François Lasserre

Décerné au sein du Cercle de l’Union interalliée fondé en 1917, le prix Interallié dévoile sa sélection annuelle. Créé en 1930, le prix s’inscrit parmi les récompenses attendues de la rentrée littéraire. Remis chaque année au cours de l’automne, il met en lumière un roman de langue française.

Le jury du Prix Interallié s'est retrouvé ce mardi 26 octobre chez Lasserre, restaurant gastronomique parisien, pour tailler le bout de gras et raboter une liste des douze ouvrages sélectionnés. Il n'en reste plus que quatre, à départager pour le 10 novembre prochain.

Et hop, achevons cette journée avec le dernier des prix de renom de l'automne, l'Interallié. Douze romans retenus, vus ici ou là. Et la deuxième sélection aura lieu le mardi 26 octobre, à 18h chez Lasserre. 

Dures, dures, ces circonstances : pour les membres des différents jurys littéraires, les restrictions qui pèsent rendent les échanges plus difficiles. Le prix Interallié décide ainsi de ne pas effectuer de sélection intermédiaire, et donne rendez-vous directement pour la troisième danse.

ARTISTES, CITOYEN.NES PARMI LES CITOYEN.NES 

Jean-René Van der Plaetsen a reçu le Prix Interallié 2017 pour La nostalgie de l'honneur, publié par les éditions Grasset. Le Prix Interallié a été créé en 1930, pensé à l'origine pour récompenser un roman écrit par un journaliste. Le Prix est remis chaque année au mois de novembre au restaurant Lasserre, dans le 8e arrondissement de Paris.

Dans le cadre de la 17e édition des Prix La Science se livre, organisée par le Département des Hauts-de-Seine, 10 ouvrages de vulgarisation scientifique ont été sélectionnés pour concourir dans les catégories « adultes » et « adolescents (11-15 ans) ».

Dans l’enceinte du restaurant parisien Lasserre, les résultats du Prix Interallié sont tombés en ce jeudi 12 novembre : Laurent Binet remporte le prix. Son second roman La Septième Fonction du langage, paru chez Grasset le 19 août dernier, a convaincu le milieu littéraire, et ce pour la deuxième fois de l’année. Il succède ainsi à Mathias Menegoz, lauréat Interallié 2014 pour Karpathia. 

Depuis plus d'un an, Philippe Tesson est à la tête du jury du Prix Interallié, suite à la disparition de Pierre Schœndœrffer. Depuis son bureau, d'où il coordonne la revue L'Avant-Scène Théâtre, il est revenu sur l'esprit du jury et du Prix Interallié, ainsi que sur les responsabilités qui incombent au critique littéraire, face aux lecteurs.