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Histoire du cinéma

Camp ! 20 ans d'outrances dans le cinéma anglo-saxon (1960-1980) Volume 1, Horreur et exploitation

Qu'est-ce que le camp ? "Le Camp, c'est la pose effrénée, l'affectation érigée en système, la dérision par l'outrance, l'exhibitionnisme exacerbé, la primauté du second degré, la sublimation par le grotesque, le kitsch dépassant le domaine esthétique pour pénétrer la sphère comportementale. C'est le reflet de Narcisse dans le miroir de la Méchante Reine de Blanche-Neige". Camp ! volume 1 n'est pas à proprement parler un essai, mais plutôt le récit d'un genre cinématographique, un récit débordant d'humour et d'amour pour le cinéma. Un roman dont les héros s'appellent Joan Crawford, Vincent Price, Norma Desmond, Paul Morrissey, Baby Jane, Andy Milligan, ou encore Doris Wishman, cinéaste à nulle autre pareille, mère d'une oeuvre qui lui valut d'être comparée à Ed Wood ou Jean-Luc Godard. Une curieuse odyssée où l'on croise des hommes en porte-jarretelles, des femmes qui tuent à coups de seins, des poupées ridées, des stars déchues, des espionnes aux corps bioniques. Le filtre Camp agit dès lors comme un révélateur, qui nous permet de relire le cinéma anglo-saxon sous un jour nouveau. Camp ! est un livre-somme, dont la publication s'étalera sur trois volumes. Dans ce premier opus, Pascal Françaix s'intéresse au mélodrame gériatrique (" hagsploitation"), au cinéma d'épouvante (dont les productions de la Hammer) et au cinéma d'exploitation (de Russ Meyer à la drugsploitation).

10/2021

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Cancer

Celles qui ne meurent pas

Anne Boyer vient d'avoir 41 ans lorsqu'on lui diagnostique un cancer du sein. Poétesse, mère d'une jeune fille de 14 ans, elle doit suivre une chimiothérapie extrêmement lourde et subir une double mammectomie. Mais plus que le témoignage poignant d'une femme face à la maladie, Celles qui ne meurent pas est un véritable cheminement littéraire, philosophique et politique qui prend racine dans l'Antiquité avec Aelius Aristide, sophiste grec hypocondriaque, et se prolonge avec une réflexion sur la douleur et les traitements médicaux. Puis, au fil des pages, nous plongeons avec Anne Boyer dans la folie de l'information immédiate et quasi-infinie produite par notre monde ultra-connecté, ainsi que dans les affres d'une société capitaliste qui a envahi les systèmes de santé et rationalise à outrance l'intimité des malades. Un modèle qui nourrit toujours plus les inégalités liées au genre, à la couleur de peau, et aux origines sociales. Celles qui ne meurent pas est le récit d'un esprit cultivé, délicat, confronté à l'épuisement du corps. Il s'agit d'un ouvrage inclassable - entre parcours intime, critique littéraire, pamphlet et échappée poétique - déjà considéré comme un classique de la littérature sur la maladie, au même titre que les oeuvres de Susan Sontag ou de Joan Didion. Celles qui ne meurent pas a été récompensé par le très prestigieux Prix Pulitzer. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Céline Leroy

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Monographies

Miro. Un brasier de signes. La collection du Centre Pompidou

Au même titre que celle de Picasso, l'oeuvre de Joan Miró, par sa liberté créatrice et son iconoclasme latent, occupe au XXe siècle une place inédite qui lui confère la stature du mythe et l'élève au rang de l'universalité. Ancrée dans la terre catalane de son enfance, elle voit le jour dans les années 1910 avec les peintures dites "détaillistes" de Montroig, scènes réalistes et paysannes qui retiennent la leçon de l'art naïf et du cubisme naissant. Miró connaît la consécration au milieu des années 1920 avec ses "peintures de rêve" dont la magie poétique séduit les surréalistes tels que Robert Desnos et Michel Leiris. Posant un regard tantôt émerveillé, tantôt plus sombre sur le monde qui l'entoure, Miró donne progressivement corps à ce que son biographe, le poète Jacques Dupin a élégamment qualié de "Mirómonde" . A partir de 1954, l'installation à Palma de Majorque marque un nouveau tournant dans l'oeuvre de Miró. Dans cette période de créativité intense, sa peinture se métamorphose, devient de plus en plus gestuelle, directe et n'est pas sans évoquer les "¨Peintures sauvages" nées dans les années 1930 dans le contexte de la montée du nazisme. Portant sur un ensemble de près de 90 oeuvres réalisées dans les années 1960-1970, la dernière période de création de l'artiste est particulièrement bien représentée dans les collections du Musée national d'art moderne/Centre Pompidou.

05/2024

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Mondes fantastiques

Jade Fire Gold

Dans un empire au bord de la guerre... Ahn n'est personne, elle n'a ni passé ni famille. Altan est un héritier perdu, qui s'est vu voler son avenir alors qu'il était encore enfant. Lorsqu'ils se rencontrent, chacun voit en l'autre un moyen de reprendre en main son destin : pour Altan, Ahn pourrait le mener à reconquérir son trône. Quant à Ahn, elle détient peut-être enfin un moyen de percer les secrets de son passé et de comprendre ses redoutables pouvoirs magiques. Mais le prix qu'ils auront à payer pourrait être bien plus sanglant qu'ils ne l'imaginaient. Dans son premier roman, hommage au genre du Xianxia chinois, June CL Tan mêle avec brio une action féroce, une sombre intrigue, une magie foisonnante et une histoire d'amour captivante. " Epique dans tous les sens du terme, d'une beauté qui vous emporte. " Roseanne A. Brown, autrice à succès du New York Times du Chant des Sans-Repos. " L'aventure à son paroxysme. Une histoire magnifiquement restituée qui honore les grandes épopées de sabre chinois. " Joan He, autrice de Ceux qu'il nous faut retrouver. " Beau et brutal, le premier roman de June CL Tan est un exploit. Jade Fire Gold était une aventure passionnante que je n'ai pas pu lâcher. " Hafsah Faizal, autrice à succès du New York Times de We Hunt the Flame

07/2022

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Guides étrangers

Baléares

Somptueux patios et monastères à Majorque, ambiance à la fois traditionnelle et branchée à Ibiza, routes panoramiques de toute beauté à Minorque, salines de Formentera... et partout des sentiers parcourant des terres plantées de pins ou d'oliviers, des criques sur fond de mer bleu azur et des plages magnifiques : le guide Evasion Baléares vous aide à vous repérer et à construire facilement votre voyage selon vos envies. Dans ce guide destiné aux voyageurs indépendants, vous trouverez : - Les meilleurs circuits pour profiter de chaque île (Majorque, Minorque, Ibiza et Formentera) et pour les combiner à loisir. - Toutes les infos pour organiser votre séjour : location de voiture, traversées d'une île à l'autre, étapes, hébergement. - Les meilleurs endroits pour dormir dans un ancien palais à Palma de Majorque, dans une finca traditionnelle à la campagne ou dans un hôtel hippie chic, pour goûter aux saveurs méditerranéennes typiques de la cuisine des Baléares, pour faire la fête à Ibiza. - Les balades secrètes de nos auteurs : sur les traces de Joan Miró à Majorque, vers le cap de Barbaria à Formentera, autour du mystérieux rocher d'Es Vedra à Ibiza... - Des randonnées dans la serra de la Tramuntana à Majorque, le long des plages de Minorque par le Cami de Cavalls... - Et bien sûr, toutes les activités pour profiter de votre voyage : snorkeling, découverte des grottes en kayak, visites d'oliveraies ou de vergers d'orangers... Tous les coups de coeur de nos auteurs dans un guide pratique, illustré, complet avec des cartes détaillées. Préparez votre voyage aux Baléares sur www. guide-evasion. fr

