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Félix Léry

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DJ Arafat, Dieu n'a pas voulu cela Yorobo

Ce livre sur DJ Arafat est un livre d'hommage. Je l'ai écrit au lendemain tragique de sa disparition. Ce livre a été possible grâce aux nombreux recueils de données faisant interaction avec sa disparition, que vous trouverez les liens en annexe. Merci Yorobo pour ce que tu as apporté à la musique. Les Ivoiriens et le monde entier te seront éternellement reconnaissants. Mes condoléances à tous ceux de loin ou de prêt inconsolables actuellement et qui continueront à porter le deuil. DJ Arafat je ne l'ai jamais approché, mais c'est comme si c'est un membre de ma famille. Je suis ivoirien d'origine comme Yorobo, et tous les Ivoiriens ont été affectés par cette disparition tragique. Il avait la vie et plein de choses à nous faire découvrir mais le destin en ont voulu autrement. Merci Monsieur Ahmed Bakayoko, ministre d'Etat, ministre de La Défense de la Côte d'Ivoire, qui par sa seule présence a montré que DJ Arafat fût un illustre personnage, que toute la nation ivoirienne reconnaissante. Il était présent dès les premières heures de l'hommage jusqu'à la fin. Au stade Félix Houphouët-Boigny il a assumé son amitié avec Yorobo en affirmant : "Yorobo, c'était mon fils, et je l'assume. Les gens m'ont critiqué en disant : qu'est-ce qu'un ministre fait avec un musicien ? Mais être ministre, n'empêche pas d'avoir du coeur" . Nous le savons, la popularité de DJ Arafat dépassait les clivages politiques en Côte d'Ivoire. Ceux qui aiment Yorobo sont de toutes cultures et de toute religion et politique. Yorobo rassemblaient tous les Ivoiriens et au-delà de la Lagune Ebrié. Etre solidaire les uns les autres pour consolider l'unité du pays, c'est ce que voulait Yorobo. Ce livre d'hommage servira à consolider l'amitié entre tous les Ivoiriens. Dort en paix Yorobo.

09/2019

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Littérature française

Un pas de deux

Deux hommes partagent une chambre d'hôpital. L'un est médecin, l'autre comédien. Ce dernier découvre par hasard le journal intime du médecin. Une idée lui vient : "Pourquoi ne profiterions-nous pas du temps qui nous est imparti entre lit et bistouri pour théâtraliser quelques histoires de votre cahier ? Je serai l'homme de théâtre répondant au médecin par la voix du théâtre". Et tous deux, le temps d'une nuit, rejouent leur vie. Pour le médecin des études entamées en mai 68, une conception sociale de sa vocation, une galerie de portraits tantôt drôles et tantôt émouvants, tandis que le comédien lui remontre la proximité de l'art médical et du théâtre de la vie, dont le praticien est à la fois acteur et spectateur privilégié. - Roman original, constitué de bout en bout d'un seul dialogue, qui, tout en défendant une médecine sociale, en fustigeant les dérives commerciales de la médecine actuelle et en brossant une galerie de patients étonnants, établit un curieux parallèle entre l'art de guérir et celui du comédien. - Un humanisme sans miévrerie. - Deux romans précédents qui ont attiré l'attention sur l'auteur. Un roman original, constitué de bout en bout d'un seul dialogue, qui, tout en défendant une médecine sociale, en fustigeant les dérives commerciales de la médecine actuelle et en brossant une galerie de patients étonnants, établit un curieux parallèle entre l'art de guérir et celui du comédien. Un humanisme sans miévrerie. Serge Peker a longtemps exercé la médecine à Paris tout en participant à une revue critique de cinéma. Il a déjà publié deux romans aux éditions M. E. O. "Felka, une femme dans la Grande Nuit du camp", librement inspiré de la vie des peintres "décadents" Felka Platek et Felix Nussbaum, et "La Vivaldi", soliloque d'une vieille dame qui, à travers les infimes événements, cocasses ou pathétiques, de sa maison de repos, revisite son enfance dans le quartier de Belleville puis son périple de jeune fille juive partie se réfugier en zone libre.

10/2022

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Critique littéraire

Langage & société N° 172, 2021/1 : Anthropologie linguistique. Le tournant sémiotique

L'objectif de ce numéro est de questionner les apports théoriques du tournant sémiotique de l'anthropologie linguistique nord-américaine en insistant sur quelques concepts élaborés par certains chercheurs de l'université de Chicago et en faisant dialoguer ces concepts avec ceux élaborés en France, en sociolinguistique et en analyse du discours. Il s'agira de discuter certains présupposés de ce cadre théorique à partir d'analyses empiriques issues de nos propres travaux, aux terrains et aux problématiques variées. Nous examinerons la pertinence des concepts d'indexicalité, d'entextualisation, de rhématisation et de métapragmatique et leur possible articulation avec ceux de pratiques langagières, de discours épilinguistiques, de sujet parlant et de formation discursive. En quoi ces concepts nord américains nous permettent-ils de problématiser le fonctionnement du langage en société et de construire de nouveaux objets de recherche ? Quels sont, aussi, les points que ces concepts laissent aveugles (subjectivité des locuteurs, critique sociale)? Et enfin, comment faire dialoguer ces concepts issus de traditions disciplinaires différentes ? Après une brève introduction, un article épistémologique revenant sur le contexte et les enjeux théoriques de la relecture de Pierce au sein de l'anthropologie linguistique nord américaine (Bertrand Masquelier), chacun des quatre articles du numéro s'attachera à faire travailler, à partir d'analyses de corpus, une ou plusieurs de ces notions en relation avec d'autres forgées dans le contexte français. L'article de Félix Danos confrontera les notions de pratiques langagières et de discours épilinguistique à celles d'entextualisation, d'indexicalité et de métapragmatique ; celui de Manon Him-Aquilli fera dialoguer les notions de formation discursive et de métapragmatique ; enfin, celui de Cécile Canut proposera une discussion autour du statut théorique à donner au sujet parlant en mobilisant les notions de discours épilinguistique, d'indexicalité et de rhématisation. Le numéro se terminera par un entretien avec Susan Gal, au cours duquel elle reviendra sur son parcours de recherche et sur ce que sa découverte de Peirce a modifié dans son travail.

