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Madame Himself

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Romans policiers

Du noir au Pays basque

Les nouvelles : Rose PENN : Les variations climatiques, une météo préoccupante, des mammifères marins qui s'échouent, des méduses qui envahissent les filets des pêcheurs. Des algues tueuses, aussi. Eric BECQUET : Des volailles qui disparaissent, des coureuses qui se volatilisent lors de l'Ultra-trail du Labourd. Attention, vous entrez en territoire laminak Pierre OLHAGARAY : Un sac de sport. Des liasses de billets de cinquante et cent euros. Une boîte en métal contenant des diamants. De quoi changer une vie ? POMS : Une vache behitzu soigneusement découpée en pleine montagne. Un cercle gastronomique qui se délecte de viande maturée. Et puis, Behi gorri, la légendaire vache rouge qui protège l'entrée des grottes... Bruno JACQUIN : Où est Luma ? Enfuie quelque part dans la montagne au-dessus d'Itxassou ? Son frère jumeau, gendarme, la retrouvera-t-il ? L'ombre d'Iparretarrak qui plane. La petite reviendra-t-elle ? Philippe LAUGA : Une villa avec vue sur mer bâtie sur la colline de Sainte Barbe à Saint-Jean-de-Luz, un chalet en bois à Baqueira. Une épouse top-model, amatrice de trekking. Faudrait jamais quitter Saint-Jean. Anthony BUILS : Un établissement de soins aux pratiques douteuses... Sa directrice... Un jardinier et sa fille atteinte de mucoviscidose. Un père prêt à vendre son âme au diable pour sauver la chair de sa chair. Michel BROME-TONNE : "Faut-il tuer pour continuer à vivre ? Tuer afin de renaître ? " disait le père décédé, éleveur de porcs Kintoa. Jérémy BOUQUIN : Des femmes comme elle, Henrico n'en a jamais croisé. On la nomme Madame, c'est tout. Deux go-fast dans la même soirée avec un seul point de dispatch à Hendaye. Et un des convois qui ne répond plus. Gilles VINCENT : A l'écran, une gamine exécutée en direct. Moins d'une heure. C'est le temps qu'il faudra à la commissaire Maïtena Santoa pour tout balancer par-dessus bord. Tout plaquer. Changer de vie.

07/2023

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Histoire de la mode

La belle histoire du prêt-à-porter. 1950-2000

En 1935, dans un petit atelier en étage à l'angle des rues où sont construites maintenant les grandes boutiques démarrait une fabrication de prêt-à-porter. Quelques années après la guerre, deux des fils prennent l'affaire en main. A ce moment-là, les restrictions et la pénurie de matières premières se font cruellement ressentir. Ainsi la mode pour hommes consiste à se vêtir des surplus de l'armée américaine du genre battle-dress, flying-dress et autres. Qui précédera le style " Zazou ".Quand Joseph Farnel a intégré le petit atelier de son père, en 1950, pour apprendre le métier de tailleur, ses vues sont tout à fait autres : pas de vêtements tristes et lourds. Ainsi, il ira sillonner la France du textile, se glisser dans les stocks des usines et parviendra, non sans mal, à trouver des étoffes innovantes. Il dépose alors sa première marque " ORLY " l'envol de l'élégance masculine. Le succès est immédiat, les confectionneurs le suivent et, pour la première fois, le nouveau nom "Prêt à Porter" apparaît qui remplace celui de confection. Il va de nouveau sillonner la France mais cette fois pour convaincre les détaillants de l'hexagone et ça marche ! Les premiers salons européen de l'habillement masculin y contribue pour une grande part et principalement pour l'exportation... Quelques années plus tard son frère Henri le rejoint et forment à eux deux une redoutable équipe. Joseph s'occupant du style et des relations commerciales, Henri de la production. En 1965, les frères Farnel rencontrent les frères Renoma et achètent la concession. Joseph dessine une collection complète et monte un groupe réunissant tous les produits vestimentaires pour hommes. Le succès est foudroyant. Le lancement d'une ligne féminine, en 1970, qui attire des femmes célèbres, telles que Sofia Loren, madame Kennedy et beaucoup d'autres, suivi du lancement d'une nouvelle marque pour enfants, "Les enfants Terribles", qui sera suivit par "Les amoureux terribles", marque de sportwear...

06/2022

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Littérature étrangère

Au carrefour des littératures Afrique-Europe. Hommage à Lilyan Kesteloot

Lilyan Kesteloot est une pionnière de l’enseignement des littératures africaines, qu’elles relèvent de l’oralité ou de l’écriture littéraire. Ses importantes contributions à l’émergence de ce champ ont motivé ses disciples, ses collègues et amis, à réunir les vingt articles du présent ouvrage. Leurs analyses constituent un bouquet d’hommages orientés vers les nombreux sujets et les thématiques variées qui ont préoccupé Madame Kesteloot. Professeur à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar et directrice de recherche à l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN), elle y a fondé et dirigé le Laboratoire de littératures et civilisations africaines. À la Sorbonne (Université Paris IV), elle a animé des séminaires de recherche en littérature africaine francophone. Elle est également à l’origine de la création du Réseau euro-africain de recherche sur les épopées (REARE) qui a inauguré le dialogue scientifique direct entre les spécialistes des deux continents. Au carrefour des littératures explore, dans un premier temps, la question des épopées et des chansons de geste. Les chapitres suivants sont orientés vers des études de cas consacrées à d’autres genres littéraires (roman en français ou en langues africaines, autobiographie, poésie...). La question de la traduction et de l’écriture en langues africaines est également abordée. On trouvera les contributions de R. Ndiaye, J.-P. Martin, D. Boutet, C. Seydou, F. Suard, Amade Faye, M.-A. Thirard, Mamoussé Diagne, A. Ouedraogo, Ibrahima Wane, U. Baumgardt, J. Derive, O. M. Tandina, A. I. A. Daouda, M.-R. Abomo-Maurin, M. Lorin et Aliou Mohamadou, X. Garnier, Papa Samba Diop, A. Keïta. Abdoulaye Keïta est chercheur au Laboratoire de littératures et civilisations africaines de l’IFAN/UCAD (Institut fondamental d’Afrique noire/ Université Cheikh Anta Diop) et chargé de cours de littérature orale africaine à la faculté des Lettres et sciences humaines de l’UCAD. Dans la préparation de ce volume, il a été épaulé par Ursula Baumgardt, professeur à l’Inalco et membre du LLACAN (Inalco, CNRS, PRES Sorbonne Paris- Cité).

