Par leur goût des métaphores, les journalistes ont baptisé " Printemps arabe " tous ces mouvements de rues qui, depuis le début de l'année 2011, secouent la plupart des pays du Maghreb, du Proche-Orient et du Moyen-Orient. Or ces mouvements n'ont de commun entre eux que le vocable qu'on leur a prêté par simplicité. Vous aviez bien dit " Printemps arabe " ? Pauvre printemps à avoir généré un été guerrier en Libye, un automne sanglant en Syrie et dont il faudra attendre un hiver islamiste prolongé, lourd de menaces non seulement pour le Moyen-Orient mais aussi pour l'Afrique du Sahel et pour l'Europe.
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