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Cécile Schneider, Estelle Dufétel

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Photographie

Living Colors

Living Colors est tout simplement un dispositif qu'a imaginé la photographe française Isabelle Arthuis pour classer et présenter ses images du monde par couleur et le résultat est à la fois captivant et magnifique. Née en 1969 au Mans et formée à l'Ecole des Beaux-Arts de Rennes, Isabelle Arthuis se partage entre la France et la Belgique. Elle poursuit un travail sur l'image, à la fois comme un moyen de saisir le monde et d'y participer activement. En relation avec l'espace, ses oeuvres, comme des traces du réel, relèvent d'un incessant mouvement. Les expériences de ses voyages, de ses séjours et de ses rencontres l'amènent à explorer différents modes de production et de présentation des images. Ses photographies en noir et blanc ou en couleur, d'un format allant de celui d'une carte postale à la taille d'une affiche publicitaire, trouvent leurs sources formelles principalement dans le cinéma et la peinture, l'image se construit en relation avec les contextes et en résonance avec les histoires dont ils relèvent. Depuis dix ans, elle a bénéficié de nombreuses expositions à l'étranger : en Belgique (Bruxelles, Liège) mais aussi au Brésil (Rio de Janeiro), en Suisse (Fribourg), en Autriche (Vienne, Salzbourg), au Luxembourg, en Allemagne (Francfort), en Grèce, Monte Negro, Pologne. A côté de cette activité internationale importante, Isabelle Arthuis n'en est pas moins présente sur la scène artistique française que ce soit dans les collections publiques (FRAC Bretagne, MAMVP, Musée des Beaux-arts de Brest), les fracs et centres d'art. De nombreux critiques d'art et commissaires d'expositions défendent son travail : Denys Zacharopoulos, Hans-Ulrich Obrist et Laurence Bossé ("Traversées", MAMVP, 2001), Eric Corne ("Voir en peinture", le Plateau, 2003), Jean-Marc Huitorel, Judicaël Lavrador, François Aubart, Bernard Marcellis, Cécile Bourne, Bruno di Rosa, etc.

01/2012

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Science-fiction

Le chemin qui menait vers vous

"C'est la mort violente de Nicolas Sarkozy qui a tout précipité". Nous sommes juste avant l'élection présidentielle de 2017 et, à la suite au dernier choc pétrolier, la France est plongée dans le chaos. Après l'essence, la nourriture se raréfie, il n'y a quasiment plus d'électricité, plus d'Internet, plus de téléphone. Le pouvoir est dépassé. L'administration tourne au ralenti. Les forces de l'ordre se divisent en autant de factions. Les journaux ne paraissent plus. Tous les repères de notre existence moderne, de notre confort moderne s'écroulent l'un après l'autre...Guillaume n'est ni un héros ni une tête brûlée mais il voit bien qu'à Paris la vie devient intenable. Alors, avec Laure, sa compagne, il conçoit ce projet un peu fou pour lui, le pur citadin pacifiste, gentiment bobo : rejoindre, à pied puisqu'il n'y a plus d'autre moyen, le Pays basque, où vivent ses parents. Embarquent avec eux dans l'aventure Cécile, l'exaspérante soeur de Laure, qui est enceinte, Clément, un colosse qui se prétend médecin, et Cyril, un jeune ado au coeur d'or sorti de nulle part. Aucun d'entre eux n'est préparé à ce qu'il va devoir affronter jour après jour : d'un côté la promiscuité permanente avec des compagnons de route qu'on ne s'est pas véritablement choisis ; de l'autre le quotidien d'un pays plongé dans l'angoisse et la violence de jours sombres, des scènes de pillages et de tortures, une ambiance de guerre civile. Tous n'arriveront pas au bout du chemin. Et pour ceux qui l'atteindront, plus rien, jamais, ne pourra redevenir comme avant...

02/2011

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Histoire du cinéma

Le studio Hammer. Laboratoire de l’horreur moderne ?

Vingt ans après l'âge d'or du cinéma d'horreur à Hollywood, le studio britannique Hammer fait revivre les figures mythiques inspirées de la littérature britannique et du folklore européen (Dracula, Frankenstein, Jekyll et Hyde, le Loup-Garou, etc.) et leur offre de nouvelles incarnations ancrées dans un contexte victorien. Le studio produit entre 1955 et 1979 près de 150 films ? : horreur gothique, science-fiction, aventures exotiques, policiers ou thrillers psychologiques distillant un climat d'angoisse et de terreur aux lisières du fantastique. Cet ouvrage propose des éclairages nouveaux et met en relief des productions moins familières. Il pose la question de la modernité paradoxale de films qui traitent de sujets transgressifs, convoquent violence et érotisme et dont les partis pris esthétiques sont surprenants et provocateurs, mais qui tentent de perpétuer une tradition gothique et offrent un discours plutôt conformiste, s'efforçant aussi de satisfaire les attentes du public dans une Angleterre en pleine mutation sociétale et culturelle. Le studio a laissé son empreinte singulière sur le cinéma de genre, façonné l'imaginaire et marqué la mémoire de générations de spectateurs. Désormais mythique, la Hammer n'est pas seulement une fabrique de monstres évoluant dans des décors gothiques, mais un laboratoire de l'horreur moderne qui exerce une fascination puissante et continue d'inspirer de nombreuses icônes de la pop culture et des cinéastes contemporains comme Tim Burton, Dario Argento, John Carpenter ou Mike Flanagan (The Haunting, Netflix, 2018). Contributions de ? : Jean-François Baillon - Cécile Carayol - Alain Chareyre-Méjan - Christian Chelebourg - Florence Chéron - Raphaëlle Costa de Beauregard - Simon Daniellou - Xavier Daverat - Jean-Michel Durafour - Gaïd Girard - Tristan Grünberg - Pierre Jailloux - Isabelle Labrouillère - Jean-Marie Lecomte - Stella Louis - Sophie Mantrant - Philippe Met - Jean-Pierre Naugrette - Michel Porret - Jean-François Rauger - David Roche - Nicolas Stanzick - Hélène Valmary

