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Droit

Assurances et droits des régimes matrimoniaux

Le mariage est souvent présenté comme une entrave à la liberté des époux en raison des droits et des obligations qui en découlent. Cette affirmation n'est pas fausse dans le sens où une personne mariée ne peut pas agir comme si elle avait la qualité de célibataire, mais elle doit cependant être nuancée en matière d'assurance. La difficulté est ici de concilier les règles du droit des régimes matrimoniaux avec celles qui régissent les assurances, les unes ou les autres l'emportant selon le cas, non sans influence réciproque. L'étude des interférences entre les assurances et le droit des régimes matrimoniaux montre que chaque époux détient des pouvoirs très étendus quand il s'agit de souscrire une assurance et d'engager l'ensemble des biens du ménage. Les interférences qui existent entre le droit des obligations et le droit des régimes matrimoniaux se manifestent alors à la faveur des assurances que les époux sont amenés ou obligés de conclure. Le contrat que les époux, ou l'un d'eux, passent avec un tiers produit cependant des conséquences particulières du fait même du mariage. Le tiers peut par exemple se prévaloir du mariage et poursuivre les deux époux du fait des dettes d'assurances contractées à son égard par un seul. Ce constat soulève une importante question, celle de la protection du conjoint non souscripteur. La protection de ce dernier a été partiellement aménagée par le législateur dans la seule hypothèse où il est le bénéficiaire du contrat. En revanche, aucune mesure spécifique n'a été instaurée lorsque le bénéficiaire désigné est un tiers au mariage. Puisque le conjoint non souscripteur n'est pas en mesure d'empêcher son époux de contracter une assurance au profit d'un tiers, y compris lorsque des deniers communs sont utilisés, la jurisprudence a progressivement mis en place un ensemble de mesures protectrices spécifiques.

02/2007

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Couple, famille

La famille adolescente. Conversations thérapeutiques

" Antoine : On voudrait parler aujourd'hui avec vous de la difficulté que représente notre départ pour les parents. Intervenant: Est-ce que les parents savent que vous vous faites du souci pour eux ? Antoine: Je pense qu'ils sont parfaitement conscients de notre présence à leur côté. Intervenant: Si on leur pose la question du souci que vous avez pour eux ? Antoine : Non, ils ne l'imaginent pas. Pour mes parents, la nouvelle vie à deux leur posait des problèmes, ils avaient besoin de l'avis des enfants pour prendre une décision. Ils voulaient faire de nous leurs avocats, on était les conseillers dans leur opération de ressoudage, ils ont bien compris qu'on les aidait à se cimenter entre eux. Sophie : C'est pareil chez moi. Ma mère est en train de se demander pourquoi ne pas partir voir ailleurs et tout recommencer. Et quand ma mère m'en parle, je suis très mal parce que je ne me sens pas le droit ou la capacité de m'ingérer dans leur amour. Moi, je ne suis plus à la maison. Ma sœur n'est pas à la maison le week-end. Tu imagines les deux face à face quand ça va mal, qu'ils n'ont rien à se dire. Tu sais, il y a des moments où je suis gênée parce qu'elle fait des comparaisons entre ma vie de couple et la sienne. C'est dur, parce que je suis adulte puisque je vis à deux et je suis encore leur enfant. " " La famille adolescente " désigne les familles qui doivent faire face aux bouleversements suscités par l'adolescence de leurs enfants, mais aussi le fonctionnement et la structuration des familles d'aujourd'hui. Entre histoires familiales et socles théoriques, les auteurs parcourent le cycle vital des familles, explorant les frontières entre développement harmonieux et dysfonctions douloureuses à travers des conversations thérapeutiques passionnantes.

09/2006

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Histoire ancienne

Le livre des cérémonies. Livre I, édition bilingue français-grec

Né en 905, Constantin était le fils de l'empereur Léon le sage et de sa maîtresse Zoé : l'Eglise n'ayant jamais accepté cette quatrième union du souverain, Constantin est d'abord considéré comme illégitime et ne gagne le titre de "porphyrogénète" (en grec "né dans la pourpre"), qui désigne les membres de la famille royale, que de haute lutte. S'il accède au titre d'empereur romain d'Orient en 913, il n'exerce réellement le pouvoir qu'à partir de 944. Plus habile dans sa politique intérieure qu'extérieure (il échoue contre les Arabes en Crète en 949), il fut aimé et respecté de son peuple jusqu'à sa mort en 959. Cet empereur raffiné et érudit consacre de longues heures à l'étude du protocole de la cour byzantine, d'où il tire Le Livre des Cérémonies, "traité et oeuvre vraiment digne de l'activité impériale" , ainsi qu'un traité de politique à l'usage de son fils. Notre édition présente en deux volumes Le Livre des Cérémonies, assorti d'un commentaire fouillé. Ecrit par l'empereur lui-même dans les coulisses du pouvoir, non loin de la fameuse chambre de porphyre ou naissaient les empereurs, Le Livre des Cérémonies rassemble les règles à suivre lors des grands événements, spirituels ou temporels, du protocole byzantin. Consignées pour les successeurs de l'empereur, ces coutumes n'ont rien d'accessoire, et participent à la conservation de la dynastie si bien que le texte est pour nous un témoignage inestimable. Le Livre I regroupe les cérémonies religieuses et propose notamment une étonnante description de la semaine pascale, tandis que le second est consacré aux activités profanes, telles que mariages, couronnements ou jeux gothiques. Chaque livre est suivi d'un tome entier réservé au commentaire, constituant une véritable somme sur le texte et son auteur. Dans ces pages le lecteur trouvera un aperçu haut en couleur des pompes et circonstances de la civilisation byzantine. L'ouvrage est en outre enrichi d'une carte et d'un index.

11/2006

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Beaux arts

Le Christianisme

Le christianisme désigne tout à la fois un ensemble complexe d'Eglises, communautés, sectes et groupes, et les conceptions qui les animent, centrées sur l'annonce du Règne de Dieu, la profession de foi en Jésus, le fils du Dieu unique, Seigneur et Créateur, qui s'est incarné, est mort et ressuscité pour le salut de l'humanité. C'est aujourd'hui la plus importante des religions universelles, avec plus de deux milliards de fidèles, répartis en quatre confessions principales : catholicisme, orthodoxie, protestantisme et anglicanisme. Elle est présente surtout en Europe - où la pratique religieuse tend à faiblir -, en Afrique et dans les Amériques. Fondé voilà vingt siècles autour de la figure historique de Jésus de Nazareth, le christianisme s'appuie sur des textes sacrés présentés dans la première partie de cet ouvrage, " Origine et diffusion ". Elle permet de comprendre, à travers des périodes clefs, de quelle façon une secte persécutée s'affirma comme une religion mondiale. Sa réalité composite, profondément conditionnée par les diverses interprétations et transmissions de la foi originelle, prend tout son sens dans l'étude des confessions qui la composent, objet de la deuxième partie. La suivante se consacre aux théories, déclinant les principes fondateurs, les figures divines, l'au-delà, les concepts et les doctrines. Enfin, " Les pratiques " présente les notions de prière, de culte et de dévotion, les fêtes et le cycle liturgique, le martyre et la sainteté, pour se clore par le monachisme. Une carte de la diffusion du christianisme, un index et une bibliographie complètent la documentation. La riche iconographie présentée ici s'inscrit au cœur même de l'identité chrétienne. Si le christianisme, fidèle à l'héritage judaïque, choisit à l'origine la voie de l'aniconisme, en acceptant la représentation visuelle, il a donné naissance à l'histoire de l'art telle que nous la connaissons, mais aussi élaboré les fondements théoriques d'une culture globale dont les effets se font sentir aujourd'hui.