08/2013

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Histoire internationale

BOUGAINVILLE ou L'étoile des Lumières

Le 12 novembre 1729, naissait, à Paris, dans une grande maison de la rue Barre-du-Bec, devenue aujourd'hui la rue du Temple, Louis-Antoine de Bougainville. Mathématicien reconnu à l'âge de 22 ans, avocat au barreau de Paris, mousquetaire noir à 24 ans, secrétaire d'ambassade, nommé capitaine de dragons à 27 ans et premier aide de camp du Marquis de Montcalm, le général en chef envoyé par Louis XV en Nouvelle-France, telles furent les distinctions de Bougainville, célèbre des deux côtés de l'océan Atlantique et dans les îles les plus éloignées de l'océan Pacifique. Après avoir consacré de nombreuses années de recherches à la poursuite de ce héros, Richard de Montbrahan retrace la vie de l'une des plus grandes figures françaises du 18ème siècle qui, douée d'un esprit vif et d'une intelligence remarquable, combattit avec audace pour la défense des terres de France et parcourut les océans du monde au service de son pays, avant de traverser deux révolutions et un empire. Tour à tour défenseur des possessions françaises en Amérique du Nord, navigateur éclairé à la conquête de nouvelles terres, sur lesquelles il planta l'étendard fleurdelisé, chef d'escadre lors de la Guerre d'Indépendance américaine, Sénateur et comte d'Empire sous Napoléon, Louis-Antoine de Bougainville épousa avec succès une multitude de carrières, dans les domaines les plus divers. Le succès scientifique de son expédition autour du monde, au cours de laquelle il fit la découverte de Tahiti, et l'extraordinaire popularité de son journal de voyage, lui ouvrirent les portes de l'Académie de Marine. Au-delà d'une biographie remarquable, Richard de Montbrahan met en scène la superproduction d'un siècle, dont les rôles principaux sont joués avec éloquence par Madame de Pompadour, Jean-Potentien d'Arboulin, Louis XV, Marie-Antoinette, Louis XVI, La Pérouse, La Fayette, Napoléon Bonaparte, sans oublier une myriade de personnages entraînés par les tourbillons de l'Histoire.

11/2012

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Sports

La corrida de A à Z

La corrida constitue un univers si vaste qu'il faudrait une vie entière pour en pénétrer les mystères. Certes, l'appréciation des gestes du torero, vifs comme l'éclair, demande un œil exercé. Néanmoins, en regroupant toutes les notices de cet abécédaire par grands sujets, c'est toute l'histoire de la corrida qui se dessine… Tout d'abord, vous retrouverez des intitulés qui suffisent pour comprendre que ce spectacle se joue en trois actes : le Scenario bien rodé commence par l'entrée en piste du Cheval avec son picador, et continue avec la pose des Banderilles et la mise à mort de l'animal à l'Epée. Mais que serait la corrida sans ses acteurs que sont le Matador, les femmes (Univers féminin) et les enfants (Juli, el), et surtout son rôle-titre, tenu par le Taureau et symboliquement par madame la Mort (Fête) ? Pour mieux comprendre les origines de la corrida, Elisabeth Hardouin-Fugier renvoie son lecteur à l'intitulé Ibérique. Introduite en France par Napoléon III, la corrida espagnole s'étend à partir d'une date précise, Dix-huit-cent-quatre-vingt-neuf, puis s'organise (Lois) avec une Période faste, l'après-guerre, qui suscite toutefois une Opposition. Pour finir le tour d'horizon proposé par cet ouvrage abondamment illustré, l'auteure nous entraîne dans les arènes d'Hagetmau, dans le Sud-Ouest, et dans le plus ancien élevage taurin du Sud-Est, fondé par Joseph Yonnet, tout en nous faisant découvrir la Camargue, les arènes d'Arles et de Nîmes. Universitaire, Elisabeth Hardouin-Fugier est une historienne des arts et des mentalités. Elle a traité les thèmes où se croisent les modes d'expression, la peinture mystique, les fleurs, les objets liturgiques ou de dévotion, les étoffes. Depuis un Que sais-je ? (1995, traduit en japonais) sur la corrida, elle a publié sur les jardins zoologiques (traductions en anglais, allemand, chinois, taïwanais), sur la législation animalière allemande et les multiples aspects de la corrida.

04/2010

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Critique littéraire

Ces belles en leur demeure

Forteresses féodales austères ou à demi-écroulées... manoirs enfouis dans la verdure... fastueuses demeures, contemporaines de la Renaissance ou des temps modernes... Les visiteurs passent, admirent, envient parfois les privilégiés ayant vécu dans ces logis romantiques ou baroques qui témoignent de l'Histoire et des histoires dont les murs ont été les témoins muets. Des Belles de toutes époques, qui ont donné une âme à ces lieux de plaisance, d'amours et d'intrigues. En historien, en conteur, Claude Mossé entraîne les lecteurs en quelques sites magiques où des femmes hors du commun ont écrit des pages de gloire, d'esprit, de politique ou de passion. En Drôme provençale, Madame de Sévigné hante les vastes pièces du château de Grignan où, chez sa fille, elle écrivait... Sur les rives de la Loire où, par groupes de trente ou quarante, les touristes parcourent les couloirs du château de Loches, le spectre de l'éblouissante Agnès Sorel retrouve celui de son bien-aimé Charles VII... À la Malmaison, près de Paris, Joséphine de Beauharnais, épouse de Bonaparte, mêla en de fastueuses réceptions intrigues politiques et protocole impérial... Dans le bocage berrichon, à Nohant, dont George Sand fit le sanctuaire romantique de toute la vie culturelle du XIXe siècle, on passe naturellement de la plume de Musset, au piano de Chopin, à la verve de Flaubert... À Saint-Jean-Cap-Ferrat, dans la villa " Santo Sospir " où pas un pan de mur n'échappa au crayon de Jean Cocteau, Francine Weisweiller accueillit dans les années de l'après-guerre, tout ce que la France des arts comptait de gens de qualité ; Francis Poulenc y retrouva Jean Marais, François Truffaut, et beaucoup d'autres... Dans leur cadre, Claude Mossé fait revivre avec humour et précision la vie de ces femmes présentes dans la mémoire collective. Un livre qui, donne l'envie de voyager dans le temps et dans l'espace. Les belles et leur demeure alimentent nos rêves.

11/2005

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Littérature française

Les derniers jours de Charles Baudelaire

Ici, Charles Baudelaire sera le héros bien réel d'un roman aussi fidèle aux exigences de la vérité qu'à celles de l'imagination. Il sera, surtout, cet homme misérable surpris à la fin de sa vie, dans une chambre de l'hôtel du Grand-Miroir, à Bruxelles, pendant les quelques jours où, usé par la syphilis, il va perdre une partie de sa raison et l'usage de sa parole... Pour le romancier, il y avait là un pari et un mystère que s'est-il vraiment passé pendant ces jours qui virent. pour la dernière fois, le poète des Fleurs du Mal confronté à sa mémoire ? Pourquoi a-t-il choisi de s'égarer ainsi, corps puis âme, en maudissant le monde et le ciel ? C'est autour de ce Baudelaire exilé, convaincu de son échec, bientôt aphasique, que Bernard-Henri Lévy a bâti son roman. Sur un mode presque policier, qui conduira le lecteur d'un bordel belge aux cénacles post-romantiques, d'un dîner chez les Hugo aux tourments d'un prêtre défroqué, on suit une enquête dont les témoins sont méthodiquement convoqués ; de Jeanne Duval à un disciple ambigu, de Sainte-Beuve à Madame Aupick, d'une logeuse à l'éditeur Poulet-Malassis, ils vont, chacun à son tour, dans sa langue, et selon la composition à plusieurs voix qui avait déjà fait le style du Diable en tête, nous raconter cette lente agonie. Par-delà leurs récits et leurs mensonges, par-delà les péripéties d'une intrigue pathétique ou cocasse, l'auteur retrouve des thèmes qui lui sont chers : le goût du malentendu et de la gloire, l'éloge de l'artifice, l'art comme vengeance, la tragédie propre aux œuvres inachevées, les ruses de la sainteté et de la chute. Tels sont les enjeux d'un roman qui revendique toutes les libertés - et où il s'agit aussi, dans l'ombre immense de Baudelaire, d'interroger la littérature et son destin.

