Paru en 2002 aux États-Unis, Roadmaster (traduit par François Lasquin aux éditions Le Livre de poche) de Stephen King, peut être lu comme un livre conceptuel. Sous ses dehors de roman d’horreur à tiroirs (ceux qu’y ouvrent l’alternance balisée entre passé et présent de l’histoire et les voix narratives qui s’y suivent à un rythme dramatique), il sonde au fond la substance romanesque, ni plus ni moins.