09/2008

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Histoire de France

Etre roi. Le roi et son gouvernement en France de Clovis à Louis XVI

Vivant dans un monde laïcisé et sous un régime démocratique, nous avons quelque peine à concevoir les ressorts moraux et les mécanismes d'une construction radicalement différente de la nôtre : la légitimité politique ne s'incarnait-elle pas jadis dans un homme désigné par Dieu ? Méconnaître ces réalités ou ne pas en envisager tous les effets, ce serait se priver de comprendre l'élément clef du fonctionnement de l'ancienne France. Par-delà l'écume des événements, la diversité des personnalités et les changements dynastiques, le principe royal n'a pas subi, dans son essence, de modifications majeures entre Clovis et Louis XVI ; une longue lignée de penseurs, de juristes et de clercs se sont simplement attachés à donner à la " coutume " royale l'armature intellectuelle et juridique dont elle était à l'origine dépourvue. Ils ont codifié ou plutôt explicité quelques règles simples qui ont donné à la France une constitution non écrite, les " lois fondamentales du royaume ". L'Etat monarchique en France est un véritable Etat de droit, le souverain ne gouverne pas à sa guise, ne dispose pas de la couronne à sa convenance, ne peut enfreindre les interdits posés par la religion, la morale, la raison, les traditions. La fonction royale est tenue pour un office _ on dit même parfois un ministère _, c'est-à-dire que son titulaire, tout sacré qu'il soit, n'est après tout qu'un serviteur. C'est à une remise en perspective, dans la longue durée, que se livre la présente synthèse, riche en particulier d'une analyse fouillée des travaux des grands juristes des siècles passés. Elle constitue une contribution majeure aux travaux actuels sur l'histoire de l'Etat et sur l'histoire politique, aujourd'hui en plein renouveau. Historien et juriste, spécialiste d'histoire du droit, Jean Barbey est professeur à l'université du Maine. Il est notamment l'auteur d'une étude sur La Fonction royale : essence et légitimité d'après les " Tractatus " de Jean de Terrevermeille (1983).

12/1992

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Esotérisme

Les Secrets Alchimiques de Montpellier

Chaque ville est bâtie sur le mystère de sa fondation. Une donation, ou une fausse donation comme les moines en fabriquaient par centaines, nous apprend que Montpellier aurait été créé en 985. En effet, le comte de Melgueil aurait fait un don au sieur Guilhem d'un lieu où demeurait un certain Amalbert. Depuis lors, ce sieur Guilhem, jusque-là parfait inconnu de tous, n'ayant ni titre ni conjoint devint l'ancêtre de tous les seigneurs de Montpellier. Était-il apparenté à Guihem, comte d'Orange devenu saint Guilhem ? Qui était ce premier habitant, le nommé Amalbert? Nul ne le sait. Après cet acte capital, cette origine obscure, les documents sont devenus rares et toujours incertains dans la mesure où fleurissaient les palimpsestes. Devant l'incertitude des écrits, on ne saurait déceler le secret de la ville qu'en interrogeant ses vieilles pierres... Où en faisant parler les sculptures à partir de l'analogie. Par exemple, un corps nu féminin désigne en réalité une cornue... De la matière œuvrée par l'alchimiste s'élève alors un langage étincelant qui éclaire sourdement le fond des âges, où se profilent les ombres séculaires des mythologies et les silhouettes courbées des vieux maîtres médecins et alchimistes. Ainsi défilent dans ce clair obscur auréolé de l'énigme alchimique, Arnaud de Villeneuve, François Rabelais, Nostradamus, Jacques Cœur, Pierre-Jean Fabre et bien d'autres encore...L'empreinte de ce savoir fut confiée à la pierre. Livre ouvert mais invisible aux yeux des Montpelliérains devenus inattentifs par l'accoutumance et aussi une certaine méconnaissance liée à la mentalité de notre siècle. Cet ouvrage vous guide, vous révèle et vous décrit l'esprit le plus intime de la ville, son expression dans la matière animée. Partez à la découverte du message immortel de la vieille citée Languedocienne, message qui dépasse la seule ville pour rayonner sur toute l'Europe comme le fit jadis Prague sous le règne de l'Empereur alchimiste Rodolphe II.

10/2009

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Histoire ancienne

Le livre des cérémonies. Commentaire du livre I, édition bilingue français-grec

Né en 905, Constantin était le fils de l'empereur Léon le sage et de sa maîtresse Zoé : l'Eglise n'ayant jamais accepté cette quatrième union du souverain, Constantin est d'abord considéré comme illégitime et ne gagne le titre de "porphyrogénète" (en grec "né dans la pourpre"), qui désigne les membres de la famille royale, que de haute lutte. S'il accède au titre d'empereur romain d'Orient en 913, il n'exerce réellement le pouvoir qu'à partir de 944. Plus habile dans sa politique intérieure qu'extérieure (il échoue contre les Arabes en Crète en 949), il fut aimé et respecté de son peuple jusqu'à sa mort en 959. Cet empereur raffiné et érudit consacre de longues heures à l'étude du protocole de la cour byzantine, d'où il tire Le Livre des Cérémonies, "traité et oeuvre vraiment digne de l'activité impériale" , ainsi qu'un traité de politique à l'usage de son fils. Notre édition présente en deux volumes Le Livre des Cérémonies, assorti d'un commentaire fouillé. Ecrit par l'empereur lui-même dans les coulisses du pouvoir, non loin de la fameuse chambre de porphyre ou naissaient les empereurs, Le Livre des Cérémonies rassemble les règles à suivre lors des grands événements, spirituels ou temporels, du protocole byzantin. Consignées pour les successeurs de l'empereur, ces coutumes n'ont rien d'accessoire, et participent à la conservation de la dynastie si bien que le texte est pour nous un témoignage inestimable. Le Livre I regroupe les cérémonies religieuses et propose notamment une étonnante description de la semaine pascale, tandis que le second est consacré aux activités profanes, telles que mariages, couronnements ou jeux gothiques. Chaque livre est suivi d'un tome entier réservé au commentaire, constituant une véritable somme sur le texte et son auteur. Dans ces pages le lecteur trouvera un aperçu haut en couleur des pompes et circonstances de la civilisation byzantine. L'ouvrage est en outre enrichi d'une carte et d'un index.

11/2006

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Philosophie

L'INTELLIGENCE DU SENSIBLE. Essai sur le dualisme cartésien

Pour quelles raisons aimons-nous une personne plutôt qu'une autre ? Pourquoi l'esprit, sitôt uni au corps, éprouve-t-il d'abord de la joie, puis toutes les "passions de l'âme" ? Pourquoi cette joie sensible peut-elle être par la suite une joie intellectuelle ? Quelle est la part du sensible et de l'intellectuel dans les passions de l'âme, dans les perceptions de l'esprit ? Ou bien encore, pourquoi, lorsqu'un morceau de cire, approché du feu, change de forme, disons-nous que c'est bien la même cire qui a changé d'aspect ? Pourquoi, lorsque nous voyons un triangle dessiné sur du papier, c'est au "véritable triangle" que nous pensons et non à la figure que nous avons sous les yeux ? Ces questions, classiquement propres à la philosophie, sont aujourd'hui reformulées à leur manière par les biologistes ou les cognitivistes - les philosophes de l'esprit. Or, elles ne peuvent trouver de réponse que si, préalablement, la scène philosophique et scientifique n'est plus hantée par le spectre du dualisme cartésien. L'expression, devenue courante, désigne l'opposition du corps et de l'esprit. La philosophie véritable et si concrète de Descartes montre, au contraire, que l'homme fait distinctement et indissociablement l'expérience de la pensée et de son existence corporelle. Pierre Guenancia dégage, de la lecture de Descartes, une conception de l'esprit comme puissance de comprendre et aussi de vouloir, à contre-courant des théories qui voudraient réduire l'esprit au cerveau ou l'identifier à un ordinateur. A la différence, en effet, du corps, composé de parties elles-mêmes décomposables en de plus petites, l'esprit humain se manifeste tout entier et uniquement dans le fait de penser. Et nul autre que celui qui pense ne peut l'expérimenter : l'esprit est partout où il y a conscience d'agir, de voir, de sentir. Pour reprendre une formule de Descartes, c'est l'âme qui sent et non le corps.

