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Marguerite Lalèyê

Extraits

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Littérature érotique et sentim

Hors sexe

"Après Ressort cassé publié l'an dernier, voici Hors Sexe : le deuxième des romans publiés chez Kistemaekers en 1890, sous le titre Le Troisième Sexe. Curieusement, alors qu'un seul titre figure sur la couverture, l'éditeur belge a choisi de publier en un seul volume deux intrigues distinctes, donc deux romans. La justice, qui a intenté une action contre le livre, ne semble pas s'en être rendu compte, puisque le procureur prend ses exemples dans le premier roman et y ajoute un dernier, provenant du second, comme s'il s'agissait d'une seule et unique intrigue. Il est vrai que les deux romans parlent de l'hésitation de genre et du refus de la stricte coïncidence du genre et du sexe. C'est ce qui irrite la justice de l'époque et c'est ce qui fait leur modernité. Hors Sexe est un récit plus alerte et plus imagé que Le Troisième Sexe alourdi par de longs discours théoriques. C'est pour cette raison que je me suis autorisée à couper le volume, au risque de me le voir reprocher par certains puristes. La publication de ce livre obéit aussi à un intérêt sociologique. Avec Marguerite Coppin, nous avons l'occasion de nous pencher sur l'oeuvre d'une femme de la fin du xxe siècle, issue d'un milieu modeste, une provinciale largement autodidacte. Dans ses livres, en creux et en plein - je veux dire dans leurs lacunes mêmes, comme dans la fiction - on voit les difficultés qu'éprouve une femme sans fortune et sans références culturelles solides, quand elle essaie de vivre et de penser autrement qu'en suivant les rails du mariage. Marguerite Coppin est née à Bruxelles en 1867 et il semble qu'elle soit morte en Angleterre, en 1831. Elle a publié trois romans, sans nom d'auteur, chez un éditeur bruxellois sulfureux. Le procès ouvert à l'encontre du second et qui s'est terminé par un non-lieu, a permis d'établir la "paternité" des deux volumes : en 1889, Ressort cassé et en 1890 Le Troisième Sexe suivi de Hors Sexe. Ces ouvrages ne lui ayant attiré que des ennuis, Marguerite Coppin s'est ensuite adressée à des éditeurs de province, pour des écrits bien inoffensifs", Mirande Lucien.

04/2012

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Poésie

Rendez-vous avec la pluie

Ce recueil de textes en prose poétique constitue un émouvant témoignage sur l'Afrique de l'Ouest contemporaine. De petits tableaux, finement saisis, attestent de la polychromie de l'existence qui chahute si souvent les émotions. Cette oeuvre révèle une Afrique pétrie par son passé douloureux et l'âpreté de son présent. De cette réalité, jaillissent pourtant une légèreté et une énergie rieuses. Ce parcours poétique exalte, dans une langue douce et imagée, un continent dans toute sa complexité.

11/2011

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Littérature française

Météore

Lison a disparu. Elle était délurée pour ses huit ans, intrépide, adorable. C'est Cathy, sa complice, son âme soeur, qui raconte : l'attente, les recherches, l'enquête et les fausses pistes, les illusions et le désespoir. Une enfant déchirée, désorientée, pour qui le monde désormais sonne creux et la nature a perdu ses mystères. Les exagérations climatiques d'une Provence sans cigales et sans farandoles reflètent les tourments secrets de Cathy. Sa longue et douloureuse quête pourra-t-elle enfin lui ramener Lison ?

07/2013

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Théâtre

La Musica

Marguerite Duras a réinventé les conventions théâtrales et cinématographiques, ce qui fait d’elle un auteur aussi important que contesté. La Musica est le drame d’une rupture définitive entre deux amants qui se sont beaucoup aimés et qui se retrouvent dans un hall d’hôtel. L’oeuvre s’inscrit pleinement dans son époque entre crise idéologique et artistique qui suit la Seconde Guerre mondiale et renouveau littéraire par le Nouveau Roman et le Nouveau Théâtre. Cet ouvrage permettra de mieux cerner ces mouvements littéraires d’importance du XXe siècle.

