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Romance sexy

Comment j'ai rencontré l'homme de ma vie (en sous-vêtements). Sexe à L.A., T2

Shayne Callahan a vite découvert qu'elle était plus douée pour dénicher l'âme soeur des autres que la sienne. Son métier d'entremetteuse d'élite dans la ville des anges lui permet de laisser libre cours à son talent, même pour les clients les plus excentriques. Un sugar daddy avec un fétichisme des pieds ? Berk, mais sans souci. Un cas sévère de nudophobie ? Match trouvé avant le déjeuner. Jusqu'à ce qu'elle rencontre Nate Ryan, un jeune homme adorable avec des fossettes, cul nu dans le métro. Pourtant, les ennuis ne font que commencer : entre une patronne assoiffée de pouvoir et partisane des jeux de mots salaces, le scandale étouffé d'une célébrité et les problèmes d'élocution de Shayne... tout est fait pour compliquer son happy end. Le destin tendra-t-il la main à Shayne ? Ou sera-t-elle destinée à vivre une vie célibataire (ou presque), sexy (ou presque) en étant la meilleure tapineuse (de haut standing) de Los Angeles ? #humour #feelgood #hot --- "La série de Brooke est mon coin de paradis. Les livres me garantissent un sourire sur le visage et me donnent l'impression de gambader dans un champ d'arcs-en-ciel et de chatons. C'est trop ? Ce que je veux dire, c'est que ce sont des romances parfaites pour se sentir bien. Elles sont torrides, drôles, fantastiquement développées et fabuleusement écrites". - Lana DG Romance, Goodreads "Brooke a une voix unique et incroyablement agréable lorsqu'il s'agit de romcom. Je vous défie de ne pas apprécier ce livre. Il ne s'agit peut-être que du second volume, mais cette série est l'une de mes préférées. " - Eliza, Goodreads

08/2022

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Littérature Italienne

Les dix mille mulets. Un roman d'hommes et de bêtes

Sicile, 1949. Le jeune éleveur de bétail Peppino Maiorana vient d'obtenir un marché mirifique : fournir dix mille mulets à la Grèce pour solder la dette de guerre de l'Italie. Une entreprise qui paraît impossible à réaliser, d'autant que Peppino doit faire face à deux obstacles majeurs : sa famille et la mafia. Mais il continue obstinément, zigzaguant entre les doutes et les menaces, convaincu qu'il tient là l'occasion de sa vie. Peppino trouvera un allié inattendu dans un singulier commissaire de police, Giulio Saitta, tout en ombres et lumières, marqué par un deuil qui nourrit son désir de vengeance. En face de la mer naît peu à peu, dans le port de Messine, une ville provisoire où se croisent paysans, marchands, mineurs, espions, prostituées, toute une foule de personnages désespérés, drôles, touchants, solitaires, qui essaient avec beaucoup d'imagination et sans trop de scrupules de se réinventer une existence sur les décombres de la guerre. Subversion néofasciste rampante, meurtres impunis, guérilla mafieuse, règlements de compte... Cette épopée tragi-comique, qui mêle des faits et des personnages historiques à de multiples intrigues romanesques, toutes imbriquées, dresse un portrait sans concession de l'histoire politique et sociale de la Sicile de l'époque. "Un grand roman populaire, extrêmement divertissant". La Repubblica "La naissance d'un nouvel écrivain". Il Venerdì "Un roman puissant, choral, engagé plus encore qu'historique". Left Salvatore Maira est scénariste et réalisateur. Il est l'auteur d'essais sur le théâtre baroque, sur la relation entre le cinéma et la littérature, sur Verga, Svevo et Pirandello, et a publié Ero straniero, en 2019. Diecimila muli, qui a reçu le prix Corrado Alvaro 2018, est son premier roman.

06/2021

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Contes et nouvelles

A cause des conditions extrêmes

Des saynètes à l'humour mordant, une écriture visuelle très forte A cause des conditions extrêmes réunit pour la première fois les récits courts et percutants dans lesquels Dune Delhomme, diplômée de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris, revisite par l'imaginaire ses contemporains et la vie au jour le jour. Ni dans l'autofiction ni dans les aphorismes, Dune Delhomme observe le monde d'un oeil acéré et met le doigt sur les petits travers de l'être humain, sur des pensées profondes qui en général restent bien enfouies, sur de gentilles névroses qui parlent en fait à tous les lecteurs. On la voit qui orchestre un univers mental fantasmé, qui se cogne à la réalité, mais qui ne s'en laisse pas compter. Ces courtes histoires, sous formes de saynètes drôles, méchantes, incisives, décalées, pleines d'humour et de tendresse, sont comme autant de petits scénarios ancrés dans le quotidien. Très visuelles, elles font apparaître à l'esprit des images si puissantes qu'on jurerait les avoir vraiment vues. Avec cette dernière publication, les Editions Macula s'inscrivent dans les réflexions actuelles sur la langue et l'écriture, qu'elles ont à coeur de porter, et soutiennent pleinement la jeune création. A cause des conditions extrêmes est le premier ouvrage publié de Dune Delhomme. Née en 1997, Dune Delhomme est diplômée de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris. Elle réalise son premier moyen-métrage, Le Coeur net, en 2018 puis, en 2019, enregistre une pièce sonore, Grande fille, dans laquelle elle incarne différentes voix de femmes, ce qui lui donne envie de se mettre elle-même en scène. Aujourd'hui, sa pratique s'articule autour de l'écriture, de l'audio, et de la mise en scène. Certains des textes qui constituent A cause des conditions extrêmes ont donné lieu à un spectacle du même nom.

12/2021

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Littérature française

La vie de bastringue

Andy Sulak et Yunus Amazit sont inséparables. Andy dit le narvalo, ne connaît que sa mère et Yunus, le Turc, aide son père dans son kebab à l'arrière-salle érotique. Issus d'une cité de mauvaise réputation, sans avenir car exclus très tôt de l'école, ces deux-là sont devenus cadres chez les dealers du quartier. De déambulation éthylique en voyage épique de réapprovisionnement, on s'attache à leurs pas, à leur dialogue dynamique et plein d'humour et à leur personnalité : Andy, taciturne et décidé ; Yunus, aussi prolixe qu'anxieux. Tout irait bien si Custer, le crâne rasé qui en veut à leur hégémonie sur les cités n'était sorti de prison. Tout irait bien si Martinoire, le flic, n'apparaissait quand on s'y attend le moins. Tout irait bien si la question de l'avenir ne commençait à les tarauder. Avec un peu de chance, cet avenir pourrait bien prendre forme grâce à l'étrange possibilité qu'apporte Henri Van Decastel, riche héritier déprimé. Rêver d'une autre vie est un piège fatal dans ces cités vides de perspectives. Il faudrait pouvoir s'adapter à un autre monde. L'affection de Yunus pour son père et le sentiment amoureux d'Andy pour Gina seront-ils assez forts pour les retenir au bord du gouffre ? D'une plume alerte et avec un art consommé du dialogue, Simon Lancelevé file la trace de ses héros. Mélange d'expressions de banlieue et d'expressions typiques du Nord, sa langue est vive et tonique, pleine de trouvailles surprenantes et drôles. Elle tient le lecteur en haleine. A travers ce style humoristique, l'histoire d'Andy et Yunus, sonne terriblement vraie et suscite l'empathie. Comme des petits frères égarés dans un monde trop froid pour eux.