02/2023

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Actualité médiatique internati

Nous ne serions pas arrivées là si... en coédition avec Le Monde

Après avoir rassemblé ses plus grandes interviews dans Je ne serais pas arrivée là si, en 2018, Annick Cojean nous propose de poursuivre et d'aller à la rencontre de 34 autres femmes passionnantes et singulières. Leurs parcours tissent autant de chemins personnels qui se rejoignent en un véritable " nous " sororal, inspirant et engagé. Je ne serais pas arrivée là si, quelques mots anodins et une question vertigineuse. Qu'est-ce qui nous a faites, défaites, bouleversées et sculptées ? Quel hasard, rencontre, accident, lecture, don, peut-être quelle révolte, ont aiguillé nos vies ? Quelle joie nous a donné des ailes ? Ou peut-être quel drame ? Avons-nous poursuivi un rêve ? Nos parents nous ont-ils insufflé la volonté d'avancer ? Oui, comment se construit une vie ? A 34 femmes fascinantes, Annick Cojean a lancé ce petit bout de phrase, dans le cadre d'une interview pour Le Monde, et toutes ont accepté de la poursuivre. Elles se racontent avec une sincérité bouleversante, cherchent dans leur histoire quels ont pu être leurs principaux ressorts, et ce que la vie leur a appris. Toutes ont imposé leur voix dans un monde dont les règles sont forgées par les hommes, et toutes ont à coeur de partager cette expérience. Une inspiration pour toutes les femmes. Avec Isabelle Autissier, Yasmina Reza, Isabella Rossellini, Mona Ozouf, Laure Adler, Gisèle Halimi, Christine & the Queens, Céline Sciamma, Nancy Huston, Françoise Hardy, Caroline Fourest, Glora Steinem, Isabelle Carré, Barbara Hendricks, Clémentine Autain, Agnès Jaoui, Anne Sylvestre, Maryse Condé, Marjane Satrapi, Cécile de France, Elisabeth de Fontenay, Rossy de Palma, Melody Gardot, Simone Schwarz-Bart, Line Renaud, Clara Luciani, Leymah Gbowee, Karine Lacombe, Roxana Maracineanu, Djaïli Amadou Amal, Marlène Schiappa, Nina Bouraoui, Emma Thompson, Mona Eltahawy.

05/2022

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Histoire de l'architecture

Création Pierre Vive du Patrimoine. Edition bilingue français-anglais

Le travail engagé par Georges Verney-Carron est aujourd'hui réuni dans ce livre, il rend compte de son goût de la perfection, du plaisir de communiquer ses envies qui a toujours été le sien en contribuant à la beauté de la ville et au confort de ses habitants. " Dès mes débuts en 1980, il m'a semblé essentiel de décloisonner notre cadre de vie, la ville, en alliant l'architecture, l'art et le design, de la manière la plus naturelle, la plus jouissive, la plus artistique et esthétique qui soit. Pour cela nous avons fait se rencontrer Architectes, artistes et designers, accueillant leurs réflexions, leurs créations avec plaisir et gourmandise. Ainsi, nous avons pu instaurer un dialogue des plus fructueux, des plus aimables entre leurs talents, les villes et leurs citoyens. " G. Verney-Carron. Le travail engagé par Georges Verney-Carron est aujourd'hui réuni dans ce livre, il rend compte de son goût de la perfection, du plaisir de communiquer ses envies qui a toujours été le sien en contribuant à la beauté de la ville et au confort de ses habitants. Tant les réalisations circonstancielles que pérennes l'attestent, en effet, la création d'aujourd'hui la plus exigeante, prend place avec aisance dans tous les espaces de la cité, qu'il s'agisse de parcs de stationnement réalisés par Wilmotte Associés et Daniel Buren ; François Morellet, Pierre Vurpas, architecture d'intérieure Wilmotte ; Marine Casimir, Wilmotte Associés ; Michel Verjux et Gérôme Thomas... Ou encore du tramway de Vincent Leroy, Mais aussi des oeuvres in situ de Felice Varini, Philippe Cazal, Gérard Collin-Thiébaut, Cécile Bart, Spencer Tunick... . De nombreux sites, de villes ont ainsi bénéficiés d'une plus-value esthétique, d'humour parfois, mais aussi de sens et enfin de davantage d'urbanité.

02/2024

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Généralités

Les mondes de l'esclavage. Une histoire comparée

Cet ouvrage d'une ambition exceptionnelle présente sous une forme accessible à un large public une histoire inédite de l'esclavage depuis la Préhistoire jusqu'au présent. Il paraît vingt ans après le vote de la loi Taubira, alors que la prise de conscience du passé esclavagiste est chaque jour plus aiguisée au sein de la société française. L'histoire de l'esclavage, trop longtemps tenue pour une forme de passé subalterne, est ici replacée au coeur de l'histoire mondiale. Le livre renouvelle une approche comparée dans l'étude du phénomène esclavagiste, qui conduit le lecteur de l'Inde ancienne aux Antilles du xviiie siècle, de la Chine des Han jusqu'au Brésil colonial, de l'Egypte médiévale à l'Ouganda contemporain. Loin de banaliser la singularité monstrueuse de l'esclavage colonial issu de la traite transatlantique, la comparaison contribue à l'éclairer. Ce livre fait donc le pari de la connaissance et de la réflexion, convaincu que le savoir historique offre des ressources critiques qui ont le pouvoir d'émanciper. Le parti pris du monde et la perspective comparatiste qui sont la sienne souhaitent enrichir les scènes et les figures depuis lesquelles relire notre histoire, mais aussi, espérons-le, tracer des chemins vers d'autres futurs possibles. Avec plus de 50 auteurs et autrices de 15 nationalités différentes. Epilogue par Léonora Miano, écrivaine et essayiste. Conclusion par Orlando Patterson, sociologue et professeur à Harvard University. Direction d'ouvrage : Paulin Ismard, historien, professeur d'histoire ancienne à l'université Aix-Marseille. Coordination : Benedetta Rossi, historienne et anthropologue, professeure à University College de Londres, et Cécile Vidal, historienne, directrice d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales. Avec le soutien de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage.