12/1988

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Disques et K7 Littérature

Relation d'un voyage de Paris en Limousin. 6 lettres de Jean de la Fontaine à sa femme, 1 CD audio

Jean de la Fontaine. Né à Château-Thierry en 1621. Dans un premier temps avocat à Paris, il reprend par la suite la charge de son père en tant que Maître des Eaux et Forêts. Mais il est depuis longtemps passionné de lecture, et sa vocation pour l'écriture s'éveille de plus en plus. Il entre au service de Fouquet pour qui il écrit une trentaine de poèmes prévus par contrat. Il lui dédie notamment le Songe de Vaux. Au moment de la chute de Fouquet, La Fontaine reste son plus fidèle défenseur. Il écrit à cette occasion l'Ode au roi et l'Elégie aux nymphes de Vaux. Cette fidélité à Fouquet lui vaut rapidement la haine de Colbert, puis celle de Louis XIV lui-même. Il rencontre également ses contemporains : Molière, Boileau, Racine. En 1684, il est élu à l'Académie Française. Il meurt en 1695 à Paris. Connu surtout pour ses très nombreuses fables, il s'est pourtant essayé à d'autres genres. Il a notamment écrit Les amours de Psyché et Cupidon (1669), Discours à Madame de la Sablière (1678) ; ses Fables ont été publiées sur une période d'une vingtaine d'années. Nicolas Fouquet. Né à Paris en 1615. Il est d'abord procureur général au parlement de Paris avant d'être nommé surintendant des finances par Mazarin en 1653. Il occupe ce poste jusqu'en 1661. Il amasse une grande fortune qu'il investit dans la construction de son château à Vaux-le-Vicomte. Il se consacre également au mécénat, s'entourant ainsi de nombreux artistes tels que la Fontaine, Molière, Poussin, Le Nôtre. Pour fêter l'achèvement de la construction de son château, il donne les Divertissements du Roi. Suscitant les jalousies, notamment celle de Louis XIV, il est arrêté suite à un dossier établi par Colbert. Il est jugé, banni dans un premier temps, puis finalement condamné à l'emprisonnement à perpétuité. Il meurt en 1680 au Fort de Pignerol.

09/2006

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Littérature française (poches)

Anissa Corto

Tu vois Maria, je l'ai terminé, mon livre. C'est un peu grâce à toi. Les nuits que j'ai passées à écrire Anissa Corto sont des nuits où je n'ai pensé qu'à ton regard par-dessus mon épaule. J'ai tenté, à chaque phrase, de deviner tes exclamations, ton étonnement, tes doutes. Il m'est arrivé de te retrouver à São Paulo, pour écrire auprès de toi. Auprès de toi, je n'écrivais pas beaucoup. J'ai très peur de ta réaction à présent. Ce que je pensais être immense, parcouru par tes yeux, va s'excuser d'avoir été écrit. C'est trop tard. Mon style va se retrouver en slip au milieu de la cour. Tout est là, en place, imprimé, figé, définitif, tout est là qui t'attend et te craint. J'essaie de gagner du temps, mais tu es peut-être déjà en train de regarder la couverture, d'ouvrir le livre, d'isoler quelques bribes au passage, prélevant, à la manière des chimistes, les échantillons qui te suffiront pour juger l'ensemble. Je ne peux plus reculer ; il ne me reste qu'à te faire face. Ou à fuir. Je n'ai pas essayé de faire le malin. Tu n'aurais pas été dupe ; j'ai voulu suivre ma pente naturelle, sans jamais forcer les mots, sans jamais chercher à impressionner quiconque, et surtout pas toi. Tu verras, je serai tour à tour pathétique et excessif, lyrique et névrosé. Comme dans la vie. Je serai tour à tour moi-même. Anissa Corto, ce n'est pas Madame Bovary, d'accord, mais c'est moi. Voilà, je me tais. Je te laisse. Comme chaque fois que je sors un livre, je me sens minuscule ; surtout à côté de mes maîtres, les grands, les morts, que je salue debout sur mon escabeau. Je t'aime. Yann

05/2002

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Autres médecines

Les chaînes musculaires et articulaires Méthode GDS. Aspects biomécaniques Tome 1, Notions de base, 3e édition

Le concept des chaînes de madame Godelieve Denys-Struyf est une approche psycho-corporelle et à ce titre, présente de multiples facettes. Cette série de six fascicules aborde l'aspect biomécanique de la méthode qui constitue pour le kinésithérapeute ou le thérapeute manuel une base incontournable pour une meilleure compréhension du terrain. Cette compréhension du terrain guidera ensuite le choix des outils pour une intervention la mieux adaptée possible. La méthode propose un choix varié de techniques pour répondre à cette nécessaire adaptabilité dont le thérapeute doit faire par : elle utilise le massage, certaines techniques réflexes, les mobilisations, les étirements locaux mais aussi globaux et les contractions isométriques.... Quelque soit la technique utilisée, elle repose toujours sur une parfaite connaissance de l'anatomie et de la physiologie. Il n'y a pas de recette, il y n'a qu'une adaptation au cas par cas. Le chaîniste ne s'arrête pas au simple déblocage, mais tente de reprogrammer ce qui ne l'est plus ou, tout simplement, ne l'a jamais été. Il dispose de ses propres manoeuvres de reprogrammation des actions musculaires réciproques et a recours à l'apprentissage ou au réapprentissage des gestes justes pour une optimisation de l'utilisation corporelle. Ces deux modes d'action nécessitent une bonne connaissance des trajets musculaires ainsi que de leur inter-actions sur le squelette et le articulations. L'os, le muscle et les fascias ne font qu'un. Pour mener à bien ce travail de restructuration en de reprogrammation, il convient de connaître les lois de la physiologie qui régissent le corps humain et plus particulièrement le système locomoteur. Il faut savoir ce qui est juste pour corriger ce qui est faussé. Cette série de six fascicules a pour ambition de faciliter le travail de nos élèves mais pourra aussi renseigner le néophyte sur l'aspect bio-mécanique des chaires G.D.S. Le premier de ces fascicules met en place les notions de base essentielles à l'étude approfondie des différentes chaînes qui sera développée dans les cinq suivants.

07/2019

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Esotérisme

Revue Spirite (Année 1868). le spiritisme devant l'histoire, les convulsionnaires de la rue Le Pelelier, instructions des Esprit

Ce numéro de la Revue Spirite contient, entre autres, le spiritisme devant l'histoire, les convulsionnaires de la rue Le Pelelier, instructions des Esprits, correspondance inédite de Lavater avec l'impératrice Marie de Russie, éducation d'outre-tombe, le baron Clootz, un rêve, la médiumnité au verre d'eau, photographie de la pensée, la génération spontanée et la genèse, théâtre, le matérialisme et le droit, la réincarnation au Japon, le fauteuil des ancêtres, obsèques de madame Victor Hugo, épidémie de l'Ile Maurice, musique de l'espace... Un an après l'apparition du Livre des Esprits, Allan Kardec se rend compte de la nécessité d'une revue mensuelle. Mais pour fonder un journal, il faut avoir des fonds. Allan Kardec n'en a pas assez. Il s'adresse à M. Tiedeman, ami des spirites et d'Allan Kardec. Mais Tiedeman hésite. Pendant ce temps, Allan Kardec demande l'avis des guides, par l'entremise de Mme E. Dufaux. On lui répond de mettre son idée à exécution et de ne s'inquiéter de rien. "Je me hâtai, dit Allan Kardec, de rédiger le premier numéro et je le fis paraître le 1er janvier 1858, sans en avoir rien dit à personne. Je n'avais pas un seul abonné, et aucun bailleur de fonds. Je le fis donc entièrement à mes risques et périls, et n'eus pas lieu de m'en repentir, car le succès dépassa mon attente. A partir du 1er janvier, les numéros se succédèrent sans interruption, et, comme l'avait prévu l'Esprit, ce journal devint pour moi un puissant auxiliaire. Je reconnus plus tard qu'il était heureux pour moi de n'avoir pas eu de bailleur de fonds, car j'étais plus libre, tandis qu'un étranger intéressé aurait pu vouloir m'imposer ses idées et sa volonté, et entraver ma marche ; seul, je n'avais de comptes à rendre à personne, quelque lourde que fût ma tâche comme travail".

