fait avec tact, force, perspicacité et charité. Il aborde de front la toute puissance des bureaux, la dégradation de la loi dans l'Eglise, l'équivoque du retour aux sources, les changements parasitaires dictés par une forme dangereuse de sentimentalisme, l'abandon du latin que Jean XXIII avait rendu obligatoire dans les séminaires, la protestantisation de l'Eglise, la démocratisation des institutions, la communion dans la main, le mariage des prêtres, etc. Cinquante ans après l'introduction du nouveau rite de la messe, dit aujourd'hui ordinaire, cet ouvrage, écrit d'une belle plume, n'a rien perdu de son actualité, car en dépit même de certaines corrections et d'une accalmie dans les réformes, l'Eglise est toujours exposée aux assauts de ses ennemis, qu'ils soient de l'extérieur ou de l'intérieur. Cet ouvrage est une contribution remarquable à l'histoire de la liturgie et de l'Eglise.

01/2020

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Spécialités médicales

Oeuvres complètes. Tome 3, 1978-1980

Les textes publiés entre 1978 et 1980, présentés dans ce tome 3 des oeuvres complètes d'Arthur Tatossian, traitent de thèmes divers : l'inconscient, le temps humain, la psychologie des cancéreux, l'animal et l'homme, le stress et les évènements biographiques dans lesquels la phénoménologie est toujours présente. Un hommage est rendu au Pr Hubertus Tellenbach, phénoménologue allemand, à l'occasion de la première traduction en français de son ouvrage princeps, La mélancolie, paru en Allemagne en 1961. Arthur Tatossian, après avoir distingué symptôme et phénomène en psychiatrie et symptôme clinique et structure phénoménologique, montre que la phénoménologie permet d'accéder au vécu du patient par une voie nouvelle, et ainsi de comprendre, au-delà des symptômes présentés, ce que vit le malade. Afin de l'aider au mieux, il propose une attitude qu'il appelle "devançante" opposée à l'attitude directive qui est la règle en médecine somatique et parfois en psychiatrie. Il insiste sur la nécessité d'écouter le patient et de discuter avec lui, prônant une approche psychothérapique. Une place importante est octroyée par l'auteur aux rapports entre l'animal et l'homme aux divers âges de la vie ; il est montré que l'animal facilite chez le tout petit la découverte de son environnement et crée un lien affectif durable et qu'il égaye le quotidien de la personne âgée isolée en rythmant ses journées, ce qui d'ailleurs a conduit à la zoothérapie de plus en plus utilisée actuellement. Le rôle de l'animal dans l'expérience délirante et dans certaines perversions sexuelles est illustré par des observations nombreuses rendant la lecture particulièrement attrayante et enrichissante. Arthur Tatossian, à partir de réflexions sur le sommeil, les rêves et l'insomnie, met en garde sur le danger de transformer un insomniaque accidentel en insomniaque chronique par un traitement médicamenteux inapproprié, l'approche psychothérapique lui paraissant très préférable aux médicaments. Les conséquences psychiques des traumatismes, plus particulièrement chez le sujet âgé, ainsi que celles du cancer, dont les troubles de la communication, sont étudiées et une critique est faite des attitudes médicales vis-à-vis des malades cancéreux en phase terminale. L'auteur s'est intéressé aussi au transsexualisme et à la méthodologie à l'occasion de la pathologie du stress (évènements vitaux, évènements biographiques ou Life events).