12/2014

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Littérature française

Vers les confins

20 ans après l'écriture et deux ans après notre réédition de La Traversée des monts noirs, son oeuvre littéraire majeure jusqu'alors, Serge Rezvani nous en propose la suite dans son dernier texte : Vers les confins. Celui-ci peut cependant se lire indépendamment du premier. Il en reprend essentiellement les personnages ainsi que le mode d'écriture singulier qui substitue l'oralité du dialogue à tout élément descriptif et narratif, lesquels ne sont présents qu'à travers les paroles des uns et des autres. Il n'y a donc pas tant une action à résumer que la mise en scène d'une conversation continuée commentant avec ironie et provocation le destin humain à partir d'une relecture critique de la Bible et de ses mythes dans le cadre historique du désert des Esséniens. Au fil du voyage mystérieux qu'accomplissent les personnages, les développements de ces mythes sont suivis jusqu'à leur retentissement actuel tout en passant par une interprétation de la peinture du Tintoret. La fin, sans fin, entraîne vers le fantastique. Ce récit polyphonique et enlevé conduit le lecteur de surprise en surprise, alternant jouissance verbale (traits d'esprit, joutes spirituelles, évocations drôles ou terribles, contes) et profondeur de pensée. Un livre confondant d'intelligence, d'invention et de poésie, qui ne se prend jamais au sérieux, se plaçant constamment sous le signe du jeu : jeu du langage, jeu des récits que les hommes se tiennent à eux-mêmes, ce jeu fût-il tragique dans ses conséquences historiques et morales. Assurément, le chef-d'oeuvre littéraire de Serge Rezvani. Et sans doute un des grands livres de notre époque. Un troisième volume est envisagé par l'auteur, qui viendrait clôturer dans une trilogie les deux premiers voyages.

01/2014

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Littérature française

J'existe à peine

Alexandre Sénéchal est un forain, admirateur de Fregoli. Jusqu'à un tragique accident au cours d'une représentation, il recréait, avec sa troupe, des faits divers, sanglants et frappants de préférence, pour la plus grande satisfaction du public. Lâché par tous après le drame, il se réfugie dans son Nord natal, où il est attendu par Julius, le curé qui l'a pris sous son aile lorsqu'il était un môme maltraité par ses parents adoptifs – aujourd'hui décédés. De retour sur les lieux de son enfance, il est rattrapé par son passé. Julius lui annonce qu'il lui révélera l'identité de sa mère une fois montés les deux spectacles promis – notamment celui retraçant la visite d'Elizabeth II dans l'usine de Lainière sur le point de fermer. Il rencontre à cette occasion la belle Marion, héritière de la filature. Alex tombe immédiatement sous le charme, mais sait l'union impossible. Il se console avec Léonore, elle aussi, amochée par la vie. Pour l'aider à faire le deuil de son père, Alex décide de mettre en scène l'événement déclencheur du drame - un vol de liquidités dans le tramway. Ils découvrent montant leur production que l'accident était en réalité un complot… Parallèlement, Alex se décide enfin à rendre visite à sa mère, sans se douter des terribles révélations sur son adoption qui vont s'en suivre.   Affranchi des entraves du passé, Alex arrivera-t-il enfin à vivre sa propre vie et ne plus se cacher derrière les nombreux masques qu'il a jusqu'alors arborés ?   Michel Quint avec ses mots drus et drôles joue des niveaux de langues et des patois. Il laisse planer le danger sur son texte et fait surgir des histoires riches des couleurs et des saveurs du nord.

09/2014

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BD tout public

L'Afrique en partage

Parallèlement aux ouvrages accompagnant ses expositions, le musée Dapper a publié, pendant plus de dix ans, des romans adultes et jeunesse ainsi que des livres illustrés pour enfants. Avec L'Afrique en partage, un album collectif de bande dessinée édité sous la direction de Christophe Cassiau-Haurie, l'un des meilleurs spécialistes en ce domaine, Dapper renoue avec la fiction tout public. L'édition de ce livre est liée à l'exposition Formes et Paroles comprenant deux sections, bande dessinée et arts plastiques. Cette manifestation, qui a lieu à Gorée (Sénégal) du 21 novembre 2014 au 29 mars 2015, est organisée dans le cadre du XVe sommet de la Francophonie. Dapper a également la volonté, à l'heure où le neuvième art africain va fêter son centenaire, de contribuer à mieux faire connaître quelques-uns de ses meilleurs représentants. En coéditant L'Afrique en partage avec l'Atelier Fons, les éditions Dapper souhaitent rendre ce livre accessible au Sénégal et en Afrique de l'Ouest. Comprenant une étude de Christophe Cassiau-Haurie riche d'informations sur l'histoire de la BD africaine, L'Afrique en partage reflète les orientations communes aux cinq talentueux auteurs regroupés dans cet ouvrage. Chacun a bâti une intrigue originale avec un style et des dessins qui lui sont propres. Mais tous les bédéistes ont, d'une façon ou d'une autre, mis en scène leur société avec ses problèmes et ses questionnements. Les artistes de L'Afrique en partage ont du souffle, du savoir-faire. Ils alternent l'ironie, l'émotion, la critique pour témoigner, donner à réfléchir. L'intérêt que suscitent ces drôles d'histoires est une preuve de réussite car le lecteur est séduit, touché.

11/2014

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Histoire de France

Lycéen sous l'Occupation

Bien des années sont passées et l'ancien lycéen résistant, devenu Docteur honoraire, Gérard Chatelier raconte son adolescence. En réalité. il s'agit de l'histoire de sa famille et de celle des enfants de son âge sous le joug nazi. Mais ses souvenirs dépassent le cadre familial ou scolaire pour devenir de précieux témoignages afin que les enfants de ses enfants. que ceux qui ont entendu parler ou vécu cette période, que les générations à venir puissent prendre conscience du prix à payer pour sauver la Liberté. En 1942, alors que les armées ennemies envahissent la zone libre du sud de la France, à Bordeaux au lycée Longchamps, des élèves. pour ne pas dire des gamins ou des drôles. fabriquent des pétards, des explosifs à partir de boîtes d'allumettes. Son père Philippe Chatelier, inquiet de ces jeux dangereux, finit par intégrer son fils dans son propre réseau de Résistance en tant qu'agent de liaison. Commence alors une longue période de privations, de peurs, de menaces, d'intimidations, d'inquiétudes. Il faut vivre dans la clandestinité sous une fausse identité, quitter Bordeaux et fuir dans les campagnes du Lot et de la Corrèze, pour éviter la Gestapo et son chef, l'horrible et terrifiant Poinsot. Le 29 août 1944. Bordeaux est libérée. Le lycéen, grâce à une dérogation, va pouvoir se présenter au Baccalauréat à la session d'octobre. Le 21 octobre, il apprend qu'il est reçu "à la grande fierté de son père". Le 8 mai 1945, Gérard Chatelier, alias Chabert puis Moreau, fête le même jour ses 19 printemps et la Victoire des Alliés. Les récits sincères et authentiques du Docteur Gérard Chatelier permettent de mieux comprendre les années noires de l'Occupation et de prendre conscience de l'importance de la lutte des "hommes de l'ombre".

