J’ai découvert assez tard l’œuvre romanesque de Georges Simenon. Vers vingt-cinq ans. J’ai longtemps nourri une conception assez scolaire de la littérature, fréquente chez beaucoup de jeunes gens. Le talent n’est accordé qu’aux auteurs reconnus par l’institution universitaire. Et Simenon, déjà apprécié d’un public cultivé, ne l’était pas encore suffisamment par l’Université pour avoir attiré mon intérêt. Conformisme navrant j’en conviens.