Recherche

Maurice Herzog

Extraits

ActuaLitté

Beaux arts

L'âge critique des salons : 1914-1925. L'école française, la tradition et l'art moderne

Les salons ont une importance essentielle dans l'histoire de l'art français. Dans ces expositions qui réunissent des milliers d'artistes, rivalisent l'art officiel, académique, et l'art moderne. A travers le prisme des salons, c'est toute l'évolution de :l'école française, de la Grande Guerre à l'Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes, qui est présentée ici. Il s'agit d'une époque de rupture, imposée par les circonstances. Le réalisme connaît alors une crise, le classicisme, un nouvel âge d'or. Aux salons des Artistes français et la Nationale des beaux-arts, au Salon d'automne, à ceux des Artistes indépendants et des Tuileries, se révèlent la nécessité de penser l'oeuvre d'art au seuil d'une nouvelle ère historique et artistique. Les artistes modernes (Léger, Picabia, Matisse...), tout comme les plus traditionnels qu'ils côtoient (Landowski, Maurice Denis...), concourent à rénover la tradition française et à préparer l'art de l'après-guerre. Cet ouvrage, qui fait sa place à la sculpture commémorative, exposée aux salons comme oeuvre d'art et non comme monument, et montre les conséquences de la Grande Guerre le monde des artistes et sur l'esthétique académique moderne, renouvelle l'approche de l'art de l'entre-deux-guerres.

06/2014

ActuaLitté

BD tout public

Adèle Blanc-Sec Tome 13 : Le Démon de la Tour Eiffel

Paris, décembre 1911. Alors que la jeune feuilletoniste Adèle Blanc-sec enquête encore sur l'étrange affaire survenue au Jardin des Plantes, voilà que la capitale est brusquement secouée par des cas de peste et une mystérieuse vague de disparitions sur le Pont-Neuf. Déterminée à venger la mort de son ami Lucien Ripol, Adèle se lance dans cette nouvelle aventure, persuadée qu'un lien existe entre ces trois énigmes. Bientôt confrontée à une redoutable secte d'adorateurs du démon Pazuzu, parviendra-t-elle à échapper aux différentes menaces qui planent sur elle ? Signé Tardi, ce nouvel épisode des aventures de la célèbre héroïne Adèle Blanc-sec (adaptées au cinéma par Luc Besson, avec Louise Bourgoin dans le rôle-titre) rend hommage à la grande tradition de la littérature populaire et se prête particulièrement à l'étude en classe. Femme moderne et indépendante, Adèle évolue dans le Paris de la Belle Epoque, entre fiction et recréation historique. De rebondissements en intrigues croisées, entre tueurs sanguinaires et savants fous, l'auteur se joue avec jubilation de tous les ingrédients du roman-feuilleton et du récit fantastico-policier, dans la lignée de Maurice Leblanc ou de Gaston Leroux. Le riche appareil pédagogique propose, en outre, un lexique BD complet.

06/2010

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le voyage à Bordeaux

Romancière japonaise écrivant alternativement en allemand et en japonais, sans jamais se traduire elle-même d'une langue à l'autre, Yoko Tawada ne cesse de traquer le mystère de la différence des langues et des civilisations, dans un va-et-vient constant entre Orient et Occident. Dans ce nouveau roman, elle s'invente un double, Yuna, Japonaise venue comme elle étudier en Allemagne et résidant à Hambourg. Yuna souhaite changer d'horizon: son amie Renée lui propose de se rendre à Bordeaux pour y apprendre le français en logeant dans la maison laissée vacante par son beau-frère, Maurice. Accueillie par celui-ci, Yuna découvre Bordeaux, mais parcourt surtout au fil des pages le labyrinthe de ses souvenirs faits de multiples rencontres, d'amitiés durables ou éphémères. Sur son carnet, les idéogrammes de sa langue maternelle lui servent encore de fragile aide-mémoire. A la Piscine Judaïque de Bordeaux, Yuna perdra le dictionnaire allemand-français qu'elle avait emporté avec elle, emblème des repères incertains qui permettent le passage d'un monde à l'autre. Car ce voyage est pour l'héroïne un itinéraire initiatique, une mise à l'épreuve, et pour Yoko Tawada une manière de renouveler et de subvertir la tradition du roman d'apprentissage.

08/2009

ActuaLitté

Littérature française

Politique

Jacques Henric naît en décembre 1938. Il appartient à cette génération qui fait ses premiers pas quand se déclenche la Seconde Guerre mondiale. Ces temps tragiques - la défaite, l'Occupation nazie, le gouvernement de Vichy, la Collaboration, la Résistance, les combats de la Libération, la découverte de l'extermination des Juifs... - ne sont pas étrangers aux engagements politiques et littéraires qui seront plus tard les siens : l'adhésion au Parti communiste, les luttes anti-coloniales, le compagnonnage avec Tel Quel, le bref épisode maoïste, l'aventure d'Art press... Politique est le récit, tantôt grave, tantôt drôle, du parcours d'un écrivain pour qui l'écriture et la politique, sans jamais se confondre, ont toujours tissé entre elles des liens complexes, comme ce fut le cas pour les avant-gardes littéraires du début du XXe siècle. Henric évoque ses rencontres avec Aragon, Genet, Adamov, Ionesco, Klossowski, Marguerite Duras, Philippe Sollers, Pierre Guyotat, Maurice Roche, Denis Roche, Bernard-Henri Lévy, Jean-Edern Hallier, Philippe Muray... Politique est aussi l'expression d'une révolte face aux falsifications de la mémoire ; en un temps où est bradé ce que la modernité littéraire a produit de plus fort, cet essai autobiographique se veut une manière de traité anti anti-moderne ".

