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Sciences historiques

Barbier Dauphin : une industrie du terroir provençal. Histoire d'une conserverie en Pays d'Aix-en-Provence (1869-1987)

"Barbier Dauphin, le fin du fin..." le slogan en vogue dans les années 1950- 1960 fleure bon une France encore rurale dans ses aspirations et son imaginaire, même si depuis le XIXe siècle l'urbanisation n'a cessé de gagner du terrain, grignotant inexorablement le monde paysan. L'histoire de Barbier Dauphin s'inscrit dans ce contexte d'une France à double facette qui au cours des deux derniers siècles a pris le chemin d'une modernisation de son tissu socio-économique tout en demeurant attachée à ses assises rurales. En effet, l'entreprise a fondé sa croissance sur des produits alimentaires apprêtés et plus tard cuisinés aux saveurs culinaires traditionnelles, celles du terroir. Pour autant, ses marchés sont ceux du monde urbain où le temps des ménagères est maintenant compté, où les femmes entrent progressivement dans la vie professionnelle. Acteur de la modernité, Barbier Dauphin leur propose ainsi de s'émanciper des contraintes du quotidien pour mieux libérer leur force de travail ; "Barbier Dauphin libère la femme ! " suggèreront plus tard les accroches publicitaires. Pour cela, la conserverie n'aura de cesse d'élargir sa gamme de produits : boîtes de tomate, concentrée ou entière, conserves de légumes en tout genre, confitures et douceurs... Puis, avec le temps et les exigences du progrès, les préparations deviennent de plus en plus élaborées : plats cuisinés, soupes toutes prêtes des plus variées, sauces en boîtes, pâtes farcies... Cette modernité alimentaire ne rime pas encore avec "mal bouffe" ; c'est un autre aspect majeur de l'aventure Barbier Dauphin. Comme l'évoque son credo "le fin du fin", l'entreprise joue durablement la carte de la qualité, celle de produits frais, simples, issus d'un territoire généreux. Ambassadrice des saveurs provençales, elle se confond ainsi avec le terroir qui l'a vu naître. En effet, Barbier Dauphin est par excellence une industrie d'un terroir ; elle s'y est nourrie et en retour a façonné ce monde rural, ses territoires et ses populations. De Lambesc à Meyrargues, ce livre retrace l'aventure d'une entreprise dont le destin se confond avec l'histoire de la conservation et de la préparation des aliments, de la diffusion des produits culinaires provençaux, de l'évolution des goûts alimentaires... C'est aussi une histoire des hommes - chefs d'entreprise, contremaîtres, ouvriers, habitants du village de Meyrargues en Pays d'Aix-en-Provence - qui ont participé à cette aventure et dont la mémoire demeure encore aujourd'hui vivace, pleine de souvenirs d'une époque où la vie s'organisait autour et au rythme de l'usine.

02/2008

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Gestion

DEMARCHE ET COMPOSANTES ECR. Par un pionnier de l'intégration industrie/commerce

Aux côtés d'Oliver Wight en 1975, André Martin a été le premier à implanter en grandeur nature la méthode MRP-2 (Management des Ressources de Production) chez Abbott Laboratories à Montréal. Cette expérience allait révolutionner le monde industriel. Pour la première fois, les techniques de planification opérationnelle et financière faisaient leur entrée dans l'industrie. Dans le prolongement de MRP-2, la méthode DRP (Planification des Ressources de Distribution) a été ensuite développée pour l'intégration totale de la chaîne de distribution, depuis la ligne de caisse du magasin jusqu'aux chaînes de production. Cet ouvrage est le fruit de vingt-cinq ans d'expérience passés par l'auteur à tous les stades de la chaîne de distribution - de la production aux magasins en passant par les achats, les entrepôts, le transport, le contrôle de gestion... dans des secteurs d'activités aussi variés que les produits d'épicerie, l'informatique, les cosmétiques, l'habillement, les produits d'entretien, l'électroménager, etc. La stratégie décrite est l'ECR (Réponse Efficace au Consommateur) dont le but est de focaliser la chaîne logistique sur les attentes précises du consommateur. Dans cette optique, tous les acteurs de la supply chain - les détaillants, les grossistes/distributeurs, les fabricants, les producteurs, les transporteurs doivent s'unir et opérer ensemble, plutôt que de mener des actions indépendantes, voire antagonistes. L'idée maîtresse est le partenariat. L'intérêt pour tous est de réduire les coûts de distribution et de maximiser le service client. A l'heure où la presse spécialisée nous rapporte les expériences ECR américaines, anglaises et italiennes, où le grand commerce est en pleine mutation comme en témoignent les nouveaux vocables utilisés tels que "GPA - Gestion Partagée des Approvisionnements", "CRP - Continuous Replenishment Programm, licross-docking", ce livre nous fait voyager dans le temps en partant de l'état des lieux du commerce traditionnel jusqu'en 2006 à l'ère des cybermagasins. Au fil des pages, le propos n'est pas le pronostic de la disparition du commerce traditionnel mais le développement des techniques de gestion de la -demande et des approvisionnements, les conditions de réussite des promotions et l'importance du rôle des personnes, de l'information et des systèmes pour la mise en oeuvre efficace de l'ECR. Ce mouvement n'est pas un effet de mode; c'est une lame de fond qui va révolutionner le monde de la distribution. Les enjeux sont importants, c'est pourquoi la parution du premier livre en français sur l'ELR ne pouvait plus attendre.

07/1997

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Economie

De quoi Total est-elle la somme ? Multinationales et perversion du droit. Suivi de Le totalitarisme pervers

"Total" : c'est ainsi qu'ils ont choisi de la nommer, comme dans un mauvais film tout en hyperboles. Active dans plus de 130 pays, cette société s'affaire à exploiter, traiter et distribuer des produits issus du pétrole, tout en oeuvrant dans le gaz, l'énergie solaire, la production électrique et l'industrie chimique. Le capital dont dispose cette firme traduit le fait d'une histoire chargée, couverte par l'état du droit ou par la complicité des Etats. Ce capital est le fruit d'actions tentaculaires sur un plan politique et économique, allant de la participation à des cartels internationaux capables de jouer sur les prix à l'accaparement de ressources dans le contexte néocolonial africain, en passant par la délocalisation d'actifs dans des Etats complaisants, par l'externalisation des coûts de production sous une forme massivement polluante et par la collaboration avec des partenaires pratiquant le travail forcé. Dans cet essai, Alain Deneault démontre que le cas Total ne témoigne pas seulement du pouvoir de cette entreprise en particulier, mais de celui d'une poignée de multinationales qui font aujourd'hui la loi. Se pencher sur l'histoire de Total et de ses composantes généalogiques, c'est montrer comment l'état du droit et la complicité des Etats ont permis à une firme, légalement, de comploter sur la fixation des cours du pétrole ou le partage des marchés, de coloniser l'Afrique à des fins d'exploitation, de collaborer avec des régimes politiques officiellement racistes, de corrompre des dictateurs et représentants politiques, de conquérir des territoires à la faveur d'interventions militaires, de délocaliser des actifs dans des paradis fiscaux ainsi que des infrastructures dans des zones franches, de pressurer des régimes oligarchiques surendettant leurs peuples, de polluer de vastes territoires au point de menacer la santé publique, de vassaliser des régimes politiques en théorie pourtant souverains, de nier des assertions de façon à épuiser des adversaires judiciaires, d'asservir des populations ou de régir des processus de consultation. Chacun de ces verbes fait l'objet d'un chapitre dans cet ouvrage. Ils représentent une série d'actions sidérantes que l'ordre politique actuel ou récent a permis à des multinationales de mener en toute impunité, indépendamment des textes législatifs et des institutions judiciaires, ou grâce à eux. En complément, un court essai intitulé Le Totalitarisme pervers met en perspective les cas décrits précédemment et interroge de façon conceptuelle le fonctionnement même des multinationales.

02/2017

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Revues

Schnock N° 45, hiver 2022

Si vous aussi, vous ressentez l'envie d'échapper à l'hystérie de l'époque en faisant un pas de côté et en tournant poliment le dos au jeunisme ambiant, cette revue est faite pour vous. Elle vous fera replonger dans des oeuvres parfois oubliées, rencontrer des personnages hauts en couleur, mémoires encore vivaces de notre patrimoine culturel, vous permettant ainsi de satisfaire vos goûts de jeune (ou vieux) schnock. Ni rétrograde, ni passéiste. Schnock, donc... Tout bonnement. Alors rejoignez-nous ! Après vous... AU SOMMAIRE p. 3 L'Edito p. 6 Le Trombinoschnock p. 8 Schnock des cultures - tout ce que vous avez toujours voulu savoir etc. p. 10 "Bien entendu, c'est on" par Eléonore Cambret p. 14 Top 15 des Post-it sur le frigo par Gérald Arno p. 22 Les Schnocks parlent aux Schnocks p. 24 Le Grand Dossier - Louis de Funès p. 26 Louis de Funès : "Si la vie était à refaire, je prendrais des cours d'agronomie" par Macha Béranger p. 42 Le Petit de Funès illustré par Karelle Fitoussi, Luc Larriba et Philippe Lombard p. 54 Danièle Thompson : "Louis n'a jamais joué de son statut d'hyperstar ! " par Luc Larriba p. 62 Serge Korber : "Il n'était pas contre un coup de blanc de temps en temps" par Jean-Yves Guilleux p. 67 Claude Zidi : "C'était un personnage de dessin animé" par Luc Larriba p. 72 Top filmographie Louis de Funès par Christophe Ernault p. 80 On a dégelé Hibernatus ! par Sylvain Perret p. 90 Louis de Funès vu par... Dany Saval, Mylène Demongeot, Maurice Risch, Agathe Nathanson, Henri Guybet, Bernard Menez, Patrick Préjean et Christine Dejoux par Luc Larriba p. 102 Fabrication d'un film culte : Carambolages par Laurent Chalumeau p. 118 Top 20 répliques et dialogues par Christophe Ernault p. 122 Quand les Français relançaient Chapeau melon et bottes de cuir par Philippe Lombard p. 134 Marthe Keller : "En tournant Le Diable par la queue, j'avais l'impression d'être dans un film porno" par Clara Laurent p. 150 SAS : 50 ans de géopolitique en 200 romans de gare par Philippe Roure p. 160 Archives Schnock : Dylan selon Dashiell p. 168 Schnock chez soi lectures & autres loisirs de chambre p. 170 - 175 Nos Trésors cachés ne le restent jamais très longtemps p. 170 Trésor livre : Pantruche de Fernand Trignol par Laurence Rémila p. 172 Trésor CD : Jaune de Jean-Pierre Ferland par Marc-François Bernier p. 174 Trésor DVD : Chronique d'un été d'Edgar Morin et Jean Rouch par Sophie Galabru

