On ne peut pas dire que la vie se soit montrée cruelle avec Maxence Van der Meersch dans sa démarche d’écrivain. Né dans le milieu de la petite bourgeoisie du Nord, à la Belle Époque, il connut, au cours de sa courte vie ( il est mort en 1951 à l’âge de quarante-quatre ans d’une maladie d’autrefois, la tuberculose) les plus grands honneurs des prix littéraires, ratant le Goncourt d’une voix en 1935 et le décrochant l’année suivante pour l’Empreinte du Dieu sans oublier le prix de l’Académie Française pour un autre de ses ouvrages.