05/2018

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Littérature étrangère

La mémoire de l'arbre

Joan et Caterina quittent le petit village catalan de Vilaverd pour s'installer chez la famille de leur fille, à Barcelone. Où Jan, dix ans, pressent que l'arrivée de ses grands-parents en pleine période scolaire n'augure rien de bon. C'est désormais son grand-père, horloger de métier, qui va le chercher à la sortie de l'école, accompagné du sacro-saint goûter. Chaque après-midi, sur le chemin du retour, ils partagent des moments de complicité, évoquant les arbres sur leur passage. Le quotidien paisible et bien réglé du petit garçon est toutefois vite perturbé : des silences sans réponse s'installent et, sur le chemin de l'école, le grand-père insiste désormais pour mémoriser le nom des rues, jusqu'à ce qu'une après-midi, il oublie le goûter. C'est alors qu'il se confie à l'enfant : il perdra d'abord la mémoire, et puis c'en sera fini de lui. Tandis que la maladie gagne du terrain, Jan, sa mère et sa grand-mère font preuve, de façon touchante, de ruses et d'astuces pour protéger le grand-père de lui-même et lui rendre le sourire. Avec une écriture simple, à hauteur d'enfant, mais d'une perspicacité augmentant au fil des pages, Tina Vallès offre un récit tendre et poétique. Tout en abordant la question centrale de la transmission par la mémoire, l'auteure interroge avec subtilité les liens de solidarité qui peuvent unir une famille, ainsi que leur résistance face aux aléas de la vie.

02/2019

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Poésie anthologies

Format Américain. L'intégrale (1993-2006)

De 1993 à 2006, la collection FORMAT AMERICAIN, dirigée par Juliette Valéry, a été diffusée auprès des adhérents de l'association Un Bureau sur l'Atlantique, fondée par Emmanuel Hocquard, sous forme de livrets imprimés en photocopie. 44 livrets de 20 pages en moyenne sont parus, présentant des textes de poètes contemporains américains traduits par des poètes français, parfois traduits collectivement lors d'ateliers ou de séminaires avec des étudiants en écoles d'art. Un seul volume de plus de mille pages rassemble la totalité de la collection augmentée de quatre inédits, trois hors-série, une préface et un index exhaustif des auteurs et des traducteurs. Les compositions photographiques des couvertures des livrets réalisées par Juliette Valéry ont été remasterisées et ponctuent l'ouvrage. Textes de : John Ashbery, Helena Bennett, Charles Bernstein, Joe Brainard, Lee Ann Brown, Abigail Child, Norma Cole, William Corbett, Robert Creeley, Ray DiPalma, Stacy Doris, Larry Eigner, Barbara Einzig, Jerry Estrin, Kathleen Fraser, Peter Gizzi, Lyn Hejinian, Benjamin Hollander, Susan Howe, Lisa Jarnot, Julie Kalendek, Lisa Lubasch, Bill Luoma, Bernadette Mayer, George Oppen, Jena Osman, Michael Palmer, Bob Perelman, Kristin Prevallet, Joan Retallack, Rod Smith, Juliana Spahr, Jack Spicer, Cole Swensen, John Taggart, Keith Waldrop, Rosmarie Waldrop, Elizabeth Willis. Traductions de : Pierre Alferi, Jean-Paul Auxeméry, Marie Borel, Oscarine Bosquet, Alain Cressan, Françoise de Laroque, Jacques Demarcq, Caroline Dubois, Holly Dye, Eric Giraud, Joseph Guglielmi, Emmanuel Hocquard, Paol Keineg, Abigail Lang, Sydney Levy, Virginie Poitrasson, Pascal Poyet, Jacques Roubaud, Anne Talvaz, Gilles A. Tiberghien, Juliette Valéry, Jean-Jacques Viton.

10/2021

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Littérature anglo-saxonne

Récits de la soif. De la dépendance à la renaissance

Quel point commun entre Billie Holiday et Stephen King ? Entre Amy Winehouse, Marguerite Duras et l'auteure de ce livre ? L'art - l'art et l'addiction. Après ses Examens d'empathie, Leslie Jamison se penche sur les liens entre écriture et toxicomanie, en commençant par sa propre expérience. De sa première gorgée de champagne au délitement de sa vie de jeune adulte, Leslie Jamison livre un témoignage sincère sur l'emprise de l'alcool et son chemin vers la sobriété. Elle met en regard sa propre trajectoire éthylique avec celles de femmes et d'hommes de lettres tels que Raymond Carver, William Burroughs, Jean Rhys et David Foster Wallace, déboulonnant page à page le mythe de l'ivresse inspirée. Ce choeur de voix dessine les contours d'un récit commun qui en dit autant sur les toxicomanes que sur la société qui, selon la couleur de leur peau, leur origine sociale ou leur genre, réécrit leurs histoires. A la croisée de l'enquête socio-littéraire et des mémoires, le nouveau livre de l'héritière de Susan Sontag et de Joan Didion est un témoignage fascinant ainsi qu'une somme d'une prodigieuse érudition sur l'addiction, et, plus encore, une cure collective salutaire. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Emmanuelle et Philippe Aronson "Un témoignage d'une justesse pénétrante et d'une grande tendresse". The Washington Post "L'exemple rare d'un témoignage sur l'addiction qui devient encore meilleur une fois que la sobriété reprend ses droits". The New York Times

02/2021

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Critique littéraire

Lettres & enveloppes rimées à Noura (Suzanne des Meules). "Je t'embrasse sur le recto et le verso de ta page érotique

Début 1912, dans la station thermale du Mont-Dore où sa femme Fanny prenait les eaux, Félix Fénéon succomba au charme d'une jeune "danseuse de caractère"... Il avait alors cinquante et un ans, Suzanne Des Meules vingt-quatre. Cette différence d'âge ne transparaît guère dans les lettres de celui qui signe parfois "Félicie". Enjouées, érotiques, spirituelles, elles révèlent une constante "légèreté de l'être" tout au long de leur tendre et libre relation, qui dura jusqu'à la mort de Fénéon en 1944 : "Donne-moi de tes nouvelles, lui écrit-il en 1916, et dis-moi si ton con divin est toujours à sa place, entre ton doux ventre et ton cul adoré. Je t'embrasse sur le recto et le verso de ta page érotique, sur l'avers et le revers de ta médaille à l'effigie de Sapho, sur le côté face et le côté pile de ta pièce au millésime 69." A la fin des années 60, Joan U. Halperin montra quelques-unes de ces lettres retrouvées à Jean Paulhan, qui en fut "un peu sonné", lui qui avait connu un "Fénéon si délicat, usant de tant de circonlocutions pour dire bonjour et bonsoir, et tout d'un coup... Bien". Illustrées par des photographies d'époque, des oeuvre d'Emile Compard, de Paul Signac et de Séverin Rappa, voici 70 lettres et enveloppes rimées (que n'aurait pas reniées Mallarmé) envoyées par Félix Fénéon entre 1913 et 1942 (complétées par 5 lettres de sa veuve) à celle qu'il appelait Noura.