10/2017

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Livres 0-3 ans

Art baroque, art d'enfance

L'art baroque appartient à l'enfance de Ma Mère l'Oye : il éclate et s'épanouit à Rome et en France avec la Contre-Réforme, puis se diffuse lentement en Europe et au-delà. Le croisement des contes de nourrices et des spectacles de cour qui ont enchanté Charles Perrault et Madame d'Aulnoy dans leur jeunesse préside à l'imaginaire des grands conteurs du XVIIe siècle. Mais l'esprit d'enfance, avec sa turbulence, n'est-il pas dominé en permanence par cette stravaganza mythique si bien orchestrée par Vivaldi ? Les " perles " du baroque, nous les découvrons dans les textes qui balisent l'histoire de l'enfance - Lewis Carroll, la comtesse de Ségur, Jules Verne, Collodi, André Maurois, Michel Tournier, Claude Roy -, dans les illustrations des artistes hantés par " l'ange du baroque " et par des " bons petits diables " emblématiques : Gustave Doré sans doute, mais aussi Nicole Claveloux, Jean Claverie, Frédéric Clément, Claude Lapointe, Georges Lemoine, etc. Cendrillon rejoint ici l'infante Marguerite de Velasquez, Alice, Peter Pan, Pinocchio et Babar dans une fantasia que la parade de Disneyland porte à son paroxysme. Les nouveaux héros de l'enfance, à la jonction de la culture savante et de la culture populaire, servent aussi de support aux dérisions du Postmoderne dans les romans. Enfin la volute baroque - incarnation parfaite d'une rhétorique du détail réunit dans l'édition internationale les pierres de Venise, le panache de la calligraphie arabe, l'or des Aztèques ou la vague d'Hokusai : ses arcs-en-ciel illuminent le firmament des récents Droits de l'Enfance. Un humanisme du sensible appelle ici les formes d'une nouvelle pédagogie : l'art d'enfance, culture et contre-culture, remet en cause les évidences et l'excès baroque est le gage le plus sûr des recherches d'écriture inédites. Ce livre doit beaucoup aux travaux de Philippe Ariès, Didier Anzieu, Hubert Damish, Georges Devereaux, Johannes Itten, Marc Soriano. Il lie l'étude d'un champ de la culture à l'histoire des mentalités. Il est préfacé par Marc Soriano.

12/1991

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Sciences historiques

Panthéonistas. Elles pour nous, nous pour elles

Depuis la Révolution française, les panthéonisations ont suscité réflexions, débats et polémiques. Qui mérite réellement de la nation ? Pour ce choix cornélien très politique, la patrie s'est montrée, depuis deux cents ans, parcimonieuse. A ce jour, soixante-quinze grands hommes ont été distingués individuellement. Parmi eux quatre femmes, l'une, Madame Berthelot, accompagne son mari, l'autre, Marie Curie, est accompagnée de son époux, quant à Geneviève de Gaulle-Anthonioz et Germaine Tillion, elles sont accompagnées de deux cavaliers au principe de la parité. Ce sursaut de mixité est louable mais sonne en fuite constante quand trois femmes sont honorées pour soixante-et-onze hommes. Rendre visibles en nombre les femmes d'exception est nécessaire à notre société pour battre en brèche l'idée, cultivée à l'envi, d'une pénurie de candidates. Il est temps, à défaut de réussir à ouvrir en grand les portes de bronze, de faire rayonner au plus haut les noms de celles ayant contribué au développement des valeurs de la république et de la démocratie. Parmi elles, Geneviève, Héloïse, Christine de Pizan, Marguerite de Navarre, Olympe de Gouges, Manon Roland, Sophie Germain, Eugénie Niboyet, Flora Tristan, George Sand, Jeanne Deroin, Marguerite Boucicaut, Rachel, Julie-Victoire Daubié, Maria Deraismes, Louise Michel, Madeleine Bres, Sophie Lumina, Sarah Bernhardt, Hubertine Auclert, Séverine, Marguerite Durand, Louise Weiss, Rose Valland, Paulette Nardal, Joséphine Baker, Maryse Hilsz, Simone de Beauvoir, Charlotte Delbo et Silvia Monfort montrent la voie par leur engagement dans la vie artistique, politique ou sociale. En quête de liberté et d'égalité, elles sont des prétendantes de taille. Ces pages, loin d'être exhaustives, sont un univers de possibles proposés aux bonnes volontés. Suscitons réflexion, curiosité et fierté. Il restera aux plus audacieux à prendre la plume et à envoyer un bulletin à nos représentants afin de solliciter que les noms des Panthéonistas soient gravés en lettres d'or sur les murs extérieurs du trop lisse Panthéon. A vous de voter !

03/2017

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Critique littéraire

Memoranda

Les Lettres à Trebutien, assurément l'une des plus belles corresondances du XIXe siècle, avaient été très tôt envisagées par Barbey lui-même comme devant faire l'objet d'une publication. Il n'était pas loin d'y voir son chef-d'oeuvre. Outre l'information incomparable qu'elles nous offrent sur le travail au jour le jour du critique et du romancier, ses fréquentations, ses opinions, goûts et dégoûts, ses luttes pour s'imposer, ses ambitions et ses doutes, sa vie sentimentale, ses projets, elles nous régalent d'une fête de style d'autant plus opulente que, toutes censures levées et dans le déshabillé de l'intime, l'épistolier s'ébroue en parfaite liberté. Ton, geste, Barbey à chaque phrase surgit intégral, de pied en cap, et nous "fait présence" intensément, comme disait sa chère Eugénie de Guérin. A quoi s'ajoute un fascinant document psychologique sur une amitié flamboyante, mais très complexe et vite déséquilibrée : un exilé solaire (ou se voulant tel) et conquérant se répand en protestations d'affection hyperboliques cachant mal qu'il exploite un partenaire taillable et corvéable à merci, voué à contempler de loin, avec des sentiments mêlés d'admiration sincère et d'inavouable jalousie, la trajectoire astrale à laquelle il a beaucoup contribué, tout en sachant qu'il n'existera que par les rayons qu'elle aura fait tomber sur lui. Et la postérité a confirmé ces craintes : Trebutien, dont les réponses sont perdues, n'est plus pour nous aujourd'hui que le destinataire muet des lettres de Barbey. C'est injuste assurément, car cet orientaliste et médiéviste érudit, sans parler de ses exceptionnelles qualités de dévouement, méritait d'exister par lui-même, mais tel était son destin : être le clair de lune de plus brillant que lui. Ces nouvelles lettres où sont abordés de nombreux sujets importants comme la pulbication de Madame Bovary et des Fleurs du Mal, les morts de Béranger et de Custine, ne sont pas moins intenses que celles déjà connues, mais permettent d'approfondir cette relation complexe.

