Le dernier livre de Pierre Loti, sans doute le plus poignant, nourri de ses ultimes voyages à Constantinople, en 1910 et 1913. " Je regarde finir l'été, finir l'Orient, finir ma vie ; c'est le déclin de tout... " Et Loti se fait " le champion de la cause turque, du maintien du Croissant sur les rives du Bosphore ". Quitte à s'égarer lorsqu'il s'en prend aux Arméniens, aux Bulgares, à " la Grécaille ". Mais s'égare-t-il quand il préconise de " tendre la main à l'Islam qui nous a fourni sans marchander tant de milliers de braves combattants " ?
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