12/2022

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Revues

Schnock N° 46

Si vous aussi, vous ressentez l'envie d'échapper à l'hystérie de l'époque en faisant un pas de côté et en tournant poliment le dos au jeunisme ambiant, cette revue est faite pour vous. Elle vous fera replonger dans des oeuvres parfois oubliées, rencontrer des personnages hauts en couleur, mémoires encore vivaces de notre patrimoine culturel, vous permettant ainsi de satisfaire vos goûts de jeune (ou vieux) schnock. Ni rétrograde, ni passéiste. Schnock, donc... Tout bonnement. Alors rejoignez-nous ! Après vous... AU SOMMAIRE p. 3 L'Edito p. 6 Le Trombinoschnock p. 8 Schnock des cultures - tout ce que vous avez toujours voulu savoir etc. p. 10 "Bien entendu, c'est on" par Eléonore Cambret p. 14 Le Top 15 des publicités de 1983 par Christophe Ernault p. 26 Les Schnocks parlent aux Schnocks p. 28 Le Grand Dossier - Michel Drucker p. 29 Chers téléspectatrices, chers téléspectateurs par Yves Bigot p. 32 Michel Drucker : "J'ai eu une connaissance très tôt de la France profonde" par Luc Larriba p. 56 "Mes dix Schnocks favoris" par Michel Drucker propos recueillis par Luc Larriba p. 60 Le Petit Drucker illustré par Karelle Fitoussi, Alister et Olivier Monssens p. 70 Rémy Grumbach : "Cloclo, mon pire souvenir" par Luc Larriba p. 76 Françoise Boulain : "Aujourd'hui, les stars, on s'en fout ! " par Luc Larriba p. 80 Philippe Geluck, l'échappé belge par Olivier Monssens p. 82 Le top 10 des moments Drucker à la télé par Olivier Monssens p. 92 Michel Drucker, ce punk à chien par Christophe Ernault p. 95 Poster Michel Drucker "Pourquoi je quitte la télé" p. 96 Gérard Hernandez : "Je n'ai jamais été inquiet pour ma carrière, puisque je n'en ai jamais eu ! " par Olivier Monssens p. 108 Il est OK, il est bath, il est in ! Mesdames et Messieurs : Daniel Vangarde par Rod Glacial p. 122 Le mystère Frédéric Berthet par Jean-Luc Bitton p. 138 Pierre Paulin : "Les gens de droite disaient : "il est trop cher" ; les gens de gauche : "il a travaillé pour Pompidou"" par Boris Georgelin p. 152 Myriam Bru : "C'était la dolce vita" par Laurence Rémila p. 168 Schnock chez soi lectures & autres loisirs de chambre p. 170 - 175 Nos Trésors cachés ne le restent jamais très longtemps p. 170 Trésor livre : Les godillots sont lourds de Maurice Fombeure par Edouard Jacquemoud p. 172 Trésor CD : Press Color de Lizzy Mercier Descloux par Jean-Eric Perrin p. 174 Trésor DVD : L'Oil du maître de Stéphane Kurc par Sylvain Perret

03/2023

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guides cyclotourisme

Bretagne. Tome 1, Ille-et-Vilaine, Côtes d'Armor, Finistère nord

Des voyages à vélo et vélo électrique sur mesure pour aller découvrir le nord de la Bretagne, en Ille-et-Vilaine, Côtes d'Armor et Finistère nord. Découvrir une région à vélo est plus que jamais écoresponsable et dans l'air du temps. Et aujourd'hui avec l'assistance électrique, voyager à vélo est offert au plus grand nombre quel que soit le profil du terrain. Nul besoin d'être un cycliste aguerri et entraîné, vous pourrez profiter des lieux traversés en mode plaisir, à l'écoute et au contact de la nature. Ce premier guide de voyages à vélo et vélo électrique en Bretagne s'intéresse au nord de cette belle région de Saint-Malo à Brest et de Rennes à Camaret. S'appuyant sur le réseau très développé de pistes cyclables et de voies vertes tant sur le littoral qu'à l'intérieur des terres et en complétant par de petites routes soigneusement sélectionnées, Philippe Calas a concocté des parcours sur mesure agréables et sécurisés, compatibles avec la pratique du voyage à vélo, en boucles ou en aller simple avec retour en train. Ainsi, quel que soit le temps dont vous disposez, d'une seule journée jusqu'à deux ou trois semaines ou plus pour ceux qui sont très disponibles et veulent tout faire et tout voir, il y en a pour tous et pour tous les goûts ! Les étapes courtes, de l'ordre de 50 à 60 km, soit 4 heures de vélo en mode balade, laisseront le temps aux visites et aux activités en chemin ou à l'étape. Alors, enfourchez votre vélo et partez à la découverte de cette région aux mille facettes qui n'en finira pas de vous étonner et de vous charmer. Dans les terres, forêts, rivières et canaux seront votre quotidien : de la forêt de Brocéliande et ses légendes au célèbre canal de Nantes à Brest en passant par les berges de la Rance, la rigole d'Hilvern, la forêt de Huelgoat ou les monts d'Arrée. La variété du littoral vous émerveillera depuis la côte d'Emeraude jusqu'à la mer d'Iroise en passant par la côte de Goëlo, la célèbre côte de Granit Rose, la Ceinture Dorée et la côte des Légendes. Rennes, Paimpont, le Mont-Saint-Michel, Cancale, Saint-Malo, Dinard, Dinan, Saint-Brieuc, Paimpol, Morlaix, Pontivy, Roscoff, Brest, les enclos paroissiaux du Finistère ou les phares bretons, pour ne citer que ceux-là, sont autant de lieux qui enchanteront votre voyage.

04/2023

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Revues

Schnock N° 50, printemps 2024 : Johnny Hallyday

Si vous aussi, vous ressentez l'envie d'échapper à l'hystérie de l'époque en faisant un pas de côté et en tournant poliment le dos au jeunisme ambiant, cette revue est faite pour vous. Elle vous fera replonger dans des oeuvres parfois oubliées, rencontrer des personnages hauts en couleur, mémoires encore vivaces de notre patrimoine culturel, vous permettant ainsi de satisfaire vos goûts de jeune (ou vieux) schnock. Ni rétrograde, ni passéiste. Schnock, donc... Tout bonnement. Alors rejoignez-nous ! Après vous... SOMMAIRE p. 3 L'Edito p. 6 Le Trombinoschnock P. 8 Schnock des cultures tout ce que vous avez toujours voulu savoir etc. p. 10 "Bien entendu, c'est on" par Eléonore Cambret p. 14 Le Top 15 Johnny, objets du culte, par Michel Dalloni P. 26 Les Schnocks parlent aux Schnocks p. 28 Le Grand Dossier - Johnny Hallyday p. 30 Johnny Hallyday : "Les gens qui sourient tout le temps ont l'air con" par Serge Loupien p. 38 Le Petit Johnny illustré Karelle Fitoussi, Baptiste Vignol et Vincent Brunner p. 50 Léon Smet, le père invisible par Yves Bigot p. 58 Que j'aime "Que je t'aime" par Laurent Chalumeau p. 74 Nanette Workman : "Même dans ses excès, Johnny savait poser des limites" par Thibaut Geffrotin p. 78 Docteur Bamy et Mister Hallyday par Baptiste Vignol p. 86 Johnny par la bande par Christian Eudeline, Thibaut Geffrotin et Georgina Tacou p. 90 Top 20 Johnny Hallyday par Alister p. 100 Johnny Lagaffe par Armand Noël p. 104 Daniel Rondeau : "La mélancolie l'a accompagné jusqu'à la fin de sa vie" par Laurence Rémila p. 114 Nathalie Baye : "Johnny, c'était un pépère tranquille ! " par Luc Larriba p. 120 Johnny au cinéma vu par... Patrice Leconte, Laetitia Masson, Laurent Tuel, Costa-Gavras, Claude Lelouch et Hervé Palud par Luc Larriba et Marc Godin p. 128 Schnock vidéo présente Terminus par Sylvain Perret p. 138 Johnny au ciné - Le best of et le worst of par Marc Godin p. 142 Johnny : "Je suis un fou des sauces ! " par Alister p. 146 Johnny Canaille ! par Luc Larriba et Laurence Rémila p. 160 Johnny dans Schnock P. 168 Schnock chez soi lectures & autres loisirs de chambre p. 170-175 Nos Trésors cachés ne le restent jamais très longtemps p. 170 Trésor livre : Dans l'ombre de Johnny d'Alan Coriolan par Laurence Rémila p. 172 Trésor CD : Lorada de Johnny Hallyday par Alister p. 174 Trésor DVD : J'ai tout donné de François Reichenbach par Alister

03/2024

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Europe et environnement

Ethique et droit de la préservation de la nature sauvage dans l'Union européenne

A l'heure de l'anthropocène et de l'effondrement de la biodiversité, l'humanité peut-elle encore préserver la nature sauvage ? Est-elle capable, pour la sauvegarder, de s'émanciper d'une tradition philosophique dualiste qui, en séparant l'humanité de la nature, érige la première en entité la plus significative de l'univers et, au contraire, enferme la seconde dans une condition d'objet inerte ? Une telle vision du monde légitime en effet la domination et la maîtrise par l'humanité des éléments naturels et explique que les objectifs du droit de l'environnement se contentent, le plus souvent, de promouvoir une gestion soutenable des ressources naturelles. A rebours de cet héritage dualiste, cet ouvrage propose d'étudier les fondements éthiques permettant, en redéfinissant la relation humanité/nature, de concevoir une politique de préservation de la nature sauvage dans l'Union européenne. La première partie de l'ouvrage décrit comment une tradition de pensée naturaliste - fondée sur les croyances païennes puis sur les systèmes épicurien et spinoziste - s'est toujours maintenue en Occident. Elle démontre la rémanence d'un naturalisme éthique selon lequel la nature est naturante et l'humanité se doit de vivre en harmonie avec elle. Aux Etats-Unis, l'éthique de la wilderness - qui reprend ces thèses - a conduit à l'adoption d'une véritable politique de préservation. Sur ce modèle, au début du XXe siècle, les Etats européens ont pareillement créé de nombreux parcs nationaux qui ont - ponctuellement - permis de sauvegarder des espaces de nature sauvage. La deuxième partie de l'ouvrage retrace l'émergence, dans les années 1970, des écosophies contemporaines. Ces éthiques naturalistes prônent un nouveau rapport humanité/nature en affirmant, d'une part, la valeur intrinsèque de la nature sauvage et en se focalisant, d'autre part, sur l'interconnexion des formes de vie au sein d'un tout complexe et harmonieux. Jusqu'à présent et malgré quelques initiatives récentes, cette résurgence de la nature sauvage n'a eu qu'un impact modéré sur le fonctionnement du réseau Natura 2000 qui - obéissant à une logique de développement durable - ne protège qu'indirectement la naturalité des sites qu'il abrite. La troisième partie de l'ouvrage met en évidence la nécessité pour les pouvoirs publics, face aux dangers de l'érosion de la biodiversité, d'oeuvrer à une réhabilitation de la nature sauvage. Elle implique de redéfinir les objectifs du réseau Natura 2000 pour qu'ils visent la mise en place d'une politique de préservation ambitieuse axée sur le ré-ensauvagement de vastes milieux naturels. Au-delà, la proposition de consacrer des droits au profit de la nature sauvage apparaît comme une étape décisive de ce processus de réhabilitation. Elle validerait juridiquement la thèse éthique de la valeur intrinsèque de la nature sauvage et conduirait à ce que ses intérêts soient mieux pris en considération.