10/1998

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Gestion

LA FONCTION RESSOURCES HUMAINES FACE AUX RESTRUCTURATIONS. Trois cas de Downsizing

Dans un contexte de course effrénée à l'optimisation de la performance, le downsizing occupe une place importante parmi les stratégies managériales. Ce terme désigne généralement la réduction massive des effectifs d'une organisation, visant une amélioration de l'efficacité de son fonctionnement, le dégagement de gains de productivité et l'accroissement de sa compétitivité. Ce livre appartient à une petite minorité de travaux scientifiques qui portent sur l'analyse fine des processus de restructuration associés au downsizing dans leur épaisseur historique, humaine et organisationnelle. A partir de trois études de cas approfondies au sein d'une banque, d'une entreprise informatique et d'une entreprise de distribution, les auteurs mettent en évidence les phénomènes complexes par lesquels les restructurations voient le jour et comment ces phénomènes se matérialisent à travers l'action de ceux qui se trouvent en position de gérer le changement. Plus particulièrement, les auteurs s'attachent à comprendre et à dévoiler le rôle joué par la fonction de gestion des ressources humaines dans un tel contexte souvent dramatique et à mettre en évidence systématiquement les transformations et évolutions que celle-ci subit, à l'aide d'un cadre d'analyse contextualiste. " Nous avons fort besoin d'une telle approche sociologique " souligne à ce propos Alan Jenkins dans sa préface. " Fruit d'un travail d'équipe de longue durée, les recherches comparées de nos auteurs requièrent des qualités peu communes : exigence, ténacité et engagement collectif autour d'un cadre conceptuel partagé ". Ouvrage à portée théorique certes, La fonction ressources humaines face aux restructurations vise également à sensibiliser, de manière concrète, les milieux de la gestion à la pertinence de l'approche contextualiste, qui apparaît aujourd'hui comme l'une des perspectives les plus prometteuses dans l'appréhension des processus de changement. Il s'adresse donc non seulement aux chercheurs et aux étudiants en gestion, mais à tous les professionnels concernés par les évolutions actuelles de nos organisations.

09/1998

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Histoire de France

Constant d'Aubigné. Père de Madame de Maintenon

Tout le monde n'a pas la chance - ou la disgrâce - de trouver un biographe de génie. Pour son malheur, Constant d'Aubigné a eu la mauvaise fortune de rencontrer ale sien en la personne de son père qui l'a accablé de sa malédiction en maintes rencontres et singulièrement dans ses Mémoires, où il a voué son fils aux gémonies moins en raison de ses dépotements que pour avoir trahi une cause à laquelle Agrippa d'Aubigné avait consacré le meilleur de son activité au cours de sa longue existence. Le pire est que tous ceux qui se sont depuis intéressés au père de Madame de Maintenon ont adopté la même optique et n'ont voulu voir en lui qu'un abominable renégat. La vérité est moins simple. Certes, Constant d'Aubigné ne saurait passer pour un parangon de vertu. Mais si on le replace dans le contexte où sa vie s'est déroule, on s'aperçoit qu'elle participe du trouble et des désordres où la Noblesse s'est débattue au moment où la Monarchie a commencé à s'affermir et à surmonter la crise déclenchée par les Guerres de Religion. A la lumière de cette évolution, Constant d'Aubigné apparaît alors moins comme le singulier chenapan que son père nous a dépeint et ses autres biographes après lui, que comme un échantillon assez accompli de cette turbulente noblesse du début du XVIIè siècle, toujours en fermentation en attendant d'être matée par Richelieu, puis asservie par Louis XIV, qu'une ironie du sort devait faire le gendre du fils de l'auteur des Tragiques et de l'Histoire Universelle ! Fruit de longues recherches, bénéficiaire de documents ignorés des précédents biographes d'Agrippa d'Aubigné, de son fis et de sa petite-fille, ce livre nous est proposé par un érudit que ses travaux ont depuis longtemps désigné à l'attention des meilleurs spécialistes des XVIè et XVIIè siècles.

01/1971

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Généralités médicales

Principes éthiques d'Albert Schweitzer en Afrique. Le respect de la vie

? Les violences faites aux Africains - et de plus en plus par des Africains - posent la question du sens des mutations en cours sur le continent. Elles questionnent la valeur de la vie. Lorsque, dans les années 1950 et 1960, l'élite africaine découvre l'énoncé du docteur Albert Schweitzer selon lequel l'homme noir est un frère cadet du blanc, elle verse des larmes de crocodile au nom d'un antiracisme et d'un antipaternalisme de pacotille. Lorsque, le 31 août 2016, de jeunes Gabonais, certains à peine majeurs, qui viennent d'élire un nouveau président de la République, sont abattus par quelques agents des forces armées de leur pays, personne ou presque ne s'en émeut, au nom de la "non-ingérence", nouvelle argutie d'enrobement de notre démission face au péril moral et à l'exacerbation de la violence d'Etat globalisée. Le silence des intellectuels africains et des "amis" de l'Afrique face au drame qui se vit depuis lors au Gabon et ailleurs sur le continent indique une fissure des liens invisibles qui unissent les êtres humains. La sagesse bantoue désigne ces liens sous le concept d'Ubuntu. Albert Schweitzer y voyait la source du respect de la vie, principe éthique de ré-humanisation de l'homme et de la société. Cet ouvrage n'est pas un traité d'éthique de la vie publique, encore moins une diatribe à l'encontre des fossoyeurs de vies. C'est une modeste réflexion de quelques universitaires africains et européens sur l'idée du "respect de la vie" énoncée en Afrique il y a un siècle par le théologien, philosophe et médecin Albert Schweitzer. Car "[nul] n'a le droit de fermer les yeux et de considérer que puisqu'il s'épargne la peine de le voir, le mal n'existe pas. Que personne ne secoue de ses épaules le poids de sa responsabilité". (Albert Schweitzer, 1923)

09/2018

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Littérature française

Daniel ou la fosse aux lionceaux

Certes, l'auteur avoue qu'il est raciste. Il aime les Noirs, les Maghrébins, les Juifs. Certains d'entre eux ont incarné l'ami, l'alter ego qu'il a poursuivi toute sa vie et dont la présence a dessiné les contours de son être profond. Cet individu, il le nomme l'Autre. Cet Autre, dont la langue, les moeurs, la philosophie n'étaient pas les siennes : cet Autre, c'était finalement lui. Il semble alors que tous deux étaient nés ensemble, dans les parois d'un cocon unique, quel que fût l'écart qui les séparait : écart du temps ou de l'espace. Siècles ou continents. Ainsi la Quête de l'Autre commençait dès leur naissance, et probablement avant cette date. La plume, dans la plupart des livres de cet auteur, désigne J-P. par la troisième personne. J-P. c'est alors Lui. Du coup, comme par compensation, l'alter ego devient Moi, Je. Arabo-Maghrébin, c'est Rachid, Salah Eddine Nejm' el arab, Abdel. S'il est Noir, c'est Boujemâa, Khallil. Arabo-Berbère, c'est Zohair, celui qui a le plus hanté l'auteur dans le cours de sa vie et dans l'épopée courue par sa plume. Il manquait à cette galerie de la Quête, un jeune Juif. C'est ce Daniel, qui s'avance, sur le théâtre d'un quartier très parisien, accompagné de son alter, Jamal, à travers les péripéties ourdies par Foskifo et Beur de Cacao, deux voyous, peut-être deux séraphins, sous la houlette d'un prêtre né du côté des Sargasses, le P. La Camomille. Là, J-P. n'intervient plus, l'épopée tourne à l'opéra bouffe – un opéra bouffe qui ne cesse d'affronter certains problèmes de l'époque actuelle. Le ton de la Quête vient donc à changer, la langue peut-être aussi. C'est ce livre optimiste envers et contre tout, des alter ego, que l'on te propose aujourd'hui, lecteur.