05/2007

ActuaLitté

Cinéma

Rois & Reine

Nora Cotterelle, à trente-cinq ans, semble sereine : elle va se marier avec un homme qui lui convient, enfin ! Pour Ismaël Vuillard, au contraire, tout semble aller au plus mal : il est interné en hôpital psychiatrique à la demande d'un tiers. A l'annonce de la mort imminente de son père, Nora est brutalement plongée dans l'angoisse et le désarroi. Elle va retrouver Ismaël, son ancien compagnon, pour lui demander d'adopter son fils, Elias. Comme dans un cauchemar à la Hawthorne, Nora est confrontée aux fantômes du passé et aux malédictions. Comme dans une comédie shakespearienne, Ismaël puise dans sa déchéance une joie bouffonne. Et lui qui se croit prisonnier, file sans le savoir vers sa liberté. Il refusera pourtant, malgré son attachement profond, d'adopter Elias, " parce qu'il ne peut rien pour lui ", et cet aveu d'impuissance sera le cadeau le plus honnête qu'il ait à lui offrir. Scénario de l'un des films les plus accomplis et les plus regardés d'Arnaud Desplechin (interprété par Emmanuelle Devos, Mathieu Amalric, Maurice Garrel, Catherine Deneuve...), où l'on retrouve l'héritage de Philip Roth, d'Ingmar Bergman ou de Woody Allen, Rois & Reine se lit comme un roman.

08/2005

ActuaLitté

Cinéma

Recherche jeune homme aimant le cinéma. Souvenirs

Pierre Grimblat semble avoir passé un pacte avec la chance : d'origine modeste, autodidacte d'un naturel charmeur et fantaisiste, il débute à Saint-Germain-des-Prés en disant ses poèmes aux terrasses des cafés. Remarqué par Boris Vian et Raymond Queneau, il entre à la radio, puis gravit rapidement tous les échelons des métiers du spectacle. D'abord dans le disque avec Jacques Canetti, ensuite dans la publicité près de Marcel Bleustein-Blanchet, puis au cinéma comme réalisateur - c'est dans Slogan que Serge Gainsbourg rencontre Jane Birkin - enfin à la télévision où avec un flair infaillible, il crée et produit la plupart des célèbres "séries" qui font les grands soirs du petit écran. Au fil de sa carrière, menée avec une désinvolture légendaire, il privilégie l'amitié, l'amour du public et les femmes. Ecrits dans une langue verte, qui fait parfois songer aux dialogues de son ami Audiard, ses "souvenirs" rassemblent un prodigieux casting. On y retrouve ses copains (de Truffaut à Eddie Constantine et Maurice Ronet, son "frère"), ses conquêtes féminines (innombrables, pittoresques, et dispersées entre Beverly Hills et Saint-Tropez) et ses émotions de jeune enfant d'émigrés ébloui par Paris. Des mémoires ? Oui. Mais inattendues. Et d'où l'on ressort avec une furieuse envie de vivre.

01/2008

ActuaLitté

Romans historiques

Jean Laborde. Pour l'amour d'une reine

Après s'être enrichi en Inde, Jean Laborde (1805 - 1878) regagne la France avec une précieuse cargaison, mais son bateau vient se fracasser sur les côtes malgaches... Un naufrage total, qui ne l'empêchera pas après d'extraordinaires aventures de devenir l'homme le plus influent de Madagascar. Or, la reine Ranavalona est un tyran absolu dont le despotisme jette une ombre sur tout l'océan Indien. Elle qui a accédé au trône par un coup d'état est surnommée par les Français le " Caligula femelle ". Comment cette reine impitoyable et raciste se laisse - t - elle piéger par l'amour d'un Blanc ? De cette passion irrésistible naîtront l'essor économique de Madagascar et son entrée dans l'ère moderne. En toile de fond d'une histoire d'amour hors du commun, on trouve la lutte coloniale entre la France et l'Angleterre, exacerbée par celle qui oppose planteurs de la Réunion et colons de l'île Maurice. Cette histoire authentique se déroule en une fresque somptueuse où l'auteur s'ébat avec un sens exceptionnel du suspense et de l'action : combats, scènes érotiques, marché d'esclaves, messes catholiques, caprices grandioses dignes de Caligula... Pierre Sogno servi par un style vif et coloré nous donne ici un roman à la fois beau et passionnant.

08/2013

ActuaLitté

Littérature française

On dirait qu'on serait...

