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Johana Singer

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Japon

Samouraïs. 10 destins incroyables

A travers les destins incroyables des 10 plus grands samouraïs de l'Histoire du Japon, revivez l'âge d'or des combattants du sabre. Hana wa sakuragi, hito wa bushi. " D'entre toutes les fleurs, la fleur du cerisier ; d'entre tous les hommes, le guerrier. " Le poème japonais qui ouvre ce livre donne le ton : vous pénétrez dans la légende des samouraïs, dont les vies ont été émaillées de hauts faits d'armes et de destins tragiques. En voici quelques exemples : Le premier est Yoshitsune, l'archétype du héros tragique, assassiné dans la fleur de l'âge par son demi-frère. Son destin inspirera le Dit des Heike, célèbre épopée classée au patrimoine de l'Unesco. Saviez-vous qu'il avait existé des femmes samouraïs ? Tomoe, redoutable princesse guerrière à la beauté incomparable, est la plus célèbre. Akira Kurosawa ne s'est pas trompé en adaptant au cinéma la vie de Shingen (Kagemusha, l'Ombre du guerrier), l'illustre seigneur de guerre de la période des Royaumes combattants. A la clef, la palme d'Or à Cannes en 1980 ! Parti de rien, Hideyoshi que l'on surnommait " le singe " en raison de sa petite taille et de son faciès disgracieux, fera preuve d'un génie militaire. Ieyasu remporta la victoire à Sekigahara, la plus grande bataille de samouraïs de l'Histoire. Son adversaire Yukinaga est un étonnant exemple de conversion au catholicisme. Et que dire de Saïgo, dont l'histoire a inspiré le film Le Dernier Samouraï (Edward Zwick, 2003), avec Tom Cruise ? Tous sont entrés dans la légende et ont donné lieu à d'innombrables oeuvres littéraires, calligraphiées ou cinématographiques.

09/2021

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Récits de voyage

Au plus secret des îles. Aventures dans le Pacifique

Le grand biologiste Tim Flannery a parcouru les îles tropicales du Pacifique Sud-Ouest pendant plus d'une décennie à la recherche de marsupiaux, de chauves-souris et d'autres petits mammifères que l'on ne rencontre nulle part ailleurs sur notre planète. Plusieurs de ces îles étaient pour la science des pages vierges : l'équipe s'aventura dans des villages où personne, de mémoire d'homme, n'avait encore vu un visage blanc, et sur des sommets montagneux couronnés de végétation irréelle. Dans le grand arc insulaire situé entre l'île de Sulawesi et les Fidji (soit une distance supérieure à celle qui sépare Paris de Montréal), Flannery va faire d'immenses découvertes, mettant au jour de véritables "fossiles vivants", mais aussi des indices fondamentaux pour la compréhension des rouages et des caprices de l'évolution. Si la Polynésie offre souvent une perfection de carte postale, d'autres terres plus lointaines montrent un visage tourmenté, parfois hostile, surtout lorsque les obstacles géologiques se doublent du tabou des frayeurs ancestrales. Et c'est là que la petite équipe, surmontant les fatigues par un humour et un enthousiasme inépuisables, débusque des rats géants, des chauves-souris à tête de singe, le grand éclat de rire de la Création. Une mission de biologistes spécialisés dans les mammifères entreprend d'explorer les îles tropicales du Pacifique Sud-Ouest. Rarement ouvrage de vulgarisation scientifique n'aura été aussi juste, aussi drôle et instructif à la fois. Défenseur acharné de la biodiversité, Tim Flannery a les armes qu'il faut pour propager son amour de la Terre et du vivant.

02/2015

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Critique littéraire

Humains par hasard. Entretiens avec Donatien Grau

"Donatien Grau : Quel est le rapport qu'a l'artiste avec les autres personnes ? Pierre Guyotat : Quand vous êtes en plein travail, quand vous sortez, si vous êtes à la campagne, vous avez les oiseaux, les écureuils. Ce ne sont pas des interlocuteurs très actifs. Ils sont loin de nous. Si vous rencontrez un chien ou un singe, c'est peut-être un peu différent, mais c'est une question de regard. En ville, quand je sors, tout dépend de ce que j'écris. Quand vous avez écrit une page belle, intense à vos yeux, tout dépend sur qui vous tombez. Au fond, ceux qui échappent à ce carnage de cinq secondes, ce sont les enfants. Tout adulte est considéré comme un idiot. En tout cas comme quelqu'un qui n'a pas accès à ça. On a une sensation, non pas de supériorité mais d'altérité extrêmement grande. Elle ne dure que quelques secondes. Tout de suite, je reviens à la réalité, à la logique. De toute façon, ces gens devant qui je passe pensent. Ils ont aussi une vie intérieure. Donc, je rétablis. On peut aussi tomber sur des gens qui, par leur comportement, leur vestimentation, leur visage même, représentent tout ce qu'on peut détester. La vulgarité, le sommaire, etc. Ce sont les gens faibles dont vous vous sentez le plus proche à ce moment-là : les enfants, les vieux, les clochards, les vagabonds. Vous vous sentez, non pas supérieur, mais très proche d'eux. Les enfants : parce qu'il y a tout de même quelque chose d'enfantin dans l'activité artistique, dans cette façon de croire dans les mots, de croire dans les couleurs."

10/2016

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Romans policiers

Le syndrome [E . Suivi de [Gataca et Atom[ka

Le syndrome [E]. Un film mystérieux et malsain qui rend aveugle... Voilà de quoi gâcher les vacances de Lucie Henebelle, lieutenant de police à Lille. Cinq cadavres retrouvés atrocement mutilés... Il n'en fallait pas plus à la Criminelle pour rappeler le commissaire Franck Sharko, en congé forcé. Deux pistes pour une seule et même affaire qui va réunir Henebelle et Sharko. Des bidonvilles du Caire aux orphelinats du Canada, les deux nouveaux équipiers vont mettre le doigt sur un mal inconnu, d'une réalité effrayante. Ceux qui ne connaissent pas le syndrome [E], ne savent pas de quoi ils sont capables... GATACA. Quel lien entre onze psychopathes gauchers et l'homme de Cro-Magnon ? Alors que Lucie Henebelle peine à se remettre de ses traumatismes, l'ex-commissaire Sharko se voit relégué à des enquêtes de seconde zone. Telle la découverte du corps de cette jeune scientifique, battue à mort par un grand singe. A nouveau réunis pour le pire, les deux flics plongent aux origines de la violence, là où le génome humain détermine son avenir : l'extinction. Bienvenue à GATACA... Atomka. URSS, 1986. Hommes, terres, bêtes... l'atome a tout ravagé. Mais de Tchernobyl vient de s'échapper un mal plus terrible encore... Paris, 26 ans plus tard. La scène de crime n'est pas banale : un journaliste mort de froid, enfermé dans son congélateur. A quoi travaillait-il ? Franck Sharko et Lucie Henebelle, de la Crim', remontent la piste... Elle les mènera au coeur de l'enfer, là où, au nom de la science, l'avenir s'écrit en lettres de sang.