07/2017

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Décoration

Le commerce du luxe. Production, exposition et circulation des objets précieux du Moyen Age à nos jours

Il est peu de questions qui aient donné lieu à un aussi grand nombre de controverses que celle du luxe. La raison en est simple. Cette expression ne désigne pas une chose déterminée ; elle a au contraire un sens mobile et relatif et s'applique, selon les temps et selon les lieux, à des objets toujours différents (...). Il n'existe guère un seul article parmi ceux qui sont regardés aujourd'hui comme indispensables à l'existence, ou une seule amélioration d'une nature quelconque, qui n'ait été dénoncé à son apparition comme une superfluité inutile ou comme étant en quelque sorte nuisible." Dictionnaire encyclopédique universel de Camille Flammarion, 1894-98 ("Consommation"). La notion de luxe a souvent été condamnée par les moralistes et contestée par les économistes. Or l'identité distinctive du luxe, construction culturelle, économique et sociale qui repose sur la rareté, le savoir-faire, la provenance ou la convoitise, défie les définitions univoques. L'ouvrage entend revenir sur cet objet historique problématique en posant la question de la production, de la diffusion et de la consommation des objets de luxe - l'intérêt heuristique du marché du luxe est bien de mettre au premier plan la question des circulations et des connections -, et en analysant la spécialisation progressive d'un commerce qui concourt à l'embellissement de la personne ou du cadre de vie. Les contributions qui le composent sont issues d'une manifestation scientifique interdisciplinaire organisée à Lyon en 2012, qui était largement ouverte d'un point de vue chronologique, spatial et disciplinaire. Le luxe a souvent été cantonné aux productions des beaux-arts ; il s'agit ici d'en montrer la richesse et la diversité et d'observer comment se sont progressivement mis en place des marchés spécialisés. L'ouvrage développe trois approches spécifiques : la circulation spatiale du luxe (marchands et marchandises), l'économie du luxe (concevoir, produire, vendre), les circulations sociales du luxe (luxe et demi-luxe).

12/2015

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Littérature française

Le capitaine richard. Tome 1

A dix-huit lieues à peu près de Munich, que le Guide en Allemagne de MM. Richard et Quetin désigne comme une des villes les plus élevées non seulement de la Bavière, mais encore de l'Europe ; à neuf lieues d'Augsbourg, fameuse par la diète où Mélanchthon rédigea, en 1530, la formule de la loi luthérienne ; à vingt-deux lieues de Ratisbonne, qui, dans les salles obscures de son hôtel de ville, vit, de 1662 à 1806, se tenir les Etats de l'Empire germanique, s'élève, pareille à une sentinelle avancée, dominant le cours du Danube, la petite ville de Donauwoerth. Quatre routes aboutissent à l'ancienne cité où Louis le Sévère, sur un injuste soupçon d'infidélité, fit décapiter la malheureuse Marie de Brabant : deux qui viennent de Stuttgart, c'est-à-dire de France, celles de Nordlingen et de Dillingen, et deux qui viennent d'Autriche, celles d'Augsbourg et d'Aichach. Les deux premières suivent la rive gauche du Danube ; les deux autres, situées sur la rive droite du fleuve, le franchissent, en arrivant à Donauwoerth, sur un simple pont de bois. Aujourd'hui qu'un chemin de fer passe à Donauwoerth et que les steamers descendent le Danube d'Ulm à la mer Noire, la ville a repris quelque importance et affecte une certaine vie ; mais il n'en était point ainsi vers le commencement de ce siècle. Et, cependant, la vieille cité libre qui, dans les temps ordinaires, semblait un temple élevé à la déesse Solitude et au dieu Silence, présentait, le 17 avril 1809, un spectacle tellement inusité pour ses deux mille cinq cents habitants, qu'à l'exception des enfants au berceau et des vieillards paralytiques qui, les uns par leur faiblesse et les autres par leur infirmité, étaient forcés de tenir la maison, toute la population encombrait ses rues et ses places, et particulièrement la rue à laquelle aboutissent les deux routes venant de Stuttgart et la place du Château.

02/2023

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Psychanalyse

Cahiers jungiens de psychanalyse n°156 : Contagion / Contamination - Automne-Hiver 2022-2023

Les thèmes de la contagion et de la contamination ont été fortement constellés par la pandémie du Covid 19. Les deux expressions, que Jung utilise dans les champs langagier, transférentiel et archétypique, qualifient des phénomènes intérieurs et extérieurs, où règnent l'indifférenciation aveugle, la confusion et la transmission inconsciente. Ce Cahier les aborde dans un double registre, collectif et individuel ; la contagion dans et par le collectif d'un côté, qu'elle soit en lien avec les représentations liées à la pandémie ou en rapport avec les guerres actuelles (Syrie, Ukraine) et à leur destructivité ; la contamination de l'autre, par l'activation de contenus inconscients chez un individu ou entre individus. Jung la désigne tour à tour comme infection psychique, participation mystique, bain transférentiel ou commune inconscience. Les auteurs de ce Cahier s'attachent à esquisser des voies de dégagement de ce qui apparaît comme un élément constitutif du psychisme. Toutes misent sur les capacités de conscience de l'individu et sur le travail psychique porteur d'un potentiel transformateur et libérateur. Editorial - Véronique Beldent, Laurence Lacour, Christian Marnette, Samira Richer-Villar Images de rêve autour de la maladie et la guérison - Aniela Jaffé, Carl Gustav Jung Autour du Phénix - Véronique Beldent Contagion dans un foyer pour demandeurs d'asile et dans un pays d'accueil : perspective de la psychologie analytique, application thérapeutique dans le cas clinique d'un enfant syrien - Maria Giovanna Bianchi Paranoïa : La folie qui fait l'histoire - Préface à l'édition française - Luigi Zoja La guerre des symboles - Dmytro Zaleski Fragments d'une "rêverie photographique" , ombres portées du transfert - Ingrid Berckmans La contamination et Marguerite Duras - Christiane Fonseca Portfolio - Maryse Dardaillon Mon expérience du début de la pandémie de COVID-19 en Italie - Antonio Karim Lanfranchi Plaie mobile n'est pas un jeu d'enfant - Carole Mercier Coronavirus : l'activation d'archétypes du mal provoque-t-elle un excès de souffrance psychologique ? - Nancy van den Berg-Cook Rêver la pandémie - Delphine Renard Hommage à Denyse Lyard - Brigitte Allain Dupré Bloc-notes - Delphine Renard Revue des revues - Laurence Lacour

12/2022

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Moyen Age classique (XIe au XI

Alleux et alleutiers. Propriété foncière, seigneurie et féodalité (France, Catalogne, Italie, Xe-XIIe siècle)