01/2021

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questions militaires

III. Panzer-Korps. Le IIIe corps blindé SS de volontaires germaniques

Au printemps 1940, quand l'Allemagne envahit le Danemark, la Norvège puis les Pays-Bas et la Belgique, la Waffen-SS y ouvre des bureaux de recrutement, avec des résultats mitigés, sinon médiocres. Mais quand le Troisième Reich se lance dans la guerre contre l'Union soviétique, la "croisade contre le bolchevisme" ravive l'engouement pour ce recrutement qui stagnait. Ainsi, quatre légions nationales, formées de volontaires germaniques, placées sous la coupe de Heinrich Himmler, sont levées et engagées sur le front de l'Est. Au printemps 1943, ces légions sont dissoutes pour donner naissance à de nouvelles formations SS, pour la plupart subordonnées au 3e corps blindé SS de volontaires germaniques, dont le commandement est confié à Felix Steiner, précédemment à la tête de la division Wiking, unité également en partie constituée de volontaires germaniques. Ce nouveau corps d'armée, sur lequel Himmler fonde beaucoup d'espoirs politiques, est envoyé dans les Balkans où il fait l'amère expérience du combat contre les partisans de Tito, avant de partir pour le front de l'Est qu'il ne quittera plus. Terriblement éprouvé lors de la retraite d'Oranienbaum, il livre une bataille héroïque à Narva où il se forge une réputation guerrière qui impressionne dans toute l'Europe. Les services de propagande du Reich mettront à profit ses exploits défensifs pour en faire le symbole de la lutte de l'Occident contre les hordes barbares venues de l'Asie. Estoniens, Wallons et Flamands le rejoignent au cours des terribles combats d'Estonie, puis ce sera la retraite vers la poche de Courlande, la bataille perdue d'avance en Poméranie et la lutte sans espoir dans et autour de Berlin. Plus que tous les autres volontaires ayant rejoint la Waffen-SS au cours de la Seconde Guerre mondiale, les Germaniques auront servi les projets de la future armée européenne dont rêvait Himmler.

11/2022

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XIXe siècle

Le Poème de l'âme

Le Poème de l'âme, cycle pictural et littéraire unique dans l'histoire de l'art français, occupe une place majeure dans le parcours artistique de Louis Janmot (Lyon, 1814-1892). Entrepris à Rome au milieu des années 1830, présenté pour la première fois en 1854, puis, après plusieurs expositions au rythme des Salons parisiens, parvenu à une version presque définitive en 1879, il connaît en 1881, grâce à son ami Félix Thiollier, une diffusion plus large que les expositions dont il a bénéficié jusque-là à Lyon et à Paris, sous la forme d'un album, où les dix-huit tableaux et les seize dessins sont reproduits, accompagnés des deux mille huit cent quatorze vers qui en forment le commentaire. La présente édition reprend le contenu de l'album de 1881, augmenté d'un texte introductif de Patrice Béghain, et complété par la version peinte du Supplice de Mézence conservée au musée d'Orsay. Le cycle pictural du Poème de l'âme est présenté en permanence au musée des Beaux-Arts de Lyon. "Il y a chez Janmot un parfum dantesque remarquable. Je pense en le voyant à ces anges du purgatoire du fameux Florentin ; j'aime ces robes vertes comme l'herbe des prés au mois de mai, ces têtes inspirées ou rêvées qui sont comme des réminiscences d'un autre monde. On ne rendra pas à ce naïf artiste une parcelle de la justice à laquelle il a droit. Son exécution barbare le place malheureusement à un rang qui n'est ni le second, ni le troisième, ni le dernier ; il parle une langue qui ne peut devenir celle de personne ; ce n'est pas même une langue ; mais on voit ses idées à travers la confusion et la naïve barbarie de ses moyens de les rendre. C'est un talent tout singulier chez nous et dans notre temps". Eugène Delacroix

08/2023

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Monographies

Gustave Moreau. The Fables

Gustave Moreau (1826-1898) is one of the most brilliant and enigmatic artists associated with the French Symbolist movement. This book accompanies an exhibition of some of the most extraordinary works he ever made, unseen in public for over a century. Moreau's watercolours of the Fables of Jean de La Fontaine (1621-1695) were created between 1879 and 1885 for the art collector Antony Roux and their stylistic range encompasses historicism and the picturesque, orientalist fantasies and near-abstract chromatic experiments. They were exhibited to great acclaim in Paris in the 1880s and in London in 1886, where critics compared the artist to Edward Burne-Jones. One critic commented on Moreau's ' keen apprehension of the weird. ' There were originally 64 works in the series, which was subsequently acquired by Miriam Alexandrine de Rothschild (1884-1965), but nearly half were lost during the Nazi era. The surviving works have not been exhibited since 1906 and they have only ever been published in black and white. This book is the first to reproduce them in colour - many shown actual size. Created at the height of the French 19th-century revival of watercolour, the variety of subject matter and technique, their colouristic effects and the sophistication of Moreau's storytelling, will be a revelation to readers. Preparatory drawings for the Fables, including animal studies made from life in the Jardin des Plantes demonstrate the wide-ranging research that informed Moreau's visions. Prints after Moreau's Fables by Félix Bracquemond (1833-1914) translate the jewel-like colours into monochrome in some of the most innovative etchings of the age, while the most delicate effects of the watercolours were also transformed into vitreous enamels. In-depth accounts of each watercolour, explaining the story and exploring Moreau's response to it. The introduction will place the series in the long history of illustrations of La Fontaine's canonical work, whose sources include Aesop's fables and traditional European and Asian tales, as well as considering Moreau in the context of his own, turbulent, times.

08/2021

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Littérature française

Vittoria Accoramboni. Une nouvelle de Stendhal

Vittoria Accoramboni, duchesse de Bracciano est un récit de Stendhal non signé et publié dans la Revue des deux Mondes le 1er mars 1837, qui appartient à la série des Chroniques italiennes. Le texte appartient à la série principale des Chroniques italiennes, basée sur les manuscrits du fonds Caetani, découverts et copiés par Stendhal en 1833. A l'instar des autres récits de cette série (Les Cenci, La Duchesse de Palliano, L'Abbesse de Castro, Trop de faveur tue et Suora Scolastica), Stendhal affecte de se borner à traduire un texte italien. Ainsi, Vittoria Accoramboni s'ouvre-t-il par un avertissement : "Malheureusement pour moi comme pour le lecteur, ceci n'est point un roman, mais la traduction fidèle d'un récit fort grave écrit à Padoue en décembre 1585" . Cette coquetterie d'écriture se révèle vraie dans le cas de Vittoria Accoramboni, chronologiquement le premier texte de la série, et de plus en plus fausse avec les textes suivants, où Stendhal s'éloigne très largement des originaux. Stendhal, cependant, ne rend pas compte des conditions exactes dans lesquelles il est entré en possession du manuscrit mais file l'histoire d'un vieux patricien de Mantoue "fort riche et fort avare" consentant après force négociation à le laisser copier "quelques historiettes" . Après une ultime précaution oratoire, appelant le lecteur à ne point chercher dans le texte un roman à la mode, au "style piquant, rapide" , s'ouvre l'histoire de Vittoria Accoramboni, duchesse de Bracciano. Vittoria Accoramboni, aristocrate née dans le duché d'Urbino, est une jeune fille à la beauté et au charme extraordinaires, objet de la dévotion de tous ceux qui la croisent. Parmi de nombreux prétendants, les parents de Vittoria choisissent de la marier à Félix Peretti, neveu du cardinal Montalto, futur pape Sixte Quint. Vittoria est adorée par sa belle-famille, le cardinal Montalto étend sa protection et ses faveurs aux trois frères de la jeune femme.

