C'était, selon toute apparence, une vie sans secret ni orgueil, embaumée et pieuse : "Puissent de bons anges nous protéger", priait Erda Zimmerman, chaque vendredi soir allumant les bougies du shabbât, invoquant le peuple ailé qu'elle voyait distinctement arpenter la grande maison de Toulouse où les Zimmerman vieillissaient ensemble, sages de leur amour, de ce merveilleux amour des vieux...
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