#Polar

Assassinat à Prado del Rey. Et autres histoires sordides

Manuel Vázquez Montalbán

Le mot sordide vient du latin sordidus, qui veut dire sale, infime, méprisable, ignoble, cet adjectif dérive lui-même de sordes, qui ne signifie pas seulement saleté ou immondice, mais aussi bassesse, mesquinerie et avarice infâme. Je me demande si ces adjectifs ou ces substantifs rendent entièrement compte des histoires que je présente. Le " sordide " n'est plus ce qu'il était. Il y a beaucoup de choses qui sont évidemment sordides, sans être pour autant méprisables, ignobles ou mesquines. Il y a un sordide qui réside précisément dans l'impuissance de ses protagonistes à se comporter autrement, et cette constatation interdit le jugement terrible et sans appel implicite dans le mot sordide. M.V. Montalbân

Par Manuel Vázquez Montalbán
Chez Christian Bourgois Editeur

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Policiers

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trad. Claude Bleton
01/04/1994 207 pages 15,45 €
Scannez le code barre 9782267009507
9782267009507
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