01/2023

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Sciences politiques

Un rêve pour la paix. Mémoires

Combattant de la liberté, chercheur en médecine, ambassadeur, le Dr Ghoulem Berrah (1938-2011) fut avant tout un artisan de paix. En 1956, étudiant à Bordeaux, il prend fait et cause pour la révolution algérienne. Arrêté en Espagne, emprisonné quelques mois, il rejoint le maquis au Maroc, où il exerce la médecine dans des zones reculées du pays. A vingt ans, représentant du FLN et de la jeunesse du tiers monde en Chine, il est reçu par Mao Zedong. Mais c'est aux Etats-Unis qu'il achève ses études par un PhD en microbiologie et cancérologie. L'un des plus jeunes professeurs de la faculté de Yale, il deviendra membre permanent de l'Académie des Sciences de New York. En 1962, à New York, a lieu la rencontre qui va changer sa vie : Félix Houphouët-Boigny, président de Côte d'Ivoire, est l'hôte d'honneur de Kennedy. Déçu par l'orientation prise par Ben Bella en Algérie, le Dr Berrah devient le conseiller, l'émissaire et, selon certains, le " fils spirituel " d'Houphouët. Des liens de confiance qui dureront jusqu'à la mort du " Vieux ", en 1993. Près de trente ans de collaboration, au cours desquels il oeuvre au rapprochement d'Abidjan et d'Alger et, plus largement, au dialogue arabo-africain. En 1976, il est à l'origine de la première rencontre secrète entre l'ICIPP (Conseil israélien pour la paix israélo-palestinienne) et l'OLP de Yasser Arafat. Pendant trois décennies, ses missions diplomatiques lui permettent de s'entretenir avec les présidents Siad Barre, Jimmy Carter ou encore le roi Fahd, mais aussi avec les papes Paul VI et Jean-Paul II. Musulman fervent, il s'engage en faveur du dialogue interreligieux et épousera d'ailleurs une catholique pratiquante, originaire d'Afrique subsaharienne. Il se retire aux Etats-Unis où il finira sa vie. C'est ce parcours très riche que retracent ces mémoires, ceux d'un homme qui aura jeté des ponts entre La Mecque, Jérusalem et le Vatican.

10/2018

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Beaux arts

Louis Janmot. Peintre de l'âme

Décrire l'univers céleste tel qu'il serait visible depuis les espaces intersidéraux, telle est l'ambition de Génération divine (1844), peinture qui sera placée en tête du Poème de l'Ame (1835-1855). Sans même connaître le peintre lyonnais Louis Janmot, Eugène Delacroix en détecte le talent singulier et l'impose à l'Exposition universelle de 1855. Dans sa patrie lyonnaise, Janmot avait peint à fresque des sujets eucharistiques, à l'église Saint-Polycarpe et à l'Antiquaille (1846) (disparus). Il subsiste de cette époque un beau portrait du Père Lacordaire (1846), posant sur un sommet de la Chartreuse. Le seul décor religieux de Janmot en place se trouve à l'église Saint-François-de-Sales (Lyon, 1859) et à l'Hôtel de ville de Lyon, une allégorie de Lyon pour le Plafond du Salon de l'Empereur (1861). Lors d'une difficile installation à Paris, l'artiste obtient deux décors pour Saint-Etienne-du-Mont (1866). Il se fixe alors dans un petit domaine, qui, situé à Bagneux, domine si bien Paris que l'armée prussienne, assiégeant Paris, s'installe chez Janmot ! Le peintre, récemment veuf, et ses six enfants rejoignent alors en hâte la belle-famille de l'artiste, en Algérie, où l'artiste dessine de très beaux Paysages (1870-1871). Vers 1875, Janmot expose de nouveau à Paris le Poème de l'Ame qui semble avoir inspiré ses noirs à Odilon Redon. Après 1880, un industriel érudit de Saint-Etienne, Félix Thiollier, entreprend une édition photographique du Poème de l'Ame qui s'ouvre par une photographie de Janmot, calé comme pour l'éternité dans un vaste fauteuil, Cependant, il faut attendre les petits enfants du peintre pour que l'un d'eux, Aloys de Christen, dès l'après-guerre, parvienne à sauver le Poème de l'Ame de l'indifférence des sept enfants du peintre, en l'offrant au musée de Lyon (1950).

01/2020

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BD tout public

Magasin général Tome 9 : Notre-Dame-des-Lacs

Le dernier épisode de Magasin général, point final d’une exceptionnelle série à succès. Plus de maire à Notre-Dame-des-Lacs, plus de curé ou presque, Marie enceinte d’un père que personne ne connaît et les femmes du village prises d’une frénésie d’achats comme on n’en avait encore jamais vue… Le monde s’est-il mis à marcher sur la tête, là-bas au fin fond du Québec rural ? Est-ce là l’oeuvre du démon, le commencement de la fin ? Non, bien sûr, car ce qui imprègne avant tout chaque image, chaque scène, chaque dialogue et chaque personnage de ce spectaculaire dénouement en forme d’apothéose joyeuse, c’est le bonheur ! Loisel et Tripp ont manifestement pris un plaisir fou à mener jusqu’à son terme le destin de chacun des protagonistes de cette truculente histoire chorale à l’humour irrésistible, au fil des quelques mois de l’année 1928 où l’on passe des neiges profondes à la chaleur de l’été sur fond de retour des hommes de leur hivernage. On y apprendra, parmi bien d’autres surprises, ce qu’il advient du bateau du vieux Noël, ce qui tourmentait tant Réjean le jeune prêtre ou encore ce que cachait la grossesse inattendue de Marie… Et le village de Notre-Dame-des-Lacs, au terme de ce final enfiévré célébré comme il se doit par un grand feu de la Saint-Jean, entre à son tour dans la modernité. Près de deux ans et neuf albums après la mort de Félix, feu l’époux de Marie, qui marquait l’amorce de la saga, Magasin général est devenu un classique de la bande dessinée. Pour l’occasion, ce neuvième et dernier volume est enrichi d’un copieux bonus en forme de générique de fin, traité à la manière d’un album photo réunissant tous les acteurs de cette inoubliable et si attachante tribu.