" Dans ta vie, tu peux jouer la comédie tant que tu veux, à condition de ne pas faire semblant. Il faut jouer, mais seulement pour de vrai... " " C'est aussi simple que ça, mon petit vieux ", aurait pu ajouter le Patron, faux Jouvet d'un conservatoire de banlieue, à son ancien élève, Maurice Truchot, dit Momo, qui a appris auprès de lui à faire l'acteur dans le rôle le plus répandu qui soit dans le métier, celui de comédien sans rôle. Momo dont ce récit évoque l'enfance franc-comtoise avec ses rituels dominicaux, la passion du cinéma, les cours d'art dramatique, l'amour muet pour Valentine, le service en Algérie, le happening de Mai 68, jusqu'à cette tournée théâtrale digne du Capitaine Fracasse. Autant d'occasions, pour l'éternel apprenti acteur, de situer les limites de sa propre existence avec une vie imaginaire. Et après que chacun aura joué ce qu'il était pour devenir ce qu'il jouait, peut-être, s'il n'est pas trop tard, la vraie vie pourra-t-elle commencer et le rideau se lever ? Dans ce roman d'apprentissage, Alain Gerber mêle comme jamais virtuosité narrative et succulence du style et des mots.

08/2000

ActuaLitté

Critique littéraire

Gide et la tentation de la modernité. Actes du colloque international de Mulhouse (25-27 octobre 2001)

"Questionner la modernité de Gide, c'était donc aborder plusieurs axes, impliquer l'histoire littéraire de son temps, suivre les attitudes - action et réaction - du jeune auteur, de celui qui salue, avec une véritable ferveur, la "modernité" du Paris de l'Exposition universelle de 1900, qui comprend combien la "nouvelle" littérature (H. G. Wells, R. L. Stevenson, Dostoïevski, Claudel et Valéry) risquera de bousculer les valeurs établies (Anatole France, Maurice Barrès). C'était revisiter quelques-unes de ses découvertes originales - Nietzsche, Thomas Carlyle, Blake (qu'il a traduit) -, réexaminer la courbe de sa propre oeuvre poétique, scénique, romanesque, étudier ses relations avec les milieux littéraires, français et étrangers, sans pour autant négliger ses très nombreuses impressions de lecture, ni son infatigable activité d'épistolier, de critique, et d'observateur vigilant. Et c'était ne pas perdre de vue quelques-unes de ses faiblesses, de ses oublis, de ses partis-pris. Connaître les enjeux qui ont conduit Gide à être un écrivain délibérement "moderne" demandait de reconnaître les limites de "sa" modernité. Nous sommes heureux d'offrir au public ce bel éventail de réflexions diverses - analytiques et synthétiques, historiques et systématiques, thématiques et génériques - sur un écrivain qui n'a pas fini de dire son dernier mot". Robert Kopp, Peter Schnyder.

11/2002

ActuaLitté

Livres 3 ans et +

A la nuit tombée. Conseils aux monstres et aux enfants pour bien vivre ensemble

A la nuit tombée, quand on est un enfant, il n'est pas toujours simple de détourner l'attention d'un monstre dans un long corridor sombre ou encore d'éviter celui qui veut sortir du placard de notre chambre lorsqu'on dort tranquillement... Par ailleurs, à la nuit tombée, quand on est un monstre, il n'est pas toujours facile de chasser les enfants qui envahissent le parc où l'on se repose ou de se cacher sous l'escalier lorsqu'un petit humain en dévale les marches au moment même où l'on sort rejoindre quelques monstrueux amis. Heureusement, les conseils d'Enrique Quevedo sont là pour apprendre à chacun à faire face à de telles situations ! Enigmatique et truffé d'humour, cet album en clair-obscur s'adresse aussi bien aux enfants les plus turbulents qu'aux monstres les plus sages ! Il se présente comme un manuel riche en conseils pratiques pour une plus saine cohabitation entre les deux espèces précédemment citées. Magnifique hommage à l'univers peuplé de monstres de Maurice Sendak et aux minutieux dessins à la plume noire d'Edward Gorey, cet ouvrage convie le lecteur à entrer dans un univers où l'ordinaire côtoie l'extraordinaire et où rêve et réalité se confondent à la perfection.

04/2016

ActuaLitté

Littérature française

Un Journal

Un Journal n'est pas ce qui s'appelle un journal intime. C'est le cahier impersonnel et singulier d'un poète qui fait des confidences générales. Dans la difficulté, comme un Merlin après le départ de Viviane, il trouve une continuité, une suite musicale de pensées. Sous la cloche de verre, ou prison d'air enchantée, il regarde intensément le monde et ses rudesses ambiguës, ses œuvres. Il écrit des lettres ouvertes. Et le journal se change en lieu de rendez-vous. C'est une bande de liberté peuplée de gens aimés et de passants considérables. On y voit Joubert, Cyrano, Thoreau, Arendt, Benjamin, Maurice Leenhardt, Etty Hillesum et Lucile Desmoulin, Tchekhov, Akhmatova, Tristan, Haydn ou Bergman, Dreyer, Ninon de Lenclos et Renoir... D'autres aussi, Turner, John Ford, Matisse, Lipavski sortent de chez eux. Ils sont les noms de rêves éveillés, de gestes purs qui délivrent des leçons ou quasi-sermons. Le Journal se fait table d'hôte publique pour changer les dispositions d'un monde. Bien des thèmes y sont évoqués : lumière, sommeil, attente, oubli, génie, cœur parlant, silence, politique, amour et travail, sincérité, mièvrerie, démasque... Et la prose est gagnée par le rythme de la force de contacter, qui s'appelle poésie.

