L'homme parvint à varengeville. A chaque pas, d'un bâton, il soulevait plus haut sa hanche gauche qui entraînait une jambe raide dans un mouvement circulaire. A quelques mètres du portillon de bois, il s'arrêta, retira son couvre-chef qu'une pluie fine avait emperlé et le secoua. Horrifiée, la mère Pochon mit une main sur sa bouche pour étouffer son cri : "Ooooh ! Nom de Dious ! Cé ti don possible ! "
J'avais lu, l'année dernière « le Blondel » du même auteur et j'avais beaucoup apprécié le style et son écriture précise. Je viens de finir la lecture de « l'Esquinté » J'y ai retrouvé des personnages attachants, en premiers lieux, Jean, le maréchal-ferrant et l'insouciance des jeunes années avant la déflagration de la Première Guerre mondiale. Les descriptions, que ce soit les paysages normands, les gestes de la vie quotidienne, les repas sont étonnante de véracité. Philippe Bouteiller nous entraîne dans un récit dense et rapide.
Ce livre mérite d'être connu et lu. Cet auteur le mérite amplement.
1 Commentaire
Patrice
03/05/2023 à 07:01
J'avais lu, l'année dernière « le Blondel » du même auteur et j'avais beaucoup apprécié le style et son écriture précise. Je viens de finir la lecture de « l'Esquinté » J'y ai retrouvé des personnages attachants, en premiers lieux, Jean, le maréchal-ferrant et l'insouciance des jeunes années avant la déflagration de la Première Guerre mondiale. Les descriptions, que ce soit les paysages normands, les gestes de la vie quotidienne, les repas sont étonnante de véracité. Philippe Bouteiller nous entraîne dans un récit dense et rapide.
Ce livre mérite d'être connu et lu. Cet auteur le mérite amplement.