02/2024

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Chanson française

Avis non autorisés...

Parce que son coeur n'est pas en silex, Françoise Hardy met le feu quand elle passe au crible notre société contemporaine. Dans un livre composé de messages personnels, elle évoque sans concession la vieillesse, sa vieillesse, la décrépitude des corps... Elle qui a été l'icône androgyne et longiligne des sixties. Il faut avoir un courage d'écrivain pour se confronter ainsi à son propre corps. Dans une époque qui se refuse à vieillir, elle convoque la belle figure voltairienne d'Emmanuel Berl, avec qui elle s'est souvent entretenue pour raconter sa souffrance, la maladie, le parcours du combattant auprès des médecins et parfois de charlatans en tout genre. Michel Leiris a écrit L'Age d'homme et comparé la littérature à la tauromachie. Ici Françoise Hardy nous livre l'âge d'une femme et encorne tout ce qui la révulse aujourd'hui : les mensonges, religieux ou politiques, les idéologies, le sectarisme et le spectaculaire. Elle y avoue aussi son admiration pour certains hommes publics comme Michel Rocard, Nicolas Hulot, Alain Juppé, Hubert Védrine, ou parle de ses rencontres avec ces hommes qui semblent échapper aux partis politiques, déquille ceux qui l'agacent comme Cécile Duflot ou François Hollande. Mais ce livre est aussi une déclaration d'amour à la littérature, aux écrivains qu'elles aiment comme Stefan Zweig, Scott Fitzgerald, Modiano, drôlerie d'un dîner avec le récent prix Nobel de littérature qui ne parvient pas à déboucher une bouteille de vin ou Michel Houellebecq, admirateur de ses chansons. Bien évidemment sa passion pour l'astrologie et la spiritualité imprègne ce livre où se mêlent souvenirs personnels avec chanteurs, couturiers, idoles des sixties et digressions sur l'économie et la politique. Apparaît ici toute la sensibilité à fleur de peau d'une artiste qui préfère la solitude, la beauté, à la foire aux vanités.

03/2015

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3e

Passeport Toutes les matières de la 3e à la 2de. Edition 2022

Des séquences de révision stimulantes, spécialement conçues pour réviser toutes les matières de la 3e : Français - Maths - Anglais - Histoire-Géo - SVT - Physique-ChimieDes exercices progressifs et variés, pour bien s'entraînerDes rappels de cours structurés, illustrés par de nombreux exemplesDes bilans sous forme de quizTous les corrigés détachables, accompagnés de conseils

05/2022

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Pédagogie

Petite enfance et psychomotricité. Jouer c'est créer, penser, s'émouvoir, communiquer et agir

Cet ouvrage présente la psychomotricité qui repose sur une vision globale de l'enfant dont le corps et l'esprit sont unis et répondent à l'unisson. Le développement de l'enfant se fait à travers le mouvement, l'action, le jeu, la communication, la confiance et le plaisir d'agir. Agir c'est penser. C'est là que se situe la contribution la plus exhaustive de la psychomotricité existentielle-relationnelle qui s'adresse aux enfants de 0 à 7 ans. Le présent ouvrage décrit avec minutie la méthode et les fondements de la pratique de Bernard Aucouturier et présente des cas cliniques qui ont été traités afin d'illustrer cette pratique : des enfants souffrant de troubles du comportement — troubles plus ou moins importants très répandus dans notre société — des enfants agressifs, avec de l'énurésie, des difficultés d'intégration, un manque de limites, et des enfants atteints de troubles graves comme la cécité, la paralysie cérébrale, le mutisme sélectif ou la déficience visuelle accompagnée d'anorexie. Cet ouvrage souligne l'importance du jeu libre pour le développement d'une bonne estime de soi, la construction de la personnalité et le développement global de l'être sur le plan moteur, cognitif et émotionnel.

11/2018

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Littérature française

Midi, la nuit

Après les épreuves d'un concours, Jérôme Daurélien, jeune musicologue et organiste, déambule dans les rues de Paris et remarque une femme au comportement étrange. Il la suit, s'aperçoit qu'elle est aveugle, la revoit, régulièrement la retrouve, s'éprend d'elle et finit par vivre à ses côtés pendant cinq ans une passion de plus en plus démente, aux mécanismes que l'on peut qualifier de démoniaques. Car est-ce bien Hélène Séglière qu'il aime ? N'est-ce pas plutôt une adoration quasi mystique qu'il voue au monde incarné par cette femme, chanteuse et aveugle ? La jeune cantatrice connaît bientôt, grâce à lui, la célébrité, qui est une autre forme de lumière, tandis que Jérôme s'enfonce chaque jour davantage dans la nuit de ses obsessions. Le monde pour lui n'est plus que sensations tactiles, sons, musiques, voix de la femme aimée, un opéra nocturne pour une cantatrice aveugle qui lui échappe de plus en plus. Jusqu'où Jérôme ira-t-il dans l'exploration de la cécité d'Hélène ? Dans son désir d'identification, il ira jusqu'à se coller sur les yeux une laque aveuglante. Une autre femme, la mère de la jeune artiste, pourra-t-elle le sauver de lui-même ?

09/1984

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Littérature française

Le ciel n'écrit rien

"Le ciel n'écrit rien" est un titre qui m'est venu, tandis que je contemplais un nuage, qui bien sûr se formait sous mes doigts. J'ai souvent considéré les petites proses que j'écrivais alors comme de ces petits météores qui se dessinent dans le ciel et racontent des histoires que nous inventons nous-mêmes. Ces nuages ne sont que les pages sur lesquelles nous écrivons. Quant au ciel, c'est le clavier qui nous tombe sur la tête quand nous titille ce vice impuni d'écrire. Tout est dans l'accointance avec le décousu d'un cumulo-nimbus. Les yeux dans le clavier des suites à donner à la démolition des murs de notre vue, ébouriffent leur cécité de ciment frais. Quelque-chose s'éclaire dans un noir corbeau pour élaguer le ciel et balafrer son vide hilare et son col blanc. Et ce fauteuil-pivot dans lequel est assis le voyeur de ces lignes est donc à cet instant le plus spatialement proche et donc le plus sérieux, car on voit décousu sa structure en gros plan et la bosse du vent dans ce linge précis qu'est tout d'abord le ciel et son agencement.