01/2020

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Sports

Avord. 100 ans d’images 1872-1972

L'histoire du camp d'Avord, future Base Aérienne 702, débute bien avant le décollage des premiers avions… Peu après la défaite de 1871, ce plateau battu par les vents, à l'est de Bourges, accueille un camp d'entraînement destiné à instruire des unités d'infanterie, d'artillerie et de cavalerie. C'est là qu'est créée la première école de sous-officiers avant son transfert à St-Maixent-l'Ecole. En 1912, à l'issue d'une longue période de pénitence, Avord se convertit à l'aviation. Avant de devenir, à la faveur de la Grande guerre, la plus grande école de pilotage du monde. Depuis, l'activité liée à l'aviation militaire n'a jamais cessé, y compris sous l'Occupation, avec l'arrivée d'unités allemandes. Christian Lecesne et Jean-Pierre Pille, à qui l'on doit l'album de référence sur l'histoire de la BA 702 (Avord, 100 ans d'aviation), complètent leur travail en livrant cette rétrospective par l'image d'un site devenu l'un des maillons essentiels de la défense du territoire.

06/2016

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Critique littéraire

Correspondance 1938-1958

Quelle place la tauromachie a-t-elle réellement occupée dans la vie de Michel Leiris ? Fut-elle uniquement, pour l'autobiographe, une métaphore de l'écriture ? L'arène devint-elle le lieu où se conjuguèrent ses intérêts pour l'ethnographie, la poésie, le mythe, l'éthique et le langage ? A ces questions, les 186 lettres de sa correspondance croisée avec celui qui fut son mentor dans la "planète des taureaux", André Castel — oenologue nîmois que ses contemporains appelaient "Don Misterio" — apportent une réponse circonstanciée et inédite... Les deux hommes font connaissance en 1938 alors que Leiris, encore jeune ethnographe, s'apprête à publier une série de poèmes tauromachiques, Abanico para los toron. Depuis 1926, année de son mariage, Leiris assiste en effet à des corridas (il en verra près d'une quarantaine jusqu'en 1965), mais ce n'est qu'en 1935 qu'il éprouve une véritable "révélation", lors d'une faena de Rafaellilo Ponce : "[...] je n'ai jamais trouvé, dans aucune oeuvre artistique et littéraire, l'équivalent de ce que j'ai ressenti à Valence en voyant toréer Rafaelillo, très peu de temps avant qu'il reçoive l'alternative", écrit-il à Castel. Révélation confirmée par la première corrida à laquelle ils se rendent ensemble, à l'automne 1938 : encore sous le coup de l'émotion, Leiris en rédige le compte rendu pour La NRF : "Rafaelillo le 9 octobre à Nîmes"... Après la guerre, André Castel veille à introduire Michel Leiris lequel court les arènes pour voir toréer Fermin Rivera ou Luis Miguel Dominguin — dans le "mundillo" : il lui fait découvrir les " terres à taureaux" de Camargue, l'emmène chez des manadiers, l'invite à des "tientas", lui fait rencontrer des toreros et des aficionados. Et par lettres, ils rivalisent d'érudition tauromachique en évoquant les écrits de Garcia Lorca, Bergamin, Hemingway, Montherlant, Stendhal, Melville ou Alarcon... En Castel, Leiris trouva non seulement un spécialiste avec lequel partager une précieuse conversation sur "l'art tauromachique", mais également un "ordonnateur de plaisirs" qui sut accueillir généreusement ses invités : dès le lendemain de la guerre, se sont ainsi retrouvés, dans la cour de son "labo" au coeur de Nîmes, des toreros célèbres et des chanteurs de flamenco, ainsi que Pablo Picasso (compagnon d'aficit6n avec lequel Leiris vit sa première et sa dernière corrida), Georges Bataille, Blaise Cendrars, Elie Lascaux, André Masson, Jean Paulhan, Jean Hugo, Jean Dubuffet... Mais en 1955, le départ brutal d'André Castel pour l'Espagne annonce la fin de ce commerce amical, tout entier tendu vers l'"image même de notre émotion", que Michel Leiris avait reconnue dans Miroir de la tauromachie.