01/2016

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Lecture 9-12 ans

Ernest & Sherlock apprentis détectives Tome 3 : L'incroyable vol du violon Lady Blunt

Nouvelle enquête pour Ernest et son fidèle compagnon à quatre pattes, le " redoutable " Sherlock, et cette fois encore, ils vont devoir se creuser les méninges ! En effet, alors même que le commissaire Latruffe s'apprête à emmener madame Barbarain à un concert à l'occasion duquel son ami violoniste Youri Koutiakov doit jouer le célèbre Lady Blunt (un des derniers stradivarius), on apprend que celui-ci a disparu, volé durant la nuit à son actuel propriétaire, un dénommé Shaun Kendall. Et comme d'habitude, les suspects ne manquent pas : Léonce Coudray, directeur du théâtre, Valentine Dubreuil, ex-épouse de l'actuel propriétaire du Lady Blunt, Silvio Pinelli, collectionneur et Bogdan Kavalev, second violoniste soliste de l'orchestre. Si vous souhaitez connaître la suite : Sans surprise, tous les suspects ont un alibi a priori solide, ce qui ne manque pas de mettre une fois encore le commissaire Latruffe dans tous ses états ! Par chance, le flair incroyable de Sherlock permettra à Ernest de démasquer le coupable ; ou plus exactement, les coupables : un duo de voleurs que tout semble a priori opposer, tant par leurs caractères que par leurs physiques respectifs (et c'est justement ce détail qui constituera la clé de l'énigme), à savoir l'ex-épouse et le collectionneur ; la ritournelle " C'est moi Laurel, c'est toi Hardy, c'est toi le gros et moi le petit ! C'est moi Laurel, c'est toi Hardy, et nous sommes de bons amis ! Une issue, cette fois, doublement heureuse : non seulement notre équipe de détectives mettra la main sur le précieux violon mais surtout, le commissaire Latruffe déclarera sa flamme à Violette Barbarin qui acceptera sa demande en mariage ! A l'instar des autres titres de la série, l'objet du vol (le violon Lady Blunt) existe réellement ; une note d'auteur ainsi qu'une illustration viennent d'ailleurs clore le récit.

03/2019

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Architecture régionale

Le couvent de Saorge et le baroque en Roya

Saorge, un des plus emblématiques villages perchés ponctuant les reliefs escarpés entre la Provence et la Ligurie, se déploie en amphithéâtre face au paysage splendide de la vallée de la Roya. " Imaginez, Madame, un château et un village face à face, suspendus à un nuage. " Saorge, un des plus emblématiques villages perchés ponctuant les reliefs escarpés entre la Provence et la Ligurie, laissa ce souvenir enchanteur à Thomas Jefferson, futur président des Etats-Unis. Spectaculaire, le front de ses façades se déploie en amphithéâtre face au paysage splendide de la vallée de la Roya. Celle-ci appartient alors aux ducs de Savoie qui aménagent en route Royale la route du sel, reliant Turin, leur capitale, à Nice et à la Méditerranée par le col de Tende. Bien que réputé imprenable, Saorge fut souvent forcée par la France, porte d'entrée vers l'Italie. Jusqu'au rattachement de la Savoie et du comté de Nice à la France en 1860, Saorge était un verrou, impuissant toutefois contre les Vaudois et les protestants réfugiés entre gorges et sommets à l'époque de la Réforme catholique, et plus encore contre la peste de 1630 qui décima la région. Des franciscains appelés pour conjurer celle-ci y fondèrent un couvent vers 1633 tandis que tout l'arrière-pays niçois se couvrait d'édifices baroques : églises, chapelles rurales et oratoires, jalonnant les chemins de montagne. L'église Notre-Dame-des-Miracles, le cloître et les bâtiments conventuels sont ornés de décors d'ébénisterie et de peintures à la fresque reflétant l'humilité franciscaine par le refus de l'emploi des matières précieuses mais travaillés avec une certaine virtuosité proche de l'esthétique baroque. La beauté du couvent tient précisément à sa modestie et à la relation heureuse établie avec la nature tant aimée par saint François. Havre de paix occupé par les franciscains jusqu'en 1988, il est aujourd'hui ouvert à la visite et abrite une résidence d'écrivains.

03/2022

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Thèmes photo

Débutantes. 1980-1985

Recueil de photographies argentiques en noir et blanc réalisées entre 1980 et 1985, portraits d'amies ou d'inconnues croisées dans les rues de Paris, scènes glanées au hasard mais avec un désir formel de composition, débutantes présente les premières photos du photographe Jacques Graf. "Belles endormies" encore jamais montrées, elles retracent le parcours poétique et mélancolique d'un jeune parisien à l'aube de sa carrière et de sa vie sentimentale. Un débutant. Et des débutantes : ces jeunes femmes qui font leur entrée dans le monde et dont le photographe a oublié le nom ; ces premières photographies dans la carrière d'un photographe, débutant dans la photographie comme dans la vie. Accompagnées d'un texte de l'auteur, ces photographies questionnent la vé- racité du souvenir et la fonction de la photographie dans la construction d'une histoire. Mais que nous disent les photographies ? Le souvenir est-il une certitude ? La vérité est-elle essentielle ? "Au départ on fait des photos pour impressionner les filles, au départ on fait des photos pour l'impression que cela fera sur elles, au départ on fait des photos pour se souvenir". Jacques Graf. Dès les années de lycée, la photographie attire le tout jeune Jacques Graf comme nous attirent parfois des notes de musique que l'on cherche à retenir. Trop timide pour rencontrer simplement les autres, il s'en sert alors pour mieux voir, pour tenter de conserver des impressions comme de transfigurer son quotidien et construira sa vie autour de ce projet. Depuis le milieu des années 80, Jacques Graf travaille pour la presse (L'Obs, le Journal du Dimanche, Paris-Match, Der Spiegel, Focus, der Bild, Marianne, Madame Figaro, etc.) ou des entreprises avec pas- sion et rigueur. En 1994, il intègre l'agence Editing, puis rejoint en 2002 Fedephoto. La même année, il co-fonde l'agence Divergence-Images, dont il sera le président jusqu'en 2017. Ses travaux sont exposés dans les festivals français et étrangers.

02/2023

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Poitou-Charentes

La Rochelle, îles de Ré et d'Oléron en quelques jours

Toutes les clés pour découvrir La Rochelle, l'île de Ré et l'île d'Oléron le temps d'un court séjour Un guide tout en couleurs, ultrapratique et richement illustré pour découvrir la côte charentaise et ses îles, de La Rochelle au bassin de Marennes-Oléron. Un traitement approfondi de La Rochelle, aussi dynamique que chargée d'histoire. Outre les sites à visiter, une sélection des meilleures adresses pour se restaurer sur le pouce ou auprès de chefs étoilés, prendre un verre ou faire la fête. Un chapitre est dédié à l'île de Ré, ses villages aux ruelles bordées de maisons blanches et de roses trémières, ses plages et ses marais salants, à découvrir au gré d'innombrables pistes cyclables. Toutes les recommandations de nos auteurs pour découvrir le patrimoine, déguster les meilleures glaces, trouver la plage idéale où pratiquer les sports nautiques (paddle, kitesurf, voile) ou observer les oiseaux. L'île d'Oléron fait aussi l'objet d'un chapitre spécifique. Sur cette île authentique, plages sauvages, superbes forêts, vignes séculaires, réserves ornithologiques, parcs à huîtres et anciens marais salants réservent de splendides panoramas. Un chapitre pour découvrir Rochefort (haut lieu de la Marine royale pendant 250 ans, ville de Pierre Loti et de L'Hermione), et l'immense bassin de Marennes, coeur de l'ostréiculture en Charente-Maritime, aux cabanes de pêcheurs multicolores. Des excursions sont également proposées vers l'île d'Aix, voisine du célèbre fort Boyard, et vers l'île Madame. Des zooms sur des incontournables : les tours du port de La Rochelle, l'aquarium de La Rochelle, les balades à vélo sur l'île de Ré, le phare de Chassiron ... Des pages thématiques pour organiser son voyage au plus près de ses envies : les meilleures activités avec des enfants, les plus belles plages, les sports nautiques, les spécialités culinaires... Une carte pour chaque chapitre, de la région ou de la ville, et un plan détachable de l'ensemble de la région et de La Rochelle et des îles charentaises.