11/2022

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Normandie

Scènes de la vie normandie. Edith Piaf, Isadora Duncan...

Mireille Grosjean nous offre six portraits avec sa douceur de peintre zen, par petites touches épurées soutenues par sa sensibilité habituelle. Ici, foin de la parité, puisque deux hommes se cachent derrière quatre femmes - et quelles femmes ? ! Pourtant, rien de méprisant à leur sujet à l'heure du machisme vilipendé par quelques mégères qu'il faudrait apprivoiser. "? L'ascension ? " de la Môme Piaf mérite bien ce terme religieux, puisque toute sa vie la chanteuse n'aura qu'un guide, sainte Thérèse de Lisieux, qui l'a sauvée de la cécité. La Belle Ernestine a nourri le ventre vide des grands artistes de son temps, recevant même une reine en exil en son auberge d'Etretat. A la veille de la Grande Guerre, l'Américaine Isadora Duncan virevolte ses entrechats pour l'éternité sur la plage de Deauville, afin d'endormir sa douleur. Le conflit terminé, un soldat originaire de Cherbourg désignera le Soldat inconnu qui repose désormais sous l'Arc de Triomphe, et l'auteure rend un hommage silencieux au metteur en scène de La vie et rien d'autre. Reste une grande courtisane à la crinière de feu et un poète moyenâgeux pour compléter ces tableaux à la plume ciselée qui sait distiller beaucoup d'émotion.

05/2023

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Histoire internationale

La Chine et le Traité de Versailles (1919). Une trahison occidentale

Au tout début de la Première Guerre mondiale, le Japon, qui avait choisi le camp des Alliés, chassa les Allemands de leur base comptoir de Kiao-Tchéou au Shantung, position acquise par le procédé de la canonnière en 1898. Contre toute attente, au lieu de rétablir immédiatement la pleine souveraineté de la Chine sur sa province, les décideurs du Traité de Versailles transférèrent au Japon les droits ex-allemands au Shantung. La Chine s'estima trahie par l'Occident. L'étude de cette facette de la Conférence de la Paix - tenue à Paris en 1919 - est riche d'enseignements. Elle révèle les difficultés de l'arbitrage des intérêts des nations, les impasses, les compromis de la politique internationale, la transgression des valeurs affichées, les bonnes intentions aussi - dont la création de la Société des Nations - le pouvoir exclusif du Conseil des Quatre, son indifférence et sa cécité à l'égard de l'Asie, le cas quasi-pathologique du président Wilson. L'affaire du Shantung constitue un cas d'école de la diplomatie, de la géopolitique et du droit international ; elle conserve son intérêt dans l'analyse actuelle des relations de l'Occident avec l'Asie, avec la Chine tout particulièrement.

08/2014

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Littérature française

Le pavillon Dolores

Béatrix se réveille dans une chambre inconnue. Son corps est brisé, sa mémoire en miettes, ses yeux ouverts sur une obscurité totale. A mesure que le temps noir de la chambre s'égrène, la jeune femme recouvre peu à peu ses esprits, des réminiscences affluent. Atteinte d'une malformation du nerf optique, Béatrix n'a cessé depuis l'enfance de refuser l'instant où la cécité se jettera sur elle. Au terme d'une longue errance, elle échoue sur la côte Ouest des Etats-Unis où son destin croise celui de Sherryl et de Tom. Quelque semaines après cette rencontre, elle s'effondre, aveugle. Depuis plusieurs jours, elle est soignée, à demi-consciente, au pavillon Dolores, une clinique à une centaine de miles au sud de San Francisco. Autour de Béatrix c'est tout un monde qui prend forme, des voix et de gestes sont perçus depuis le lit : il y a l'inquiétant docteur Graber, l'infirmière Daisy, Luster, enfin, un aide-soignant désabusé qui a sombré dans l'alcool. Riche de révélations brutes et raffinées, Le Pavillon Dolores ouvre des brèches de lyrisme dans des blocs de plomb. Cela fuse soudain, et c'est merveilleux, dans le noir.

02/2005

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Littérature étrangère

Quand la nuit tombe

Voici la première édition intégrale en français d'un livre rare. Ces six nouvelles de jeunesse ; publiées d'abord dans la revue de son ami et rival Dickens, nous révèlent un Collins au sommet de son talent, qui nous transporte de l'Angleterre bourgeoise à l'Italie des bals masqués, en passant par la France révolutionnaire. L'auteur a eu la singulière habileté d'insérer ces textes a priori disparates dans une trame parfaitement cohérente. Une jeune femme, Leah, est censée les transcrire " quand la nuit tombe ", sous la dictée de son mari, un portraitiste que la cécité menace. Son épouse a donc imaginé pour survivre un expédient original : rédiger un best-seller à partir des meilleures histoires racontées au peintre par ses modèles lors des séances de pose. Et, pour Collins, le succès fut au rendez-vous. Avec un sens inné de l'intrigue, il accumule comme à plaisir dans ces pages complots, meurtres, vengeances et amours contrariées, renouant ainsi avec cette littérature " gothique " échevelée, d'inspiration à la fois populaire et féminine, que la bonne société affectait de mépriser. Ce recueil injustement oublié prouve encore, s'il en était besoin, que l'auteur de La Dame en blanc et de Pierre de Lune compte parmi les plus subversifs des romanciers victoriens.

