L’argument est simple et universel : la mort d’un père que son fils, en un dernier geste d’affection, veille toute une nuit. L’art de Jon de Lorett réside dans le traitement de cet événement qui place la mort, au sens physique du terme, au centre de son histoire. Son humour subtil, très pince-sans-rire comme celui de Jules Renard sous la paternité duquel il se place, ôte tout macabre au sujet.