06/2021

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Littérature française

La dame de Murcie

Cet ouvrage comprend cinq nouvelles : La Dame de Murcie, Euphémisme, Aubade à la folle, Album de famille et Cour des miracles, dont le caractère insolite est au moins un trait commun. Toutes les histoires sont racontées à la première personne par un narrateur qui change d'âge, de pays et d'occupations, mais qui est toujours un artiste avec un oeil, une mémoire, une culture d'artiste. On songe à Mérimée, à Gérard de Nerval. Dans l'atelier où se passe l'aventure de La Dame de Murcie, on voit apparaître un être fantastique, mi-félin, mi-rapace, sorte de sphinge aux yeux d'or qui bouleversera le monde habituel de sa victime jusqu'à la pousser au crime. Dans Euphémisme, le narrateur a la passion des statues et parcourt les églises d'Espagne à la recherche de pièces rares. Une vieille coquette y trouve l'occasion de se survivre et lui cède une sainte Euphémine (c'est le nom d'une esclave donnée en présent à un soudard qui devint Empereur), qui établira solidement son pouvoir sur sa raison. Enfin, il détruira "l'idole". Plus tard, marié, père de famille, il s'efforce en vain d'oublier son passé. Dans Aubade à la folle, un ancien port, enrichi par la traite des nègres, est transformé en ville salubre et moderne par une municipalité progressiste. Quelques maisons pittoresques de jadis subsistent encore, dont celle d'une affreuse vieille négresse en haillons. Le narrateur et ses amis décident, par jeu, d'aller donner une aubade à la vieille et l'on voit apparaître un instant à la fenêtre une merveilleuse créature. Les garçons se précipitent à l'intérieur de la maison, mais n'y trouvent que la vieille au milieu de ses haillons. Album de famille se passe en Bretagne où le conteur va revoir son manoir d'enfance. Accueilli par une vieille nourrice - ce personnage de vieille est une constante de ces histoires -, il retrouve sa chambre d'enfant et rêve - mais rêve-t-il ? - qu'il participe dans le salon ressuscité à une réunion de famille qui se serait passée bien des années plus tôt. Enfin, dans la Cour des miracles, probablement dans une ville d'Italie, il est attiré par une jeune fille à la jupe brillante, qu'il poursuit à travers un enchevêtrement de rues, de places, de retraits et qu'il finit par perdre. Puis d'un recoin où il s'abrite de l'orage, il voit passer une sorte de grand corps enveloppé dans un froc à capuchon, qui lui cause une frayeur indicible. Mais rien n'arrive et il s'endort. Il refuse d'admettre qu'il a rêvé. Car les rêves sont bien différents, dit-il, de ces aventures-là et "n'ont rien de commun avec cette chasse inepte, constamment ranimée de promesse en déboires, de déboires en promesse...".

06/1961

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Littérature française

Le sel, la dame et l'éponge

"Ah, l'existence humaine ; le bonheur est comme une ombre, d'un coup d'éponge humide, le malheur en efface le dessin". Si Gilles Ortlieb a placé cette pensée d'Eschyle en épigraphe de ce nouveau livre où il poursuit ce "mouvement perpétuel de navetteur de l'âme" qu'il évoquait lui-même dans Et tout le tremblement, c'est qu'elle en donne la clé. De quoi s'agit-il, en effet - ici comme dans chacun de ses livres - sinon de tenter de saisir les quelques traits de craie que les vies humaines déposent dans les lieux où les emportent les hasards de l'existence. La découverte, en 2018, à la pointe de la Camargue, dans un bout du monde aussi délaissé que le Grand Est industriel, de la petite cité de Salin de Giraud qui abrite encore aujourd'hui une importante communauté grecque, ne pouvait qu'émouvoir le traduc- teur de Georges Séféris - que l'on a vu dans Journées toujours à l'affût de ce qui, à l'étranger, pouvait lui rappeler son pays. Partout, dans ce bourg presque abandonné, reste vivace le souvenir de ces migrants qui sont venus s'y installer pour gagner leur pain dans les salines au len- demain de la Première Guerre, après avoir été chassés non seulement d'Asie Mineure par les Turcs (comme l'avait été Séféris), mais de la Crimée par la Révolution russe. De là, il était tout naturel pour l'auteur de poursuivre l'enquête en arpentant l'île de Kalymnos, d'où venaient la plupart de ces anciens pêcheurs d'éponge devenus saulniers. Et plus loin ensuite jusqu'à Tarpon Springs, aux USA, autre lieu d'émigration pour les pêcheurs de Kalymnos, mais où, à la différence de Salin de Giraud, la présence d'éponges leur a permis de ne pas changer de métier. Fidèle à sa méthode d'observation du terrain et des hommes, Gilles Ortlieb s'attache à relever dans ces pages - lorsqu'il y décrit une procession de l'épi- taphios, des soirées dans une chambre d'hôtel, ou lorsqu'il y retranscrit, comme Nerval dans Les Filles du Feu, des chansons populaires - tout ce que, au fond, un voyageur peu attentif voit sans songer à le distinguer. Comme s'il était doté d'un regard particulier pour reconnaître ce qu'à son propos Jacques Réda a nommé "l'inaperçu" , et donc les moindres traces du fragile dessin dont parlait Eschyle. Mais s'il prend aussi soin de nous raconter qu'un marin a pris dans ses filets, en 1994, une statue vieille de deux mille ans, la Dame de Kalymnos, peut-être est-ce parce qu'en collectant les manifestations les plus ténues du réel, et leur tremblement, il aspire de même, bien qu'il s'en défende, à faire remonter à la surface de la langue une réalité sous-marine qui, par éclats éphémères, viendrait manifester un certain or du temps - une poésie intemporelle.

03/2024

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Récits de voyage

Twenty twenty. Petites traversées franco-britanniques

" Pour connaître une ville, pour la comprendre, il faut passer par sa gare routière. " Elise Hugueny-Léger livre le récit de l'entre-deux permanent, entre un pays, la France, et un autre, le Royaume-Uni, entre deux cultures, deux manières de parler, de lire, d'entendre, d'écrire ou encore de rêver, mais aussi entre le monde extérieur et celui des pensées et des souvenirs. " Peut-on vivre dans une bulle et ressentir malgré tout les pulsations du monde, sans la faire éclater ? " Cette question posée par l'auteure de cet ouvrage résume sans doute sa contradiction interne à travers un récit de l'entre-deux permanent, entre un pays, la France, et un autre, le Royaume-Uni, entre deux cultures, mais aussi entre le monde extérieur et celui des pensées et des souvenirs. Sous l'allure d'un petit journal intime ou récit de vie d'une femme de quarante ans, Elise Hugueny-Léger, à la double appartenance et au parcours de vie découpé, Twenty Twenty abrite une réflexion sur le quotidien, celui de l'auteure mais aussi sur le quotidien de millions de Français et de Britanniques du XXIe siècle et de ses crises importantes. Une sociologie des actualités des années 1980 à 2020 se déploie à travers un regard singulier et unique qu'est celui de cette femme partagée entre deux espaces et deux temps, habitant le monde à sa façon, au gré de ses pérégrinations entre la France et le Royaume-Uni, leurs deux manières de parler, de lire, d'entendre, d'écrire ou encore de rêver, en regardant défiler les paysages par la vitre du train. " Le paysage n'est jamais que du temps qu'on parcourt avec les yeux. " La narratrice semble en effet parcourir le monde physiquement, spirituellement, et par la linguistique avant tout : la notion de jeu linguistique est très présente par le passage fréquent de l'auteure d'une langue à une autre. Comment faire entendre en français des phrases, sonorités, tournures britanniques, et à travers elles, une vie sociale, des habitudes, une culture ? Le lecteur est alors interrogé sur le fait d'être " étranger ", de se " sentir étranger " au sens où même installé quelque part on le demeure ; c'est en partie un texte qui parle d'émigration et immigration, de n'être jamais tout à fait chez soi ou chez l'autre. L'auteure forme presque une troisième langue propre à la manière d'appréhender le monde quand on est entre deux pays. Notons que le " stream of consciousness ", visant à " dépeindre les innombrables pensées et sentiments qui traversent l'esprit d'un narrateur " selon Daniel Oliver, raconte précisément ce mode narratif utilisé par l'auteure qui ne cesse de confondre ses pensées ou ses souvenirs dans ses itinérances en un flux de conscience traduit par les mots. " Pour connaître une ville, pour la comprendre, il faut passer par sa gare routière. " Les mots, seule forme permanente de la pensée, survivent au temps et à l'espace. " Words so I don't fall. " L'auteure semble s'y accrocher et y suspendre des voyages et des rencontres, des morceaux de vie bien réels, pourtant toujours ailleurs.

02/2024

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Récits de voyage

Le Festin N° 125 : Le génie du lieu

Dans l'intimité du phare de Cordouan Le phare de Cordouan protège les marins des dangers de l'estuaire de la Gironde depuis plus de quatre siècles. Soumis à la violence des éléments, il est aujourd'hui entièrement restauré, au terme de 10 années d'un chantier colossal. Après la reconstruction, en 2005, d'une cuirasse en béton armé à l'extérieur du bâtiment annulaire abritant les locaux techniques et le logement des gardiens, les dernières années ont été consacrées à la tour centrale et à la restauration des intérieurs. Les équipes ont mené un important travail de préservation des pierres dégradées par le sel tandis que dans la chapelle, les couches de peinture à l'huile qui étouffaient les murs ont été retirées. Construit au XIXe siècle sur les ruines d'un ancien hôpital, le château Descas a d'abord été dédié au commerce du vin. Son propriétaire, Jean Descas, vendait des vins aux marchés français, des produits abordables plutôt que des bouteilles destinées aux élites et à l'export. Ainsi le château a-t-il accueilli jusqu'à 1, 5 million de bouteilles. En 1979, la famille Descas quitte les lieux. Cabaret, club puis bar à cocktails, l'histoire du château a connu de nombreux épisodes. Le dernier en date, le Point Rouge, offre au visiteur l'opportunité de découvrir une partie de l'aile droite tandis que le reste des 10 000 m2 attendent de pouvoir ouvrir au public. L'invraisemblable construction de Fort Boyard Devenu le fort le plus célèbre de France grâce à l'ingéniosité de ses bâtisseurs et l'imagination d'hommes de télévision, son incroyable histoire est finalement peu connue. 66 000 m3 de moellons furent nécessaires à en créer la base sous Napoléon Ier. Mitraillé par les Anglais, le chantier reprit finalement en 1842, mais de nombreuses difficultés durent encore être résolues : l'approche par bateau demeurait notamment plus que périlleuse. Terminé sous Louis-Philippe, le fort renaîtra bien plus tard, dans les années 1960, grâce au cinéma puis au petit écran et à l'intuition de Jacques Antoine. En 32 ans, plus de 350 émissions y ont été tournées et 70 pays en ont diffusé les épisodes ou des répliques tournées à l'étranger, où le fort est presque aussi connu que la Tour Eiffel. Sur la passerelle d'Holzarte Entre la France et l'Espagne, dans l'arrière Pays Basque, la Haute-Soule déploie ses paysages de forêts, de pâturages, de rivières et de gorges vertigineuses. La commune de Larrau y abrite un site particulièrement spectaculaire : celui des gorges d'Olhadubi traversées par la passerelle d'Holzarte, longue de 70 m et suspendue à 180 m au-dessus du sol. L'histoire de la passerelle remonte à 1920. Jusqu'alors, les bûcherons et les ouvriers du bois devaient contourner les gorges pour acheminer les troncs d'arbres à travers la vallée. Traversée par les hommes et leurs mulets chargés de bois, elle facilita toute l'activité de la filière, avant d'être prisée des contrebandiers cherchant un passage entre la Fr