01/2018

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Beaux arts

Miro. De l’assassinat de la peinture

Christian Zervos, fondateur de la célèbre revue Les Cahiers d'art publiée de 1926 à 1960, côtoya les plus grands artistes du XXe siècle, parmi lesquels l'artiste catalan Joan Miró. Zervos et sa femme Yvonne n'ont d'ailleurs jamais cessé de défendre et soutenir son travail, bien avant même les critiques d'art américains Sweeney et Greenberg. De 1926, quand l'artiste est présent pour la première fois dans les Cahiers d'art, à 1960, quand Miró réalise la couverture du dernier numéro de la revue, cet ouvrage revient sur les liens étroits qui ont uni l'artiste à l'éditeur et critique d'art. Le fonds Zervos, fruit du legs effectué par le couple à la ville de Vézelay, compte par exemple le pochoir Aidez l'Espagne !, réalisé après les bombardements allemands sur Guernica. Zervos avait en effet demandé à Miró de réaliser un timbre de soutien à la République espagnole ; il sera agrandi en affiche. Et c'est en 1948 que Miró réalise la calligraphie d'un manuscrit illustré, De l'assassinat de la peinture à la céramique, destinée à l'unique numéro des Cahiers d'art pour cette année-là, entièrement consacré aux céramiques de Picasso. Enfin, même si, à partir de 1950, la revue ne répond plus aux attentes de l'artiste, les liens avec les Zervos resteront étroits. Cet ouvrage présente une soixantaine d'oeuvres et documents, dont des extraits de la correspondance entre l'artiste et le couple Zervos, accompagnés d'un texte contextualisant les liens forts qui les ont unis durant plus de trois décennies.

08/2019

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Histoire de la musique

Sing Sing. Musiques rebelles sous les verrous

" La prison est un endroit tout à fait singulier. Ses effets sur l'humanité sont étranges. Quand la police anglaise a arrêté Mick Jagger et Keith Richards en 1967, c'étaient de sympathiques pop stars. Lorsqu'ils sont sortis de cage trois jours plus tard, ils étaient devenus des superstars mondiales". Philippe Manoeuvre - " La prison est un endroit tout à fait singulier. Ses effets sur l'humanité sont étranges. Quand la police anglaise a arrêté Mick Jagger et Keith Richards en 1967, c'étaient de sympathiques pop stars. Lorsqu'ils sont sortis de cage trois jours plus tard, ils étaient de- venus des superstars mondiales". - Franck Balandier brosse les portraits des plus grandes stars internationales de la musique ayant commis un délit ou une infraction. Certains comme David Bowie, Johnny Cash ou Aretha Franklin ont été en garde à vue. D'autres dont Joan Baez, Booba, les Pussy Riot, James Brown ou Paul Mc Cartney ont été incarcérés. - L'auteur nous livre de nombreuses anecdotes, revient sur les conditions d'incarcération de ces stars des musiques rebelles : le blues, le rock et le rap. Il nous dévoile également son hit-parade des causes d'incarcération les plus fréquentes : la drogue, les agressions, les homicides et les violences conjugales. - Franck Balandier va au-delà de cette série de portraits. Dans une seconde partie, il men- tionne les chansons ayant pour sujet la prison, ainsi que celles écrites ou composées lors d'une incar- cération. Enfin, il analyse comment les musiques rebelles ont été utilisées par les institutions pénitentiaires pour faire parler, avouer parfois en torturant même les prisonniers.

02/2021

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Littérature française

Nouveau nouveau recueil. Tome 1

1940-1975 Première et seconde méditations nocturnes. D'un carnet ocre . "... Du vent !". Le beurre. Nioque de l'Avant-Printemps. L'oeuf. Des étrangetés naturelles. Errare divinum est. Proême du petit réveil. L'opinion changée quant aux fleurs. Préface à un Bestiaire. L'âne. Proême du 10 décembre 1959. Noté au Tertre, le 12 décembre 1959. Voici pourquoi j'ai vécu. Nouvelles pochades en prose. 1967-1984 "Eppur, si mu ove !". Pour Marcel Spada. Son nom seul aujourd'hui. Pour Max Bense. Ecrits récents. With and to Hemi Maldiney Cheer up ! Plutôt rien que pas assez. Le petit oiseau qui sortira de la chambre noire sera fusillé. Notes pour mon Picasso-Draeger. Envoi à Henri Maldiney d'un extrait de mon travail sur "La Table". Voici déjà quelques hâtifs croquis pour un "portrait complet" de Denis Roche. Petite machine d'assertions pour aider à l'élévation à son rang de notre Gabriel Audisio. Avant-propos. L'Ecrit Beaubourg. Grand Hôtel de la Rage de l'Expression et des Velléités Réunies. Sans titre. Nous, mots français. Anne Heurgon-Desjardins. In Memoriam Gaëtan Picon. "La Belle Lurette". Petit récit de l'assomption d'un ange qui ne fut d'abord qu'un bottier. Préface à l'édition japonaise de "La Rage de l'Expression". Pour Joan Miro. [Jean Hélion]. Nouvel hommage d'un frère cadet. Bref condensé de notre dette à jamais et re-co-naissance à Braque particulièrement en cet été 80. "Allons plus vite, nom de Dieu, allons plus vite". Préface. Pour André du Bouchet (quelques notes). Braque-Argenteuil. Paul Valéry. Cher André Villers. Notes pour l'éditeur. La Table.

02/1992

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Thèmes picturaux

New York des peintres et des écrivains

New York est un "pays à lui seul" , une "ville monde" qui ne dort jamais. Véritable Terre promise pour des millions de migrants, symbole arrogant du monde libre et du capitalisme, capitale mondiale de l'art, elle est toutes ces villes à la fois. Ses gratte-ciel de verre et d'acier, ses quartiers légendaires de Brooklyn, Manhattan et Harlem, sa statue de La Liberté éclairant le monde ont forgé le mythe de l'American dream et n'ont cessé de nourrir l'imaginaire et la créativité des plus grands artistes. De John Dos Passos à Paul Morand, d'Edith Wharton à Henry James, New York se prête à toutes les formes d'écriture. Et bien d'autres encore, comme Walt Whitman, Francis Scott Fitzgerald, Arthur Miller, Tom Wolfe ou Paul Auster, ont rêvé et fantasmé cette cité, en ont fait le théâtre de leurs explorations les plus intimes. Mais si New York a acquis le statut de mythe littéraire, cette ville est aussi celle des peintres, de George Bellows et Colin Campbell Cooper à Joan Sloan, Childe Hassam et Edward Hopper, qui ont su chacun en sublimer l'architecture, la lumière et l'atmosphère. Cette anthologie illustrée puise dans la littérature et la peinture, du XVIIe siècle à nos jours, pour mettre en valeur toute la beauté de New York, depuis ses origines de petit village néerlandais jusqu'à son statut de "capitale du monde" . Ce dialogue entre citations choisies et tableaux célèbres révèle un New York tantôt flamboyant et prestigieux, tantôt mystérieux et poétique, dans une variation ininterrompue d'atmosphères et d'émotions.