10/2014

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Histoire ancienne

De la victoire au pouvoir. Développement et manifestations de l'idéologie impératoriale à l'époque de Marius et Sylla

Le dernier siècle de la République romaine est une période cruciale de l'histoire occidentale. Des troubles et conflits intérieurs qui le scandent dramatiquement émerge un régime nouveau, le Principat, sous lequel le monde méditerranéen allait vivre pendant plusieurs centaines, d'années. Habilement masqué derrière une "restauration" de la Res publica, le nouveau mode de fonctionnement des institutions sanctionnait en réalité la prééminence d'un individu, le Princeps. Le présent ouvrage entend éclairer la genèse du discours idéologique impérial à partir des stratégies de légitimation mises en oeuvre par les deux premières figures qui plongèrent Rome dans la guerre civile : Marius et Sylla. Entre 107 et 82 av. J.-C., dans un climat idéologique et religieux singulier que cette étude contribue à mettre en lumière, ces deux principes de la scène politique durent convaincre les soldats et les citoyens de l'Vrbs, voire - pour Sylla - le monde grec, de leur excellence et de la faveur divine dont ils jouissaient. En pérennisant leur aura de chef de guerre providentiel, ils tentaient de transformer le prestige de la victoire en une position d'influence durable. La confrontation des données de la tradition littéraire et des types monétaires donne accès aux différents thèmes d'un discours élaboré par et pour des imperatores. Dès l'époque étudiée dans ce mémoire, cette idéologie "impératoriale" s'exprime sous des formes diverses : des groupes statuaires aux modestes images véhiculées par les monnaies, les monumenta les plus variés exaltent la pietas, la virtus et la felicitas des commandants, et commémorent les divinités qui leur ont octroyé le succès des armes et patronnent leurs entreprises. S'inspirant, à ses débuts, du précédent de Marius, Sylla parvint, mieux que personne avant lui, à se forger des principes de légitimité supérieurs aux institutions humaines. Si la dictature syllanienne restaura pour un temps la république sénatoriale traditionnelle, "l'autocratie" de l'imperator felix dans la guerre civile avait déjà irrémédiablement infléchi le cours de l'histoire.

01/2014

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Humour

Le bouquin des méchancetés. Et autres traits d'esprit

La méchanceté est un art à la condition d'être drôle et inspirée. Préfacé par un maître du genre, Philippe Alexandre, cet ouvrage offre le florilège le plus complet et jubilatoire qui soit des traits d'esprit, saillies, épigrammes et autres "vacheries" qui ont jalonné l'histoire littéraire, mondaine et politique de l'Antiquité à nos jours. Certaines époques et certains milieux se sont particulièrement illustrés dans cet exercice vivifiant : les cercles littéraires des XVIe et XVIIe siècles, les salons et la cour de France au siècle des Lumières, le monde politique et la société mondaine de la IIIe République, l'Angleterre postvictorienne, la grande période hollywoodienne de l'entre-deux-guerres... Autant de moments où la liberté d'esprit et une lucidité aiguisée se sont exprimées sans crainte de démystifier et tourner en ridicule les figures installées du conformisme intellectuel et de l'académisme pontifiant. Parmi les experts en la matière, on trouve de grands hommes d'Etat. Clemenceau, l'un des plus féroces, disant à propos du président de la République, Félix Faure, qui venait de mourir En entrant dans le néant, il a dû se sentir chez lui." Churchill, tout aussi impitoyable, au sujet de son successeur Clement Attlee Un taxi vide approche du 10 Downing Street, Clement Attlee en descend..." De célèbres dramaturges ou comédiens firent eux aussi profession de rosseries en tout genre. Ainsi Sacha Guitry, commentant en ces termes l'élection à l'Académie française de l'un de ses confrères : "Ses livres sont désormais d'un ennui immortel." Ou Tristan Bernard, disant d'une actrice en vogue "Pour se faire un nom, elle a dû souvent dire oui. Le répertoire rassemblé et présenté par François Xavier Testu fourmille de mots de la même veine, de formules souvent hilarantes et toujours assassines, qui constituent autant de trouvailles irrésistibles. On les lira avec la même délectation qui a animé les meilleurs esprits de leur temps.

11/2014

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Histoire internationale

Dans le vent violent de l'Histoire. Parcours d'un enfant de la révolution hongroise

Ce récit est l'itinéraire d'un enfant du Danube qui, entre 1932 et 2010, traversa divers moments de l'Histoire : de la Hongrie féodale d'avant-guerre au régime fasciste allié à l'Allemagne nazie, de l'occupation allemande et la liquidation des Juifs au siège de Budapest, de l'arrivée des Russes à l'instauration, en 1945, d'une "démocratie populaire" totalitaire. Jeunesse difficile où l'adolescent, pénalisé par ses origines bourgeoises, se voit refuser l'accès à l'Université et devient manoeuvre puis ouvrier. Un quotidien alors fait de grisaille, de propagande, de frustrations et de rêves de liberté. En octobre 1956, Budapest soudain s'insurge. Zoltan participe aux combats et à l'espoir démocratique. Mais le 3 novembre, l'armée russe entre dans la capitale et écrase la révolution. Zoltan et quelques-uns de ses amis réussissent à franchir la frontière autrichienne et se retrouvent à l'Ouest. Arrivé en Belgique, il s'inscrit à la faculté de Médecine de Louvain, tout en travaillant pour subsister. Passionné par la psychanalyse depuis son enfance, il obtiendra une licence de psychologie. Après un séjour au Congo comme professeur pour l'UNESCO, il rejoint l'Ecole belge de Psychanalyse et se lie avec Jacques Schotte, René Micha, Octave Mannoni, Jean Oury ou Félix Guattari, avec lesquels il travaillera sur le projet du Snark, institution thérapeutique non répressive accueillant des adolescents difficiles. Il s'intéresse à Jacques Lacan qu'il rencontre à maintes reprises, et crée, en 1984, avec des amis, le Questionnement psychanalytique. Récit d'une vie, d'un combat incessant, d'une revanche, mais aussi histoire d'une désillusion que ne tempérera pas, en 1995, la remise, par son pays, de la médaille des Héros ; en effet, Zoltan découvrira que deux de ses plus proches amis, travaillant pour la police secrète hongroise, l'avaient surveillé de 1960 à 1989. Défenseur acharné de l'Europe et de la démocratie, il meurt à Bruxelles le 13 décembre 2010, à l'aube de la présidence hongroise.