02/2013

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Littérature française

Fracture et souffle de vie

Le livre, autobiographique, a comme point de départ la fracture d'un bras qui amène l'auteur à découvrir une fracture plus profonde : celle de son couple, onde de choc de la grande fracture du génocide rwandais. Ce sont des chroniques personnelles qui interrogent : comment vivre à côté d'un mari qui veut changer le monde en se battant contre de nombreux obstacles ? Comment accepter qu'il y a un prix à payer soi-même, mais aussi un prix que l'on fait payer à d'autres ? Des chroniques qui décrivent un même combat contre l'injustice et la pauvreté, son mari avec les paysans africains, et elle avec ses élèves. Des combats personnels mais qui rejoignent les grands combats de notre époque. Des fractures, mais aussi des moments bénis où le "ciel" se dégage pour donner un coup de main au destin. Des chroniques enfin qui révèlent des pays comme l'Algérie, le Sénégal, le Bénin, le Rwanda, pleins de potentialités et de richesses. C'est donc une histoire personnelle qui s'inscrit dans la grande Histoire des fractures de notre époque, celles de la décolonisation, de la guerre d'Algérie et du génocide rwandais de 1994. Des fractures, mais un souffle de vie qui permet d'espérer.

03/2012

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Littérature française

L'homme couvert de dieux

Marguerite Yourcenar (1903-1987) n'a que 23 ans lorsque paraît L'homme couvert de dieux dans les colonnes de l'Humanité. Cette oeuvre de jeunesse, violemment laïque, qui décrit l'homme croulant sous le poids de ses idoles tranche avec les pages plus tardives et plus connues de Yourcenar empreintes de mythes grecs et latins. Ce "conte", jamais republié depuis, aide à mesurer l'étendue et à saisir la complexité de l'oeuvre, immense, de Marguerite Yourcenar.

02/2012

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Histoire de France

Le récit de Margh. 1938-1945

Ce récit autobiographique est un hymne au premier amour, nimbé du brouillard de ses contradictions. Ici, majorées par les circonstances. Il peint avec émotion des lieux bucoliques ou prestigieux et relate des rencontres inattendues. Il évoque la guerre de l'ombre menée pour la libération de Belfort et de Mulhouse en novembre 1944 et révèle les exploits d'une femme.

09/2010

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Sociologie

Genre et changement social en Afrique

Les communications rassemblées dans cet ouvrage ouvrent des pistes de réflexion sur la notion de changement social et politique appliquée à une approche genre en Afrique. A partir d'exemples de type souvent monographiques, elles débusquent la façon dont les rapports sociaux de sexe interfèrent sur le changement social, brouillant les frontières qui séparent le public du privé, l'espace économique de l'espace politique, allant jusqu'à se jouer des frontières nationales pour ces femmes qui vont chercher ailleurs ce qu'elles ne trouvent pas ou plus chez elles. En donnant, très largement, la parole aux Africaines elles-mêmes, elles interrogent la place des femmes et les droits qui leur sont accordés dans les sociétés africaines, ainsi que les stratégies qu'elles mettent en oeuvre pour conquérir ces droits. Sans tomber sous la tyrannie d'une tradition mythifiée, sans non plus, à l'inverse, céder à l'occidentalisation globalisante, elles tentent de (re)devenir productrices de leur histoire, [re)devenir actrices politiques pour construire leur propre cheminement. En quoi les luttes menées par ces femmes à un niveau individuel peuvent rejoindre - et agir sur - les luttes collectives au sein des mouvements sociaux, au niveau local, national ou transnational ? L'avenir le dira mais à condition de reconnaître que le changement politique et social suppose une prise de conscience et une volonté de changer soi-même et de changer la collectivité. Reconnaître aussi qu'il est avant tout un processus et, par conséquent, un inachevé en mouvement.

01/2010

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Littérature française (poches)

India Song

C'est l'histoire d'un amour, vécu aux Indes, dans les années 30, dans une ville surpeuplée des bords du Gange. Deux jours de cette histoire sont ici évoqués. La saison est celle de la mousson d'été. Quatre voix sans visage parlent de cette histoire. L'histoire de cet amour, les voix l'ont sue, ou lue, il y a longtemps. Certaines s'en souviennent mieux que d'autres. Mais aucune ne s'en souvient tout à fait et aucune, non plus, ne l'a tout à fait oubliée. L'histoire évoquée est une histoire d'amour immobilisée dans la culminance de la passion. Autour d'elle, une autre histoire, celle de l'horreur, famine et lèpre mêlées dans l'humidité pestilentielle de la mousson.