11/2006

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Poésie

Ce qui ne sombre pas... (Sentes et contrechamps)

Une fin de quelque chose, le début d'une autre... Rien ne sert de parier sur une hypothétique interprétation de faits ou événements. " Toute ressemblance avec... ne peut être que pure coïncidence et fortuite... " Car maintenant tout est affaire d'intuition profonde autant que de signes distinctifs dont on ne saurait ignorer l'adresse d'alerte qu'ils font à notre conscience dans l'histoire. Si on cherche une dimension préfiguratrice du poème, sans doute doit-on la rapporter autant à la lectrice, au lecteur qu'à l'auteur qui, par le présent recueil, se fait le passeur entre nous, d'éternelles inquiétudes quant au devenir de l'Homme. Quels murs laissons-nous paresser au long de nos rencontres ? Quel vide créons-nous à force de demandes sans exigence ? Quelle part humaine de nature n'offrons-nous plus ? A quelle cécité pourvoyons-nous par indifférence ? ... La poésie ne prétend aucune réponse. Elle demeure humblement témoin des questions mais actrice d'un autrement décliner leur urgence. A travers ses mots, en tous leurs états d'interpellation du silence comme du tout dire à l'identique, on vena ici le poète renouveler obstinément l'expression intuitive et grave d'un moment extrême de notre époque.

03/2019

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Psychologie, psychanalyse

Les aveugles à l'école et dans la société : une étude psychologique

[...] Toutes les activités mentales de l'enfant aveugle congénital sont altérées par l'absence de vue. Pas un seul sens n'y échappe ; l'appareil sensoriel et les processus d'observation de l'aveugle sont organisés assez différemment de ceux des enfants voyants ordinaires. Son monde social, comme son monde des objets ou son monde perçu, n'est pas le même que celui dans lequel vit l'enfant voyant. C'est nier les faits que de soutenir, comme le font bon nombre de nos éducateurs pour aveugles, que l'organisation de l'enfant aveugle et sa croissance peuvent se poursuivre comme chez l'enfant ordinaire en l'absence de ce sens de la vue. Ce n'est pas plus logique ni correct d'affirmer qu'une mélodie serait identique si la note dominante était omise à chaque fois qu'elle doit être jouée ou qu'au bridge ce serait la même chose si tous les coeurs étaient supprimés avant le début de la partie. Même dans les cas de cécité tardive, quand l'organisation de l'activité sensorielle a été atteinte à un certain niveau et que la stimulation sensorielle est alors empêchée, l'organisation ne continue pas comme elle avait commencé ; elle est immédiatement altérée dans le processus de réorganisation progressive.

07/2018

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Histoire mondiale

L'Afrique appartiendra-t-elle aux Africains en 2063 ?. Plaidoyer de Cheikh Anta Diop pour les États-Unis d'Afrique

L''Union Africaine nous invite toutes et tous à contribuer à l'implémentation de son Agenda 2063 " Afrique que Nous Voulons . Mais la stratégie adoptée par les différents gouvernements africains, leur indicible crédulité devant les promesses de "soutien" et la fausse "expertise" de l'Europe, de l'Asie , de l'Amérique et de leurs Organisations dites " Internationales ou Mondiales" sans oublier la cécité coupable avec laquelle les responsables politiques offrent les richesses du sol et du sous-sol africain, e. a. le bois, le cacao, le café, le coltan, le pétrole, l'or, le gaz et les terres agricoles aux puissances étrangères, poussent le Prof. Dr. Kabongo Malu à se demander et à demander aux Africain(e)s : L'Afrique appartiendra-t-elle aux Africains en 2063 ? L'Afrique appartient-elle aux Africains ? Ce continent nous appartient-il ? La synthèse du présent et du futur nous donne : A ce rythme d'exploitation irresponsable, insouciante vis-à-vis des générations africaines à venir, peut-on espèrer que l'Afrique appartiendra encore aux Africains en 2063 ? Qu'est qui en restera ? Face à ce danger, l'auteur préconise la création des Etats-Unis d'Afrique proposée par C. A. Diop et par M. N. Obenga. Ceci est pour lui une nécessité et une urgence.

03/2023

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Romans historiques

Jackie et Lee

Deux soeurs. Un destin. Américaines. Chic. Glamour. Deux soeurs intelligentes et belles. La première aura tout, la seconde en rêvera. La première épouse un président et s'érige en symbole. La seconde s'unit à un prince sans fortune et sans gloire. Jackie et Lee Bouvier entrent dans la légende. Leurs amants s'appellent Gianni Agnelli ou Aristote Onassis. Elles fréquentent Cecil Beaton, Andy Warhol, Mick Jagger. Elles lancent les Hamptons, font vibrer Palm Beach. Sur la côte amalfitaine, Benno Graziani shoote à tout va pour Paris Match, c'est la dolce vita... Et soudain, le drame : Dallas, 22 novembre 1963. Jackie va enfin faire profil bas, songe Lee. Elle se trompe, Jackie se prend pour le soleil et Lee marche dans l'ombre de son aînée. De l'Inde de Nehru à la Ve avenue, du bal Noir et Blanc de Truman Capote aux pontons de Martha's Vineyard, Jackie Kennedy et Lee Radziwill s'affrontent à coups de secrets inavouables, de serments bafoués et de testaments que l'on préférerait oublier. Alors, les soeurs Bouvier, des filles infréquentables ou les dernières princesses de l'Amérique ?

02/2020

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Encyclopédies de poche

Alexandrie. Hier et demain

" Alexandrie semble macadamisée avec les ruines pulvérisées de mille cités. Chaque arpent de terre tourné et retourné. Le sol, humus épais, paraît historique ", écrivait Herman Melville en 1857. Toute vision d'Alexandrie passe par un cortège d'images symboliques : le tombeau d'Alexandre, le Phare, la Bibliothèque, Antoine et Cléopâtre, Cavafy et Durrell, l'hôtel Cecil et le Sporting Club, souvenirs de sa splendeur et de son rayonnement culturel. Née il y a 2 300 ans de la seule volonté d'Alexandre le Grand, élevée au rang de capitale par les Ptolémées et haut lieu de rencontres et d'échanges entre l'Orient et l'Occident, Alexandrie est aujourd'hui la plus grande ville de la Méditerranée. Mais elle a vécu bien des cycles, avec des phases de repli, presque d'abandon. A partir de 1820, avec Mohamed Ali, elle se réveille, pour accueillir toutes les communautés, toutes les religions, toutes les langues, en un modèle de cosmopolitisme dont beaucoup gardent la nostalgie. Jean-Yves Empereur, archéologue et Alexandrin de cœur, accompagne au quotidien la renaissance de la ville et témoigne ici de son universalité retrouvée.