05/2011

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Musique, danse

Soixante-dix ans de café-concert. 1848-1918

Héritier des goguettes, ces débits de boisson où l'on chantait en choeur, le café-concert a célébré 1848 à sa façon. Tandis qu'une Révolution annonce la Deuxième République, dans de nombreux cafés une révolution s'organise en instaurant une conception de la chanson qui a toujours cours aujourd'hui. En peu de temps, elle devient un produit, et le chanteur, le compositeur, le parolier, ont des statuts de professionnels. Du Bon roi Dagobert à Ne pleure pas Jeannette, les rengaines n'ont pas manqué mais c'est avec le café-concert que la chanson dite populaire est née, illustrée pendant soixante-dix ans par des Thérésa et des Aristide Bruant, des Yvette Guilbert et des Félix Mayol. Très vite, les enseignes se multiplient, aussi bien dans les quartiers ouvriers que dans les quartiers bourgeois, chacun ayant son répertoire et son décor. Le Caf'Conc' devient une sorte d'industrie, avec ses directeurs, ses artistes, la vente des partitions, la création de produits dérivés, le débit des consommations, leurs prix et leur succès - la popularité de la bière doit beaucoup aux cafés-concerts. Ils ont en même temps d'autres effets, comme l'apparition des idoles et de leurs fans. En donnant, avec des chansons aux sujets sociaux et politiques, une nouvelle et large audience à la critique du Pouvoir, le café-concert n'est pas sans influence sur la vie de la cité, ce qui entraîne un regain de la censure. Par son succès et son extension en province, il a aussi son rôle dans l'économie par les milliers d'emplois qu'il génère. A l'orée du XXe siècle, suivant la mode anglaise, le café-concert cède sa renommée, ses vedettes et ses lieux au music-hall. Né avec une Révolution, il connaît sa fin avec celle d'une guerre. 1848-1918. Soixante-dix ans d'une carrière qui fait de la chanson plus qu'une chansonnette.

02/2014

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Beaux arts

La Madeloc 360°. Carnet de notes

Pour réaliser cette exposition, La Mauresque m'a accueilli en résidence dans ses beaux, mettant à ma disposition une ancienne classe, qui pour ce projet devint mon atelier. Espace idéal car lumineux et silencieux. Je les remercie du fond du coeur pour m'avoir offert dans "beur navire" cet outil de travail. Le Camp de Vacances de "La Mauresque" vit le jour en 1931 à Port-Vendres. C'est en 1934, sous l'impulsion de Félix Mercader, grand Résistant, Maire de Perpignan à la Libération et Président de l'Oeuvre des Camps au Soleil Roussillonnais qui, mettant des terrains lui appartenant à disposition, allait naître L'Institut de Plein Air du Camp de "La Mauresque". En 1936, La Mauresque a joué un rôle important pendant la retirade, lieu d'asile pour les rescapés républicains de la guerre d'Espagne et plus particulièrement pour les rescapés de la révolution de Madrid. La France occupée avait connu des souffrances et des privations. L'enfance et l'adolescence étaient atteintes profondément. C'est ainsi qu'au terme de l'été 1947, un certain nombre d'enfants, sans famille on de parents déficients restèrent à Port-Vendres. L'établissement devenait l'Institut Médico-Educatif "La Mauresque". En juillet et août, l'IME se transformait en Centre de vacances. Pendant des années ce sont des centaines d'enfants défavorisés venus de Paris, de Lyon, de Bourg en Bresse... qui sont venus passer des vacances an bord de la mer, dans un chaleureux esprit de camaraderie. Ces colonies ont duré jusqu'en 2003. Aujourd'hui, l'IME La Mauresque, fière de son nouveau bâtiment s'ouvrant sur la mer, accueille des enfants "déficients intellectuels" et prône toujours depuis son origine les mêmes valeurs de sentiments, solidarité, d'entraide, de fraternité dans un souci d'attachement particulier donnés aux enfants qui le fréquente. En un mot : le respect de la valeur humaine.

06/2019

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Actualité et médias

En basse campagne

" Décrits sans complaisance, voici les aspects les plus violents et les plus inattendus du combat Chirac-Jospin. Le juge Halphen ose-t-il enquêter sur le passé du Président ? Des années durant, il est victime d'une véritable traque : filatures, écoutes téléphoniques, menaces, surveillance de sa compagne, photos volées. L'Elysée accuse une " droite des traîtres " d'alimenter, notamment grâce à la fameuse cassette Méry, les dossiers d'instruction de plusieurs magistrats. Tandis qu'une " gauche des traîtres " alimente, elle, une campagne anti-Jospin dans les médias, et mise encore sur " l'affaire Trotski ". Présentés au Conseil constitutionnel en 1995, les comptes de campagne de Chirac étaient truqués. Mais cette haute juridiction de la République a décidé de fermer pudiquement les yeux, avant de rendre un inestimable service au Président en lui accordant une " immunité pénale ". Auprès de lui. Claude et Bernadette Chirac sont en concurrence politique. Mme Fille affirme que " le Président obtiendra les voix de la droite sans rien lui concéder ", alors que Mme Mère le voudrait conservateur à tous crins. Des chiraquiens font le siège de l'Elysée : ils estiment que leur champion a perdu le " vote juif ", et l'adjurent de s'intéresser au " vote arménien ". D'autres se mobilisent pour " sortir " des affaires contre Jospin. Tandis qu'un argument de campagne est proposé au Premier ministre : mettre en cause l'immunité pénale du Président, et revendiquer un " droit d'inventaire " sur son passé. " C.A. et S.M.

01/2002

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Littérature étrangère

Mais la vie continue

" Mais pourquoi as-tu une bible russe ? - Il y a plus de force dedans, dit August. - Comment ça, plus de force ? Tu sens ça ? - Elle est faite pour poser la main dessus quand tu prêtes serment, nos bibles ne sont pas faites pour cela. Et puis, elle sert à lier et à délier ". August n'est pas un innocent. Il sait que la sainteté passe par une certaine connaissance du mal. Voilà ce qu'il rapporte à Segeltoss de ses longs périples à travers le monde. August, solitaire, qui voit ce qui lie les hommes et qui ne peut s'empêcher de dénouer ces rapports faux, ces parentés extorquées, ces mensonges aux autres et à soi-même. Au jour le jour, dans un récit d'une limpidité et d'une simplicité rares, Knut Hamsun opère une véritable rédemption de la vie quotidienne dont on ne sait jamais si August est l'agent ou la victime exemplaire. Mais la vie continue est le troisième volet (traduit pour la première fois en français) d'une trilogie commencée avec Vagabonds (Grasset, cahiers rouges) et poursuivie avec Auguste Le marin (Calmann-Lévy, 1991). Fils de paysan, autodidacte, Knut Hamsun (1835-1932) a émigré à deux reprises aux Etats-Unis. De retour en Norvège, il publie en 1890 La faim qui lui assure une notoriété mondiale. Il obtient le Prix Nobel en 1920. Traduit du norvégien par Régis Boyer