05/2002

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Littérature étrangère

Journal. 1955-1962

" N'ai-je pas écrit tout ceci au jour le jour, selon mon état d'âme, mon humeur, selon les circonstances, l'atmosphère créée par l'événement et le retentissement qu'il a pu avoir dans mon cœur ? Et pourquoi ai-je ainsi écrit au fur et à mesure si ce n'est pour témoigner, pour clamer à la face du monde la souffrance et le malheur qui ont rôdé autour de moi ? Certes, j'ai été bien maladroit, bien téméraire, le jour où j'ai décidé d'écrire, mais autour de moi, qui eût voulu le faire à ma place et aurais-je pu rester aveugle et sourd pour me taire et ne pas risquer d'étouffer à force de rentrer mon désespoir et ma colère ? Et maintenant que c'est fait, que tout est là, consigné, bon ou mauvais, vrai ou faux, juste ou injuste, maintenant que nous entrevoyons la fin du cauchemar, faudra-t-il garder tout ceci pour moi ? Après ce qui s'est écrit sur la guerre d'Algérie, bon ou mauvais, vrai ou faux, juste ou injuste, il convient qu'à cela s'ajoute mon journal, comme une pièce supplémentaire à un dossier déjà si lourd. Je sais combien il est difficile d'être juste, je sais que la grandeur d'âme consiste à accepter l'injustice pour éviter soi-même d'être injuste, je connais enfin les vertus héroïques du silence. Bonnes gens, j'aurais pu mourir depuis bientôt dix ans, dix fois j'ai pu détourner la menace, me mettre à l'abri pour continuer de regarder ceux qui meurent. Ceux qui ont souffert, ceux qui sont morts pourraient dire des choses et des choses. J'ai voulu timidement en dire un peu à leur place. Et ce que j'en dis, c'est de tout cœur, avec ce que je peux avoir de discernement et de conscience. "

03/2001

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Beaux arts

Entretiens 1962-1987

" Maître des évidences, stratège des apparences, Andy Warhol a beaucoup insisté pour faire croire qu'il n'y avait rien derrière ses images. Et que lui-même n'avait pas grand-chose à dire. Deux ou trois citations partout répétées ont fixé le portrait d'un artiste amusant et superficiel, excentrique et mondain : sous les surfaces lisses de ses tableaux, sous son masque impassible, inutile de chercher autre chose qu'un aimable vide. Les entretiens réunis ici offrent un merveilleux démenti aux clichés qui escamotent le génie de l'artiste et la portée singulière de son œuvre. Provoquant, manipulateur, à la fois indifférent et passionné, contradictoire et lumineux, le dandy Warhol s'y révèle d'une intelligence déconcertante. Qu'il parle de peinture, de cinéma, de mode, de sexe, des stars mondiales ou de l'ordinaire de la vie américaine, il ne perd jamais de vue les exigences de son art. capable de tout montrer et de tout dissimuler dans ses images comme dans ses propos les plus simples, il s'est fait le miroir exact d'une époque futile et grave, hantée par la beauté et la mort. La sûreté " de son diagnostic montre que Warhol est bien le philosophe dont il avait ironiquement pris la pose. Ce recueil d'entretiens, presque tous inédits en français, n'est pas un simple livre de plus sur Warhol : il constitue la source essentielle pour la compréhension du dernier artiste mythique du XXe siècle. " Alain Cueff.

03/2006

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Critique littéraire

Correspondance 1928-1963

Jean Giono et Jean Paulhan, le lyrique solitaire au fond de sa Provence, et l'esprit moteur, à Paris, d'une large part de l'intelligentsia littéraire à travers La Nouvelle Revue Française qu'il dirigea longtemps, semblent aux antipodes l'un de l'autre. Pourtant, à cause de cela peut-être, dès leur rencontre en 1929 allait naître entre les deux hommes une amitié profonde et solide, bien qu'elle se soit manifestée essentiellement par écrit : les hasards de la vie ont fait qu'ils ne se sont vus que bien rarement. Leur échange de lettres au long de trente-cinq ans est révélateur de leurs tempéraments : Giono débordant d'élans parfois utopiques, de projets qu'il ne réalise pas toujours (et, quand il les mène à bien, c'est presque invariablement avec du retard sur ses prévisions) ; Paulhan plus précis, plus méthodique, tenant ferme le gouvernail des revues qu'il anime, mais aussi lecteur plein de sympathie et en même temps de perspicacité critique, souvent inspiré pour définir d'un mot juste ce qui est essentiel dans les textes qui lui sont soumis. L'un et l'autre s'écrivant familièrement, mais chacun plein d'un respect inexprimé devant la qualité de l'autre, parce qu'il reconnaît en lui un seigneur des lettres. C'est ici une correspondance attachante, qui dévoile des aspects parfois inattendus de deux grandes figures.

