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Johana Singer

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Histoire et Philosophiesophie

Comment l'esprit vient aux bêtes. Essai sur la représentation

Le chimpanzé ouvre une coque de noix avec une pierre ; le héron découpe de petits morceaux de branches pour appâter les vairons ; les singes vervets ont un cri d'alarme différent selon que le danger vient du ciel ou de la terre ; les gravelots feignent d'avoir l'aile brisée pour écarter les prédateurs de leur nid ; les abeilles indiquent par leurs danses où aller butiner le nectar... Les animaux ont-ils donc une "âme"? Sont-ils conscients ? Se représentent-ils même le monde ? A ces questions, récurrentes en philosophie, Montaigne répondait positivement, affirmant que les bêtes "ont un discours au-dedans qui les rend disciplinables et volontaires à apprendre"; cependant que Descartes défendait l'existence d'une coupure entre le règne humain et le monde animal, posant qu'à l'animal le plus habile manquera toujours la pensée, dont l'homme le plus sot sera toujours doté. Ce débat sur le continuisme entre l'animal et l'homme, Joëlle Proust le reprend à la lumière de ce qu'aujourd'hui la biologie, la psychologie expérimentale, la neurophysiologie ou l'éthologie cognitive révèlent sur le fonctionnement du cerveau et les formes de comportement présentes clans la nature. Au terme d'une interrogation philosophique sur les conditions naturelles de l'esprit, elle définit à nouveaux frais la genèse du mental— cet ensemble modeste de fonctions qui permettent à un organisme d'extraire et d'utiliser de l'information pour en faire un usage de connaissance : l'esprit vient dès lors que s'opère la distinction entre l'intérieur et l'extérieur, entre l'expérience et son objet et que la représentation s'affranchit de la corrélation entre des états internes d'un organisme pour signifier des états du monde. Une définition qui conduit notamment à repenser nos obligations morales et juridiques à l'égard des animaux pourvus d'un esprit. Où la pensée prend-elle sa source ? Telle est, somme toute, la question à laquelle répond cet ouvrage, bel exemple d'un dialogue exigeant et exigé entre la philosophie et les sciences.

02/1997

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Essais

L'inconscient ou l'oubli de l'histoire. Profondeurs, métamorphoses et révolutions de la vie affective

#MondeCNL –Et si l'inconscient lui-même n'échappait pas à l'histoire ? En le situant au-delà du social, au-delà de l'histoire, Freud a laissé la psychanalyse prisonnière d'un postulat encombrant. Il a fait comme si la structure de la personnalité qu'il observait chez ses patients viennois à la fin du XIXe siècle touchait à l'homme éternel et non aux représentants d'une époque, d'une culture, d'un univers social particuliers. Nourri d'histoire des sensibilités, de sociologie psychologique et d'anthropologie critique, ce livre voudrait montrer en quoi notre vie psychique profonde est tout imprimée d'histoire. Pour s'en convaincre, il n'est qu'à scruter, sur la longue durée, les lentes transformations du refoulement pulsionnel et du contrôle des émotions.

Elles sont étroitement corrélées aux révolutions silencieuses de nos moeurs, aux altérations souterraines de notre vie affective, aux déplacements discrets des désirs et des interdits, des seuils de pudeur et des frontières de l'intime. De là il faut conclure à l'existence de troubles d'époque et de névroses de classe. Et puis songer aussi au perpétuel renouvellement des fantasmes à partir desquels se meuvent les êtres intérieurs, aux variations du symbolisme des rêves, calquées sur les évolutions de l'imaginaire social et non sur des archétypes universels, ou encore aux mutations sourdes des complexes psycho-affectifs (dont l'Oedipe) au gré des métamorphoses de la famille, de la parenté et des rapports de genre. Cet ouvrage invite ainsi la psychanalyse et toutes les sciences psychologiques à considérer qu'il a sans doute fallu des siècles d'histoire pour façonner les inconscients qui sont les nôtres. Une chose paraît d'ailleurs certaine : à trop séparer la psyché du social-historique, nous avons longtemps ignoré jusqu'à quel point notre vie affective et psychique demeure, dans ses strates les plus enfouies et obscures, pétrie de social et d'histoire.

09/2021

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Romans historiques

L'espoir est une terre lointaine

1775. Richard Morgan tient avec son père une taverne au cœur de Bristol. L'Angleterre connaît alors des soubresauts politiques sans précédent : les colons d'Amérique réclament leur indépendance tandis que, au sein du royaume, libéraux et conservateurs s'affrontent dans une atmosphère de fin de règne et de mutations philosophiques et religieuses. C'est aussi l'époque de l'ouverture de routes maritimes qui permettent d'accéder à des terres exotiques. Le climat social est tendu et la répression très dure. On emprisonne pour le vol d'un chapeau ou sur une simple dénonciation. Les prisons sont si pleines qu'il faut songer à de nouvelles mesures pour caser l'excès de détenus. Un noble, lord Sydney, propose alors de les expédier dans les terres lointaines. Lorsque Richard Morgan est injustement condamné pour vol, il connaît l'horreur des geôles anglaises. A Bristol d'abord, puis à Londres, où il subit de terribles épreuves. Pourtant, celles-ci ne sont rien comparées au sort qui l'attend sur les bateaux qui l'emmèneront jusqu'à une petite île perdue au large de l'Australie : Norfolk Island. Comme tant d'autres forçats, il perd tout contact avec son ancienne vie et doit affronter une existence sans repères sur une île gouvernée par des hommes cruels. Il sait qu'il a atteint le point de non-retour. A moins que sa sagesse, son bon sens, son endurance n'aient raison de cette fatalité... L'histoire de Richard Morgan constitue l'épine dorsale de cette gigantesque fresque historique retraçant la fondation de l'Australie. Car ce sont précisément les forçats exilés par le royaume d'Angleterre qui furent les premiers colons de ce continent découvert par Cook quelques années auparavant. Avec son talent de conteuse et grâce à d'importantes recherches historiques, Colleen McCullough fait revivre les conditions extrêmes de cette fondation. Cette saga à nulle autre pareille permet de mesurer l'extraordinaire chemin parcouru par ces pionniers en quelque deux siècles, avant que l'Australie ne devienne la puissance mondiale que nous connaissons aujourd'hui.

08/2002

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Monographies

Les animaux du Roi

Peut-on imaginer aujourd'hui le château de Versailles et ses jardins grouillant de vie animale ? Et pourtant les animaux de compagnie se comptaient par dizaines dans les appartements des princes, et jusqu'aux antichambres des rois, encombrées de niches : braques, épagneuls, carlins, singes vervets, chats angoras, aras et perruches ; la ménagerie abritait les animaux les plus rares, du coati au couagga, du casoar à la grue couronnée, que l'on surnommait l' "oiseau royal" ; le gibier était abondant dans le petit et le grand parc ; 2 000 chevaux logeaient à la petite et à la grande écurie, 300 chiens de chasse dans le grand chenil... L'ouvrage a pour ambition de faire revivre ce bestiaire, et de faire redécouvrir les hauts lieux de la vie animale versaillaise. Ainsi le merveilleux bosquet du Labyrinthe est évoqué par les fragments subsistants de ses fontaines sur le thème des fables d'Esope. Le décor du salon octogone de la ménagerie est lui aussi restitué. Les animaux eux-mêmes reviennent en foule à Versailles, car ils n'ont pas disparu sans laisser de traces : les meilleurs peintres du roi, de Bernaerts et Le Brun à Desportes et Oudry, ont fait les portraits des animaux exotiques, sauvages et familiers. Ils étaient tissés à la manufacture des Gobelins, mais aussi disséqués, gravés puis naturalisés à l'académie des Sciences et au Jardin du roi. On découvre ainsi le squelette du premier éléphant de Versailles, une éléphante offerte à Louis XIV par le roi du Portugal, qui vécut treize années à Versailles. Les chiens préférés des rois avaient aussi droit à leurs portraits avec leurs noms inscrits en lettres d'or : on fait connaissance avec Misse, Turlu, Tane, Blonde, Diane, Merluzine, Hermine et Cocoq... et même avec le Général, chat de Louis XV, portraituré par Oudry. Enfin on apprend la farouche résistance versaillaise à la théorie cartésienne des animaux-machines : dans le palais des rois de France, on n'a jamais douté que les animaux avaient une âme !