02/2008

ActuaLitté

Critique littéraire

François Mauriac

François Mauriac a écrit toute sa vie " pour que rien ne se perde ". Cet orphelin de père (mort très jeune) qui reçut une éducation rigoriste et catholique par sa mère, aime la liberté des landes girondines, la tendresse maternelle, et la poésie des amis comme Jean de la Ville de Mirmont ou André Lafon. Poésie, liberté, péché et éthique catholique : les thèmes de l'œuvre sont en gestation. Accueilli et encouragé par Maurice Barrès en 1909, élu à l'Académie française en 1933, prix Nobel de littérature en 1952, la carrière de Mauriac est faite de rebonds et de consécrations. Mais François Mauriac n'est pas seulement le poète et le romancier qu'il est essentiel de redécouvrir, c'est aussi le témoin engagé des barbaries du XXe siècle. Pendant la guerre d'Espagne, il prend parti pour les Républicains ; sous l'Occupation, il est l'un des seuls écrivains à dénoncer l'antisémitisme ; durant la guerre d'Algérie, il s'insurge contre la torture. Hanté par le Mal, attentif aux injustices, éperdu de Vérité, il est notre contemporain capital et secret. Violaine Massenet s'est inspirée des biographies anglo-saxonnes : une écriture vive et simple, une documentation fournie et de nombreux inédits. Un récit quasi romanesque.

10/2000

ActuaLitté

Littérature française

Oeuvres

" L'œuvre de Jarry est le Carnac de notre littérature. " C'est ainsi que Maurice Saillet définissait ce primitif incontournable des lettres en qui les surréalistes ont salué l'ancêtre par excellence. Une icône. Le symbolisme avait fait de la littérature une religion des plus éthérées ; Jarry est entré dans l'église pour proférer d'horribles blasphèmes. Dans ses articles de critique, réunis sous le titre La Chandelle verte, il soumet l'art et la littérature de son temps à la lumière glauque de sa logique de la dérision. Par l'humour subversif du Surmâle et de La Dragonne, il ouvre la voie à la littérature de l'absurde si caractéristique du XXe siècle. Il se livre, comme disait Apollinaire, à des " débauches d'intelligence " dignes des inventeurs de la Renaissance, démontant l'horloge et détraquant les boussoles de la république des lettres. Nous sommes dans le royaume de la pataphysique du Docteur Faustroll. Ce volume réunit les œuvres les plus significatives de cet iconoclaste des lettres, de ses poésies de jeunesse à ses dernières pièces, en passant par L'Ymagier, le cycle d'Ubu, L'Amour absolu et Messaline. Pour la première fois le lecteur tiendra dans un seul volume les différentes parties de cette prodigieuse machine à décerveler. ROBERT KOPP

03/2004

ActuaLitté

Critique littéraire

Les têtes. Portraits

" J'ai beau fouiller, c'est les têtes autres que je fouille à la recherche peut-être de quoi fut la mienne il y a quarante mille ans penchée, acharnée, obstinée sur une pierre, ou un os, une tête d'os à aiguiser ou à polir. " Ce ne sont pas exactement des Portraits, mais des visages taillés, comme issus des cavernes du fond des âges, que Jacques Chessex nous donne ici à toucher. Il y en a de célèbres. Voici un François Nourissier en " jeune chien cruel ", un Robbe-Grillet en " tête à fraise au lieu de l'écharpe de laine rouge ", un hibou Jean Paulhan, un " légat de César " nommé Yves Berger, ou le profil sarrasin de Maurice Chappaz, le stendhalien Jérôme Garcin, pour ne citer qu'eux. Il y en a d'anonymes, têtes recuites par la mémoire, surgies de la nuit du passé ou de la lumière du jour. Il y a celle de l'auteur aussi, qui s'observe singulièrement. Entre une série d'eaux-fortes et la chirurgie des chairs, à la manière du peintre Giacometti, entre l'exercice d'admiration et le croquis du physionomiste, Jacques Chessex invente ici, non sans humour, un genre nouveau : la Galerie de têtes.

04/2003

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

Nouvelle revue de psychanalyse N° 43 printemps 1991 : L'excès

Dominique Clerc Maugendre, L'excessive nature du transfert Edmundo Gómez Mango, Un amour sans remède Corinne Enaudeau, «D'un ton trop élevé...»Maurice Olender, Priape à tort et de travers Francois Lecercle, Une côte en trop Michel Jeanneret, Débordements rabelaisiens Daniel Arasse, Piero di Cosimo, l'excentrique des origines Françoise Coblence, L'être hors de soi Jacques André, La petite mort de Sardanapale Lore Schacht, Un enfant excessivement doué pour le calcul Martine Bacherich, Quand l'analyste a trop d'esprit Evelyne Séchaud, Mots d'amour Viviane Abel Prot, Brève note clinique sur un long sommeil Robert Stoller, X SM Sylvie Le Poulichet, Se faire un corps étranger Jean Starobinski, Quali eccessi Catherine Lépront, Trop de notes Jean-Claude Arfouilloux, Mille e tre Marc Le Bot, Des bonheurs d'écriture Document avec et sur Bruno Bettelheim : David James Fisher, Le suicide d'un survivant David James Fisher - Bruno Bettelheim, L'ultime conversation François Gantheret, L'accusation Varia, XV : Alain Boureau, Note pour introduire l'idée de lecture négative Michel Neyraut, L'oiseau aux ailes d'or Pierre Pachet, La colère de Chalamov Michel Gribinski, Finis terrae Aline Petitier, Note sur Balzac visionnaire Laurence Kahn, Le vrai seigneur de l'enthousiasme.