05/2012

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Littérature étrangère

J'ai tué la princesse

" Le jour de leur arrivée, elles étaient allées à une soirée donnée par un ami de Phuong, étudiant lui aussi. La conversation avait immanquablement tourné autour de la consommation de viande de cheval et du gavage des oies. Les Anglais se méprennent toujours sur les sourires polis des Françaises à l'évocation de tels sujets, persuadés qu'elles sont sincèrement amusées, et convaincus d'avoir trouvé là le meilleur moyen de s'offrir une petite partie de ooh-lo-la, comme ils disent. " Après une soirée arrosée et enfumée, Véronique, photographe parisienne un brin insouciante, quitte son amant rasoir en claquant la porte. Chagrin d'amour et gueule de bois l'attendent au réveil. Un cocktail familier pour la belle jeune femme, à un détail près : dans la nuit, sous l'influence de substances plus ou moins licites, Véronique a tué la princesse de Galles. Car sinon, comment expliquer la carrosserie cabossée de sa Fiat Uno blanche- la voiture recherchée par toutes les polices de France en ce matin du 31 août 1997 ? Il fallait une bonne dose de culot et d'irrévérence pour s'attaquer à l'un des événements les plus couverts par les médias mondiaux ces dix dernières années. Pluie de reportages touchants, hommages et témoignages bouleversants, messages d'adieu, fleurs et bougies par milliers... Face à une telle déferlante d'émotion, le regard ironique et léger de Dan Rhodes semble bien salutaire. Pour lui, l'accident n'est que prétexte à une peinture hilarante et décalée des Français tels qu'ils sont vus par leurs chers voisins anglais. Des personnages plus loufoques les uns que les autres et des situations aussi improbables que drôles : voilà la recette secrète d'un auteur qui ne se prend décidément pas au sérieux.

04/2005

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Histoire de France

Morny. Le vice-Empereur

Auguste de Morny (1811-1865) était l'enfant gâté de la fortune. Quand " Morny est dans l'affaire ", ce dandy courtois et raffiné devient un redoutable gagneur : chemins de fer, mines, sucreries, papeteries, journaux, œuvres d'art, coups de bourse, tout lui réussit. Un jour, il se découvre demi-frère de Louis-Napoléon Bonaparte. Leur mère, la reine Hortense, a aimé le beau Flahaut, général d'empire, fils naturel de Talleyrand. Parfait homme du monde, Morny a de qui tenir et possède au suprême degré, comme son grand-père Talleyrand, la pratique des hommes, le scepticisme et le sang-froid, qui vont lui permettre de faire de Louis-Napoléon un empereur : Napoléon III. Le coup d'État du 2 décembre 1851, c'est lui. Ce grand seigneur distingué, membre du jockey Club et amateur de jolies femmes, a (autrefois) combattu en Algérie et ne craint pas d'avoir du sang sur les mains. Victor Hugo le flétrit, qu'importe. Il est ministre de l'Intérieur, ambassadeur extraordinaire en Russie, président de l'Assemblée nationale ; il parraine Longchamp et crée Deauville. Conservateur avisé, il pousse aux réformes et légalise les syndicats. L'homme d'État est aussi un touche-à-tout de talent. Dévoré par le démon du théâtre, il écrit des petites pièces légères et drôles qu'Offenbach met en musique. Financièrement intéressé par l'aventure mexicaine, Morny est devant le véritable empereur des Français sous Napoléon III. A-t-il rêvé d'être un jour chef d'État à part entière, empereur du Mexique par exemple C'est l'un des mystères d'une vie passionnée et haletante, où argent amour et politique se côtoient et s'entrelacent en un détonant mélange de panache et de cynisme.

04/2005

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Développement personnel

Guerre et paix chez les psys. Comprendre, choisir

Mais de qui se moque-t-on avec cette " guerre des psys ", cette " invasion des psys ", ce " pouvoir des psys " ? Des gens, tout simplement. C'est donc à tout le monde que ce livre s'adresse. " Guerre des psys ", tout d'abord, avec un conflit qui va crescendo, chaque belligérant défendant sa propre méthode avec violence. Or, un " psy guerrier ", c'est comme une diététicienne obèse ou un policier cambrioleur, cela n'a aucun sens ! " Invasion des psys ", ensuite : le " tout psy " s'empare de notre vie privée comme de notre vie sociale ; rien ne nous est épargné, de Super Nanny aux cellules psychologiques tous azimuts, en passant par les lapsus de chacun interprétés sauvagement par tous. " Pouvoir des psys ", enfin, avec ces nouveaux prédicateurs dont la puissance s'exerce aussi bien dans les médias, dans lesquels ils frisent le charlatanisme ou cautionnent des manipulations honteuses, qu'auprès de leurs patients, à qui ils imposent leur protocole unique, strict et rigide, à l'exclusion de tout autre. Mépris des individus, donc, mais aussi mépris des psys " normaux " (heureusement les plus nombreux), en paix avec eux-mêmes et avec les autres, qui exercent leur métier avec éthique, déontologie et efficacité... quel que soit le courant auquel ils appartiennent. Dans un langage clair, imagé et pédagogique, Hélène Vecchiali nous démontre l'incongruité de cette bataille, de cette invasion, de ce pouvoir. Elle nous éclaire avec pragmatisme et équité sur les différents courants psys. Enfin, répondant à de nombreuses questions recueillies auprès d'un panel de gens pertinents, curieux, souvent drôles, elle nous révèle " tout ce que nous avons toujours voulu savoir sur les thérapies et les thérapeutes sans jamais oser le demander " !