10/2021

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Photographie

La disparition des lucioles. (Réflexions sur l'acte photographique)

Rien n'est plus grave que l'acte photographique. Pour un écrivain, s'y livrer c'est signer chaque fois un "départ d'orgueil". C'est aussi abandonner à tout bout de champ les simulacres et les stratégies, échapper à la contrainte des persuasions, à la subtilité obligatoire des enchaînements. J'ajouterais même : au savoir-faire, si je n'étais sûr du contraire, sûr qu'il s'agit là d'un leurre qu'on rajoute tous les jours au débat sous une forme différente. Tout gain de liberté (et chaque instantané photographique en gagne) va de pair avec une augmentation de savoir-faire. C'est ça qui fait le style. Et c'est le vertige éprouvé à leur course commune, au sursaut qu'ils font sur l'abîme, qui définit bien sûr cet art. D'où l'importance accordée tout au long de ce livre - par le biais d'approches voulues aussi diversifiées que le sont l'essai, l'interview, la fiction, le journal intime, ou encore une série de photos commentées comme autant de schémas pensifs - à la prise photographique elle-même, moment de sensation éperdue qui dit textuellement ceci : toute photo est une intelligence qu'épuise une lumière. Les lucioles disparaissent peu à peu, cantonnées dans quelques réduits occasionnels de la nature. Mais tandis que ces charmants animaux à la lumière se font rares, nous autres photophores prenons le relais. La fabrication des photos ne laisse rien dans l'ombre, et surtout pas l'instant de folie pure qu'abrite le déclenchement de la photo. Devant la gravité de telles certitudes, l'écrivain que je suis est renvoyé à la solitude, à l'angoisse, à la pénombre de sa durée. Mais à la beauté aussi, circulant entres elles et lui, qui valait bien le voyage. Chaque photo répète la phrase de Proust : "Nous disions : après, la mort, après, la maladie, après, la laideur, après, l'avanie." On verra bien.

05/2016

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Pléiades

Oeuvres romanesques. Tome 4

Dans ses romans parus peu avant ou peu après l'attribution du prix Nobel de littérature (1950), Faulkner fait entendre une voix nouvelle, moins intime, plus politique. A partir du meurtre supposé d'un Blanc par un Noir, L'Intrus dans la poussière (1948) explore les rapports entre les races. Récit policier dont l'énigme est résolue par l'accusé lui-même, aidé du jeune neveu de l'avocat Gavin Stevens, c'est aussi le roman d'apprentissage de cet adolescent. Gavin Stevens va s'installer chez Faulkner ; c'est lui qui mène les six enquêtes du Gambit du cavalier (1949), lui encore qui, dans Requiem pour une nonne (1951), confronte Temple Drake, l'héroïne de Sanctuaire, à Nancy Mannigoe, la nurse noire qui a tué son enfant. Une fois de plus, avec Requiem, Faulkner innove : les dialogues dramatiques alternent avec des prologues narratifs qui forment la chronique sans concession de la ville de Jefferson et, à travers elle, celle d'une Amérique pionnière, avide et violente. Puis vient Parabole (1954), que Faulkner tenait pour son magnum opus. Non pas livre de guerre mais livre sur la guerre, cette fresque foisonnante (et méconnue) fait parfois songer au cinéma de Griffith ou d'Eisenstein. Bien que l'action se situe dans la France de 1918, il ne s'agit pas d'un roman historique : avec une ironie stridente ou loufoque, Parabole traduit les tensions et les peurs des débuts de la guerre froide. Faulkner y insistait : ce n'est pas un livre pacifiste, mais la "tentative de montrer l'homme, les êtres humains, en conflit avec leur propre coeur, leurs pulsions et leurs croyances, et avec la terre, cette scène dure et durable et insensible où doivent s'accomplir les tourments de leurs peines et de leurs espérances". Ce tome IV contient L'Intrus dans la poussière, Le Gambit du cavalier, Requiem pour une nonne, Parabole et, en appendice, Discours du prix Nobel, la première version du Gambit du cavalier, Note sur Parabole, etc.

09/2007

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Littérature étrangère

Poètes bouddhistes des Tang

Nul besoin d'être " bouddhologiste " pour apprécier ces poètes bouddhistes de la dynastie des Tang (618-907). La part est ici réduite des œuvres doctrinales, au profit des "poèmes de sensibilité bouddhique, qui s'imposent avant tout comme poèmes. A côté de mandarins bouddhistes ou bouddhisants, le lecteur trouvera principalement des moines ou des ermites. Ces hommes, qui s'isolent sur les hauteurs et ne cessent de songer à leurs frères de la plaine, nous déconcertent. Sont-ils vraiment bouddhistes ou d'abord chinois, à vouloir concilier les contraires, la retraite et l'action ? S'ils choisissent la montagne - la rude, la belle montagne chinoise -, n'est-ce m pas à la manière des taoïstes pour s'y revivifier en s'y ensauvageant ? S'ils choisissent d'écrire, n'est-ce pas à la manière des confucianistes pour se distinguer de la bête brute ? Enfin, la Loi du Bouddha leur commandant d'éteindre toutes leurs passions, ont-ils éteint la plus folle d'entre elles, la passion de la beauté, passion de la beauté naturelle, passion de la beauté d'art ? Non ; et tant mieux pour nous ; ils sont restés poètes. A ses traductions en poèmes français de maint et maint poète chinois - hier Li Bai, demain Tao Yuan-ming -judicieusement prisées par le traducteur des Cinq essais de poétique du comparatiste Qian Zhongshu (Ed. Bourgois, 1987), Paul Jacob ajoute aujourd'hui celles de poètes bouddhistes. Pourvu qu'on l'interprète en parfaite antiphrase, j'appliquerai à ce recueil ce que de ses propres travaux écrivait Pang Yun : Jour après jour je ne fais rien de rare ; Mais je m'y tiens tout naturellement. Heureuse collection où persévère " tout naturellement ", tout artistement donc, en l'espèce, celui que voilà quinze ans je repérai au Colloque sur la traduction poétique, et grâce à qui de beaux poèmes deviennent en français de vrais poèmes ! Etiemble

12/1987

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Sciences historiques

Entre la lumière et les ténèbres. Aspects du Moyen Age et le Renaissance dans la culture des XIXe et XXe siècles, actes du congrès de Montréal des 30 mai et du 1er juin 1995

Quand on interroge les discours de l'Histoire, de l'histoire littéraire et de la littérature des temps révolus, discours qui souvent s'interpénètrent et s'influencent, il n'est pas rare alors de surprendre le regard d'une époque en train de se mirer dans son passé, comme Narcisse à la fontaine. Ce recueil de onze articles, précédé d'une préface, explore quelques-uns des aspects de la présence du Moyen Age et de la Renaissance dans la culture, et plus particulièrement les beaux-arts que sont la littérature, la musique, l'architecture et les arts visuels des XIXe et XXe siècles. Ainsi, dans le roman animé par l'Histoire médiévale ou renaissante, que signifie le désir du médiéviste de signer des fictions, la présence de stéréotypes chez les personnages littéraires d'exclus de la société ou du pouvoir ainsi que l'inscription de diverses idéologies passées ? Et quel sens attacher à la transposition dans la culture contemporaine des monuments culturels passés provenant de la littérature, de l'architecture, des arts visuels ou de la musique sacrée et profane ? Ce qui ressort avec force dans ce dialogisme entre les textes et les siècles, c'est que dans les grands romans d'Histoire, lieux d'une riche intertextualité et interdiscursivité, le savoir historique, qu'il soit reproduit à l'aide de stéréotypes ou non, réhabilité, critiqué ou réécrit, n'est ni un but en soi, ni un pittoresque ornement esthétique, mais un matériau romanesque qui se moule à une infinité de propos et qui permet d'aller plus loin dans la connaissance de l'expérience humaine. En fin de compte, le Moyen Age comme la Renaissance s'imposent comme de puissantes métaphores de la condition humaine sous toutes ses formes, inexorablement fascinée autant par la lumière que les ténèbres de sa nature profonde, hier comme aujourd'hui. Ce volume d'Actes est suivi d'un index des noms cités.