" Alleu " est l'un des termes les plus employés pour désigner la propriété foncière au Moyen Age central. Quant à l'" alleutier ", petit ou grand propriétaire libre, il est une figure traditionnelle de l'historiographie, classiquement opposée au vassal, au tenancier et au serf. Les alleux sont le plus souvent documentés au moment où ils sont absorbés par une seigneurie ; les alleutiers semblent donc chroniquement menacés de tomber sous la coupe de plus puissants qu'eux. Ils continuent pourtant d'apparaître dans les sources, ce qui est généralement interprété en termes de résistance. Les auteurs de ce livre réévaluent les rapports de l'alleu avec la seigneurie et la féodalité dans la France, l'Italie et la Catalogne des Xe-XIIe siècles, c'est-à-dire avant la redécouverte du droit romain et la formation de la doctrine dite du " domaine divisé " qui a défini les droits respectifs des seigneurs et des tenanciers. A la lumière des recherches récentes sur les évolutions socio-juridiques propres à cette période – dont l'interprétation a été profondément renouvelée depuis vingt ans — il apparaît que l'alleu n'est pas une butte-témoin de la propriété romaine, un îlot de liberté qui résisterait au féodalisme avec plus ou moins de succès. Il se distingue de la tenure ou du fief, mais imparfaitement, inégalement selon les régions considérées. Il désigne une terre librement conservable, transmissible et aliénable et, en ce sens, il est bien une propriété foncière. Mais la propriété de ce temps — comme déjà, à certains égards, celle de Rome – doit être comprise comme relative, dépendante de la condition personnelle du propriétaire et de sa situation par rapport aux pouvoirs supérieurs. C'est ainsi que peuvent être résolues les apparentes contradictions que présente la documentation et notamment celle-ci : que l'alleu soit par excellence la terre du noble mais qu'il puisse pourtant appartenir à un serf.

03/2021

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Critique littéraire

Le bruit d'Iris

Ce recueil d'essais sur des textes de Sade, Nerval, Villiers, Mallarmé, Claudel, Bataille, Sarraute, Derrida, Cixous, Deguy, est exempt de toute prétention "scientifique". Seul l'organise un effort d'infiltration lente de l'écrit. Roland Barthes, s'adressant à l'auteur dans sa préface, résume l'entreprise en ces termes : "La novation théorique que vous apportez, c'est de faire comprendre que l'excès (de lecture) ne désigne pas un trop-plein quantitatif, mais une modification du rythme, du débit (de l'oeil-bouche), c'est-à-dire du tempo (votre théorie est proprement musicale). D'où les images (chez vous) qui disent l'excès de lecture : la battue du texte, le ressassement, l'acharnement, l'attardement, le soutenu, la lenteur. Nous découvrons alors que le tempo est l'enjeu même de toute théorie et de toute histoire de la lecture. Le classicisme (au sens très large du terme), dont nous vivons encore, a établi une norme du débit de lecture, un rythme optimal que l'on doit imprimer à l'oeil-intelligence qui lit, en deçà ou au-delà duquel il n'y a que démence et non-sens. Pascal a formulé cette Loi de lecture ("Quand on lit trop vite ou trop doucement, on n'entend rien"), et l'a développée à propos de la peinture : "Ainsi les tableaux vus de trop loin et de trop près. Et il n'y a qu'un point indivisible qui soit le véritable lieu, les autres sont trop près, trop loin, trop haut ou trop bas. La perspective l'assigne dans l'art de la peinture." Le texte, lui aussi, nous le lisons selon une "perspective" toute classique : nous ajustons le débit de notre lecture à l'impératif de la figuration (idéelle, émotive, narrative). Et c'est là que vous intervenez : vous ruinez la contrainte d'une perspective "normale" ; vous faites Fleur le texte ce qui se fait en peinture depuis le début du siècle."

01/1979

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Ouvrages généraux

Ce que peuvent les mots

Barbara Cassin est inclassable. Marginale, ni normalienne ni agrégée, mais médaillée d'or du CNRS et élue de l'Académie française. Philologue et helléniste quand se perd la science du grec ancien, elle intervient pourtant, à partir de ce savoir, dans le quotidien, au moyen d'expositions, écrit dans les journaux, travaille avec les classes à Saint-Denis ou à Marseille. Spécialiste des présocratiques, ces " philosophes " du Ve siècle avant J. -C. que Martin Heidegger désigne comme l'aurore de la pensée, Barbara Cassin raconte l'histoire de la philosophie en s'appuyant sur les sophistes, ces autres maîtres en culture et en démocratie. Ce volume réunit des textes devenus souvent introuvables, des traductions - de Gorgias en particulier - et des ouvrages intégraux, parmi lesquels Parménide, la langue de l'être ? , Aristote, la décision du sens. Tous structurés autour d'une trame qui fait de cet ouvrage une oeuvre à part entière. Sa rencontre avec René Char et Martin Heidegger a conduit Barbara Cassin à repenser le rapport entre philosophie et poésie. Que peut le langage, peut-on fabriquer le monde aussi avec des mots ? Et que nous apprend la diversité des langues à l'heure du mauvais anglais mondialisé qui raccourcit la pensée ? L'Antiquité qu'explore Barbara Cassin est aussi d'une grande actualité. Elle ouvre sur le " peuple arc-en-ciel " et la commission Vérité et Réconciliation en Afrique du Sud, sur la psychanalyse ou le rapport entre sens et non-sens chez Freud et Lacan, sur la définition de la culture et de la démocratie avec Google-moi, sur l'hospitalité et la barbarie avec La Nostalgie. Elle livre les clefs du Dictionnaire des intraduisibles avec Plus d'une langue. Et partout, qu'il s'agisse de la toute première Initiation à l'explication de texte ou du récent Avec le plus petit et plus inapparent des corps, l'oeuvre de Barbara Cassin témoigne de cet amour du langage et de l'écriture qui ne requiert aucun savoir préalable et ne se laisse enfermer dans aucune discipline.

10/2022

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Roman d'amour, roman sentiment

Stay Intégrale

Il incarne tout ce qu'elle déteste... et tout ce qu'elle désire Kylian Foster est l'incarnation de tout ce que Gaby déteste. En plus d'être riche, célèbre et séduisant, il est doué - l'un des meilleurs joueurs de basket de sa génération - et, bien sûr, adulé par toutes les femmes. A priori, cet homme a donc tout pour lui déplaire ; jusqu'à ce qu'elle le rencontre au restaurant où elle est serveuse à mi-temps. Dès lors, Gaby prend conscience de trois choses : Kylian n'est peut-être pas celui qu'elle imaginait, il est biologiquement possible d'être très attirée par quelqu'un qu'on méprise et... elle est mal barrée. Car le sportif s'est mis en tête, pour une raison qu'elle ignore, de la réconcilier avec le basket. Et elle a très envie de se laisser convaincre. Mais Gaby sait qu'elle doit rester prudente : combien de temps un homme comme lui s'intéressera-t-il à une fille comme elle ? "De Paris à Chicago, cette belle romance a su me transporter dans un dédale d'émotions". Songe d'une nuit d'été "Une saga que j'ai adoré découvrir avec au programme : du sport, de la haine, des trahisons, de l'espoir mais surtout de l'amour, des personnages attachants, une bonne histoire et une plume très agréable ! A découvrir si ce n'est pas déjà fait ! " Elo Designs A propos de l'autrice N. C. BASTIAN vit en région parisienne, la tête dans les nuages et fourmillant sans cesse de nouvelles idées. Elle a toujours aimé se plonger dans les livres et a découvert sa passion pour l'écriture à l'âge de 12 ans. Elle trouve son inspiration dans la vie de tous les jours, dans ses lectures ou dans les films. Elle aime s'évader et adore l'idée de pouvoir faire rêver les autres.