03/2023

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Histoire de France

Monsieur Barre

"Raymond Barre ou le plus mal connu des hommes connus." Tel aurait pu, également, être le titre de ce livre. De l'homme qui, pendant près de cinq ans, fut Premier ministre, les Français ne savent presque rien. Ils n'en ont qu'une image partielle? : celle du chef du gouvernement nommé, en août?1976, au plus fort des difficultés économiques et sociales, appelant à l'effort, au retour à la compétitivité, à la défense du franc, à l'adaptation des entreprises et, plus encore, à la transformation des mentalités face au monde dans lequel nous vivons, celui des fulgurantes évolutions. Mais il existe un autre Raymond Barre que l'homme politique. Pudique, discret, secret, Raymond Barre, qui n'est entré que très tard et par hasard en politique il a cinquante-deux ans en 1976 —, a toujours refusé de se livrer. Il n'aime ni les potins, ni les cancans, ni les "échos", ni les petites phrases ni les petites histoires. Aussi Henri Amouroux, auteur de "La grande histoire des Français sous l'occupation", a-t-il voulu écrire ce livre comme il le fallait, en historien qui va aux sources et retrouve l'écolier Raymond Barre, premier de sa classe, à la Réunion? ; l'étudiant, qui, en 1946, suit à Paris les cours de François Perroux et de Raymond Aron? ; l'agrégé, professeur en Tunisie, où il rencontrera celle qui deviendra sa femme? ; l'homme à qui le général de Gaulle demandera d'aller à Bruxelles pour y être vice-président de la commission unique des Communautés européennes avant d'expliquer l'action du ministre du Commerce extérieur, du Premier ministre et du député de Lyon. Historien, Henri Amouroux a également, depuis dix ans, noué des rapports privilégiés de journaliste et d'homme avec Raymond Barre. C'est grâce à ces rapports qu'il peut, le premier, faire prendre conscience au lecteur de la variété et de l'ampleur des connaissances de Raymond Barre. Qu'il s'agisse de peinture, de musique, de cinéma, de philosophie, d'histoire et, bien entendu, d'économie, Raymond Barre est un homme aux goûts éclectiques, aux compétences multiples, à la simplicité totale, dès lors qu'il ne se trouve plus en présence du "microcosme", mais de ces Françaises et de ces Français qui, par leur travail quotidien, font la France. Au-delà de l'homme et de son action, le livre d'Henri Amouroux éclaire vingt ans d'histoire récente. Il nous aide aussi à mieux comprendre le présent et à saisir les enjeux du proche avenir. Nous devons la préface de cet ouvrage à M. Jean-Pierre Raffarin, homme d'Etat français et ancien Premier ministre.

07/2019

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Critique

Jusqu'à ce qu'ils me disent. Lectures 2015-2020

Ce livre est un recueil de notes de lecture publiées entre 2007 et 2020. Elles concernent une trentaine d'oeuvres d'écrivains européens, pour l'essentiel, français, anglais, allemand, suisse et russe (d'Emily Brontë à Muriel Pic). Si Shoshana Rappaport y évoque bien certaines affinités électives (Woolf, Plath, Tchekhov), l'absence de Marina Tsvétaïeva, qu'elle avait évoquée fraternellement dans un précédent volume, suffit à faire comprendre que ce recueil ne prétend en aucune façon à dresser un panorama exhaustif de ses goûts en littérature. En revanche, d'une lecture à l'autre - de la redécouverte enthousiaste des vers du Kamasutra au plaisir de lire les lettres de Beckett, Boussole, de Mathias Enard ou la Chronique des sentiments, d'Alexander Kluge - ce recueil ouvert aux quatre vents des sensations complète le portrait d'une lectrice sensible, au plus haut degré, à la matière émotive du langage. Les notes sont réparties entre quatre chapitres : "Demain, qui sait, nous serons libres" , "Un autre usage du monde" , "Fixer la beauté" , "Tout près des oiseaux" , qui chacun renvoie, plus ou moins, à une dimension du réel : amoureuse, géographique, esthétique, spirituelle. Ce qu'écrit Shoshana Rappaport de l'oeuvre de J. -B. Pontalis révèle peut-être ce qui la retient dans ses lectures, et qu'elle voudrait mettre au jour : "entre le portrait d'un autre et un autoportrait, parler ''davantage à travers soi que de soi''. Au préalable, chercher à saisir l'état intermédiaire, tel entrelacs indistinct, où surgit une parole livrée au monde lorsqu'elle n'est pas entravée". Au fil des notes ("vicissitudes de la lecture, errance") surgissent des interrogations qui lui sont essentielles. Chez Shoshana Rappaport, l'art de la lecture est une autre façon de faire retour sur soi : "Peut-on dire non à sa propre vie ? " , "Une femme peut-elle ou non renouer avec un ancien amant ? " , "Le plaisir s'enseigne-t-il ? " , "Comment parvenir à se ''décentrer'' sans se délester de ce que l'on est, partant de ce que l'on deviendra, rencontre faite ? " , "De quoi (s') est-on éloigné ? De quoi vit-on séparé ? " , "En quoi la lecture dite ''littéraire'' est-elle cathartique ? " A ces questions délicates, qu'on se formule aux heures de souffrance, la lectrice oppose toujours une protestation de vitalité : "Amants soyez inventifs" , conseille-t-elle à son lecteur. Dédié à sa fille, ce livre peut se lire comme une déclaration d'amour à la vie sous toutes ses formes. Reprenant à son compte une notion d'Hélène Merlin-Kajman, l'auteur se propose de "de défendre, non pas un patrimoine littéraire, non pas un corpus prescrit, mais une zone privilégiée, une zone à défendre (ZAD), dans laquelle les échanges peuvent et doivent avoir lieu, espace ouvert, nécessaire, sans lequel il n'y a pas de littérature".

11/2022

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Littérature française

Paris était notre maîtresse. Histoire de la génération perdue

La nouveauté heurte. Elle n'est pas toujours perceptible. C'est souvent dans l'ombre qu'ont vécu les inventeurs et les précurseurs. On les a déclarés rêveurs et amuseurs. Ils ont eu la vie dure. L'inattention, le rejet, c'est le sort qu'ont subi les Américains de la Génération perdue, Lost Generation. Les plus remarquables n'ont peut-être jamais été connus. Ils ont disparu dans la nature. Les uns sur un matelas sale. D'autres dans des virées solitaires et des sauts dans le vide sans témoin. Eux seuls ont perçu leur originalité, leur nouveauté et leur misère. Ils étaient courageux, brutaux, moqueurs. Connus ou inconnus, les auteurs et acteurs de la Génération perdue ont voulu caractériser la condition humaine d'une époque, celle des années 20 et 30. Il y avait chez eux du sublime, de la jouissance, de l'orgueil et de la résignation. L'art et la littérature n'ont été qu'un aspect de leur vie. Ils avaient aussi beaucoup besoin d'action. Action et écriture se conjuguent bien. Les Américains de Paris des années 20 et 30 ont renouvelé le genre littéraire. Ils n'avaient rien de surréaliste et de dadaïste comme les Européens. Ils ont créé un fonds et un style qui correspondaient mieux au changement d'époque. Sous un aspect fantasque, blasé, ironique, ils ont décrit une part de l'humanité des temps modernes. On pourrait les résumer ainsi : -Qui êtes-vous ? -Je me cherche. -Où allez-vous ? -Je me le demande. -Que signifie votre vie ? -Rien. A leur retour aux Etats-Unis, ils portent sur leur pays un sentiment opposé à celui qui les a fait partir. Ils ne désirent alors rien de plus que de réintégrer la société américaine. L'Amérique du temps vit dans la démesure. Elle surpasse en créativité toutes les sociétés du monde d'alors. Elle a changé d'esprit. Elle juge maintenant ses expatriés acceptables. Eux le lui rendent bien. Ils se fondent avec délice dans la nouvelle Amérique et deviennent de good Citizen. Ils sont lus. Quelques-uns sont nobélisables. Beaucoup exercent des activités commerciales, éditoriales et autres. La plupart ont écrit quelques lignes sur la France à la fois de façon plaisante puisqu'ils parlaient de leur jeunesse, mais aussi avec de sévères critiques envers un pays qui les avait tant affligés par sa vétusté, sa saleté et son immobilisme. Ils ont aussi rempli leur vie d'autre chose que de papier. Ils ont multiplié les fugues, couru le monde, participé aux événements du temps, bref brûlé la chandelle par les deux bouts. Ils ont eu, plus que d'autres peut-être, le sens de l'insignifiance des choses et de leurs personnes. La mort compte moins quand on est dans l'action et qu'on a le sens de la dérision.