12/1999

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Histoire de France

Parlementaires morts pour la France. 1914-1918

C'est un pan quasiment méconnu de l'histoire de France. Au déclenchement de la guerre 1914-1918, près de 300 parlementaires, députés et sénateurs, sont mobilisables. Mais l'autorité militaire ne sait pas comment les utiliser puisque leur cas n'est pas prévu par les textes ! Doivent-ils rester à la Chambre ou doivent-ils rejoindre leurs unités ? Doit-on leur donner le grade d'officier pour ceux qui ne le sont pas ? Et puis, en leur qualité ne sont-ils pas juges et partie puisqu'ils ont à contrôler l'action de l'armée via le budget de la défense?? Ces questions résolues, certains décident de partir au front, d'autres de rester siéger. A la fin du conflit, 21 d'entre eux auront perdu la vie. Ils s'appelaient Emile Driant, Josselin de Rohan, Uriane Sorriaux, Emile Reymond, Paul Proust, Charles Sébline, Abel Ferry, Raoul Briquet, etc. Ils étaient, académicien, ducs, ou encore ancien militaire et gendre du général Boulanger. Il y avait aussi un journaliste, un syndicaliste, des avocats, des professeurs... Cet ouvrage totalement inédit et très bien documenté retrace la biographie de ces 21 parlementaires morts pour la France et rend un vibrant hommage au courage de ces hommes qui ont donné leur vie pour sauver la patrie. L'AUTEUR Diplômé de droit et de sciences politiques, Christophe Soulard a exercé de nombreux métiers : assistant parlementaire, attaché de presse, journaliste, directeur de la communication, conseiller presse-média, directeur de cabinet, etc. Passionné d'histoire, il a travaillé sur le phénomène de la Petite Eglise dans la Vendée et les Deux-Sèvres. Officier de réserve et auditeur de la 43e session nationale du Centre des hautes études de l'armement, ce spécialiste des opérations d'influence a collaboré à quelques livres de réflexion sur la défense. Auteur éclectique, on lui doit notamment " Syndicats : 13 entretiens pour comprendre ", " Royan 14-18 " ou encore " Clemenceau au fil des jours " et " Guynemer : la légende et le mystère ".

10/2017

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Romance et érotique LGBT

Felix and Lane Tome 1 : Sauvé de l'obscurité

Félix pensait prendre un nouveau départ en s'occupant de Lane. Il n'avait pas prévu de tomber amoureux ni de mettre sa vie en danger en le protégeant... Lorsque Félix est embauché pour s'occuper d'un homme atteint de cécité depuis peu, il pense que sa vie pourrait enfin prendre un tournant. Pourtant, il n'a aucune idée de ce pour quoi il vient de signer. Lane est déprimé, grossier et difficile à vivre. Et le fait que Félix ne soit pas qualifié pour le poste n'arrange rien. Mais Félix est décidé à améliorer sa vie, alors il fera avec, même s'il doit faire appel à des méthodes peu conventionnelles. Très vite, l'humour de Félix sort Lane de sa dépression, et Félix a l'impression que les choses commencent à aller mieux. Du moins, jusqu'à ce qu'il soit attaqué par quelqu'un qui cherche à faire taire Lane. De toute évidence, ce dernier n'est pas celui qu'il prétend être, et Félix devrait probablement prendre ses distances. Mais il a enfin trouvé un endroit où il se sent chez lui et il est prêt à tout pour rester auprès de Lane. Même si ça implique un kidnapping, du vol ou toute autre mauvaise idée qui lui viendrait à l'esprit. Il n'est peut-être pas dans son élément, mais une chose est sûre : il refuse de quitter Lane, même s'il doit le payer de sa vie. #MM #Mystère #Humour #Handicap --- "Eh bien, j'ai vraiment aimé ce livre ! Plein de sarcasme, d'insolence et d'humour. Un bon rythme et une écriture brillante". - Chris (Goodreads) "Alice Winters pourrait bien être ma nouvelle obsession. Ce livre est époustouflant et complètement passionnant. Il est très drôle, avec des personnages uniques et une intrigue pleine de suspense". - Amanda (Goodreads) "Si vous hésitez à le lire, la seule chose que je vous dirai est de vous assurer que vous n'avez rien à faire après l'avoir commencé, car il est difficile à lâcher". - Ashley (Goodreads)

12/2022

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Sculpteurs

Claude Mercier. Oeuvre graphique d'un sculpteur, Edition bilingue français-anglais

Un sculpteur qui marie la grâce et la puissance, encouragé dès ses débuts par des géants comme Henry Moore ou Giacometti et très proche du photographe Brassai. Présent dans les collections des grands musées (MoMa à New-York, le musée d'art Moderne à Paris), on découvre aujourd'hui ses dessins et peintures. Un livre qui complète son Catalogue raisonné. Claude Mercier (1924 - 2019), immense sculpteur, est admiré pour ses oeuvres de métal pleines d'élan ou au contraire concentrées, repliées sur leur propre mouvement. A partir de 1949 et jusqu'en 2016, il aura mené un travail inlassable et patient qui lui vaudra l'amitié de nombreux artistes et, dès ses débuts, les conseils et les encouragements de Henry Moore et Alberto Giacometti. On trouve ses oeuvres dans quelques-uns des plus grands musées et collections, Museum of Modern Art (MoMa) à New-York , Musée d'Art moderne de la Ville de Paris, Musée de Toronto, Canada, Fonds national d'art contemporain, Paris et de nombreux musées en région et collections privées. Mais une facette de son talent reste très peu connue et " invisible " : il s'agit de ses dessins, gravures et peintures. Pourtant ils sont indissociables de ses sculptures, les complètent, les éclairent, s'enrichissent mutuellement de leur voisinage. Ouvres à part entière, ce ne sont en aucun cas des esquisses ni des croquis, moins encore des " relevés " dessinés ou peints de ses sculptures mais la force de leur volume, l'impression de relief, le même mouvement qui les anime fait invinciblement songer à son oeuvre sculpté dont, par un chemin inverse, on saisit alors toute la " picturalité ", la précision et la légèreté, comme si l'acier, le laiton ou le cuivre avaient été dessinés d'un trait dans l'espace. La soixantaine d'oeuvres graphiques reproduites dans cet ouvrage constitue donc une révélation et un éblouissement, aussi bien pour les amateurs déjà familiers de la carrière de Claude Mercier que pour ceux qui le découvriront grâce à ce précieux volume.

03/2021

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Notions

Paysages sublimes. Les hommes face à la nature sauvage

Il existe des lieux devant lesquels les hommes ont éprouvé depuis des millénaires peur et effroi : montagnes, océans, forêts, volcans, déserts. Inhospitaliers, hostiles, désolés, ils font songer à la mort, ils nous humilient de leur grandeur et nous menacent de leur puissance. Cependant, dès le début du XVIIIe siècle, ils commencent à être perçus comme "sublimes" , dotés d'une intense et bouleversante beauté. Cette inversion radicale du goût n'a pas seulement une importance esthétique : elle implique une nouvelle façon de forger l'individu grâce au défi lancé à la grandeur et à la domination de la nature. De cette confrontation naît un plaisir inattendu mêlé de terreur, qui, d'un côté renforce l'idée de la domination de l'homme, de l'autre, contribue à lui faire découvrir la volupté de se perdre dans le grand tout. Après avoir atteint leur zénith, les théories et le sentiment du sublime connaissent une éclipse au moment où le rapport de force paraît s'inverser : quand l'humanité occidentale croit avoir commencé à défaire la nature, à dévoiler ses secrets et à asservir ses énergies. Le sublime se déplace alors toujours plus de la nature à l'Histoire et de l'Histoire à la politique. Même si le développement des technologies a rendu désormais scélérate la lutte contre une nature offensée et blessée, les immenses espaces intersidéraux semblent ouvrir de nouvelles perspectives au sublime. Quel rapport entretenons-nous avec une nature dont des pans entiers sont aujourd'hui domestiqués ? Comment le sublime peut-il continuer à développer ce rôle qui consiste à nous sauver de la platitude intellectuelle et de la torpeur émotive nous tirant de la banalité du quotidien ? Quel est le destin de l'humanisme ? Cet essai répond à ces questions - fascinant par ses qualités de lucidité, de rigueur et de lisibilité - à travers une cartographie documentée des territoires du sublime et une interprétation aiguë de ses métamorphoses historiques et théoriques.

