De coeurs et de rancoueurs

De coeur et de rancoeurs est une fresque romanesque, sombre mais réaliste, des périodes postcoloniales. Elle décrit la triste réalité des tribulations vécues par les populations rurales durant les périodes coloniales et les premières décennies des indépendances. Sur cette toile, l’auteur souhaite montrer que le chemin parcouru dans la lutte pour l’avènement de l’État de droit n’a pas été une sinécure. Malgré les progrès enregistrés depuis le début des années 90, les sociétés civiles, les organisations internationales publiques et non gouvernementales continuent de mener d’âpres batailles pour la promotion des libertés individuelles dans de nombreux pays africains, où survivent les réflexes de gouvernance autoritaire. Le roman décrit les rustres méthodes de perception de l’impôt de capitation. Rebaptisé taxe civique après les indépendances, il constitue une calamité pour les assujettis qui subissent des exactions pour son recouvrement. La collaboration du chef canton et de son policier aux actes de maltraitance a créé une atmosphère d’antagonisme et de vengeance prononcée. L’intrigue est constituée d’une succession d’évènements sensationnels aux aboutissements imprévisibles, afin de motiver le lecteur à aller jusqu’à la découverte de leur dénouement et se libérer ainsi de toutes ses émotions et ressentiments.