04/1991

ActuaLitté

Religion

Jean XXIII, problèmes actuels à la lumière de l'Evangile

Cher Monsieur, Vous avez pris l'heureuse initiative de rassembler, autour de quelques thèmes fondamentaux, un assez grand nombre de textes choisis parmi les écrits de Jean XXIII. Je souhaite vivement que beaucoup de chrétiens profitent de l'occasion que vous leur fournissez ainsi d'entendre l'enseignement de ce grand pape. Ils gardent au coeur le souvenir de sa personnalité attachante et de sa bonté rayonnante, Ils retrouveront sur chacun des sujets abordés cette expression simple et spontanée, ce sens de l'humain, cette ouverture aux problèmes actuels qui donnaient à toutes ses interventions une audience et un écho auprès de tant d'hommes et de femmes même éloignés de notre Foi. L'espérance qu'a suscitée son pontificat se reporte aujourd'hui sur le Concile qu'il a convoqué, ouvert et orienté. C'est par Vatican II certes que l'humble fils de Sotto il Monte marquera surtout dans l'histoire de l'Eglise, mais c'est par des livres comme celui-ci que se perpétue pour nous le souvenir de sa personne, de sa parole et de son action. Veuillez agréer, cher Monsieur, avec l'expression de ma gratitude, l'assurance de mes dévoués sentiments. Maurice, Cardinal Feltin archevêque de Paris.

04/1997

ActuaLitté

Esotérisme

Le symbolisme occulte de la franc-maçonnerie

Oswald Wirth (1860-1943) exerça, de la fin du XIXe siècle jusqu’à sa mort, un véritable magistère moral sur la Franc-Maçonnerie française. Par ses ouvrages et par la revue Le Symbolisme qu’il créa et anima, il contribua largement à rendre à la Maçonnerie sa dimension spiritualiste et symbolique, largement abandonnée au cours du XIXe siècle au profit de combats politiques. Par sa personnalité et son aura, il inspira à Jules Romain le personnage du Franc-Maçon Lengnau dans Recherche d’une Eglise (tome 7 de Les Hommes de bonne Volonté). Initié en janvier 1884 dans une Loge de Châlons-sur-Marne durant son service militaire, il quitta le Grand Orient de France pour rejoindre la Grande Loge de France peu après son installation à Paris. Secrétaire de Stanislas de Guaïta (1861-1897) écrivain et poète que son ami Maurice Barrès qualifia de rénovateur de l’occultisme, il lui devait, de son propre aveu, d’écrire lisiblement. Même s’il dénonçait ce qu’il nommait le bas occultisme, Wirth (qui était magnétiseur) nourrit une partie de sa réflexion symbolique d’apports hermétiques. Bien que cette partie de son œuvre soit à prendre avec précaution, la lecture des ouvrages d’Oswald Wirth est toujours passionnante et enrichissante.

12/2019

ActuaLitté

Esotérisme

Grandeur et décadence de l'ordre des Templiers. Ordre militaire, religieux et politique

Qui n'a jamais entendu parler des Templiers, cet ordre militaire et religieux, tellement novateur dans la société médiévale ? Nous pourrions considérer que tout a déjà été dit, et pourtant... Malgré la qualité des recherches effectuées par les historiens, beaucoup de zones d'ombre demeurent autour de sa création et de son histoire. Une chose est certaine, la dimension politique est bel et bien présente d'emblée, facilitant grandement la reconnaissance officielle de l'ordre. Officialisation assortie de privilèges considérables qui devaient rapidement provoquer les plus vives jalousies et les plus violentes critiques. En peu de temps, l'ordre est devenu puissant. Très puissant. Riche. Très riche. Mais tant de puissance et de richesses devaient à terme se retourner contre l'ordre même. Au terme d'une procédure de plusieurs années, chef d'oeuvre de rouerie et de cynisme, en 1312, lors du concile de Vienne, le pape décrète la suppression de l'ordre. Deux années plus tard, en 1314, son dernier grand maître, Jacques de Molay, périt sur le bûcher à Paris sur ordre du roi de France. De cela, Maurice Druon a tiré une fresque passionnante, incroyablement romanesque, une fiction pleine d'invention Mais qu'en est-il de la réalité?