04/2022

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Actualité médiatique internati

Air cocaïne. Les dessous d'une mystification

L'affaire avait fait grand bruit en 2013 : deux anciens pilotes de chasse français sont arrêtés à l'aéroport de Punta Cana, accusés de trafic de drogue par la République dominicaine. La preuve : un lot de 700 kilos de cocaïne pris en photo... mais que nul ne verra jamais. Pour la première fois, l'un des acteurs de cette affaire révèle toute la vérité. L'affaire a fait grand bruit en 2013 et peine encore à trouver sa conclusion. Bruno Odos et Pascal Fauret, anciens pilotes de chasse de l'aéronavale décorés par la République, se sont reconvertis dans l'aviation d'affaires. Mais en mars 2013, ils sont arrêtés en pleine nuit sur le tarmac de l'aéroport de Punta Cana, alors qu'ils s'apprêtent à décoller pour la France : la République Dominicaine les accuse de trafic de drogue ! Et prétend que leur Falcon 50 transporte 700 kilos de cocaïne ! Pour seule preuve, une photo que les autorités françaises ne verront jamais. Les deux pilotes passeront quinze mois dans les prisons dominicaines avant d'être condamnés, à l'issue d'un procès d'opérette, à vingt ans d'incarcération. Libérés, mais assignés à résidence en attente de leur appel, ils seront exfiltrés par voilier lors d'une opération de sauvetage organisée par Christophe Naudin. Celui-ci, poursuivi par les services secrets de la République dominicaine à la suite de cet exploit, est arrêté en Egypte puis extradé à Saint-Domingue, où il fait face à un système judiciaire rongé par la corruption. Et, pour pouvoir regagner la France, il préfère signer des aveux de circonstance. Revenu de cet enfer, Christophe Naudin décide de dévoiler enfin les dessous de cette affaire, et éclaire, dans un récit documenté, les secrets de la diplomatie française comme la réalité qui se cache sous les apparences idylliques d'un paradis tropical très prisé des touristes.

05/2021

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Illustration

Walton Ford. Edition français-anglais-allemand

A première vue, les aquarelles d'animaux en grand format extrêmement détaillées de Walton Ford rappellent les planches d'histoire naturelle illustrées au XIXe siècle par John James Audubon et Edward Lear. Mais en les regardant de plus près, on découvre un univers complexe à l'anthropomorphisme troublant, plein de symboles, d'humour grinçant et de références à la "dramatisation" de l'histoire naturelle traditionnelle Dans cet univers visuel fascinant mais sinistre, bêtes et oiseaux ne sont jamais représentés comme de simples objets, mais comme les acteurs dynamiques de luttes symboliques : une dinde sauvage écrase une petite perruche entre ses serres, une tribu de singes met à sac une table de dîner dressée avec soin, un bison est encerclé par une meute de loups blancs ensanglantés. Ces aquarelles éclatantes impressionnent autant par leur réalisme impeccable que par leurs configurations narratives complexes. Pour la première fois disponible en volume signé et limité, cette édition mise à jour de Pancha Tantra est l'étude la plus complète l'oeuvre de Ford, avec plus de 20 nouvelles oeuvres de l'artiste. Il présente des détails éblouissants, une exploration approfondie de son univers visuel, une biographie complète et des extraits de ses inspirations littéraires : des contes populaires indiens et des lettres de Benjamin Franklin, jusqu'à l'autobiographie de Benvenuto Cellini et aux Biographies Ornithologiques d'Audubon. A propos de la collection TASCHEN fête ses 40 ans ? ! Depuis ses débuts en 1980 comme dénicheur de trésors culturels, TASCHEN a toujours été synonyme d'éditeur accessible permettant aux dévoreurs de livres du monde entier d'imaginer leur propre bibliothèque dédiée à l'art, à l'anthropologie et à l'érotisme pour un prix imbattable. Nous fêtons aujourd'hui 40 ans de livres incroyables en restant fidèles au credo de la maison. La collection 40th Anniversary Edition présente de nouvelles éditions de quelques-unes des stars de notre catalogue : plus compacte, à petit prix, mais toujours réalisée avec la même garantie d'une qualité irréprochable.

10/2023

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Psychologie, psychanalyse

Accompagner la vie de la naissance à la mort

A qui se confier quand on est à l'hôpital, qu'on soit malade ou qu'on vienne rendre visite à un proche ? A qui exprimer sa souffrance, son désarroi, sa peur ? A qui s'adresser dans cet environnement angoissant quand le corps médical n'a pas le temps d'écouter ? Comment avoir confiance en soi pour devenir parent ? A qui parler de ses hésitations et de ses tâtonnements avec son tout-petit ? A qui demander un soutien quand on doute de sa capacité à devenir mère ou père ? Lors de ces grands bouleversements que sont la naissance, la maladie, la mort, nous sommes particulièrement fragiles. Le doute et l'inquiétude nous envahissent et notre rapport aux autres devient souvent difficile. Mais nous pouvons avoir la chance de rencontrer une présence paisible, lucide et active qui brise notre solitude et, grâce à un simple regard, à quelques mots, nous redonne l'estime de nous-mêmes. Cette précieuse qualité d'être ne dépend ni d'un statut ni d'une profession. Nous sommes tous concernés par l'accompagnement car nous portons ces valeurs en nous. Alors pourquoi attendre les périodes de la vie les plus difficiles pour y songer ? Il s'agit en réalité d'un état d'être que nous méconnaissons car l'accompagnement commence par soi-même et, souvent, personne ne nous l'a appris. C'est pourtant une voie royale pour révéler notre être et devenir, dans les petits actes comme dans les grandes décisions de la vie quotidienne, une présence vivante à soi et au monde. Ce livre propose donc de découvrir, de manière concrète, l'accompagnement, avec ses qualités de présence, d'écoute, de dialogue, de patience, de toucher, de compassion et de dignité. Il s'adresse aussi bien aux familles qu'aux professionnels. Il s'appuie sur une expérience inédite menée conjointement aux deux extrémités de la vie car l'auteur est à la fois animatrice d'éveil en crèche et bénévole auprès des personnes en fin de vie à l'hôpital.

01/2005

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Théâtre

L' Impresario de Smyrne. Adapté par Agathé Mélinand

Un hôtel, à Venise aux lendemains du carnaval. Le brouillard fume sur la lagune. Lucrezia, jeune chanteuse florentine "qui ne connaît pas grand-chose à la musique" - c'est elle qui le dit - est arrivée la veille. Elle dort encore même si "l'odeur du canal la dérange" . Carluccio le castrat cherche un nouveau contrat. L'argent manque. Il y a des agents, des impresarios, des protecteurs. On apprend qu'un Turc-marchand a été convaincu par ses amis de ramener à Smyrne le mieux de ce qui se fait sur la scène vénitienne et qu'il n'y connaît rien. Qui sera engagé ? Madame Tognina, soprano d'expérience est chez elle avec le ténor, son amant. La compagnie les retrouve. Il y a un poète accommodant qui ne travaille pas dans le génie, une petite chanteuse bolognaise, l'impresario, l'agent. La Florentine et le castrat les rejoignent. Ils sont tous à fond pour le projet turc. Chaude ambiance. Qui sera la prima donna ? Le Turc méprise les castrats. Ce sont gens de sérail. Lui, il aime les filles et la musique gaie. Les artistes défilent entre exigences démentes et fausses modesties. Qui sera la Prima donna ? Au moment de signer les contrats, les artistes s'écharpent, les salaires augmentent. On prévoit de partir à soixante-dix, en Turquie. Dans la lumière froide du matin du grand départ pour l'Orient, les filles sont venues avec leur mère ou leur chien. Il y a même un perroquet. Le castrat est botté et joue de la cravache. On attend le Turc qui ne vient pas, il s'est embarqué à la première heure. Il a laissé de l'argent en dédit. La troupe l'utilisera pour autoproduire son prochain spectacle. A partir de L'Impresario de Smyrne (1759) et du Théâtre Comique (1750) de Carlo Goldoni Traduction et adaptation Agathe Mélinand Mise en scène et costumes Laurent Pelly