04/2006

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Actualité et médias

9-2, le clan du président

Les présidents de la République ont toujours eu un fief. Si Jacques Chirac a longtemps régné sur la ville de Paris, Nicolas Sarkozy, lui, a choisi la banlieue. Mais pas n'importe laquelle : les Hauts-de-Seine, où se croisent grandes fortunes et "nouveaux riches" de la politique. Sans le 9-2, le président ne serait rien. C'est là qu'il a commencé sa carrière politique : maire de Neuilly à 28 ans, député de Neuilly-Puteaux à 34 ans, président du conseil général à 49 ans... C'est là qu'il a appris le métier avec son "parrain" corse, Charles Pasqua, l'ancien homme fort du département. Il y compte ses amis les plus fidèles, mais aussi les plus encombrants : le couple Balkany à Levallois-Perret, le couple Aeschlimann à Asnières, la famille Ceccaldi-Raynaud à Puteaux, dont les frasques familiales et judiciaires défraient la chronique locale. On y trouve de fidèles alliés aussi, comme l'ex-UDF André Santini, maire d'Issy-les-Moulineaux, dont les bonnes blagues cachent des pratiques locales beaucoup moins drôles. Dans nombre de ces communes tenues par les amis du président se pratiquent, à grande échelle, le clientélisme et le muselage de l'opposition. Entre leurs mains, les logements sociaux deviennent une arme politique redoutable. Nicolas Sarkozy continue par ailleurs de suivre de près le pharaonique projet immobilier de relance du quartier d'affaires de la Défense, qu'il a amorcé en 2006 et qui ravit ses amis promoteurs et grands patrons... ainsi que le nouveau boss du département, Patrick Devedjian. Une plongée inédite au cœur de la droite "bling-bling", qui détient le pouvoir et l'argent dans le département le plus riche de France : le 9-2, où règne le clan du président...

02/2008

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Littérature française

La Lignée du prieuré ou Le Paria d’Occitanie

Ce roman qui visite quatre décennies, des années 70 jusqu'à nos jours, retrace l'évolution d'une société où les justes perdent pied peu à peu. Ils y seront bientôt en déshérence. Gaëtan, le premier narrateur, en quête d'une origine, chercher symboliquement le premier de sa lignée jusque qu'aux confins de la préhistoire. Sur le plateau Vellave, ces marches du pays Occitan, il trouvera une terre d'accueil pour ses idéaux que la vie taille en pièces. La magie, le merveilleux, le souffle des dieux, baignent tout le roman, faisant bon ménage avec ces instants cocasses que réservent de drôles de rencontres. Deux femmes complices (la soeur et la maîtresse du narrateur) réussiront, à l'encontre de ses croyances cathares, à lui donner un fils, Aurélien, qui sera un jour cet ado si drôle, si franc, plein de bon sens, débordant d'amour pour les siens et partageant avec son père le don de connivence avec les chats. Dans ce vaste pays qui court à sa perte, déchiré entre deux mondes aux idéologies antagonistes, mais toutes deux faites d'égoïsmes, de haines et de violences, il sera à la fin de l'Histoire le dernier Paria d'Occitanie. L'auteur, épris de son personnage, avouera après quarante chapitres : " Oh, comme j'eusse aimé l'accompagner dans son rêve, le dormeur hors de saison, jusque dans l'aube froide du tableau dont il avait rêvé ! " Nota : l'auteur s'est attaché à rédiger son roman en langue française, c'est-à-dire en respectant la graphie traditionnelle et non celle d'une langue "rectifiée" en 1990, ni cette autre, dite "langue inclusive", carrément fantaisiste. Illustration de la quatrième de couverture : portrait original de Gaëtan au début du roman, acrylique sur toile par Sonia Orépük.

02/2020

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Cinéma

Les yeux de la momie. L'intégrale des chroniques de cinéma. Précédé de 57 notes sur le cinéma

L'intégrale des chroniques de cinéma parues dans Charlie hebdo (1979-1982) "Tous les journalistes sont des menteurs et des putes" , rappelle Manchette en conclusion des chroniques de cinéma hebdomadaires qu'il publia dans Charlie hebdo de 1979 à 1982 sous le titre "Les yeux de la momie" . Rien d'étonnant donc à ce que ses textes - virulents, érudits, ludiques et caustiques - ne ressemblent en rien à des critiques culturelles à visée promotionnelle. Partant de la devise situationniste que "l'Art est mort" et que le chant du cygne du cinéma fut déjà atteint avec Citizen Kane, Manchette ne dénigre pas pour autant de nouveaux réalisateurs prometteurs (Spielberg, Fassbinder, Pialat, Carpenter, Zulawski...), voire de gouleyantes séries B. C'est néanmoins à travers ses analyses passionnées de classiques (Lang, Hitchcock, Kurosawa, Cassavetes...) qu'il délivre toute la lucidité érudite de son regard sur l'objet cinématographique, vu comme "reflet de notre temps" . Quant à ses détestations, elles donnent lieu à de jubilatoires massacres en règle où l'humour féroce de l'auteur se laisse libre cours (au point de réintituler un temps sa chronique "L'aveugle au pistolet"). On n'avait jamais lu de telles chroniques littéraires et "vagabondes" de cinéma (on y parle en effet aussi de livres ou de critique sociale), drôles et profondes, où le plaisir d'écriture d'un grand styliste se mêle à l'amour intime de son sujet, pour le plus grand bonheur du lecteur. "Manchette nous laisse une masse de critiques où le nom des films importe peu. On peut remplacer les titres. Restent son jugement, son discernement, sa lucidité, sa pénétration, sa morale qui s'appliquent à tout. Une philosophie". (extrait de la préface de Gébé)

05/2020

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Dictionnaire français

Le bouquin des aphorismes

Tout aphorisme se doit de résumer en quelques mots une vérité fondamentale ou d'énoncer de manière succincte une vérité banale de la vie courante pour, souvent, aller à l'encontre des stéréotypes et des idées convenues. La tradition des formes brèves et sentencieuses remonte à la culture grecque et traverse toutes les époques. Illustrée à l'origine par Plutarque, Héraclite, Aristote ou Marc Aurèle, elle est poursuivie par Villon et Montaigne, dont les Essais fourmillent d'aphorismes, puis par La Bruyère, Chamfort, Vauvenargues ou La Rochefoucauld, et jusqu'à Cioran. Tous firent de cet " art de la pointe " un art à part entière. Cet ouvrage de Philippe Moret témoigne de la richesse d'un genre littéraire proprement universel. Il ne se limite d'ailleurs pas au domaine français, puisant aussi bien dans les littératures anglaise, allemande et espagnole que dans celles d'Afrique ou d'Orient. Conçu sous forme d'abécédaire, il embrasse, de A comme " Ages de la vie " à Z comme " Zoologie ", en passant par E comme " Eros ", R comme " Rire " ou S comme " Sociabilité ", tous les thèmes ayant trait aux grandes questions de l'existence et de la culture, de la relation à soi et à autrui. Le lecteur trouvera dans ce vaste répertoire quantité d'aphorismes souvent savoureux, drôles, incisifs, comme ceux-ci : " Il y a toujours une philosophie pour le manque de courage " (Albert Camus) ; " On est orgueilleux par nature, modeste par nécessité " (Pierre Reverdy) ; " La politique est l'art d'empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde " (Paul Valéry) ; " La vie familiale est une intrusion dans la vie privée " (Karl Kraus) ; " Toute confidence engendre deux servitudes " (comtesse Diane). Il y a ici matière à s'instruire autant qu'à se distraire.

