Robert Beck

Les Eisner Awards, qui comptent parmi les récompenses internationales les plus prestigieuses en matière de bande dessinée, sont de retour avec leur multitude de catégories. Au sein de celles-ci, des sélections qui prouvent que la bande dessinée francophone est toujours bien représentée... Les résultats seront connus en juillet prochain.

200 romans étaient en lice... Les « blogueurs du Prix du Livre Allemand » présentent les titres nominés sur le blog du Prix. On connaît désormais les romans nominés pour le Prix du Livre Allemand 2017 : le jury a établi une première sélection de vingt titres.

Nous sommes en janvier 1953, dans un pays aux plaies toujours visibles – depuis Lille, où la misère s’affiche dans les bidonvilles des Dondaines, jusqu’à Bordeaux, où commence le procès des criminels d’Oradour, SS allemands ou alsaciens. 

Créé en 1987, le prix Eisner comporte une série de distinctions décernées à des auteurs de BD pour saluer leur créativité. Parmi les deux douzaines de prix attribués aux cartoonistes, le plus réputé reste sans conteste le Will Eisner Hall of Fame. L’édition 2016 s’est déroulée le 2 juillet dernier au Hilton San Diego Bayfront : Tove Jansson, la créatrice des Moomins, Carl Burgos, l’auteur qui a imaginé la Torche humaine, Jacques Tardi, créateur des Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec, et trois autres auteurs ont fait leur entrée au palmarès des plus grands auteurs de BD. 

Une enquête publique menée par la Bibliothèque du Congrès a permis de mettre en avant 65 livres rédigés par des auteurs américains, qui ont une incidence significative sur la vie américaine. Les résultats de cet examen, dont la sélection a réservé son lot de surprises, ont été déclinés sous forme de l’exposition « American Reads », à découvrir jusqu’au 31 décembre prochain. Les visiteurs pourront y découvrir quelques ouvrages faisant partie de la division des collections spéciales de livres rares, manuscrits qui sont rarement vus par le grand public.  

Belfond publie Du temps où j'étais mac, roman posthume (publié un an après sa mort, en 1993) signé Iceberg Slim, aka Robert Beck ou Robert Lee Maupin de son vrai nom. Un roman qui se lit plutôt comme un recueil de nouvelles, gorgé tout à la fois de moments de compassion et de cruauté, avec l'odeur des bordels et des caniveaux en embuscade.