04/2022

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Histoire régionale

Histoire des Ponts et Canaux de Martigues

En 1223, Raymond Béranger IV, Comte de Provence, se rend maître de l'Isle Saint-Geniest puis des ferrages de Jonquières et Ferrières. Il jette les fondements d'une ville neuve entre Arles et Marseille, tirant ses revenus des bourdigues, pêcheries posées en travers des nombreux canaux, qu'il a obtenues de l'Archevêque d'Arles. Lorsque François Ier visite Martigues en 1533, le drame le guette. Le pont Saint-Geniest s'effondre sous le passage d'un carrosse de sa suite. Madame de Trans se noie et le Roi ne doit qu'à sa dextérité de ne pas tomber à l'eau. En 1550 le Baille entreprend une longue visite de tous les ponts de la ville. Il faut alors traverser neuf ponts pour franchir autant de canaux afin de passer de Jonquières à l'Isle puis à Ferrières, ce que les habitants font souvent au péril de leur vie. Les bourdigues vont faire l'objet de chicaneries incessantes entre leurs propriétaires, notamment les Galliffet ou les Pradine, et la Communauté de Martigues. Les procès ne cesseront qu'avec leur rachat par l'Etat au début du XXe siècle. Une nouvelle ère commence avec le remplacement des vieux ponts en bois ou en pierre de taille par des ouvrages métalliques et mobiles. La construction du canal de Marseille au Rhône fait disparaître les anciens canaux et les bourdigues. La traversée de Martigues est chamboulée. Un pont levant vient s'inscrire dans le paysage du Miroir aux Oiseaux et un viaduc routier s'impose en toile de fond. A partir de nombreux documents d'archive, l'auteur conte l'histoire des ponts et canaux de Martigues en faisant revivre les évènements et les personnages de l'époque. Cette histoire est fascinante parce que mêlée aux rêves de quelques hommes, passionnante par les rencontres humaines qui l'animent, exaltante par son association aux évolutions technologiques et économiques.

05/2021

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Napoléon

Les hommes de Bonaparte. La conquête du pouvoir, 1793-1800

En route pour le pouvoir ! Le présent ouvrage s'intéresse à la période au cours de laquelle Napoléon Bonaparte s'est affirmé parmi les principaux protagonistes de la Révolution pour, in fine, s'emparer du pouvoir. Le point de départ est l'apparition sur la scène d'un jeune officier d'artillerie à l'occasion de la prise de Toulon aux Anglais en 1793 ; le point d'arrivée la victoire de Marengo, le 14 juin 1800, qui consolide la position de celui qui a été nommé Premier Consul l'année précédente. Il sera Consul à vie en 1802, empereur des Français en 1804. Contrairement à l'habitude, l'accent est mis sur le caractère collectif de cette aventure singulière, laquelle n'est pas l'histoire d'un seul. Elle mobilise en effet une foule d'acteurs, incarnant eux-mêmes plusieurs groupes directement intéressés à la mise en place du nouveau régime. Au fil des pages, on découvre ou redécouvre les figures de ceux qui ont accompagné Bonaparte dans sa quête. Des tout premiers compagnons d'armes (Junot, Marmont) à ceux qui se sont illustrés lors des campagnes d'Italie ou d'Egypte (Murat, Davout, Lannes), les soldats sont bien sûr parmi les principaux personnages. Mais entrent aussi rapidement en scène les politiques (Cambacérès, Talleyrand, Roederer), les scientifiques (ceux de la campagne d'Egypte et de l'Institut comme Berthollet ou Monge), les commerçants et les financiers (Périer, Perrégaux), sans oublier le clan Bonaparte ou encore les femmes, au premier rang desquelles la future impératrice Joséphine, sans oublier Madame Mère. Plus d'autres, provenant des milieux les plus divers. On peut penser que sans eux, Napoléon, n'aurait pas pu parvenir à une telle réussite et que, sans lui, aucun de ces personnages n'aurait eu un destin si exceptionnel. C'est la synergie unissant tant de brillantes personnalités - parmi lesquelles celle du futur Empereur est bien entendu la plus sidérante - qui forme la matière de ce livre.

05/2021

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Théâtre

Arthur de Bretagne. Drame en cinq actes et en prose avec un chant

Ecrit par Claude Bernard quand il avait dix-neuf ans, Arthur de Bretagne était devenu introuvable et méritait d'être réédité. Son romantisme contraste avec l'idée qu'on se fait ordinairement du savant et de sa méthode expérimentale. Arthur, jeune duc de Bretagne, est pris entre les ambitions de Philippe Auguste et celles de son oncle Jean sans Terre, qui finit par l'assassiner. De cette tragédie, Claude Bernard a fait un drame en cinq actes qu'il a rendu plus sombre encore en y ajoutant une intrigue sentimentale de son cru. Spécialiste des Frontières du littéraire (sujet de sa thèse d'Etat), Martine Courtois, qui possède des attaches en Beaujolais, a notamment étudié l'oeuvre de deux "écrivains-médecins", Victor Segalen et Elie Faure. Tout concourait donc à ce qu'elle se penche sur les écrits et la vocation contrariée du grand homme de Saint-Julien-sous-Montmelas. Des recherches de longue haleine, entreprises dans de multiples centres d'archives, lui permettent de nous raconter l'histoire mouvementée de cette pièce, depuis sa composition dans le grenier d'une pharmacie de Vaise, jusqu'à sa publication posthume... Avant son interdiction sur plainte de Madame veuve Bernard. C'est l'occasion pour elle de renouveler considérablement les connaissances que nous avons de la jeunesse de Claude Bernard dans sa région natale : ses études, ses occupations, ses amitiés ; avant d'aborder ses débuts difficiles à Paris, où il finit par abandonner la littérature pour la médecine. Martine Courtois pose également quelques questions judicieuses : Claude Bernard a-t-il complètement renié la littérature, comme on l'a couramment admis ? Qu'est-ce qui a tant fasciné les écrivains de sa génération dans les recherches du physiologiste ? Ne peut-on voir dans Arthur de Bretagne les prémices de l'oeuvre scientifique où l'invention, le sentiment, le drame, l'aventure auront encore leur place ?

