La Dérivante
Les grandes vacances sont enfin venues pour nos jeunes héros, Susan 13 ans, Charles 9 ans, et Murray 5ans. Comme l'été dernier c'est chez leur oncle Farley qu'ils vont aller respirer loin de New York où ils laissent leurs parents.
, incroyable maison-bâteau regorge d'objets hétéroclites et de personnages hauts en couleur ; à commencer par le perroquet centenaire qui porte fièrement le nom de « président Wilson » qui ne manque pas une occasion de ramener son bec et ses idées bien arrêtées... Mais le plus trépidant c'est la capacité de a vogué sur l'océan du temps !
Cette année, l'aventure commence dès les préparatifs de voyage : Un énorme et non moins mystérieux livre recouvert de cuir est envoyé à Charles, à son contact le garçon ressent des picotements et surtout une cruelle envie de le consulter ce que lui interdit sa sœur aînée, la très autoritaire Susan. Celle-ci insiste pour qu'ils l'ouvrent ensemble.
Pour couronner le tout le cadet de la famille, feint d'avoir été contaminé par la varicelle pour retarder son départ et c'est un inconnu, sorte de grand escogriffe, crasseux et cynique qui vient chercher les enfants à l'aéroport.
On est déjà en plein dans l'aventure, l'océan du temps s'ouvre et l'on entre dans un univers proche de celui de la bande dessinée avec des rebondissements à chaque page. Très visuel ce livre nous offre une petite révision des événements qui ont marqué l'Histoire : La tour de Babel, les amérindiens, les descendants des Vikings, les pirates inuits en passant par l'Iliade d'Ulysse, les Aztèques, et pour finir un coup d'œil à la destruction du World Trade Center.
Sous couvert de coups de sabres, d'explosion et de sensationnel, c'est surtout un roman d'apprentissage sur les relations frère-sœur. À l'issue des événements virevoltants, Susan et Charles se retrouvent soulagés de se revoir sains et saufs, ils ont compris le sens de fraternité, combien il est important de prendre en considération l'avis de chacun et de le respecter si l'on veut s'entendre et parvenir à des compromis.
Eloïse Gautié-Cosnier
29/03/2010 - 17:39