11/2022

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Monographies

Chronique des jours fêlés. 12 avril - 31 mai 2020

Durant le confinement, Monique Frydman, du 12 avril au 31 mai, dans le silence de son atelier, entreprend, jour après jour, une série de 129 monotypes, sur papier Japon, réunis dans cet ouvrage. Durant le confinement, Monique Frydman, du 12 avril au 31 mai, dans le silence de son atelier, entreprend, jour après jour, une série de 129 monotypes, sur papier Japon, réunis dans cet ouvrage. De petits formats, 15 x 21 cm, ils révèlent toute l'intensité, la profondeur, la polysémie d'une oeuvre tout à la fois matérielle et immatérielle. Comme dans son oeuvre peint, Monique Frydman, à l'instar des peintres qui l'intéressent, Joan Mitchell, Gauguin, Matisse... s'immerge dans la couleur qui selon l'humeur des jours, passe des verts foncés, aux verts éclairés de mauves, de bleu ou de jaune, aux teintes plus vives, tel le rouge, le rose et l'orange. Des couleurs, des lumières, des émotions, dans lesquelles s'expriment la sensualité de l'artiste. Abstraction jubilatoire de la couleur. Un exercice de répétition et de renouvellement, à la fois temporel et géographique, dans lequel seule la main est maîtresse, guidée par le sentiment de l'instant. Des monotypes, qui tous parlent du confinement. Ecoutons Monique Frydman : " Mars. Impossibilité de peindre. Je suis de nouveau taraudée par la lancinante question de l'oeuvre d'art face à la violence de la réalité. (...) 26 avril. Violets, verts, jaune absinthe... , les couleurs des feuillages, de la nature. Parfums inouïs ! Comment ressentir de la jouissance, de l'ivresse, alors que... (...) 3 mai. Je recommence à voir, à ressentir, mes oeuvres me redonnent de la force.

09/2021

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Monographies

Dominique Vermeesch, Ouïr le jamais vu

Monographie consacrée à Dominique Vermeesch, artiste plasticienne, sonore et performeuse belge majeure dont les enjeux esthétiques et féministes sont clairement énoncés. "L'espace comme mon corps sont imprégnés de grandes toiles représentant un univers désolé de fin de siècle [... ]. L'héritage familial est traversé d'ondes mystiques issues de vocalises incompréhensibles chantées en latin [... ]. Il y a aussi ces gestes lents qui viennent de l'âme, un rite spirituel réalisé par un oncle prêtre chamane [... ]. Dans ce même espace, il y a des peintures de femmes martyres, des annonciations mélangées d'assomptions de résurrections et de morts. Ce trop-plein de sensations, d'héritages, va me forcer à me retirer, me dénuant dans un vide sans nom, un espace qui esquive le monde" dit Dominique Vermeesch en évoquant son univers. Dominique Vermeesch (alias do. space), artiste multidiscipliaire, travaille et développe ses questionnements par le texte, le dessin, la photo, le son, la vidéo et son propre corps sans oublier les archives qu'elle s'approprie et qu'elle intègre à sa mythologie personnelle et féministe et à sa pratique d'inspiration chamanique. On y croise Hannah Arendt, Françoise Collin et les Cahiers du Grif, Patti Smith, Simone Weil, Donna Haraway, la voix de Joan La Barbara ou de Meredith Monk, Lee Miller et Valentina Terechkova aussi bien que la statuaire traditionnelle africaine, des images du cosmos et de tout ce qui concerne la création, le corps, et toutes leurs mythologies. Cette monographie constitue un manifeste synesthétique mêlant le visible et l'invisible mais aussi le son, le corps et le cosmos et renvoie le lecteur à de nombreux liens audio et video hébergés sur son site web.

04/2023

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Littérature anglo-saxonne

Une créature de douleur

Amelia Aurelia est une jeune femme au contact constant de la mort. Employée par l'entreprise de pompes funèbres familiales sur la côte australienne, elle est experte dans le maquillage des défunts, les sublimant une dernière fois auprès de leurs proches. Sa vie est compartimentée en deux réalités : le deuil des autres qu'elle accompagne pendant la journée avec sa famille légèrement dysfonctionnelle et l'oubli qu'elle cherche chaque nuit lors de relations fugaces entamées sur des applis de rencontres. Sa vie bascule quand sa mère, phare de la cellule familiale comme de l'entreprise, meurt soudainement. Incapable d'affronter sa peine et l'effondrement d'un équilibre fragile, elle fuit pour retrouver son père biologique, un artiste raté parti s'installer au fin fond de la Tasmanie rurale. Peinant à renouer le contact avec lui, elle ouvre sur une nouvelle appli de rencontres une véritable boîte de Pandore : celle du milieu BDSM local qui la mènera à affronter et dépasser sa peine, physique autant que psychologique. Sied dans une nature sauvage et luxuriante, Une créature de douleur est un roman unique en son genre, mêlant humour noir, réflexion puissante sur le corps féminin et évocation des tréfonds de l'âme humaine en prise avec le deuil. Une oeuvre littéraire qui touche par sa poésie subversive à des sujets universels, à classer quelque part entre L'année de la pensée magique de Joan Didion, la série Six Feet Under et la poésie d'Emily Dickinson. Ella Baxter vit à Melbourne. Après avoir travaillé comme sculptrice, elle a fait une entrée remarquée dans la littérature anglo-saxonne avec ce premier roman.

02/2024

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Contes et nouvelles

La doublure écossaise. Et autre nouvelles

Pour le vin il est, dit-on, des vendanges de canicule qui donnent des millésimes exceptionnels. Cette année la récolte mondiale des nouvelles francophones du Prix Littéraire Alain Decaux de la Francophonie est caniculaire. Il a fait beau et chaud sur les plumes du monde entier. L'inattendu est même survenu : les derniers textes sélectionnés, les finalistes, pourraient illustrer une approche didactique d'écriture fantastique, noire, d'aventure... Il a quand même fallu choisir un lauréat, presque avec regret. Mais quel cru ! [Michel Quint, Parrain du Prix]