10/2015

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Astronomie

La Terre, la vie, l'Univers

Un livre qui répond à toutes les grandes questions sur la vie, la Terre et l'Univers, qui n'en finissent pas d'intriguer les enfants ! Dans la collection "Mes p'tites questions", pour se familiariser avec ces notions et l'échelle du temps. 16 questions d'enfants pour répondre à leurs questions sur l'origine de l'Univers et de la vie D'où vient l'Univers ? Une étoile, c'est quoi ? Comment la Terre s'est formée ? Comment on sait ce qui se passait avant nous ? Est-ce que la Terre a toujours été comme aujourd'hui ? Quand la vie est née sur la Terre ? Quels étaient les premiers animaux ? D'où viennent les plantes ? Comment les animaux préhistoriques ont évolué ? L'homme descend du singe ? On est des animaux ? Pourquoi on meurt ? Certains disent que Dieu a fait la Terre, c'est vrai ? Le Soleil va s'éteindre un jour ? Pourquoi on n'habite pas sur la Lune ? Il y a de la vie sur d'autres planètes ? La découverte des origines enfin accessible aux petits ! On parcourt des milliards d'années grâce à des doubles pages thématiques, du Big Bang et de la création des étoiles, jusqu'à l'extinction du Soleil en passant par les débuts de l'humanité et son évolution tout en restant à hauteur d'enfant. Pour tout comprendre des premiers moments du monde Des réponses pédagogiques et documentaires, via des explications courtes et ludiques, des images vives qui immergent l'enfant au coeur des débuts de l'Univers et de l'humanité ainsi qu'une frise chronologique pour comprendre comment s'enchaînent les événements-clés.

09/2023

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Littérature japonaise

Première personne du singulier

Un homme, Murakami ? , se souvient de toutes les rencontres et les instants qui ont fait de lui qui il est. "Somptueux, merveilleux". france inter Un homme se souvient De la femme qui criait le nom d'un autre pendant l'amour Du vieil homme qui lui avait révélé le secret de l'existence, la " crème de la crème " de la vie De Charlie Parker qui aurait fait un merveilleux disque de bossa-nova s'il en avait eu le temps De sa première petite amie qui serrait contre son coeur le vinyle With the Beatles Des matchs de base-bail si souvent perdus par son équipe préférée De cette femme si laide et si séduisante qui écoutait le Carnaval de Schumann Du singe qui lui avait confessé voler le nom des femmes qu'il ne pouvait séduire De ces costumes qu'on endosse pour être un autre ou être davantage nous-même. Un homme, Murakami peut-être, se souvient que tous ces instants, toutes ces rencontres, anodines ou essentielles, décevantes ou exaltantes, honteuses ou heureuses, font de lui qui il est. Après le succès de Des hommes sans femmes, Murakami renoue avec la forme courte. Composé de huit nouvelles inédites, écrites, comme son titre l'indique, à la première personne du singulier, un recueil troublant, empreint d'une profonde nostalgie, une sorte d'autobiographie déguisée dont nous ferait cadeau le maître des lettres japonaises. " Somptueux, merveilleux ; d'une beauté feutrée, bouleversante. " Le Masque et la Plume, France Inter " Au fil des pages, un sentiment d'intimité, d'un dialogue de comptoir avec un vieil ami. " Les Echos " Huit merveilleuses nouvelles. " Libération " Des textes inventifs et captivants " Télérama

01/2023

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Monographies

Modernités portugaises

Cette histoire s'est déroulée entre le Portugal et Paris : attirant artistes, intellectuels et écrivains du monde entier, Paris, capitale internationale de l'art, fut à partir du XIXe siècle, la destination des Portugais en quête de modernité. Elle couvre une vaste période des années 1910 aux années 1970 et réunit des artistes de générations et de styles différents ayant vécu Paris. Elle éclaire quelques facettes d'une longue histoire et de nombreux échanges. Exposition inscrite dans le cadre de la saison France-Portugal 2022.

06/2022

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Humour

Petit crapahut dans le parler de Kaamelott à l'usage des pégus et du gratin. Edition revue et augmentée

Pour la première fois, un guide réuni et explique l'argot de Kaamelott. Indispensable pour tous les accros de la série et du film qui veulent se replonger dans ses dialogues truculents et hilarants. NOUVELLE EDITION AUGMENTEE Alors que peu de professionnels pariaient sur le succès de la série, Kaamelott fut une révélation ovniesque, fédérant rapidement un large public. Parler de la Table ronde, de la quête du Graal, en costumes d'époque ? Et pour faire rire en prime ? Improbable, parce que d'une ambition folle. Et pourtant, Kaamelott est devenu culte. A quoi l'efficacité de Kaamelott tient-elle ? Pas de gags ou de grosses ficelles, Kaamelott c'est un univers : une grande aventure qui a du sens, qui progresse, dont les personnages évoluent. Ils sont sérieux, ils sont dans leur époque, et le ressort follement comique tient au décalage qui repose sur le langage contemporain mais aussi à une langue propre à Kaamelott, nourrie par un très riche vocabulaire familier et argotique, proche du cinéma de genre français des années 60-70 à la Michel Audiard. Alexandre Astier met en mouvements et en rythme ce patrimoine linguistique, l'adaptant à chaque personnage, qui a son phrasé propre et ses intonations. Kaamelott se donne à écouter, comme une vaste partition. En parcourant plus de 500 mots familiers et argotiques dans ce " dictionnaire ", l'auteur s'est amusé à crapahuter dans les méandres de l'esprit Kaamelott, non pour en mettre plein les miquettes et frimer, comme le commun des glandus ou des pégus, mais pour donner du singe au gratin qui souhaite découvrir le monde d'une série mortelle, ou à tous les amateurs qui veulent s'amuser à retrouver les répliques pour poursuivre l'aventure !

01/2023

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Science-fiction

Grand Central Arena Tome 2 : Sphères d'influence

Sphères d'influence enchaîne directement sur la fin de Grand Central Arena avec le retour sur Terre d'une bonne partie de l'équipage du Saint-Graal. Là devrait s'interrompre le destin d'Ariane Austin et de ses compagnons, car la Terre décide d'envoyer des représentants diplomatiques de très haut niveau afin de gérer "professionnellement" l'incroyable situation de l'Arène. Cependant Ariane a "fortuitement" négligé de préciser que la charge de leader de l'Humanité n'était pas une charge élective, mais une prérogative à laquelle seule elle a le pouvoir de renoncer. Ariane retournera donc dans l'Arène, avec un nouveau compagnon / garde du corps, le roi singe Son Wu Kung, tout droit issu des légendes asiatiques et lutteur sans égal. Atout précieux dans un environnement où les performances physiques individuelles ont une grande importance. Disposant d'amis, d'au moins un allié sans faille et de la bienveillance accordée aux émergents courageux, le capital de l'humanité n'a jamais été aussi grand dans l'Arène. C'est donc de l'intérieur que le prochain coup viendra. Car ceux qui devaient remplacer Ariane n'ont jamais accepté la place subalterne qui est la leur. Trahie, Ariane est faite prisonnière par les "Bienheureux", créatures gouvernées par des IA qui ont percé le mystère de l'Arène. S'engage alors une course-poursuite dans d'immenses vaisseaux aériens, au milieu des Sphères, dans laquelle les amis d'Ariane n'auraient à vrai dire aucune chance... sans l'étonnante capacité de Son Wu Kung de se faire comprendre du monde animal qui peuple l'espace intersphères. Cet épisode révélant la déjà profonde infiltration et influence d'IA rebelles au sein du système solaire, se pose la question qu'une civilisation IA / humains puisse voir le jour...

