ROMAN ETRANGER - Elle porte le nom d’un volcan, met des pantalons à carreaux et trace sa route. Dans l’Islande de 1963, pleinement indépendante depuis seulement ses 19 ans, Hekla quitte la ferme familiale et grimpe dans un bus pour la capitale, avec une machine à écrire dans sa valise. Elle lit et elle écrit, tout le temps. Elle veut écrire. Elle se sait écrivaine. Quitte à devoir prendre un nom d’homme pour se faire publier. À l’époque, le peu de femmes qui écrivent dans le pays sont jugées « sans talent ».