Il y a 560 ans, le pape Calixte III ordonnait la révision du procès de Jeanne d’Arc, précédant de quelques centaines d’années celui de Robert Hossein au Théâtre de Paris, en 1977. Et que l’on soit croyant ou non, force est d’admettre que cela semblait nécessaire puisque le tribunal ecclésiastique qui condamna la Pucelle était composé de « juges ayant été triés avec soin parmi les fidèles de la cause hostile à Charles VII ». Autant dire, perdu d’avance.