07/2021

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Littérature française

Ensuite j'ai rêvé de papayes et de bananes

Le texte ? : dans le monde créé par ce récit, les hommes coexistent avec des androïdes intelligents. Ensuite, j'ai rêvé de papayes et de bananes raconte en particulier l'histoire de l'un de ces robots ingénieux, Silvio, qui, au contact de celle qui n'aime pas être appelée sa "? propriétaire ? " ou son "? maître ? " - et qui semble un double de l'écrivain -, apprend peu à peu à comprendre le monde dans lequel il évolue. Silvio est incité à ne pas servir docilement l'être humain et à devenir autonome. Les goûts qu'il se forge l'amènent à s'intéresser au domaine de la linguistique. Plus précisément, constatant qu'une grande partie des langues créées par les humains disparaissent, ne comprenant pas cette perte, il décide à la fois de mémoriser les données existantes sur les langues éteintes, de sauver les langues en voie de disparition, et de créer un langage. Le robot, sorte de "? bon sauvage ? " des temps futurs, fidèle à la tradition des Lumières, considère l'humanité, son génie, ses manquements, avec tendresse et perplexité. Il est en contact permanent avec la communauté de ses pairs dont certains sont bien plus critiques vis-à-vis des hommes. Le duo formé par le robot Silvio et l'humaine qu'il observe - et qui l'observe - souligne, avec humour et émotion, la fragilité de la condition humaine. Au-delà, le livre s'interroge sur les modes possibles de coexistence entre hommes et machines intelligentes. Mais aussi sur les rapports entre intelligence et pouvoir ? : l'intelligence doit-elle, absolument, être dominatrice ?? La richesse n'est-elle pas davantage d'aller contre l'uniformisation et de permettre à de multiples cultures de se développer ?? Le graphisme ? : ce livre n'est pas relié. Il prend néanmoins corps par la magie des plis, déplis et replis, et peut se déployer dans l'espace. Il invite ainsi à une lecture déployée, une lecture de résistance. En affirmant fort sa matérialité iconoclaste, il fait écho aux langues qui disparaissent. Les six rabats de la jaquette-couverture invitent à un jeu de composition/décomposition avec le mystérieux titre du livre. Imprimée sur un papier martelé coloré de vert pastel fluorescent, le titre déconstruit sera imprimé en dorure à chaud miroir. Le corps du livre (ses pages intérieures) est un dépliant accordéon horizontal, la lecture suit le fil d'une pagination zig-zag. Le papier est un offset classique, imprimé en un ton direct (Pantone 72). La liste des langues récemment disparues est traitée en annexe comme un dépliant accordéon vertical, une liste se déployant en boucle. Le papier est un bristol vert amande, imprimé en pourpre fluorescent. Un dos est néanmoins ménagé afin que cette proposition de lecture sans fin trouve sa place au sein des rayonnages.

03/2015

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Histoire de l'art

Le Beau, l'Art Brut et le Marchand. Jean-Pierre Ritsch-Fisch, le passeur du jamais-vu

Un océan sépare beauté esthétique et originalité absolue. Surgi des profondeurs, le jamais-vu est associé à des formes troublantes lesquelles, en bouleversant nos repères, ébranlent également nos certitudes. De l'ordre de l'apparition, cet inconnu traduit une altérité sans égale, aux antipodes des conventions et des goûts partagés par le grand nombre. A mesure que la société industrielle s'étendait en Europe, en parallèle de l'intérêt croissant des avant-gardes pour les arts primitifs, naïfs et les dessins d'enfants, les productions d'aliénés, de détenus, d'autodidactes isolés ou de spirites retinrent peu à peu l'attention de diplômés de la Faculté, auxquels se joignirent quelques fins traducteurs de l'âme humaine, artistes et poètes. Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, le plasticien Jean Dubuffet appela "Art Brut" ces floraisons détonantes. En les distinguant au sein d'une collection qu'il constitua et enrichit au fil du temps, il entendait les protéger et à la fois les soustraire à un monde culturel mimétique, ainsi qu'au marché de l'art. Depuis, l'Art Brut, y compris sous d'autres appellations, a essaimé sur tous les continents. La famille que composent ses créateurs déconcertants, voire perturbants et sans lien entre eux, s'est élargie aux handicapés et aux personnes d'âge. Avec plus ou moins de réussite, des ateliers créatifs ont ouvert leurs portes à leur intention. Cousins et alliés s'inspirent de leurs réalisations, y puisent l'énergie nécessaire à l'affirmation de leur propre voie, quand ils ne subissent pas bonnement leur influence. Certaines collections privées leur accordent une place de choix. Des musées acquièrent et exposent leurs travaux, lesquels trouvent aussi place dans de grands salons internationaux. Plusieurs galeries en Europe et aux Etats-Unis en ont fait leur spécialité. C'est à Strasbourg, à l'intersection des routes, là où La Nef des fous trouva un port d'attache, que l'une d'entre elles a vu le jour. Au milieu des années 1990, Jean-Pierre Ritsch-Fisch, son fondateur, a été conduit à fermer l'entreprise familiale de fourrure. Un retour à ses amours d'adolescence : le monde de l'art et ses sensations fortes, s'impose à lui. Commence alors sa quête de l'impossible : dénicher des oeuvres d'originaux, de marginaux ou encore de figures historiques de l'Art Brut, et appliquer dans ses choix la même exigence qu'il s'imposait, jeune encore, pour sa collection première consacrée à la Figuration narrative. Puis, il largue les amarres et part à la rencontre des publics européens et américains. Débutant à la manière d'un conte, s'apparentant ensuite, tantôt à un roman d'aventures, tantôt à une enquête, Le Beau, L'Art Brut et le Marchand relate ce périple singulier.

10/2022

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Religion

Discours sur la religion et sur quelques autres sujets

"Les Pensées furent-elles vraiment écrites sous forme de fragments ? Se réduisent-elles à un recueil d'aphorismes ? La question peut sembler d'autant plus saugrenue que Pascal passe depuis trois siècles pour l'écrivain fragmentaire par excellence, et le fragment pour l'expression naturelle de son "effrayant génie". Nietzsche n'écrivait-il pas en 1885 : "Les livres les plus profonds et les plus inépuisables participeront toujours du caractère aphoristique et soudain desPenséesde Pascal"? Et Lucien Goldmann, en 1955, n'énonçait-il pas cette règle littéraire : "il n'y a, pour une oeuvre tragique, qu'une seule forme d'ordre valable, celui du fragment, qui est recherche d'ordre, mais recherche qui n'a pas réussi et ne peut pas réussir à l'approcher"? En réalité, parler ainsi est tout simplement commettre un anachronisme. Issu du romantisme allemand, le concept de fragment est dépourvu de signification au XVIIe siècle, auquel Pascal ne fait à cet égard aucune exception : comme tous les apologistes de son temps, il écrivait desdiscourscontinus et le plus souvent d'assez longue haleine (chacun connaît les deux exemples fameux du "Pari" et des "Deux infinis") que l'on trouvera ici restitués - recollés- pour la première fois sous leur figure originelle et publiés dans l'ordre chronologique probable de leur rédaction. Bien loin de composer une rhapsodie, Pascal cherchait ettrouvait"un ordre des raisons", même si sa conception de la raison et de l'ordre n'est plus tout à fait celle de Descartes, mais les fonde l'une et l'autre sur une "logique du coeur" (Heidegger). Cependant, à la mort de Pascal, n'a-t-on pas découvert ses manuscrits dans le plus grand désordre et morcelés en bouts de papier de toutes tailles ? Certes, mais l'on sait parfaitement pourquoi ils se présentaient ainsi : c'est que Pascal avait formellement désavoué, vers 1660, ses discours primitifs à cause de leur trop grande disparate, et qu'il les avait lui-même découpés avec l'intention, ou plutôt l'espoir, de rédiger, sur cette base, un livre nouveau et unitaire, une "Apologie de la religion chrétienne". Il n'empêche que, s'il est évidemment loisible de spéculer sur le "plan" qu'eût suivi ce livre jamais écrit et sans doute impossible à écrire, seul le retour vers l'amontde la création pascalienne, c'est-à-dire le remembrement des "fragments" où elle s'est accidentellement dispersée, peut en livrer le sens authentique. Ce retour au discours pascalien en son jaillissement premier, en sa simplicité et sa monumentalité, c'est à lui qu'invite cette édition, proposée par Emmanuel Martineau en 1992, véritable édition originale de ce qu'on appelle depuis 1670 lesPensées. Depuis longtemps épuisée, le présent ouvrage en est la réédition en fac-similé" .

04/2022

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Poésie

L'absent

Ce livre est le récit d'une d'une disparition. Celle d'Ali Boulfra en 1958, et la quête plus d'un demi-siècle plus tard de sa fille, née cette même année. C'est cette absence que creuse Erwann Rougé, à travers les époques et les territoires : de la Kabylie à Rennes. Quête de fragments d'une existence, à travers des gestes simples, des paysages nets et durs, des souvenirs de guerre, pour tenter de percer l'énigme d'une vie inconnue. Il y a une rétractation de la lumière, de la terre et du silence qui passe dans ces poèmes en forme de pierres soufflées par le vent. Une forme de dépossession aussi, comme si nos origines au fond ne nous appartenaient pas vraiment ; tout semble glisser entre les doigts, les lieux déplacés de l'enfance, les murs brûlés, les mots dans l'air. La voix d'Ali traverse le récit, traverse le temps en fragments de lettres, en échos parvenus jusqu'à nous. La voix d'un homme qui a entendu parler les arbres, a vu la haute mer, a cherché des visages, et qui avait promis d'être là. Mais les voix suffisent-elles à peupler l'absence ? Que peut-on retrouver, retenir, conserver d'un homme parti "sans corps ni indice" ? La fuite ? "Le mouvement d'aimer" ? Le texte est traversé d'espace et de mystère, mais pas d'obscurité cultivée : un mystère simple et douloureux. L'eau du fleuve, la couleur de la terre, on voudrait faire parler le paysage, les goûts amers, les oliviers sur la colline, le soleil nu, les herbes sèches, le défilé des rapaces dans le ciel, le sable. C'est un retour aux origines oui, mais avant tout une première fois, on est venu chercher quelque chose, retrouver ce qu'il y a de soi dans un pays, sur une terre qu'on ne connaît pas. Mais rien ne dit rien. La poussière, la nuit, tout fait silence et au fond de ce silence réside l'absent : "l'absence de signe est la seule trace" , et c'est à cette trace invisible qu'il faut puiser de quoi être. Un dernier absent habite ce texte : Erwann Rougé lui-même qui s'efface du récit pour laisser parler les êtres et les ombres. Cet homme d'abord, Ali, dont le mystère reste entier - mort ou tout simplement disparu -, sa fille partie à sa recherche et qui est également la soeur de l'auteur, mais aussi la peinture en creux d'un pays pris d'un mouvement de rassemblement, de liberté et d'émancipation dans les rues d'Alger. Dans cette discrétion, dans cette retenue qui révèle la simplicité crue des choses, mais avec douceur et écoute, Erwann Rougé essaie de rendre à chacun sa présence et sa quête.