10/2023

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Revues

L'enseignement des mathématiques - Revue 93

L'enseignement des mathématiques fait partie des enjeux prioritaires de tous les systèmes éducatifs. A travers dix études de cas, réparties sur quatre continents, ce numéro se propose de cerner quelles mathématiques sont enseignées dans le monde, et dans quels buts. Quatre textes portent sur des pays européens (France, Islande, Portugal et Royaume-Uni). Ils manifestent d'assez nettes différences en ce qui concerne l'organisation de l'enseignement des mathématiques et les résultats des élèves. Deux articles venus d'Asie (Chine et Inde) montrent un éclairage original sur un enseignement des mathématiques qui puise ses racines dans des cultures ancestrales mais évolue, sans doute davantage qu'en Europe, au rythme des mutations sociales et économiques de ces pays. Les deux articles sur des pays d'Amérique latine (Argentine et Chili) insistent sur les efforts des chercheurs pour équilibrer savoirs disciplinaires et didactiques dans la conception des programmes et la formation des enseignants. L'article sur le Québec propose une voie qui retient l'attention, en façonnant une culture des mathématiques en contexte scolaire, tracée dans la continuité et avec pragmatisme, qui aboutit à des résultats enviables pour les élèves. Cet ensemble est complété d'une analyse des résultats en mathématiques issue d'une évaluation internationale menée dans les pays francophones d'Afrique subsaharienne (Pasec 2019). Cette étude met en évidence le faible niveau des acquis en primaire et, du côté des enseignants, la fragilité de leurs connaissances, aussi bien en termes didactiques que de contenu. A la lecture de ce dossier, se font jour cinq questions liées les unes aux autres. Les enjeux actuels de l'enseignement des mathématiques sont-ils les mêmes partout ? Quels sont les contenus mathématiques à enseigner et comment ont-ils évolué durant les dernières décennies ? Comment ces mathématiques sont-elles enseignées, avec quelles marges de manoeuvre des écoles et des enseignants ? Qui enseigne les mathématiques et quelle est la place de la formation des enseignants ? Enfin, que nous disent les évaluations nationales et internationales, telles que Pisa et Timss, des effets de cet enseignement et quel est leur impact ? En matière d'enseignement des mathématiques, les systèmes éducatifs sont nombreux à rencontrer de grandes difficultés pour atteindre les objectifs qu'ils se sont fixés, aussi bien sur la qualité de la formation réservée à tous les élèves que sur l'égalité des chances selon l'origine sociale ou le genre, ou encore sur le recrutement des enseignants. Un numéro coordonné par Jean-François Chesné, coordinateur exécutif du Centre national d'étude des systèmes scolaires et Johan Yebbou, inspecteur général de l'éducation, du sport et de la recherche

10/2023

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Beaux arts

Osmoscosmos

La sixième édition de la triennale 50JPG du Centre de la photographie Genève a eu lieu du 19 juin au 25 août 2019. Sous le titre "OSMOSCOSMOS" , l'exposition principale a tenté de réunir Eros & Cosmos, mettant en évidence le trait d'union entre ces deux univers, un lien peu étudié dans nos cultures occidentales, probablement trop marquées par les monothéismes et la culpabilisation développée autour de l'éros visant à mieux soumettre l'individu à l'emprise des églises. Jean-Pierre Vernant, spécialiste de l'antiquité grecque, souligne que la sexualisation du dieu Eros se fait au moment où Uranus est castré et qu'il se dégage de Gaïa dans la souffrance pour devenir, au-dessus de nos têtes, le ciel étoilé. Et pour le philosophe Michel Onfray, se référant au Kama Sutra, le sexe est défini ainsi : "... naturel, en rapport avec le cosmos, jamais séparé du monde, toujours là pour rappeler la liaison entre les parties d'un grand tout" . Une douzaine d'oeuvres établissent cette relation entre les deux facettes d' "OSMOSCOSMOS" , telles que Words and Stars de Grazia Toderi et Orhan Pamuk ou les contributions de Ursula Böhmer, Bunu Dhungana, Heidi Hassan, Eden Levi Am, Urs Lüthi, Boris Mikhailov, Johan Österholm, Thomas Ruff, Pierre Radisic, Catherine Radosa, Annie Sprinkle (avec Beth Stephens), Christian Waldvogel et d'autres. "OSMOSCOSMOS" assemble des oeuvres photographiques et vidéographiques contemporaines ainsi que diverses sources iconographiques. Parmi les artistes sélectionnés, plusieurs d'entre eux ont, dès les années 1970, mis radicalement en question la définition des genres, voire la commercialisation d'Eros, que ce soit Manon, Jürgen Klauke, Renate Bertlmann, Natalia LL, Urs Lüthi, Barbara Hammer, Annie Sprinkle (avec Beth Stephens) et Liliane Vertessen ; d'autres, à la même époque, revendiquaient des esthétiques homosexuelles à l'instar de Pierre Keller ou de Walter Pfeiffer, revisitées sous une forme contemporaine par Mauricio Dias et Walter Riedweg. La trame féministe est poursuivie aujourd'hui par des artistes tels que Romy Alizée, Dorothée Baumann, Anne Collier, Déborah de Robertis, Nadia Granados, Angela Marzullo, Lina Scheynius ou encore A. L. Steiner, tandis que Eden Levi Am, Nicole Tran Ba Vang et Yuri Nagashima traitent des amours lesbiennes et/ou queers. S'il va de soit qu'Eros touche aussi à des problématiques politiques, force est de constater que dans nos sociétés marchandes, il est gangrené par des intérêts économiques très importants, comme le démontrent les propositions de Caroline Bernard, Fred Lonidier, Susan Meiselas, Charles Weber ou encore Patrick Weidmann.

06/2020

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Football

Basta. Ma vie, ma vérité

L'autobiographie explosive du meilleur footballeur des années 1980-90. En 1995, Marco van Basten doit mettre fin à son immense carrière, handicapé par une blessure à la cheville mal soignée. " J'ai arrêté de courir et d'applaudir. Mon tour d'honneur était fini. Quelque chose avait changé. Quelque chose de fondamental. Le football était ma vie et je venais de la perdre. Ce jour-là, je suis mort en tant que footballeur. Et j'avais été invité à mes propres funérailles. " " Pendant trois ans, j'ai fait tout ce que je pouvais pour retrouver la forme. Absolument tout. Bien au-delà des limites de la douleur. Mais c'était fini. En vérité, à la fin, j'étais juste heureux de pouvoir marcher jusqu'à la boulangerie sans avoir mal. Cela m'a coûté très cher. Et je n'en ai jamais vraiment parlé. " Il deviendra entraîneur (Ajax, sélection néerlandaise) mais sans connaître les sommets qu'il avait atteint comme joueur, victime parfois de sa franchise et de sa capacité à dénoncer les compromissions et magouilles du milieu du foot. Son récit sans complaisance ne cache rien de la pression paternelle qu'il a subie afin de le voir réussir dans le football (comme Verstappen en F1), de sa dépression post-blessure, de ses mauvais placements financiers (38M de dettes fiscales) ni de sa brouille avec l'autre triple lauréat du Ballon d'Or Johan Cruyff qui était son idole et son ami. Une autobiographie directe qui nous replonge dans le football champagne des années 1980-90 que les fans de foot n'ont pas oublié. Sur les réseaux sociaux tournent encore régulièrement les vidéos des buts hyper-spectaculaires du grand Marco. " Je pense que le temps est venu de raconter mon histoire. De mon point de vue. Ma vérité. L'histoire que je n'ai jamais racontée. Dans laquelle je peux remettre les choses en place. Je n'épargnerai personne. Et moi moins que quiconque. " Palmarès Champion d'Europe 1988 avec les Pays-Bas Vainqueur de la Coupe d'Europe des Clubs Champions en 1989 et en 1990 avec le Milan AC Vainqueur de la Coupe d'Europe des Vainqueurs de Coupe en 1987 avec l'Ajax Amsterdam Champion des Pays-Bas en 1982, en 1983 et en 1985 avec l'Ajax Amsterdam Champion d'Italie en 1988, en 1992 et en 1993 avec le Milan AC Triple lauréat du Ballon d'Or (1988, 1989, 1992).