08/2021

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Poésie

Effilage du sac de jute

René Char, comme aucun autre poète au XXe siècle, a mené avec les peintres une exploration commune. Avec Lettera amorosa, Poésie/Gallimard a déjà porté témoignage de ce mouvement unique, maîtrisé, de création à deux. Avec L’Effilement du sac de jute, c’est une semblable alchimie qui est à l’oeuvre. Ce que souligne très précisément Dominique de Villepin dans sa préface : « Le poème est l’amour réalisé du désir demeuré désir. Acte et surgissement dont témoigne cette oeuvre qui s’offre ici à nos mains. Prenons l’affirmation de René Char à la lettre. Ici, il n’y a pas d’un côté des poèmes, de l’autre des peintures. Il y a un poème. Un désir commun et partagé, une amitié d’esprit qui se serait, comme par accident, déposée sur ces pages. Il n’y a rien d’éparpillé, il n’y a pas d’encres coulées et bues par le papier épais. Il n’y a pas de créations en regard. Il n’y a qu’une seule chimère de formes et de sens agglomérés qu’il convient non de regarder, ni même de contempler, mais d’accueillir. Son être en effet l’attend. Dans la rencontre d’un autre désir demeuré désir, que le lecteur lui porte d’un oeil rond. Ici, le désir de peinture d’un poète a rencontré le désir de poème d’un peintre. Zao Wou-Ki et René Char s’y entretiennent. L’un et l’autre ont exprimé souvent ces quêtes complémentaires, René Char avec Georges Braque, avec Joan Miró, avec Giacometti, avec Vieira da Silva et Zao Wou-Ki avec Henri Michaux, avec Yves Bonnefoy, avec Roger Caillois, exemples parmi tant d’autres. Des étincelles splendides se sont constellées dès avant cette brassée de tisons éclatants ».

02/2011

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Beaux arts

Le Désir de voir

Et pour moi-même, quand donc m'est venu ce désir de plonger dans le visible ? Tard, il me semble. Comme si des écailles m'avaient longuement pesé sur les yeux. Enfant, ce sont d'abord les mots qui m'occupent, un écran de mots. Trop d'imaginaire, pas assez de vision, l'un toujours superposé à l'autre, l'oblitérant dans la contemplation des images. Inévitable, nécessaire même, mais pour revenir en arrière, c'est un long chemin... Essai d'un homme de la lettre converti à l'image, Le désir de voir retrace une initiation au regard pictural. Intitulées "Voir dans le noir", "L'instant de voir", "Voir en rêve" et "Manières de voir", les étapes de cet essai discrètement autobiographique donnent lieu à l'exploration de plusieurs modes de vision, découverts au croisement d'expériences personnelles, d'expérimentations artistiques, de lectures et de contemplations. Entamé sous les auspices de Michaux et de ses peintures-idéogrammes, poursuivi dans le compagnonnage des dessins signes ou schèmes d'Alexandre Hollan, élargi au contact — entre autres — des encres de Joan Barbarà, des monotypes de Degas, de l'"outre-noir" de Pierre Soulages et des "protographies" d'Oscar Munoz, ce parcours est désirant et raisonné. Confessant son statut initial d'étranger dans le royaume des images, et soupçonnant ses affinités picturales d'être entachées du signe de l'écrit, Laurent Jenny convertit cette nécessité en haute vertu, dans des analyses dont sont seuls capables un regard consciencieux et une parole consciente des limites de son pouvoir : "Ecoute-voir", dit le langage familier "Regarde-dire" me semble aussi un bon chemin. Essayons... Et son parcours fructueux de devenir ainsi celui de son lecteur.

08/2020

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Littérature étrangère

Siam. Ou La Femme qui tua un homme

Ce roman énigmatique, obsédant, celui d’une innocence perdue, se déroule en Thaïlande, alors que débute la guerre du Vietnam. Claire, une jeune Bostonienne qui vient de se marier avec un militaire un peu plus âgé qu’elle, débarque avec lui à Bangkok le 9 mars 1967, le jour même où l’aviation américaine commence à bombarder le Nord-Vietnam à partir de ses bases thaïlandaises. Lors d’une soirée, peu de temps après leur installation, Claire rencontre Jim Thompson, un célèbre entrepreneur américain, fondateur de la Thai Silk Company. La disparition de Thompson, quelques semaines plus tard, donne lieu à de nombreuses spéculations, aussi contradictoires que perturbantes pour elle. Car Claire est tombée sous le charme de cet homme, dont la distinction, l’élégance, la culture tranchent avec son quotidien. Déstabilisée tout à la fois par les silences pesants de son mari (concernant son activité, la situation géopolitique et la disparition de Thompson), par un environnement violemment inhabituel, par le rapport à la vérité - pour le moins problématique à ses yeux - des gens qu’elle côtoie, et par une solitude plus subie que choisie (son mari s’absente beaucoup, et elle peine à nouer de véritables amitiés), Claire devient la proie d’obsessions et d’inquiétudes qui, toutes, la ramènent vers Jim Thompson. A sa manière maladroite, inquiète, Claire se lance alors dans une sorte de quête naïve, éperdue, d’une vérité inaccessible. Basé sur un fait divers réel (Lily Tuck a elle-même rencontré Jim Thompson), moralement imprégné du désastre que représenta pour les Etats-Unis leur implication militaire en Asie du Sud-Est, Siam est un roman tranchant, tragique, élégant, dans la tradition de Graham Greene et de Joan Didion.

02/2012

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Beaux arts

Le dernier tableau. De Simone Martini à Zao Wou-Ki

II n'y a pas de règle et encore moins de justice. La mort frappe au débotté, quels que soient l'âge et l'état de santé du peintre. Il disparaît dans ses trente ans ou - aussi bien - au-delà de quatre-vingts, d'un trépas parfois accidentel comme Signorelli tombant d'un échafaudage, parfois attendu comme Cézanne rongé par le diabète écrivant cette lettre : "Mon cher Bernard, je suis vieux, malade, et je me suis juré de mourir en peignant", rarement doux, toujours brutal, si lumineux comme Joan Mitchell qui intitule Merci le salut qu'elle adresse au monde. Il n'y a pas non plus d'évidence, d'autant que les oeuvres sont datées par année et non par mois. Des incertitudes demeurent et il aura fallu trancher. Parfois, des débats entre historiens d'art et des expertises règlent, ou ne règlent pas, la question. Mais ces énigmes sont la possibilité d'entrevoir au passage de belles histoires. On observe tous les cas de figure : dernier tableau d'une oeuvre déjà célébrée ou qui sera célèbre même si l'artiste n'a vendu qu'une toile de son vivant, travail terminé depuis plusieurs années, ou bien inachevé, ou achevé post mortem par une main amie, toile encore sur le chevalet, ou déjà donnée ou vendue, mais parfois posée à côté d'autres toiles dans l'atelier, dernier opus sachant qu'il était ou qu'il avait toute chance d'être le dernier, le signifiant plus ou moins discrètement à ceux qui le regarderont, voyez je m'apprête à disparaître, l'ignorant ou feignant de l'ignorer, revenant à un vieux sujet ou à un sujet de prédilection pour un dernier tour de manège, décidant parfois d'ouvrir l'horizon, cherchant toujours à finir en beauté.