12/2021

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Littérature française

L'arrivant et l'autre

Au départ c'est une simple proposition du second au premier : écrire, ou plutôt s'écrire, échanger des textes. Un essai, une tentative pour comprendre ce qui peut les rapprocher : " L'idée d'un monde qu'on n'accepte pas, dont on sait les urgences. Ecrire pour ne pas céder à la panique. Ecrire pour articuler ce que l'on a à se dire, ce qui bat en nous et ce pour quoi on se bat ", lui écrit-il. Très vite le sujet s'impose, tout simplement parce qu'on ne peut pas ne pas en parler. Les migrants. Il ne s'agit là ni d'informer ni d'analyser. D'autres l'ont fait, le font. Ni même de faire preuve d'originalité, mais d'affirmer un point de vue. Celui d'Européens placés devant la détresse de ces personnes chassées de leur pays par la guerre, la misère, les persécutions, la ruine... Il s'agit de témoigner de ce qui nous bouleverse, brouille notre représentation du monde, trouble nos certitudes. Témoigner, non pas à proprement parler de la situation de ceux qu'on appelle les migrants comme s'ils avaient vocation à ne jamais trouver de point de chute, mais du miroir que nous tendent ces personnes qui, dans le plus grand dénuement, se présentent à nos frontières. "?De qui parlons-nous ??", s'interrogent Eric et Michel. Etrangers, réfugiés, demandeurs d'asile : ces termes expriment une réalité juridique. Clandestins, sans-papiers, immigrés stigmatisent. Expatriés, ce n'est pas cela. Exilés, oui, mais pas seulement. Des arrivants. C'est Michel qui a proposé ce terme après l'avoir entendu à la radio, car tout de suite, il a parlé à son oreille et il a résonné dans sa bouche de comédien. Arrivant. Cependant, comme tous les mots, il ne leur paraît pas tout à fait satisfaisant. Il a le défaut de sa qualité. Suffisamment neutre pour ne pas véhiculer de mauvaises interprétations, trop neutre pour être véritablement politique. Il est vrai au sens où il signifie une réalité mais il est insuffisant. Ils l'ont cependant gardé, face à cet autre qu'est chacun de nous, dans l'attente que se révèle, s'il existe, le mot juste, celui qui dira tout, à la fois le départ, le voyage et l'arrivée, la peur et l'espoir, la solitude, l'attente et la fatigue, la mer et les montagnes, les frontières à franchir, les passeurs, la police et, aussi, les solidarités qui naissent et qui s'affirment. Il n'en est plus si su?r. Elle l'a attendri. Elle l'a se?duit. Mais y avait-il de l'amour dans ses gestes ? C'est peut-e?tre une question qu'il ne devrait pas se poser. Maintenant, il en est certain, s'il l'a aime?e un jour, il ne l'aime plus. Sa petite personne est trop su?re d'elle et trop folle. Elle est capable de tout sur un coup de te?te. Son proce?s ne l'a pas gue?rie. Il faut fuir. Tant que des milliers de kilome?tres ne les se?pareront pas, Frank ne pourra pas refaire sa vie. Ce n'est pas seulement qu'il ne pourra pas refaire sa vie, c'est bien pire que cela : il ne se sentira pas en se?curite?.

01/2018

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BD tout public

Terra incognita Tome 4 : Aoura

Le cycle II Comme annoncé précédemment, la seconde trilogie de la série Terra Incognita aborde à nouveau le thème du voyage dans le temps vécu par un homme perdu sur une planète hostile. Une planète qui se trouve être la Terre. Mais une terre dominée par les peuples précolombiens. En effet, au cours d'un voyage au Mexique, et suite à un concours de circonstances exceptionnelles, Jean-Baptiste Le Naec va effectuer un saut de cinq siècles dans le passé. D'abord épouvanté par cette perspective impossible, il va ensuite progressivement l'admettre afin de mettre en oeuvre un projet insensé : changer le cours de l'histoire. Le destin de Jean-Baptiste va, de plus, être partagé entre plusieurs femmes ; deux des trois volumes du cycle ayant pour titre le prénom de l'une des trois héroïnes. T4 : Aoura Jean-Baptiste Le Naëc possède tous les signes extérieurs du bonheur. Mais cet idéaliste invétéré décide un beau jour de tout quitter pour partir à la recherche de cette paix intérieure qui le fuit depuis toujours. Sa quête le conduit à Oaxaca, ville du Sud Mexicain, où il fait la rencontre de personnages singuliers qui lui apportent aide et assistance tout en l'entraînant dans une aventure incroyable : Jesus, petit gavroche de Oaxaca, guide les pas et le coeur du voyageur dans les méandres de la vieille ville. Par son intermédiaire, Jean-Baptiste rencontre Aoura, superbe danseuse aztèque, et Jorge, vieil indien maya adepte des anciennes croyances. Ce dernier fait le récit d'un voyage extraordinaire. Cinquante ans plus tôt, lors d'un violent affrontement, le vieil homme soutient qu'il "propulsa" son contremaître à l'époque précolombienne. Le voyage ayant pu s'effectuer grâce à une étrange fusion : un sentiment de haine d'une puissance extrême émis par Jorge, associé au pouvoir d'une représentation de Chaac, le dieu de la pluie des anciens Mayas. Quelques temps après, Jean-Baptiste est agressé par deux hommes au service de Luiz, le frère d'Aoura. Sous une couverture d'honnête chiclero, Luiz est en fait un redoutable trafiquant d'oeuvres d'art précolombiennes. Instigateur, quelques jours auparavant, du "vol du siècle" au musée anthropologique de Mexico, il espère utiliser le sac à dos de Jean-Baptiste comme "valise diplomatique" afin de sortir du pays le fameux masque de jade du roi Pakal. Il fait pression sur sa soeur et se sert de l'amour qu'elle porte au voyageur pour parvenir à ses fins. Au cours d'un voyage en bus vers le site archéologique de Palenque, et suite à un contrôle de l'armée, Jean-Baptiste découvre involontairement le masque volé dissimulé dans ses bagages. L'explication inéluctable qui s'en suit avec Aoura est interrompue par l'arrivée de Luiz. Une course poursuite s'engage. Le temple de la grande pyramide du site archéologique protège le couple de la fureur du trafiquant et abrite leur première nuit d'amour. La passion amoureuse de la jeune femme, alliée au pouvoir du masque de jade, projette Jean-Baptiste cinq siècles dans le passé à l'époque du grand empire Aztèque. Quarante ans plus tôt et parallèlement aux aventures vécues par Jean-Baptiste, Jesus, Aoura et Luiz, l'archéologue Alberto Ruz et son assistant Pablo descendent lentement au coeur de la pyramide de Palenque, à la recherche du tombeau du prince maya Pakal. Leur découverte bouleversera les connaissances sur les civilisations précolombiennes et révélera au monde entier le voyage extraordinaire de Jean-Baptiste Le Naëc.

10/2014

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Décoration

Nacres de lumière. Histoire et illustration de l’art du coquillage

Documentaire illustré inédit sur la nacre, cette " peau " ou frange périphérique interne de la coquille qui, de tout temps, fascine nos sens grâce à ses reflets irisés. La nacre est une fine substance qu'est la " peau interne " de la coquille du mollusque. Cette " peau ", ou frange périphérique interne de la coquille, est d'une nature particulièrement complexe : elle est composée de grains d'aragonite entourés d'un mortier de matière organique et forme une structure feuilletée ajustée comme si la somme des éléments qui la constitue était un seul et même cristal. Cette structure spéciale confère à la nacre certaines propriétés rares, notamment des reflets irisés qui captent le regard, qui scintillent. Les voyages forment la jeunesse, dit le dicton. Quant aux pérégrinations diplomatiques, elles nourrissent la curiosité intellectuelle de leurs acteurs. L'auteur, collectionneur né, s'est attaché durant plus de trois décennies à réunir une collection de coquilles et de nacres gravées et sculptées, glanées ici et là sur plusieurs continents. Puis l'idée lui est venue d'écrire un livre sur le sujet, pour combler l'absence de travail d'étude et de recherche en langue française sur les coquillages, les coquilles, les nacres. L'entreprise devait s'avérer plus compliquée qu'imaginée au départ. Beaucoup de lectures, d'investigations en bibliothèques et musées sont donc à la source de cette petite encyclopédie sur un élément méconnu de l'univers marin et lacustre. Dans le premier chapitre, le lecteur est convié à prendre la mesure de l'impressionnante variété de mollusques et coquillages existant dans le monde. Au fil des chapitres sont décrites dans leur incroyable diversité les activités humaines auxquelles le travail des coquilles et l'art de la nacre ont donné lieu à travers les temps et sur tous les continents. L'auteur cite également des auteurs, des fragments ou bribes de textes anciens ou modernes. On y apprend par exemple que dans certaines communautés humaines, la nacre en est même venue à représenter le symbole de la richesse et de l'éternité, grâce au pouvoir magique qui lui permet de se glisser entre réalité physique et fabrique d'illusion. Elle a brillé en bijouterie et joaillerie, en armurerie, archerie et coutellerie ; elle a été recherchée en marqueterie, coffrerie et tabletterie, en horlogerie et miroiterie, en lutherie, chinoiserie, dominoterie, éventaillerie. Mieux encore, dans le même temps où elle satisfait les goûts profanes, elle servait à produire des objets magiques ou religieux. Dans le champ du sacré, la nacre a été utilisée à la fabrication d'articles de piété en tout genre - chapelets, crucifix, médaillons, broches, plaquettes, passe-temps, ex-voto. Le texte est accompagné d'une abondante iconographie, composée essentiellement de la reproduction photographique des pièces de collection de l'auteur ; s'y ajoutent quelques illustrations glanées dans diverses publications, brochures spécialisées et catalogues de musées.

05/2019

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Pléiades

Anthologie de la poésie chinoise

Une fleur de lotus sortant de l'eau pure, / Naturelle, dépourvue de toute décoration, telle devrait être la poésie selon Li Bai. Il vécut au VIIIe siècle et demeure la figure la plus marquante de l'époque Tang, considérée comme l'âge d'or de la poésie chinoise. Mais il y a trois mille ans que les Chinois sont poètes et que leur poésie est en quête d'harmonie. Qu'elle dit le monde tel qu'il est : Affaires humaines, changeants nuages, Pourquoi ? (Gao Qi, XIVe s.). Rêve à ce qu'il pourrait être : Les fleurs de pêcher sur l'eau s'éloignent ; Il est un autre monde, pas celui des humains (Li Bai). Aspire à l'union avec la nature : Je crains de vieillir plus vite si les fleurs sont fanées (Du Fu, VIIIe s.). Dénonce ce qui détruit les êtres de l'intérieur : Pleurs jamais taris, Souillures jamais lavées, Ardeur jamais consumée, Honte jamais épurée, Cette vie incertaine, évanescente, Où trouvera-t-elle enfin son havre de paix ? (Guo Moruo, 1892-1978.) Se laisse hanter par l'Histoire : Les lianes sauvages, mues par on ne sait quel amour, étreignent les os blanchis par la guerre (Yuan Haowen, XIIIe s.). Fixe pour l'éternité les moments fugitifs des amours heureuses : Défense au soleil de relever les stores de tes yeux, Défense à la brise de brosser tes sourcils, Personne ne doit te réveiller, Ouvrons l'ombre d'un pin pour couvrir ton sommeil (Wen Yiduo, 1899-1946). Et rivalise avec les autres arts, peinture ou calligraphie : Le vent remue l'écume : mille pétales de fleurs ; Les oies touchent le ciel : une rangée de caractères (Bai Juyi, VIII-IXe s). Reproduire trois mille ans de poésie en deux fois moins de pages, il ne faut pas y songer. Mais le choix des plus beaux textes, jades entre les cailloux, est en Chine une pratique aussi ancienne que la poésie même ; la première anthologie, le Shijing, aurait été compilée par Confucius au Ve siècle avant notre ère. Dans un temps où la Chine se fait moins remarquer par l'éclat de sa littérature que par ses exploits économiques, la Pléiade propose, en quelque 1850 poèmes dus à plus de 400 auteurs, une traversée de l'océan poétique qu'elle a produit. Il fallait faire des choix représentatifs : on s'y est efforcé, sans suivre aveuglément les anthologies chinoises. Car il convenait aussi de choisir des textes qui soient parlants pour (et puissent être dits par) le lecteur francophone. La musique des mots, les rythmes, les couleurs, les images doivent résonner dans notre langue pour que quelque chose de l'imaginaire de l'auteur nous soit transmis. Les traducteurs qui ont tenté l'aventure l'ont fait avec leurs goûts, leur talent, leur amour des textes, et l'idée que se fait chacun d'eux de la Chine et de sa littérature. Dans le paysage qu'à eux tous ils ont redessiné, chacun tracera sa propre route.