03/2018

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Critique littéraire

Journal. Mémoires de la vie littéraire Tome 2, 1866-1886

Dans le salon de la princesse Mathilde, aux dîners Magny ou chez eux, les Goncourt côtoient tout ce que le Paris politique et littéraire compte de célébrités. Aussi leur Journal contient-il la plus étonnante galerie de portraits du XIXe siècle. Napoléon III : "Figure louche ; Homme dormant, morne, sinistre. Il y a du conspirateur, du prisonnier et du faiseur de coup d'Etat dans sa marche, son regard, son air. Il a l'air d'une fausse pièce, frappée la nuit dans un bois, qui représenterait le Deux-Décembre sous la figure d'un sergent de ville". Le prince de Galles, futur Edouard VII : "Un vrai filou", "un escroc, ne soldant jamais ses dettes de jeu". Thiers : "Le représentant le plus complet de sa caste ; c'est comme si la bourgeoisie, avant de mourir, se couronnait de ses mains". Renan : "Une tête de veau qui a des rougeurs, des callosités d'une fesse de singe". Flaubert : "Il a l'esprit gros et empâté comme son corps. Il voyage pour épater les Rouennais". George Sand : "Un sphinx ruminant, une vache Apis", "une nullité de génie". Baudelaire : "Le saint Vincent de Paul des croûtes trouvées, une mouche à merde en fait d'art". Mallarmé : "Il faut le mettre à Sainte-Anne". Barrès : "Un casuiste jésuite mélangé d'apothicaire ; Ignace de Loyola se combine chez lui avec le bromure de potassium". Portraits charges dignes des grands caricaturistes de l'époque, tels Daumier ou Gavarni ; portraits de moralistes dans la tradition de La Bruyère, "le premier écrivain de tous les temps". Le Journal des Goncourt est, avant ceux de Jules Renard, de Barrès, d'Henri de Régnier, de Gide, la chronique la plus virulente de la France littéraire et des Français dans la seconde moitié du XIXe siècle.

02/2014

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Littérature française

Suburban Blues

" "Ma queue derrière toi, Négro de merde!" lui dis-je. Alors un Toubab, une face de craie, un cochon gratté, un Blanc à la con, jaillissant de nulle part, vient, suivi d'un Arabe, un Beur, un métèque à la gueule de chameau, prêter main-forte à l'ami singe. Ils sont ivres, eux aussi. Les aurais-je déjà vus, ces trois animaux? Je ne crois pas. Depuis le temps que je prends cette même petite rue, au même petit endroit, pour aller "pécho" au même petit coin, je connais presque tous les types intéressants ou bizarres du quartier. De ceux qui dealent à ceux qui chient dans les cages d'escalier. Le tiécar, comme on dit ici, devient pourri! Je me rappelle, maintenant: je le connais, le chameau. Il y a trois jours, il m'a traité d'intellectuel parce que j'avais laissé entendre, lors d'une discussion dans un café, que Jésus, Muhammad ou Moïse, n'étaient que des hommes. Et que, par conséquent, leur jugement, comme celui de tous les hommes sur terre, est sujet à caution. Dieu me parle, à moi aussi, car moi aussi je suis Son fils et Sa créature. Je reste une créature divine, jusque dans mes heures les plus infernales. " Suburban Blues est un roman dont la trame se déroule dans une certaine banlieue, celle onirique d'un jeune musicien cherchant le chemin de l'Onirium, cette terre où les rêves sont censés prendre corps pour un envol magistral. Servi par une écriture virtuose et inventive, Suburban Blues fait exploser tous les codes de la réalité sociale et dresse le portrait sauvage d'un monde où l'amour est le seul secours.

08/2005

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Sciences historiques

Champdeniers. Petite mémoire

Vous direz Champd'nâ si vous voulez, mais mon vrai nom est Champdeniers. Perchée sur ma motte calcaire que domine ma belle église romane de style poitevin, j'habite au centre des Deux-Sèvres, entre Plaine et Gâtine, vous voyez ? Mes habitants ? Des fermiers, des tuiliers, des tanneurs, des aubergistes, des chapeliers, des orfèvres, des ingé­nieurs ; ne parlons pas des ministres ni des académiciens 1 Le Boeuf-Couronné, un de mes vieux copains, affirme que mes foires de trois jours furent "les plus belles de tout le royaume" ! Si si, c'est ça, c'est sûr ! D'ailleurs, c'est peut-être pour cela que des rois sont passés me voir ... Qui sait ? Mais au fait, connaissez-vous la Vergnaye ? La Coignar­dière ? Mon portail Art nouveau ? Les noms imagés de mes anciennes auberges ? La rivière souterraine qui se cache sous mes pieds ? L'histoire de mes poilus ? Celle de l'école ou encore celle de la poste ? Celle des pompiers ? Celle du singe qui joue de l'aérophone ou celle du train fantôme ? Ce ne sont là, bien sûr, que quelques uns des mille se­crets que je vais vous révéler, et je dois même avouer que le piment de mon histoire se cache ailleurs ... C'est dans les textes et les anecdotes rédigés par mes enfants que vous découvrirez l'authentique, le vrai, cette spontanéité qui régale les sens. A propos, munissez-vous de lunettes bicolores, car, en plus des cartes, photographies et autre chromos, j'ai quelques très vieilles images 3D à vous montrer. "Quel est ton plus grand plaisir" ? La randonnée. Pas trop loin tout de même car à près de mille ans d'âge, ça fatigue ! Seulement des petits tours à Puyraveau, Nuchèze, Saint-Denis, Cours ou Champeaux ... C'est chouette, ces coins-là !