10/2017

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Littérature française

Nouveau nouveau recueil. Tome 2

1923-1942 L'homme qui désire voyager. Au lecteur. De amicis meis. De la pluie. Le processus des aurores. Idée du texte... La simple. Aurore. Le bec d 'oiseau. Torses et chefs... La serviette-éponge. La pluie. Les gars du bâtiment. L'Egypte et les Egyptiens. Petite suite vivaraise. La Pentecôte. L'ortie. Promenade au fort de Romainville. Conférence de M. Déat. Comptine. La scie musicale. Souvenirs interrompus. Rouen, masure humide. L'énergumène. Tournoiements aveugles. Pour étrenner ma droite. Hiver de famine. Billets "hors sac". Je suis un suscitateur. Je lis Montaigne... Paysage près du Moulin-de-Charix. 1967-1984 "Eppur, si mu ove !". Pour Marcel Spada. Son nom seul aujourd'hui. Pour Max Bense. Ecrits récents. With and to Hemi Maldiney Cheer up ! Plutôt rien que pas assez. Le petit oiseau qui sortira de la chambre noire sera fusillé. Notes pour mon Picasso-Draeger. Envoi à Henri Maldiney d'un extrait de mon travail sur "La Table". Voici déjà quelques hâtifs croquis pour un "portrait complet" de Denis Roche. Petite machine d'assertions pour aider à l'élévation à son rang de notre Gabriel Audisio. Avant-propos. L'Ecrit Beaubourg. Grand Hôtel de la Rage de l'Expression et des Velléités Réunies. Sans titre. Nous, mots français. Anne Heurgon-Desjardins. In Memoriam Gaëtan Picon. "La Belle Lurette". Petit récit de l'assomption d'un ange qui ne fut d'abord qu'un bottier. Préface à l'édition japonaise de "La Rage de l'Expression". Pour Joan Miro. [Jean Hélion]. Nouvel hommage d'un frère cadet. Bref condensé de notre dette à jamais et re-co-naissance à Braque particulièrement en cet été 80. "Allons plus vite, nom de Dieu, allons plus vite". Préface. Pour André du Bouchet (quelques notes). Braque-Argenteuil. Paul Valéry. Cher André Villers. Notes pour l'éditeur. La Table.

02/1992

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Musique, danse

Le Domaine musical. Pierre Boulez et vingt ans de création comtemporaine

Fondés en 1953 par Pierre Boulez et dirigés à partir de 1967 par Gilbert Amy, les concerts du Domaine musical ont constitué, durant leurs vingt années d'existence, un des événements marquants de l'histoire culturelle de notre pays. Cet organisme a été le centre de très vives polémiques et d'affrontements passionnés, parfois cocasses, entre tenants d'une tradition nationale liée au système tonal et partisans volontairement iconoclastes d'un mouvement international attaché à un renouvellement radical du langage musical. Soutenu presque exclusivement par le mécénat, le Domaine musical devint très vite le catalyseur des avant-gardes du moment, le lieu de rassemblement des créateurs les plus engagés dans la lutte contre les conformismes artistiques. Henri Michaux, René Char, Ionesco et les écrivains du Nouveau Roman y côtoyèrent Jacques Lacan, Max Ernst, Nicolas de Staël, Joan Miro et bien d'autres artistes et intellectuels au milieu d'un parterre d'industriels, d'hommes politiques, de femmes du monde que vint progressivement relayer un nouveau public plus jeune et moins argenté. Montrant "une direction affirmée", ces concerts révélèrent lés dons du jeune Pierre Boulez, à la fois compositeur et théoricien, organisateur et polémiste stratège, chef d'orchestre et pédagogue. Tout en révélant au public parisien les compositeurs phares du premier XX siècle (Stravinsky, Schünberg, Berg, Webem, Varèse...), le Domaine fit découvrir les nouvelles oeuvres de Messiaen et des jeunes compositeurs de la génération de Boulez (Berio, Stockhausen, Kagel, Pousseur, Boucourechliev...) puis de leurs propres élèves (Amy, Eloy...). A travers ces 460 oeuvres d'une centaine de compositeurs se dessine l'aventure de la création musicale contemporaine. L'histoire de ce foisonnement créatif est ici retracée pour la première fois dans toutes ses implications esthétiques, économiques et sociologiques. De nombreux témoignages et jugements de l'époque en restituent toute l'ambiance batailleuse, reflet d'une scène musicale agitée où se déroule une nouvelle version de l'éternelle querelle des anciens et des modernes.

09/1992

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Littérature étrangère

Pulphead. Chroniques

Lire les chroniques de Pulphead, c'est grimper à bord d'un camping-car de neuf mètres de long pour rejoindre les ados d'un festival de rock chrétien. C'est dormir sous le même toit qu'un vieux fou, le dernier des Agrarians, chef de file des écrivains du Sud des États-Unis. C'est s'interroger sur l'art en sifflant des cocktails dans une boîte branchée aux côtés du Miz, star de la téléréalité. C'est croiser la solitude de Michael Jackson ou celle des sans-abris après Katrina. C'est se demander pourquoi Axl Rose, né au milieu de nulle part, est devenu Axl Rose, le chanteur des Guns N' Roses. C'est se frayer un chemin dans une manifestation qui fonce sur le Capitole pour protester contre la réforme du système de santé américain. C'est, dans la fumée jamaïquaine, à Kingston, distinguer les dreadlocks de Bunny Wailer, l'unique survivant du groupe de Bob Marley. C'est s'enfoncer dans des grottes du Tennessee à la recherche de peintures rupestres et des origines de l'homme. C'est aussi écouter en boucle une chanson de Geeshie Wiley, chanteuse de blues des années 30, pour essayer de retrouver, malgré le disque rayé, un mot inaudible, un mot effacé, perdu quelque part dans l'histoire. En quatorze chroniques détonantes John Jeremiah Sullivan décline sa quête de l'identité américaine, fouillant dans les entrailles de sa culture pop, scientifique, underground ou littéraire pour répondre à des questions universelles : Qui sommes-nous ? De quoi sommes-nous faits ? Si sa plume l'élève, de l'avis général, au rang des hérauts du nouveau journalisme Hunter S. Thompson, David Foster Wallace, Norman Mailer ou Joan Didion, John Jeremiah Sullivan a su trouver son propre regard, dans lequel l'intelligence, la curiosité et le charme le disputent à une bienveillance stupéfiante pour ses contemporains.