12/1993

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Histoire internationale

La pureté dangereuse

Que signifie, en vérité, la confusion de cette fin de siècle ? Pourquoi Kojève et Fukuyama se sont-ils trompés en annonçant la fin de l'Histoire ? Qu'en est-il de l'ancien communisme et de ses métamorphoses ? Pourquoi le pire, en politique, se confond-il si souvent avec une certaine idée de la vertu ? L'intégrisme est-il devenu, après le fascisme et le totalitarisme, le principe secret de l'époque ? Qu'en est-il du spectacle humanitaire et de sa philosophie implicite ? Qu'y a-t-il de commun entre l'Algérie, la Bosnie et le Rwanda ? Qu'est-ce que le populisme ? Et n'est-il, à son tour, qu'un intégrisme ? Comment penser l'Islam ? Comment combattre le fondamentalisme ? Que reste-t-il du lien social dans ce monde désenchanté ? L'esprit des Lumières aurait-il, déjà, perdu la partie ? Comment retrouver la passion du débat ? Le sens de la révolte ? Et que serait une démocratie sans querelle ? Comment déjouer les barbaries promises par la volonté de pureté ? Pourquoi de Savonarole à Milosevic, et de Saint-Just aux mollahs iraniens, cette pureté est-elle toujours la matrice du meurtre ? Peut-on espérer, un jour, en finir avec la pureté dangereuse ? Telles sont quelques unes des questions posées dans cet essai, où Bernard-Henri Lévy retrouve - et prolonge - les thèmes de L'Idéologie française et du Testament de Dieu.

10/1994

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Musique, danse

Comment la musique vient aux territoires

"Comment la musique vient au territoire ? " est la question que pourraient poser aux géographes les ethnomusicologues et les anthropologues. Un concert dans les couloirs du métro parisien, la scène rap à Dakar, le chant darkhad en Mongolie, les bandas du Sud-Ouest aquitain, les bagads bretons ou les batucadas d'influence brésilienne, autant de portraits et de situations qui peuvent illustrer ces liens ténus ou profonds, éphémères ou durables que tisse la musique entre les individus et les territoires. Cet ouvrage relate les communications et débats qui se sont tenus lors du colloque organisé à Bordeaux le 12 mars 2007 par le laboratoire de recherche ADES et la Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine. Il montre que si les musiques ne viennent pas "naturellement" au territoire, elles ne sont pas non plus la seule conséquence de déterminants géo-socio-économiques, ni le seul fruit d'une volonté politique. Les musiques ont donc une certaine autonomie, au point de participer à leur tour à la construction de territoires. Mais quelle portée réelle ont-elles dans ces phénomènes ? "Comment ça marche ? " De quelle manière peut-on en mesurer les effets ? Sans prétendre répondre de façon définitive à ces questions, les auteurs ont pour dénominateur commun de considérer la musique comme un "construit cognitif permettant d'appréhender un phénomène spatial" (Lussault, in Lévy et Lussault, 2003, p. 675), donc de considérer la musique comme un objet géographique à part entière, ouvrant des voies renouvelées pour la recherche.

06/2009

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Sciences politiques

A la vie

Ce livre est la relation d'un parcours - celui de Benny Lévy - à travers la voix de sa femme Léo, un itinéraire où les exigences de la pensée et les gestes quotidiens s'ajustent au plus près, alliant à l'extrême rigueur un généreux amour de la vie.« Dans la lumière sans complaisance des matins de Jérusalem, trois stations?: la maison, la maison de prière, la maison d'étude. Le soir, une fois par semaine, détour par le lieu d'enseignement où un public bariolé, passionné, vient écouter le petit homme en noir. Simplicité des rythmes, transparence des jours, soi rassemblé. À Jérusalem, aucun mystère, pas de recoins obscurs grouillant de projections fantasmatiques. Mais ailleurs?? En d'autres temps??Le chef révolutionnaire sans nom, à l'existence improbable, en tout cas invisible, pouvait-il vraiment du chaos des faits et des discours faire émerger une vision et une visée claires??Il eut des maîtres. Côté philosophie, il se réfère à Sartre, Althusser et Lévinas. Côté sagesse d'Israël, il a été enseigné par un cabaliste ashkénaze, un rav français d'origine marocaine, un Yérouchalmi d'ascendance lituanienne. Enfin, au cour de l'énigme, quel lien entre ce tout jeune Juif arrivé d'Égypte, pathétique et ardent, en quête acharnée d'assimilation, et la fille du faubourg Saint-Antoine, placide, rigolote par parti pris, qui portait encore vivaces les traces des villes juives de Pologne?? Étrange rencontre. Plus étrange encore, la constance malgré les turbulences. »

09/2013

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Littérature française

La sainteté du monde

Les choses enfouies de Monsieur Angalbert, l'ange des absences sacrées et de la dévotion à l'Afrique, la franchise brutale de Mamanjean, l'ange paysan de la jouissance, la sainte discrétion d'Elfe, le pérégrin, l'ange des rues cultivant la relation, les vérités fondamentales de Suffrin le visionnaire, l'ange du carnaval qui prône la polygamie et l'adultère librement consentis, les certitudes de Monsieur Fery-Certeau, l'architecte qui dénonce la construction de bâtiments polypeux et sans âme, le respect qu'impose Matutina qui, du haut de ses soixante-douze ans, pique des colères contre des jeunes femmes dodues et potelées qui cherchent les parcimonieuses faveurs d'un loto dont le sort se décide à la télévision dans une boite à boules chiffrées, tout ceci constitue la sainteté du monde exposée aux commentaires d'Alexandre Médard L., de Louis-le-Phénix et de Gatsby-le-Magnifique, acteurs et témoins de la Caraïbe du XXIe siècle soumise aux sollicitations d'une modernité qui propulsent les îles vers l'excitation générale. Les personnages de ce roman, en proie à des projets et à des désirs formulés dans des langages savoureux et sans détours, confrontés à des montées de joies et de douleurs, à des levées de voluptés et d'afflictions, se côtoient sous une lumière dont l'éclat toise les Caraïbes, telle une grâce profane qui baigne l'existence des êtres.

09/2006

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Psychologie, psychanalyse

Différence culturelle et souffrances de l'identité

L'ouvrage est centré sur la problématique de la souffrance identitaire dans la rencontre avec la différence culturelle. Une première partie situe la question de l'identité et de la différence. René Kaës dégage le concept de troisième différence en le situant par rapport à la différence des sexes et celle des générations. Olivier Douville met en tension le couple identité-altérité, dont il repère les fractures et les nouveaux montages. Une seconde partie traite les apports de la cure psychanalytique dans le traitement des psychopathologies liées à la différence culturelle. Alberto Eiguer décrit le faux self chez le migrant, Marie-Rose Moro et Anne Revah-Lévy, les avatars des figures de l'altérité dans un dispositif thérapeutique. Francesco Sinatra, reprenant la question de l'exil, en montre les dimensions sur la figure de l'étranger dans la cure psychanalytique. Zerdalia Dahoun centre son chapitre sur la problématique de l'entre-deux et de l'espace intermédiaire à partir de son expérience à la Maison de toutes les couleurs. La troisième partie est consacrée à l'apport spécifique des dispositifs psychanalytiques du groupe. René Kaës analyse ce qui est en jeu dans des groupes interculturels et dans une expérience de psychodrame au Mexique. Olga Ruiz Correa décrit, à partir de son expérience brésilienne, quelques aspects cliniques de la pratique groupale dans le champ interculturel. Edith Lecourt expose son expérience du sonore dans les groupes pluriculturels et en montre les implications et les ressources thérapeutiques.