06/2006

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Littérature française (poches)

Marie-Claire. Suivi de L'Atelier de Marie-Claire

Née à Sancoins, dans le Berry, en 1863, Marguerite Audoux se nommait en réalité Don Quichotte, patronyme attribué par un employé facétieux de l'Assistance publique à son père qui était un enfant trouvé. Elle raconte dans Marie-Claire son enfance de bergère orpheline en Sologne, donnant la parole à un petit peuple qui ne l'avait jamais eue. Dix ans après le succès triomphal de ce livre, elle lui donne une suite, où elle décrit sa " montée à Paris ". La solitude, la misère, le mal y sont évoqués avec la même bouleversante économie de moyens que dans Marie-Claire. Deux chefs-d'œuvre indissociables.

06/2008

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Pléiades

Oeuvres complètes. Volume 1

Marguerite Duras, qui fut une légende vivante, s'incarne pour beaucoup dans un livre particulier : souvent Un barrage contre le Pacifique (1950) ou L'Amant (1984), parfois Le Ravissement de Lol V. Stein (1964), ou encore dans un film et sa mélodie, India Song (1973). Plus rares sont les lecteurs qui se représentent l'oeuvre dans sa continuité souterraine. À travers la diversité des genres - romans, nouvelles, théâtre, scénarios, films -, Duras n'a jamais cessé d'explorer l'écriture elle-même. Car c'est précisément la recherche d'une voix qui lui fût propre qui l'a amenée à composer pour le théâtre (où le langage "a lieu") comme à prendre la caméra : "Je parle de l'écrit même quand j'ai l'air de parler du cinéma. Je ne sais pas parler d'autre chose." Bien sûr, l'expérience de l'écriture dramatique ou cinématographique influence l'écriture romanesque, et certains sujets passent d'un genre ou d'un support à un autre, mais il y a plus : peu à peu se fait jour un style reposant sur la porosité des genres. Sur la couverture d'India Song se lit une triple mention, "texte théâtre film"... Sa voix propre, Duras ne l'a pas trouvée d'emblée, et le mystère de sa découverte est l'un des charmes d'une lecture chronologique de son oeuvre. Ses deux premiers romans respirent l'air "existentialiste" de l'époque. Les trois suivants - Un barrage contre le Pacifique (1950), Le Marin de Gibraltar (1952), Les Petits Chevaux de Tarquinia (1953) - s'inscrivent dans l'"âge du roman américain". Puis, peu à peu, le romanesque narratif s'efface, les personnages s'estompent ou s'affinent - au point de se réduire bientôt, dans la nouvelle "Les Chantiers" (et plus tard dans Détruire dit-elle), à des séries d'états d'âme presque anonymes, voire à un étrange statut de regard regardé. L'évolution, toutefois, n'est pas linéaire : la tendance à la déréalisation du réel et au primat de la parole dialoguée ou soliloquée était marquée dès L'Après-midi de monsieur Andesmas (1962), mais les personnages du Vice-consul (1966) prennent corps dans la chaleur moite d'un décor indien quasi baroque. Les deux premiers volumes des oeuvres complètes, enrichis de nombreux textes et documents rares, retracent l'histoire d'une écriture et, par le biais d'épisodes ou de personnages récurrents (dont certains deviendront de véritables mythes littéraires), mettent en place les "cycles", informels et poreux, qui traverseront toute l'oeuvre : l'Indochine de l'enfance, l'Inde du fantasme.