02/2015

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Récits de voyage

Le tour du monde en 80 saveurs. Récits de voyage et recettes gourmandes

Comment réinventer le voyage de Philéas Fogg imaginé par Jules Verne ? Un monde inimaginable près de la côte bling-bling de Miami. Des habitudes alimentaires étranges au Malawi. Une attirance fatale à la fin d'un déjeuner au pied de la montagne Rouge à Tenerife, Léonard de Vinci et Rimbaud ont-ils goûté l'afélia et les loukoums du Troodos à Chypre ? Comment contourner l'interdiction de se rendre en Corée du Nord. Les oranges de Malte. L'art de découvrir un manoir normand en pleine cordillère des Andes. Voici quelques titres évocateurs du voyage au long cours de Pierre Bignami et William Navarrete, dont les escales sont nombreuses, non exhaustives et aventureuses. Départ de Nice, retour à Nice. Un voyage culinaire et gastronomique, qui nous conduit de la Ligurie à la Sardaigne, en Italie et en Sicile, de Malte à la Grèce et à la Turquie, sans oublier Chypre et Israël, puis l'Arabie, le Malawi ou la Réunion, l'Inde, le Vietnam et la Corée du Sud, le Mexique, Cuba, la Colombie, le Pérou ou la Bolivie, Tahiti, la Nouvelle-Orléans et la Floride, puis le Canada, ou encore les Iles Canaries, le Maroc, le Portugal et l'Espagne, enfin l'Autriche et la Pologne avant de revenir dans les Alpes Maritimes. Un itinéraire plutôt surprenant, où la littérature et l'Histoire sont toujours au rendez-vous. Sous forme de nouvelles ou de récits, Le tour du monde en 80 saveurs est une invitation à la découverte des couleurs, des odeurs, des goûts et des saveurs par deux gourmands complices, curieux et vagabonds. Explorateurs de cuisine et de gastronomie, en solo ou en duo, ces deux chroniqueurs des saveurs d'ici et d'ailleurs racontent anecdotes et souvenirs cumulés en trente ans autour du monde. Un voyage heureux et généreux, subjectif et drôle, dont les récits finissent toujours par une recette à la Perec, facile et qui donne envie. Pierre Bignami a parcouru le monde en tant que personnel navigant après avoir vécu longtemps en Asie du Sud-Est. Chez lui, la cuisine est une affaire de famille. Il est né à Nice d'une famille italienne, qui a dirigé dans les années 1960 deux des enseignes gastronomiques les plus réputées de la Côte d'Azur à Villefranche-sur-Mer où, enfant, il passait ses vacances d'été en cuisine. C'est ce qui a motivé un début de carrière dans le domaine agroalimentaire. Mais l'appel du monde fut le plus fort, même si, quand il est en France, c'est en cuisine qu'on le découvre. William Navarrete, né à Cuba, est l'auteur de Vidalina. Interdit de voyager dans son pays d'origine, il s'est promis en venant en France de parcourir le monde. Il vit entre Paris et Nice. Outre son intérêt pour l'histoire et l'histoire de l'art, il évoque souvent dans ses livres les plats qui peuplent l'imaginaire de son enfance et de ses voyages.

10/2020

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Beaux arts

Archives de pierre. Les églises du Moyen Age dans le Lot

Le département du Lot est riche de plus de 400 églises du Moyen Âge, antérieures au XVIe siècle. L'ancienne province du Quercy, pourtant ravagée par la guerre de Cent Ans et les guerres de Religion, est un exceptionnel conservatoire du patrimoine bâti, depuis sa capitale Cahors et ses grands sites que sont Figeac, Rocamadour, Saint-Cirq-Lapopie, jusqu'au moindre bourg ou village qui possède bien souvent plusieurs édifices médiévaux, château, église ou maisons. Rares sont les églises préromanes et du XIe siècle dans le Lot, ce qui suscite des interrogations sur les phases de reconstruction des édifices paroissiaux au cours de la période féodale. Jalonnant les itinéraires de pèlerinage, les grands édifices romans se distinguent par leur monumentalité et la qualité de leurs décors : les coupoles de la cathédrale Saint-Étienne de Cahors, les tympans de Carennac et Souillac, les ruines de l'abbatiale de Marcilhac-sur-Célé, entre autres. Cloîtres et salles capitulaires témoignent de la puissance de l'évêque et des communautés monastiques, qui suscitèrent le talent des artistes, sculpteurs chargés de l'exécution de nombreux chapiteaux et peintres pour de plus exceptionnels décors monumentaux. Mais à côté de ces monuments majeurs, une foule de petites églises médiévales parsèment les campagnes, riches d'une architecture adaptant les canons de l'époque aux matériaux et savoir-faire locaux. L'art roman s'épanouit dès le début du XIIe siècle, mais se prolonge parfois jusque dans les années 1250. À partir du milieu du XIIIe siècle, sous l'impulsion d'un nouveau style gothique venu du nord de la France, fleurissent de nouvelles églises construites dans les villes par les ordres mendiants, à la campagne par les cisterciens, commandées par de puissants seigneurs ou de riches communautés paroissiales : Gourdon, Martel, Salviac, Montcuq témoignent de ces enrichissements successifs, adoptant les goûts du moment. Au sortir de la guerre de Cent Ans, le formidable élan de reconstruction que connut le Quercy après 1450 suscita la reconstruction de nombreux sanctuaires, à l'initiative des élites aristocratiques mais aussi des simples paroissiens, richement dotés de nouvelles peintures murales ainsi que de plus rares vitraux. Ce livre est le fruit d'un travail de recensement et d'étude scientifique mené entre 2005 et 2011 par le Conseil général du Lot et la Région Midi-Pyrénées dans le cadre de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, en collaboration avec l'Université de Toulouse-Le Mirail. Une équipe de chercheurs, historiens de l'art et archéologues du bâti a parcouru le Lot à la recherche du moindre indice matériel témoignant des constructions médiévales, livrant ici le fruit de leurs recherches. L'ouvrage est organisé en deux parties. Des chapitres individuels proposent des regards croisés sur le contexte historique, l'architecture et le décor monumental, ainsi que le devenir de ce patrimoine culturel. Le catalogue dresse ensuite la liste la plus exhaustive possible des églises du Moyen Âge, chacune bénéficiant d'une notice descriptive et de photographies.

12/2011

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Naturothérapie

Prévenir les infections saisonnières et récidivantes. Avec des remèdes naturels

Le nouvel ouvrage de Luc Bodin qui propose des protocoles thérapeutiques - à base exclusivement de remèdes naturels - pour passer un hiver tranquille ou pour casser le cycle infernal des infections récidivantes. Les infections sont sans aucun doute les pathologies les plus fréquentes. Elles touchent les personnes actives venant ainsi interrompre brutalement leurs activités professionnelles, mais aussi les personnes âgées plus fragiles pour qui, un simple rhume ou une grippe banale peut dégénérer et produire des détresses cardio-respiratoires graves. Les nourrissons et les jeunes enfants ne sont pas épargnés. Ils " tombent " souvent malades de manière rapprochée, voire récidivent à peine l'antibiothérapie terminée. Pour expliquer ce phénomène, la médecine parle d'épidémie, de contact endémique avec des personnes malades, etc. Ainsi, la peste a entrainé le décès de la moitié de la population européenne au Moyen Age ce qui est terrible. Mais pourquoi ce germe si virulent a épargné l'autre moitié de la population ? Nous pourrions aussi demander pourquoi le personnel soignant en contact permanent avec des personnes malades n'est pas plus souvent atteint ? Pour obtenir la réponse, il faut nous tourner vers les médecines naturelles qui expliquent que " le germe n'est rien et le terrain est tout ! ". Voilà donc le chemin à suivre pour prévenir les infections : remonter son terrain et par là son immunité. C'est ce que ce livre vous explique avec des conseils simples et des remèdes naturels. Ceci est d'autant plus important que la plupart des infections sont consécutives à des virus, du moins au départ. Or, ces germes ne sont pas détruits par les antibiotiques, ni par aucun autre traitement (y compris les antiviraux, peu efficaces). Il convient donc de surtout agir sur le terrain. Enfin, d'autres personnes souffrent d'infections récidivantes : sinusite, otite, bronchite, infections urinaires, gastro-entérites, vaginites à répétition malgré les antibiothérapies réalisées. Il convient pour elles aussi de casser le cycle vicieux en stimulant leurs défenses immunitaires. Dans ce livre, vous trouverez de nombreuses thérapies et remèdes performants afin que chacun fasse son choix selon ses aspirations... certains préféreront l'homéopathie, alors que d'autres se tourneront vers la phytothérapie ou l'oligothérapie. Car il n'est pas question bien sûr de vouloir tout faire ou tout prendre. D'une manière générale, les remèdes indiqués dans ce livre sont naturels, simples d'emploi, pauvres en contre-indication et en effets secondaires. Ils peuvent être associés à n'importe quel traitement en cours. Le livre est structuré en 3 parties : - Les causes des maladies infectieuses : fatigue, stress, problème digestif, environnement... mais aussi symbolique des maladies (décodage biologique). - Les remèdes naturels pouvant booster l'immunité : plantes, vitamines, oligo-élements, homéopathie et autres... sont décrits en détails. Chacun pourra faire son choix selon ses goûts et ses convictions. - Des protocoles sont proposés selon les situations des personnes (adultes, enfants, femmes enceintes). Ils sont à mettre en place pour prévenir les infections avec des remèdes naturels.