06/2022

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Esotérisme

Livre jaune nº9. Les familles satanistes

Il n'est pas à craindre que les Illuminati dominent le monde et mettent à bas les lois et les Constitutions, puisqu'ils le dominent depuis bien longtemps déjà, et que les lois et les Constitutions ne sont techniquement plus respectées depuis la Seconde Guerre mondiale. L'Histoire est primordiale. Pour savoir où nous allons, nous devons savoir d'où nous venons. Il y a fort longtemps, dans l'obscurité d'épisodes peu connus de l'histoire de l'humanité, de puissants rois ont découvert qu'ils pouvaient contrôler d'autres hommes par la magie, la guerre, la politique, la religion et l'intérêt. Des familles ont conçu des stratégies et des tactiques afin de perpétuer leurs pratiques occultes. Différentes couches de secrets ont caché ces familles aux masses profanes, mais quelques auteurs ont heureusement fait de nombreuses révélations quant à leur existence. Jésus a parlé de faits historiques. Saint Paul a rappelé à ses auditeurs des choses historiques. Flavius Josèphe a écrit une histoire du peuple d'Israël. " Ma recherche sur les hiérarchies de Satan a été rapide en raison de mes compétences de chercheur et parce que j'ai dès le début connu grâce à des informateurs la réalité de ce que j'étudiais. Mon enquête m'a amené à lire et à méditer des milliers d'ouvrages. Les livres, les journaux, les revues et les manuscrits que j'ai parcourus jusqu'à ce jour sont au nombre de plusieurs milliers. Pour singer et imiter les 12 tribus de Dieu, Satan a établi 12 lignées. L'une de ces lignées est celle d'Ismaël, au sein de laquelle une élite a développé l'alchimie, des méthodes d'entraide, et d'autres pratiques occultes. Le druidisme a été développé à partir d'une autre lignée, égyptienne, celtique et druidique. En Orient, une autre lignée encore a développé la magie orientale. Un lignage trouve ses racines à Canaan et chez les Cananéens. Il prit le nom d'Astarté, puis d'Ashdor et d'Astor. La tribu de Dan a développé des germes du type Judas Iscariote. La royauté de la tribu de Dan s'est perpétuée à travers l'histoire comme celle d'une lignée satanique très puissante. La 13e lignée a été calquée sur l'ascendance royale et divine de Jésus. C'est la maison satanique de David, dont les membres croient que leur sang ne vient pas que de la maison de David, mais également de la descendance de Jésus, auquel il attribue femme et enfants... Le 13e lignage satanique a été directement engendré par Satan, afin que ses descendants ne partagent par seulement le sang du Christ, mais aussi celui de son frère Lucifer. " Fritz Springmeier

04/2019

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Cinéma

Héros N° 1, Avril-juin 2019 : The Avengers. Le poing sur l'univers Marvel !

"Nous n'avons pas besoin de martyrs pour le moment. Nous avons besoin de héros. Un héros mourrait pour son pays, mais il préférerait vivre pour lui". Ces quelques mots prononcés par un fictif président Bartlett anéanti, comme les Etats-Unis et le monde entier, au lendemain des attaques du 11 septembre 2001 (cet épisode "Isaac and Ishmael" de The West Wing ayant été diffusé le 3 octobre de la même année) laissaient préfigurer le retour en force d'une culture underground, volontiers reléguée au rang de passe-temps préféré des enfants quand ils ne jouent pas aux jeux vidéo. Jusqu'à présent, à l'exception de Superman de Richard Donner (1978) et de Batman de Tim Burton (1989), les comics peinaient à sortir des cases narrant leurs aventures explosives. Mais les X-Men de Bryan Singer créent une première surprise en 2000, avec un sujet "étonnamment" mature à propos du fichage des identités. Vient ensuite le carton planétaire de Spider-Man de Sam Raimi (2002) dont on se souvient qu'une bande-annonce avec les Twin Towers avait dû être retirée des salles obscures. Le grand public tombe sous le charme de ce Peter Parker candide et amoureux, mais "responsable" quand la situation l'exige. Peter est-ce même gamin, tapi quelque part en nous, adultes désillusionnés et (cor)rompus. Puis, trois ans plus tard, le Batman Begins de Christopher Nolan finit d'enterrer le préjugé avançant que les comics ne sont rien d'autre qu'une sous-culture pour enfants et ados en quête de soi. Mais la révolution démarre littéralement en 2008 avec l'avènement du Marvel Cinematic Universe. Iron Man, Hulk, Thor et Captain America, héros improbables - les stars de la Maison des Idées ayant été (un peu honteusement) cédées à la 20th Century Fox ou à Sony Pictures -, bouleverseront en une petite décennie l'histoire du cinéma. Plus forts que Star Wars et Harry Potter réunis, les Avengers sont devenus les dieux tout puissants d'Hollywood, répondant à cette prière cruellement poignante et sincère : nous avions besoin de héros. Et ils sont là, prêts à défendre la veuve et l'orphelin, à offrir la liberté aux opprimés et à nous sauver de toutes les menaces grondant à l'extérieur comme à l'intérieur. Nous souhaitions, dans ces pages, leur rendre hommage. A ces Avengers, déjà. Car, que ce soit par leurs comic books ou leurs films, ces super-héros imparfaits et égocentriques ne se révèlent jamais plus puissants et même invincibles que quand ils unissent leurs forces pour affronter ensemble le mal. La leçon qu'ils nous donnent ? Il ne tient qu'à nous de dépasser nos fantasmes d'héroïsme pour faire front, main dans la main, avec les autres, quel que soit le champ de bataille, écologique, géopolitique, social ou économique. Assemble !

04/2019

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Autres

Philosophia Scientiae Volume 27, N° 1/2023 : La "parenthèse Vichy" ?

Cette proposition de dossier thématique vise à rassembler des contributions de spécialistes en histoire du droit, des sciences sociales, de l'économie et des sciences exactes afin de compléter ou d'interroger l'historiographie dévolue aux disciplines académiques, aux universités ou aux institutions scientifiques durant l'Occupation et l'immédiat après-guerre. Dès les années 1990 et 2000, des études globales ont été consacrées aux universités sous Vichy [Gueslin 1996], ainsi qu'à l'épuration des universitaires [Singer 1997] et [Rouquet 2010]. Des monographies ont par ailleurs été spécialement dédiées à des universités ou des Grandes Ecoles durant la Deuxième Guerre mondiale. Nous pouvons citer à ce propos les exemples de l'Ecole polytechnique [Baruch et Guigueno, 2000], de l'Ecole normale supérieure [Israël 2005], de la Reichsuniversität Strassburg et de l'Université de Strasbourg repliée à Clermont-Ferrand [Crawford et Olff-Nathan 2005], [Baechler, Irgesheim et Racine 2005] ainsi que [Möller 2020]. L'historiographie sur les disciplines académiques face à la double contrainte du régime de Vichy et de la puissance occupante s'est en outre sensiblement enrichie ces dernières années, comme en attestent [Chandivert 2016], [Eckes 2018], [Gouarné 2019] ou encore [Brisset et Fèvre 2021]. Sur un plan méthodologique, les soumissions proposées adopteront ou combineront diverses échelles d'observation et d'analyse. Certaines d'entre elles pourront ainsi se focaliser davantage sur des trajectoires individuelles envisagées d'un point de vue tant académique que politique. Elles mettront alors en avant et tenteront de comprendre dans toute leur complexité les comportements adoptés par des savants et universitaires confrontés à des contextes de contraintes très évolutifs entre l'automne 1940 et l'été 1944. A cette échelle d'observation, les réflexions développées par des spécialistes de la période tels que Pierre Laborie, François Marcot ou encore Jacqueline Sainclivier sur les comportements individuels et collectifs sous l'Occupation pourront s'avérer très précieuses. D'autres contributions viseront à reconstituer des réseaux d'acteurs partageant un même programme scientifique ou participant à une entreprise commune façonnée par les pouvoirs économique et politique sous Vichy ou par les instances d'Occupation. D'autres enfin porteront plus globalement sur des institutions scientifiques ou des disciplines académiques dont il s'agira de cerner les reconfigurations durant l'Occupation et l'immédiat après-guerre. Les contributions ainsi rassemblées viseront également à faire ressortir les éléments de continuité et de rupture sur un plan tant institutionnel que disciplinaire ou scientifique, en adoptant une périodisation plus large - des années 1930 aux années 1950. Un intérêt marqué sera alors porté au processus complexe d'épuration des savants et universitaires, en essayant d'en mesurer les effets à court et à long terme sur les représentations collectives liées à la période de l'Occupation.