03/2018

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Critique littéraire

La main coupée. Métonymie et mémoire mythique

Au commencement était la main, un fragment, la partie d’un tout. L’imaginaire s’en saisit parfois pour raconter l’histoire de la Relève du Temps, l’alternance de la naissance et de la mort à travers la dynamique du sacrifice. Cette problématique constitue la trame souterraine structurant bien des œuvres à travers l’immémoriale et implacable logique du « si le grain ne meurt… ». Un grand nombre de récits peuvent être déchiffrés grâce à cette clef qui donne sens à toutes ces mains insolites jonchant en particulier dans la littérature médiévale les textes : mains coupées en guise de punition ou dans le duel en prélude à la décapitation, mains rongées par la lèpre ou offertes en tribut, mains magiques enfin, ou desséchées par quelque péché secret ou la seule vieillesse. Et non loin de ces mains, de ces manchots l’on trouve volontiers des poissons, des oiseaux, des eunuques et des vierges, des marraines et des marâtres, des mannequins et des ymaiges, de drôles de pousses de gibet aussi, et beaucoup de jumeaux. Une o euvre emblématique, La Manekine de Philippe de Rémi, fournira le cadre narratif ainsi que les principaux motifs récurrents autour de la thématique de la mutilation : des traversées de grands océans, des accusations calomnieuses, de grandes disettes et de mélancoliques pêcheurs, mais également des Pâques radieuses. La métonymie engendre le double : amputation et génération forment un couple imprévu pour dire la guérison nécessaire du temps à travers la métaphore de la maternité et de la royauté à restaurer. Une main est coupée, un mannequin est brûlé, un sacrifice est donné au vieux bonhomme Temps pour le refaire jouvenceau, tandis que la Manekine, Reine mehaigniée, est enfin guérie et couronnée.

05/2010

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Beaux arts

Mes cathédrales

" Elle est la seule à honorer les vierges folles, à avoir mis les anges au poteau et les fous dans sa nef..." Pour Tomi Ungerer, qui ne cache pas préférer nourrir sa spiritualité dans la nature plutôt que dans les églises, la cathédrale de Strasbourg stimule son inspiration depuis la petite enfance: "Les rouages de son horloge astronomique ont modelé ma cervelle, expliquant l'origine de mes élucubrations." Tout comme Gustave Doré, qui a grandi à l'ombre de la cathédrale, l'imaginaire de Tomi Ungerer a été marqué par l'étrangeté et la démesure de ses perspectives, par l'agitation du petit peuple de ses statues et de ses gargouilles, par la présence chahutée de l'histoire et des légendes. C'est dire combien multiples et fantaisistes sont les mises en scène de la cathédrale de Strasbourg dans l'œuvre de Tomi Ungerer. " Mes cathédrales ", précise-t-il, tant elles sont différentes d'une réalisation à une autre. Poétiques ou aguicheuses, graves ou drôles, les cathédrales de Tomi Ungerer nous donnent à voir et à rêver une large vision du monde et de l'humain, du sacré et du quotidien, répondant ainsi à la plus noble des fonctions d'une cathédrale: exprimer la tension de l'homme vers le mystère, vers l'éternité. Dans ce livre, qu'il a composé avec son ami Jean Willer, Tomi Ungerer a réuni la plupart des cathédrales qu'il a dessinées au long de sa vie et qui ont illustré des pages de ses livres ou bien des affiches et des publicités. Il a ajouté bon nombre d'inédits anciens et récents, notamment une merveilleuse série de collages réalisés en 2006 en vue de l'édition de cet ouvrage.

07/2007

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Littérature française

Les glorieuses. La plus jolie fille de Paris

La plus jolie fille de Paris. Qui est-elle ? Sait-on jamais vraiment qui sont les gens ? En tous les cas, elle risque de vous surprendre. Comme tous les personnages de ces années grandioses, qui s'éparpillent joyeusement des fifties jusqu'aux seventies. Tout y était possible nous en a-t-on dit. A condition de ne pas sortir des clous. Parce qu'entre les yéyés, les rockys, les beatniks, les fachos et quelques guerres sans en avoir l'air, tout n'était pas forcément rose. Parenthèse enchantée sur le papier. Presque parfaite. Oui mais. Il suffit parfois de soulever un coin du tapis pour déterrer de drôles de surprises et de curieux cadavres. On y croise aussi des petites histoires qui auraient bien aimé faire partie de la grande. Des âmes décalées ou recalées dans une société mutante qui allait déjà beaucoup trop vite pour elles. Alors on pouvait toujours essayer de rire, de rêver sa vie, à défaut de vivre son rêve. Autant dire que derrière le pop, le wild et le glossy, des larmes discrètes, secrètes parfois, font couler le rimmel et fader les sourires. C'était sans doute le début de la fin pour toutes les utopies, même si elles s'y montraient encore touchantes, papier glacé et sucre glace, politesse et pince à vélo. Ou calandres chromées et crans d'arrêt. Qui saura qui saura ? Qui croire surtout ? Celles et ceux qui en auront été ou ces autres-là qui sont carrément passés à côté ? Orgueils mouchés, légendes défaites, ballades en marge, doutes et souffrances au beau milieu de ces pages souriantes et presque trop polies, écrites à l'encre de guimauve et de coca-cola. Moments de grâce fugaces, figés, saisis dans le glacis technicolor. Voilà, c'était les heures de gloire... mais à la gloire de quoi ?

06/2018

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Littérature française

Sur le bord d'un volcan éteint

Un collège de ZEP où règne la violence. Des jeunes qui rackettent leurs camarades et s'acharnent tout spécialement sur Benoît… Et, pour finir, une bagarre qui tourne mal et fait la une des médias, en pleine campagne électorale : Tabassé, par qui, tu dis ? Des moutards de sa classe. Un groupe de cinq dont un bougnoul et un négro. Mais c'est bon ça. Essaie d'en savoir plus. Les politiques, bien sûr, s'emparent de l'événement. Cela pourrait-il renverser les tendances, on n'a pas encore de sondages… Puis le soufflé retombe et tout le monde oublie – sauf ceux que le drame a touchés de près : la mère de Benoît (qu'est-elle devenue, après plus de douze ans ?) ; deux de ses profs, Geneviève et Etienne ; et Laurent, son copain de classe, que le passé et le remords vont rattraper. Une histoire, des personnages si justes qu'on les dirait vrais. Peut-être le sont-ils ? Ils résonnent dans les mémoires. L'écriture n'y est pas pour rien. Elle est même tout dans ce roman généreux. Un auteur qui bouscule en douceur et n'hésite pas à côtoyer les grands mots, même s'il ne les impose pas à ses lecteurs : la chute et la régénération, le remords, la foi, la grâce et la puissance de l'amour. Car Jean-François Mézil est un homme de ce monde. Il visite, avec gravité et tendresse, les grandes failles de notre société, qui nous touchent, de loin, de près, la violence adolescente, la solitude, le poids des ans et des vies pas drôles. Et pourtant, que d'humour, de drôlerie, d'émotion, de charme, dans ce troisième roman publié aux Editions Feuilles !

