Enseignante en anglais, une langue de renégats, dans un collège mixte, refusant la port du voile et distillant avec conviction et persévérance un message de tolérance à mille lieux des discours et des acte de haine et d’exclusion qui fleurissent dans cette Algérie de la fin du XXème siècle, la narratrice a bien pris conscience du fait que sa vie est en sursis, que ceux qui se sont « donné le droit de tuer » ne peuvent qu’être en train de préparer l’occasion.