10/2011

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Pléiades

Oeuvres complètes. Volume 2

Marguerite Duras, qui fut une légende vivante, s'incarne pour beaucoup dans un livre particulier : souvent Un barrage contre le Pacifique (1950) ou L'Amant (1984), parfois Le Ravissement de Lol V. Stein (1964), ou encore dans un film et sa mélodie, India Song (1973). Plus rares sont les lecteurs qui se représentent l'oeuvre dans sa continuité souterraine. À travers la diversité des genres - romans, nouvelles, théâtre, scénarios, films -, Duras n'a jamais cessé d'explorer l'écriture elle-même. Car c'est précisément la recherche d'une voix qui lui fût propre qui l'a amenée à composer pour le théâtre (où le langage "a lieu") comme à prendre la caméra : "Je parle de l'écrit même quand j'ai l'air de parler du cinéma. Je ne sais pas parler d'autre chose." Bien sûr, l'expérience de l'écriture dramatique ou cinématographique influence l'écriture romanesque, et certains sujets passent d'un genre ou d'un support à un autre, mais il y a plus : peu à peu se fait jour un style reposant sur la porosité des genres. Sur la couverture d'India Song se lit une triple mention, "texte théâtre film"... Sa voix propre, Duras ne l'a pas trouvée d'emblée, et le mystère de sa découverte est l'un des charmes d'une lecture chronologique de son oeuvre. Ses deux premiers romans respirent l'air "existentialiste" de l'époque. Les trois suivants - Un barrage contre le Pacifique (1950), Le Marin de Gibraltar (1952), Les Petits Chevaux de Tarquinia (1953) - s'inscrivent dans l'"âge du roman américain". Puis, peu à peu, le romanesque narratif s'efface, les personnages s'estompent ou s'affinent - au point de se réduire bientôt, dans la nouvelle "Les Chantiers" (et plus tard dans Détruire dit-elle), à des séries d'états d'âme presque anonymes, voire à un étrange statut de regard regardé. L'évolution, toutefois, n'est pas linéaire : la tendance à la déréalisation du réel et au primat de la parole dialoguée ou soliloquée était marquée dès L'Après-midi de monsieur Andesmas (1962), mais les personnages du Vice-consul (1966) prennent corps dans la chaleur moite d'un décor indien quasi baroque. Les deux premiers volumes des oeuvres complètes, enrichis de nombreux textes et documents rares, retracent l'histoire d'une écriture et, par le biais d'épisodes ou de personnages récurrents (dont certains deviendront de véritables mythes littéraires), mettent en place les "cycles", informels et poreux, qui traverseront toute l'oeuvre : l'Indochine de l'enfance, l'Inde du fantasme.

10/2011

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Pléiades

Oeuvres complètes

Marguerite Duras, qui fut une légende vivante, s'incarne pour beaucoup dans un livre particulier : souvent Un barrage contre le Pacifique (1950) ou L'Amant (1984), parfois Le Ravissement de Lol V. Stein (1964), ou encore dans un film et sa mélodie, India Song (1973). Plus rares sont les lecteurs qui se représentent l'oeuvre dans sa continuité souterraine. À travers la diversité des genres – romans, nouvelles, théâtre, scénarios, films –, Duras n'a jamais cessé d'explorer l'écriture elle-même. Car c'est précisément la recherche d'une voix qui lui fût propre qui l'a amenée à composer pour le théâtre (où le langage "a lieu") comme à prendre la caméra : "Je parle de l'écrit même quand j'ai l'air de parler du cinéma. Je ne sais pas parler d'autre chose." Bien sûr, l'expérience de l'écriture dramatique ou cinématographique influence l'écriture romanesque, et certains sujets passent d'un genre ou d'un support à un autre, mais il y a plus : peu à peu se fait jour un style reposant sur la porosité des genres. Sur la couverture d'India Song se lit une triple mention, "texte théâtre film"... Sa voix propre, Duras ne l'a pas trouvée d'emblée, et le mystère de sa découverte est l'un des charmes d'une lecture chronologique de son oeuvre. Ses deux premiers romans respirent l'air "existentialiste" de l'époque. Les trois suivants – Un barrage contre le Pacifique (1950), Le Marin de Gibraltar (1952), Les Petits Chevaux de Tarquinia (1953) – s'inscrivent dans l'"âge du roman américain". Puis, peu à peu, le romanesque narratif s'efface, les personnages s'estompent ou s'affinent – au point de se réduire bientôt, dans la nouvelle "Les Chantiers" (et plus tard dans Détruire dit-elle), à des séries d'états d'âme presque anonymes, voire à un étrange statut de regard regardé. L'évolution, toutefois, n'est pas linéaire : la tendance à la déréalisation du réel et au primat de la parole dialoguée ou soliloquée était marquée dès L'Après-midi de monsieur Andesmas (1962), mais les personnages du Vice-consul (1966) prennent corps dans la chaleur moite d'un décor indien quasi baroque. Les deux premiers volumes des oeuvres complètes, enrichis de nombreux textes et documents rares, retracent l'histoire d'une écriture et, par le biais d'épisodes ou de personnages récurrents (dont certains deviendront de véritables mythes littéraires), mettent en place les "cycles", informels et poreux, qui traverseront toute l'oeuvre : l'Indochine de l'enfance, l'Inde du fantasme.