05/2021

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Littérature française

Un si bel horizon

Sur l'île de beauté, l'histoire d'une famille unie pour le meilleur et pour le pire... Depuis la mort du patriarche Ettore Bartoli, c'est son épouse Lisandra qui a repris les rênes de l'Hôtel Bleu Azur, un des fleurons de l'hôtellerie corse. Epaulée par deux de ses quatre enfants, Giulia et Ange - ce dernier étant le successeur désigné pour reprendre un jour le célèbre hôtel du flamboyant cap Corse - Lisandra n'a jamais manqué d'énergie pour faire prospérer l'ancienne petite auberge du grand-père d'Ettore, jusqu'à obtenir, au fil des ans, sa quatrième étoile. Mais le travail en famille est parfois paradoxalement un challenge plus difficile que les autres entreprises. Tout en essayant de laisser le plus d'initiatives possible à ses enfants, respectant leurs idées de changement, d'amélioration, de modernisation des conditions d'hébergement des clients, parfois même en allant jusqu'à donner raison à la jeunesse, Lisandra, qui a conscience de vieillir, n'est pourtant pas prête à s'effacer. Et puis, au-delà de l'intendance de l'hôtel et du domaine, et des difficultés du quotidien - de la gestion du personnel et des egos, à celle de la clientèle exigeante voire capricieuse, en passant par les problématiques liées la récente crise sanitaire - il y a les tracas personnels de tout un chacun. Giulia qui élève seule son fils de 10 ans Matteo, Ange qui est fiancé à Inès, la belle espagnole qui ne s'intègre pas au clan très fermé des Bartoli, Lucca le frère aîné, jeune avocat brillant qui a tout pour être heureux, si ce n'est que sa femme et lui n'arrivent pas à avoir l'enfant qui manque à leur bonheur... et que l'adoption n'est pas une option pour Lucca. Et enfin Orso, le troisième fils Bartoli. Orso dont le tempérament borderline inquiète et mobilise la famille, Orso qu'il faut surveiller à chaque instant comme le lait sur le feu... .

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Littérature française

Le capitaine richard. Tome 2

A dix-huit lieues à peu près de Munich, que le Guide en Allemagne de MM. Richard et Quetin désigne comme une des villes les plus élevées non seulement de la Bavière, mais encore de l'Europe ; à neuf lieues d'Augsbourg, fameuse par la diète où Mélanchthon rédigea, en 1530, la formule de la loi luthérienne ; à vingt-deux lieues de Ratisbonne, qui, dans les salles obscures de son hôtel de ville, vit, de 1662 à 1806, se tenir les Etats de l'Empire germanique, s'élève, pareille à une sentinelle avancée, dominant le cours du Danube, la petite ville de Donauwoerth. Quatre routes aboutissent à l'ancienne cité où Louis le Sévère, sur un injuste soupçon d'infidélité, fit décapiter la malheureuse Marie de Brabant : deux qui viennent de Stuttgart, c'est-à-dire de France, celles de Nordlingen et de Dillingen, et deux qui viennent d'Autriche, celles d'Augsbourg et d'Aichach. Les deux premières suivent la rive gauche du Danube ; les deux autres, situées sur la rive droite du fleuve, le franchissent, en arrivant à Donauwoerth, sur un simple pont de bois. Aujourd'hui qu'un chemin de fer passe à Donauwoerth et que les steamers descendent le Danube d'Ulm à la mer Noire, la ville a repris quelque importance et affecte une certaine vie ; mais il n'en était point ainsi vers le commencement de ce siècle. Et, cependant, la vieille cité libre qui, dans les temps ordinaires, semblait un temple élevé à la déesse Solitude et au dieu Silence, présentait, le 17 avril 1809, un spectacle tellement inusité pour ses deux mille cinq cents habitants, qu'à l'exception des enfants au berceau et des vieillards paralytiques qui, les uns par leur faiblesse et les autres par leur infirmité, étaient forcés de tenir la maison, toute la population encombrait ses rues et ses places, et particulièrement la rue à laquelle aboutissent les deux routes venant de Stuttgart et la place du Château.

02/2023

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Troisième République

Souvenirs et solitude

En 1936, à 32 ans, Jean Zay se voit confier par Léon Blum le ministère de l'Education nationale et des Beaux-Arts. Il démocratise et modernise le système scolaire français. Il crée le CNRS, le Musée de l'Homme, le Festival de Cannes, le Musée d'Art Moderne, l'ENA. Il favorise la création artistique. Il défend les droits de l'écrivain. Il est sans relâche violemment attaqué par l'extrême-droite française comme ministre du Front Populaire, antimunichois, juif et franc-maçon. En 1940, hostile à l'armistice, il est l'une des premières cibles du régime de Vichy. Après un simulacre de procès, il est emprisonné à Riom, jusqu'à son assassinat par la milice, le 20 juin 1944. Il n'a pas 40 ans. Dans la cellule de la prison où l'avait enfermé le régime de Vichy, Jean Zay a tenu au jour le jour pendent trois ans le journal de sa captivité. Au-delà de cette chronique de la vie quotidienne d'un prisonnier, Souvenirs et solitude est un regard aigu porté sur la vie politique du moment, une réflexion hautement lucide de l'auteur sur son action passée et sur la situation de la France. Ce livre, tout à la fois méditation intime et témoignage historique, nous laisse le portrait d'une personnalité exceptionnelle : homme politique, résistant, écrivain et penseur d'une immense culture. Jean Zay (1904-1944), jeune ministre de l'Education nationale et des Beaux arts du Front populaire, fut constamment attaqué par l'extrême droite comme républicain, juif, protestant, franc-maçon et désigné comme l'homme à abattre. En octobre 1940 il est condamné à la déportation par le tribunal de Clermont-Ferrand aux ordres de Vichy, emprisonné à Riom, jusqu'au jour où - le 20 juin 1944 - des miliciens le font sortir de prison pour aller le massacrer dans un bois.

03/2024

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Espionnage

L'éclaireur. Du recrutement à la formation, l'histoire vraie et stupéfiante du seul espion du KGB à avoir intégré l'ENA pour infiltrer l'administration française

"On ne choisit pas d'entrer au KGB, c'est le KGB qui vous choisit." Lorsqu'il intègre à dix-sept ans l'Institut d'Etat des relations internationales (MGIMO) à Moscou, Sergueï Jirnov est loin d'imaginer que ses pas seront bientôt guidés par le KGB. Et pourtant, ce dernier l'a choisi pour intégrer l'élite suprême de son cheptel d'espions : les "éclaireurs". C'est ainsi que l'on désigne les "illégaux" , ceux dont la mission est d'infiltrer en profondeur et sur la durée l'ennemi occidental en se faisant passer pour l'un des siens. C'est une formation clandestine qui se déroule en dehors des circuits traditionnels, contraignant l'élu à mener dans son propre pays le parcours classique d'un citoyen doublé de celui d'un agent secret. Quand le service l'estime prêt, l'éclaireur rejoint l'Ecole de la Forêt, l'endroit le plus mystérieux d'URSS, afin d'y suivre le cursus commun aux officiers du KGB. Peu à peu Sergueï va apprendre à mentir, à tromper, à manipuler, jusqu'à infiltrer l'ENA, à Paris, pour y repérer les "cibles" potentielles que recèle cette pépinière de futurs hauts fonctionnaires français et étrangers. De son enfance à ses missions, on suit le quotidien extraordinaire de Sergueï Jirnov dans un pays immense où le communisme règne encore en maître mais dont les jours sont comptés. On assiste avec lui à l'effondrement de l'Union soviétique et de son bras armé, le KGB. Avec lui, on découvre les techniques d'espionnage, les kompromat, les spetsnaz et les traîtres que l'on exécute. Enfin, la nature ayant horreur du vide, Sergueï Jirnov verra l'hydre tchékiste renaître avec la création du SVR et du FSB. Depuis, il porte un regard acéré sur l'utilisation des services secrets dans la Russie de Vladimir Poutine, un homme trouble dont il a croisé la route à plusieurs reprises. Si l'on veut vraiment comprendre l'espionnage russe d'hier et d'aujourd'hui, il faut lire L'Eclaireur.