04/2019

ActuaLitté

BD tout public

Les légendes rustiques. Brandes, mardelles et lavoirs. Volume 3

La peur de la Grand'Bête ou du Casseu' de bois ne s'embarrasse pas dans de longues descriptions littéraires. Elle se vit, se ressent quand l'air est à l'orage ou quand le brouillard vient troubler la perception du promeneur égaré, dans ce moment si particulier où la vie semble comme suspendue. Ces impressions fugitives et inquiétantes forment l'essentiel des Légendes rustiques. Les histoires que retranscrit George Sand y sont finalement assez peu développées. Seuls compte l'effroi du paysan devant une ombre menaçante ou une frange de brume suspendue au-dessus d'un étang. De ces situations, où la raison cède le pas devant l'irrationnel, émergent un ensemble de créatures fantastiques auxquelles j'ai essayé de donner forme visuelle, tout comme Maurice Sand en son temps l'avait si brillamment réussi au travers de ses gravures. Mon objectif a été de développer autour de ces bribes de récits surgies de l'imaginaire paysan, une trame narrative qui puisse s'adapter au support moderne de la bande dessinée. Ainsi, ces douze histoires dessinées n'ont d'autre ambition que de donner vie à ce patrimoine culturel berrichon, dont George Sand déjà ressentait la nécessité de protéger de l'oubli.

04/2018

ActuaLitté

Littérature étrangère

Si Clara...

Au coeur de Si Clara..., quatre vies entrent en collision et vacillent au vent de l'inattendu. Daisy, écrivain alité à la suite d'un accident de vélo, découvre un manuscrit anonyme sur le pas de sa porte. Tandis qu'elle plonge dans cette fascinante histoire, celle d'une jeune Syrienne débarquée à Toronto, elle est tentée de la publier comme si elle en était elle-même l'auteur, mais en a-t-elle le droit ? Julia, qui s'occupe d'une galerie d'art, est loin de se douter que sa soeur, Clara, a écrit un roman. Et pour cause, Clara est atteinte de troubles psychologiques qui lui font entendre des voix et la poussent à vivre en marge du monde. Quant à Maurice, passionné d'aviation, il ne sait pas qu'il s'apprête à découvrir l'amour lorsqu'il regarde pour la première fois dans la paire de jumelles disposée par un artiste dans la galerie de Julia. Roman choral et miroir dans lequel les perspectives et les frontières sont perpétuellement mouvantes, Si Clara... questionne l'art, le langage, ce qu'on nomme la folie et la réalité, et s'interroge sur ce que pourraient être nos vies une fois le mode "pilote automatique" désenclenché.

09/2018

ActuaLitté

Régionalisme

La négritude des sommets. (la montagne est une île)

Saviez vous que les vierges-noires sont des protectrices présentes aux points les plus symboliques de Rhône Alpes, en haut des basiliques de Fourrière à Lyon, du Puy en Velay en Auvergne, pour protéger la ville de Chambéry ou sur le pont du Rhône à Seyssel ? Saviez-vous qu'un saint-protecteur de la région, masculin cette fois (saint Maurice) a la peau mate comme de l'ébène ? Les cols des alpes sont des carrefours de passage depuis les millénaires et les emprunts à l'Afrique ou même à l'Amérique sont plus anciens qu'on ne le croit. La négritude des sommets est une petite incursion dans ces emprunts. Au départ imaginé comme un petit livre rassurant, qui se lit vite pour ceux qui se sentiraient un peu dépaysés au milieu des montagnes. L a négritude des sommets, c'est aussi un petit ouvrage pour aiguillonner la réalité, à l'heure où certains songeraient à favoriser le repli sur soi et arrêter de prôner un vivre-ensemble et une diversité qui ne date pas d'hier Tant qu'à invoquer de vielles racines, n'oublions pas que certaines, très au sud, ont plus d'un millénaires et que " ceux qui viennent d'ailleurs " ne sont pas toujours ceux que l'on croit...

08/2016

ActuaLitté

Littérature française

Seppuku

1er janvier 1965. Dans un parc de Tokyo, peu avant l'aube, un homme entame le rituel du seppuku, le suicide des samouraïs d'antan. Quelques jours après, un attaché de l'ambassade de France au Japon reçoit un curieux paquet abritant une suite de trente-six carnets : l'histoire d'Emile Monroig, ami et mentor du narrateur au pays du Soleil-Levant. Français comme lui, Monroig a choisi de lui confier, en guise de testament, le roman de sa vie. Qui était Monroig ? Comment en est-il arrivé à mettre fin à ses jours, dans la grande tradition nippone ? Se prénommait-il Emile, Maurice, ou Wolfgang ? A mesure que les carnets s'égrènent, le narrateur, et avec lui le lecteur, sont emportés dans un drame personnel qui épouse les méandres de la grande Histoire, du Berlin nazi d'avant-guerre où Monroig vit le jour, au Paris de la Libération, jusqu'à la Corée où il couvrira en tant qu'envoyé spécial d'un quotidien français le premier grand conflit de la guerre froide. Jusqu'à ce que son destin, scellé depuis l'enfance, le rattrape enfin, au Japon, cet archipel du bout du monde, pour le meilleur et pour le pire...