10/2011

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Religion

N'éteignez pas l'esprit

Au sein même du monde, une vaste perspective de renaissance par l'Esprit pourrait actuellement saisir l'humanité et l'orienter vers le point culminant de sa civilisation en l'ouvrant à l'intelligence et à la dimension de son véritable destin.

05/2004

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Critique littéraire

Persévérer dans l'être. Correspondance 1961-1963 (D'Hadrien à Zénon, III)

1961-1963, Marguerite Yourcenar approche de la soixantaine. Pour beaucoup, un âge d'interrogations, de conscience aiguë de l'âge qui vient. Rien de ce genre chez elle. Au contraire. Elle affirme une belle solidité dans l'accueil des années à venir. Le temps qui vient sonne même comme prometteur pour elle. De fait, sa vie se poursuit pareille à ce qu'elle a été depuis qu'elle a mouillé l'ancre à Bar Harbor, caractérisée par le même élan, la même force créatrice. Dans cette existence qu'elle a voulue toute consacrée à la pensée et à l'écriture, la pérennité révèle un approfondissement de l'expérience. "Vous êtes si bien faite pour "persévérer dans l'être" ", écrit-elle à Natalie Barney. Mais lectrices et lecteurs savent que ce mot de Spinoza peut aussi s'appliquer à Yourcenar elle-même. En effet, c'est en persévérant dans son être que Yourcenar, au long des jours, a réussi à tisser entre eux les fils de réflexions émanant de ses différentes recherches et études. Tout un condensé de sa vie créatrice, de sa pensée, de son expérience littéraire, de son éthique, de ses réflexions sur le mal, la cruauté en l'homme, et sur l'Histoire, se profile et nous fait entrevoir l'écrivain dans sa maison de Bar Harbor, mais aussi en voyage parfois, entourée de livres, ceux qu'elle écrit et ceux qu'elle lit, puisant à mille champs du savoir, sachant ce qu'elle cherche, non ce qu'elle va découvrir, retenant ce qu'elle veut, le transformant. Elle aussi alchimiste du verbe! Toute une expérience intellectuelle et littéraire, une expérience de vie, qu'elle communique, en répondant à des appels de lecteurs, certains eux-mêmes écrivains en herbe, en écrivant à des amis ou à d'autres qui ne le sont pas, soucieuse toujours d'un échange intellectuel permanent avec autrui.

12/2011

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Esotérisme

Voix souche. Le fleurissement des chants de l'être

La voix est au centre de l'être, elle touche tout ce que nous sommes. L'éveil de notre Voix souche par le fleurissement des chants de l'être nous offre la possibilité de prendre conscience qu'il est de notre responsabilité d'inviter l'imaginaire, l'intention et l'attention dans notre vie afin de créer l'amour, la paix et l'abondance. L'auteure nous propose, quelles que soient les couleurs de notre voix, d'en faire un instrument exceptionnel d'éveil et de transformation. Elle nous invite, par son approche de la Voix souche, à explorer notre être et à le chanter tel qu'il est. Un voyage extraordinaire permettant de se sortir des conditionnements et des croyances limitants afin de se déployer avec joie dans l'infini de l'existence. Cette méthode multidimensionnelle, qui s'adresse autant aux thérapeutes, aux chanteurs confirmés qu'aux débutants, offre la possibilité d'éveiller les multiples facettes de notre voix. Pour ce faire, l'auteure présente une approche interactive et créative. Grâce à des schémas, des fiches d'exploration et d'intégration, elle nous offre la possibilité de développer davantage notre sensibilité, notre intuition, notre compassion, notre courage ainsi que notre individualité. Un jeu de 78 cartes divisées en huit groupes directement en lien avec l'approche de la voix souche par le fleurissement des chants de l'être, vient renforcer le côté pratique et simple de la méthode.

11/2015

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Poésie

La Couronne et la lyre. Poèmes

"Les traductions de poèmes grecs anciens qu'on va lire ont été composées en grande partie pour mon plaisir, au sens le plus strict du mot, c'est-à-dire sans aucun souci de publication. Il en est de même des notices, brèves ou longues, qui les précèdent, et ont été d'abord des informations assemblées ou des évaluations tentées pour moi seule. En traduisant ces poèmes, ou fragments de poèmes, ma démarche ne différait en rien de celle des peintres d'autrefois, dessinant d'après l'antique ou brossant une esquisse d'après des peintures de maîtres antérieurs à eux, pour mieux se pénétrer des secrets de leur art, ou encore de celle du compositeur retravaillant de temps à autre un passage de Bach ou de Mozart pour en jouir et s'enrichir de lui. ". . Marguerite Yourcenar.