03/2022

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Histoire internationale

Abou-Bakr Ibrahim, pacha de Zeyla, marchand d'esclaves. Commerce et diplomatie dans le golfe de Tadjoura (1840-1885), 2e édition revue et augmentée

Né vers 1810 dans une famille afar très impliquée dans le commerce des esclaves, Abou-Bakr Ibrahim reprend vers 1840 un héritage familial qu'il développe en déplaçant son centre de gravité vers Zeyla, exutoire naturel de la mystérieuse cité de Harär et des hauts plateaux de l'Ethiopie méridionale. Personnage hors du commun, son histoire se confond avec celle du golfe de Tadjoura dont, tout au long de la seconde partie du xixe siècle, il contribue à la façon. Après avoir été investi par les Turcs de la ferme des douanes de Zeyla, il se pose en effet en quasi-gouverneur de la ville, situation que personne ne sera jamais véritablement en mesure de lui disputer. En 1859, l'assassinat de son ami Henri Lambert le rapproche de la France dont il attend qu'elle le protège des Anglais et au profit de laquelle il organise la cession d'Obock par les chefs afar. Paris négligeant son acquisition pendant près de vingt ans, Abou-Bakr est amené entre-temps à côtoyer d'autres partenaires, en particulier les Egyptiens venus ici en conquérants. Lorsque, au début des années quatre-vingt, les Français se manifestent à nouveau et bien qu'il se heurte à la concurrence des trafiquants d'armes, Abou-Bakr décide de favoriser les entreprises du jeune administrateur Lagarde récemment désigné. Celui-ci est chargé de développer Obock, colonie qui se révélera l'ébauche de la future Côte française des Somalis puis du Territoire français des Afars et des Issas avant de devenir la République de Djibouti. Le vieux pacha s'éteint en 1885, à l'orée de l'ère coloniale qui voit les Italiens s'installer à Massaoua et au Benadir, les Anglais à Berbera et au Soudan, hallali qui voit aussi les Amhara du Choa pousser les limites de l'empire éthiopien jusqu'à Harar, aux portes du royaume inconstitué d'Abou-Bakr.

09/2018

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Actualité politique France

Tous contre Zemmour

No pasarán ! Un livre à plusieurs voix qui démonte le discours du polémiste - abondamment cité mais rarement contredit par les chaînes info - point par point, à partir des engagements d'acteurs de la solidarité et d'animateurs de la vie sociale. Chacun traite d'un sujet sur lequel il est expert, et répond précisément aux thématiques du candidat d'extrême droite. Ce faisant, et sans épargner Marine Le Pen, ces personnalités dessinent un autre tableau des tensions sociales et des défis à relever. Le choix des intervenants est guidé par la volonté de mettre en avant une pluralité de points de vue et des voix qui portent. Quinze personnalités, quinze grandes thématiques. Ont été sollicités : Nicolas Offenstadt (cofondateur du Comité de vigilance face aux usages publics de l'Histoire), l'histoire déformée. - Christiane Taubira (rapporteur de la loi sur la reconnaissance de l'esclavage comme crime contre l'humanité), la peur de l'autre - Philippe Martinez (secrétaire général de la CGT), une marche arrière sociale - Aurélie Trouvé (ancienne porte-parole d'Attac), au bonheur des riches - Cédric Herrou (agriculteur de la vallée de la Roya à l'origine de la reconnaissance du caractère constitutionnel du principe de fraternité), le fantasme de la frontière - Lilian Thuram (fondateur de Education contre le racisme), le virus colonial - Henriette Steinberg (secrétaire générale du Secours populaire), une guerre contre la solidarité - Corinne Masiero (actrice engagée), tous contre tous - Robert Badinter (porteur de l'abolition de la peine de mort), le retour aux violences archaïques - Patrick Weil (président de la mission à l'origine des lois Guigou et Chevènement sur la nationalité et l'immigration), le mensonge du grand remplacement - Maud Vergnol (responsable du service politique de L'Humanité), une créature médiatique - Philippe Rio (désigné meilleur maire au monde par la City Mayors Foundation), la banlieue au pilori - Nicolas Hulot (président d'honneur de la Fondation pour la nature et l'homme), le grand réchauffement occulté - Nicole Ferroni (humoriste), la brutalité des mots.

12/2023

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Littérature française

L'Assaut

Qui est cette mystérieuse Nelly en train d'agoniser à l'hôpital attenant à l'usine où elle travaillait ? Enceinte de sept mois, un mal étrange la ronge et provoque des crises de délire que seule la Soeur Eliane, jeune religieuse d'une exceptionnelle douceur, sait calmer. Qui est le père du futur enfant ? Nelly n'en désigne aucun et se contente de réclamer la visite d'un certain Monsieur Henry qui se dérobe toujours. En revanche elle reçoit la visite de plusieurs ouvriers et contremaîtres qui se disent tous le père de l'enfant et veulent l'épouser. Nelly est-elle une victime attendrissante ou une dévoreuse d'hommes ? Une aura diabolique s'établit autour d'elle. Un inconnu la protège, la fait installer dans une chambre particulière de la clinique, envoie un berceau, et fait venir un célèbre chirurgien suisse qui pratiquera une césarienne et sauvera l'enfant. Nelly, comme on l'avait prévu, ne survivra pas à l'intervention. Son enfant est un être difforme, un monstre, mais il se dégage de son visage une irrésistible puissance de séduction. On découvrira alors que Nelly est une "possédée" ayant mené une vie de labeur épuisant et de dévergondage dans cette usine. Elle a pendant quelque temps participé aux réunions chrétiennes de Monsieur Henry, un prêtre-ouvrier qui s'était prudemment écarté d'elle comme s'il avait senti l'odeur du soufre qui en émanait. Seule la très pure Soeur Eliane était parvenue à tenir le démon en respect et à exercer une influence bienfaisante sur la malheureuse. Cette histoire de possession démoniaque transportée dans un cadre aussi actuel que les ateliers d'une usine de sidérurgie moderne ou dans un hôpital est d'une extrême originalité. Ce roman à la fois mystique et réaliste tient la curiosité du lecteur en haleine d'un bout à l'autre et crée un désir de parvenir au "fond du problème".

05/1962

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Littérature française

Un si bel horizon

Sur l'île de beauté l'histoire d'une famille unie pour le meilleur et pour le pire... Depuis la mort du patriarche Ettore Bartoli, c'est son épouse Lisandra qui a repris les rênes de l'Hôtel Bleu Azur, un des fleurons de l'hôtellerie corse. Epaulée par deux de ses quatre enfants, Giulia et Ange - ce dernier étant le successeur désigné pour reprendre un jour le célèbre hôtel du flamboyant cap Corse - Lisandra n'a jamais manqué d'énergie pour faire prospérer l'ancienne petite auberge du grand-père d'Ettore, jusqu'à obtenir, au fil des ans, sa quatrième étoile. Mais le travail en famille est parfois paradoxalement un challenge plus difficile que les autres entreprises. Tout en essayant de laisser le plus d'initiatives possible à ses enfants, respectant leurs idées de changement, d'amélioration, de modernisation des conditions d'hébergement des clients, parfois même en allant jusqu'à donner raison à la jeunesse, Lisandra, qui a conscience de vieillir, n'est pourtant pas prête à s'effacer. Et puis, au-delà de l'intendance de l'hôtel et du domaine, et des difficultés du quotidien - de la gestion du personnel et des egos, à celle de la clientèle exigeante voire capricieuse, en passant par les problématiques liées la récente crise sanitaire - il y a les tracas personnels de tout un chacun. Giulia qui élève seule son fils de 10 ans Matteo, Ange qui est fiancé à Inès, la belle espagnole qui ne s'intègre pas au clan très fermé des Bartoli, Lucca le frère aîné, jeune avocat brillant qui a tout pour être heureux, si ce n'est que sa femme et lui n'arrivent pas à avoir l'enfant qui manque à leur bonheur... et que l'adoption n'est pas une option pour Lucca. Et enfin Orso, le troisième fils Bartoli. Orso dont le tempérament borderline inquiète et mobilise la famille, Orso qu'il faut surveiller à chaque instant comme le lait sur le feu... .