05/2015

ActuaLitté

Littérature française

Incroyable Horace

"Horace Bertholet a tout pour être heureux : marié depuis 18 ans avec la présentatrice vedette du 20 heures de TV1, il habite un très bel appartement à Paris, possède une résidence secondaire au Cap Ferret et passe ses vacances à l’Ile Maurice ou à Courchevel... Mais il étouffe ! Ce professeur d’histoire-géo est fatigué de vivre dans l’ombre de cette working girl de l’info, ambitieuse et conquérante. Il ne reconnaît plus la femme qu’il a aimée, la jeune journaliste qui s’est laissée corrompre par le pouvoir et la notoriété. Il ne se sent plus à sa place dans ces soirées où le gratin politico-médiatique s’adonne aux délices de l’entre-soi. Horace bouillonne. Son naturel calme et mesuré se disloque à grande vitesse et son comportement devient de plus en plus imprévisible. Au point de commettre, sur la route des vacances, un acte qui va bouleverser le cours de son existence. Pour Horace, rien ne sera plus jamais comme avant. Un roman, plein d’humour et de tendresse, dont le héros désabusé et touchant renvoie aux questions que chacun se pose sur le sens de sa vie et les désirs profonds qui nous animent".

04/2015

ActuaLitté

Histoire des DOM-TOM

Discours colonial et sentiment d'appartenance nationale à La Réunion (1870-1946)

Le sentiment d'appartenance nationale au sein de la population réunionnaise semble une constante dans l'histoire de la colonie et n'a jamais été durablement remis en cause. Le travail proposé confirme pour la période étudiée sa vigueur, particulièrement à l'occasion des conflits coloniaux et mondiaux. Mais il montre aussi que cette adhésion inclut la conscience d'une singularité qui n'est pas seulement la conséquence de la géographie mais aussi le fruit de l'histoire. Le sujet permet de croiser une approche d'histoire sociale et d'histoire des représentations sur une séquence coloniale cohérente qui englobe les prémices de la Troisième République jusqu'au processus de départementalisation. L'ouvrage met en évidence la spécificité des processus d'acculturation en situation coloniale et l'interconnexion des territoires coloniaux (île Maurice et Madagascar) dans la définition d'un sentiment d'appartenance en cours de construction. L'auteur se penche sur les liens entre le colonialisme et le sentiment d'appartenance nationale en focalisant l'analyse sur l'impérialisme réunionnais comme vecteur d'une reconnaissance commune au reste de la nation. Il analyse les différentes manifestations de patriotisme et leur influence sur la définition d'un sentiment d'appartenance nationale.

06/2023

ActuaLitté

Décentralisation, collectivité

40 regards sur 40 ans de décentralisation(s)

Joyeux anniversaire la décentralisation ou plutôt joyeux anniversaires tant ils sont nombreux les points de vue(s) et les possibilités - tant positives que négatives - tant laudatives que dépréciatives - de considérer les décentralisations assumées, avérées, imaginées, redoutées ou encore fantasmées et parfois même repoussées que la France a connu entre les mois de mars 1982 et 2022. Tel a bien été l'objectif que nous nous sommes fixé en proposant aux lecteurs et aux citoyens "40 points de vue(s)" , "40 contributions" , "40 regards" sur 40 ans de décentralisation(s) et non de décentralisation au singulier. Partant, le présent projet s'inscrit dans deux "traditions" que matérialisent au quotidien de leurs travaux le Journal du Droit Administratif (Jda) et le Collectif L'Unité du Droit (Clud), partenaires de la présente publication aux côtés de l'Université Toulouse 1 Capitole et de son laboratoire, l'Institut Maurice Hauriou (Imh). L'ouvrage en est construit autour de quatre thématiques : celle des bilans et perspectives (I), celle des compétences décentralisées au cours des 40 dernières années (services publics, finances publiques avec une focale sur le secteur sanitaire et social) (II), celle de la mise en perspective(s) des territoires (III) ainsi qu'une série conclusive de tribunes et de témoignages (IV).

04/2022

ActuaLitté

Autres régions

La poussière du temps Tome 1 : Rue de la glacière. Edition limitée

Une grande saga urbaine au coeur de l'histoire québécoise ! Ce tome 1 nous introduit à l'univers de Maurice et de Jeanne Dionne, un jeune couple qui évolue au coeur de Montréal, de 1941 à 1951. S'établissant en ville, ils sont rapidement confrontés aux difficultés économiques de l'époque. La vie réserve ses bonnes et mauvaises surprises, qui viennent tour à tour bouleverser leur quotidien... Mais pour Jeanne, l'argent et la quête d'un logement ne sont pas les seuls soucis que lui apporte la vie. En effet, l'homme doux et attentionné qui lui faisait la cour se révèle être, dès le lendemain de son mariage, un être égoïste, colérique et violent. Loin de sa famille et enceinte pratiquement chaque année, Jeanne débute alors une lutte incessante, à la fois contre la précarité de la vie dans un quartier pauvre de Montréal et l'avarice de son mari, pour assurer la survie de ses enfants et l'harmonie de sa famille. Entre traditions rurales et modernité urbaine, espoirs et désillusions, émerge une histoire du Montréal des années 1940, de la dévotion, de la solidarité, de l'indifférence et de l'apitoiement de sa population, avec, en toile de fond, les événements qui marquent le Québec et le monde.