11/2001

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Policiers

Petit meurtre en Chiraquie

L'action se situe dans une région particulièrement pluvieuse, au cœur du Limousin, que les journalistes s'obstinent à appeler la Chiraquie. Or la Chiraquie n'a jamais existé en dehors de la mairie de Paris. Tous les personnages et événements du roman sont bien sûr issus de l'imagination des auteurs. Le président André Padirac, arrivé au terme de son deuxième mandat à l'Elysée ; l'intrigant ministre de l'Intérieur Cecil Tchernorazy, l'impatient Premier ministre Antoine-Dominique de Pech Merle ou la combative Marie Agneau-Daniel, qui se livrent une lutte à mort pour lui succéder, ne ressemblent à aucune personnalité publique vivante ou ayant vécu. Plus généralement : les gendarmes de Limoges maîtrisent désormais l'informatique ; les journalistes de France 3 sont bien entendu sur le pont pour couvrir l'actualité, y compris le dimanche soir ; et il y a peu de chances qu'une patrouille canine découvre le corps d'un secrétaire d'Etat à la Vie locale, habillé en tenue de motocycliste à la lisière d'une rave party. Mais enfin, qui sait, tout cela pourrait bien arriver un jour.

02/2007

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Littérature étrangère

Le Bruit du temps

" Je n'ai pas envie de parler de moi, mais d'épier les pas du siècle, le bruit et la germination du temps... " Même s'il s'en défend, avec Le Bruit du temps, publié en 1925 et rédigé en Crimée dès 1923, Mandelstam signe son livre le plus autobiogaphique et donc la meilleure introduction qui soit à son oeuvre. Il y évoque le Pétersbourg d'avant la révolution et sa formation de poète : de la bibliothèque (russe et juive) de son enfance à l'étonnant professeur de lettres, V. V. Gippius, qui lui a enseigné et transmis la " rage littéraire ". Mais le livre est aussi une éblouissante prose de poète, qui annonce Le Timbre égyptien. Une prose où le monde sonore du temps (concerts publics, mais aussi intonations d'acteurs, chuintements de la langue russe) constitue la base du récit, une prose qui jaillit d'un regard à travers lequel le monde semble vu pour la première fois, avec une étonnante intensité. Mandelstam compose ainsi une suite de tableaux d'une exposition sur la préhistoire de la révolution. Le livre s'achève au présent sous une chape d'hiver et de nuit (" le terrible édifice de l'Etat est comme un poële d'où s'exhale de la glace "), face à quoi la littérature apparaît " parée d'un je ne sais quoi de seigneurial " dont Mandelstam affirme crânement, à contre-courant, qu'il n'y a aucune raison d'avoir honte ni de se sentir coupable. Pourquoi traduire une nouvelle fois Le Bruit du temps alors qu'il existe déjà deux traductions en français, l'une, médiocre, dans une anthologie de proses de Mandelstam intitulée La Rage littéraire chez Gallimard, jamais rééditée ; l'autre, extrêmement précise, par Edith Scherer, à L'Age d'homme, reprise dans la collection " Titres " chez Christian Bourgois ? Sans doute parce qu'il fallait faire appel à un poète pour donner à entendre dans une langue d'une grande richesse, la musique et l'éclat si particuliers de cette prose. Nous avons commandé cette traduction nouvelle à Jean-Claude Schneider, admiré de poètes allemands comme Hölderlin, Trakl, Bobrowski, qui avait déjà traduit de Mandelstam, à La Dogana, des poèmes de Simple promesse et surtout le magnifique Entretien sur Dante, précédé de La Pelisse.

02/2012

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Thrillers

Aveuglément

Un polar littéraire sans excès de violence, rédigé avec un talent d'écrivaine accomplie, qui nous parle de relations familiales toxiques, d'amour excessivement possessif, avec des personnages qui doivent réinventer leur vie après avoir choisi de disparaître ou frôlé la mort. Tendu, émouvant, sensible, captivant. " Il avait pourtant l'impression qu'il était parvenu à s'apaiser. A occulter ce passé. Ce passé qu'il s'apprête à réveiller, au risque de transformer ce monde englouti en terre brûlée. " Depuis sa dernière affaire au cours de laquelle il a été gravement blessé et a échappé de peu à la mort, l'ex-commissaire Bruno Schneider ne retrouve pas son aplomb ni l'énergie sereine qu'est censée procurer une santé désormais recouvrée. C'est pour cela qu'il accepte enfin de partir quelques jours en vacances avec Carla, sa femme, qui lui en a presque intimé l'ordre. Il essaie vainement de se distraire mais ne parvient pas totalement à décrocher, surtout quand il commence à sentir que quelque chose d'anormal se trame autour de lui. Son ex-collègue Sophie Costa ne peut bientôt plus lui cacher la vérité : une disparition très inquiétante a été signalée. Est-ce lié au retour en ville d'un individu que personne n'attendait ? Cet homme, c'est Marco. Sept ans auparavant, il a été déclaré mort, noyé dans le lac. Son corps est resté prisonnier des eaux, mais ses affaires sur la plage ont suffi à établir les causes de son décès. Il a laissé derrière lui un fils de trois ans et une veuve inconsolable. Alors pourquoi revient-il aujourd'hui ? Quelle menace représente-t-il pour ceux qui sont liés à lui ? Le jour de son arrivée, Marco, angoissé à l'idée de se retrouver sur les lieux de son ancienne vie, bouscule maladroitement un aveugle. Il s'appelle José et lui aussi essaie de refaire surface dans la ville qu'il connaît depuis toujours mais ne peut maintenant plus voir, un AVC l'ayant privé de sa vue. Se doutent-ils qu'ils sont dès lors tous deux pris dans un engrenage qui va lier à jamais leur destin ? Laurence Voïta a reçu le prix du Polar romand en 2021 pour l'un de ses précédents romans : Au point 1230.