02/2001

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Développement personnel - Orie

De bons élèves. L'Ecole normale supérieure vue de l'intérieur

Ils ont le goût de la liberté. Une seule voie pour l'atteindre : les études. Ils ont intégré l'Ecole normale supérieure et, très vite, ont déjà un destin. Ils racontent leurs espoirs, leurs angoisses, leurs obsessions et leurs fiertés. Lila Azam Zanganeh est romancière. Pianiste et compositeur, Karol Beffa a dirigé la chaire de création artistique du Collège de France. Tristan Garcia est philosophe et romancier. Sarah Gensburger est sociologue au CNRS. Maître de conférences à la Sorbonne, Adrien Goetz est historien de l'art et écrivain. Marielle Macé est professeur de littérature et directrice de recherches au CNRS. Bruno Le Maire a intégré l'ENS et l'ENA avant de devenir homme politique. Xavier Leroy dirige un des meilleurs laboratoires d'infomatique français. Le physicien Frédéric Mazzella a fondé la start-up BlaBlaCar. Philosophe et ancienne championne de tennis, Géraldine Muhlmann est journaliste. Constance Rivière est directrice adjointe du cabinet de François Hollande. Laure Saint-Raymond, mathématicienne, a été élue à l'Académie des sciences. Cette excellence si éclectique, c'est une école unique en son genre qui sait l'accueillir. Chaque normalien porte en lui la question de la culture et de la transmission. Leur parcours scolaire est un précipité de vie : ils tombent et se relèvent aussitôt. L'époque est au divertissement, au présent compulsif, à l'avoir, eux incarnent l'effort, le temps long, le savoir. Et si les bons élèves d'aujourd'hui étaient plus subversifs qu'on ne le croit ?

09/2015

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Histoire de France

Une aurore au-devant des jours. 1940. Le destin d'une famille juive en exil

Paris, le 10 juin 1940. La famille Diamant-Berger doit quitter Paris. Ils sont juifs et bien trop impliqués dans la lutte anti-nazie pour pouvoir rester. Henri Diamant-Berger, le père, cinéaste connu du tout-Paris, a tout juste le temps de finir ses derniers appels sur les ondes courtes de la radio avant de plier bagage. Accompagné de sa femme, Suzanne Lévy, et de ses deux filles, Ginette et Colette, il rejoint les États-Unis afin d'organiser la propagande gaulliste dans le sanctuaire du cinéma : Hollywood. Entre vie quotidienne, familiale et engagement dans le mouvement Free French, la famille Diamant-Berger se donne des nouvelles par écrit. Henri est engagé corps et âme dans la propagande gaulliste. Les filles Diamant-Berger tombent amoureuses, se marient et poursuivent leur existence de réfugiées françaises outre-Atlantique. Jean-Claude, le fils emprisonné pour ses idées, s'est enfui et, intrépide, se lance dans le combat pour atteindre le seul et unique but commun à cette famille : Paris libre ! En recoupant lettres, carnets, télégrammes, discours officiels, coupures de journaux, Nadia Sweeny retrace l'histoire d'un pays, d'une époque, d'un combat à travers les destins croisés de cette famille d'intellectuels juifs en exil, et dénoue en même temps le fil de sa propre histoire. Une quête des origines pour comprendre une identité française si difficile – aujourd'hui plus encore – à définir.

09/2015

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Levinas

De l'être à la lettre. Philosophie et judaïsme dans l' uvre d'Emmanuel Levinas

Cet ouvrage propose de souligner le passage de l'être à la lettre en mettant l'accent sur la rupture avec l'ontologie. Il décrit le mouvement allant de l'un à l'autre dans une sorte de "? séparation liante ? " (AHN, p. 185) qui n'implique guère de reniement - ni d'un côté ni de l'autre. Il ne propose pas de synthèse, mais une autre distribution d'accents. Dans un premier temps, l'auteur s'interroge ? : cette façon de penser conduit-elle Levinas "? hors du champ de la philosophie ? "? ? Puis il met Levinas "? à l'épreuve de l'autre ? ", en le confrontant - toujours à partir de la perspective judaïque - à des auteurs tel que Rosenzweig sur les questions de l'éducation, Meschonnic sur la modalité du sacré, Blanchot sur l'être Juif, Janicaud au sujet du tournant théologique qu'il aurait imprimé à la phénoménologie, ou encore Benny Lévy sur l'attachement marqué de Levinas au "? grec ? ", à savoir à la philosophie. Toutefois, l'originalité de l'ouvrage réside dans la comparaison à des auteurs beaucoup moins connus dans notre espace européen ? : à Leibovitz pour lequel le judaïsme est une "? religion revendicative ? ", assignant l'humain aux commandements ? ; à Israël Salanter - fondateur du Moussar à Kovno, en Lituanie ? ; au rav Soloveitchik sur la question de la halakha. Mais aussi à un penseur étonnant et tonique, Daniel Epstein qui nous a livré, en hébreu, une présentation magistrale, précise et en nuances.

02/2022

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Humour

Les joies du yiddish

En 1994, les éditions Calmann-Lévy publiaient pour la première fois en français Les Joies du Yiddish, véritable anthologie de l’humour juif, adossée à une initiation à la langue, d’Isaac Bashevis Singer… et dont les expressions les plus truculentes ont largement été relayées par Woody Allen, Jerry Seinfeld, Jonathan Safran Foer, Judd Appatow, Popeck, Johann Sfar et même Fran Drescher, la nounou d’enfer. Vous pensiez peut-être que le mot schmock venait de Shakespeare ? De aleph-beis à zeyde, vous ferez connaissance avec une étonnante galerie de personnages, sortis tout droit du shtetl – tzaddik et shnorrer (sage et mendiant), ‘hou’hem et shlémil (idiot et poissard) –, vous saliverez à l’évocation des mets des plus fameux delicatessen, et vous vous imprégnerez de la sagesse particulière de ce dialecte dont un mot en deux lettres est capable de revêtir une vingtaine de significations. Véritable plongée dans la culture ashkénaze, de Cracovie à la Borscht Belt, de la rue des Rosiers au Lower East Side, de Jérusalem à la bonne ville de Helm, ce livre est aussi une encyclopédie de la vie juive, du Talmud au show-biz, de la Bible à nos jours, des larmes et du rire. Pour cette nouvelle édition, nous avons demandé à Olivier Ranson, dessinateur vedette du Parisien-Aujourd’hui en France et du mensuel L’Arche, de croquer le yiddish en trente dessins philosophiques, hilarants, émouvants, doux-amers ou carrément insolents.