03/2021

ActuaLitté

Biographies

Le chemin continue. Biographie de Georges Lambrichs

Editeur de Samuel Beckett et de J. M. G. Le Clézio, Georges Lambrichs fut l'un des grands animateurs de la vie littéraire de la seconde partie du XXe siècle. Né en Belgique en 1917, entré en contact avec La NRF dès les années 1930, il devient en 1942 le correspondant à Bruxelles de la revue littéraire clandestine Messages. Proche de Vercors, il officie comme lecteur aux Editions de Minuit à la Libération, avant d'en prendre la direction littéraire. Auprès de Jérôme Lindon, il édite Samuel Beckett, Georges Bataille, Maurice Blanchot, Marguerite Duras, Alain Robbe-Grillet, Nathalie Sarraute et Michel Butor. C'est le temps du "nouveau roman", mais c'est aussi celui d'un lien très fort entre la NRF et Minuit, soutenu par l'amitié avec Jean Paulhan. Entré aux Editions Gallimard en 1959, Georges Lambrichs y orchestre l'émergence d'une nouvelle génération d'écrivains et de critiques. Pleinement dévoué à la littérature de création, il accueille dans la collection "Le Chemin" et sa revue attenante, Les Cahiers du Chemin, Georges Perros, Jean Starobinski, Michel Chaillou, Jacques Réda, Henri Meschonnic, Pierre Guyotat, Gérard Macé, Jean-Marie Laclavetine et, dès 1962, J. M. G. Le Clézio. Le Chemin continue retrace un parcours éditorial d'exception.

02/2023

ActuaLitté

Littérature française

Le syndrome de l'accent étranger

Désiré, balayeur de la Ville de Paris, trouve dans le métro une sacoche oubliée, contenant un ordinateur. Et lorsqu'il découvre à l'écran les premières pages d'un roman, cette lecture réveille en lui un enthousiasme bien enfoui depuis son départ de la lointaine île Maurice. Cet immigré à la vie humble, qui connaît les mots mais ne sait pas bien les écrire, sollicite l'aide de Marie, une bénévole en association, pour adresser un courrier des plus audacieux à l'auteur : l'ordinateur ne lui sera restitué que s'il donne une suite à l'histoire. Débute alors la correspondance entre Désiré et l'apprenti romancier Alexandre, cuisinier d'origine bretonne, sous le coup d'une rupture amoureuse. Comme, justement, Alexandre ne sait quoi faire de Sophie — son personnage victime d'un mal rare, mais réel : le syndrome de l'accent étranger, il va mettre Désiré à contribution en lui demandant des idées. L'aventure commence pour ces deux hommes que rien ne prédestinait à se rencontrer : un cheminement sensible, drôle, douloureux aussi. Au long de ce premier roman jubilatoire plein de surprises, les différents protagonistes s'aideront-ils mutuellement à surmonter leurs blocages pour donner un nouveau sens à leur vie ?

04/2022

ActuaLitté

Poésie

Été violent - Verano violento

La poésie de Saúl Ibargoyen est une réponse aux circonstances, heureuses ou malheureuses, personnelles ou collectives, un puissant levier cathartique, un antidote à l'aliénation et à l'emprise des systèmes, à la domination de l'homme par l'homme, toutes qualités qui la placent au niveau d'une vigilance philosophique, d'un viatique moral permettant de renaître à soi-même, pour soi et aussi pour l'autre. Ce n'est pas seulement en connaissance des déracinements, des traumatismes (familiaux, sociaux et politiques) vécus par l'auteur mais dans une fraternité étendue dans le temps et l'espace qu'une lecture de ce recueil peut se tenter, autrement dit en fonction d'une dimension intemporelle - d'une "durabilité multiséculaire" - de la poésie. Ou encore en ayant à l'esprit cette seule réflexion de Schelling, que Maurice Blanchot dit avoir trouvée chez Heidegger : "Celui-là seul est parvenu au fond de soi-même et a reconnu toute la profondeur de la vie, qui un jour a tout abandonné et a été abandonné de tout, pour qui tout a sombré et qui s'est vu seul avec l'infini : c'est un grand pas que Platon a comparé avec la mort". . (extrait de la postface) Ouvrage bilingue, traduction de l'espagnol (Uruguay) par Philippe Dessommes Florez.

10/2022

ActuaLitté

Beaux arts

Greco

"Extravagant", "bizarre", "étrange génie discordant", tels sont les termes retenus par les écrivains français Théophile Gautier ou Maurice Barrès redécouvrant au XIXe et au xxe siècle, lors de voyages en Espagne, un obscur peintre du Siècle d'or espagnol, surnommé le "Greco", reconnu de son vivant, puis tombé dans l'oubli. L'artiste fascine par son univers pictural singulier, son art étrange, peuplé de figures allongées, habillées de couleurs incandescentes, réminiscences d'un court passage par Venise. Un art irréaliste, empreint dans bien des oeuvres d'un mysticisme fiévreux, expression d'un monde intérieur d'une grande richesse, où le divin et l'invisible prennent forme. Greco n'est en réalité pas espagnol, mais crétois. Comment est-il passé des icônes de la plus pure tradition byzantine aux poses figées, à une peinture maniériste aux rythmes fougueux, considérée au XXe siècle comme d'une absolue modernité, et source d'inspiration pour Modigliani, Picasso ou Bacon ? Pour comprendre ce cheminement artistique, conduit au prix d'un incessant combat de Greco pour que sa peinture soit reconnue de son vivant, Anne-Sophie Molinié nous invite à suivre les pas du peintre, de la Crète à Venise, puis à Rome et enfin à Tolède, au coeur du royaume de Philippe II.

10/2019