04/2019

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Littérature française

Monkey's requiem

Nous sommes à Arles, le 18 mars 1888. Nous sommes à Saragosse. Nous sommes à Londres. Nous sommes en novembre 1887, à Paris. Nous sommes en Slovénie, au Maroc. Nous sommes à Valparaiso, nous sommes au nord de la Suède, en 1889, nous sommes à Porto. Nous sommes à Belleville. Nous sommes à Séville, en Irlande, dans les Balkans. Nous sommes en 2007, en 1992, en 1964, en 1940. Nous sommes partout, nous sommes tout le temps, guidés par le décortiqueur de vies qu'est Matthieu Hervé, qui prend la casquette d'un biographe marionnettiste, et fait se croiser au gré des époques et des pays, des hommes et des femmes qui s'aiment, écrivent, peignent, souffrent, fuient, trompent, se trompent, philosophent, font du cinéma, du cirque, voyagent, luttent contre la maladie, découvrent la poésie, l'architecture, l'art, la mélancolie, le tragique, le silence, espèrent, jouent, jouissent et meurent, chacun dans leur petit monde, dans leur petit espace-temps à eux, qui enfin éclosent, émergent, et surprennent comme autant de gigantesques monuments qu'on croiserait au détour d'une ruelle. Et peut-être que tous ceux-là ne forment en fait qu'une seule et même personne, pourquoi pas un jeune homme solitaire assis à la table d'un bar, qui écoute ce qui se passe autour de lui, qui murmure tout bas, et qui construit son petit théâtre personnel : coté cour et côté jardin, ses personnages alignés, entrant en scène chacun leur tour, un peu solennels, attendant que l'autre ait fini de vivre ce qu'il devait vivre ; en face, son public, les lecteurs ; dans la fosse, l'orchestre et son chef, un singe en queue-de-pie ; et puis l'écho du monde comme souffleur.

04/2017

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Littérature étrangère

Traverser l'hiver

Lorsque June débarque dans le motel de Mabel, quelque part sur la côte Atlantique des Etats-Unis, cette dernière saisit immédiatement la fragilité de la situation. June semble trop jeune pour être mère, son compagnon affiche un comportement hostile et, quand il disparaît au bout de quelques jours, laissant June et son bébé Luke sans la moindre ressource, Mabel décide de leur venir en aide. Elle-même est veuve, et toujours en butte à un deuil qui ne veut pas passer. Lorsque l'hiver arrive, elle doit faire appel à son amie Iris, car les bungalows de son motel ne possèdent pas de chauffage. June et Luke sont alors relogés dans un pavillon au fond du jardin d'Iris, à la seule condition de ne pas rompre l'isolement absolu dans lequel vit cette dernière. June ne sait donc presque rien de la mort violente de son mari Matthew, ni de la rupture avec sa fille Claire, devenue photographe, et ne peut pas encore comprendre la décision d'Iris de passer sa vie retirée de la société. Mais elle sera guidée par Duncan, l'avocat et homme de confiance de sa bienfaitrice, et Oldman, un ancien reporter-photo dont le visage a été déchiqueté par un singe, qui se prend d'affection pour elle et son bébé. Quand Claire revient dans sa ville natale, après de longues années d'absence, accompagnée de Sam - une gueule cassée de la guerre de Vietnam - la vie de June prend une nouvelle tournure. Des destins entrecroisés de personnages cabossés, abandonnés, en deuil ou en colère : rares sont les écrivains capables de dire avec autant de délicatesse que Melanie Wallace la solitude des êtres humains malmenés par la vie.

02/2017

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Actualité médiatique internati

Covid 19. Et si j’avais raison…

Quel est le but de ces mesures anti-Covid qui imposent des confinements et des couvre-feux en privation de libertés physiques (le virus n'est-il dangereux que selon certaines plages horaires et que dans certains environnements de travail ? ), alors que toutes les études scientifiques démontrent l'inefficacité et la dangerosité de telles mesures provoquant des dommages incalculables par accroissement des décès, des suicides, des atteintes psychologiques, de la destruction des liens sociaux, de faillites d'entreprises par milliers, outre l'atteinte à la dignité humaine, l'humiliation, etc. , tout ceci reposant uniquement sur la base du test RT-PCR ? Le virus est-il d'origine humaine ? Si oui, pourquoi il n'y a aucune poursuite, alors qu'il est établi avec certitude par des scientifiques et des études que le virus n'est pas zoonose ? Pourquoi prendre un air ironique pour prétendre qu'en 2020, les discours complotistes expliquant la pandémie de Covid-19 ne tenaient pas moins à leur véracité qu'à des ficelles rhétoriques éprouvées. Il suffit pourtant de prendre le temps d'observer ce qui se passe autour de nous, pour s'apercevoir qu'il se passe des choses... Et pourquoi continuer en 2021, prétendre encore que tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ? Ce mode de pensée est très efficace pour susciter des interrogations, mais empêche de resituer les événements dans leur contexte, avec leurs rapports de cause à effet, leurs causes conjoncturelles et structurelles, la part de prévisible et de hasard. Faites vos propres recherches, "tout est sourcé" , surtout sur ce qu'on voudrait bien nous cacher... Et pour 2022, c'est la variole du singe qui s'apprête à nous submerger dans sa plus tendre émotion. Mais en attendant, prenez soin de vous.

10/2022

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Littérature française

Petite métaphore de la parole

Ce livre n'a pas été écrit pour évoquer les embarras qui viennent à l'homme de son langage, malentendus, stupéfactions, inhibitions, méfiances de toutes sortes. Ils ne servent qu'à introduire la préoccupation qui y est appelée métaphysique, pour qu'on la distingue des recherches sémantiques, stylistiques, ou psychologiques : qu'à force de souffrir parce qu'on n'a pas dit, ou qu'on a mal dit, ce qu'il y avait à dire, et qui reste à peser sur le coeur, on en arrive à se demander pourquoi il ne suffit pas de vivre, mais qu'il faille encore le dire, pourquoi nous ne savons pas nous entendre sans avoir besoin de parler, comme le font les abeilles ou les corbeaux. Car notre langage n'est pas qu'un code de signaux plus compliqué qu'un autre. Il est l'aventure de la pensée, des mots qui sont là depuis toujours, semble-t-il, qu'on tourne et retourne, sans voir où ils mènent. Nous ne savons pas, non plus, d'où il nous est venu. L'hypothèse actuelle de l'évolution, serpent, oiseau, singe, puis homme criant d'abord, parlant ensuite, est assez terrible, à la réflexion. Notre civilisation des livres paraît signifier que la destination de l'homme est de se transformer en des mots qu'autrui a le pouvoir de ne pas écouter. Le ressort de la philosophie classique était le langage vrai. Y en a-t-il un ? Celui de la dialectique moderne pourrait être le mensonge vraisemblable, prenant une allure de cérémonie, avec la littérature pour modèle. Il faut un soubassement à un tel édifice. C'est de cette métaphysique qu'il est question ici.