03/2000

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Littérature française

Correspondance 1950-1962

Souvent le mystère de l'amitié se reflète dans la relation épistolaire, et les auteurs n'y mettent pas le moins bon d'eux-mêmes, confessions impromptues, journal de création, Mémoires. Entre Jacques Chardonne (1884-1968) et Roger Nimier (1925-1962), cette relation fut aussi un roman. Chardonne en avait donné la transposition moraliste, Lettres à Roger Nimier. Trente ans après, Correspondance 1950-1962 offre un dialogue d'écrivains en des lettres réellement échangées. Des lettres et non pas les lettres ... Aurait-on souhaité une édition complète, la disparition de certains textes de Nimier, le caractère elliptique de certains autres et l'absence quasi générale de date auraient entraîné une lecture heurtée. Enfin, les lettres de l'aîné, trois fois plus fréquentes (mille), auraient étouffé de leur monologue la correspondance croisée, qui a bel et bien existé. Toujours ces deux amis, virtuels père et fils, cherchent à parler une langue commune et à être eux-mêmes. La correspondance dévoile le débat d'une vie, et même de deux, entre la maturité féconde et la nécessité d'un silence. Dans ces deux cent soixante-dix lettres, le "vieux Monsieur" volontiers s'abandonne et, plus qu'il n'y paraît, le cadet se livre. Mais entre maîtrise et apprentissage, les rôles ne sont pas arrêtés.

05/1984

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Critique littéraire

Correspondance 1926-1962

"Avant même d'être surréaliste", Michel Leiris disait avoir été "fasciné par l'espèce de linguistique amusante - comme il y a une "physique amusante"- que le futur et imprévisible académicien Jean Paulhan, alors auteur des plus discrets, esquissait dans son bref mais substantiel ouvrage, très mine de rien, Jacob Cow le pirate ou Si les mots sont des signes ". Autant dire que Leiris et Paulhan n'étaient pas sans "lieux communs": l'un et l'autre, comme écrivains, s'attachèrent tout particulièrement à la question du langage ; l'un et l'autre furent critiques littéraires, critiques d'art et, à des degrés divers, linguistes et ethnologues ; l'un et l'autre s'intéressèrent à l'oeuvre de Raymond Roussel, Antonin Artaud, Laure, Jean-Paul Sartre... Si l'on découvre, dans cette correspondance quelques autres sujets de complicité, apparemment plus futiles - les boules, la nage, la tauromachie, les voyages, la peinture contemporaine -, il est ici essentiellement question de l'oeuvre de Leiris, de ses relations réservées de jeune auteur, puis d'écrivain confirmé, avec l'attentif éditeur et directeur de revues qu'était Paulhan. Ainsi, à l'occasion de la publication de Miroir de la tauromachie, le dialogue entre les deux hommes trouve-t-il son point d'équilibre en même temps que d'affrontement : "Je trouve très forte et très juste, reconnaît Jean Paulhan le 25 août 1939, votre tentative d'explication par la bande de la beauté littéraire. Ne pensez- vous pas, s'il est si rare de nos jours d'attaquer franchement le problème littéraire (je veux dire : d'expression), que la cause en pourrait bien être - malgré tant d'apparences contraires -- qu'il est aussi le plus dangereux ? " A cette réflexion de l'auteur des Fleurs de Tarbes, Michel Leiris fait un sort : "Le problème littéraire représente-t-il un vrai danger, c'est ce que je me demande... L'une des grosses questions qui m'embarrassent depuis longtemps est la suivante : où trouver, dans l'écriture, quelque chose qui soit l'équivalent de ce que sont les cornes pour le travail du torero ? est-on bien réellement fondé admettre comme un équivalent de ces cornes tout ce qui est, pour celui qui s'exprime, possibilité de "déchirement"? "

