La France sauvage racontée aux enfants

Le rôle de Jack Crabb, ou plutôt de Grand Petit Homme, reste l'un des plus marquants de la carrière de Dustin Hoffman : dans Little Big Man, d'Arthur Penn, il incarne ce garçon adopté par les Cheyennes, complice d'un charlatan de l'Ouest sauvage, puis engagé aux côtés du général Custer...

A l’occasion d’une interview avec le journaliste Christophe Ono-dit-Biot, Michel Tournier, décédé ce 18 janvier 2016, évoquait des questions aujourd’hui cruciales. Être lu, un principe premier guidant l’auteur de Vendredi ou la vie sauvage, qu’il raconte dans cet entretien réalisé en avril 2015, Le temps des écrivains. C’est que la jeunesse passionnait Michel Tournier.

Les fées ont une histoire. Tel est le message que Claudine Glot, plus connue pour être présidente historique du Centre de l'Imaginaire arthurien en Brocéliande, fait passer depuis plusieurs décennies. Au fil de son ouvrage publié fin octobre dernier chez Ouest-France, la fée se fait sous sa plume figure de contestation et féministe avant l'heure. Rencontre. 

François Garde« Ce qu'il advint du sauvage blanc »,« Pour trois couronnes »livres brillantsStevenson »

Le 14 juin 2013, les éditions Castelmore ont sorti une nouvelle publication de Niourk, à 5,90 euros. L'ouvrage signé Stefan Wul était paru pour la première fois en 1957 aux éditions Fleuve Noir dans la collection "Anticipation", avant de paraître chez Denoël en 1970 dans la collection "Présence du Futur". Et ce n'est pas fini ! En 1997, Gallimard Jeunesse a aussi publié le roman pour sa collection Folio Junior, puis Gallimard pour sa collection Folio SF en 2001.

Sur une couverture jaunie, dans un médaillon ovale avec de faux airs sépia, trône le portrait d'un amérindien : visage typé, quelques accessoires ostensiblement tribaux mais avec une veste bien européenne et un chapeau qui ne l'est pas moins. La pause est auguste, farouche, paisible, assurée. Les bras sont presque croisés. La main droite tient négligemment un revolver. Avec des lettres rouges sur fond noir, les Editions Anacharsis m'ont tapé immédiatement dans l'œil, réveillant un mythe enfoui profondément dans des souvenirs de jeunesse où se mêlent Kit Carson, Rintintin, Flèche Noire et toutes les légendes du far west.

Je ne me lasse pas de lire Jean Meckert. Ses talents étaient multiples. Romancier impeccable de "Nous sommes tous des assassins", plaidoyer contre la peine de mort, auteur sous le nom de John Amila de romans policiers qui fleurent bon les films noirs des années 50, il fut aussi journaliste, auteur d'un livre que j'ai dévoré en une après-midi, "la tragédie de Lurs". Ce fut une des affaires les plus mystérieuses du vingtième siècle avec l'affaire Grégory.

Je crois l’avoir déjà dit : rien n’est plus difficile que « d’écrire » le bonheur. Au bout de quelques paragraphes, l’inspiration, souvent, est tarie. Que dire, en effet, une fois les inévitables remarques sur le bonheur d’avoir une femme (un homme), des enfants, et de regarder la nature ? Ah, la nature, le soleil, les senteurs délicieuses des crépuscules, lorsque, dans un ultime effort, le chèvrefeuille jette dans l’air son parfum subtil ! On est assis, à rêver, dans la nuit qui monte, la main dans celle de Marie (ou une autre), et l’on comprend alors qu’on est « heureux », et c’est la fin.

A l’occasion de la sortie très attendue du sixième et dernier tome de la Saga Les enfants de la terre, de Jean M. Auel, les éditions des Presses de la Cité nous ont concocté une petite journée de détente aux couleurs de la préhistoire.

Pilote de ligne le jour, auteur jeunesse la nuit : il dort le dimanche