Heyna Bé, Juan Bernabeu

Bloemfontein en Afrique du sud, fin des années 60.

, Mario Alvarez vient d’arriver dans la capitale. Alerté par la perspective d’être bloqué par une manifestation

Ce livre appartient à la catégorie des livres qui plaisent d'emblée aux parents. Un humour décalé, assez subtil, beaucoup de fantaisie, de la poésie également et l'air de rien, une façon d'appréhender la vie autrement, une invitation à changer le monde, sans long discours ni grandes réformes. Juste en s'amusant, en inversant le mouvement trop bien huilé d'une petite vie programmée sans surprise et tellement ritualisée.

. Il était une fois un Rastignac, mais avec moins d’ambition que chez Balzac, qui rêvait dans des revues que lui donnait son oncle, de ces pays étrangers, si séduisants.

. En réinventant complètement la mythologie vampirique, Jean-Christophe Chaumette a le bon goût de donner à la créature une nouvelle – inédite, même – identité.

S’approprier le style particulier (sa marque de fabrique) et l’écriture destructurée de Jean Teulé ou l’aimer d’emblée ; reconnaître que l’Histoire de France est, il faut bien se l’avouer, un apprentissage lointain et incertain, doivent suffire pour s’immiscer sans apriori et avec intérêt dans la lecture de ce nouveau roman. Car, avérée ou pas, peu importe, l’Histoire est là et se savoure.

Jean Toomer fut avec Canne le fer de lance de l’Harlem Renaissance, mouvement de renouveau de la culture afro-américaine de l’entre-deux-guerres. Toomer disait que coulait en lui sept sangs différents, mais quand dans sa jeunesse on le qualifiait de métis, lui se revendiquait américain. C’est en se confrontant à la ségrégation raciale du Sud qu’il affirma son identité afro-américaine et vint alors Canne. 

«  Segmentisme : principe d'organisation sociale régissant l'union et imposant une stricte division de la galaxie en 7 contrées vouées à une fonction unique : ordre, guerre, jouissance, échange, spiritualité, créativité, travail.

Une petite fille donne la main à un vieux monsieur. Ensemble, dans la nuit, ils marchent à contre-courant de la foule. Ethel a dix ans.

On connaît souvent Jean Cocteau cinéaste, dramaturge ou encore poète mais on passe régulièrement à côté de ses talents de dessinateur. Pourtant, l’artiste aux multiples facettes a laissé de très nombreux dessins dont une série d’autoportraits accompagnés de textes poétiques. Cette œuvre peu connue réalisée en 1924 porte en titre : Le Mystère de Jean l'oiseleur. Jusque-là difficile à trouver, elle vient d’être rééditée en fac-similé dans un très bel écrin bleu nuit aux éditions des Saints Pères.

Le Châle de Cachemire #VendrediLecture

C’est pourtant bien ce que j’aurais aimé pouvoir faire, mais alors, mon bavardage aurait presque été aussi long que ce petit livre de Jean-François COULOMB !

la photo d’une jeune femme belle et démodée des années 50, tramée par des motifs évoquant les tatouages au henné que l’on appelle Mahenni que se dessinent sur les mains les femmes musulmanes.

Max(imilian) Orme est étudiant à l’Université et dispose, au rez-de-chaussée d’une maison, d’une petite chambre qu’il loue à Madame Moritz, sa logeuse.

À peine quelques semaines que Jean Malaurie a quitté le monde des vivants pour rejoindre les âmes de tous les habitants des terres glacées septentrionales dont il a plaidé la cause tout au long de sa vie après en avoir découvert l’exception culturelle alors qu’il n’était encore qu’étudiant !

Lorsqu'il se fait pincer la main dans le sac par le mari cocu, Stéphane n'a pas trop de possibilité pour nier l'évidence. Et pour ce qui est de l'évidence, entre lui qui est en petite tenue et elle qui est nue cachée sous le drap, rien ne peut être plus clair

Fuir des ennuis, fuir un pays. Fuir l’autre. C’est sur cette double dimension, géographique et humaine, que s’articule le récit.

« Attachez vos ceintures... » Quand vous débutez Le Mépris et la haine de Jean-François Zimmermann, vous embarquez à bord du vaisseau la Marie-Victoire, pour un voyage jusque dans les profondeurs du cœur et de l’âme humaine qui dure sur plus de quatre cents pages. 

ROMAN FRANCOPHONE – Avant, quand la production éditoriale ne nous inondait pas encore de « témoignages nécessaires » (= sordides) ou de « vibrants hommages » (= chiants) à je ne sais quel énième père résistant ou quelle mère courage ou ta grand-mère sur la commode aux tiroirs de couleur,  goudronnés bien sûr d’une « écriture sublime » (= pauvre comme un étudiant sous Covid), il y avait la littérature, et Jean Rolin, avec son délicat et poétique Pont de Bezons (POL, 2020), se promène tranquillement, à part, sur ses berges.

Lui qui a vécu dans l’odeur du plomb fondu pour l’élaboration des mots, des signes, des paragraphes, des pages qui faisaient ensuite les journaux.

Ce fut à coup sûr l’un des grands romans de la rentrée littéraire 2016 ! Jean-Baptiste Del Amo, qui nous avait tant remués avec un de ses précédents romans, le sel (encore une histoire de famille), retrace dans Le règne animal l’histoire de cinq générations d’une famille de paysans gersois devenus éleveurs porcins.

CINEMA - On sait peu de chose, finalement, sur le réalisateur du Fabuleux destin d’Amélie Poulain, Délicatessen, La Cité des enfants perdus, Alien Résurrection, Un long dimanche de fiançailles… L’homme n’est pas un habitué de la rubrique people, et se fait plutôt discret. Jean-Pierre Jeunet a décidé de révéler un peu de lui-même dans un ouvrage, au titre en clin d’œil au Je me souviens de Perec.

Dieudonné Crouzon a une réputation presque brillante dans les Facultés de Lettre et de Droit en ces années 1925.

Il paraîtrait que le chien est le meilleur ami de l’homme.

; ils nous encerclaient, se nourrissant de notre chair, quasi invulnérables, dotés d'une volonté implacable et d'un but unique : manger

Quand une jeune femme est découverte après ce que l’on peut qualifier de viol, puis de meurtre, bien vilain, y’a pas, quelque chose de pourri macère dans la région.