03/2023

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Histoire et Philosophiesophie

Aux origines des théories raciales. De la Bible à Darwin

Une opinion très répandue veut que l'évolutionnisme, et plus spécialement le darwinisme, ait révolutionné la conception que l'homme a de lui-même. D'une vision anthropocentrique - souvent comparée à la vision géocentrique d'avant Copernic -, on serait passé à une vision décentrée où l'homme n'est plus qu'un animal parmi d'autres. D'un homme créé par Dieu à un homme produit par le hasard et la nécessité. Le tout se serait accompagné d'un épouvantable scandale, et la conception darwinienne ne l'aurait emporté contre l'obscurantisme qu'au prix d'une lutte acharnée. Cette opinion, popularisée par les biologistes eux-mêmes, est largement imaginaire. En 1859, lorsque Darwin publie L'Origine des espèces, l'évolutionnisme n'est plus une nouveauté depuis longtemps ; son application à l'homme, non plus. Rien donc qui justifie le moindre scandale. En outre, la thèse de Darwin diffère de ce que nous appelons aujourd'hui " darwinisme " et, très rapidement, profitant de ses imprécisions, chacun l'interprétera à sa manière. Le darwinisme qui s'ensuivra ne sera pas, et de très loin, une doctrine homogène, ni dans ses aspects théoriques, ni dans ses applications à l'homme. Quant à l'explication biblique de l'origine de l'homme par la création divine d'Adam - supposée alors universellement admise -, elle avait en fait déjà subi les pires outrages. Diverses religions, plus ou moins sectaires, avaient depuis longtemps concocté des lectures de la Bible assez curieuses, et imaginé des conceptions de l'homme bien " pires " que celle qui consistait à le faire descendre du singe. À côté d'elles, Darwin fait souvent figure d'enfant de chœur. Vue de près, la réalité est donc très différente de l'opinion courante pour laquelle un créationnisme religieux se serait opposé à un évolutionnisme scientifique. Et cela est vrai non seulement pour les aspects théoriques, mais aussi pour les applications pratiques assez contestables qu'ont trouvées certaines thèses biologiques, notamment en matière d'hygiène raciale.

09/2008

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Littérature française

Kong

Deux jeunes gens sortent sonnés de la Grande Guerre. L'un, Ernest Schoedsack, a filmé l'horreur dans la boue des tranchées ; l'autre, Merian Cooper, héros de l'aviation américaine, sérieusement brûlé, sort d'un camp de prisonniers. Ils se rencontrent dans Vienne occupée, puis se retrouvent à Londres où naît le projet qui va les lier pour la vie. Comment dire la guerre ? Comment dire ce puits noir où l'homme s'est perdu - et peut-être, aussi, révélé ? Pas de fiction, se jurent-ils : le réalisme le plus exigeant. S'ensuivent des aventures échevelées : guerre russo-polonaise, massacres de Smyrne, Abyssinie, épopée de la souffrance en Iran, tigres mangeurs d'hommes dans la jungle du Siam, guerriers insurgés au Soudan... Leurs films sont à couper le souffle. On les acclame : " Les T. E. Lawrence de l'aventure ! " lance le New York Times. Eux font la moue. Manque ce qu'ils voulaient restituer du mystère du monde. Déçu, Cooper renoncera quelque temps - pour créer avec des amis aviateurs rien moins que... la Pan Am ! - avant d'y revenir. Ce sera pour oser la fiction la plus radicale, le film le plus fou, pour lequel il faudra inventer des techniques nouvelles d'animation. Un coup de génie. Une histoire de passion amoureuse, mettant en scène un être de neuf mètres de haut, Kong, que l'on craint, qui épouvante, mais que l'on pleure quand il meurt... Le film est projeté à New York devant une foule immense, trois semaines avant qu'Hitler ne prenne les pleins pouvoirs. Sur un air de jazz mélancolique ou joyeux, entre années de guerre et années folles, Michel Le Bris nous offre une fresque inoubliable. On y croise des êtres épris d'idéal, des aventurières, des héros, des politiques, des producteurs, des actrices, et bien sûr un immense singe que l'on aime craindre et aimer, moins sauvage que l'homme...

08/2017

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Caraïbes, Antilles

Petit Futé Trinidad et Tobago. Edition 2023

Deux petites îles au nord-est du Venezuela... Avec comme seule palette de couleurs, le blond du sable, le bleu de la mer, le blanc de l'écume et l'émeraude de la forêt, Trinidad n'a pas beaucoup changé depuis Christophe Colomb. Une terre vierge où les tortues géantes viennent pondre chaque année des dizaines de milliers d'oeufs depuis des temps immémoriaux... Seulement 80 km séparent le nord et le sud de l'île de Trinidad. Pourtant quelle diversité ! Une jungle qui recouvre des vallées encaissées, des collines escarpées parsemées de rivières, des chutes d'eau par centaines, sans oublier les marais ou les forêts montagneuses, patrie du singe hurleur, du tatou, du papillon empereur, du perroquet et de l'orchidée. Un rêve de naturaliste ! Archétype de l'île au trésor, Tobago a quant à elle la réputation d'avoir inspiré Daniel Defoe lorsqu'il imagina un décor pour Robinson Crusoe. Il est vrai que l'île a tout pour s'y prêter : une forêt vierge derrière pas moins de 70 plages de sable fin, des lagons et des récifs de coraux aux eaux turquoises, une faune et une flore très riches, un passé peuplé d'amérindiens et de batailles navales, ... A cela s'ajoute un folklore ancestral issu des traditions africaines et entretenu par une population très largement créole. A n'en pas douter, Tobago sera bientôt une destination prisée des Caraïbes. Son identité atypique, Trinidad & Tobago la doit à un brassage unique entre les cultures amérindienne, africaine, européenne et indienne. Un héritage métissé très riche qui a forgé une identité propre à cette petite nation. Le carnaval, qui se déroule en février ou en mars au son des steel-bands et du calypso, est l'une de ses meilleures illustrations. Considéré à juste titre comme l'un des plus beaux du monde, c'est une féérie de couleurs, de musiques, de danses ; une immense fête.

09/2023

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Histoire du cinéma

Les grandes gueules du cinéma français. Quand Gabin, Ventura, Belmondo et Delon régnaient sur le grand écran

LE PARCOURS DE 4 MONSTRES SACRES DU 7EME ART Parcours croisés dans la filmo de Gabin, Ventura, Delon et Belmondo Une histoire de quatre monstres sacrés, celle de leur rencontre, de leurs tournages, de leur amitié et de leurs coups de gueule... toute une époque ! Après son exil aux Etats-Unis, Gabin est en perte de vitesse. Un film va relancer sa carrière et installer pour longtemps sa figure de patriarche dans le paysage cinématographique français : Touchez pas au grisbi (1954), un film de gangsters à la française. Parmi ses partenaires, un trentenaire italien à la carrure impressionnante fait avec prudence ses premiers pas devant la caméra de Jacques Becker : Lino Ventura. Les deux hommes sympathisent immédiatement et enchaînent les tournages : Razzia sur la chnouf (1955), Le rouge est mis (1957)... Pendant ce temps, deux jeunes comédiens ambitieux font leurs débuts chez Marc Allégret (Sois belle et tais-toi, 1958) : Alain Delon et Jean-Paul Belmondo. Rapidement, ils croisent la route de leurs glorieux aînés : auréolé du succès d'A bout de souffle (Godard, 1960), Belmondo partage l'affiche de Classe tous risques (Claude Sautet, 1960) avec Ventura, puis se fait adouber par Gabin lors du tournage d'Un singe en hiver (Verneuil, 1962). Delon a déjà sympathisé avec l'ex-catcheur lors du tournage du Chemin des écoliers (1959) mais c'est à Henri Verneuil qu'il doit sa rencontre avec le " Vieux ", son partenaire dans Mélodie en sous-sol (1963). Un voyage fascinant au coeur du cinéma français, des années 1950 à la fin des années 1970, qui voient la production de films cultes : Ascenseur pour l'échafaud, Le Gorille vous salue bien, Plein soleil, Le Président, Les Tontons flingueurs, Cent mille dollars au- soleil, Le Deuxième Souffle, Paris brûle-t-il ? , Les Aventuriers, La Piscine, Le Cerveau, Le Clan des Siciliens, Borsalino, Un flic, Deux hommes dans la ville, L'Affaire Dominici... " Gabin aurait pu avoir un jeune frère spirituel, c'était Alain Delon, et puis deux fils, Jean-Paul et moi... " - Alain Delon