07/2017

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Roman d'amour, roman sentiment

Veux-tu passer tous tes Noël avec moi ?

Ancien séducteur cherche mode d'emploi pour comprendre l'amour. Maxime n'aime pas Noël. Pourquoi tout le monde s'enthousiasme autour d'un vieux barbu obèse qui distribue gratuitement des cadeaux aux gamins ? Ca sent l'embrouille. Heureusement, cette année, la tournée du groupe de rock à succès dans lequel il est batteur devrait lui changer les idées ! Enfin, c'est ce qu'il pensait jusqu'à ce qu'il apprenne le retour de Mathilde, leur photographe officielle. Cela fait deux ans qu'ils ne se sont pas parlé ni vus. Avec Mathilde, les conversations ont toujours été animées et les disputes, mémorables. Pourtant, Maxime pouvait compter sur ses muscles bien dessinés, son sourire craquant et son humour sarcastique pour se faire pardonner auprès de celle avec qui il a passé tant de nuits à refaire le monde et à défaire ses draps. Mais il semblerait que ses techniques ont perdu en efficacité : Mathilde n'a aucune intention de reprendre leur relation là où ils l'ont laissée. Pire, elle lui propose de devenir... amis. " Humour, amour et beaucoup de paillettes, c'est la recette (gagnante) d'Emily Blaine " LE COURRIER PICARD "Emily Blaine est la reine de la romance française moderne" LIRE "Emily Blaine est passée maître dans l'art d'observer les errements du coeur" AuFéminin A propos de l'autrice Traduite dans six pays dont le Royaume-Uni, l'Allemagne ou encore l'Espagne, Emily Blaine s'est imposée comme l'ambassadrice de la romance moderne à la française avec plus de 700 000 exemplaires vendus. Emouvantes, drôles et ancrées dans la vraie vie, ses romances abordent avec justesse et finesse les grandes thématiques d'aujourd'hui.

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Humour

Azam Fantasy

Si deux personnes se trouvent, on peut se sentir obligé d'user de tous les qualificatifs pour les définir, mais est-ce vraiment utile ? L'entente est une chose, la communication et le partage en sont deux autres. Entre émetteur et récepteur, Alice et moi adoptons ces rôles avec tellement de facilité, et chacun notre tour. Même le "silence radio" fait partie de nos échanges ! Alors, quel est ce lien qui ne dit pas son nom ? Pacte complice ? Soeur et frère de sang ? Siamois ? Impératrice et ingénu ? C'est tout ça à la fois ! Pourquoi ai-je même l'impression que les termes "amis", "potes", "copains", "âmes soeurs" sont si peu adaptés ? Ne cherchez pas ! On s'en fout, en fait ! Ce livre raconte un peu de notre histoire ! Une histoire faite d'attention, de partage et d'écoute sincère (il est peut-être là, le secret d'ailleurs). C'est une relation riche et unique. Nous nous sommes tant amusés à écrire et à raconter ! Deux amis qui s'amusent (l'ami et sa muse ! C'est pas mal pour être inspiré, non ? ). Nous avons voulu témoigner, avec notre vision à nous, d'anecdotes et de vécus simples. C'est la description de ces moments de vie qui se veulent le plus souvent drôles et décalés ! Il y a du vécu, de l'inventé et du prévisionnel. et parfois un mélange des trois ! A vous de faire le tri, nous, on n'y arrive plus ! Cet écrit n'est pas juste pour toi mon Alice. Pour autant, c'est mon cadeau et mon témoignage pour ton entrée dans ta quatrième décennie. Fasse que ce 23 avril 2022, premier jour du reste de ta vie, soit une auréole sur ton parcours... N'en déplaise... Je nous aime, mon amie !

03/2022

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Contes et nouvelles

Des fraises au balcon. Histoires de vieillir et d'en sourire

Un évènement ce matin ! L'inspecteur Bauchicaut réunit tous les pensionnaires encore en robe de chambre et le personnel de la résidence des Asphodèles : Céleste a disparu ! Jeanne qui s'approche des cent ans, craint d'avoir décelé chez elle un discret penchant pour le suicide. Il faut donc aller sonder le lac et les cours d'eau. Le vieux Bertrand, poilu de partout, émet quant à lui l'hypothèse suivante : Céleste a peut-être été enlevée et il se pourrait bien qu'une demande de rançon arrive prochainementA ! De son côté Monsieur Barnabé, très porté sur la chose, soupçonne fort qu'une histoire de fesses se cache là-dessous. Et si tout simplement, Céleste était tombée amoureuse ? chuchote Mélie que personne n'écoute jamais. Moi, je suis sûre qu'il s'agit d'un meurtre, postillonne la volumineuse Annabelle. Ce sont dix-neuf histoires du monde du quatrième âge, des grands anciens, seuls ou en établissement, face aux réalités du quotidien, du vieillissement, de la pente qui descend inexorablement : un sujet sombre, mais qui est traité par l'auteure avec beaucoup de gaîté, d'optimisme, de poésie, mettant en avant tous les côtés joyeux de cette triste période, ces moments décalés, surprenants, qui vont amener le lecteur à sourire souvent, à rire aussi de ces situations. De jolis moments, sensibles, émouvants, mais toujours pleins de respect, de vie et d'humour. C'est drôle, et ça fait du bien ! Annette Raynaud a publié plusieurs ouvrages (Vox Scriba) : Drôles de piafs (2019), et, en littérature jeunesse : Un oeuf tombé du ciel (2021), Le gentil petit livre des kukus (2022) Jean-Yves Ferri, auteur de bandes dessinées à succès, scénariste d'Astérix, nous offre ici ses dessins originaux

03/2023

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Dessin

Le grosso modo

Sous ses faux airs administratifs (couverture de méchant carton gris, gommette, étiquettes, code barre...), ce livre s'apparente à un dossier d'archives comme certains artistes aiment à en ponctuer leur carrière, à l'un de ces recueils de dessins voués à asseoir définitivement le génie de leur auteur auprès du grand public. Le fait est que Jacques Floret y a compilé - fichtre - pas moins de 600 dessins, et le tout avec une rigueur exemplaire. Ils sont pour la plupart extraits de carnets dans lesquels régulièrement Floret note des idées, fignole des croquis, tente des trucs, esquisse de drôles de compositions ou bien, plus difficilement comme on le sait, s'efforce de laisser librement courir une ligne sur la page. A y regarder plus attentivement, Le Grosso modo se distingue pourtant d'un simple recueil informel de dessins par les liens tissés de proche en proche entre les images. Sur le mode "Marabout, bout d'ficelle, selle de cheval, cheval de course, course à pied, pied-à-terre... " , chaque image est enchaînée par le biais d'un détail, d'une qualité de trait ou d'un motif à l'image précédente, et s'accroche de même à celle qui suit : une thématique émerge, qui laisse bientôt, à la faveur de similitudes formelles, sa place à une autre qui laisse sa place à une autre qui, etc. De proche en proche, d'analogie en ressemblance, une suite séquentielle se forme, un fil se dévide qui reviendra former à l'autre bout de la lecture, grosso modo, une pelote qu'il faudra dérouler de nouveau. A noter : les dessins de Jacques Floret ont pour préface un récit de fiction concocté par le déjà fameux Frédéric Ciriez.