06/2013

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Troubles féminins

Le silence des maux

Un jour, on vous assoit, sur cette chaise dans cette salle insipide et on vous regarde l’air désolé. ‘‘Madame, vous êtes atteinte d’endométriose’‘. En réalité je le savais déjà. Mais le corps médical aura mis 12 ans à poser des mots sur ces maux. Le diagnostic dure en moyenne 7 ans avant d’être posé. Invisible. C’est ce sentiment auquel on fait face lorsque qu’on ne nous entend pas. Ce livre, ces témoignages, ces illustrations et ces mots sont ceux qui vous feront voyager dans le quotidien de ces femmes atteintes par l’endométriose, maladie gynécologique chronique. Sans poser de mots sur ces douleurs tout au long de ce livre, je laisse planer le doute et l’attente avant d’avoir réponse à toutes ces questions. Ce livre est écrit de façon à laisser le lecteur rentrer dans mon intimité et dans mon quotidien. Ces illustrations personnifient ce ‘‘colocataire’‘, qui me suit partout où je vais. Elles sont aussi le reflet de ce que je vie. Ce livre met en avant ces femmes, qui elles aussi ont des choses à raconter et jusqu’à parfois dénoncer. Aussi, grâce à mon amour pour la photographie et la femme, ces portraits, viennent compléter toute cette narration. Celles qui ont acceptées de se mettre à nue devant mon objectif pour représenter ce handicap, invisible. On parlera des doutes, des larmes, des rires, de ces rencontres et de cette vie. J’informe, je communique et je questionne. Pouvoir communiquer grâce à mon art car c’est comme ça que j’arrive à nous faire entendre. Cet ouvrage est rempli de bienveillance, d’amour propre et d’apprentissage pour celles qui se posent encore des questions, pour celles qui s’identifient et ceux qui ont besoin de comprendre pour améliorer le quotidien de ces femmes. L’ignorance est le pire des mépris, communiquer est la meilleure façon d’aider.

03/2024

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Littérature française

Un menage de garcon

" En 1792, la bourgeoisie d'Issoudun jouissait d'un médecin nommé Rouget, qui passait pour un homme profondément malicieux. Au dire de quelques gens hardis, il rendait sa femme assez malheureuse, quoique ce fût la plus belle femme de la ville. Peut-être cette femme était-elle un peu sotte. Malgré l'inquisition des amis, le commérage des indifférents et les médisances des jaloux, l'intérieur de ce ménage fut peu connu. Le docteur Rouget était un de ces hommes de qui l'on dit familièrement : "Il n'est pas com- mode". Aussi, pendant sa vie, garda-t-on le silence sur lui, et lui fit-on bonne mine. Cette femme, une demoiselle Des- coings, assez malingre déjà quand elle était fille (ce fut, disait-on, une raison pour le médecin de l'épouser), eut d'abord un fils, puis une fille qui, par hasard, vint dix ans après le frère, et à laquelle, disait-on toujours, le docteur ne s'attendait point, quoique médecin. Cette fille, tard venue, se nommait Agathe. Ces petits faits sont si simples, si ordinaires, que rien ne semble justifier un historien de les placer en tête d'un récit ; mais, s'ils n'étaient pas connus, un homme de la trempe du docteur Rouget serait jugé comme un monstre, comme un père dénaturé ; tandis qu'il obéis- sait tout bonnement à de mauvais penchants que beaucoup de gens abritent sous ce terrible axiome : Un homme doit avoir du caractère ! Cette mâle sentence a causé le malheur de bien des femmes. Les Descoings, beau-père et belle-mère du docteur, commissionnaires en laine, se chargeaient également de vendre pour les propriétaires ou d'acheter pour les marchands les toisons d'or du Berry, et tiraient des deux côtés un droit de commission. A ce métier, ils devinrent riches et furent avares : morale de bien des existences. Des- coings le fils, le cadet de madame Rouget, ne se plut pas à Issoudun. Il alla chercher fortune à Paris, et s'y établit épicier dans la rue St-Honoré... ".

02/2023

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Humour

Dictionnaire amoureux de l'humour juif. Edition revue et augmentée

Adam Biro nous plonge au coeur de l'humour juif dans ce Dictionnaire amoureux qui n'est pas un livre très orthodoxe... A lire et à relire, sans modération. L'histoire mythique du peuple juif commence par le rire, celui d'Abraham et de Sarah apprenant que, presque centenaires, ils auront un fils. Et ce n'est pas tout : Dieu ordonne aux futurs parents d'appeler ce fils Isaac, Yitzhak, " qui rira " ! Ce rire juif, qui va du Talmud à Tristan Bernard, à Sholem Aleichem, à Pierre Dac, à Woody Allen, à Romain Gary, à Georges Perec, à Philip Roth, à Rabbi Jacob ou à La Vérité si je mens, en passant par Bergson, Freud et Groucho Marx, est un rire ouvert, tonitruant, irrespectueux de tout, qui défie le destin. En Galicie, à Tunis, à New York, partout. Même à Auschwitz. Dans une baraque, quelques juifs prient. Un d'eux, oubliant où il se trouve, lève la voix. Les autres le rappellent à l'ordre. "Tais-toi donc ! Dieu pourrait t'entendre et se rendre compte qu'il 'en ' reste encore ! " Il ne s'agit pas ici d'un nouveau recueil de blagues, de witz juifs. Dans ce dictionnaire aigre-doux (comme l'aliment préféré de l'auteur, les cornichons), Adam Biro, en consacrant des articles à la " Bible ", au " Chemin ", aux " Femmes ", à la " Modestie " ou à la " Vérité ", réfléchit au principe même de l'humour juif, partie intégrante du judaïsme. A ses origines, à sa raison d'être, à sa structure et à son rôle - ; tout en racontant des witz dont les héros immortels sont Moïshe le tailleur, le docteur Lévy, le petit Maurice, madame Taïeb ou le mythique Ch'ra d'Afrique du Nord. Et le livre se termine sur une question comme celle qu'attend le rabbin qui parcourt son shtetl en criant : " J'ai une réponse, posez-moi une question ! " Mais quelle est donc La réponse ?

05/2022

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Cinéma

Petit lexique intranquille de la télévision

« Un petit lexique amoureux est une occasion de dire qu’il y a aussi dans le journalisme de la naïveté, de l’utopie et de l’idéal, donc beaucoup d’affect. Dans ce métier, à vingt-cinq ans, on veut refaire le monde ; à quarante-cinq, on essaie d’en limiter les dégâts ; après on pense à autre chose, à moins que, dans le courrier du matin après une émission, on ait lu : « Merci de me donner matière à réfléchir, pas du prêt-à-penser. » Le propos est amoureux et toujours passionné. Il s’agit d’un vécu de terrain. De l’écriture du journal à la suppression de la publicité à la télé par Nicolas Sarkozy. Du grand reportage au « tout info ». Du journalisme comme moyen de rentabilité au téléspectateur devenu le consommateur d’un « produit » en boucle. Du plaisir d’accueillir un bel auteur qu’on a envie de suivre à la minuscule jouissance du scoop. De la volonté de faire réfléchir à la fabrique de l’illusion. Du grand public à la ménagère de moins de cinquante ans. Du smartphone et du web qui feraient de vous et moi un grand reporter du monde à la communication mondialisée et occidentalisée. De l’information au « temps de cerveau humain disponible » vendu à une boisson gazeuse. » Philippe LefaitParmi les diverses entrées de ce lexique, on trouvera : Audimat, dommage qu’un lexique amoureux commence par ce chancre… Infiniment, parce qu’un jour, écoutant une interview se terminer par : « Merci, Madame Bettencourt, merci beaucoup, merci infiniment… », on se demande « De quoi ? » Fortune, celle du gagnant du loto dont on choisit de faire la une alors même qu’on génocide du côté des grands lacs en Afrique.Plaisir, de la rencontre, de l’invité qui se donne. Ce jour-là, Roland Dubillard. Présentation, celle du journal, « une masturbation sans les mains ». Solitude, quand le rouge est mis et que le ventre rétrécit, encore aujourd’hui.