03/2007

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Littérature française (poches)

Comment Wang-Fô fut sauvé. Et autres nouvelles

Dossier et notes réalisés par Pierre-Louis Fort. Lecture d'image par Agnès Verlet

04/2007

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Critique littéraire

Portrait d'une voix. Vingt-trois entretiens (1952-1987)

" Portrait d'une voix ", l'expression est d'elle, appliquée sur le tard à la longue lettre sans réponse d'Alexis, le premier roman. Les " Carnets de notes " de Mémoires d'Hadrien la reprennent, entre autres, au bénéfice de l'impérial monologue. On la retrouve dans ses entretiens. Ceux-ci n'ont pas été des monologues, Dieu merci. Mais davantage une voix irremplaçable. En introduction aux propos échangés avec Patrick de Rosbo, Marguerite Yourcenar définissait à sa guise la position type de l'écrivain qu'on interroge : " le voilà ici parlant tout bonnement et pensant tout haut ". Nous savons qu'il ne fallait pas la prendre totalement au mot. Elle a très vite exigé de revoir les transcriptions de ses entretiens et le fera minutieusement tant que ses forces le lui permettront. Pour les censurer ? Si elle l'a fait parfois, guettant surtout l'inexactitude, le véritable intérêt de son intervention était ailleurs : dans la volonté de préciser sa pensée. Ce que le terme de portrait peut faire entendre, quand il s'applique à l'écriture d'une voix. Il témoigne que, chez Marguerite Yourcenar, l'extraordinaire maîtrise de la parole, si elle ne va pas jusqu'au style " togé " des Mémoires d'Hadrien, est toujours une construction, formée aux disciplines de l'écrit : tout naturellement, pourrait-on dire, elle parle comme un livre. A ceci près que l'art de la conversation, chez elle, comporte bonhomie et humour. Mais elle a accepté d'exposer cette maîtrise, au sens où la soumettre aux questions et aux aléas du contact la manifeste en tant que maîtrise, et l'expose néanmoins à s'éprouver vulnérable. Toute maîtrise a sa fragilité, et on a pris l'habitude aujourd'hui de la dire en cela plus humaine ; mais il n'est pas moins humain de tendre à la raffermir, quand il s'agit de l'essentiel, ou de se borner à la rendre malicieuse ou cinglante, quand il s'agit d'éluder la curiosité ou l'indélicatesse d'autrui. M.D.

01/2002

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Littérature française

Romans, cinéma, théâtre, un parcours 1943-1993

"Ca rend sauvage, l'écriture. On rejoint une sauvagerie d'avant la vie. Et on la reconnaît toujours, c'est celle des forêts, celle ancienne comme le temps. Celle de la peur de tout, distincte et inséparable de la vie même. On est acharné. On ne peut pas écrire sans la force du corps. Il faut être plus fort que soi pour aborder l'écriture, il faut être plus fort que ce qu'on écrit". Duras, 1993.

02/2002

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Critique littéraire

Une volonté sans fléchissement. Correspondance 1957-1960 (D'Hadrien à Zénon, II)

" Une attention perpétuellement en éveil, une volonté sans fléchissement ", dit la lettre du 8 janvier 1957 à Henri Godard. Ces vertus que Marguerite Yourcenar attribue à l'Hadrianus imperator sont aussi les siennes dans sa correspondance des années 1957-1960. Quelque trois cent cinquante lettres. la plupart écrites de Petite Plaisance, la petite maison du Maine : le reste au gré des voyages : Canada, Italie, Espagne, Portugal. Partout, cependant, c'est le souci de l'œuvre qui domine, qu'il faut poursuivre et peaufiner : la correspondance de Marguerite Yourcenar ressortit au journal d'écrivain. Mais l'écrivain n'entend se laisser dicter sa conduite par personne ; et surtout pas par le succès. Tandis qu'Hadrien s'éloigne, Marguerite Yourcenar se détourne en apparence de ce genre romanesque qui a fait sa notoriété : elle multiplie les essais les plus divers, assure leur diffusion, poursuit ses traductions de poètes grecs anciens ou modernes, s'attelle à une transposition française de negro spiritual. En même temps. elle multiplie les conférences, réagit aux livres qu'un lui envoie, confie ce qu'elle retient de ses lectures, prodigue ses conseils à de jeunes écrivains - entre en conflit avec tel de ses éditeurs -, se révèle européenne avant la lettre. D'une autre, on crierait à la dispersion : elle au contraire s'affermit en tout. D'autant qu'en elle Zénon a repris son errance : L'Œuvre au Noir mûrit lentement. Et commence à se rassembler la documentation de l'œuvre ultime : ce Labyrinthe du monde où se développera la chronique romancée des lignées familiales. Une volonté perpétuellement en éveil, une attention sans fléchissement...