04/2023

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Roman d'amour, roman sentiment

Un peu plus d'amour que d'ordinaire

Il n'est jamais trop tard pour se créer des souvenirs Valentine a toujours vécu dans l'ombre de son père, sportif de haut niveau. Pour limiter les séparations douloureuses au fil des déménagements, elle a décidé de rester à l'écart des autres. Aujourd'hui, son père a besoin d'elle : atteint de la maladie d'Alzheimer, il nécessite une surveillance constante. Elle, qui a toujours fait en sorte de se débrouiller toute seule, n'a dès lors d'autre choix que de trouver quelqu'un pour l'aider. Depuis qu'il a annoncé sa retraite alors qu'il est au sommet de sa carrière de rugbyman en Australie, Luke a besoin de faire le point sur sa vie. Ce job d'aide à domicile pour le sportif qu'il a longtemps vénéré tombe à pic, et il regorge d'idées pour stimuler la mémoire glissante de cet homme malmené par la maladie. Mais, lorsqu'il rencontre Valentine, Luke a envie de relever un nouveau défi : faire vivre à la jeune femme solitaire l'adolescence qu'elle n'a jamais eue. " Emily Blaine est passée maître dans l'art d'observer les errements du coeur " AuFéminin "C'est la star made in France" Livres Hebdo "Emily Blaine est la reine de la romance française moderne" LIRE "La reine de la romance frenchy" Le Journal des Femmes "L'étoile montante du roman français" Maxi" La vedette de la romance française " Voici A propos de l'autrice Traduite dans six pays dont le Royaume-Uni, l'Allemagne ou encore l'Espagne, Emily Blaine s'est imposée comme l'ambassadrice de la romance moderne à la française avec plus de 600 000 exemplaires vendus. Emouvantes, drôles et ancrées dans la vraie vie, ses romances abordent avec justesse et finesse les grandes thématiques d'aujourd'hui.

05/2021

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Chamanisme

Désirer, honorer, aimer. Le roman spirituel qui vous fera vivre une immersion chamanique à la rencontre de vous-même

Et si un livre pouvait vous connaître mieux que vous-même ? Ce que vous propose Elisabeth Franck à travers ce roman, issu de ses propres expériences de vie, est une immersion chamanique à part entière. Laissez-vous porter par la puissance de sa plume dans une histoire d'amour qui vous transportera vers des sphères au-delà de ce que vous pouvez imaginer. Vous suivrez deux héros dans la trentaine, qui se méconnaissent, et qui, en proie à une crise profonde, sont emportés dans les tumultes et les limbes de la vie. D'un côté, une femme qui ne se connaît pas et fait passer les autres avant elle, s'efface et se soumet, dans son couple notamment ; de l'autre, un homme en situation de contrôle total de sa vie. Pour s'en sortir et éviter la noyade, ils entament, chacun de leur côté, un parcours initiatique, parfois marqué par les peurs, les douleurs et les pleurs. C'est ainsi qu'ils vont se rencontrer à travers des rêves éveillés. Cet éveil les fera grandir et leur apprendra à s'aimer tels qu'ils sont ! Motivés par ce besoin impérieux de retrouver le sens de la vie et de leur existence, ils n'abandonnent jamais ! Ils plongent dans l'inconnu, et vous franchirez avec eux de nombreuses portes vers bien des dimensions, tantôt rudes, tantôt drôles, légères et poétiques, comme si une main invisible et pleine d'amour vous guidait. Ils vous invitent à franchir à votre tour les seuils ultimes qui vous ramèneront à votre trésor caché. A l'objet de votre désir le plus profond. Saurez-vous l'accueillir et l'honorer ? C'est ce à quoi vous convie ce texte à chaque page.

05/2023

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Littérature étrangère

Harmonia caelestis

" Combien de fois le vagabond, assis au creux des vieux saules conteurs, a-t-il vu en rêve mon vieux père saupoudrant de sel, blanc comme neige, la grand-route qui s'étendait à l'infini devant lui, à seule fin de conduire Marie-Thérèse, même en plein cœur de l'été, de Vienne à Kismarton sur son traîneau moscovite attelé à des rennes ! Combien de fois le voyageur transdanubien, déjà prédisposé à la rêvasserie, a-t-il écarquillé les yeux en se retournant lorsque le cocher lui dévoilait, d'un claquement de fouet, de féeriques châteaux ; de gigantesques parcs sommeillant sous les caresses du soleil ; des lacs ondoyant à l'infini dans l'argent, où sautillait parfois un poisson rouge ; des réserves de chasse d'où les biches risquaient un regard craintif, comme dans les livres d'images... et le cocher de grommeler sous sa moustache rougeassante : Cela aussi appartient à, ici apparaissait le nom de mon père. " Le destin de sa propre famille, une des plus anciennes et plus puissantes d'Europe, sert ici de canevas à Péter Esterhazy pour un imposant projet romanesque. Dans une première partie fourmillant d'anecdotes tour à tour drôles ou graves - qui reprennent les morceaux réels ou fictifs d'une histoire familiale qui se confond avec l'Histoire d'un empire - il crée un puzzle fascinant, un abrégé de toutes les passions humaines. La seconde partie se présente comme un récit biographique et autobiographique retraçant l'histoire des Esterhazy depuis la prise de pouvoir par les communistes en 1919. Le ton du livre est iconoclaste, drôle, insolent, mais l'enjeu du romancier est clairement lisible : retrouver son identité sous le poids de l'Histoire, en l'occurrence celle de ses ancêtres et de son pays.

12/2001

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Critique littéraire

Samuel Beckett. D'une langue à l’autre : l'outre-verbe

"Nous savions qu'en dehors d'avoir remporté le prix Nobel de littérature et d'avoir écrit quelques-unes des plus grandes pièces de théâtre du xxe siècle, ce type aimait boire du whisky, fumer de drôles de petits cigares, bavarder, rire et raconter des histoires". Ainsi l'un de ses amis évoque Samuel Beckett au soir de sa vie (cité par James Knowlson, p. 815). Il aurait pu dire aussi que l'auteur de En attendant Godot fut champion de boxe et de cricket, dangereusement casse-cou dans sa jeunesse en Irlande puis en France, médaillé en 1945 de la Croix de Guerre et de la Résistance. Appuyé assidûment sur sa biographie, c'est bien la présence physique de l'écrivain que cet ouvrage relève en premier, notant une impétuosité et une détermination tout à fait singulières, une excitation "d'outre-verbe" qu'il veut garder en s'en gardant. Justement, Beckett semble découvrir tôt que le polyglottisme soutient une conservation de son ébullition intime autant qu'une possibilité créative sur elle. Avant de considérer la maturation de l'oeuvre liée à sa composition en français, c'est donc son appétit juvénile pour les langues étrangères qui est suivi ici, en montrant comment la langue non maternelle permet une distanciation des empreintes familières mais, également, le moyen d'un retour vers le creuset de sa propre langue, son corps et ses accords originaires. Par là, et d'autant plus si elle ne relève le frottement de ses langues, il se dévoile les contre-sens possibles d'une psychanalyse appliquée à l'art de Samuel Beckett, sa complicité profonde avec celui de Buster Keaton et, finalement, une identité remarquable entre son auto-traduction et la transe hypnotique.

