Lors de son exil à Londres, bien avant ses propres succès littéraires, Chateaubriand (1768-1848) traduit Le paradis perdu de John Milton, chef-d’œuvre de la poésie anglaise. Chateaubriand rejoint en 1792 l’armée contre-révolutionnaire formée à l’étranger sous la Révolution française. Blessé au siège de Thionville, il est transféré à Bruxelles, d’où il est transporté convalescent dans l’île de Jersey.