11/2007

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Esotérisme

Vibrations

Ce livre est une invitation à être à l'écoute de vos sens, dans le calme et la détente, pour vous recentrer sur l'essentiel. Amoureux de la vie, laissez la magie opérer au fil des pages de ce recueil haut en couleurs et d'une singulière vibration. Par l'alliance intuitive des mots et des photos, accordez-vous un instant de sérénité, de sagesse. En chaque chose subsiste une empreinte singulière. Une vibration est un ressenti personnel, une résonance corporelle, une expérience sensorielle. A l'image d'un parfum qui colle à la peau et qui enivre, par ses notes olfactives de tête, de coeur et de fond, l'identité est alors révélée. Fermez les yeux, respirez, ressentez, vibrez. Vous y apercevrez la lumière, l'unicité et l'amour qui s'en dégagent. (Livre imprimé en couleurs sur papier photo brillant 200g)

11/2020

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Religion

Une secrète lumière

En ouvrant ce livre nous allons prendre un chemin dont nous croyons bien connaître les étapes. Pourtant, sous la conduite de Marguerite Léna et de Roselyne de Feraudy, chaque fête redevient, en amont des images et des pratiques traditionnelles que guettait la sclérose, ce qu'elle est à l'origine : un "mystère", un moment où le Seigneur nous visite et nous rassemble, une source de sens qui transforme le temps même où elle jaillit. Cette perpétuelle résurgence de la nouveauté se manifeste d'emblée ici par la démarche adoptée : tout, dans la vie comme dans l'Ecriture, peut servir à révéler la lumière d'abord "secrète". Il y aurait une lecture subtilement réductrice de ce livre qui consisterait à le parcourir comme une galerie de beaux tableaux à sujets religieux, puis à le refermer comme on sort d'un musée, admiratif certes, voire ému, mais inchangé. Ces contemplations, tout en évoquant des scènes, ne sont pas des tableaux mais des portes. Nous sommes conduits devant chacune d'elles. Derrière elles se tient le Seigneur. Il nous revient d'y frapper, ou de lui ouvrir quand lui-même frappera, à tel moment de l'année, à telle heure du jour ou de la nuit. J-P Lemaire Chaque chapitre est une fête de l'année liturgique, constitué d'une réflexion de Marguerite Léna et accompagné des photos paisibles de Roselyne de Feraudy, prises sur l'île de Patmos, s'attachant à illustrer cette "plus secrète lumière" qu'est celle du Christ au sein de notre vie. Jean-Pierre Lemaire.

11/2019

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Littérature française

Mes aventures de dame pipi

Les toilettes publiques sont des garderies : il y a parfois beaucoup d’enfants en même temps, des classes complètes. Ça court pour être le premier aux toilettes et ça hurle. Pour (se) faire entendre, on calme le jeu tout de suite sinon on court à la catastrophe. Le problème, entre autres, c’est qu’ils prennent les toilettes (pour une) cour de récréation. Ils se jettent de l’eau dessus et éclaboussent partout. Je leur demande s’ils font ça aussi chez eux, ils me répondent que non. Je leur explique alors qu’ici non plus [ça ne se fait pas]. Nous sommes souvent à la recherche des professeurs, pour le leur signaler. Mais où sont-ils donc ? Au bout d’un moment seulement, ils arrivent et les sortent de là. Nous sommes constamment obligés de faire la police et heureusement que dans ces endroits il y a des dames pipi. Je n’ose même pas imaginer l’état des toilettes sans nous autres. C’est gratifiant d’avoir de temps en temps des compliments comme c’est agréable de venir dans des toilettes propres et gratuites, ce n’est pas le cas partout.

