Dominique Eddé a connu Jean Genet dans les années soixante-dix. Elle dresse ici un double portrait de l'homme et de l'œuvre. Notant l'absence de père dans ses écrits, elle montre en quoi son parricide prit la forme d'un attentat contre la loi. Son approche comparée du crime chez Dostoïevski et chez Genet contribue, notamment, à éclairer les rapports de ce dernier à la France et à la Palestine, au judaïsme, au christianisme et à l'islam, au blanc, au théâtre et, tout au long, à la mort.
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