05/2022

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Montagne

L'Alpe N° 102, automne 2023 : Alpes-de-Haute-Provence

A la découverte d'un territoire solaire, qui fut le pays de Giono et d'Alexandra David-Néel. Jusqu'en 1970, le département des Alpes-de-Haute-Provence était désigné sous le nom de " Basses-Alpes ". Or c'est justement aux parties les plus alpines, la haute Ubaye (qui culmine à plus de 3 400 m avec l'aiguille de Chambeyron), le haut Verdon et la vallée de la Blanche que va s'intéresser ce numéro, ainsi qu'à la montagne de Lure. Terre de transhumance et de migrations, ce territoire a cette particularité d'avoir une double identité, alpine et méditerranéenne. Ce numéro tissera ainsi des liens entre amont et aval, Alpes et Provence. Au sommaire : - L'invention d'un département. - Parlez-vous occitan ? Première leçon : apprendre à s'insulter en patois valéian ! - Au coeur de la transhumance. Ou comment la région s'est imposée comme le lieu central de cette pratique pastorale depuis le Moyen Age. - Carnet de fouilles. Zoom sur les découvertes archéologiques récentes. - " Vous êtes ici. " Cinq ans d'immersion dans le triangle Saint-André-les-Alpes - Thorame-Haute - Annot, le long de la ligne de chemin de fer du train des Pignes. Un portfolio signé Eric Franceschi. - L'eau en partage. Sécheresses, crues... L'eau est une ressource irrégulière qu'il a fallu très tôt gérer et partager. - La montagne de Lure sous l'égide de Giono. Le portrait sensible d'un relief battu par les vents. - Salagon ou l'aventure du Musée ethnologique des Alpes-de-Haute-Provence. - Le tourisme des racines. Quand les familles d'anciens émigrants partis aux Amériques reviennent sur les terres de leurs ancêtres en Ubaye... - Hiver en station. Chroniques de ski dans les vallées de la Blanche, du Verdon et de l'Ubaye. - La tête dans le ciel. La longue histoire de l'astronomie dans le département depuis Pierre Gassendi à l'Observatoire de Haute-Provence. - Rêves d'Icare ? Combien sont-ils, ces mordus de sports aériens attirés par les reliefs et les conditions thermiques de ce département vélivole ?

09/2023

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Cinéastes, réalisateurs

Conversations avec Dean Tavoularis

"Tout ce que le spectateur voit dans un film est le résultat d'un travail avec le chef décorateur". - F. F. Coppola. Quatre ans après la sortie du très remarqué Conversations avec Darius Khondji, le troisième ouvrage de la collection Conversations est la première monographie consacrée à l'un des plus grands chefs décorateurs de l'histoire du cinéma, Dean Tavoularis. Destiné aux cinéphiles, aux étudiants et aux professionnels du 7ème art, mais aussi aux amoureux du design et de l'architecture, cet ouvrage propose un voyage inédit à travers le cinéma des soixante dernières années. Une plongée passionnante dans les coulisses de films cultes du XXème siècle : Apocalypse Now, Le Parrain, Bonnie and Clyde, Zabriskie Point, Conversation secrète et bien d'autres. Dean Tavoularis possède une filmographie des plus illustres, son nom étant associé à nombre de chefs d'oeuvres du cinéma américain des années 1960 et 1970. Ses collaborations avec Francis Ford Coppola, Michelangelo Antonioni, Arthur Penn, Warren Beatty, William Friedkin et Roman Polanski comptent parmi les plus riches et inventives du cinéma moderne. Conversations avec Dean Tavoularis retrace l'incroyable odyssée de celui qui débuta sa carrière comme animateur sous la direction de Walt Disney. Après avoir fait ses armes dans les plus grands studios d'Hollywood, sur des films comme 20 000 lieues sous les mers ou Devine qui vient dîner... , il devient chef décorateur sur l'un des films qui contribuera à l'avènement du Nouvel Hollywood, Bonnie and Clyde. Mais c'est aux côtés de Francis Ford Coppola que Dean Tavoularis consacre l'essentiel de sa carrière. Engagé pour travailler sur Le Parrain, ils formèrent un couple créatif unique pendant plus de trois décennies. Des chapitres entiers sont consacrés à la trilogie du Parrain et à Apocalypse Now, dont le tournage est exploré en détail. Dean Tavoularis révèle aussi certains projets de Coppola, tel Pinocchio, grâce à des dessins conceptuels jamais dévoilés à ce jour et un schéma scénaristique visuel à couper le souffle. Ces conversations sont également accompagnées d'entretiens exclusifs avec l'acteur-réalisateur Warren Beatty, les réalisateurs Francis Ford Coppola et Roman Coppola, le chef opérateur Vittorio Storaro (Le Conformiste, Le dernier empereur), la créatrice de costumes Milena Canonero (Orange mécanique, Barry Lyndon) avec lesquels Dean Tavoularis a collaboré, ainsi qu'avec la cheffe décoratrice française Katia Wyszkop (Sous le soleil de Satan). Accessible à tous et foisonnant d'anecdotes où l'on croisera entre autres Jean-Luc Godard, Marlon Brando, Gene Kelly et Tom Waits, l'ouvrage est illustré de centaines de visuels, la plupart inédits : photos de plateau, plans de décors, plans d'architecture, archives, dessins conceptuels, storyboards... Un beau-livre préfacé par Wes Anderson et écrit par Jordan Mintzer, auteur des déjà cultes Conversations avec James Gray et Conversations avec Darius Khondji.

10/2022

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Religion

Du libre-arbitre et de la liberté. Recherches sur le libre-arbitre et la liberté

Tous, nous proclamons notre amour de la liberté. Si celle-ci est comprise comme capacité d'initiative, comment un chrétien ne serait pas profondément d'accord ? Sur ce point, l'esprit moderne est vraiment l'héritier du christianisme. En effet, pour la tradition chrétienne, la liberté nous est accordée pour que nous puissions coopérer à la réalisation de son dessein bienveillant. Dieu nous a créés pour nous rassembler autour de son Fils bien aimé et nous faire partager sa béatitude. Il nous a donné une capacité d'initiative afin que nous prenions notre part de responsabilité dans la construction de ce monde nouveau. Mais quand dans notre culture, la liberté semble être à elle-même sa propre fin, l'intelligence de la foi s'en trouve déstabilisée. On voit alors naître un conflit entre ceux qui sont influencés par l'approche moderne et ceux qui se veulent fidèles à la tradition. Nous en faisons chaque jour l'expérience, sous le mot liberté nous ne mettons pas tous la même chose. C'est pour comprendre ce malaise et y faire face que cet ouvrage a été rédigé. L'approche historique montre que la notion de libre-arbitre est aussi ancienne que le christianisme et n'a jamais cessé de faire l'objet de recherches et de débats. En même temps, cette approche suggère une perception plus profonde de la réalité que veut désigner l'expression libre-arbitre, que la Bible désigne à travers le symbole du coeur et que nous, modernes, nous nommons à juste titre capacité d'initiative. Cette perception permet un nouveau regard sur la morale, trop souvent décrite comme limitation de la liberté alors qu'elle devrait, comme la grâce, être comprise comme ce qui contribue à la croissance de la capacité d'initiative. Dans cet ouvrage, le père Laurent Sentis précise et justifie la conception de la liberté qu'il avait esquissée dans ses travaux précédents : Saint Thomas d'Aquin et le mal, et De l'utilité des vertus. Il propose ainsi le troisième tome d'une trilogie consacrée à l'anthropologie chrétienne.

11/2019