Branimir Scepanovic a un génie particulier: celui d'instiller une angoisse croissante à ses lecteurs tout en composant ses récits d'une manière inimitable, au-delà du comique ou du tragique. Un intrus surgit, déclenchant une série de cataclysmes autour de lui indépendamment de sa volonté: c'est le cas notamment dans La mort de monsieur Goluza, mais aussi dans la célèbre Bouche pleine de terre. Scepanovic ne se moque de personne : il laisse planer le fatum et nous relate les dégâts, d'un œil mi-amusé, mi-compatissant, passant au crible les faiblesses humaines. Un humour noir, mais souriant : " En fait, cette haine que nous avions pour lui était comme un désir terrifiant et merveilleux. ".
Par
Branimir Scepanovic Chez
Editions l'Age d'Homme
Commenter ce livre