04/1969

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Critique littéraire

Michel Perrin, gentilhomme des lettres

Je n'ai pas connu les années psychédéliques. Je n'écoutais pas Jimmy Hendrix, ni Bob Dilan, et n'avais aucun goût pour Kerouac. Dans l'appartement familial, la clarinette de Mezz Mezzrow, les chansons désopilantes de Georgius, formaient l'atmosphère quotidienne. Et j'en suis reconnaissant à mon père. Ecrivain atypique, Michel Perrin (1918-1994) connut très jeune les figures qu'il admirait : Blaise Cendrars, Max Jacob et Hugues Panassié. Journaliste, ce sont les princes du métier qui lui mettent le pied à l'étrier : Jean Galtier-Boissière au Crapouillot, et Georges Charensol aux Nouvelles littéraires. Biographe d'Arletty, qu'il sort de l'oubli où l'a plongée l'Epuration, il écrit pour le théâtre. Docteur Glass connaît un triomphe à la Porte-Saint-Martin, en particulier par la verve délirante de Darry Cowl. On y découvre les affres d'un auteur face à son interprète. Ami d'Hugues Panassié, Michel Perrin défendra toute sa vie le jazz qui swingue contre le bebop qu'il abhorre. Pasticheur de haut vol, il rédige un recueil de parodies, Monnaie de Singe, reconnu comme l'un des modèles du genre. Mais tout cela ne serait rien sans les amitiés qui lui ont fait traverser le XXe siècle comme un Lagarde et Michard d'auteurs potaches ou facétieux : l'humour d'Alexandre Vialatte, les canulars de François Caradec, les pirouettes de Roland Cailleux, la finesse de Jacques Laurent. Journaliste à Télé 7 jours, il n'a pas cédé aux sirènes de l'audio-visuel et continue d'écrire avec une bande de copains talentueux tous oubliés : Andréota, Serval et Chabrun. Un quart de siècle après sa mort, j'ai souhaité redonner vie à ce destin original, à un peu de cette France littéraire aujourd'hui enfouie, oubliée, et qui ne demande qu'à renaître.

01/2020

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Thèmes picturaux

Couleurs de Loire

"Couleur du ciel, couleur de Loire, la mare était dans l'herbe comme une éclaboussure du ciel". Maurice Genevoix : La Boite à Pêche. Curieuse appellation de couleur : La Loire en effet, plus que tout autre fleuve passe par une vaste gamme de teintes, allant de l'argenté au lilas, selon la couleur du ciel et selon le moment du jour. (Dicos point virgule, Le Seuil) Unique ! la Loire comme vous ne l'avez jamais vue. Plus de cent peintres, poètes et écrivains ! Plus de 70 reproductions en couleurs, Des tableaux inédits, notamment ceux de Maurice Genevoix ! La Loire et ses affluents ont inspiré d'innombrables artistes, peintres, écrivains et poètes qui ont fréquenté ses rives. Ils ont été séduits par ses aspects pittoresques : villes au bord du fleuve, activités des bords de Loire... Ils ont souvent peint ou écrit sur la Loire. C'est ce que révèle ce beau livre. Rieuse, épanouie, sablonneuse, ample et magnifique... la LOIRE, miroir de l'âme les a inspirés. La Loire sous les regards croisés de Félix Vallotton, Max Ernst, Jean-Jacques Delusse, Nicolas Mecheriki, Henri-Joseph Harpignies, Francis Picabia, Prosper Barbot, Charles Le Roux, Claude Rameau, Louis-Robert Antral, Jean Fouquet, Jean-Albert Gorin, Théodore Rousseau, Léon Eugène Dambeza, Maxime Maufra, Jean Commère, Louis Dupont, Maurice Loirand, Richard Boutin, Félix Vallotton, Max Ernst, Jean-Jacques Delusse, Eugène Delacroix, Prosper Barbot, William Turner, Emmanuel Lansyer, Eugène Prévost-Messemin, Olivier Debré, Roger Toulouse, Paul Fachet, Maxime Maufra, Jacques Lefebvre, Jacqueline Cailliau, Bernard Lorjou, William Turner, Balitran, Jacques Villon, Thomas Aignan Desfriches, Louis Joseph Soulas, Jacques Poirier, Nicolas Chapuy, Jeanne Champillou, Jacques Ousson, Johan Barthold Jongkind, Jean-Pierre Houel, Emmanuel Lansyer, Paul Désiré Trouillebert, Edouard Debat-Ponsan, Stephano Della Bella, Pierre-Antoine Demachy, Justin Ouvrié, Lambert Doomer, Jean Zaccheo, Stephano Della Bella, Denise Bruneau, Ferdinand Perrot, Charles Péguy, Marguerite Cécile Albrecht, Louis Aragon, Germain Audebert, Paul Badin, Honoré de Balzac, René Bazin, Maurice Bedel, Joachim du Bellay, Adam Billaut, Lucien Bodard, Michel Bondu, Roger Bonhomme, Jacques Branger, Marcel Bréchet, Francine Caron, Paul Fort, Hervé Guerlin, Gustave Flaubert, Julien Gracq, Maurice Genevoix, Victor Hugo, Max Jacob, Henry James, Jean-Marie Laclavetine, Jacques Lacarrière, Jean de La Fontaine, Jules Lemaître, Géo Norge, Pierre de Ronsard, Mme de Sévigné, Emile Souvestre, André Spire, Jules Vallès, André Turquet, Hubert Tillay, Francis Viélé-Griffin, Alfred de Vigny, Arthur Young.

04/2022

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Littérature française

Le neveu de Rameau ; Rameaus Neffe ; Satire seconde

Ce bilingue d'un nouveau genre est en français/français. Avec ce Neveu de Rameau, nous sommes en plein roman policier, entre un original disparu et une traduction de traduction. Diderot écrit un texte subversif, la Satire seconde, qu'il ne montre à personne. Il en fait faire trois copies. A sa mort en 1785, sa fille transfère à Saint-Pétersbourg sa bibliothèque et une collection manuscrite de ses oeuvres. De Russie, une copie parvient jusqu'à Goethe en 1803. Goethe décide de traduire en allemand ce texte que personne en France n'a jamais lu, et qui, sous le titre de Rameau's Neffe, passe à la postérité. La copie dont Goethe s'est servi a disparu. En 1821, Joseph-Henri de Saur et Léonce de Saint- Geniès retraduisent en français la traduction de Goethe, comme s'il s'agissait du texte authentique de Diderot. Il faut attendre la fin du XIXe siècle pour que soit redécouvert un manuscrit autographe chez un bouquiniste parisien. Pour la première fois, les trois textes sont réunis ici : en vis-à-vis, l'original de Diderot et la rétrotraduction du texte de Goethe, avec, en rez-de-chaussée, la traduction allemande de Goethe. On touche ainsi l'impalpable distance, violente pourtant, entre un texte et sa, ou plutôt ses traductions, à deux degrés d'éloignement - "l'original est infidèle à sa traduction", disait Borges. L'histoire hors du commun d'un texte lui-même hors du commun est présentée et commentée par Jacques Berchtold et Michel Delon.