10/2021

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Littérature anglo-saxonne

Parle-moi

A l'université d'UCSM, en Californie, un sujet est dans toutes les bouches : le passage à la télé du professeur Guy Schermerhorn et de son chimpanzé Sam - un singe pas comme les autres : il parle, Guy l'ayant initié à la langue des signes. C'est alors que, dans le hall, Aimee tombe sur un prospectus indiquant que le professeur cherche des étudiants pour l'assister dans ses recherches (comprendre : s'occuper de Sam). " Aucune expérience nécessaire, est-il précisé. Seulement de la patience et un dos à toute épreuve. " En effet, la tâche n'est pas de tout repos, ce dont peut témoigner la prédécesseuse d'Aimee, défigurée après une grave morsure. Mais la jeune étudiante s'en sort à merveille. Grâce à sa douceur maternelle, elle arrive à canaliser l'animal. Et puis elle lui change ses couches, lui donne le bain, répare ses bêtises, le câline, lui fait la cuisine - quand Guy ne commande pas des pizzas (le plat préféré de Sam). Voilà de quoi satisfaire le professeur : il a trouvé en elle la parfaite nounou. Et la parfaite petite-amie... Cependant, une mauvaise nouvelle va mettre fin à cette idylle. D'après une étude qu'un certain Borstein s'apprête à publier, seuls les humains peuvent apprendre le langage, ce qui pousse le professeur Donald Moncrief - le grand manitou de la primatologie et à l'initiative de l'expérience menée par Guy - à mettre un terme à celle-ci. Il rapatrie Sam chez lui, dans l'Iowa, et l'enferme dans sa " grange aux chimps " sans autre forme de procès. Sauf que pour Aimee, Sam c'est toute sa vie. Et elle va tout faire pour le libérer. On reconnaît ici l'humour grinçant si caractéristique du style de T. C. Boyle. Mais pour loufoque qu'il soit, ce roman n'en est pas moins sous-tendu par une réflexion métaphysique et éthique profonde : quelle est la frontière entre l'humain et l'animal ? Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Bernard Turle

02/2023

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Littérature érotique et sentim

La fille du marchand de saphirs Tome 2 [EDITION EN GROS CARACTERES

"Dinah Jefferies tisse une intrigue à la fois policière et sentimentale dans un décor exotique. Les lecteurs qui ont aimé La Mariée de Ceylan seront séduits par ce nouveau roman". Library Journal Peut-on encore aimer après un mariage fondé sur le mensonge ? Ceylan, 1935. Louisa Reeve, fille d'un riche négociant britannique en pierres précieuses, est l'heureuse épouse d'Elliot, un séduisant et intrépide homme d'affaires. Tout bascule lorsque Louisa fait face à de nombreuses fausses couches et qu'Elliot passe le plus clair de son temps à Cinnamon Hills, une plantation de cannelle. Après sa mort brutale, la jeune femme se retrouve seule pour percer le mystère de ses nombreuses absences. Retournant à la plantation, elle rencontre Leo, le propriétaire des lieux, pour qui elle éprouve une étrange attirance. Lorsque la trahison d'Elliot éclate au grand jour, Louisa n'a que Leo vers qui se tourner même si celui-ci n'est pas celui qu'il semble être. Une grande fresque d'amour et de trahison par l'auteure internationalement reconnue de La Mariée de Ceylan. "La Fille du marchand de saphirs combine tout ce que j'aime dans les romans de Dinah Jefferies : l'arôme exotique des épices, la chaleur moite, les couleurs chatoyantes des fleurs et des couchers de soleil, le cri aigu des singes et les stridulations des insectes des tropiques dans le vent. Ce roman est le plus romantique de tous ceux qu'elle a écrits". Gill Paul "Les monuments, les senteurs et l'atmosphère de Ceylan font l'objet de descriptions remarquables. Du grand Dinah Jefferies ! " Lucinda Riley "Une fresque magnifiquement écrite qui se déploie de manière déchirante et exaltante dans un cadre merveilleux. Splendide ! " Katie Fforde "La Fille du marchand de saphirs est un conte qui met en scène la sournoiserie du tragique lorsqu'il survient sans faire de bruit, la peine qui en découle, la découverte de soi, l'amour et le renouveau qui s'ensuivent. Une histoire poignante et exaltante écrite avec lucidité et empathie". Lancashire Evening Post "Magnifiquement écrit et passionnant ! " Heat Magazine "Une écriture magnifique au service d'un personnage principal auquel on s'identifie sans peine". The Peterborough Telegraph "Du grand romantisme d'évasion ! " The People

02/2020

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Humour

Comment cesser d'exister

"Les deux derniers grands alques ou grands pingouins de la planète ont été tués le 4 juin 1844 sur l'île d'Eldey, au large de l'Islande... Comme les dodos, ils avaient tendance à s'enticher de n'importe qui. Chaque fois qu'ils remarquaient quelqu'un qui cherchait à s'approcher d'eux subrepticement, un instrument contondant à la main, ils se précipitaient à sa rencontre avec des petits piaillements accueillants et ils tendaient le cou. Eh bien, voilà deux espèces qui ont fait ce genre de démarche une fois de trop". Ainsi s'exprime Will Cuppy au moment d'aborder dans ce nouveau traité écologiste précurseur le cas épineux des espèces disparues, des dinosaures au dodo, en passant par le mammouth laineux. L'auteur n'en continue pas moins d'explorer les espèces semi-résistantes, des oiseaux aux poissons, sans oublier ces satanés insectes ("Les insectes seraient-ils en train de gagner ? "). Truffé de notes de bas de page aussi savantes que cocasses, ce véritable traité de zoologie est avant tout un classique de la littérature comique, signé par l'homme qui n'hésita pas à écrire au sujet des pékinois : "Je ne vois vraiment pas pourquoi ils ont l'air si contents d'eux. Ils ne sont pas mieux que nous". . Critique littéraire, Will Cuppy (1884-1949) écrivit durant l'entre-deux-guerres des chroniques humoristiques (au Herald Tribune et au New Yorker) sur ses sujets favoris : la zoologie et l'histoire. Il est ainsi l'auteur d'une trilogie drolatique sur les animaux (Comment distinguer vos amis des grands singes, Comment cesser d'exister et Comment attirer le wombat) et de l'anti-manuel d'histoire Grandeur et décadence d'un peu tout le monde. Misanthrope au point de vivre en ermite sur une île plus d'une décennie, Will Cuppy mit fin à ses jours en 1949. Ecrivain comique sans égal, qui comptait parmi ses admirateurs P. G. Wodehouse et James Thurber, il est l'incarnation même de l'adage selon lequel "l'humour est la politesse du désespoir" .

11/2020

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Littérature française

La merveilleuse aventure de Willy Morgan dans la vallée aux pierres

Comme tous les enfants de leur âge, Jennifer et William Morgan commencent leurs vacances dès la fin de l'école. Comme chaque année, ils vont passer l'été chez Mamy Rose et Papy Willfred. Pourtant, dès le premier jour, quelque chose d'inattendu les amène à découvrir leur grand-père sous un nouveau jour, plein de mystère... Et si Papy Willfred pouvait vraiment comprendre le langage des animaux... Les deux enfants connaissent bien l'émerveillement qui les emporte lorsque Papy Willfred raconte une histoire d'animaux comme il les aime. Mais cette fois, ils vont enfin pouvoir l'écouter raconter son histoire, quand on l'appelait encore Willy Morgan... Cette histoire va nous entraîner à la découverte du secret du langage qui permet de parler avec les animaux. Le petit d'homme "au coeur de la légende" va devoir siéger au Grand Conseil des animaux pour tenter de sauver du désastre la vallée et tous ses habitants. Il va lier des amitiés extraordinaires... Il va devoir affronter Canailles et Caraïbes, aller à la rencontre des loups, mais aussi retrouver sa soeur Jane qui a disparu dans la Vallée aux pierres et dont il n'a plus de nouvelles. Il pourra compter pour cela sur les amitiés naissantes avec Thivy, Jérémiade, Darling, Révérence, Facsimilé, Beaver, Centimètre, Rébus, Contumace, Moon, Craquette, Jacasse, ... tous ces animaux au grand coeur qui comptent sur lui autant qu'il peut compter sur eux. Il recevra le soutien inattendu de Gribouille, Prunelle, Grismalou et Adémar, sans qui l'aventure aurait pu tourner au drame. Cette merveilleuse aventure pourrait arriver à tous les enfants s'ils se reconnaissent dans l'amitié, la confiance, et l'amour de tous les animaux... Quand vous l'aurez lue, peut-être n'arriverez-vous pas à croire qu'il s'agit d'une histoire vraie. Cela n'a rien d'étonnant ! Willy Morgan lui-même reconnaît qu'elle est impossible à croire : il suffit de quelques jours à la plupart des humains qui la découvrent pour qu'ils se mettent à penser tout simplement qu'ils ont rêvé... Mais peut-être pas vous... Qui sait ?

11/2018