06/2023

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française N° 201 sept 1969

Giuseppe Ungaretti, Vermeer Jean Tardieu, Figures et non-figures Jean Follain, Poèmes Jacques Boudillet, L'express de Cracovie Pierre Pachet, Confession Dora Vallier, Art, anti-art et non-art Claude Esteban, De la sculpture et de quelques objets Roger Nimier, Une étude sur Marcel Aymé Chroniques : Peter Brooks, Nouvelle critique et critique nouvelle aux Etats-Unis Henri Thomas, Jean Follain : ciel appris, ciel vivant Jean Blot, Henri Thomas Michel Gresset, Un Faulkner féerique Maurice Pinguet, Le Nô et la scène du désir Dominique Noguez, Prenez garde au cinéma Notes : la poésie : Pierre Chappuis, Voir, par Pierre Torreilles (Le Seuil) Alain Bosquet, Neige exterminatrice, par Christian Bachelin (Guy Chambelland) Notes : littérature et essais : Jean Follain, Monplaisir... En Histoire, par Paul Morand (Gallimard) Michel Léturmy, La Foudre de Dieu, par Marcel Moré (Gallimard) Jean Blot, L'aventure d'un pauvre chrétien, par Ignazio Silone (Calmann-Lévy) Jean Duvignaud, Cent mille provinciaux au XVIIe siècle, par Pierre Goubert (Flammarion) Roger Judrin, Vie de Lavoisier, par Léon Velluz (Plon) Michèle Pirazzoli-t'Serstevens, Claudel et l'univers chinois, par Gilbert Gadoffre (Gallimard) Notes : romans français : Jean Blot, La deuxième mort de Ramón Mercader, par Jorge Semprun (Gallimard) Lionel Mirisch, Creezy, par Félicien Marceau (Gallimard) Willy de Spens, Printemps au parking, par Christiane Rochefort (Grasset) Patrick de Rosbo, Le corps, par Dominique Rolin (Denoël) Lionel Mirisch, La Façade et autres miroirs, par Georges Piroué (Denoël) Notes : romans étrangers : Claude Michel Cluny, Mémoires d'un Italien, par Ippolito Nievo (Librairie Klincksieck) Jean-Claude Schneider, Un fils dévoyé, par Renate Rasp (Gallimard) Notes : les arts : Renée Boullier, L'art et la musique (Galerie des Beaux-Arts de Bordeaux) Notes : les spectacles : Robert Abirached, Les Dialogues, de Ruzante (Théâtre des Nations) ; La Moscheta, de Ruzante (Théâtre du Huitième) ; Odipe-Roi, de Sophocle (Mai de Malakoff) Claude Michel Cluny, La Femme infidèle, de Claude Chabrol Lu et vu : Georges-Emmanuel Clancier, Signatures de l'espace, par Raymond Datheil (Caractères) Claude Michel Cluny, Poésie et prose, d'Edwin Muir (Seghers) Jean Grosjean, Le mythe de l'éternel retour, par Mircea Eliade (Gallimard) Alain Clerval, Le Jéroboam, par Didier Martin (Gallimard) Willy de Spens, Comprenne qui pourra, par Roger Bésus (Plon) Jean Grosjean, Quatrième Festival international du film militaire (Versailles) Dominique Noguez, Thérèse et Isabelle, de Radley Metzger.

09/1969

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Cinéma

Michel Piccoli. Les choses de sa vie

Il a incarné à lui seul tout un pan du cinéma français des années 70-80, même s'il a continué de jouer jusqu'en 2015. Discrètement mais porté par l'assurance de son talent, il s'est imposé comme l'un des rares monuments authentiques du septième art. Les plus grands l'ont sollicité à leur côté : Bunuel, Clouzot, Hitchcock, Sautet, Melville, Chabrol, Resnais, Godard, Demy, Ferreri, Moretti, Costa-Gavras, Malle, De Broca, Lelouch, Boisset, Deville, Tavernier, Girod, Rouffio, Granier-Deferre, Doillon, Rivette, Ruiz, de Oliveira, Chahine, Miller, Lartieu, Carax, Angelopoulos... Une liste presque interminable que bien des comédiens peuvent lui envier. Car elle est unique. Cet incroyable parcours lui a permis d'accrocher à sa riche carrière des titres comme Le Mépris, César et Rosalie, La Grande Bouffe, Les Demoiselles de Rochefort, Vincent, François, Paul et les autres, Le Sucre, Le Charme discret de la bourgeoisie, Les Noces rouges, Le Trio infernal, Le Doulos... et pléthore d'autres. Non content d'accumuler les rôles puissants au cinéma, Michel Piccoli a brillé au théâtre. Son interprétation du Roi Lear est restée dans la mémoire de tous les spectateurs. Quatre César et deux Molière du meilleur acteur ne sauraient suffire à résumer sa riche carrière. Cet ouvrage dresse le bilan complet d'un qui a toujours suivi ses propres idées, refusant de se laisser porter par l'air du temps, repoussant les sirènes de la facilité. Car Michel Piccoli s'est aussi fait connaître par ses opinions politiques que l'on retrouve à la fois dans ses prises de position, dans ses actions au sein du syndicat des acteurs et dans le choix de nombre de ses films. S'il restera à jamais le héros romantique des Choses de la vie face à une Romy Schneider étincelante, son apport se révèle bien plus considérable et laissera une trace indélébile au coeur du monde des images animées. Mieux : une référence. Son ami Marcello Mastroianni dit de lui : "C'est un type extraordinaire... C'est un grand acteur. Qui plus est une vedette qui ne refuse jamais de tourner, même une petite scène, lorsqu'il juge que le film est de nature à servir le cinéma." Une biographie exhaustive qui permet de mieux apprécier le comédien et de mieux comprendre l'homme.