11/2017

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Histoire internationale

Un dictateur en images. Photographies de Heinrich Hoffmann

Catalogue officiel de l'exposition Un dictateur en images Photographies de Heinrich Hoffmann du 27 juin au 16 septembre 2018 au Pavillon Populaire de Montpellier. Dans le cadre de sa saison " historique " , la Mairie de Montpellier - au travers la salle d'exposition le Pavillon Populaire - s'intéresse à la place de la photographie dans la société et au devoir de mémoire. Avec l'exposition " Un dictateur en images Photographies de Heinrich Hoffmann" , Alain Sayag cherche à démontrer en quoi l'image peut jouer un rôle majeur dans la diffusion d'une idéologie. Il s'appuie pour cela sur la production du photographe Heinrich Hoffmann (1885-1957), un proche d'Adolf Hitler ayant exercé sous le IIIe Reich. Comment cet homme, de par son activité de photographe, a-t-il contribué à la propagande du régime nazi ? C'est tout l'enjeu de cet ouvrage, catalogue officiel de l'exposition, que de décrypter les photographies d'Hoffmann et leurs mises en scène d'Hitler, qui ont été des outils au service de l'idéologie nazie. Heinrich Hoffmann fut le " photographe officiel " d'Hitler de 1922 à 1945. Leur proximité a conduit à la production de plusieurs milliers de portraits du Führer. La Bayerische Staatsbibliothek de Munich, notamment, en compte plus de 12 000. La quasi totalité des images historiques qui figurent aujourd'hui dans les manuels d'histoire sont dues à Heinrich Hoffmann, de la poignée de mains avec le maréchal Pétain à Montoire à la destruction de la chancellerie à Berlin. Ses photographies, Hoffmann les proposait non seulement à la presse allemande et internationale mais il les déclinait aussi sous la forme de cartes postales, de posters et d'albums illustrés, dont certains furent tirés à plusieurs centaines de milliers d'exemplaires. C'est ce corpus considérable, puisque qu'il couvre les 23 ans de la vie politique d'Hitler, qu'Alain Sayag entend analyser dans cet ouvrage et dans l'exposition qui l'accompagne, au Pavillon Populaire de la ville de Montpellier (à l'été 2018). Quels ont été les ressorts de la propagande nazie et comment Heinrich Hoffmann y a-t-il participé, par son travail de photographe ? Ce décryptage critique des photographies d'Hoffmann s'accompagne de textes de Johann Chapoutot et de Denis Peschanski, qui apporteront leur point de vue d'historiens du nazisme internationalement reconnus, sur la mise en place, par l'image, des mythologies entourant la personnalité d'Adolf Hitler, et sur le rôle d'amplificateur qu'a pu jouer la photographie, venue servir une propagande fasciste. Ce catalogue est préfacé par le directeur du mémorial de la Shoah de Paris

06/2018

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Biologie

Biologie. 6e Edition de luxe

Le Biologie de Raven est reconnu comme une référence incontournable en sciences de la vie et met l'accent sur l'évolution, combinée à une intégration de la biologie cellulaire, moléculaire et de la génomique pour offrir au lecteur un texte à la fois agréable à lire, rigoureux et proposant plus de 4 000 photos, illustrations et tableaux d'une qualité exceptionnelle ; avec cette approche toujours fondée sur l'observation et l'expérimentation. Il part des concepts de base de la biologie dans le but de les relier entre eux pour que les étudiants puissent non seulement apprendre plus facilement mais également développer leur esprit critique.Le lecteur retrouvera diverses rubriques à vocation pédagogique : - Questions de synthèses- Démarche scientifique- Résumés- Questions de compréhension et d'application et de nombreux QCM de révision- Relier les concepts. En ligne : plus de 500 QCM dynamiques

05/2023

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Littérature française

La Violette et l'Olivier. Troisième période

Le 5 août 1689, la foudre tomba sur le petit village canadien de Lachine : mille cinq cents Iroquois s'y livrèrent à des atrocités. Il fallut toute l'habilité de Louis-Hector de CALLIERE pour réussir à pacifier le pays en faisant signer aux nations indiennes " la grande paix de Montréal " le 4 août 1701. Le 12 janvier 1700, Marguerite BOURGEOYS, devenue soeur Marguerite du Saint-Sacrement, était morte en odeur de sainteté. Avec la mort de Charles II d'Espagne et la désignation de Philippe d'Anjou, petit-fils de Louis XIV, comme son successeur, la guerre reprit en Europe avec la formation d'une " grande alliance " contre la France. Jusqu'en 1704, cette dernière conserva l'avantage mais ensuite le duc de MARLBOROUCH et le prince Eugène infligèrent des " coups de boutoir " aux armées françaises, ce qui conduisit le roi à demander la paix. Les " coalisés " exigèrent du souverain qu'il aille détrôner Philippe V en Espagne. Louis XIV adressa alors un appel solennel à son peuple pour tenter un ultime effort. Il fut entendu et la résistance française à Malplaquet, suivie de la victoire de Denain, sauvèrent le royaume de l'invasion. Les LA ROCHEFOUCAULD de MAGNY disparurent du Haut-Beaujolais, le château fut vendu à un neveu du maréchal de VAUBAN. En quatre ans, Louis XIV perdit tous ses héritiers légitimes. Il ne restait plus que le petit Louis d'Anjou, futur Louis XV. Le 1er septembre 1715, la gangrène eut raison du roi très chrétien. Il avait été un grand monarque, à son décès, pourtant, guerres et misère avaient terni l'éclat de sa gloire, il était devenu très impopulaire. Un an plus tard, le 31 octobre 1716, ce fut au tour de Violette de trépasser, des suites d'une mauvaise bronchite. Elle fut enterrée, à sa demande, à l'abbaye de LA PEENE, à côté de son mari défunt. " La Violette et l'Olivier " furent ainsi réunis pour l'éternité.

05/2020

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Littérature française

Françoise en dernier

Françoise a dix-sept ans à l'été 1997 et elle va où elle veut. Elle fait comme bon lui semble. Elle a volé pour la première fois à neuf ans et ne s'est plus arrêtée. Elle vole parce qu'elle le peut. Toutes sortes de choses, une sloche dans un dépanneur, des bombes aérosol pour taguer les wagons de train dans la gare de triage, où elle entre par un trou dans la clôture. Parfois, quand elle est seule, explorant une maison qu'elle squatte alors que ses propriétaires sont en vacances, elle repense au renard enragé qui a mordu son frère et lui est passé entre les jambes sans la blesser. L'édition d'avril 1963 du magazine Life raconte l'épreuve d'Helen Klaben et de Ralph Flores dans les forêts du Yukon, là où ils ont survécu quarante-neuf jours avant d'être secourus in extremis. Françoise l'a trouvée au salon de coiffure du coin. C'est la plus belle chose qu'elle possède. Un matin, sa truelle dans son sac à dos et une chanson de Banlieue Rouge en tête, elle met les voiles. Elle connaît le reportage par coeur, mais, maintenant, elle veut savoir ce qu'a véritablement ressenti Helen Klaben quand l'avion où elle avait pris place a commencé sa descente incontrôlée vers la cime des épinettes noires. Françoise en dernier est l'histoire d'une jeune femme qui refuse de se faire dicter la voie à suivre, même si elle sait qu'elle ne regarde pas toujours dans la bonne direction. C'est un voyage en autostop, en train, à pied, qu'elle entreprend le sourire en coin, les canines aiguisées et un feutre noir dans la poche de son jeans, pour signer son nom, pour laisser des traces. On part toujours à la recherche de quelqu'un, pas nécessairement de quelqu'un d'autre.

