BONNES FEUILLES — « La FDM, c’est aujourd’hui, mais elle l’ignore. Si elle tendait l’oreille, elle percevrait peut-être les soubresauts qui agitent la terre en cette dernière journée, le sol qui tressaille d’une étrange vibration. Elle se dirige vers la porte arrière de sa maison, la seule qui permette encore d’accéder à un terrain sec, fait quelque pas dans le pédiluve d’eau trouble qui sépare son seuil des trois marches de pierre montant vers son jardin. Elle hume l’air un instant. Une odeur écœurante de bitume et de cendre flotte dans l’atmosphère. C’est l’odeur de la mort. »