Voilà deux semaines, nous faisions état de l'Appel des 451, sorte de conglomérat de professionnels, réunis par le voeu de fédérer l'interprofession du livre. Son propos en est fort : « L'industrie du livre vit en grande partie grâce à la précarité qu'acceptent nombre de ses travailleurs, par nécessité, passion ou engagement politique. Pendant que ceux-ci s'efforcent de diffuser des idées ou des images susceptibles de décaler nos points de vue sur le monde, d'autres ont bien compris que le livre est surtout une marchandise avec laquelle il est possible d'engranger des profits conséquents. »