03/2020

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Histoire de France

1918. Demain la paix ?

Début 1918, le front oriental est quasiment liquidé. Les bolchéviques, confrontés à la guerre civile, ont signé le 3 mars 1918 la paix de Brest-Litovsk avec le IP Reich. Les ressources de l'Ukraine occupée et la Roumanie permettent aux Allemands de pallier en partie le blocus des Alliés. Quant à l'Italie, on veut croire que les Autrichiens la contiendront aisément. Le nouveau chef d'état-major, Ludendorff, pense disposer de forces suffisantes pour gagner sur le front de l'Ouest avant le déploiement des troupes américaines. Il s'agira alors d'imposer la Pax Germanica. Par un retournement de situation, la victoire de Foch à la seconde bataille de la Marne annonce les offensives alliées qui obligent l'Allemagne à signer l'armistice du 11 novembre. Au-delà des pertes humaines dues au conflit et des victimes innombrables de la "grippe espagnole" qui en augmentent encore le nombre à compter de mai 1918, les destructions matérielles peuvent paraître irrémédiables. Sur les autres fronts, les événements militaires ont beaucoup contribué à la chute des Puissances centrales. En Macédoine, l'attaque débute à la mi-septembre entraînant la rupture du front. Cette victoire qui oblige la Bulgarie à cesser les hostilités, permet aux Alliés de remonter vers le nord et d'atteindre le Danube le 19 octobre. Deux semaines plus tard la frontière hongroise est franchie. En Italie, la victoire italienne de Vittorio Veneto du 30 octobre sonne le glas de l'Autriche-Hongrie. Le même jour, en Syrie, la menace combinée des armées arabo-anglaises et d'un corps hellénique et britannique sur Constantinople, pousse la Turquie à accepter l'armistice de Moudros. Ces événements considérables, auxquels on pourrait ajouter le défi politique que constitue le succès de la première dictature du prolétariat, ne vont pas sans poser la question majeure des lendemains, question que l'on pourrait formuler ainsi : "1918, demain la paix ? "

06/2019

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Sports

Moi, Zlatan Ibrahimovic. Mon histoire racontée à David Lagercrantz

« Pour bien jouer, il faut être fou. Pour être bon, il faut se sentir en colère ». Voilà les commentaires de Zlatan après l'un de ses premiers matches avec le PSG. Rien de surprenant pour qui a lu son incroyable autobiographie. Né en 1981, d'un père bosniaque obsédé par le passé de son pays et d'une mère croate qui travaille jour et nuit pour sa famille, il n'a que deux ans lorsque ses parents divorcent. S'ensuit une enfance douloureuse dans les quartiers difficiles de Malmö, en Suède, durant laquelle il se sent toujours à l'écart. Lui-même confie que sans le foot, il serait devenu criminel ! Dans son premier club, ses origines et son tempérament l'isolent déjà. On essaie même de l'exclure. Mais très rapidement, il est repéré et sa course vers la gloire commence : Malmö FF, Ajax Amsterdam, Juventus de Turin, Inter de Milan, Barca, AC Milan pour enfin signer avec le PSG en juillet 2012. Buteur de génie, grande gueule, formidable technicien, il suscite des polémiques à chacun de ses passages. S'il est le joueur le plus cher de l'histoire du football tous transferts cumulés (172,6 millions d'euros !), il est le seul footballeur à avoir gagné chaque année le championnat dans lequel il a joué. En Serbo-croate, Zlatan veut dire « de l'or ». Son autobiographie est à son image : sincère jusqu'à la provocation, perfectionniste jusqu'à l'excès. Et comme souvent chez les champions qui paraissent invulnérables, les failles existent. De ses souffrances à ses plus grandes fiertés, Zlatan se livre sans concessions. David Lagercrantz, qui a travaillé avec Zlatan, est aussi journaliste, romancier et biographe suédois de grande réputation. « Le livre de Zlatan va devenir un classique » qui contribuera à changer la Suède. Il est bon, incroyablement bon. Un portrait d'une enfance digne d'un chef-d'oeuvre.

01/2013

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Histoire internationale

Kropotkine et la Grande Guerre. Les anarchistes, la CGT et la social démocratie face à la guerre

Kropotkine, l'un des principaux théoriciens du mouvement libertaire, adopta en 1916, une position de soutien à l'Union sacrée et signa un manifeste - Le Manifeste des seize - auquel se joignirent quatorze autres militants anarchistes et, ajouterons nous, seulement quatorze (et non pas quinze). Ce ralliement de Kropotkine suscita un réel désarroi dans le mouvement libertaire, par tradition antimilitariste et opposé aux guerres. On s'est souvent interrogé sur les raisons de son choix. On a rarement essayé de comprendre pourquoi il a attendu 1916 pour le faire. Elevé dans l'esprit de la philosophie des Lumières - toute sa pensée politique en est imprégnée - Kropotkine a fait des choix cohérents avec sa formation et sa culture. Son erreur, cependant ne fut pas seulement de signer le "Manifeste des seize", elle fut aussi de penser que son acte pouvait servir à quelque chose : son choix n'influa en rien sur l'issue de la guerre. Les gouvernements de l'Entente n'avaient aucunement besoin de la signature de quinze anarchistes pour mener leur politique à terme. L'auteur de Kropotkine et la guerre s'efforce de fournir une explication à la décision du révolutionnaire russe et choisit de ne pas s'en tenir au cadre étroit du mouvement anarchiste, mais de donner un tableau général en mettant en scène les acteurs de l'époque : la CGT, les socialistes français, les socio-démocrates allemands. Le choix de Kropotkine reste inadmissible pour l'ensemble du mouvement libertaire d'aujourd'hui. Cependant, ce choix mérite au moins d'être explicité. L'ambition de l'auteur est de fournir aux militants d'aujourd'hui, souvent gênés face aux critiques qui leurs sont faites des arguments pour y répondre. Car un autre choix aurait été possible : un choix qui aurait contenu le même message que celui que Kropotkine voulait délivrer, mais qui aurait évité l'infamie de la signature de ce manifeste. Ce choix, c'est une femme qui l'a fait, une militante proche de Kropotkine, elle s'appelait Marie Goldsmith.

08/2014

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Sciences de la terre et de la

Main basse sur les fromages AOP. Comment les multinationales contrôlent nos appellations

Dès 1978, Lactalis ouvre le bal sur le terrain des fromages AOP, porteurs d'image et juteux en subventions publiques. Camembert, puis Roquefort, la liste s'allonge et fait des émules. D'autres industriels y prennent goût (Savencia, ex-Bongrain, Soddial). Loin de s'en inquiéter, la France, pourtant pionnière du concept d'appellation, leur donne les clés du terroir, trahissant là l'esprit même de ce qu'elle avait créé. Laxisme, naïveté ou complicité, le constat est là. La domination industrielle dans les AOP sous couvert de les développer, a entrainé l'uniformisation du goût, la perte de la biodiversité, la baisse de la qualité, parfois même la mise en danger de l'appellation elle-même. Comble du comble : mettre un pied dans l'appellation leur permet de siéger dans les institutions publiques en charge des appellations, leur offrant toute latitude pour favoriser leurs intérêts. Ils s'infiltrent aussi dans les syndicats professionnels et organismes de formation pour y financer des événements, prix, voyages et concours. La dernière prise de guerre de Lactalis en territoire normand, avec le rachat de l'un des derniers fabricants de camembert au lait cru AOP, place le géant laitier dans une position de quasi monopole, sans que l'Autorité de la concurrence n'ait levé le petit doigt. Le groupe industriel a privatisé l'AOP ! D'autres grands noms du fromage sont menacés (Cantal - Roquefort - Ossau Iraty - Banon - Maroilles - Epoisses) de voir leur label se vider de sa substance, alors que des fermiers bataillent pour continuer à fabriquer de grands fromages et donner au terroir ses lettres de noblesse, sans aide, sans label, sans subvention. C'est eux qui mériteraient d'être dans la lumière. Après La Vache qui pleure (Nouveau Monde 2016) et France ton fromage fout le camp (Michel Lafon 2012), Véronique Richez-Lerouge nous emmène dans un document richement étayé aux quatre coins de la France à la rencontre des producteurs et acteurs de la filière laitière. Sujet tabou...