10/2011

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Monographies

Arts du Nigéria Central revisités. Mumuye et peuples environnants

In previous studies, Jan Strybol pointed out that sculpture in Northern Nigeria - contrary to what is generally assumed - flourished. Wood sculptures could be found just about everywhere, with the exception of a part of the Far North. In this study, the author first examines the sculptural traditions of a number of peoples in Central Nigeria, in particular from the Jos Plateau and from the valley of the Middle Benue to the source area of the Taraba River. These peoples can be described as non-centralized communities where mainly art in perishable materials was produced by part-time specialists, in contrast to the centralized empires in the South (Ife, Benin) where full-time specialists created complex works of art in durable materials (stone, bronze, iron). Perhaps the most well-known ethnic group in the Middle Benue region among aficionados of African art are the Mumuye. Since the end of the last century, the traditional rites of the Mumuye have rapidly disappeared as a result of the advance of the world religions and with them the Mumuye sculpture so much admired in Europe and America. In addition to wood sculpture, Jan Strybol also pays attention to objects in bronze, iron, terracotta and other materials. Until now, these art forms have been very underexposed and have now almost completely disappeared. Finally, the author also elaborates on some artistic achievements of a number of little-known residual groups within the Mumuye territory, which can boast a rich art tradition.

05/2023

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Actualité médiatique France

La Furia N° 7 : Fort comme une bête, libre comme un dieu

La Furia est une revue satirique d'actualité et d'art de vivre, hautement incorrecte, qui rassemble pour la première fois les auteurs et influenceurs les plus suivis et sulfureux du moment. Le dessinateur Marsault, les écrivains Laurent Obertone et Papacito, trois gros vendeurs en librairie, très attendus depuis leur départ des éditions Ring, seront réunis pour la première fois sur le même support. Et ce grand retour se fera avec une pléiade de stars des réseaux sociaux, comme Julien Rochedy et Stéphane Edouard, 144 pages trimestrielles dirigées par Laura Magné, riches de textes et de dessins totalement inédits offrant un regard critique, mordant et décalé de notre société, proposant des pistes tranchées d'art de vivre et de développement personnel. La Furia, qui fait référence à la célèbre ardeur de la cavalerie française, et aux Furies, déesses d'une justice sans merci, est décrite par ses auteurs comme une charge héroïque, aussi passionnée que précise, aussi truculente que stupéfiante, aussi féroce que nécessaire. La règle des contributions est la liberté et la valeur ajoutée, sans autre ligne politique que la non-conformité. Laurent Obertone, Marsault et Papacito sont tous les trois des auteurs à très grands succès. Subversifs, patriotes et ardents défenseurs de la liberté d'expression, ils ont choisi d'importants influenceurs (Julien Rochedy, essayiste, Stéphane Edouard, sociologue, Patrick Eudeline, journaliste musique, Peno, youtuber, Elisabeth Lévy, journaliste, etc.) pour rejoindre ce projet inédit.

07/2023

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Actualité médiatique France

La Furia N°3, juillet-août-septembre 2022 : Va y avoir du sport

La Furia est une revue satirique d'actualité et d'art de vivre, hautement incorrecte, qui rassemble pour la première fois les auteurs et influenceurs les plus suivis et sulfureux du moment. Le dessinateur Marsault, les écrivains Laurent Obertone et Papacito, trois gros vendeurs en librairie, très attendus depuis leur départ des éditions Ring, seront réunis pour la première fois sur le même support. Et ce grand retour se fera avec une pléiade de stars des réseaux sociaux, comme Julien Rochedy et Stéphane Edouard, 144 pages trimestrielles dirigées par Laura Magné, riches de textes et de dessins totalement inédits offrant un regard critique, mordant et décalé de notre société, proposant des pistes tranchées d'art de vivre et de développement personnel. La Furia, qui fait référence à la célèbre ardeur de la cavalerie française, et aux Furies, déesses d'une justice sans merci, est décrite par ses auteurs comme une charge héroïque, aussi passionnée que précise, aussi truculente que stupéfiante, aussi féroce que nécessaire. La règle des contributions est la liberté et la valeur ajoutée, sans autre ligne politique que la non-conformité. Laurent Obertone, Marsault et Papacito sont tous les trois des auteurs à très grands succès. Subversifs, patriotes et ardents défenseurs de la liberté d'expression, ils ont choisi d'importants influenceurs (Julien Rochedy, essayiste, Stéphane Edouard, sociologue, Patrick Eudeline, journaliste musique, Peno, youtuber, Elisabeth Lévy, journaliste, etc.) pour rejoindre ce projet inédit.

07/2022

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Actualité médiatique France

La Furia N° 5 : En 2023 on se radicalise !

La Furia est une revue satirique d'actualité et d'art de vivre, hautement incorrecte, qui rassemble pour la première fois les auteurs et influenceurs les plus suivis et sulfureux du moment. Le dessinateur Marsault, les écrivains Laurent Obertone et Papacito, trois gros vendeurs en librairie, très attendus depuis leur départ des éditions Ring, seront réunis pour la première fois sur le même support. Et ce grand retour se fera avec une pléiade de stars des réseaux sociaux, comme Julien Rochedy et Stéphane Edouard, 144 pages trimestrielles dirigées par Laura Magné, riches de textes et de dessins totalement inédits offrant un regard critique, mordant et décalé de notre société, proposant des pistes tranchées d'art de vivre et de développement personnel. La Furia, qui fait référence à la célèbre ardeur de la cavalerie française, et aux Furies, déesses d'une justice sans merci, est décrite par ses auteurs comme une charge héroïque, aussi passionnée que précise, aussi truculente que stupéfiante, aussi féroce que nécessaire. La règle des contributions est la liberté et la valeur ajoutée, sans autre ligne politique que la non-conformité. Laurent Obertone, Marsault et Papacito sont tous les trois des auteurs à très grands succès. Subversifs, patriotes et ardents défenseurs de la liberté d'expression, ils ont choisi d'importants influenceurs (Julien Rochedy, essayiste, Stéphane Edouard, sociologue, Patrick Eudeline, journaliste musique, Peno, youtuber, Elisabeth Lévy, journaliste, etc.) pour rejoindre ce projet inédit.

03/2023