01/2000

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Beaux arts

Noirs Dessins 1962

On est en 1962, au coeur des Trente Glorieuses. La guerre d'Algérie vient de se terminer avec les accords d'Evian le 18 mars. Le 3 juillet De Gaulle échappe à un attentat, le 8 juillet, scelle avec Adenauer la réconciliation franco-allemande et le 28 octobre, obtient par référendum la réforme de la Constitution. Ces rappels pour planter le décor d'une époque riche en bouleversements, en conflits, mais où la vie politique était l'affaire du plus grand nombre, où la militance avait un sens, où l'on croyait qu'il était toujours possible de faire bouger les lignes pour améliorer son sort et le bien commun... extrait préface de Max Alexandre

03/2019

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Littérature française

Indépendance - Retour 1962

Mya, une jeune fille de dix-sept ans, a passé les dix dernières années de son enfance en compagnie d'un robot bonne d'enfants, sur une planète isolée. Recueillie et de retour sur Terre, elle peine à comprendre la société complexe qui l'entoure. Elle sera entraînée dans de nouvelles aventures en voulant sauver ceux qui l'ont aidés. Comment va-t-elle réussir ?

04/2018

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BD tout public

Algériennes. 1954-1962

La guerre d'Algérie, cette guerre qui n'était pas nommée comme telle, est un événement traumatisant des deux côtés de la Méditerranée. Ce récit raconte la guerre des femmes dans la grande guerre des hommes... Béatrice 50 ans, découvre qu'elle est une "enfant d'appelé" et comprend qu'elle a hérité d'un tabou inconsciemment enfoui : elle interroge sa mère et son père, ancien soldat français en Algérie, brisant un silence de cinquante ans. Elle se met alors en quête de ce passé au travers d'histoires de femmes pendant la guerre d'Algérie : Moudjahidates résistantes, Algériennes victimes d'attentat, Françaises pieds noirs ou à la métropole... Ces histoires, toutes issues de témoignages avérés, s'entrecroisent et se répondent. Elles nous présentent des femmes de tout horizon, portées par des sentiments variés : perte d'un proche, entraide, exil, amour...

01/2018

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Critique littéraire

Correspondance. 1950-1962

Ces 485 missives entre Paul Morand et Roger Nimier vont au galop des Hussards : pastiches littéraires, menus gastronomiques, programmes de journées et de nuits fantaisistes, analyse technique des nouveaux bolides, commentaires sur les exploits des rugbymen français et le génie de Joyce ou de Talleyrand. De 1950 au drame de septembre 1962, la connivence et l'admiration s'installent vite entre un "père" qui semble rajeunir et un "fils" qui trouve, aussi, un camarade de jeu. Dans le ton sec à l'humour insolent, c'est le guide du parfait Hussard. Leur correspondance montre également Nimier au travail, dans la presse puis chez Gallimard. Délaissant son oeuvre, il défend un Morand négligé depuis la guerre et une certaine idée de la littérature. Puis il prépare secrètement son retour avec un roman de l'amitié, D'Artagnan amoureux, qui paraîtra un mois après sa mort. Entre-temps, Paul Morand est devenu le quatrième mousquetaire de la bande de Roger Nimier, avec Antoine Blondin et Kléber Haedens, qui sont les fidèles protagonistes de ces lettres. Sans compter bien sûr Jacques Chardonne, surnommé "le Solitaire", avec lequel tous deux correspondent en parallèle.