02/2020

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Théâtre

Clouée au sol

Une femme en combinaison de vol de l'US Air Force s'adresse à nous. Une rencontre de hasard qui se passe plutôt bien, une grossesse accidentelle mais acceptée avec joie, elle lâche les commandes le temps de faire son enfant. Les mois passent, puis un an puis deux, et l'appel du ciel se fait de plus en plus irrésistible. Mais quand elle se présente pour reprendre le service, c'est un nouvel appareil qu'on lui confie. Plus de ciel, plus de bleu, fini l'ivresse de la vitesse, la sensation de toute-puissance... désormais c'est un drone qu'elle doit piloter. Envoyée faire la guerre au Moyen-Orient depuis une caravane climatisée près de Las Vegas, douze heures par jour elle sera un oeil tout-puissant, quasi divin, surveillant le désert, prête à exécuter sur-le-champ les mortels estampillés coupables. Le soir elle pourra rentrer chez elle et voir sa fille dormir en paix. Plongée dans le gris de l'écran à longueur de journée, ce gris qui efface la réalité, elle en vient néanmoins à retrouver les sensations fortes. Mais peu à peu la frontière entre les deux vies – famille la nuit, guerre le jour – devient poreuse. L'avantage apparent qu'il y a à aller à la guerre comme on va au bureau et rentrer à la maison le soir devient lourd à payer. Sans les rituels de camaraderie et les sas de décompression liés à la vie de combat sur le terrain, les frontières se brouillent de façon malsaine... La pièce est créée au Festival d'Avignon Off du7 au 28 juillet 2017 au Nouveau Ring avec Pauline Bayle.

07/2017

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Thèmes photo

Une ville et son portfolio. Sète au fil d’une collection de 30 photographies historiques

Depuis son tricentenaire, une plaque de pierre posée sur la façade de notre mairie nous rappelle que la Ville de Sète a été créée par arrêt du Conseil d'Etat du 30 septembre 1673. Cinquante ans plus tard, nous célébrons ses 350 ans par un portfolio historique constitué à partir de rares photographies d'une époque pas si lointaine. De la première épreuve photographique connue à ce jour, un daguerréotype du chenal pris en 1845, à la vue plongeante de la ville depuis le sommet du mont Saint-Clair prise en 1925, une collection unique de 30 clichés couvrent 80 ans de l'âge d'or de notre cité portuaire. Des tirages réalisés par des photographes faisant souvent preuve de talent artistique, et de fulgurants panoramiques qui n'ont rien à envier à de bucoliques paysages survolés par un drone. La Société d'Etudes Historiques et Scientifiques de Sète et sa Région a mobilisé son fertile réseau, brassé ses épaisses archives, noué d'improbables rencontres et débats pour assembler et affiner une collection cohérente à défaut d'être exhaustive. En 30 paysages, ce recueil restitue des lieux symboliques ou parfois anodins, toujours privilégiés. Il saisit le quotidien de celles et ceux qui ont fait l'île singulière au jour le jour, et qui se retrouvaient aux cafés des halles et autour du Cadre royale lors des joutes de la Saint-Louis qu'annonçait le défilé des hommes en blanc. La SEHSSER exprime ici sa gratitude envers celles et ceux qui l'ont aidée à donner forme à ce portfolio historique, et en premier lieu à l'équipe municipale qui, dès le premier jour, offrit son soutien logistique et matériel pour que soit aujourd'hui publié Une ville et son portfolio. Gustave Brugidou Président de la Société d'Etudes Historiques et Scientifiques de Sète et sa Région (SEHSSER)

09/2023

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Littérature française

Joyeux animaux de la misère Tome 1

"Une mégalopole intercontinentale et multiclimatique constituée de sept mégapoles dont l'une au moins est en guerre. Vaisseaux spatiaux, drones occupent l'espace céleste. En bas, animaux, monstres, fous de "dieu". En bordure d'un district "chaud" de l'une de ces sept mégapoles, de climat chaud, à proximité de grands ports et de grands chantiers, et dans un reste d'immeuble (rez-de-chaussée, escalier, deux étages), un bordel mené par un maître jeune qui l'a hérité de son père, et qui se pique. Trois putains y traitent un tout-venant de travailleurs - époux souvent trompés, pères prolifiques -, de fugitifs, d'échappés d'asiles, de meurtriers : deux mâles, un "père", son "fils", Rosario, une femelle en chambre à l'étage et qui ne sort jamais - un chien la garde. Les deux mâles sont renforcés, en cas d'affluence, d'un "appoint", époux abandonné avec enfants ; la femelle est le but sexuel mais il faut passer par l'un des mâles, le tarif comprend les deux prises. Vie domestique ordinaire dedans, et au dehors immédiat : toilette, à l'étage, des putains, leur exposition, en bas, à l'entrée contre le mur (la montre), prises disputées, conflit "père"/"fils", saillies de putains à putains d'autres bordels pour renouvellement des cheptels. Aventures extérieures, surtout pour Rosario dont la "mère" survit dans un abattage mi-urbain mi rustique, climat humide, très lointain dans la mégalopole. Il la visite à intervalles réguliers : le trajet d'aller, en camionnette ou fourgon locaux d'abord puis en bahut intercontinental, dure plus d'une journée, de nuit à nuit, la visite, quelques heures à l'aube, où, entre autres, la mère reprise le mowey, court vêtement, toujours redecousu, du "fils". La fiction avance sous forme de comédie, crue et enjouée, de dialogues, de jactances, de "direct" sur l'action en cours. J'ai écrit ce texte, de langue aisée, d'une seule traite et toutes affaires cessantes, comme exercice de détente dans le cours de la rédaction d'une ouvre plus longue, Géhenne, à paraître prochainement : son emportement, son allégresse se ressentent, je l'espère, de cette exclusive heureuse. Le monde qui s'y fait jour n'est ni à désirer ni à rejeter : il existe aussi, en morceaux séparés par la distance, dans l'humanité actuelle; et je ne suis ni le premier ni le dernier à vouloir et savoir tirer connaissance, beauté et bonté de ce qui peut nous paraître le plus sordide, voire le plus révoltant, à nous tels que nous sommes faits". Pierre Guyotat.

03/2014