Avec Lacan, nous avons découvert que toute écriture est écriture féminine : celui qui en est l'auteur, poète, mystique ou psychanalyste, se féminise dans cet acte d'écrire. Socrate s'efface devant celle qui est "savante quant aux choses de l'amour", Diotime, la femme qui est en lui. Certes elle parle, mais elle peut aussi écrire. Et que nous révèle-t-elle ? Elle affirme que le secret de l'amour, de cette "science de l'amour" qu'a tenté d'élaborer Freud, n'est en dernier ressort, que le désir d'enfanter : "Un enfantement dans la beauté, selon le corps et selon l'âme."
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