04/2015

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Philosophie

Correspondance. 1913-1962

Ecrites un demi-siècle durant, de la veille du premier conflit mondial (1913) à la fin de la Guerre d'Algérie (1962), les 492 lettres et cartes échangées par Louis Massignon (1883-1962) et Jacques Maritain (1882-1973), Raïssa Maritain (1883-1960) y figurant plus passagèrement, apparaissent comme un des grands dialogues spirituels du xxe siècle. Un concert intérieur tendu et vibrant qui unit deux hommes apparemment dissemblables mais que soude l'essentielle vérité : celle de leur foi en Christ. En effet, si Maritain est l'homme de la clarté radieuse, d'explicitations calmes et rigoureuses, proche des milieux artistiques et cheville ouvrière d'un néo-thomisme où la raison rayonne, portée par la grâce, un défenseur d'Israël persécuté, Louis Massignon, professeur au Collège de France, initiateur de l'islamologie mystique par ses travaux sur Hallaj, incarne la passion doloriste et sacrificielle d'un catholicisme issu de Huysmans et de Charles de Foucauld, une âme encordée à la Croix du Golgotha, marquée par le message de Gandhi, dont la vocation fut la défense des plus pauvres, au premier rang desquels les victimes de l'ordre colonial et le peuple palestinien. Massignon-Maritain, fraternellement dissemblables, que des combats et des dévotions communes surent néanmoins rapprocher : un amour pèlerin pour Notre-Dame de la Salette, une vision tragique commune de l'histoire, imprégnée du millénarisme d'un Léon Bloy, qui trouva à s'exprimer lors des multiples conflits qui marquèrent leur siècle. Un jalon essentiel, catholique, humaniste et mystique, pour la compréhension du XXe siècle. Producteur à France-Culture (Mauvais Genres), collaborateur du Monde des livres, François Angelier, auteur de travaux sur François de Sales, Hello, Huysmans, Claudel, Massignon et Bernanos, travaille depuis vingt ans sur la figure, la pensée et l'action de Louis Massignon. Michel Fourcade enseigne l'histoire religieuse et culturelle contemporaine à l'Université Paul Valéry-Montpellier III. Il préside le Cercle d'études Jacques et Raïssa Maritain, après leur avoir consacré sa thèse (Feu la modernité ? Maritain et les maritainismes, Arbre bleu éditions, 2020) et de nombreux travaux. Secrétaire et archiviste du Cercle d'études Jacques et Raïssa Maritain jusqu'en 2014, René Mougel a été notamment l'artisan de la publication des oeuvres complètes de Jacques et Raïssa Maritain (17 vol.), et de leur correspondance avec le cardinal Journet (6 vol.)

11/2020

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Psychologie, psychanalyse

Nouvelle revue de psychanalyse N° 18 automne 1978 : La croyance

J.-B. Pontalis, Se fier à... Sans croire en... Guy Rosolato, La scission que porte l'incroyable Jean Pouillon, Vous croyez ? Clément Rosset, Assurance tous risques Claude Imbert, Pour une structure de la croyance Hubert Damisch, "Wie absichtlos" Marthe Robert, Devant la loi Claude Roy, Les séquestrés de la croyance Jean Losserand, L'énigme de l'évidence Harold Searles, Réalisme des perceptions dans un transfert délirant Didier Anzieu, Machine à décroire : sur un trouble de la croyance dans les états limites François Roustang, Suggestion au long cours P.-F. De Queiroz-Siqueira, Entre croyance et acroyance Michel Gribinski, Le guéri, le sacré et l'impur Jean-Luc Donnet, Une croyance à l'oeuvre François Gantheret, Je t'aime, je crois, j'ai mal Christopher Bollas, L'esprit de l'objet et l'épiphanie du sacré André Green, Le credo du psychanalyste.

12/1978