04/2011

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Religion

Les femmes mystiques . Histoire et dictionnaire

Destinée à un large public, cette somme s’impose d’abord par le nombre et la qualité des spécialistes réunis ici pour la première fois pour parler du sujet. Quatre-vingts auteurs, théologiens, philosophes, écrivains, journalistes, historiens d’art, universitaires, chercheurs, nous livrent un éclairage nouveau sur la vie de ces femmes et leur expérience mystique et/ou spirituelle. L’ouvrage s’impose aussi par la richesse des angles retenus : théologique, philosophique, psychologique, scientifique et artistique. L’ouvrage répertorie ainsi cinq cent dix-sept femmes majoritairement issues des cinq grandes traditions que sont le christianisme (catholicisme, protestantisme, orthodoxie), le judaïsme (hassidisme, kabbale), l’islam (soufisme), le bouddhisme (tibétain, chan ou zen) et l’hindouisme (vishnouisme, shivaïsme, krishnaïsme et autres courants), puis du chamanisme, du shintoïsme, du taoïsme et autres courants traditionnels et spirituels (théosophie, occultisme), ainsi que des agnostiques et des athées. S’y croisent donc des moniales, des recluses, des saintes, des bienheureuses et des béguines, des stigmatisées, des extatiques, des visionnaires et des prophétesses, religieuses ou laïques, des philosophes et des théologiennes, des poétesses, des écrivains, des musiciennes, des danseuses, des mères de famille, des grandes amoureuses, etc. Parmi elles, on compte des figures historiques anciennes comme Marie-Madeleine, Yashodharâ, Rabi’â al-Adawiyya, Mîrâ Bâî, Thérèse d’Avila et Madame Guyon, qui appartiennent à une religion ou une sagesse particulière, ainsi que des figures plus récentes, comme Thérèse de Lisieux, Khandro Tsering Paldrön, Simone Weil, Marthe Robin, Malek Jân Ne’Mati et Édith Stein ; des femmes agnostiques ou athées, comme Virginia Woolf ; et des figures contemporaines, parfois encore vivantes, comme Tatiana Goritchéva, Amma, Bettina Sharada Bäumer, Chân Không et Lydie Dattas, qui appartiennent à des contextes socioculturels très divers dans lesquels la mystique est toujours à l’oeuvre. Puisqu’il ne s’agit pas d’enfermer la mystique dans une définition unique ni dans un système de pensée, cet ouvrage donne à voir la multiplicité des expériences authentiques et personnelles des femmes avec Dieu ou l’absolu, tout en nous permettant de mieux comprendre la spécificité de la mystique féminine.

04/2013

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Ethnologie

Masques et dévoilements. Jeux du féminin dans les rituels carnavalesques et nuptiaux

Comment devenait-on et devient-on encore une femme dans les sociétés montagnardes du sud de l'Europe ? Dans la vallée alpine de Resia, habitée par une minorité slave, c'était sous le couvert du " sale " babac ou parée de l'étincelante maskira que la demoiselle entamait un parcours rituel la conduisant au mariage. Dans la vallée pyrénéenne de Bielsa, encore, de nos jours, c'est autour de l'éclatante madama que la jeune fille tisse son destin. Non loin de là, dans la petite vallée de Gistain, les façonnages textiles, les transmissions de biens entre femmes de générations différentes, les jeux du voilement et du dévoilement, de l'être et du paraître amorcés au carnaval se poursuivent dans les fêtes de la Saint-Jean et dans les réjouissances célébrées en l'honneur du saint patron. A travers l'étude comparative de carnavals et de fêtes par lesquels s'élabore la féminité, Deborah Puccio met en évidence la continuité entre rituels profanes et célébrations religieuses en analysant le système d'homologies, d'oppositions et de différences entre masques, rôles rituels, figures mythiques et images chrétiennes de saints et de vierges qui, dans un jeu subtil entre personnage et personne, font éclore la nouvelle identité des jeunes filles. Perspective novatrice, tant la fête carnavalesque a toujours été abordée du point de vue des garçons et des rites leur permettant d'accéder à la virilité.

05/2002

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Allemagne

Pour le profit du commun marchand. La genèse de la Hanse, XIIe siècle - milieu du XIVe siècle

À la fin des années 1350, à l’occasion d’un blocus contre le comté de Flandre, un grand nombre de villes allemandes d’Europe du Nord s’associent pour former une alliance commerciale durable : la Hanse. Si cet événement marque le début de plusieurs siècles de coopération, il s’inscrit lui-même dans la continuité d’associations plus anciennes, constituées par les marchands allemands depuis la fin du XIIe siècle sur leurs marchés d’activité en Europe septentrionale. Cette préhistoire de la Hanse est l’objet du présent livre. Il l’aborde sous un angle politique et juridique, en s’intéressant aussi bien à l’organisation interne et à la mise en réseau progressive des associations marchandes qu’à la naissance d’une culture politique de la coopération au sein des gouvernements municipaux. Les discours et l’apparition d’une rhétorique du "commun marchand" permettent ainsi d’identifier les promoteurs et les contours d’un premier espace politique "hanséatique", au sein duquel des normes et procédures de prise de décision nouvelles s’imposent pour présider aux interactions entre villes et marchands.

10/2022

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Bouddhisme

Le Sens des arcanes des Trois Traités. Contribution à l'étude du Madhyamika dans le bouddhisme d'Extrême-Orient

Le Sens des arcanes des Trois Traités du Chinois Jizang (549-623) est célèbre dans le bouddhisme d’Extrême-Orient comme l’introduction classique à l’école de "la Voie du Milieu" (Madhyamika). Il constitue un document irremplaçable sur le processus de l’acclimatation en Chine de cette tradition philosophique fondamentale du bouddhisme du Grand Véhicule développée en Inde par N�g�rjuna (IIIe s. de notre ère). L’ouvrage est connu aussi pour ses dimensions apologétiques. Il commence par réfuter les voies indiennes et chinoises extérieures au bouddhisme, soit l’hindouisme, le confucianisme et le taoïsme. Il poursuit en réfutant au sein du bouddhisme l’exégèse du Petit Véhicule (Abhidharma) ainsi que le Traité de la démonstration de la réalité d’Harivarman et même l’attachement au Grand Véhicule. Il s’achève enfin par une démonstration sophistiquée de la doctrine de la Voie du Milieu, dont l’une des clefs est celle de "la non-obtention" de quoi que ce soit. Cette traduction du Sanlun xuanyi est la première en langue occidentale.

11/2022

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Religion

Création et providence. Bible, science et philosophie

Pour habituelle qu'elle soit, dans le langage commun de différents champs du savoir, la notion de création n'est pas claire a priori, elle suppose une élucidation rigoureuse, et d'abord du sens qu'elle a dans le domaine théologique. Entendue comme acte du Dieu unique et transcendant, la notion de création vise à l'origine radicale des choses. Le même mot création renvoie aussi bien à l'acte créateur qu'au résultat de celui-ci, le monde dans lequel l'homme vit. Ainsi que le montre l'auteur, " les notions de monde et de création ont une valeur d'horizon car elles se déplacent avec le progrès du savoir ". Et c'est cette image de l'horizon qui permet de " présenter la notion de création comme la condition de l'activité humaine, de l'acte de pensée et de vouloir ". Sans éluder la question du mal, Jean-Michel Maldamé conduit son lecteur avec sûreté vers la découverte de cette notion centrale. La création est alors appréhendée comme présence qui " permet de sortir du pessimisme angoissé qui sépare dramatiquement l'ordre de la nature de l'ordre de la grâce ou encore oppose comme des contraires éros et agapè. Elle écarte le positivisme qui cherche dans la notion abstraite de Nature une suppléance au surnaturel. Ainsi il apparaît que la création n'est pas le préalable, ni le premier moment de l'œuvre de Dieu, mais l'acte toujours actuel de son amour qui donne à chaque moment le processus par lequel toutes choses sont et adviennent à elles-mêmes ".

10/2006