08/2013

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Mode

Le détail qui tue. Petit précis de style de Marcel Proust à Rihanna

SOPHIA LOREN - PAUL BOWLES - FRANK SINATRA - AMELIA EARHART - MARGUERITE DURAS - THELONIOUS MONK - MARIANNE FAITHFULL - WILLY DeVILLE - JACKIE ONASSIS - KAREN BLIXEN - GRETA GARBO - MARVIN GAYE - CAROLE LOMBARD ET CLARK GABLE - WOODY GUTHRIE - LAUREN BACALL - THE KILLS - C. ISHERWOOD ET W. H. AUDEN - MILES DAVIS - BRIAN JONES - LOUISE BOURGEOIS - CURZIO MALAPARTE - AMY WINEHOUSE - CARY GRANT - JAMES BROWN - GRAM PARSONS - RIHANNA - MARLENE DIETRICH - LEONARD COHEN - MICHAEL CAINE - THE WHO - JIMI HENDRIX - DAVID CROSBY ET GRACE SLICK - MARTIN ET KINGSLEY AMIS - JEAN COCTEAU - BRYAN FERRY - JOHNNY ROTTEN - DIANA ROSS - JULIE CHRISTIE - JEANNE MOREAU - BIANCA JAGGER - DOLLY PARTON - YAYOI KUSAMA - GRACE JONES - STEVE McQUEEN - BILLIE EILISH - DANI ET ZOUZOU - CHLOË SEVIGNY - ELVIS PRESLEY - JANE RUSSELL - BRUCE SPRINGSTEEN - CARDI B - GABRIELE D'ANNUNZIO - FRANCIS SCOTT FITZGERALD - BOB DYLAN - PATTI SMITH - GRACE KELLY - ALAIN DELON - SIGOURNEY WEAVER - ANAÏS NIN - WILLIE NELSON - FRED ASTAIRE - CHARLIE PARKER - JACK LONDON - CHET BAKER - SACHA GUITRY - SIMONE DE BEAUVOIR - YUKIO MISHIMA - JOHN UPDIKE - MEL GIBSON - JANE FONDA - MARLON BRANDO - JAMES DEAN - PABLO PICASSO - DEBBIE HARRY - DENISE HO - CHRISTOPHE - ANDY WARHOL - ALBERT CAMUS - IRIS APFEL - PETER FONDA - ANDRE BRETON - FRIDA KAHLO - NANCY CUNARD - MARCEL PROUST - CARSON McCULLERS - PETER DOHERTY - MADONNA - PHARRELL WILLIAMS - FRANCOISE DORLEAC - NENEH CHERRY - RAYMOND ROUSSEL - JIM MORRISON - JANE BIRKIN - KANYE WEST - GEORGIA O'KEEFFE - AUDREY HEPBURN - JOAN CRAWFORD - DAVID BOWIE - ANNEMARIE SCHWARZENBACH - JEAN-PAUL GOUDE - JOANNE WOODWARD ET PAUL NEWMAN - NEIL YOUNG - KATE MOSS - FRANCOISE HARDY - JIM HARRISON - AVA GARDNER - FRANCOISE SAGAN ET ANNABEL SCHWOB - JAMES JOYCE - BALTHUS - KIRK DOUGLAS - ANGELINA JOLIE - TILDA SWINTON - RITA HAYWORTH - PJ HARVEY - MARILYN MONROE - JACK KEROUAC - PRINCE - ELIZABETH TAYLOR - URSULA ANDRESS - CHARLOTTE RAMPLING - ROMY SCHNEIDER - FAYE DUNAWAY - WILLIAM FAULKNER - THE BEATLES - TERENCE STAMP - LEE MARVIN - CHARLOTTE GAINSBOURG - SALVADOR DALÍ - JACQUES PREVERT - FOUJITA - JAMES TAYLOR - INGRID BERGMAN - ANDRE GIDE ET JEAN-PAUL SARTRE - LEONARDO DiCAPRIO - BRIGITTE BARDOT - JAYNE MANSFIELD - KATHARINE HEPBURN - JACK LEMMON - ANTHONY PERKINS - ERROL FLYNN - WES ANDERSON - EDWARD NORTON - G. B. SHAW - JACQUES DUTRONC - DAVE DAVIES - RAMÓN NOVARRO ET ROBERT MONTGOMERY - DENNIS HOPPER.

10/2022

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ouvrages généraux

Hollywood en guerre

Le 16 janvier 1942, l'actrice américaine Carole Lombard, épouse de l'acteur Clark Gable disparaît tragiquement dans le crash d'un DC3 de la TWA, alors qu'elle effectue une tournée aux Etats-Unis afin de soutenir l'effort de guerre du pays. Clark Gable, qui est devenu son mari le 29 mars 1939, ne s'en remettra jamais. C'est la première américaine tuée en temps de guerre. Gable, qui vient de connaître une véritable notoriété internationale avec le film Autant en emporte le vent, a décidé de s'engager dans l'US Army Air Force (USAAF) en souvenir de l'engagement de sa femme. Il effectue plusieurs missions comme mitrailleur, dont l'une au-dessus de l'Allemagne nazie et tourne un film Combat America afin de soutenir l'effort de guerre de l'Amérique. Début 1944, un navire, un Liberty ship à qui on a donné le nom de Carole Lombard, est lancé en présence de Clark Gable. Mais c'est avant tout pour lui, une véritable descente aux enfers. Certes l'homme est en guerre contre le nazisme, mais il est avant tout en guerre contre lui même et se détruit par l'alcool tandis que des amis très proches, comme l'actrice Joan Crawford, tentent de le soutenir. Rentré aux Etats-Unis, il enchaîne les tournages. En 1960, il tourne avec Marilyn Monroe dans un film de John Houston, The Misfits (Les Dexasés), dont le script est signé Arthur Miller, sur le point de divorcer de Marilyn... Le lendemain de la dernière prise du film, Clark Gable est hospitalisé et va décéder dans les jours qui suivent. Il sera inhumé aux côtés de Carole Lombard dans un cimetière de Californie. Ce livre retrace, l'histoire mythique de cette star d'Hollywood, Clark Gable, au cours des vingt dernières années de sa vie, racontée par Andrew McIntyre, son ami et directeur de la photographie à la Metro Goldwyn Mayer (MGM).

03/2021

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Littérature étrangère

Unorthodox. Comment j'ai fait scandale en rejetant mes origines hassidiques

Découvrez Unorthodox, le récit autobiographique de Deborah Feldman, jeune femme juive qui a fui son milieu religieux et qui a inspiré la série NETFLIX du même nom. Dès qu'elle a senti ce petit être au creux de ses bras, si fragile, Deborah Feldman a su ce qu'elle devait faire. A peine âgée de 19 ans, elle a toujours vécu au sein de la communauté hassidique Satmar. Elle a toujours suivi les principes implacables qui régissent les moindres détails de sa vie : ce qu'elle peut porter, à qui elle peut parler... Tous les principes sauf celui de ne pas lire de littérature. Les moments de lecture volés de son enfance, passés à découvrir les êtres de papier indépendants et fiers de Jane Austen et Louisa May Alcott, lui ont donné envie de découvrir une autre vie, au milieu des gratte-ciel de Manhattan. Elle sait qu'il est temps d'échapper à son mariage dysfonctionnel avec un homme qu'elle connait à peine, d'abandonner ses responsabilités de bonne fille Satmar et de laisser cours à ses désirs. Indépendamment des obstacles, il est temps, pour elle et son fils, de trouver le chemin du bonheur et de la liberté. Remarquable et fascinante, cette "histoire sensible et mémorable de passage à l'âge adulte" (Pittsburgh Post-Gazette) est une histoire que vous ne serez pas en mesure de poser. "Complètement addictif, Unorthodox raconte une histoire personnelle qui résonne avec tous ceux qui se sont déjà sentis étrangers dans leur propre vie". - School Library Journal "C'est l'un de ces livres que vous ne pouvez pas poser". - Joan Rivers, dans The New York Post "Une immersion sans précédent dans une communauté hassidique que peu de gens extérieurs connaissent". - Minneapolis Star-Tribune "Le style factuel [de Feldman] dissimule de nombreuses idées bouleversantes". - The New York Times " Eloquent, juste, avec ce qu'il faut d'émotions ... Aucun doute, les filles de Brooklyn achètent ce livre, le cachent sous leurs matelas, le lisent une fois les lumières éteintes et contemplent, peut-être pour la première fois, leur propre évasion. " - The Huffington Post "Captivant... extraordinaire. - Marie Claire US