02/2017

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Littérature française

Cubes

" Alexis m'a conduit dans la forêt. Au-dessus du mur d'enceinte de la propriété du Duke, il m'a montré une grue jaune qui manoeuvrait une caisse en bois à l'aide de son bras articulé. Quelle était donc cette nouvelle folie du milliardaire ? Nous ne parvenions pas à distinguer la caisse en entier. Le mur s'élevait bien trop haut pour envisager de l'escalader et nous risquions en outre d'attirer l'attention (comme si nous savions déjà que nous n'avions pas le droit d'assister à ce spectacle). Alexis a proposé que nous montions dans un arbre. En quelques secondes, vrais petits singes, nous étions au milieu des branches. Dans le jardin, une douzaine d'hommes vêtus de combinaisons orange tentaient de maintenir la caisse en bois le plus droit possible pendant que la grue la descendait d'une remorque. j'estimais qu'elle mesurait l'équivalent de quatre hommes les uns au-dessus des autres ; Alexis prétendait cinq. Que contenait cette caisse ? j'ai pensé à des animaux. Pourquoi pas des tigres ou des lions ? Des rhinocéros ? Des gazelles ? Non, ils étaient trop réels pour me contenter. Un dragon ou une licorne m'auraient davantage satisfait. Malgré mes huit ans, je savais bien que de telles créatures n'existaient que dans des mondes imaginaires, mais avec le Duke tout devenait possible : il était milliardaire. Le Duke a été le héros de mon enfance. Avec Alexis, nous en faisions l'un des personnages favoris de nos aventures. Combien de vies lui avons-nous fait vivre ! A combien d'épopées l'avons-nous fait participer ! Il devenait un roi, un président ou un général, et nous, fidèles chevaliers à son service, espions en mission top secrète, nous tentions de déjouer les complots qui le visaient. S'il savait combien de fois nous lui avons sauvé la vie ! "

08/2009

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Critique littéraire

L'Homme que l'on croyait

Six mois se sont écoulés depuis la mort de Romain Gary. En accord avec sa volonté, je me dois de faire la déclaration suivante :A la fin de l'année 1972, Romain Gary me dit qu'il avait l'intention d'écrire « toute autre chose sous un tout autre nom », parce que, insista-t-il, « je n'ai plus la liberté nécessaire ».Au mois de mars 1973, il finissait le premier jet de Gros-Câlin et l'achevait définitivement au mois de décembre de la même année. Il choisissait alors comme pseudonyme Émile Ajar.Il demanda à un ami de faire parvenir ce texte aux Éditions Gallimard. Pour des raisons d'organisation, le manuscrit fut publié au Mercure de France, au printemps 1974.Au printemps 1975, Romain Gary écrivait de nouveau sous ce même pseudonyme un livre qui sortirait sous le titre de La Vie devant soi. Il me demanda de signer le contrat de publication de ce livre, toujours sous ce même pseudonyme d'Émile Ajar.Le livre fut publié au mois de septembre 1975. A ce moment-là, ni son éditeur, Claude Gallimard, ni celui d'Émile Ajar, Simone Gallimard, ne savait qui écrivait sous ce nom. Ils l'ignoreront jusqu'à sa mort.Pour ce qui me concernait, nul ne connaissait mon identité civile personnelle. Je donnai une interview pour asseoir le personnage. Puis, reconnu, je dus en donner d'autres.Après le prix Goncourt décerné à La Vie devant soi, le romancier écrivit sous ce même pseudonyme deux autres livres : Pseudo, publié en 1976, et l'Angoisse du Roi Salomon, publié en 1979.Le 3 décembre 1980, pour les raisons qu'il a données dans son dernier message, Romain Gary se suicida.Nul n'a su jusqu'à sa mort qu'il était l'auteur dissimulé sous ce pseudonyme. Dès son premier livre signé Ajar, Romain Gary fut déterminé à ne jamais révéler de son vivant qu'il en était l'auteur.Paul Pavlowitch

11/2010

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Littérature étrangère

Le goût de la pluie. Nouvelles et prose de circonstance

Ce volume rassemble une quinzaine de nouvelles et quelques essais, qui remontent pour la plupart aux années 1920-30. Dans L’Éventail, Les Lampions de la première lune et Madame Zhou, l’auteur dépeint la naissance du sentiment amoureux chez des jeunes gens indécis face au désir qui les habite, tandis que Crépuscule à la saison des pluies ou Au Théâtre « le Paris » décrivent ces mécanismes inconscients chez des personnages d’âge mûr. Avec L’Amour de Shi Xiu, il se livre au pastiche de la littérature ancienne vue sous l’angle de l’analyse psychologique. Dans Soleil printanier et Brume, l’intrigue est assez secondaire par rapport au monologue intérieur qui s’apparente à un flux de conscience. De même, la crainte de ne pas sembler assez viril hante le personnage de Lune croissante de fin d’automne. Dans Le Poète, un lettré solitaire et déclassé, habitué d’une maison de thé, sombre peu à peu dans la folie. La Carte de visite montre les effets néfastes de la productivité du monde moderne chez un employé. Une technique proche du montage, l’importance accordée aux dialogues, font parfois songer au cinéma, comme dans La Danseuse au déclin du jour. L’érotisme se mêle au fantastique dans Yaksha, où le héros fasciné par une femme vêtue de blanc croit voir en elle un être démoniaque. Le Goût de la pluie, Voyage autour de ma chambre révèlent la maîtrise de l’auteur dans l’art de l’essai. Enfin, une évocation publiée en 1988 à l’occasion de la mort de Shen Congwen constitue un riche témoignage sur la traversée du siècle de ces deux écrivains. Ces textes proviennent, pour l’essentiel, de la période la plus active de Shi Zhecun. Comme celle d’autres écrivains de sa génération, son oeuvre n’a été redécouverte que récemment en Chine. Elle ressurgit intacte sous nos yeux, tout imprégnée encore des temps qui l’ont vue naître, que la brutalité et l’indifférence du siècle n’ont pas su effacer.

10/2011