05/2020

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Essais

Le désir. L'objet qui nous fait vivre, 2e édition actualisée

Et si le désir était le moteur qui nous anime et qui donne sens à notre vie ? Pourquoi le désir est-il un véritable moteur d'action pour chacun de nous ? Comment agit-il ? Et que signifie-t-il ? Comment le clinicien peut-il faire émerger les désirs et lever les inhibitions ? Cinq psychanalystes répondent. Les désirs au quotidien, le désir " projet ", l'idéal vecteur de désir, le désir sexuel, le désir et la frustration... autant de facettes abordées dans ce livre. On confond souvent le désir avec les envies, les caprices, la volonté de puissance, le sexe... Si ces notions contiennent leur part de vérité, elles ne suffisent pas à le définir. Et si le désir était avant tout le moteur qui anime le sujet et le conduit à s'investir dans l'existence à ses risques et périls. La 2e édition d'un livre devenu une référence.

05/2022

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Littérature étrangère

Des poupées et des dieux

Dans la réserve indienne des Hopi, George, sculpteur paillard, façonne des kachinas, ces poupées votives à l'effigie des dieux. Même le veuvage et la cécité n'ont pu entamer son élan créateur. Et puis, dans son ombre, il y a Oswald, son neveu, son fils peut-être : parti tenter sa chance à Hollywood, il est devenu acteur de pornos et a tué accidentellement sa partenaire. Depuis, il tente en vain de retrouver la paix auprès de son oncle éternellement mourant. Il lui faudra une saison dans l'enfer du Vietnam pour revenir enfin et se faire une place dans la tribu, sous le regard des étoiles. Mais tout cela n'est que l'argument d'un roman foisonnant, torrentiel, où se donne à entendre une multitude de voix : les vivants et les morts, les hommes et les dieux. Sous le patronage de Cervantès et de Joyce, Paul West développe avec puissance et malice une quête d'absolu où, comme chez les danseurs rituels, le sacré se confond avec la réalité la plus matérielle. Et, par-dessus tout, il célèbre le geste démiurgique de l'artiste, illustré à la fois par les œuvres de George et par une invention verbale prodigieuse. Vingt ans après sa première publication, ce roman de visionnaire s'impose comme un classique de la littérature américaine contemporaine.

04/2009

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Littérature étrangère

Lettres IV

Quatre volumes de lettres de James Joyce, le premier réuni par Stuart Gilbert, les autres par Richard Ellmann, révèlent le personnage de Joyce à diverses étapes de sa vie. Distant, froid, mais aussi bon fils, père aimant, époux exigeant mais fidèle (si l'on excepte deux tentatives d'aventures qui furent des échecs), on voit Joyce lutter âprement pour faire imprimer, publier, puis reconnaître son oeuvre ; il suit avec acharnement la ligne qu'il s'est tracée en dépit des critiques de ses proches, de l'incompréhension de ses contemporains, de la censure et de la quasi-cécité qui l'amena à subir de nombreuses et douloureuses interventions chirurgicales. Là se dévoile un admirable trait du caractère de Joyce : son courage, soutenu par un espoir indomptable et un humour qui lui fait accepter la pauvreté, les misères physiques, la maladie mentale de sa fille Lucia en minimisant, en dédramatisant tout avec un acharnement qui force le respect. Richard Ellman a introduit dans ce volume, avec une extrême compétence, un grand nombre de lettres adressées à Joyce par Yeats, George Moore, T.S. Eliot, etc. , ainsi que celles adressées par lui à Valery Larbaud, à Italo Svevo, à Ezra Pound, etc. Ce volume est précieux pour tous ceux qui reconnaissent, en James Joyce, un écrivain génial qui usa sa vie à percer les mystères de l'homme et du langage.

04/1986

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Sciences historiques

De l'oeil et du monde. Une histoire du regard au seuil de la modernité

Au XVIe et au XVIIe siècle - au seuil de la modernité -, les cultures occidentales paraissent hésiter, puis se décider entre un ordre " ancien " et un ordre " moderne " du regard. Le premier est dominé par les figures du même, de la présence, du lien, de la fascination - car voir c'est saisir ou être saisi-, et le second par les figures de l'autre, de l'absence, de la distinction, de la séparation. Notre culture visuelle, notre manière d'habiter le regard est héritière de cette histoire aux multiples dimensions et péripéties. Ce livre emprunte plusieurs parcours, retrouvant, sous l'ancienne écorce des mots, les témoignages innombrables servant le projet d'une histoire générale de l'œil et du regard : petit chemin du basilic ou grand chemin du téléscope, éblouissement mystique ou cécité lumineuse de la Raison ; l'œil du loup ou celui de la sorcière, l'œil de Satan, de Dieu ou l'œil de Nature, le regard en perspective du peintre ou de l'anatomiste, l'œil blessé des amants, l'œil de Kepler et le regard de Galilée, l'œil de Gracian qui voit tout et n'est vu de personne, l'œil solitaire de Descartes ou le regard enchanté de l'abbé Pluche. Tous ces chemins conduisent en quelques lieux de convergence, où se dessine une ample cohérence.

07/1998

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Littérature française

L'homme qui avait peur de rêver. Les yeux fermés, le coeur ouvert...

A tous ceux qui ont peur de croire en leurs rêves, doutent de leur capacité à les réaliser, ou peinent à se souvenir de ceux qu'ils ont enfouis... A la veille d'une compétition de golf prestigieuse, Mathieu, fils de paysan de 45 ans, y voit la possibilité de changer de vie. Alors qu'il s'endort aux côtés de la fille du président de la Fédération française de golf, il rêve de sa victoire face aux plus grands joueurs de la planète... Dans ce rêve étrange, une femme sublime se dirige vers lui, mais au moment de la saluer, il s'effondre, aveuglé tant par les flashs des photographes que par l'aura de cette mystérieuse créature onirique. Totalement inconscient, il ne perçoit que la voix sensuelle et péremptoire de celle dont la beauté l'a foudroyé : "L'amour rend aveugle ceux qui ne voient pas avec leur coeur..." Au réveil, atteint d'une cécité inexplicable, Mathieu est à l'aube d'une transformation de vie radicale. Au fil des jours, contraint de regarder le monde autrement, il va, pas à pas, redonner du sens à son existence. "Lorsque la vie se déconstruit et qu'elle est à refaire", disait René Char, "il n'y a que deux conduites à tenir : ou on la rêve ou on l'accomplit."

10/2019