01/2021

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Critique littéraire

L'Héritage de Martin Luther King

"I have a dream" . La phrase, devenue culte, vient couronner une quasi-décennie de lutte, parfois sanglante, pour les droits civiques des Noirs aux Etats-Unis. Le combat du pasteur Martin Luther King pour l'égalité commence au sud des Etats-Unis, en Alabama, où la ségrégation sévit depuis 1865. En prônant le boycott des bus après l'affaire Rosa Parks, emprisonnée en 1955 pour avoir refusé de céder sa place à un homme blanc, le jeune pasteur lance un mouvement qui gagne tout le pays. Malgré la répression policière ou les représailles des militants racistes, la protestation, non-violente, prend de l'ampleur. Enfin, en août 1963, la grande marche de Washington est organisée, avec l'aval d'un Kennedy très inquiet des éventuels débordements. 100 000 personnes étaient attendues, elles seront finalement 250 000 à défiler dans le calme, sous la surveillance d'un impressionnant service d'ordre. C'est devant une foule immense et recueillie que Luther King monte à la tribune, à l'issue de la marche. Devant la statue du mémo-rial Lincoln, abolisseur de l'esclavage, il improvise en partie le discours qui fera le tour du monde, scandant les revendications des Afro-Américains de son "J'ai fait un rêve" . Un passage absent du discours écrit à la hâte la veille de la manifestation. L'Amérique blanche découvre en direct ce vibrant plaidoyer pour l'égalité. Des revendications auxquelles elle n'avait souvent prêté qu'une oreille distraite. L'Europe suit également ce moment de très près, grâce à une couverture médiatique exceptionnelle. La présence de stars, comme Bob Dylan, Joan Baez ou Burt Lancaster, participe à rendre l'événement très télégénique. Assez habilement, l'administration Kennedy tente d'utiliser le rassemblement à son profit, soulignant la liberté d'expression dont bénéficient les manifestants. Un pied de nez au bloc communiste, mais aussi une main tendue vers les pays d'Afrique fraîchement décolonisés, susceptibles d'être séduits par l'égalitarisme communiste plus que par une Amérique encore largement ségrégationniste. Le texte proclamant l'égalité des droits entre Blancs et Noirs sera signé un an plus tard, le 2 juillet 1964, par le successeur de Kennedy, Lyndon Johnson.

06/2017

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Photographie

Annie Leibovitz. The early years, 1970-1983, Edition français-anglais-allemand

Depuis plus d'un demi-siècle, Annie Leibovitz est l'auteur de photos qui décrivent la culture de leur époque. Ses portraits de politiciens, d'artistes, d'athlètes, d'entrepreneurs et de têtes couronnées composent une galerie de notre temps, imprimée dans notre conscience collective autant par la singularité de ses sujets que par le style inimitable de Leibovitz. Catalogue de l'installation présentée par la Fondation LUMA, à Arles, Annie Leibovitz : The Early Years, 1970-1983 revient sur les origines de Leibovitz. Il commence par une révélation artistique : un cliché pris sur le vif, celui qui lui a donné à penser qu'elle pourrait étudier la photographie plutôt que la peinture au San Francisco Art Institute. Ce recueil, composé personnellement et avec le plus grand soin par Leibovitz, présente ensuite des planches contact et des Polaroid qui racontent de façon saisissantune époque charnière et la formation d'une jeune artiste. Les séries de photos presque documentaires que Leibovitz publie dans Rolling Stone, où elle commence à travailler alors qu'elle est encore étudiante, rendent compte d'événements politiques, culturels et contre-culturels aussi exaltants que les manifestations contre la guerre du Vietnam, le lancement d'Apollo 17, la campagne présidentielle de 1972, la démission de Richard Nixon en 1974 ou la tournée des Rolling Stones en 1975. A cette période, comme encore aujourd'hui, Leibovitz gagne la confiance des célébrités et des puissants, si bien que les pages du livre s'animent de visages connus, parmi lesquels Mohammed Ali, Mick Jagger, Keith Richards, Ken Kesey, Patti Smith, Bruce Springsteen, Joan Didion et Debbie Harry qui côtoient John Lennon et Yoko Ono, immortalisés dans une étreinte devenue iconique, quelques heures à peine avant l'assassinat de Lennon. D'un bout à l'autre du livre, portraits et reportages sont ponctués d'images de voitures, de ses trajets et même d'une série sur les patrouilleurs d'autoroutes en Californie. A bien des égards, il s'agit d'une célébration de la vie nomade, avec ses cadences effrénées, ses rencontres impromptues, ses fenêtres méditatives. Elles forment aussi des archives précieuses témoignant d'une époque révolue et montrant la maturation d'une jeune photographe au sein d'une culture elle-même en transition.

10/2018

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Histoire ancienne

Ces pierres qui nous parlent. Les gravures rupestres de Cerdagne (Pyrénées orientales) de la fin de l'âge du Fer à l'époque contemporaine

La publication de l'ouvrage de Pierre Campmajo est un événement en soi. Elle résulte de 25 années de recherches sur le thème. Vingt-cinq ans qui ont permis à ce chercheur de découvrir plus de 40 sites sur lesquels il a relevé, photographié et étudié plus de 10 000 dessins. Les plus anciens datent de la période ibère, vers 200 av J-C, probablement de ce moment où, après les guerres puniques et la victoire des Romains sur les Carthaginois d'Hannibal, certaines populations ibères se réfugient dans les zones montagneuses. Une première "retirada" en quelque sorte. Les plus récents ont été tracés de nos jours. Entre les deux, les gravures font la part belle au Moyen Age, période où de véritables tableaux ont été figés sur la pierre : chasse au cerf, guerriers à cheval ou posant avec leurs armes, toutes ces scènes regorgent de signes symboliques et religieux, preuves, s'il en fallait, que ces sites sont des lieux à vocation cultuelle. Les écritures ibères, qui ont permis de dater les premières gravures sont tout à fait exceptionnelles. Elles représentent le corpus le plus important connu dans la sphère ibérique. Etudiée tour à tour par Jurgën Untermann, professeur de Linguistique comparée des langues indo-européennes à l'université de Cologne, puis par Javier Velaza, professeur de Philologie latine à l'université de Barcelone et par Joan Ferrer, chercheur au groupe Littera, cette langue, qui est encore l'une des rares non déchiffrées au monde, commence petit à petit à livrer ses secrets. Avec 10 000 gravures, la Cerdagne compte parmi les sites majeurs au même titre que la vallée des Merveilles dans les Alpes ou la forêt de Fontainebleau. Il faut, hors de l'hexagone, aller loin pour trouver des ensembles de cette ampleur. Foz Côa au Portugal, le Val Camonica en Italie ou encore les ensembles de gravures runiques du nord de l'Europe. Résumé d'une thèse de doctorat de 1 240 pages, soutenue en 2008 à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales sous la direction de Jean Guilaine, professeur au Collège de France, ce travail est un apport considérable pour toute la communauté des chercheurs. Le livre, accessible au grand public, est un ouvrage d'érudition mais aussi de curiosité.

06/2012