12/2019

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Théâtre

Le Square

Un homme et une femme font connaissance dans un square. Peut-être assistons-nous à la naissance d'un amour. Mais là n'est pas l'essentiel. Ce qui compte, c'est que clans ces instants partagés, dans ces silences échangés, ils atteindront à la fois une forme d'exil absolu et une forme de communion profonde. La nuit peut venir, le square peut fermer. Après Nathalie Sarraute, après Beckett, mais d'une façon totalement singulière et qu'elle ne renouvellera jamais avec une telle évidence, Marguerite Duras s'est délibérément placée sur le terrain du rien, de ce rien qui est la chose même, le cœur des choses, et dont Flaubert, le premier sans doute, avait rêvé l'avènement. Non qu'elle s'avère ici héritière du réalisme ou représentante patentée du Nouveau Roman, mais c'est bien dans cette zone de l'infiniment petit, patiemment défrichée par la modernité, qu'elle choisit de se situer.

10/2008

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Littérature française (poches)

Outside suivi de Le monde extérieur

"Vous voyez, quelquefois, je faisais des articles pour les journaux. De temps en temps j'écrivais pour le dehors, quand le dehors me submergeait, quand il y avait des choses qui me rendaient folle, outside, dans la rue - ou que je n'avais rien de mieux à faire. Ça arrivait", Marguerite Duras. Ce volume rassemble Outside et Le monde extérieur. Il réunit des articles de journaux, des préfaces, des lettres, des textes de Marguerite Duras, les uns publiés entre 1957 et 1993, les autres demeurés longtemps inédits : autant de fragments échappés à son oeuvre qui en forment une part complémentaire.

02/2014

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Littérature française

Nous : Sous le ciel. Chroniques bien senties

Il y a ce clochard croisé tous les matins en face de l'Institut Pasteur, dont on finit par imaginer qu'il a fait partie de la vénérable institution. On arrive au boulot avec son flot de vagues, ma collègue et tous les autres qu 'on voit sans les regarder vraiment, mais dont on partage sans doute les mêmes ondes. Il y a tous ces trucs personnels, pas si persos que ça tant ils sont universels... Une journée passe finalement comme une vie. C'est du pareil au même, quand on est du genre sensible.

02/2019

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Littérature française (poches)

Le tour de la prison

De tant de périples, voilà des bribes saisissantes. Si Marguerite Yourcenar évoque sa traversée d'est en ouest du continent américain, le centre de ce recueil posthume est le Japon. La voyageuse nous parle du poète errant Bashô, du théâtre kabuki, des jardins zen avec chaque fois la fraîcheur miraculeuse de la découverte. Après tant d'années d'enfermement, voici le grand large, le total dépaysement. Qui serait assez insensé pour mourir sans avoir fait au moins le tour de sa prison ?

04/2013

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Théâtre

L'Eden Cinéma

Un bungalow colonial au mobilier banal, très usé, très pauvre. Autour, la plaine de Kam, dans le Haut-Cambodge. Cinq personnages. La mère s'assied sur un siège bas, les autres se groupent autour d'elle. Ils parlent de la mère. De son passé. De sa vie. De l'amour par elle provoqué. La mère restera immobile, lointaine, comme séparée de sa propre histoire. Tout ce qui pourrait être dit ici l'est directement par ses enfants Joseph et Suzanne, par le Caporal et Mr Jo qui l'ont aimée. La mère - objet du récit - n'aura jamais la parole sur elle-même, ni sur sa vie d'enseignante en Indochine, de pianiste à l'Eden Cinéma au temps du cinéma muet, ni sur son existence ingrate, ardue, d'après l'Eden Cinéma. "Elle était dure, la mère. Terrible. Invivable. Pleine d'amour. Mère de tous. Mère de tout. Criante. Hurlante. Dure. . ".

02/2014

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Littérature française (poches)

Les Petits chevaux de Tarquinia

- Il n'y a pas de vacances à l'amour, dit-il, ça n'existe pas. L'amour, il faut le vivre complètement avec son ennui et tout, il n'y a pas de vacances possibles a ça. Il parlait sans la regarder, face au fleuve. - Et c'est ça l'amour. S'y soustraire, on ne peut pas.

07/1973