10/2023

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Littérature érotique et sentim

Frissons nocturnes Tome 2 : Coquineries littéraires

Une offre inattendue et une nouvelle rencontre vont bouleverser la vie de Marine... Marine est dévastée. Après deux ans de relation, de partages intimes et de découvertes mutuelles, Adam lui a annoncé sans crier gare qu'il désirait tout arrêter. La jeune amoureuse des mots tombe des nues et sombre dans une profonde dépression. Quelques mois plus tard, une occasion inespérée se présente à elle : on lui propose de prêter sa voix pour des livres audio érotiques ! Lors d'une séance de lecture, elle partage le micro avec un acteur professionnel, qui la trouble profondément... Qui est-il ? Pourquoi la fait-il tant chavirer ? Pourrait-il l'aider à reprendre goût à la vie ? Dans cette suite des Frissons Nocturnes, suivez la reconstruction de Marine, découvrez des textes érotiques mais aussi poétiques, visitez des lieux inédits de Namur, de Bruxelles et de Paris et frissonnez de plaisir dans les moments sensuels... EXTRAIT Marine était dans le Thalys, en route vers la capitale française. C'était devenu habituel à présent : elle sautait dans le train à Bruxelles-Midi tôt le matin et arrivait à Paris vers 10 h. Elle prenait un métro et pénétrait dans les studios de VOA moins d'une heure plus tard. Sa voix charmante avait plu à la Musardine et elle était régulièrement appelée à enregistrer l'un ou l'autre texte ou extrait de texte qui était ensuite mis sur Audible. Ca avait commencé par des petits bouts d'histoires pour lancer le projet, juste de la pub. Mais à présent, c'était des nouvelles extraites de la série des Osez 20 histoires de... , de sexe à l'hôtel, d'infidélité, de punitions sexuelles... Il y avait un tas de petits recueils dans la collection et si tous devaient être enregistrés, même si ce n'était qu'à raison de deux ou trois par bouquin, ses aller-retour à Paris n'étaient pas près de s'arrêter. Ce jour-là, l'exercice serait un peu différent. On la faisait lire avec un comédien, un vrai. On lui avait dit que cela ajouterait une dimension sexuelle et même si elle était un peu anxieuse, elle se faisait confiance. Le truc, c'était qu'elle se retrouverait face à un professionnel et qu'elle n'avait certainement pas son niveau... CE QU'EN DIT LA CRITIQUE A propos du tome 1 : "C'est un récit très érotique avec un langage parfois cru mais qui ne m'a pas dérangé. L'écriture de l'auteure est très belle, simple et fluide. " - Infinity Books A PROPOS DE L'AUTEUR Bleue est une artiste qui s'exprime en chansons depuis longtemps et qui n'a pris la plume que très récemment. Elle a un amour immodéré pour les mots, et elle considère que, lorsqu'ils sont lus à haute voix, cela leur donne une profondeur supplémentaire.

03/2020

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Régionalisme

La Savoie dans la Révolution. Avec les Conventionnels Jean-Baptiste Carelli de Bassy, Ci-devant Comte de Cevins, Baron de l'Empire et Anthelme Marin

La Révolution est entrée en Savoie, portée par une armée française, dans la nuit du 21 au 22 septembre 1792, au lendemain même de Valmy, le jour de l'ouverture de la Convention nationale, veille du jour premier de l'an I de la République. Nous suivons de façon tangible, toutes les phases, en Savoie, de cette période troublée par excellence, comme de celle qui l'a précédée et de celle qui l'a suivie, en compagnie de deux personnages représentatifs dont les actions ont été souvent mêlées. Nous nous transportons avec eux, accompagnés des huit autres députés du Mont-Blanc - le quatrevingt-quatrième département français qui vient de naître - dans ce grand théâtre que fut alors Paris, avec la Convention nationale et le club des jacobins. François Jean-Baptiste Carelli de Bassy, ci-devant comte de Cevins, futur baron de l'Empire, a joué un rôle important en Savoie dès l'entrée des Français dans le duché, et assez effacé à Paris. Nous avons affaire à un personnage ambigu, le type même de l'ambitieux, engagé dans un système, qui a servi, avec des sincérités successives, la monarchie sarde, la Révolution et l'Empire. Sa démarche est celle d'hommes, formant un groupe assez important, placés dans une époque de tempêtes, projetés au sein d'événements dramatiques, qui les dépassent. Anti-héros, dirait-on aujourd'hui, sa biographie, par toutes les situations contradictoires qu'elle révèle, est caractéristique du comportement évolutif, ou à retournements brusques, suivant les circonstances, soit parce que cela répondait à leurs aspirations, ou convictions, soit pour en profiter, soit pour survivre, d'un grand nombre de gens de cette époque, à tous les échelons de la responsabilité. Le présent ouvrage est une contribution à la connaissance des événements, comme de celle des mentalités de ce temps. Ce personnage est ici replacé au sein d'une famille noble aux multiples alliances favorables à une grande élévation sociale, au contact de ses collègues du Sénat de Savoie, de ses frères de loge, de ses amis, de ses relations (dont Joseph de Maistre son créancier), de ses antagonistes, et de ses ennemis qui voulaient le perdre. Anthelme Marin, collègue de Carelli, son compère à la société des Amis de la Liberté et de l'Egalité, en campagne pour le rattachement de la Savoie à la France, tous deux élus par la ville de Chambéry pour siéger à la Convention, partageaient le même appartement à Paris. Ils furent l'objet des mêmes menaces de déchéance en raison de leur modérantisme. La fin de la Convention les sépara. Nous sommes en présence d'un parfait honnête homme animé par le bien public, auteur de propositions des plus sensées et souvent généreuses, capable d'actions courageuses. Ce parallèle permet de présenter, de façon équitable, cette époque de lumière et d'ombre, dans une proportion de ces dernières que chacun appréciera suivant ses goûts et ses orientations sociales ou politiques.

01/1989

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Guides de France

Balades à vélo autour de Grenoble. 2e édition

Des centaines de kilomètres de balades et une campagne à quelques tours de roues de la ville pour toute la famille. Envie d'un bol d'air, besoin d'exercice ? Seul, en famille ou entre amis, rien de tel qu'une balade à vélo pour garder la forme et s'évader. Cheminer sur les bords de l'Isère ou du Drac, flâner dans " les Iles ", se hisser sur les balcons, dévaler les pentes, quel plaisir de rouler autour de Grenoble. 50 itinéraires et des dizaines de variantes pour se balader sans souci à vélo et/ou à VTC (Vélo Tout Chemin) au départ de Grenoble ! Le réseau des pistes cyclables est tel que l'on peut s'échapper du coeur de la ville en quelques minutes. Passés les classiques incontournables, l'auteur a concocté des circuits empruntant le plus possible les petites routes, peu fréquentées. De la petite balade avec les plus jeunes aux premières ascensions (accessibles au plus grand nombre), il y en a pour tous les goûts et tous les niveaux. Avis aux lecteurs - Balade 29 : suite à un glissement de terrain, la route est coupée entre les jalons [3] et [4] peu après le croisement direction Les Jayères. Juste avant les barrières interdisant le passage, il est possible de descendre à gauche par le chemin de Garretière et retrouver l'itinéraire rue du Vercors entre les jalons [4] et [5]. Le chemin de Garretière est touefois très raide, maîtrisez votre vitesse. - Travaux sur le pont de l'A48 : la voie sur berge en rive droite de l'Isère est fermée entre le pont d'Oxford et le pont barrage. Cela concerne les balades 32 à 35. - Balade 32 : [... ] Déboucher sur la PC le long de l'Isère avant un pont métallique [3]. Suivre la PC à droite jusqu'au barrage. Le traverser. Prendre à gauche la PC dir. Grenoble sur environ 3, 7 km. Ne pas passer sous le pont. Juste avant celui-ci, prendre à droite puis à gauche de manière à l'emprunter pour franchir le Drac [4]. Suivre cette PC jusqu'au pont d'Oxford. Passer sous le pont et remonter à droite pour le franchir et retrouver à droite la PC [5] en rive droite de l'Isère, déboucher sur le quai de France, la Porte de France se situe à une centaine de mètres à gauche. - Balade 33 : le retour depuis le barrage sur l'Isère se fera par l'itinéraire emprunté à l'aller, ou par l'itinéraire 32 en sens inverse à partir du jalon [2] (pont métallique) - Balades 34 et 35 : il est conseillé de sortir de Grenoble directement par la rive gauche de l'Isère (quai Claude-Bernard, puis quai de la Graille) ou de partir rive droite et de regagner la rive gauche en traversant le pont d'Oxford.

04/2018

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Droit

La médiation dans tous ses états. Actes du colloque international organisé à Tunis, les 9 et 10 mars 2017

La médiation, mode de règlement alternatif des différends, connaît à l'heure actuelle un véritable engouement qu'explique sa raison d'être. En effet, elle permet d'atténuer une approche conflictuelle des litiges et constitue, à cet égard, un mode d'apaisement économique qu'il convient de privilégier. Cet intérêt croissant se justifie, en outre, par la souplesse de ses procédures ; la médiation offrant au médiateur une certaine marge de manoeuvre pour mener sa mission. Cette souplesse procédurale s'accompagne, également, d'une souplesse des techniques de règlement des conflits et des solutions applicables. Bien plus, en associant les parties dans l'élaboration de la solution, la médiation facilite l'exécution des accords obtenus et préserve les relations entre les parties. Enfin, la médiation esquive les inconvénients d'un règlement juridictionnel du litige. Elle autorise une réduction substantielle des délais et des coûts de procédures et participe au mouvement de contractualisation de la justice, d'où le succès qu'elle connaît notamment auprès des PMEs. Ces différents avantages expliquent le développement et l'expansion de ce mode de résolution des différends, non seulement dans le domaine économique, secteur de prédilection des ADR, mais également dans des domaines aussi divers tel que le droit du travail, le droit de la famille, le droit pénal et le droit public. La médiation se révèle, aussi, un moyen à privilégier dans l'apaisement des tensions politiques. L'expérience tunisienne (Quartet du dialogue national- Septembre 2017) est, à cet égard, une illustration concrète de la réussite de la médiation politique. La médiation connaît, par ailleurs, une expansion géographique assez significative. En Asie, en Europe et en Afrique, elle est souvent promue et encouragée. L'expérience comparée atteste de l'ancrage, de plus en plus affirmé, de ce mode de règlement des litiges dans les différentes familles juridiques. Le présent ouvrage issu d'un colloque international organisé à Tunis le 9 et 10 mars 2017 se propose de saisir la médiation sous ces divers prismes : une approche théorique et globale de cette technique (la notion de médiation, la convention de médiation, l'articulation de la médiation avec les autres modes de règlement des litiges, les différents types de médiation, le statut de médiateur, la procédure et le dénouement de la médiation), à laquelle succédera une approche sectorielle (un état des lieux de la question dans les différentes matières de droit privé et de droit public) ; le tout étant ponctué par un éclairage du droit comparé sur la question (exploration de la place occupée par la médiation dans différents systèmes juridiques). L'approche pratique ne sera pas négligée au sein de cette manifestation scientifique ; l'organisation d'une médiation fictive suivant le règlement CCI était prévue au cours de ce colloque. L'ouvrage permettra ainsi aux lectures de saisir le contenu des règles et de la pratique de la CCI en la matière.

06/2018